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De Résilience des Territoires
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- Déplacements sur les territoires pilotes en train ou co-voiturage - Espace numérique partagé pour éviter les PJ en mails (sharepoint) - Objectif zéro achat le petit matériel neuf pour les animations présentiel (paper board, stylo, post-it…) - Identification des prestataires les plus éco-responsables et locaux sur les territoires pilotes pour la communication autour de l’expérience immersive - Identification des prestataires les plus éco-responsable pour la phase de conception de l’expérience immersive  +
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'''IMPACTS ET GAINS ENVIRONNEMENTAUX''' '''A court terme :''' '''Sensibiliser :''' les élus, les chefs d’entreprises et les décideurs aux enjeux environnementaux. '''Créer une communauté :''' 450 décideurs issus de tous secteurs prêts à s’engager dans une démarche plus respectueuse de l’environnement '''A moyen terme :''' '''Analyser les ressources et problématiques''' environnementales sur le territoire '''Produire des rapports''' basés sur des remontées de terrain qui permettront de construire une politique durable cohérente avec les ressources et besoin du territoire. '''A long terme''': '''Structurer une réponse collective''' aux problématiques de résilience notamment d’un point de vue environnemental. '''Optimiser la dépense publique''' en construisant des projets plus cohérents avec la réalité du territoire '''Exemple concret:''' Nous pourrions commencer par une conférence sur le thème de l’environnement et l’industrie. Un groupe de travail pourrait alors être formé sur l’industrie automobile et le problème des terres rares. Ce groupe pourrait être composé d’un directeur des services économiques territorial, d’un agent de la région, d’un représentant du pôle véhicule du futur, du pôle matériaux, et de deux industriels. Ils travailleront ensemble plusieurs semaines pour définir la problématique et faire adhérer plus de constructeurs, chercheurs dans les matériaux et industriels à la démarche. Ces derniers s’inscriront sur la plateforme pour créer leur groupe de travail et documenter leurs réunions. Leur profil nous permettra de comprendre les atouts et outils pour mieux répondre à cette problématique. Nous pourrons donc analyser que les laboratoires du territoire travaillent sur des technologies de recyclage des terres rares. Que les industries automobiles n’arrivent pas en s’en procurer. Les terres rares étant extrêmement polluantes, nous chercherons avec l’appui des pouvoirs publics et grâce à l’utilisation de la plateforme, des acteurs pouvant aider à développer une chaîne de recyclage des terres rares à l’échelle locale. On pourra donner l’exemple d’anciennes usines proches de la faillite pouvant ainsi se renouveler dans une autre activité ou une startup travaillant sur le reconditionnement qui ne peut pas toujours reconditionner ses stocks. A partir de ce point, un conglomérat sera créé pour trouver des financements publics et privés afin de développer un écosystème complet de recyclage des terres rares, préservant ainsi l’environnement, sauvant des emplois et rendant nos industries plus compétitives. '''COMMUNAUTE OPEN DATA ET PUBLICATION DES DONNEES EN OPEN DATA''' L’Open data est au cœur de la problématique que nous posons. Sans données, il est impossible de poser un diagnostic de territoire. Si ces données ne sont pas partagées, il est complexe d’initier une démarche collective. Ainsi, toutes les données produites par 2L30 seront ouvertes et réutilisables. Les rapports et la méthodologie seront aussi documentés et accessibles. Ils pourront donc être répliqués et réutilisés sur d’autres territoires créant ainsi un effet d’entrainement bénéfique. Nos succès ne seront pas uniquement ceux de nos territoires et entreprises mais pourront, demain, être ceux de tous.  
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Ce projet a vocation à créer des collaborations inter-entreprises sur le secteur des achats publics liés aux chantiers du BTP et impacter les externalités environnementales : Diminuer l’embouteillage des stocks et des flux pour une utilisation maximisée des équipements Diminuer les accidents et les risques de TMS Diminuer les impacts environnementaux (pollution, bruits ...) Augmenter valorisation par le réemploi (massification) Augmenter le partage des flux de réemploi ou des flux des chantiers (entrants-sortants) en proximité Augmenter concassage compactage IN SITU et éviter l’enfouissement Proposer des espaces de stockage de proximité pour fluidifier le stockage sur chantier (CCC) Location collective sectorisé de matériels facilitant la performance au travail en détails : indicateurs Taux de recyclage/réemploi des matériaux stratégiques ; - Taux de valorisation (général, spécifique à des matériaux difficiles à valoriser, par typologie des déchets traités sur place, déchets entrants + sortants, avec coût évité/surcoût associé) ; - Taux de réalisation de diagnostics déchets sur l’ensemble des chantiers réalisés ; - Taux des déchets évités ; - Part des déchets réemployés (en volume, en valeur économique, in situ, sur un périmètre donné, par nature, par chantier, pour le même usage, pour un usage différent avec coût évité/surcoût associé) ; - Taux de diminution des matières dangereuses ; - Taux de désamiantage ; - Critères d’éco-déconstruction / écoconstruction HQE ; - Prise en compte de la biodiversité. -  Taux d’évitement des accidents ; -  Taux d’emploi local (sur un périmètre donné), notamment sur le long terme (ex : utilisation des installations fixes de désamiantage) ; -  Professionnalisation des emplois (sensibilisation / habilitation au réemploi et à la déconstruction sélective) ; 
-  Insertion professionnelle (part d’emplois créés pour la réalisation du chantier, ESS) ; -  Nombre de filières locales sollicitées / nombre d’emplois sollicités ; -  Préservation du patrimoine (part des matériaux historiques récupérés et préservés) ; -  Meilleure visibilité des filières de recyclage locales existantes ; -  Obtention d’un label spécifique aux chantiers de déconstruction ; -  Mise en place d’une démarche favorisant l’acceptabilité du projet par la population (expliquer le projet à la population, co-construire le projet avec les habitants, enquêtes publiques menées, absence de plaintes/contentieux) ; -  Taux de nuisances évitées (sonore, poussière, nombre de camions, travail des enfants (international), émissions GES, amiante et autres matériaux dangereux) ; -  Part des matériaux réemployés par les parties prenantes locales (échange de flux, EIT, etc.) ; -  Prise en considération des parties prenantes (co-construction, consultation des associations de protection de la nature) ; -  Retombées économiques chiffrées liées au chantier de déconstruction sur son périmètre local ; -  Valeur des matériaux réinsérés dans l’économie locale (maintien des emplois) ; -  Reconversion/héritage du chantier de déconstruction pour la collectivité (événements autour du chantier, etc.).  
Selon une étude de l’UFC que choisir, cela représentait en 2018 environ 2,3kg de prospectus. Ainsi chaque autocollant Stop Pub posé permet aux collectivités à réduire la quantité de déchets dans les poubelles et dans la rue d'autant  +
L’approche qualitative demande une concordance entre les connaissances scientifiques et les enjeux jugés importants pour les publics. Le but du projet est l’identification et la facilitation de mise en œuvre de solutions environnementales et / ou sociales adaptées, connues et éprouvées. Les solutions sont très nombreuses avec un retour d'expérience assez élevé pour ne pas risquer des inconnues dues à une innovation trop grande. Ainsi, nous escomptons répondre aux enjeux scientifiques qui privilégient des comportements prescriptifs à faibles impacts. Ces impacts sont connus, entre autres, par des méthodes d’analyses (impact environnemental, ACV, RSE/RSO, analyse comparative…), la bibliographie technique, par des préconisations normées et des aspects législatifs non appliqués (directives européennes entre autres). Les solutions proposées ont un contexte et une typologie, il faut donc savoir dans quel cadre et quelle priorité les employer. Par exemple, avant d'installer une pompe à chaleur ou un chauffage performant, on s'occupe de l'isolation et/ou de l'apport passif énergétique, pour éviter le surdimensionnement et les surcoûts induits. En adaptant les réponses aux demandes des publics, nous auront la concordance attendue entre connaissances scientifiques et enjeux jugés importants. Cela n’empêchera pas non plus de proposer des solutions qui n’étaient pas connues ou des méthodes novatrices du point de vue du public ciblé. De plus, le retour d’experts de divers domaines, ainsi que l’approche systémique maximisera l’efficacité du projet. Les outils de gestion d’amélioration continue (basés, entre autres, sur la roue de Deming), l’ouverture à la contribution et les licences libres ou ouvertes, n’ont comme objectifs que l’approche la plus qualitative possible. Cela ne doit pas se faire au détriment de la capacité d’adaptation de l’outil. Il y aura aussi une exigence sur la facilité de prise en main pour permettre la réappropriation par les utilisateurs. Pour y parvenir, il faut allier des connaissances sur l’environnement, le social, la gestion de projet et le libre. Le chargé de projet de l’association est ingénieur en environnement et en management, ainsi que libriste et contributeur depuis près de 20 ans, il a donc une pleine conscience de cette réalité. La présidente, contributrice du projet mettra en œuvre ses compétences acquises sur la mise en place de projets de développement durable en collectivité territoriale, en tenant compte des impératifs de participation citoyenne.  
Pour chaque projet étudié, AequilibraE permet d'évaluer le nombre de véhicules sur chaque section, les vitesses pratiquées et le nombre de personnes contenues (ou quantité de marchandise). Avec des outils comme la base empreinte de l'ADEME, il devient alors possible de prioriser, au plus tôt dans le cycle de décision, les solutions les plus environnementalement efficaces. Il est également possible d'utiliser des outils libres comme opeNoise (de l'Agence régionale pour la protection de l'environnement du Piémont, Italie) pour déterminer l'impact bruit et mieux le prendre en compte.  +
L'essentiel de l'impact carbone de l'agence est associé à deux postes : la consommation d'énergie induite par le travail fourni par les porteurs de projet (locaux notamment) et les déplacements liés aux interventions d'animation de l’outil. Pour chacun de ces deux postes, dixit.net minimise systématiquement ses impacts (bureaux partagés, déplacements en train).  +
L’Agora des solutions citoyennes apporte des gains environnementaux de manière directe et indirecte. En effet, son objectif est de rendre visible les solutions citoyennes pour la résilience des territoires pour démultiplier ces démarches “bottom up”. Chaque citoyen décide de la priorité sur laquelle il va agir en fonction de sa sensibilité au vivant ou des spécificités de son territoire, et c’est par la multiplication des actions que l’impact sur la résilience des territoires sera le plus important. Sur les pionniers déjà présents dans la communauté, nous avons identifié sur quelles limites planétaires (rapport de Rockström et al. publié dans Nature en 2009) portaient les solutions citoyennes présentes sur le média et la plateforme : <br> '''changement climatique''' * décentralisation des productions, * sobriété énergétique, * habitats à énergie positive, * énergies renouvelables, * plantation d’arbres, recyclage, * synergie d’acteurs, * économie circulaire, * culture sans labour, * compostage…, '''érosion de la biodiversité''' * préservation des semences anciennes, * synergie d’acteurs, * soin à la faune sauvage, * apiculture, * éco-lieux, '''changement d’utilisation des sols''' * régénération des sols, * préservation des terres agricoles, * agriculture urbaine…, '''acidification des océans''' * sensibilisation, * pollution des rivières en amont des mers…. Toutes ces solutions citoyennes sont libres d’accès. Le travail sur les indicateurs de l’impact sociétal de ces initiatives sera publié et libre d’accès pour renforcer le diagnostic de ces initiatives, communiquer sur l’impact d’une initiative citoyenne.  +
== Impacts environnementaux == La raison d'être de notre commun numérique est la promotion de la nature en ville et de la biodiversité. Par la standardisation des données (objet de ce commun) nous pourrons dans notre communauté d’utilisateurs favoriser les bonnes pratiques et les partages d’expériences. Notre plateforme permet de superviser les évolutions concrètes réalisées dans une collectivité (État des lieux initial, évolution de la canopée et des trames vertes, amélioration de la biodiversité et évolution des services écosystémiques produits, santé des habitants et du patrimoine arboré, etc.) et de les communiquer plus facilement aux citoyens.<br> La mesure de l'impact environnemental est complexe. Nous proposons dans l'immédiat que la surface de canopée de la collectivité soit l'indicateur privilégié pour quantifier l'augmentation de la qualité environnementale à laquelle participe le commun. Ce paramètre est à mesurer sur le long terme et permet d'intégrer à la fois les démarches de plantation de nouveaux espaces végétalisés, les efforts d'entretien des arbres les plus anciens et s'impose sur les espaces publics et privés du territoire : les bienfaits de la renaturation n'ont pas de propriété.  +
Le projet vise à favoriser l'émergence de mobilités nouvelles, alternatives à la voiture thermique et électrique. Les véhicules intermédiaires ont des gabarits et poids moindres, et nécessitent moins de matériaux/énergie pour être produits et circuler que les voitures thermiques/électriques. L'impact est évalué de 2-3 fois à 100 fois meilleur que la voiture thermique, selon les types de véhicules intermédiaires. D'autre part, les externalités négatives de ces véhicules sont bien moindres que les voitures thermiques, en particulier en matière de pollution de l'air, consommation d'espace et dangerosité (du fait du poids/vitesse réduits).  +
Les logiciels EQASIM et STARLING sont appliqués sur des territoires et plus spécifiquement dans le cadre d'études de planification de la mobilité. Les logiciels offrent des opportunités d'évaluation des impacts environnementaux des projets étudiés : nouvelles pratiques de mobilité, ou nouveaux services de mobilité partagées ou de réseaux de transports publics. Exemples d'indicateurs directement extraits des logiciels: * Distances parcourues ; * Vitesses des véhicules ; * Taux d'occupation / remplissage des véhicules ; * Distances de marche. <br> Ces indicateurs peuvent être valorisés par le couplage avec des outils d'évaluation des émissions de CO2 (commun [[Mobility]], Base Empreinte de l'ADEME), ou d'évaluation du bruit.  +
Les porteurs du commun veilleront à avoir une empreinte carbone minimale lors de la réalisation du projet. Les déplacements s’effectueront en train ou transports en commun et le petit matériel nécessaire à la réalisation des ateliers sera dans la mesure du possible sans plastique et biosourcés. Les productions éditoriales seront imprimées sur des papiers recyclés respectant les normes environnementales.  +
Conformément au cadre d’intervention prévu par le régime SA.58995, sont éligibles les projets caractérisés en termes de Recherche, Développement et Innovation (RDI), relatifs à des produits, services, procédés, organisations ou à l’innovation sociale. Les candidats devront présenter des nouveaux produits ou services visant à développer des capacités de résilience, dans l’optique de favoriser l’aptitude du territoire, de ses acteurs économiques et ses habitants à s’adapter aux défis environnementaux et socio-économiques de demain. Les projets pourront également et plus particulièrement concerner : - Des solutions visant à renforcer les solidarités de proximité ; - Des solutions visant à renforcer l’inclusion sociale ; - Des solutions facilitant la résilience alimentaire (approvisionnement, stockage, lieux de transformation intra-muros etc.) ; - Des solutions de gestion / rénovation des bâtiments visant la frugalité et la sobriété énergétique (discernement technologique, facilité de maintenance, pérennité des installations, conception bioclimatique, etc.) ; - Des solutions liées à la construction neuve résiliente (innovation de procédé, nouveaux matériaux, intégration de nouveaux usages, etc.) ; - Des solutions visant une gestion résiliente des réseaux ; - Des solutions permettant le recours aux énergies locales renouvelables (usage particulier ou entreprise) ; - Des solutions pour les particuliers visant l’adaptation aux changements climatiques (inondations, canicules, etc.) ; - Des solutions visant à améliorer la logistique urbaine ; - Des solutions visant à améliorer la gestion des déchets ; - Des solutions permettant une gestion résiliente des consommables pour les entreprises (production en fonction de la demande, évaluation du besoin réel, gestion vertueuse de la chaîne d’approvisionnement, autonomie de production, etc.).  +
Notre projet permet à l'état de contribuer favorablement à l'exécution des obligations légales de débroussaillement. L'impact direct est la contribution à la prévention des risques de feux de forêts en aidant les citoyens à mieux gérer la partie de l'exécution, à savoir, trouver des moyens techniques au débroussaillement ainsi que trouver des informations et des moyens techniques à l'évacuation des déchets verts. Nous proposons pour cette dernière partie de travailler dans un premier temps avec la SMICOTOM, recyclerie de proximité dans le Médoc en Gironde. Le modèle pourra ensuite être élargie à d'autres département. En 2023, en un mois, nous avons obtenu plus de 700,000 affichages sur les moteurs de recherches et plus de 8000 utilisateurs uniques de notre application. Nous sommes aussi référencés sur certains sites de communes.  +
En se basant sur un impact environnemental moyen de 0,75 g CO2e/jour/utilisateur (Source : https://www.leparisien.fr/high-tech/comment-vos-applis-android-contribuent-passivement-a-la-pollution-19-12-2019-8221350.php), CarbonFight aurait un impact de 274 g CO2e/utilisateur/an. En 2022, l'empreinte carbone moyenne d'un Français est de 9,2 t CO2e/an (https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lempreinte-carbone-de-la-france-de-1995-2022). Un utilisateur de CarbonFight a juste à réduire son empreinte carbone de 0,003 % pour compenser son usage de l'application. Il est cependant évident que quelqu'un utilisant cette application est quelqu'un d'engagé avec une réelle envie de réduire son empreinte, au moins à hauteur de l'objectif national de -4,2%/an (https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/05/23/planification-ecologique-elisabeth-borne-affiche-son-volontarisme-malgre-un-plan-sans-mesures-concretes_6174414_823448.html).  +
== '''Estimation des Impacts Environnementaux à court et moyen termes''' == Le Commun comprend la conception de l'''’Observatoire de la résilience des territoires et des entreprises''' structurant des données et des indicateurs de cette résilience, selon des échelles spatiale et temporelle à trois niveaux (local, régional, national ; mois, années, décennies) : Ces données et indicateurs présenteront notamment les résultats de la mise en œuvre des actions de : * ''Atténuation et d’adaptation au changement climatique'', de transition énergétique (trajectoire bas carbone, PPE, …) ; * Aménagement permettant ''sobriété énergétique'', ''non artificialisation des sols'', ''économie de ressources'' ; * ''Economie circulaire'', ''gestion des déchets'', ''efficacité matière, réduction des pollutions'' (eau, air, sols) ; * ''Sobriété des ressources naturelles'' ; alimentation sobre et saine ; protection de la biodiversité ; * Création, production et consommation et aménagement durable ; ''gestion des risques'', …. Les données et indicateurs porteront sur '''les impacts environnementaux, mais aussi économiques et sociaux des mutations'''. L’analyse concrète de ces impacts, '''associés à la méthodologie''' d’approche globale, résiliente et solidaire, permettront de « piloter les trajectoires des changements » globaux à diverses échelles spatiales et temporelles et d’assurer un progrès intégrant les diverses dimensions (environnementales, sociales, économiques, démocratiques, sanitaires, …). Ces résultats (méthodologie, Observatoire de la Résilience, Campus et Livre Blanc) étant ouvert et partagés, ils pourront être proposés aux acteurs de la résilience en France, et en tout premier lieu à l’ADEME, pour généralisation à l’ensemble du territoire national. Ces outils, par le partage des travaux méthodologiques et des connaissances ; la création de synergies entre le national, les territoires, le monde de l’entreprise ; cette démarche pragmatique et globale pourrait massifier et multiplier fortement les capacités de résilience des entreprises et des territoires d’un ou deux ordres de grandeur. === Publication de certaines données environnementales en open data === Bien sur les données, indicateurs, regroupés au sein de l’Observatoire de la Résilience seront publiés en tant que données publiques. Les données acquises sur les territoires pilotes seront-elles aussi en open Data. L’ouverture de la connaissance et le partage des données seront initiés via la mise en place d’un Campus qui offrira un lieu de partage, de travail et de rencontres aux contributeurs et au public des territoires. Le Livre Blanc fournira une visibilité importante aux résultats du Commun. Alters Média, revue trimestrielle associée à Alters, publie de très nombreuses enquêtes et interviews d’acteurs des transformations en cours en matière de résilience et lutte contre les mutations. === Lien avec la communauté Open Data === Nous adhérons à la philosophie de l'Open Data.  
L'outil ArboClimat va permettre de sensibiliser davantage les acteurs territoriaux et de l'aménagement aux bénéfices écosystémiques des arbres et ainsi motiver leur plantation. A court et moyen terme, ArboClimat vise donc à démultiplier les démarches de plantation d'arbres en ville et ainsi permettre : * une désimperméabilisation des sols ainsi qu'une réduction des phénomènes de ruissellement et d'érosion grâce à leur fonction d'infiltration superficielle et de profondeur, * une réduction des ICU par l'évapotranspiration et l'ombrage, * une séquestration du carbone, * une purification de l'air par stockage de nombreux polluants gazeux (ozone, dioxyde de soufre, particules fines, etc), * une protection et régénération de la biodiversité par la construction d'habitats pour des espèces végétales et animales et leur fonction nourricière, * une isolation phonique, * une ressource locale (fruit, bois, etc.) * une sensibilisation à l'environnement, * une amélioration de la qualité de vie et de la santé mentale et physique, * etc. A moyen terme, ArboClimat aura permis aux collectivités d'avoir sélectionné des essences adaptées aux évolutions climatiques et les moyens d'évaluer les solutions fondées sur les arbres en milieu urbain. AboClimat fournira en open source : * Base de données de sélection des essences * Base de données des calculs des services écosystémiques * Tableur de calcul des services écosystémiques sur la base des données morphologiques des arbres  +
Le projet comporte 2 volets : Un volet numérique et un volet déploiement. Sur le '''volet numérique''', la solution logicielle que nous proposons repose, comme toute solution numérique, sur des infrastructures matérielles (réseaux, serveurs, terminaux utilisateurs) consommant de nombreuses ressources en trop grande quantité (métaux et terres rares, matériaux pétro-sourcés, eau, énergie carbonée…) : L’infrastructure matérielle des mondes numériques compte ainsi pour une part prépondérante dans leur empreinte écologique, '''[https://gauthierroussilhe.com/articles/explications-sur-l-empreinte-environnementale-du-numerique loin devant celle des logiciels]'''. C’est la première raison qui nous conduit à ne pas nous investir actuellement sur l’optimisation d’Archipelago sur le plan de sa consommation énergétique (nous avons une feuille de route déja bien chargée sur le plan technique autour de l’interopérabilité des systèmes d’information). Néanmoins, la solution que nous proposons est conçue pour fonctionner de manière décentralisée et fédérée sur des hébergeurs de type [http://chatons.org Chatons] : Nous avions à ce sujet déposé un projet dans le cadre de l’AMI Low Tech 2023 porté par l’Ademe et la région Normandie, dont l’un des objectifs était de faire tourner nos logiciels sur des serveurs de seconde main et des infrastructures réseaux low tech, tous deux adossés à des infrastructures de production d'énergies renouvelables (solaire, éolien low tech). Ce projet pourrait être relancé afin d’améliorer l’empreinte écologique d’Archipelago. [https://docs.google.com/document/d/1Y9cUEss0M6GAhChOnnM-wH2hfnFx1ZQa/edit?usp=sharing&ouid=117363906793326663316&rtpof=true&sd=true Voir pages 4 et 6 de ce document]. Sur le '''volet déploiement''', outre les consommations de ressources numériques induites par le développement et l’utilisation d’Archipelago (temps passé devant les écrans pour communiquer, coder, coopérer, se coordonner, utiliser), nous avons budgété le recrutement d’animateurs de réseaux dont la tâche consistera à [aller à la rencontre] des partenaires actuels et potentiels du projet afin de les accompagner dans la prise en main de la solution. Nous prévoyons de proposer un partenariat à la communauté de l’[http://xd.ademe.fr/ Extrême Défi] afin qu’ils se déplacent en '''véhicules - intermédiaires - à faible empreinte écologique''', tout en en faisant la promotion.  
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Le projet comporte 2 volets : Un volet numérique et un volet déploiement. '''Sur le volet numérique''', la solution logicielle que nous proposons repose, comme toute solution numérique, sur des infrastructures matérielles (réseaux, serveurs, terminaux utilisateurs) consommant de nombreuses ressources en trop grande quantité (métaux et terres rares, matériaux pétro-sourcés, eau, énergie carbonée…) : L’infrastructure matérielle des mondes numériques compte ainsi pour une part prépondérante dans leur empreinte écologique, [https://gauthierroussilhe.com/articles/explications-sur-l-empreinte-environnementale-du-numerique loin devant celle des logiciels]. C’est la première raison qui nous conduit à ne pas nous investir actuellement sur l’optimisation de SemApps et d’ActivityPods (les solutions logicielles supports d’ActivityBadge) sur le plan de leur consommation énergétique (nous avons une feuille de route déja bien chargée sur le plan technique autour de l’interopérabilité des systèmes d’information). Néanmoins, la solution que nous proposons est conçue pour fonctionner de manière décentralisée et fédérée sur des hébergeurs de type Chatons : Nous avions à ce sujet déposé un projet dans le cadre de l’AMI Low Tech 2023 porté par l’Ademe et la région Normandie, dont l’un des objectifs était de faire tourner nos logiciels sur des serveurs de seconde main et des infrastructures réseaux low tech, tous deux adossés à des infrastructures de production d'énergies renouvelables (solaire, éolien low tech). Ce projet pourrait être relancé afin d’améliorer l’empreinte écologique d’ActivityBadge. [https://docs.google.com/document/d/1Y9cUEss0M6GAhChOnnM-wH2hfnFx1ZQa/edit?usp=sharing&ouid=117363906793326663316&rtpof=true&sd=true Voir pages 4 et 6 de ce document.] ''' Sur le volet déploiement''', outre les consommations de ressources induites par le développement et l’utilisation d’Archipelago (temps passé devant les écrans pour communiquer, coder, coopérer, se coordonner, utiliser), nous avons budgété le recrutement de services civiques dont la mission consistera à aller à la rencontre des communautés sur des territoires cibles où des acteurs se sont déjà montrés intéressés pour expérimenter et essaimer le dispositif Badgeons la transition. Nous prévoyons de proposer un partenariat à la communauté de l’Extrême Défi afin qu’ils se déplacent en véhicules à faible empreinte écologique, tout en en faisant la promotion.  
Les médias possèdent une responsabilité majeure dans l'information du grand public. Le rapport du GIEC, publié au printemps 2022, le rappelle : "les médias jouent un rôle crucial dans la formation des perceptions, de la compréhension et de la volonté du public à agir vis-à-vis du changement climatique". Les médias traditionnels constituent le premier canal d’information environnementale des Français. Selon une étude de Parlons Climat (2022), 35% des Français interrogés s'informent via les journaux télévisés. Selon une étude de la Fondation Descartes (2022), 47,5% des Français déclarent s'informer "souvent" à "très souvent" par les médias généralistes nationaux ou régionaux (tous supports confondus). Or, selon le baromètre des Assises du journalisme de 2021, seuls 11% des Français déclarent se sentir “tout à fait” informés sur le changement climatique. Il existe donc une carence d’information, alors même que le droit à l’information environnementale est inscrit au sein de la Charte de l’Environnement de 2005, à valeur constitutionnelle. Ce droit fondamental n’est pas satisfait aujourd’hui. Preuve en est : selon l'étude "Fractures françaises" publiée par Ipsos-Sopra Steria en octobre 2022, 39% de la population française doutent de l'origine anthropique du dérèglement climatique. La Fondation Descartes note également que les Français trouvent qu'il manque un journalisme de solutions, plus pédagogique, rigoureux et scientifiquement informé, sur la question du dérèglement climatique. On notera que depuis un an, la profession évolue (citons la publication, en septembre 2022, de la [https://chartejournalismeecologie.fr charte pour un journalisme à la hauteur de l'urgence écologique]), notamment sous l'effet des pressions citoyennes et de l'actualité très forte sur ces questions depuis les évènements climatiques extrêmes de l'été 2022 et le début de la crise énergétique. Mais il reste encore beaucoup à faire pour fournir une information de qualité aux Françaises et aux Français sur ces enjeux. Pour contribuer à améliorer la couverture médiatique des enjeux écologiques, plusieurs éléments sont nécessaires. Tout d'abord, il est important que les citoyens et associations environnementales expriment publiquement leurs exigences pour encourager les médias à modifier leurs pratiques éditoriales conformément à l'urgence. Pour exprimer leurs recommandations, les associations ont besoin de dresser un état des lieux, un constat objectif, transparent, qui n'est pas discutable. Et pour cela, il faut de la donnée. Or cette donnée n'est pas disponible aujourd'hui, ou l'est seulement chez les médias les plus exemplaires en la matière. Le régulateur (ARCOM) ne possède pas non plus de cadre méthodologique ni de données fiables en la matière, afin d'inciter les médias à rendre compte de leurs engagements. Au-delà de la production de données, il est également nécessaire d'élaborer d'un socle méthodologique commun, transparent, permettant de produire une donnée fiable de référence. De cette clarté méthodologique, reconnue, découlera la crédibilité, et donc la légitimité d'un baromètre, y compris auprès des acteurs institutionnels, régulateurs, et des médias eux-mêmes. Enfin, il faut pouvoir mesurer dans le temps comment la couverture évolue, donner des rendez-vous réguliers. C'est notamment utile pour les associations environnementales et mouvements citoyens susmentionnés, mais aussi pour les experts et chercheurs qui sont interrogés par les médias sur ces questions. Si ces derniers sentent que l'information du public s'améliore du fait de leur participation accrue au débat médiatique, alors ils et elles y participeront encore davantage. Il est aujourd'hui démontré que les scientifiques et experts sont les acteurs les plus crédibles aux yeux des citoyens pour leur parler des enjeux écologiques (cf étude de Parlons Climat 2023, et Fondation Descartes 2022). Par conséquent, la production d'un baromètre de référence constitue un maillon essentiel de la mise en mouvement des médias vers une meilleure information des Françaises et Français sur les enjeux écologiques.