Approche Globale Résiliente et Solidaire pour les territoires et les entreprises

De Résilience des Territoires
Aller à :navigation, rechercher



Approche Globale, résiliente et solidaire face aux grandes mutations conduisant à un Observatoire de la Résilience des territoires et des entreprises, un Livre Blanc et un Campus


Description : Face aux grandes mutations qui menacent notre planète, nos sociétés et les populations, une « Transformation Globale, Résiliente et Solidaire » est nécessaire et urgente pour mieux :

  • Articuler Economie, Social et Environnemental,
  • Relier tous les champs des activités humaines, à diverses échelles spatiales et temporelles
  • Associer tous les acteurs, toutes les parties prenantes,
  • Relier l’action des entreprises, celles des Territoires et celles des Etats.

Le Think tank Alters, l’Académie de l’Intelligence Economique, le CEREMA, Résallience et la revue Alters Média, ont initié cette démarche « Transformation Globale, Résiliente et Solidaire » rassemblant de nombreux partenaires, dont la liste est présentée ci-dessous, visant à élaborer une méthodologie d’approche globale, résiliente et solidaire, des outils et des lignes d’actions stratégiques dans divers champs de la vie sociale, face aux grandes mutations. Les résultats de ce projet seront proposés aux grands acteurs de la société (structures d’Etat, Régions, Associations de territoires, de Villes et Métropoles, Filières et réseaux d’entreprises, réseaux consulaires, …) et ils prendront la forme de :

  • Livre Blanc de l’approche globale, résiliente et solidaire face aux grandes mutations proposant une Méthodologie,
  • Observatoire de la résilience des Territoires et des Entreprises
  • Campus.

Ces résultats, fruit d’un travail collectif, seront versés dans le domaine public sous licence Open Source. Les partenaires souhaitent ouvrir ce projet à d’autres acteurs au sein d’un Commun que nous déposons sous le nom de « Approche globale, résiliente et solidaire pour les territoires et les entreprises (Observatoire, Campus, Livre Blanc » dans l’appel à Communs de l’ADEME.

Les résultats de ces travaux pourront être directement utilisés par les Collectivités territoriales pour préparer leur projet de territoire (à travers la plateforme du Campus et la base de données de l'Observatoire de la résilience).

                                         ***

Les transformations qu’il faut conduire pour contrer les grandes mutations climatiques et écologiques comportent cependant des dimensions sociales, économiques, de santé, culturelles, de sécurité, politiques (au sens de vie de la cité) … qui ne rentrent pas complètement dans le cadre de l’appel à Communs de l’ADEME.

Mais ces dimensions sont indispensables à la réalisation du projet, sauf à rester dans un pur domaine technique, segmenté, en silo, ce qui n’est pas notre objectif. Toute la valeur de l’approche globale est en effet de dépasser les dimensions sectorielles, pour penser globalement les mutations et transformations nécessaires.

C’est dans cette direction et sur ces principes que s’est engagé l’Etat dans ses relations avec les territoires en leur proposant le Contrat de Relance et de Transition Ecologique (CRTE) : basé sur le ‘ Projet du Territoire », élaboré par le territoire ou un ensemble de territoires, sur toute la durée d’un mandat, ce contrat est alors négocié avec l’Etat. Ce type de demande est étendue à tous les territoires.

Comme le souligne Nicolas Soudon, Directeur exécutif des Territoires de l’ADEME dans une interview à Alters Média , cette « politique transversale de l’Etat vis-à-vis des territoires, une politique « universelle », prioritaire, et non une contractualisation particulière, (…) est une grande nouveauté ! Ce qui n’est pas sans constituer un challenge pour l’ADEME ». Interview accordée à Alters Média N°3 Mai 2021 (http://altersmedia.fr ) C’est pour appuyer ce travail que nous avons conçu ce Commun : Les résultats permettront aux Collectivités territoriales de préparer leur projet de territoire !

Ce que résume le schéma page 2

tous les schémas et tableaux ne pouvant pas être reproduits sur le wiki sont à lire sur https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Approche_Globale_R%C3%A9siliente_et_Solidaire_pour_les_territoires_et_les_entreprises_V3.pdf qui est l'exact reflet du Commun.

Organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource : Ministère de la Transition Ecologique

Contributeurs : Didierracine

Défi auquel répond la ressource : 1- Connaissances - Ressources, Objectifs et Diagnostic (défi 2021), 3- Gouvernance, 4- Modèle économique

Autre commun proche : 100 resilient cities, Baromètre de la Résilience Alimentaire, Diagnostic 360° de résilience territoriale, Approche Globale Resiliente et Solidaire pour les territoires et les entreprises (Observatoire, Campus, Livre Blanc)

Richesse recherchée : Cas d'usages, Financement, Expérimentation, Contributeur - Communauté

Compétences recherchée : Général

Communauté d'intérêt :

Type de licence ?

Niveau de développement : Idée

Cloud / Fichiers : https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Approche_Globale_R%C3%A9siliente_et_Solidaire_pour_les_territoires_et_les_entreprises_V3.pdf

Alters.png

Indiquer la localisation pour voir la carte

Tags : approche globale, Résilience, solidaire, Territoires, Entreprises, Observatoire de la Résilience, livre blanc, campus, Gestion des risques, mutations, changement climatique, transition écologique

Catégories : Données, Connaissance

Thème : Général, Général/Modèles, Général/Approches, Général/Enjeux, Général/Domaines, Général/Critiques, Vulnérabilités, Facteurs de résilience, Anticipation, Gestion de crise, Regénération

Candidat Appel à Communs :

Référent ADEME : Benjaminj, Elodie

Référent du commun : Didierracine


Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller

Candidat Appel à Communs : candidat 18 Juin

Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience : 98770

1.Détails du Financement :

Le cadre général, les tâches dans le projet

(voir détail dans la partie 4, Actions, Livrables, planning)

Alters, Académie de l’IE, Cerema et Résallience ont lancé le 11 mai un projet « Approche globale, résiliente et solidaire face aux grandes mutations » qui vise à élaborer une méthodologie d’Approche globale, résiliente et solidaire, un Observatoire de la résilience et la solidarité, un Campus et un Livre Blanc. Ces résultats seront versés dans le domaine public sous licence Open Source. En parallèle, ils répondent à l’Appel à Communs de l’ADEME, en proposant de réaliser les mêmes objectifs.

Comme il a été indiqué certaines dimensions relèvent de l’Appel à projets et des missions de l’ADEME, d’autres sont complémentaires mais indispensables pour atteindre un résultat cohérent et conforme aux besoins. C’est pourquoi nous mènerons le projet dans sa dimension globale, et ne demanderons le financement de l’ADEME que sur les parties qui relèvent plus spécifiquement de la mission de l’ADEME. Le commun bénéficiera néanmoins complètement des résultats du projet Global, qui seront eux aussi versés dans le domaine public.

Précisons ces points ! Le travail comportera :

  • Une partie centrale'', comprenant l’élaboration de
  1. la Méthodologie globale, résiliente et solidaire,
  2. et l’Observatoire de la résilience des territoires et des entreprises ;
  • Une partie d’analyses plus spécifiques'' :
  1. 1/ Le potentiel de l'écologie ; place des sciences et des technologies ;
  2. 2/ Capacités individuelles et gestion de Communs, clés des transformations ;
  3. 3/ Place de la santé dans la société ;
  4. 4/ Le social, le politique et la gestion des conflits, du local au mondial ; (voir partie 4)
  • La rédaction du Livre Blanc'' et la préparation du Campus''.

La partie centrale relève évidemment du champ de l’ADEME puisqu’il s’agit d’élaborer la démarche pour mettre en œuvre les Objectifs du Développement Durable (ODD). Une partie des analyses spécifiques rentrent bien sûr aussi dans le champ des missions de l’ADEME, notamment les réflexions sur Le potentiel de l'écologie, des sciences et des technologies et sur le développement des capacités individuelles et de management de Communs, clés des transformations La demande de financement du Commun ne portera que sur ces questions relevant de l’ADEME. Mais le Commun utilisera tous les résultats des travaux du projet Approche globale, résiliente et solidaire, qui associeront les aspects liés au social, à la santé, à l’économie et la sécurité.

== Description de l’action == Les actions, leur planning et livrables sont synthétisées ci-dessous pour expliciter la demande de financement et présentés en détail dans la partie 4

Tableau page 5 sur https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Approche_Globale_R%C3%A9siliente_et_Solidaire_pour_les_territoires_et_les_entreprises_V3.pdf

Travail théorique (méthode et analyses spécifiques)

Le travail théorique (Méthodologie d’Approche globale, résiliente et solidaire) vise à relier tous les aspects économiques, sociaux, écologiques du pilotage des Entreprises et des Territoires, dans leurs liens aux grandes mutations, pour réaliser les objectifs globaux de résilience et de solidarité. Son contenu sera détaillé en partie 4 mais en résumé : pour que territoires et entreprises puissent prendre en compte globalement des objectifs économiques, sociaux, et écologiques il est nécessaire d’en faire des représentations ou modélisations, de représenter leurs performances et leur résilience dans ces domaines, dans le contexte des risques climatiques, sanitaires, écologiques que les mutations entrainent. Cela passe par un travail théorique, des enquêtes et cela conduira à l’identification de données et d’indicateurs, c’est-à-dire d’un Observatoire de la Résilience des entreprises et des territoires.

Ce travail théorique se déroulera en trois phases : une première phase de conception générale de la méthodologie donnera les grandes lignes (présentation décembre 2021) ; une seconde phase de conception détaillée (présentation juin 2022) ; une 3ème phase de rédaction sous forme de Livre Blanc. Ce travail sera mené par l'équipe projet avec l'assistance de stagiaires qualifiés (niveau bac +5 minimum)

L’Observatoire de la Résilience

Le travail de terrain lié à l’Observatoire de la Résilience et la solidarité vise à articuler les actions de trois types d’acteurs (entreprises, territoires et société) et les projeter sur trois échelles spatiales (local, régional, national-mondial) et trois échelles temporelles (mois, année, décennies). Cela sera évidemment très liés au travail théorique décrit ci-dessus et passera par une enquête, la construction des indicateurs et conduira à la conception de la structure de Observatoire.

Son déroulé comporte :

  • une enquête, menée sur trois territoires pilotes (deux Métropoles, une ville moyenne et un territoire rural). Elle comportera une phase de préparation (questionnaire, cibles); une phase de réalisation (les stagiaires qualifiés - niveau bac + 5 minimum - y contribueront);
  • l’identification des indicateurs et des données,
  • la construction du système d’indicateurs
  • et le maquettage de cette structure d’Observatoire de la Résilience.

L’enquête portera sur 4 points qui sont détaillés en partie 4 mais résumés ici :

  • 1/ les communs ou besoins vitaux des habitants et des organisations du territoire ;
  • 2/ l’impact des mutations à la fois des forces matérielles (climat, ... ) et sociales ;
  • 3/ analyse des risques et de la résilience ;
  • 4/ les projets du territoire et des organismes

Elle est menée sur trois échelles temporelles (mois, années, décennies) et auprès de trois types d’acteurs (entreprise, territoires, société) et trois échelles spatiales (local, régional, national- mondial). Elle visera à l’identification des indicateurs clés au regard des impacts des mutations et des objectifs de résilience et de solidarité. Ils se centreront sur les trois échelles temporelles, spatiales et les trois types d’acteurs. Les données correspondantes seront identifiées.

Elle débouchera sur la construction de l’Observatoire de la résilience et de la solidarité qui permettra le suivi des actions au trois échelles spatiales et temporelles, les niveaux haut synthétisant les indicateurs de plus en plus globalisants. Une maquette de cet observatoire sera enfin proposée.

Chiffrage

Les charges de la partie théorique et de la conception de l'Observatoire

Ces travaux seront réalisés par l'équipe projet (porteuse du Commun) avec l’aide de stagiaires qualifiés (de niveau Bac + 5 minimum) et de contributions bénévoles d’acteurs contribuant au Commun. L'équipe projet est composée de seniors spécialistes confirmés des risques et de la résilience, de l'approche globale (économie, écologie et social) membres d'Alters, du Cerema, de Résallience et de l'Académie de l'IE. Les frais de gestion correspondent à des frais de déplacements vers les trois territoires pilotes pour effectuer l'enquête, et des frais de communication.

Les charges correspondantes sont présentées (en jours homme) sur le Tableaux page 7 sur https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Approche_Globale_R%C3%A9siliente_et_Solidaire_pour_les_territoires_et_les_entreprises_V3.pdf

Demande de financement pour le Commun

Voir Tableau des Charges et demande de financement pour le Commun page 8 sur https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Approche_Globale_R%C3%A9siliente_et_Solidaire_pour_les_territoires_et_les_entreprises_V3.pdf

Le Planning présenté au point 5 détaille les grandes étapes du déroulement du Commun et illustrera la demande de financement. Chaque partenaire mettra à disposition des moyens matériels (salles) et humains (intervenants sur des sujets techniques relevant de ses domaines d’activité)

Justification de l'éligibilité

Alters

Alters est un Think Tank (et un FabLab) cherchant à préparer la société face aux grandes mutations (climatiques, écologiques, sanitaires, économiques, ...) actuelles et pour les grandes transformations qu'elles appellent. Alters réunit de très grands Groupes (Veolia, Résallience, Vinci Insertion Emploi, Generali, MACIF, le CEREMA, RSU, la filière des Industries pour la Construction, CCI France …), des territoires et villes, des Universités et bénéficie du soutien appuyé du Ministère de la Transition Écologique. Alters appuie ses analyses sur une méthodologie d’approche globale, résiliente et solidaire des mutations et de la société. Alters veut traduire cette vision en lignes d’action dans divers champs spécifiques.

Le CEREMA

Le CEREMA œuvre dans le champ de l’expertise technique au plus près des territoires et accompagne au plus près la transition vers un développement plus durable ; outil mutualisé entre l’Etat et les collectivités territoriales, il bénéficie d’une implantation importante au sein des territoires, et d’une expertise avérée dans des domaines aussi complémentaires que les mobilités, l’habitat, l’organisation territoriale, les infrastructures ; son champ d’action transverse lui permet de développer une vision intégratrice en matière de développement de la résilience des territoires ; son activité de recherche et d’innovation, ses liens étroits avec des partenaires privés, son soutien au développement de sarts up en font un acteur majeur d’une approche globale, résiliente et solidaire des territoires ; cette démarche aboutira sur la mise en place d’une méthode et de modalités de travail partagés entre tous les acteurs, sortant des logiques de silo, intégrant une approche d’intelligence collective aboutissant à la rédaction d’un livre blanc partagé.

Résallience

RESALLIENCE est le bureau d’étude Vinci dédiée à l'adaptation des projets, des villes, des territoires, des infrastructures et de leurs usages au changement climatique. RESALLIENCE propose des solutions technologiques innovantes, de l’ingénierie intégrée et des modèles économiques adaptés au changement climatique. RESALLIENCE fournit des solutions techniques et digitales dans le domaine de l’adaptation au changement climatique, des diagnostics de vulnérabilité, des modélisations et des stratégies de renforcement de la résilience urbaine et des territoires. Notre expertise concerne notamment la résilience des infrastructures (routes et autoroutes, voies ferrées, ponts etc.) et des territoires exposés à différents aléas liés à l’environnement (inondations, feux de forêts, séismes, glissements de terrain etc.). Ainsi, RESALLIENCE se présente comme hautement qualifié pour fournir des solutions « clés en main » telles que la cartographie de la vulnérabilité, l’évaluation de la résilience des infrastructures et des systèmes urbains grâce à des indicateurs ainsi que des préconisations fonctionnelles et opérationnelles pour renforcer la résilience. Les partenariats institutionnels établis par RESALLIENCE : - Membre du groupe de travail « résilience des territoires et des infrastructures » mené par le Ministère de l’Environnement français et le Centre d’Etudes et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA). - Membre du groupe du travail « infrastructures et villes résilientes » et du Global ABC dirigé par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). - Membre du Réseau et Centre des Technologies pour le Climat (CTCN) qui promeut l’accélération, la diversification et le transfert à grande échelle de technologies respectueuses de l’environnement pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique dans les pays en développement, conformément aux objectifs du développement durable.

L’Académie de l’Intelligence Economique

L’Académie de l’Intelligence Economique est une communauté de praticiens et de chercheurs qui inscrit son projet dans une dimension collective d’intérêt général, en s’ouvrant à tous les publics et en préservant à ses activités un caractère non lucratif, laïc et apolitique. L’Académie a pour mission de promouvoir l’intelligence économique du point de vue de l’entreprise et d' - Entreprendre des activités d'études, de recherche, de rencontres permettant de valoriser, promouvoir et diffuser un savoir-faire professionnel en Intelligence Economique et stratégique fondé sur les besoins concrets de l’entreprise. - Explorer les futurs possibles du monde contemporain, les enjeux majeurs de « la grande transformation » actuelles, à moyen et à long terme, les choix et les stratégies pouvant être adoptés face aux défis inédits. - Contribuer en ce sens au développement de réflexions, pluridisciplinaires et prospectives, de concepts et de méthodes repensées, dans tous les domaines concernés (fonction de veille géopolitique, économique, écologique, sociétale, technologique …) ; - Instaurer un forum professionnel permanent où pourront être exposées et débattues les points de vue sur les évolutions possibles des politiques publiques et stratégies des entreprises face aux enjeux actuels et à venir. - Apporter une contribution collective aux réflexions et aux actions des Pouvoirs Publics, ainsi qu’à toutes instances associées ou extérieures à l’Académie qui la solliciteraient dans le cadre de sa mission.

Financement post Appel à communs

L’initiative « Approche globale, résiliente et solidaire face aux grandes mutations » lancée le 11 mai 2021 par Alters, Résallience, l’Académie de l’Intelligence Economique, Alters Média et le Cerema est soutenue par des personnalités membres de :

Ministère de la Transition Ecologique (Service du HFDS et Secrétariat Général) Ministère de l’Intérieur (IHEMI) Ministère de l'Intérieur (Secrétariat Général) CCI France Generali CEREMA Veolia Résallience Association des Maires Ruraux de France France Ville Durable CEA Cap Digital GFII Institut Rousseau Société Française de Prospective Fundazione di l’Università di Corsica Alters Média Institut Euclid CY Université MACIF IPAG

Par ailleurs, les partenaires des trois réseaux ci-dessous apporteront leur soutien à l’initiative au-delà de la période de soutien qui pourrait être accordé par l’ADEME.

  • 1. Alters, Résallience, l’Académie de l’Intelligence Economique, Alters Média et le Cerema souhaitent que leur initiative soit par ailleurs reconnue comme un Commun par l’ADEME à travers l’appel à Communs lancé par celle-ci.
  • 2. Les associés de l’initiative du 11 mai ont déclaré vouloir apporter leur contribution au Commun d’Alters et ils poursuivront leur soutien au-delà de la période du Commun.
  • 3. Les Membres d’Alters eux-mêmes (Résallience, Vinci Insertion Emploi, Veolia, Generali, MACIF, le CEA); les réseaux spécialisés (CCI France, Société Française de Prospective, …) et des Universités (CY Universités, IPAG, Université Technologique de Troyes) soutiennent et continueront à soutenir au-delà du Commun tous les objectifs de l’initiative du 11 mai et ceux du Commun.

2.Détails Sobriété et/ou Résilience des Territoire :

Impact sur la résilience

Comme Mme Jacqueline Gourault, Ministre de la Cohésion des Territoires le rappelle en parlant des Contrats de Relance et de Transition Ecologie : « La nature des défis qui sont devant nous –écologique, démographique, numérique et productif- nous renvoie à la nécessité de penser global et partenarial, car les solutions sont complexes et elles ne sont pas réductibles à l’action d’un seul acteur. Il est vrai que nous avons une culture des politiques publiques qui pousse parfois à segmenter, à sectoriser, et penser en silo. Cela se traduit par la multiplication de dispositifs dans la relation Etat-collectivités. C’est tout l’objet des CRTE de dépasser cela et d‘inscrire l’Etat dans un accompagnement transversal et sur mesure, au service de la stratégie globale et pluriannuelle du territoire ». Grand Entretien accordé à Alters Média, mai 2021 (http://altersmedia.fr)

Le Commun proposé à la sélection de l’ADEME s’inspire de cette philosophie en cherchant à outiller les territoires de moyens pour développer une approche globale de leurs enjeux, pour définir leur « projets de territoires » : une méthodologie globale, un Observatoire de la Résilience, un Livre Blanc et un Campus pour diffuser et rendre visible ces outils » : ces outils seront directement utilisés par les territoires pour construire ce projet de territoire, et par les entreprises pour mesurer leur performance globale.

Développons cette idée : La définition de la résilience proposée par la FAO et du PAM (Programme Alimentaire Mondial) est présentée au chapitre 4.

Il n’y aura pas de résilience des territoires (au niveau national comme régional et local) sans :

  • • Participation des populations massive, enthousiaste, construite sur la solidarité de tous avec tous,
  • Coopération et mobilisation des divers acteurs de la Collectivité (nationale et / ou territoriale), dans une approche solidaire et inclusive, dont les entreprises, les collectivités territoriales, les forces éducatives et associatives, de l’innovation et de la recherche, les organismes de l’Etat
  • Articulation efficace des dimensions économiques, sociales et environnementales, qui réinsère l’économie dans la société et la biosphère, dans tous les champs des activités humaines
  • Préparation très en amont, des actions de prévention et d’anticipation des risques, de gestion de crise et de réparation post crise.
  • Intégration des diverses technologies et disciplines scientifiques (sciences dures, humaines, sociales) aux actions humaines, dans le souci de résilience et de solidarité.

C'est ce que l’on appelle 'l’approche globale, résiliente et solidaire', qui s’appuie sur un long travail antérieur (voir ci-dessous : « Les bases conceptuelles de l’approche globale ») et ce que le Commun se propose de développer.

Mais comment réaliser cela ? Une approche globale des problèmes est nécessaire : elle passe par le développement d’une méthodologie d’approche globale et résiliente, la construction d’un Observatoire de la résilience et d’un Campus propre à ces questions.

Le Commun d’Alters, en articulant au mieux l’écologie, l’économie et le social (grâce à l’approche globale) renforcera concrètement le potentiel de l’écologie et la résilience des populations :

Il montrera comment l’écologie peut avoir un effet très favorable au développement du social, de l’emploi et de l’économie, dans un contexte démocratique et humain ; il montrera comment faire de l’écologie non pas un ensemble de problèmes techniques, isolés, séparés du social et de l’économique, souvent punitifs, mais au contraire une façon de gérer collectivement des communs propres aux territoires et aux entreprises.

De même, le Commun, en précisant la place de la science et la technologie dans la transition écologique, facilitera leur mise en œuvre tout en bloquant des usages accroissant les émissions de GES et détruisant la biosphère :

La science et la technologie ont une place importante pour la société et pour la planète. Le critère des usages est primordial et il doit être validée par une approche globale de leurs impacts au service de la société, de la biosphère et de la planète.

L’impact du Commun sur la résilience sera d’autant plus grand que nous saurons saisir globalement, l’ensemble des clés de la résilience présentés ci-dessus, et dans ce cas ce sera une solide avancée dans un processus long et à forts enjeux.

L’objectif du Commun est de sortir d’une logique technique et en silo pour aller vers une approche globale territorialisée, dans l’esprit des récentes propositions du Ministère de la Cohésion Territoriale : Contrats de Relance et Transition Ecologique et Territoires d’Industrie qui s’appuie sur la notion de « Projet de territoire », sur la durée d’un mandat de 6 ans, et est généralisé sur tout le territoire national.

Lien et ancrage territorial

La liste de contributeurs au Commun d’Alters est déjà longue : Académie de l'intelligence économique, Alters, Alters Média, Association RESILIANCES, CEA, Cerema prospective, Cergy Paris Université, Club 22301, Cohermens, Fabrique des Questions Simples, IPAG BUSINESS SCHOOL, Institut Euclid, MACIF ASSURANCES, Ministère de la Transition Ecologique, Resallience (Vinci), Ville de Bordeaux, Vinci Insertion Emploi, Métropole de Lyon, GFII, Ville des Mureaux, Fondation de l'Université de Corse

Les territoires suivants apportent leur soutien concret au Commun et souhaitent contribuer à son programme en tant que territoire d’expérimentation :

  • Ville de Bordeaux,
  • Métropole de Lyon,
  • Ville des Mureaux,
  • l’Association des Maires Ruraux de France
  • Ecolocal (Dans le Département de l'Aude, avec lequel un partenariat a été passé)

Sur ces territoires sera menée l’enquête pour identifier les données et les indicateurs de la Résilience du territoire et d’expérimenter la méthode de construction de cet Observatoire.

A cela s’ajoute les territoires avec lesquels les partenaires du Commun travaillent déjà, avec qui nous pourrons organiser l’enquête permettant de consolider l’Observatoire de la Résilience :

  • Le Cerema, plus spécifiquement, de par son implantation géographique, participe déjà activement aux différents projets de transformation des territoires, aux expérimentations, tant en milieu rural, en ville moyenne qu’en métropole. En qualité de centre d’expertise, il accompagne de nombreuses collectivités locales dans les domaines de la transition globale.
  • Alters (et la revue associée Alters Média) sont ainsi en relation étroite avec les Régions Nouvelle Aquitaine et Normandie, les Métropoles de Lyon et de Bordeaux, les Réseaux de Collectivités territoriales (France Ville Durable, France Urbaine, Villes de France, Association des Maires ruraux de France), CCI France, les Communautés (Dunkerque, Angoulême, Chalon, Port Jérôme, Les Mureaux, Laval par exemple)
  • Résallience (du Groupe Vinci), Véolia, Generali, Macif, sont tous membres d’Alters entretiennent un réseau de contacts avec les territoires.

Par ailleurs, nous l’avons vu plus haut, notre initiative lancée le 11 mai 2021 associe déjà une vingtaine d'organismes , qui apporteront leurs liens avec des territoires d’expérimentation.

Description de la communauté dans le Territoire

Alters se définit comme un réseau de réseaux. Ils constituent une Communauté distribuée sur le territoire national, c’est-à-dire sur des territoires spécifiques français. Les membres de cette communauté comprennent des territoires, des entreprises (parmi les plus grandes, mais aussi des PME et des start up), des Universités et centres de recherche, des Réseaux

Les membres d’Alters : Résallience (Vinci), Veolia, Vinci Initiative Emploi, Rêve de scènes urbaines, Generali, Macif, le CSF des Industries pour la construction, le Cerema, l’UTT, l’IPAG, CY Université (Cergy), Cohermens

Les membres de l’initiative « Approche Globale, Résiliente et Solidaire face aux grandes mutations » : Le Ministère de la Transition Ecologique, le Ministère de l’Intérieur), l l’IHEMI, le Ministère de la Défense, Ville de Bordeaux, Ville des Mureaux, Métropole de Lyon, CCI France, l’AFNOR, Association des Maires Ruraux de France, France Ville Durable, le CEA, Cap Digital, GFII, la Chaire IAE Sorbonne, l’Institut Rousseau, la Société Française de Prospective, Alain Juillet, Cohermens

3.Détails Impacts environnementaux :

Estimation des Impacts Environnementaux à court et moyen termes

Le Commun comprend la conception de l’Observatoire de la résilience des territoires et des entreprises structurant des données et des indicateurs de cette résilience, selon des échelles spatiale et temporelle à trois niveaux (local, régional, national ; mois, années, décennies) :

Ces données et indicateurs présenteront notamment les résultats de la mise en œuvre des actions de :

  • Atténuation et d’adaptation au changement climatique, de transition énergétique (trajectoire bas carbone, PPE, …) ;
  • Aménagement permettant sobriété énergétique, non artificialisation des sols, économie de ressources ;
  • Economie circulaire, gestion des déchets, efficacité matière, réduction des pollutions (eau, air, sols) ;
  • Sobriété des ressources naturelles ; alimentation sobre et saine ; protection de la biodiversité ;
  • Création, production et consommation et aménagement durable ; gestion des risques, ….

Les données et indicateurs porteront sur les impacts environnementaux, mais aussi économiques et sociaux des mutations.

L’analyse concrète de ces impacts, associés à la méthodologie d’approche globale, résiliente et solidaire, permettront de « piloter les trajectoires des changements » globaux à diverses échelles spatiales et temporelles et d’assurer un progrès intégrant les diverses dimensions (environnementales, sociales, économiques, démocratiques, sanitaires, …).

Ces résultats (méthodologie, Observatoire de la Résilience, Campus et Livre Blanc) étant ouvert et partagés, ils pourront être proposés aux acteurs de la résilience en France, et en tout premier lieu à l’ADEME, pour généralisation à l’ensemble du territoire national.

Ces outils, par le partage des travaux méthodologiques et des connaissances ; la création de synergies entre le national, les territoires, le monde de l’entreprise ; cette démarche pragmatique et globale pourrait massifier et multiplier fortement les capacités de résilience des entreprises et des territoires d’un ou deux ordres de grandeur.

Publication de certaines données environnementales en open data

Bien sur les données, indicateurs, regroupés au sein de l’Observatoire de la Résilience seront publiés en tant que données publiques. Les données acquises sur les territoires pilotes seront-elles aussi en open Data. L’ouverture de la connaissance et le partage des données seront initiés via la mise en place d’un Campus qui offrira un lieu de partage, de travail et de rencontres aux contributeurs et au public des territoires. Le Livre Blanc fournira une visibilité importante aux résultats du Commun. Alters Média, revue trimestrielle associée à Alters, publie de très nombreuses enquêtes et interviews d’acteurs des transformations en cours en matière de résilience et lutte contre les mutations.

Lien avec la communauté Open Data

Nous adhérons à la philosophie de l'Open Data.

4.Synthèse du projet de Commun :

Expérience du porteur de Commun dans le domaine

Alters est né dans les faits lors des 1ères Assises de la Sécurité Globale des Territoires et des Entreprises qui se sont déroulées les 29, 30 et 31 mai 2018. Ces trois jours de débat (12 Tables rondes et une vingtaine d’ateliers) ont résumé la compréhension des participants de la notion d’Approche Globale, résiliente et solidaire face aux grandes mutations. Les Assises ont été réalisées par de nombreux membres actuels d’Alters (Vinci, Generali, le Cerema et CCI France entre autres) avec le soutien très important du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire. Elles ont donné lieu à publication de deux N° spéciaux de la Revue Préventique.

Cette réunion a conduit les acteurs à créer l’Association des Laboratoires, Entreprises, Territoires Résilients et Solidaires (ALTERS, donc) comme think tank pour préparer les transformations nécessaires face aux grandes mutations qui menacent notre planète, nos sociétés et les populations et les proposer aux grands acteurs de la société. Ceci n’a été possible que parce que chacun de ces acteurs avaient accumulés, chacun dans son métier particulier, une masse considérable de connaissances, d’expériences en matière de lutte contre le réchauffement climatique, la transition écologique, de gestion des risques et des crises, en développement de la résilience, …

La liste des membres actuels d’Alters déjà citée au paragraphe 2 : Résallience (Sixense Groupe / Vinci), Veolia, Vinci Initiative Emploi, Rêve de scènes urbaines, Generali, Macif, le CSF des Industries pour la construction, le Cerema, l’UTT, l’IPAG, CY Université (Cergy), Cohermens. Alters a suscité la création d’une Revue trimestrielle de haut niveau, Alters Média, revue du temps des grandes mutations (http://alters-media.fr).


Informations liées au Commun et au problème identifié

Les Grandes mutations

Il est maintenant courant de dire que nous vivons un temps de très grands changements globaux qui se manifestent en diverses grandes mutations rassemblées en trois volets :

  • Climatique et ses volets énergétiques, écologiques et leurs multiples conséquences en risques majeurs, écologiques, économiques et sociaux sur l’humain et la biosphère,
  • Technologique et scientifique dont le volet numérique et leurs conséquences sociétales et politiques (avec la post vérité et le populisme), sociales (avec l’Intelligence artificielle et les questions de l’emploi), économiques, géoéconomiques et géopolitiques (et les compétitions pour les ressources et la domination), et des nouveaux risques majeurs notamment en matière de cyber, criminalité, souveraineté et santé,
  • Sociale et urbaine, incluant les très grandes inégalités, les migrations, l’insécurité et les risques de guerres. Toutes ces mutations sont bien sur interreliées et forment un tout.

Les bases conceptuelles de l’approche globale

Divers apports théoriques ont été élaborées pour faciliter la transformation de la société face aux mutations. Ils sont synthétisés en un concept, l’« Approche globale, résiliente et solidaire » . Citons dans l’ordre :

  • Le développement durable,
  • L’intelligence économique et territoriale et l’Ecologie Industrielle Territoriale,
  • La résilience et la gestion des risques,
  • La performance globale et les normes, auquel il ne faut surtout pas oublier
  • Les travaux de nombreux intellectuels

(parmi lesquels Bruno Latour, Michel Serres, Philippe Descola, Gaël Giraud, Bernard Stiegler, Gilbert Simondon, Amartya Sen, Michel Aglietta, Karl Polanyi, Cécile Renouard, Dominique Méda, Edgar Morin, Robert Boyer et beaucoup d’autres) Ils ont permis de dégager des fondamentaux sur lesquels s’appuient l’Approche globale.

Les Co porteurs du Commun ont contribué par les travaux des 1ères Assises de la Sécurité globale des Entreprises et des territoires, et d'autres à définir : • Au niveau de l'entreprise, un modèle de Performance Globale de l'entreprise avec les notions de Chaîne de valeur de l'entreprise intégrant le territoire, de RSE élargie au territoire, de Capital immatériel du territoire lui-même • Au niveau du Territoire et de l’Entreprise, la Représentation du territoire et de sa résilience sur la base de laquelle est construite le concept de d’Observatoire de la résilience des territoires et des entreprises

La résilience

Nous nous appuyons sur la définition du Groupe de travail technique sur la mesure de la résilience de la FAO et du PAM (programme alimentaire mondial) http://www.fsincop.net/fileadmin/user_upload/fsin/docs/resources/FSIN_Resilience%20paper1_FR_WEB.pdf

Pour les Nations Unies, « la résilience est la capacité qui garantit que des facteurs de stress et des chocs adverses n’aient pas de conséquences négatives durables sur le développement ».

Cette définition de la résilience comme une capacité est certainement la plus utile, car

  • elle met en évidence le rôle joué par les éléments clés de la résilience que sont les états subjectifs (les perceptions des chocs, l'utilité perçue des actions entreprises ou non, les attentes générales par rapport à des états futurs, …).
  • et qu’elle attire ainsi l’attention sur d’autres solutions que la résistance frontale aux chocs et stress chroniques, améliorant la valeur de la réponse.

Face aux difficultés (voire à l’impossibilité matérielle) d’anticiper, d’éviter ou de contrer directement tous les risques, toutes les menaces (de faire face à tous l’imprévus), d’y résister, il faut s’orienter vers une nouvelle politique dite de résilience : Plutôt que de vouloir « bloquer » les chocs et les stress toujours croissants (les tempêtes, les inondations, …) derrière des « barrages » de plus en plus hauts, apparait l’idée qu’il faut chercher à désactiver, détourner, transformer l’énergie qu’elles contiennent, qu’il faut utiliser (voire augmenter) les capacités d’adaptation du système pour réduire l’impact négatif des chocs ou du stress. C’est le cœur de la résilience.

Mais c’est en fait beaucoup plus : c’est découvrir la face positive du risque, l’opportunité, qui lui est associée par nature. La découvrir dans les liens entre choc (et stress) et le système, dans ces ressorts intimes qu’est la résilience du système. C’est exploiter la nouvelle situation (le choc, le stress) dans une direction nouvelle.

Une politique de résilience cherche à « inoculer » au sein du système des éléments d’adaptation, d’apprentissage et d’innovation renforçant les ressources internes du système pour le rendre capable de rétablir rapidement un (nouvel) équilibre.

Cette politique, à la manière d’une vaccination, vise à permettre au système, d’intégrer le risque et la menace dans la vie quotidienne, de renforcer les capacités propres au système, son « système immunitaire ». Le poison contenu dans le choc (le stress), légèrement modifié, devient un remède, est un apprentissage pour le système, permet son adaptation, voire une rupture, une innovation.

La recherche de la résilience consiste donc à trouver (au sein du système et de ses liens avec le choc – stress) les voies pour passer du risque à l’opportunité, du poison au remède (tout système est un pharmakon). L’enquête pour la résilience du territoire est une co-recherche des opportunités, individuelles ou collectives. Elle passe par la modélisation du territoire (du système).

La gestion des risques telle qu’elle est comprise actuellement, passe à côté de cette transformation, de la résilience. La résilience cherche bien sûr aussi à prévenir, se préparer, à fonctionner pendant un certain temps en mode dégradé, à mettre en œuvre des initiatives et des tactiques permettant de regagner des espaces de liberté, … pour reconstituer rapidement des modes de fonctionnement nouveaux, optimaux dans la nouvelle situation.

L’Observatoire de la résilience des territoires et des entreprises

L’Observatoire de la Résilience relie en continu les données et des indicateurs clés de la résilience à diverses échelles spatiales et temporelles ; les structure par thèmes spécifiques et les articule selon les divers niveaux territoriaux (dans leurs diversités) jusqu’au national, pour permettre un pilotage global, et fin des politiques publiques à ces échelles. Il assure la capitalisation territoriale des résultats des projets locaux engagés et facilite ainsi la coopération et implication des acteurs

Description des actions, livrables et planning

Le cadre général, les tâches dans le projet

Alters, Académie de l’IE, Cerema et Résallience ont lancé le 11 mai un projet « Approche globale, résiliente et solidaire face aux grandes mutations » qui vise à élaborer une méthodologie d’Approche globale, résiliente et solidaire, un Observatoire de la résilience et la solidarité, un Campus et un Livre Blanc. Ces résultats seront versés dans le domaine public sous licence Open Source. En parallèle, ils répondent à l’Appel à Communs de l’ADEME, en proposant de réaliser les mêmes objets.

Le travail comportera : • Une partie centrale,

  • l’élaboration de la Méthodologie globale, résiliente et solidaire,
  • et celle de l’Observatoire de la résilience et la solidarité ;

Et une partie d’analyses plus spécifiques :

  • 1/ Le potentiel de l'écologie ; place des sciences et des technologies ;
  • 2/ Capacités individuelles et gestion de Communs, clés des transformations ;
  • 3/ Santé dans la société ;
  • 4/ Le social et le politique, du local au mondial ; …

La rédaction du Livre Blanc et la préparation du Campus.

Contenu du travail théorique (méthode et analyses spécifiques)

Le travail théorique (Méthodologie d’Approche globale, résiliente et solidaire) vise à relier tous les aspects économiques, sociaux, écologiques du pilotage des Entreprises et des Territoires, dans leurs liens aux grandes mutations, pour réaliser les objectifs globaux de résilience et de solidarité. Pour que territoires et entreprises puissent prendre en compte globalement des objectifs économiques, sociaux, et écologiques, et mener des politiques dans ce domaine, il est nécessaire de construire des représentations (ou modélisations) et du territoire et de l’entreprise, de représenter leurs performances et leur résilience dans ces domaines, dans le contexte des risques climatiques, sanitaires, écologiques que les mutations entrainent.

La représentation du territoire se construit à partir de :

  • Des liens vitaux, essentiels, qui relient habitants et organismes au territoire (cela constitue les communs du territoire qui seront représentés par des indicateurs de sa résilience).
  • Des forces (matérielles et sociales) qui le transforme,
  • Des impacts, risques et réactions, boucles de résilience qui en résultent,
  • • Des projets individuels ou collectifs qui se créent. Dont le projet du territoire.

Ce travail théorique avec enquêtes conduira à l’identification d’indicateurs qui caractérisent la résilience du territoire, à l’Observatoire de la Résilience des entreprises et des territoires. Il fournit la dynamique de résilience du territoire et donc son projet, comme résultante de tous ces facteurs ; ainsi qu’un guide méthodologique et des indicateurs pour piloter cette politique résiliente, solidaire.

Ce travail théorique se déroulera en trois phases : une première phase de conception générale de la méthodologie donnera les grandes lignes (présentation décembre 2021) ; une seconde phase de conception plus détaillée (présentation juin 2022) ; une 3ème phase de rédaction sous forme de Livre Blanc. Parallèlement et pour consolider le travail théorique, seront menés des études spécifiques dans des domaines précis qui apporteront des compléments pour construire les communs

L’Observatoire de la Résilience

Le travail de terrain lié à l’Observatoire de la Résilience et la solidarité vise à articuler les actions de trois types d’acteurs (entreprises, territoires et société) et les projeter sur trois échelles spatiales (local, régional, national-mondial) et trois échelles temporelles (mois, année, décennies). Ce travail passe par :

  • • Une enquête dont la structure sera évidemment très liée au travail théorique décrit ci-dessus
  • • La construction des indicateurs et la conception de la structure de l’Observatoire.

Cela sera réalisé sur trois terrains ou territoires pilotes : une ou deux Métropoles régionales (Bordeaux, Lyon), une ville moyenne (Les Mureaux) et un territoire rural.

Description de l’action

Les actions, leur planning et livrables

le tableau résume les actions, leur planning et livrables Tableau page 12 sur https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Approche_Globale_R%C3%A9siliente_et_Solidaire_pour_les_territoires_et_les_entreprises_V3.pdf

Travail théorique (méthode et analyses spécifiques)

les tableaux ci-dessous (voir le fichier joint sur Wiki / Cloud ) résument :

Le contenu du Travail théorique (méthode) Tableau page 13 sur https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Approche_Globale_R%C3%A9siliente_et_Solidaire_pour_les_territoires_et_les_entreprises_V3.pdf

Le contenu des travaux d'analyses spécifiques Tableau page 14 sur https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Approche_Globale_R%C3%A9siliente_et_Solidaire_pour_les_territoires_et_les_entreprises_V3.pdf

Exemple d’études spécifiques Le potentiel de l'écologie, des sciences et des technologies :

Cela concerne les questions d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, de transition énergétique (trajectoire bas carbone, PPE, …) ; d’aménagement, d’économie circulaire, déchets, efficacité matière, pollutions (eau, air, sols); ressources naturelles, alimentation, biodiversité; Création, production et consommation et aménagement durable; gestion des risques. Mais l’approche globale permet de prendre ces éléments dans un contexte où tout le potentiel de l’écologie peut s’exprimer : potentiel économique, social, démocratique, humain ; au lieu d’en faire des champs techniques, isolés, séparés du social et de l’économique, punitifs, c’est tout l’inverse qui sera recherché : ce que cela peut apporter dans la gestion des communs, des territoires et des entreprises. La science et la technologie ont une place importante mais qui doit être validée par une approche globale de leurs usages au service de la société, de la biosphère et de la planète.

Développement des capacités individuelles et de management de Communs, clés des transformations

La transformation des modes d’organisation et de relations (dans les domaines du travail, de la ville et du territoire, de la vie sociale et politique ; au sein des administrations, de l’entreprise ; normes et gouvernance) peuvent jouer un grand rôle dans la transformation résiliente et inclusive, en introduisant une culture de l’approche globale, en décloisonnant, en renforçant les capacités à travailler en commun, de gérer des Communs. Le développement permanent des compétences, facteur premier du capital immatériel, par l’éducation et la formation, est évidemment un atout qui doit être lié à la gestion de Communs.

Ce travail théorique se déroulera en deux phases : une première élaboration donnera les grandes lignes (présentation décembre 2021 ou janvier 2022); une seconde élaboration plus détaillée (présentation juin 2022) avec une période de rédaction sous forme de Livre Blanc.

L’Observatoire de la Résilience

Le travail d’enquête lié à l’Observatoire de la Résilience et la solidarité vise à articuler les actions de trois types d’acteurs (entreprises, territoires et société) et les projeter sur trois échelles spatiales (local, régional, national-mondial) et trois échelles temporelles (mois, année, décennies). Il sera mené sur un territoire rural (en lien avec notre partenaire l’Association des maires Ruraux de France), une ville moyenne (Les Mureaux) ou deux ; et une ou deux Métropoles (Bordeaux et Lyon). Ce travail sera bien sur lié étroitement au travail méthodologique (la préparation des enquêtes, de même que le choix des indicateurs et des données seront fortement liés à l’approche globale). En option un territoire insulaire (Corse).

Déroulé

  1. L’enquête portera sur 3 points (impact des mutations, analyse des risques, projets) sur trois échelles temporelles (mois, années, décennies) et auprès de trois types d’acteurs (entreprise, territoires, société) et trois échelles spatiales (local, régional, national- mondial).
  2. Elle visera à l’identification des indicateurs clés au regard des impacts des mutations et des objectifs de résilience et de solidarité. Ils se centreront sur les trois échelles temporelles, spatiales et les trois types d’acteurs. Les données correspondantes seront identifiées.
  3. Elle débouchera sur la construction de l’Observatoire de la résilience et de la solidarité qui permettra le suivi des actions au trois échelles spatiales et temporelles, les niveaux haut synthétisant les indicateurs de plus en plus globalisants.
  4. Une maquette de cet observatoire sera enfin proposée.

Planning

Lancement du Projet avec les principaux partenaires : 11 mai 2021

  • Accord sur les objectifs et les bases conceptuelles du projet
  • Validation du Programme de travail
  • Mise en place du Comité de pilotage / comité miroir

Du 11 mai à Décembre 2021

  • Constitution du Comité scientifique
  • Mise en place des Territoires pilotes et des travaux sur l’Observatoire
  • Analyse des grands thèmes retenus dont la méthodologie de l’Approche globale et ses applications
  • Rédaction du 2ème document théorique de synthèse

2èmes Assises de la Sécurité globale, résiliente et solidaire : décembre 2021

  • Installation du Conseil Scientifique
  • Présentation du 2ème document créant les bases méthodologiques, les lignes générales de l’Observatoire et du Livre Blanc
  • Lancement 2ème étape du travail et des équipes de rédaction :
  1. L’Approche globale et ses applications
  2. L’Observatoire (indicateurs, données, gouvernance, lignes générales)
  3. Campus
  4. La rédaction du Livre Blanc

De décembre 2021 à juin 2022 Mise en place des structures de l’Observatoire (indicateurs, données de base) au niveau des territoires expérimentaux et au niveau national Mise en place du Campus Rédaction du Livre Blanc

''''Colloque de présentation du Livre Blanc et de l’Observatoire : mai 2022'


Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée

Une vingtaine d’acteurs se sont portés contributeurs du Commun d’Alters au 18 juin 2021. Cela sans compter tous les réseaux déjà présentés que les partenaires mobilisent.

Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la résilience

Tant la mise en œuvre d’une méthodologie globale, résiliente et solidaire, celle d’un Observatoire de la résilience des territoires et des entreprises, que le Campus de formation à ces questions auront des impacts importants sur la résilience du système face aux grandes mutations.

Une estimation chiffrée ne peut se faire qu’au regard des coûts des dégâts évités par ces actions (liées aux conséquences économiques du changement climatique, sanitaire et écologique par exemple, qui se chiffrent en milliards d’euros). Ce serait donc à hauteur de centaines ou dizaines de millions d’euros qu’il faudrait chiffrer les impacts du Commun, à référer aux 100 000 € investis par l’agence.

De plus, la démarche globale multiplie les résultats obtenus en termes de bénéfices écologiques, sociaux et économiques par un facteur facilement compris entre 2 et 10 par rapport à une démarche en silos. Le coût est surtout un coût de temps passé et de capacité de participation ouverte des différents contributeurs ; il s’agit d’un énorme projet d’organisation et de coordination des synergies et des connaissances dans le domaine, afin de proposer une démarche globale méthodique et pragmatique, avec des expérimentations associées L’évaluation des impacts économiques, écologiques et sociaux d’une action sur un système social et territorial et sur la résilience fait d’ailleurs partie d’une de questions importantes à résoudre pour assurer une bonne transition écologique et climatique.

5.Autodiagnostic :

• Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?

Le problème est défini par un groupe de personnes, publiquement, notamment à travers les 1ères Assises de la Sécurité Globale des Territoires qui se sont tenue les 29, 30 et 31 mai 2018 à Lyon, avec le Concours du Ministère de la transition écologique. Il a donné lieu à la naissance de l’association Alters et au lancement de l’Initiative « Approche globale, résiliente et solidaire » du 11 mai qui relie une vingtaine d’acteurs.

• Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ?

Oui, outre les contributeurs déjà enregistrés sur le Commun d’Alters, d’autres contributeurs potentiels sont présentés dans ce document.

• Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré

La compréhension du contexte et de la résilience est de niveau expert et a été présentée dans le Chapitre 4 (voir les bases conceptuelles du projet) : Notre définition de la résilience est celle du PAM de l’ONU et de son Groupe de travail technique sur la mesure de la résilience de la FAO et du PAM (programme alimentaire mondial) http://www.fsincop.net/fileadmin/user_upload/fsin/docs/resources/FSIN_Resilience%20paper1_FR_WEB.pdf

Face aux difficultés (voire à l’impossibilité matérielle) d’anticiper, d’éviter ou de contrer directement tous les risques, toutes les menaces (de faire face à tous l’imprévus), d’y résister, il faut s’orienter vers une nouvelle politique dite de résilience : Plutôt que de vouloir « bloquer » les chocs et les stress toujours croissants (les tempêtes, les inondations, …) derrière des « barrages » de plus en plus hauts, apparait l’idée qu’il faut chercher à désactiver, détourner, transformer l’énergie qu’elles contiennent, qu’il faut utiliser (voire augmenter) les capacités d’adaptation du système pour réduire l’impact négatif des chocs ou du stress. C’est le cœur de la résilience. Mais c’est en fait beaucoup plus : c’est découvrir la face positive du risque, l’opportunité, qui lui est associée par nature. La découvrir dans les liens entre choc (et stress) et le système, dans ces ressorts intimes qu’est la résilience du système. C’est exploiter la nouvelle situation (le choc, le stress) dans une direction nouvelle. Une politique de résilience cherche à « inoculer » au sein du système des éléments d’adaptation, d’apprentissage et d’innovation renforçant les ressources internes du système pour le rendre capable de rétablir rapidement un (nouvel) équilibre. Cette politique, à la manière d’une vaccination, vise à permettre au système, d’intégrer le risque et la menace dans la vie quotidienne, de renforcer les capacités propres au système, son « système immunitaire ». Le poison contenu dans le choc (le stress), légèrement modifié, devient un remède, est un apprentissage pour le système, permet son adaptation, voire une rupture, une innovation. La recherche de la résilience consiste donc à trouver (au sein du système et de ses liens avec le choc – stress) les voies pour passer du risque à l’opportunité, du poison au remède (tout système est un pharmakon). L’enquête pour la résilience du territoire est une co-recherche des opportunités, individuelles ou collectives. Elle passe par la modélisation du territoire (du système).


• Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?

Oui, Alters est une association ; le CEREMA un établissement public ; l’Académie de l’IE est une association et Résallience est une entreprise.

• Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? oui/non Oui

• Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité

Le Commun travaillera avec 3 territoires pilotes pour concevoir l’Observatoire de la Résilience et la Méthodologie d’Approche globale résiliente et solidaire :

  • 1. La Ville de Bordeaux (via son Maire) souhaite que la Ville contribue à ce Commun d’Alters. 2.
  • 2. La Métropole de Lyon apporte elle aussi son soutien au projet, souhaitant « qu’il porte sur le principe d’échanges et de capitalisation entre nos démarches respectives »
  • 3. Le Maire des Mureaux, François Garay, souhaite que Les Mureaux, ville moyenne, serve de terrain d’expérimentation de notre projet.
  • 4. L’Association des Maires Ruraux de France aidera à ce que plusieurs territoires ruraux puissent être territoire pilote pour le Commun

• Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent

C’est effectivement déjà le cas avec Alters, l’Académie de l’IE, Résallience, le Cerema et le soutien du Ministère de la Transition Ecologique

• Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante : Notre projet de Commun recherchera en priorité les « richesses » suivantes, mais sans en dépendre :

  1. • conseils sur le sujet des communs : OUI
  2. • accès à des données : OUI
  3. • accès à des cas d’usages : OUI
  4. • besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures) : OUI
  5. • des contributeurs et d’autres parties prenantes : OUI
  6. • accès à des financement OUI

La réalisation du projet de commun sélectionné :

6.Réalisation du projet de commun:



Liste des CR d'atelier en lien avec ce Commun Approche Globale Résiliente et Solidaire pour les territoires et les entreprises: aucun pour le moment


Suivi des actions

Search actions Add an action See this page for more information
Open
+ A faire0
+ En cours0
+ Fait0