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De Résilience des Territoires
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Méthode d’identification et de mise en œuvre d’actions concrètes pour plus de résilience

💼 Porté par De la Graine à l'Humus

Echanger, Poser des questions

Description : La majorité des entreprises ont moins de 20 salariés. Beaucoup de communes et d’associations sont limitées en moyens humains, matériels, voire financiers.

Pour autant, nombreuses sont, parmi elles, les organisations qui souhaitent changer leurs pratiques afin d’améliorer leurs impacts environnementaux et sociaux.

Il existe déjà de nombreuses méthodes de gestions environnementales ou sociales. Elles peuvent être normatives comme EMAS, ISO 14 000 ou 26 000 ou méthodologiques comme les analyses de cycle de vie ou d’autres méthodes d’analyse d’impacts.

Elles sont souvent compliquées, voire impossibles à réaliser, pour de nombreuses organisations pour des raisons de temps, de coûts, de taille ou encore de technicité. Nous souhaitons proposer une méthode adaptable à tous types de structures.

Le commun propose une méthode d’analyse et de mise en place d’actions liées au développement durable.

Étapes pour la préconisation d'actions

La méthode utilise une vision systémique des possibles en matière d’actions environnementales ou sociales. Le social est présent, car considéré comme faisant partie du développement durable, donc fortement lié à la résilience.

On prend en compte aussi le troisième pilier du développement durable avec un aspect financier des actions (coûts, période d’amortissement, gains après amortissement,…). Un des buts de l’outil est de pouvoir réinvestir tout ou partie de ces économies réalisées dans des améliorations futures.

Certaines actions peuvent ne pas fournir de gains directs, mais avoir des coûts amortis par d’autres mises en places en parallèle.

Les utilisateurs directement ciblés sont les bureaux d’études ou les structures ayant des ressources pour une démarche en interne. Pourtant, nous verrons par la suite que l’aspect libre permet des utilisations bien plus élargies.

Notre objectif, à travers ce projet, est de faciliter le passage à l’acte d’organisations, en adaptant les plans d’actions à chacune d’elles.

Le projet sera en licence CC0 pour les productions propres à notre association (les données iront donc dans le domaine public ou plutôt une licence équivalente à cela).

Pour les productions utilisées dans le cadre de ce projet, mais n’étant pas celles de l’association, les licences seront multiples (CC BY SA ou CC BY pour les éléments de Wikimédia, CC BY pour les icônes Font Awesome, GNU Free documentation pour la documentation). Dans tous les cas, les licences libres seront privilégiées aux licences ouvertes pour ne pas faire obstacle aux réappropriations par réutilisations, modifications et partages.

La communauté associée allie d’ores et déjà les compétences suivantes :

  • libristes ;
  • ingénieur en environnement ;
  • diplômée en développement durable ;
  • chargée de mission en démocratie locale ;
  • animateur en éducation populaire ;
  • ingénieur en management ;
  • experts informatiques (doctorant et expert méthodologies de développement d'application et de site internet) ;
  • experts en environnement (habitat durable, maître composteurs, écologue, éducation à la biodiversité…).

À terme, d’autres acteurs souhaitant s'investir (techniciens, associations, entreprises, mairies…) pourront contribuer. Ils retireront de ces contributions, non seulement la reconnaissance de leurs implications via l’apport aux communs, mais aussi la mise en avant de leur domaine d’expertise et de prestations existantes. Nous pensons, entre autres, au partage de bonnes pratiques par des techniciens, agents de maintenance, bureaux d’études, ergonomes, maîtres-composteurs, écologues en gestion restauratoire, artisans en bâtiments passifs, professionnels en phytoremédiation…

Nous souhaitons relever le défi « Connaissances & ressources ».

En réponse à ce défi, ce projet propose une résilience par divers moyens connus et attestés (de la non-consommation à l’autonomie, en passant par les circuits courts, le passif ou autres pratiques de diminution d’impacts environnementaux).

Les impacts du Commun sont la diminution des empreintes environnementales et la prise en compte d’améliorations sociales. Cette résilience, sur le court, moyen et long termes peut se concrétiser grâce aux économies réalisées au fur et à mesure des actions.

Le Commun sera conçu avec la licence la plus libre possible et en listant de la manière la plus exhaustive possible des centaines d’actions concrètes. Ce projet peut aisément devenir une ressource pour d’autres projets. Cela se fera en alliant un aspect Open Source à une philosophie Libriste.

Le Commun répond au besoin d'une expertise différente des analyses classiques Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ou Analyse de Cycle de Vie (ACV) à travers une vision plus systémique (eau, énergie, éco-conception, éclairage, déchets, ergonomie, numérique, restauration écologique,...). Nous sortons également de procédures normatives en permettant un accès pour toutes tailles et typologies de structures. Enfin, la méthodologie d'amélioration continue utilisée inclura des approches diversifiées, avec un accès libre, collaboratif et gratuit aux données.

Ce projet n’est cependant pas une critique des méthodologies et normes environnementales et sociales existantes. Il s'inscrit en complémentarité en simplifiant l'accès à des publics n'ayant pas les compétences ou moyens d'utiliser des outils plus complets, mais aussi plus ciblés.

Le site internet https://durable.graineahumus.org n'est pas représentatif du résultat escompté. Il sert de document de travail collectant des informations pour le site à venir.

L’apparence du site internet sera plus en adéquation avec ce qui suit. Il sera par ailleurs éco-conçu (WAI, W3C html et css, formats modernes et légers des médias, temps de chargement diminué...).

Page d’accueil

Page d'accueil du site

Page de recherche

Page de recherche du site

Page personnelle

Page personnelle du site

Page action

Page action du site

Pages critères

Les mots-clés qui servent de critères seront également commentés de manière à être accessibles au plus grand nombre.

Par exemple pour les consommations, voici un visuel des actions possibles à plusieurs degrés. Celui-ci sera également commenté pour mieux l’appréhender.

Priorités environnementales des consommations 1
Priorités environnementales des consommations 2
Priorités environnementales des consommations 3
Priorités environnementales des consommations 4

Pour les critères, il y aura également des commentaires en formats vidéos comme pour :

Organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource : Botmobile (Michael Verger), De la Graine à l'Humus, Il était une graine (Anne Humbert et Margot David), L'éclaireuz (Claire Cariou), LABEL VERTe (Éric Sabot), Mathilde Palerm, Natexplorers (Barbara Réthoré et Julien Chapuis), Pierre Bretéché, Réseau Compost Citoyen

Contributeurs : Benjamin_LARCHER, Éric Sabot, Julien Chapuis, Barbara Réthoré, Anne Humbert, Margot David, Michael Verger, Pierre Bretéché, Matilde Palerm, Réseau Compost Citoyen, Claire Cariou

Défi auquel répond la ressource : 1- Connaissances - Ressources

Autre commun proche : Catalogue des Actions de gestion conservatoire de La Réunion, MOOC (R)évolutions locales

Richesse recherchée : Financement, Conseil Expertise, Contributeur - Communauté

Compétences recherchée : Général/Modèles, Général/Approches, Général/Enjeux, Vulnérabilités/Concept, Vulnérabilités/Ecosystémique, Vulnérabilités/Socio-biologique, Vulnérabilités/Sociale, Vulnérabilités/Energétique, Vulnérabilités/Economique

Communauté d'intérêt : Communauté des territoires, Riposte alimentaire, Transform'

Type de licence ? Creative Commons

Niveau de développement : Preuve Concept & 1er client

Cloud / Fichiers :

Extrait.png

Localisation :
Chargement de la carte...

Tags : Développement durable, innovation sociale, environnement, Economie Circulaire, RSE/RSO, action, libre, amélioration continue, méthodologie

Catégories : Données, Connaissance, Licence

Thème : Général/Modèles, Général/Approches, Général/Enjeux, Vulnérabilités/Concept, Vulnérabilités/Ecosystémique, Vulnérabilités/Socio-biologique, Vulnérabilités/Sociale, Vulnérabilités/Energétique, Vulnérabilités/Economique, Facteurs de résilience/Gouvernance, Facteurs de résilience/Economie, Facteurs de résilience/Infrastructure, Facteurs de résilience/Instruments

Candidat Appel à Communs : candidat 24 Nov

Référent ADEME :

Référent du commun : Benjamin_LARCHER


Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller

Candidat Appel à Communs :

Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience : 42000

1.Détails du Financement :

Le coût total de développement du projet est de 65 000€. Le financement sollicité auprès de l’ADEME atteint un montant de 42 000€, soit 65% environ du montant total.

L’approche par « stratégie de business durable » (sustainable business strategy), bien qu'étudiée et mise en pratique aux Pays-Bas, n'a pas à notre connaissance d'approche similaire en France. Plusieurs concepts s'en approchent, mais la vision systémique et l'aspect amélioration continue par une approche méthodologique intégrant le financier n'est pas retrouvée en France.

Les frais envisagés sont les suivants. Ils sont, peu ou prou, présentés dans l'ordre d'intervention des acteurs :

  • Ingénierie environnementale, gestion et conception (outil, conseils, recherche, partage en ligne, détails des approches...) : 500€ HT / jours x 80 jours = 40 000€ HT
  • Conseil développement durable (Conseils, recherche, partage en ligne, détails des approches...) : 500€ HT / jour x 5 jours = 2 500€ HT
  • Alimentation de la base de données et validation par des professionnels de divers domaines : 6 500€ HT
  • Graphisme : 4 000€ HT
  • Intégration : 2 000€ HT
  • Conception web : 1 500€ HT
  • Accessibilité web (W3C, WAI, multilinguisme...) : 3 500€ HT
  • Administration serveur : 500€ HT
  • Alpha test de la méthodologie : 1 500€ HT
  • Accompagnement d'une structure (Bêta test de la méthodologie) : 3 000€ HT

Grâce au financement, nous fournirons un livrable au bout d'un an et demi. Cela n'inclut pas la communication, mais bien un outil fonctionnel en licence CC0 1.0 universel (CC0 1.0), transfert dans le Domaine Public.

La plateforme sera entretenue par l'association "De la graine à l'humus". Bien que la version 1.0 sera totalement utilisable, avec des retours d'expériences et des expressions d'acteurs, il pourra être envisagé une version 2.0 par la suite.

Nous souhaitons un outil multilingue à moyen terme, pour profiter des contributions de l'étranger, car le problème environnemental est global, de même, le vivre mieux est aussi un concept transposable à l’international. Des contributions de l’étranger permettent de considérer des actions qui ne sont pas forcément mises en avant en France. Ainsi, il sera envisageable de se tourner vers un financement européen pour une potentielle version 2.0.

Pour le financement post-appel à projet, nous serons sur plusieurs formes, assez classiques au sein des projets libres. Ainsi, des formations en ligne payantes pourront être proposées aux utilisateurs avancés ayant des pratiques professionnels de cet outil. Nous pourrons développer des ajouts de fonctionnalités sur demande contre rétribution, ajouts disponibles pour tout le monde par la suite. Le mécénat d’utilisateurs professionnels sera également possible.

Les productions libres font aussi appel au bénévolat :

  • Nous travaillons aussi avec des traducteurs bénévoles de "Translation for progress".
  • Les utilisateurs, incluant ceux utilisant la base de données dans un autre cadre, auront aussi un intérêt à faire des retours, afin d’augmenter la qualité des documents et données qu’ils récupèrent.
  • Un professionnel dont le métier est nécessaire à la mise en place d’une action peut aussi voir son intérêt à participer, par la promotion de son activité.
  • Enfin, le projet restera ouvert aux contributeurs (informaticiens, professionnels…). L’association s’engage sur 5 ans (a minima) de suivi et d’animation de ce projet.

2.Détails Sobriété et/ou Résilience des Territoire :

De très nombreux moyens d'actions existent avec des retours d'expériences connus de longue date. Certaines pratiques sont à privilégier pour la résilience, car elles permettent de faire durer plus longtemps, de ne pas consommer, d'être plus autonomes, de développer des partenariats locaux ou encore de diminuer les consommations... Nous pouvons citer ce qui attrait au passif, à la non-consommation, à l'autoproduction, aux circuits courts, à la symbiose industrielle, à la minimisation des pertes, à la réutilisation, au reconditionnement, à la maintenance, à la réparation...

Les circuits courts, efficiences énergétiques, plan déchets, éco-conception, projets RSE/RSO ou autres liés à la résilience sont des principes ayant des applications avec un retour d’expérience. Il s'agit d'identifier quels types d'actions convient à quels types d'acteurs et quelles ressources sont à sa disposition pour les mettre en œuvre, afin d'agir très concrètement et en adéquation avec les besoins et possibilités d’actions.

Nous souhaitons ainsi développer un outil le plus ouvert possible (en termes de contribution, de licence, de diffusion et de réutilisabilité*).

(*) Réutilisabilité au sens définit par l'usage Libriste informatique : « Capacité d’un logiciel à être réutilisé dans une autre application que celle pour laquelle il a été conçu.»

La diversité des contributeurs de ce projet, également intéressés à l’utilisation future, montre l’ancrage et la continuité avec l’existant.

Acteurs et implications

Mathilde Palerm, Benjamin Larcher et le CA « De la graine à l’humus »

Membres de l’association « De la graine à l’humus », présentés par la suite (4.Synthèse du projet de Commun ), ils suivront le projet tout au long de celui-ci. Le conseil d’administration de l’association « De la graine à l’humus » sera également partie prenante sur des orientations du projet.

Pierre Bretéché

Consultant-formateur en développement web, ayant un doctorat en lien avec les sciences cognitives, les sciences des systèmes et à la captation de la communication non verbale. Il conseillera sur les approches à avoir et participera au développement d’outils de traitement de la base de données.

Professionnels pour les conseils d’actions et relecture des actions

  • Michael Verger, professionnel en bâtiment écologique au sein de Botmobile, spécialisé en construction bois, paille et terre et en bureau d'études thermiques.
  • Éric Sabot, professionnel en jardinage écologique et maître composteur au sein de LABEL VERTe.
  • Barbara Réthoré et Julien Chapuis, biologistes, écologues, éthologues qui travaillent au sein de la structure d’exploration et de culture scientifique Natexplorers.
  • Membres du Réseau Compost Citoyen. Compostage et aspects connexes : prévention des déchets organiques, restauration des sols, écosystèmes des jardins, …
  • Alexandre Legendre, agence [id-pop] pour des apports en communication responsable.
  • Pierre Bretéché, apports sur le libre, le social et les technologies.
  • Mathilde Palerm, apports sur les actions en faveur du développement durable à mettre en place dans une collectivité et les démarches de démocratie participative.
  • Benjamin Larcher, apports sur le libre, les handicaps (Porteur d’une RQTH et intéressé de longue date aux solutions libres à cette question), la gestion de projet, les technologies environnementales et divers aspects environnementaux.

Il était une graine

Entreprise de micro pousses entièrement « made in France » et éco-conçues de A à Z. Basée à Mauges-sur-Loire (49). Participation pour mise en place d’un audit en son sein (bêta test de l’outil) et retour pour amélioration de l’outil.

Les communautés

Bien que n’ayant pas d’accord de principe sur ce projet spécifique, nous sommes en relation de longue date avec :

  • des communautés de Libristes (Reconditionneurs informatique sous Linux, fabricants d'accès à internet FAI associatif, Framasoft, April, SPIP…)
  • des communautés de traducteurs (Translation for Progress et autres personnes avec qui nous avons travaillé)
  • des membres de l’Économie Sociale et Solidaire (sur Nantes et Angers)

3.Détails Impacts environnementaux :

L’approche qualitative demande une concordance entre les connaissances scientifiques et les enjeux jugés importants pour les publics.

Le but du projet est l’identification et la facilitation de mise en œuvre de solutions environnementales et / ou sociales adaptées, connues et éprouvées. Les solutions sont très nombreuses avec un retour d'expérience assez élevé pour ne pas risquer des inconnues dues à une innovation trop grande. Ainsi, nous escomptons répondre aux enjeux scientifiques qui privilégient des comportements prescriptifs à faibles impacts. Ces impacts sont connus, entre autres, par des méthodes d’analyses (impact environnemental, ACV, RSE/RSO, analyse comparative…), la bibliographie technique, par des préconisations normées et des aspects législatifs non appliqués (directives européennes entre autres).

Les solutions proposées ont un contexte et une typologie, il faut donc savoir dans quel cadre et quelle priorité les employer. Par exemple, avant d'installer une pompe à chaleur ou un chauffage performant, on s'occupe de l'isolation et/ou de l'apport passif énergétique, pour éviter le surdimensionnement et les surcoûts induits.

En adaptant les réponses aux demandes des publics, nous auront la concordance attendue entre connaissances scientifiques et enjeux jugés importants. Cela n’empêchera pas non plus de proposer des solutions qui n’étaient pas connues ou des méthodes novatrices du point de vue du public ciblé.

De plus, le retour d’experts de divers domaines, ainsi que l’approche systémique maximisera l’efficacité du projet.

Les outils de gestion d’amélioration continue (basés, entre autres, sur la roue de Deming), l’ouverture à la contribution et les licences libres ou ouvertes, n’ont comme objectifs que l’approche la plus qualitative possible. Cela ne doit pas se faire au détriment de la capacité d’adaptation de l’outil. Il y aura aussi une exigence sur la facilité de prise en main pour permettre la réappropriation par les utilisateurs.

Pour y parvenir, il faut allier des connaissances sur l’environnement, le social, la gestion de projet et le libre. Le chargé de projet de l’association est ingénieur en environnement et en management, ainsi que libriste et contributeur depuis près de 20 ans, il a donc une pleine conscience de cette réalité. La présidente, contributrice du projet mettra en œuvre ses compétences acquises sur la mise en place de projets de développement durable en collectivité territoriale, en tenant compte des impératifs de participation citoyenne.

4.Synthèse du projet de Commun :

Expérience du porteur de Commun dans le domaine

Benjamin LARCHER est un membre de l'association "De la graine à l'humus". Il est diplômé en génie civil, ingénieur en technologie environnementale et en management. Bilingue en anglais, il a accès à une documentation plus dense. Il a une expérience de mise en pratique des approches de "Sustainable business" (intégration d'éléments environnementaux et / ou sociaux avec une prise en compte économique) aux Pays-Bas. Ces approches constituent la base méthodologique proposée ici. Outre les solutions environnementales, les méthodes de gestion, industrielles comme écologiques (au sens original du terme : étude de l'écosystème), ont complété son parcours. Il utilise des logiciels libres et conçoit des projets sous licences libres depuis près de 20 ans. Bénévole et contributeur libriste de longue date (Première traduction de OpenLCA et Wheelmap en français, remontées de bugs et contributions sur une vingtaine de logiciels libres dont Ubuntu, Open Street Map, SPIP). Passionné par le sol et ses ressources, il est aussi maître-composteur. Il a travaillé dans la gestion des eaux usées, le reconditionnement informatique sous Linux, participé à la construction de bâtiments écologiques, accompagné des structures dans la mise en place d'outils de gestion interne.

Mathilde PALERM est présidente de l'association "De la graine à l'humus". Convaincue de l’intérêt d’agir à l’échelle locale, et du pouvoir d’action et d’expérimentation des collectivités territoriales, elle s’intéresse aux enjeux du développement durable, de la coopération décentralisée et de la démocratie participative. Après un Master en Coopération Internationale, et une expérience de plaidoyer et d’accompagnement des collectivités territoriales en faveur du commerce équitable, elle obtient un diplôme universitaire en Développement Durable à l’université de Nantes, avec option conduite d’Agenda 21. Elle bénéficie d’une expérience de 6 ans en collectivités territoriales (Ville de Rezé et Ville de Nantes), en service démocratie locale et en tant qu’agent de développement local en équipe de quartier. Ces expériences l’ont amené à piloter ou accompagner des projets en faveur de la transition écologique, impactant directement un territoire. Connaisseuse du fonctionnement des collectivités, habituée au travail de coordination et à la mobilisation de réseaux, elle maîtrise les méthodes et outils de la participation citoyenne et d’animation de réunion. Utilisatrice de logiciels libres, et après des engagements, entre autres, en épicerie associative et composteur de quartier, elle souhaite aujourd’hui apporter sa pierre à l’édifice, à travers ses connaissances théoriques et ses expériences pratiques autour du développement durable, ainsi que son regard transversal et interdisciplinaire.

L'association "De la graine à l'humus" en elle-même développe des contenus en licences libres depuis 2 ans. Sites internet spécialisés, affiches et présentations pour ateliers, films pour sensibilisation, animations dessinées pour sensibilisation aux plus jeunes, articles critiques environnementaux... Toutes les productions se trouvent sur le site : https://productions.graineahumus.org/

Informations liées au Commun et au problème identifié

Le Commun proposé se base sur une approche novatrice en France et ambitionne de créer un référentiel le plus exhaustif possible compilant des centaines de données.

Le problème est essentiellement lié à la mise en pratique d'actions en faveur du développement durable. Pour agir de façon efficace, elles doivent être connues par le plus grand nombre, être priorisées, se faire dans un contexte spécifique, être appliquées d'une certaine manière, voire être accompagnées...

Principaux outils utilisés dans le projets

La base de données

Une première base de données incluant les actions proposées sera créée en open data.

De manière très succincte, nous avons commencé à identifier quelques 300 actions dans la partie thèmes de ce site : https://durable.graineahumus.org/-Francais-

Dans les projets libres, un outil sans données a moins de probabilité d'être utilisé. Ainsi, l'association qui porte le projet s'engage à avoir une première base qui comprendra au moins 500 actions concrètes détaillées au bout d'un an et demi.

Un travail de compilation de l'existant sur des guides, sites, livres, textes, méta-analyses scientifiques..., permettra l'augmentation des données mises à disposition.

Le contenu de la base sera le suivant :

  • le nom de l’action
  • un résumé de l’action
  • une description de celle-ci
  • le pilier général (environnement, social, économie). Plusieurs choix sont possibles.
  • le thème principal (ressources, transport, production, conception, déchets, écologie, fabrication...). Plusieurs choix sont possibles.
  • le thème secondaire (eau, énergie, éco-conception, éclairage, déchets organiques, ergonomie, numérique, restauration écologique...). Plusieurs choix sont possibles.
  • l’impact sur la pyramide des priorités (efficience, diminution de l'impact, amélioration de l’habitat, amélioration des conditions de travail...). Plusieurs choix sont possibles. (Exemple de pyramide des priorités faite sur les objets / production de déchets : https://www.graineahumus.org/3-r-5-r-7-r-qui-dit-mieux?lang=fr)
  • l’ordre de grandeur de l’impact sur le pilier (très faible, faible, modéré, fort, très fort). Possibilité d’indiquer une marge (exemple « de modéré à très fort »).
  • le domaine d’activité (administration, maintenance, entretien des parcs...). Plusieurs choix sont possibles.
  • le lieu (cuisine, parc, garage, bureau, …). Plusieurs choix sont possibles.
  • l’objet lié (le frigo, la lampe, l’ordinateur, le serveur, la papeterie,...). Plusieurs choix sont possibles.
  • les circonstances/conditions (si condition d’application)
  • les préalables (si condition d’application)
  • les actions liées (si existantes)
  • les ressources humaines (Thermicien, écologue, bureau d’études, espace info énergie…)
  • les ressources numériques (Liens, législatif, aides financières…)
  • les ressources matérielles (Livres…)
  • le public : particulier, professionnel, institution…
  • les sources des données
  • les aspects financiers
    • les coûts (aucun, très faible, faible, modéré, fort, très fort)
    • la période d’amortissement (directe, très court terme, court terme, moyen terme, long terme, très long terme)
    • les gains après amortissement (aucun, très faible, faible, modéré, fort, très fort)
    • l’ordre de grandeur ou outils pour calculer cela (descriptif avec coût fixes, annuels, ponctuels, consommation, documents de référence...)
  • lien vers la page de description complète (incluant un forum pour des échanges)
  • les controverses : L’action est-elle controversée ? (dans le cadre d’un des piliers, selon quel contexte ? Indiquer les sources)
  • les étapes de mise en œuvre
  • les outils de mise en œuvre
  • le niveau de technologie utilisée (passif, mécanique, électrique, électronique, biologique, chimique). Plusieurs choix sont possibles.
  • les remarques
  • les personnes ayant participé aux données
  • les personnes ayant participé aux traductions

La base de données n’aura évidemment pas tous les critères pour toutes les actions, la volonté étant qualitative avant tout.

Cependant, l’addition d’information et un gain qualitatif se feront par :

  • une sollicitation d’experts de divers domaines, dont plusieurs ont déjà donné leurs accords pour contribuer à ce projet
  • une ouverture à la collaboration

Il nous semble important d'avoir des critères d’acceptation et de refus des actions comme garde-fou. Voici quelques critères envisagés :

  • la solution ne doit pas être une publicité pour une marque ou un produit ciblé. Une pratique qui ne nomme pas spécifiquement une entreprise est acceptable ;
  • une communication sur des outils non marchands est acceptable (comme un logiciel libre ou une œuvre à licence ouverte, une association, un accompagnement institutionnel, une aide financière ou un site internet informatif avec un accès gratuit) ;
  • la solution doit exister depuis un temps qui permette de juger de l’efficacité de celle-ci et de l’absence de conséquences annexes connues ;
  • la solution doit être reconnue comme réellement efficace par les experts scientifiques et/ou techniques du domaine d’activité ;
  • les pseudosciences ne peuvent pas être retenues.

Les solutions qui font débat dans certains contextes sont acceptables. Le contexte du débat et les limites doivent être clairement énoncées.

Des solutions peuvent être retirées, si l’acquisition de nouvelles connaissances montre leur inefficacité, voire une nuisance (non contextuelle) au pilier du développement durable auquel elles font référence.

Le filtre

Avoir une base de données avec de nombreux filtres discriminants permet de n'afficher que les éléments concernés par la situation étudiée.

Il sera possible, une fois les filtres indiqués, d'ajouter un tri personnel supplémentaire sur les éléments recommandés.

À partir des éléments sélectionnés pour des actions possibles, un livret des possibles sera généré. Ce livret comprendra en introduction une incitation à contribuer, si l'on souhaite voir apparaître des actions qui ne se trouvent pas incluses.

Les utilisateurs ciblés sont les bureaux d’études ou les structures ayant des ressources internes. Cependant, le projet est conçu pour essaimer au maximum, entre autres, par la réutilisation de ces données.

Par exemple, on pourra, si on le souhaite, éditer des livrets / sites / applications sur un thème ou pour un public spécifique… On pourra également, en participant à un de ces usages, enrichir des données qui seront utilisables par tout le monde.

Nous souhaitons que la centralisation des données ne nuisent pas à la décentralisation des usages. De même que la décentralisation des usages ne nuisent pas à la contribution des données pour tous.

Le site

Un site internet permettra de regrouper et de consulter en ligne les actions proposées dans la base de données. D’éventuels visuels libres de droits pourront agrémenter les descriptions des actions.

Techniquement, chaque critère sera sous un champ spécial séparé ou un mot-clé. Ainsi, l’export de la base de données du site aura des champs séparés pour permettre un tri. Une fois la base de données passée par un script, cela permettra de créer la base de données exploitable en open data.

Un forum, situé en bas des pages de chaque action référencée, permettra d’échanger sur le sujet.

Le wiki

Un wiki sera mis en place pour des éléments plus « geeks » ou « professionnels ».

On y trouvera des échanges techniques, l’orientation du projet, le code source de la génération de la base, le code source de la création du livret des possibles…

Un forum sera aussi ajouté si la prise en main du wiki n’est pas assez simple pour tous (sans doute un forum PHPBB, discourse ou équivalent). Un chat pourra aussi voir le jour (MediaWikiChat ou une solution équivalente).

L'audit

Dans le cadre de notre projet, un modèle d’audit sera fourni avec la méthode d’application. Celui-ci sera ouvert à la contribution également.

Il inclura des éléments permettant de sélectionner les actions (typologie), des éléments de cadre (analyse globale ou sectorisée), des éléments financiers (analyse de coûts existants, flux, quantitatif, pratiques…)

Mise en œuvre

La méthode d’application concrète avec les étapes sera détaillée et documentée de manière à être la plus facile à comprendre.

Bien que différentes possibilités de mise en œuvre existent, des approches seront proposées (outils informatiques et méthodes écrites).

Entre autres, des éléments de ce lien seront réutilisés : https://outils.graineahumus.org/-Francais- . À cela s'ajouteront des propositions de logiciels libres comme QGIS, OpenLCA...

Selon la maîtrise nécessaire à l’utilisation de ces outils (pro ou plus simples à prendre en main), une palette sera proposée avec des tutoriels existants.

La méthode générale se basera sur la roue de Deming pour une amélioration continue (https://outils.graineahumus.org/la-roue-de-Deming?lang=fr).

Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois)

Nous souhaitons apporter une méthode permettant de répondre à l'identification et la mise en œuvre d'actions dans le cadre d'améliorations sociales ou environnementales adaptées à un contexte. Cela constituera le livrable mis en ligne au bout d'un an et demi.

Ainsi, à 3 mois, la plate-forme sera collaborative pour permettre des apports. Cela inclut la mise en place du wiki et du site internet principal.

Dès lors, à tout moment, il sera possible de participer à des données très diverses (sur l'alimentation, le transport, l'équipement, la maintenance, des approches méthodologiques, le bien-être au travail...) via le site internet. Le wiki accueillera les aspects plus techniques (approches générales sur le projet).

À 6 mois, des centaines d'actions seront classées par typologie et détaillées. Très concrètement, les actions seront classées dans un tableau (disponible sous plusieurs formats en open data).

Parmi les actions, plusieurs seront reprises de méthodes d'analyse globale, comme l'Analyse du Cycle de Vie. Nous avons par ailleurs fait une série de 5 vidéos en licence libre sur ce thème : https://tube.hoga.fr/w/p/pd32VLjgdLWSE6jQYi6bxV

Nous reprendrons aussi des outils d'analyse spécifique, comme pour le compostage. Nous avons fait une vidéo en licence libre sur ce thème : https://tube.hoga.fr/w/p/7aKwyVhZ1nR6o5HYkNxVNg

Pour cette phase, il y aura également un travail contributif de techniciens et professionnels du domaine par sollicitation pour la relecture et la mise en avant de leurs activités.

À 9 mois, l'outil permettra d'identifier les actions qui concernent l'organisme utilisateur.

À 12 mois, l'outil permettra de prioriser les actions en fonction de critères indiqués par l'utilisateur (moyens financiers, réinvestissements des économies, priorisations de certaines actions...) et d'offrir des ressources pour leur réalisation (corps de métier, ressources en ligne...)

La période de 12 mois à 18 mois sera consacrée à l’amélioration continue des outils à travers les retours de la communauté et les tests dans des cadres proches de situations réelles.

Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée

Actuellement, la taille de la communauté est assez conséquente pour le lancement du projet. En dehors des corps de métiers précités, propres à l’environnement ou au social, nous sommes en relation avec :

  • des traducteurs de "Translation for progress" ;
  • un graphiste spécialisé en communication responsable ([id-pop]) ;
  • des conseils via la communauté SPIP et des libristes ;
  • des membres de l'ESS sur Angers et sur Nantes...

Les rencontres faites en cas de financement viendront enrichir ce terreau !

Acteurs du projet

Gouvernance

Le nombre de personnes au sein de la gouvernance du projet sera restreint dans un premier temps pour une plus grande flexibilité d'actions (pas plus de 5 ou 6).

La gouvernance générale se fera au début par le porteur de projet, à travers le Conseil d'Administration « De la graine à l’humus ». Des formes sociocratiques de décision seront utilisées (proposition possible par tous, la discussion est privilégiée, utilisation de consensus, de consentement...).

Puis, le projet sera élargi aux personnes le souhaitant, sous forme de cooptation, à la suite de la période de déploiement d’un an et demi. Les gardes-fous sous formes de valeurs éthiques du projet ne pourront être modifiés qu’à l’unanimité.

Cependant, à l'instar d'outils libres comme Wikipédia ou de méthodologies open source, de nombreuses tâches pourront être déléguées au fur et à mesure (par thématique, par la participation à un espace de médiation, …). Les propositions d'amélioration seront ouvertes sous forme de tickets que tout le monde pourra résoudre et pas seulement dédiées à la gouvernance. La discussion à plusieurs niveaux (utilisateurs, professionnels, espace geeks) est prévue sur le site ou le wiki associé. L'utilisation d'un git sera sans doute effective.

Contributions

Les contributions seront ouvertes, soumises à validation et possibles dans plusieurs langues (français et anglais dans un premier temps). Le multilinguisme apporte plus de données et une plus grande visibilité. En cas de refus d'une contribution cela pourra être publiquement consultable en corrélant ceci à la charte des valeurs du projet. Une demande de médiation peut être réalisée de manière transparente (en ligne et visible), à l’instar de Wikipédia. En dehors des données, la contribution pourra porter sur le code, les idées, la documentation, ainsi que toutes autres composantes du projet.

Utilisateurs

Il y aura un accès libre, gratuit et documenté à toutes les composantes du projet. Les utilisateurs pourront aussi être contributeurs et auront un accès simple aux échanges. En dehors de l'outil en lui-même, nous pensons que la base de données possède un fort potentiel pour servir à d'autres projets. Cependant, l'exploitation des données n'est pas aisée pour les personnes n’ayant pas de connaissances informatiques. Ainsi, une documentation de ses pratiques (du téléchargement à la génération de documents) permettra l’ouverture à des utilisations par d’autres non prévues à l’origine. Cela pourra se faire sur un format vidéo.

Utilisateurs avancés

Des utilisateurs avancés ayant des pratiques professionnels pourront suivre des formations en ligne payantes. Cela permet d'assurer la continuité du projet et également contribuer à l'essor de celui-ci.

Il sera possible de développer des ajouts sur demande contre rétribution, à l'instar de certains logiciels libres. Ces ajouts seront par la suite disponibles pour tout le monde. Le mécénat d’utilisateurs professionnels sera possible.

Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la sobriété et/ou de la résilience

Concernant l'apport Coût / Impact du Commun, nous souhaitons maximiser cela de plusieurs façons.

Tout d'abord, toutes productions étant libres, avec la licence la plus ouverte possible (proche du domaine public), les données pourront servir à d'autres structures pour d'autres projets, en plus de l'impact que cela aura pour ce projet. La philosophie ODOSOS (Open Data, Open Source, Open Standards) allié à une pensée Libriste (approche philosophique et technique du partage) le permettra.

Évidemment, la promotion de l’outil, son accès en plusieurs langues et la qualité des données contribuera à la sobriété à travers son utilisation.

Commun et intérêt général

Ainsi, que l'on soit petit ou grand, public ou privé, formel ou informel, tout un chacun peut participer, utiliser l'outil (ou alors les données ou seulement la méthodologie pour se les réapproprier), bref l'améliorer à son niveau.

L’outil permet une meilleure coordination par la transparence, la connaissance des pratiques et des corps de métier les mettant en œuvre.

En accédant à une information non marchande et vérifiée par des experts et des contributeurs divers, une confiance plus grande peut se créer dans un but d’intérêt commun pour la société. Le fait de pouvoir retirer une action en cas de problème découvert, d’avoir des échanges ouverts et d’avoir une charte de valeurs à appliquer aux actions renforce cette confiance.

La capacité de réappropriation du projet par les acteurs clés, que cela soit par la contribution ou par l'usage, est forte. On peut alors partager des bonnes pratiques ou en découvrir. On peut utiliser l’outil dans son cadre prescriptif, apprendre des concepts par du descriptif ou encore créer divers supports par détournement de l'outil pour son public.

La séparation par thème permettra une participation par un jardinier ou un administrateur système, un militant ou une mairie... Cette méthode pourra être appliquée au sein d'organismes en étant accompagnée par des personnes plus expertes (ingénieur, technicien, gestionnaire avec une certaine expertise...) mais ne s'opposera pas à une application autre (individuelle ou même marchande). Cette méthode s’appuie avant tout sur une « société de la connaissance ». Ce partage n'est permis que par l'utilisation de communs.

L’intérêt général est celui de l'amélioration environnementale et sociale, quelque soit l'organisme ou l’approche. De plus, le partage de la production en ligne permet l'intervention d'autres acteurs liés à la mise en œuvre pour accompagner dans des domaines comme le thermique, la séparation des eaux usées, l'efficience énergétique, le bâtiment, l'équipement...

Avec une licence CC0, pas de passage en propriétaire possible dans le temps ! Le porteur de projet continuera ainsi, comme il le fait depuis sa création à faire des productions libres.

5.Autodiagnostic :

Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?

Le problème est défini par le porteur, de nombreux acteurs et citoyens qui font le même constat.

Si à présent, il est assez évident et mis en avant qu’il y a de sérieux problèmes environnementaux et sociaux, on entend encore souvent « Mais qu’est-ce qu’on peut y faire ? ».

Cependant, il existe de nombreuses manières d’agir, qui ne sont tout simplement pas ou peu connues. Parfois, bien que connues, on ne sait pas à qui s’adresser, comment le faire... De plus, apporter des éléments sur le contexte d’application, les ressources, les méthodes de mise en œuvre et des indications financières sont des catalyseurs permettant le passage à l’acte.

Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ? Y a t-il un lien avec la communauté open data ?

Indirectement ou directement, il y a de nombreux contributeurs. La méthodologie intégrant de multiples aspects, il est possible de participer de manières variées.

Pour l’exploitation de données en open data pour alimenter ce projet, tout dépend des jeux de données disponibles. Les données produites seront, quant à elles, toutes générées en open data.

Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré

En réponse au défi 1 « Connaissances - Ressources », ce projet propose une résilience par divers moyens connus et testés. En plus de l'aspect environnemental et des urgences associées, nous considérons également la résilience comme reposant sur le social et le partage, pour réussir à affronter tous ensemble les difficultés à venir.

Le passage à l’acte du plus grand nombre possibles d’acteurs, limitera les impacts négatifs des chocs sociaux et environnementaux à venir. L’outil vise à favoriser la résilience à travers des actions à l’échelle locale.

En utilisant des licences les plus libres ou ouvertes possibles et en listant de la manière la plus exhaustive possible des centaines d’actions concrètes, ce projet peut aisément aussi devenir une ressource pour d’autres projets. Ces ressources, alliant un aspect open source à une philosophie libriste, ont pour but d’aider à aller vers plus de résilience.

Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?

Oui, la forme portant le projet est associative et peut recevoir des financements.

Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?

Oui, les besoins sont exprimables à travers les outils précités mis en place.

Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité

Nous allons appliquer l'outil au sein d'une entreprise locale (Il était une graine), afin de tester son application concrète en bêta-test.

En dehors des acteurs locaux qui participent à la création de ce projet (cités en amont avec leurs implications), l’ancrage au territoire sera aussi considéré dans l’outil finalisé. En effet, des professionnels souvent existants à l’échelle locale (bureaux d’études, maîtres composteurs, thermiciens, informaticiens, ergonomes et autres corps de métier…) seront mis en avant pour certaines actions auxquelles ils sont liés.

Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent

Le projet sera collaboratif en intégrant des échanges dédiés aux utilisateurs / contributeurs et à un maximum d'acteurs interdisciplinaires, de citoyens et toutes sphères souhaitant s'impliquer.

Des outils seront dédiés à la gestion du commun produit. Cela pourra se faire sous forme de « jalon » (étapes à atteindre) et de tickets (demandes particulières) à l’instar de la création d’outils en licences libres. Bien qu'ayant des jalons de développement, la feuille de route sera ouverte aux propositions qui n'y sont pas encore intégrées.

Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :

Les besoins sont :

  • un accès aux données et usages (beaucoup de cas sont déjà connus. Plus l’outil sera exhaustif, plus il sera efficace) ;
  • une expérimentation grandeur nature (déjà réalisée aux Pays-Bas, mais à reproduire avec une structure locale) ;
  • la contributions d’autres parties prenantes (pour enrichir l’approche) ;
  • des financements.

Outre l’aspect pécuniaire, de nombreuses ressources existent concernant les autres besoins en lien avec l’état des lieux, la compilation et la documentation conséquente à produire.

La réalisation du projet de commun sélectionné :

6.Réalisation du projet de commun:

La réalisation sera une plateforme en ligne intégrant un outil libre et gratuit d'accompagnement pour identifier des actions environnementales et / ou sociales que l'on peut entrevoir dans un cadre spécifique. Cet outil prendra en compte l'aspect économique et la priorisation des actions. Il apportera également des conseils à l'accompagnement pour une mise en place effective.

La plateforme comprendra un accès à la base de données. Celle-ci sera téléchargeable, consultable (au global, par données ou par groupe filtré) et collaborative.

Les données auront été relues et validées par diverses branches de professionnels maîtrisant le thème de la donnée.

La plateforme comprendra la documentation liée à la mise en œuvre de la méthode (incluant les audits et diverses démarches).

Il y aura un wiki pour les aspects plus professionnels, techniques (code, documentations techniques...) ou encore liés à l’orientation et la gouvernance du projet.

Le tout (données, sites, méthodes, documentations…) aura une relecture par divers contributeurs ayant donné leurs accords d’implication :

  • libristes ;
  • ingénieur en environnement ;
  • diplômée en développement durable ;
  • chargée de mission en démocratie locale ;
  • animateur en éducation populaire ;
  • ingénieur en management ;
  • experts informatiques (doctorant et expert méthodologies de développement d'application et de site internet) ;
  • experts en environnement (habitat durable, maître composteurs, écologue, éducation à la biodiversité…).

D’autres domaines d’activités pourront être intégrés.

Les textes et productions de l’association seront en licence CC0.

Pour les productions utilisées dans le cadre de ce projet, mais n’étant pas celles de l’association, les licences seront multiples (CC BY SA ou CC BY pour les éléments de Wikimédia, CC BY pour les icônes Font Awesome, GNU Free documentation pour la documentation). Dans tous les cas, les licences libres seront privilégiées aux licences ouvertes pour ne pas faire obstacle aux réappropriations par réutilisations, modifications et partages.

Lorsque cela est possible, les licences libres sont privilégiées aux licences ouvertes.


Liste des CR d'atelier en lien avec ce Commun Actions RSE: aucun pour le moment


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