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De Résilience des Territoires
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Outil d’Experience immersive : 0-3 mois : Co-définition et stabilisation de la méthode avec le partenaire en design 0-6 mois : Design thinking avec 2 temps collectif : les usagers et les parties prenantes 6-9 mois : Conception-prototypage 9-12 mois : communication et test en immersion auprès d’utilisateurs 12-18 mois : Evaluation et industrialisation de l’outil Outil Planspiel : 0-3 mois : Définition et stabilisation de la méthode Planspiel adapté aux enjeux de crises de l’eau 0-6 mois : identification des communautés et territoires tests (idéalement une communauté d’acteurs types des métiers de l’urbanisme // territoire tests regroupant une communauté élargie d’acteurs concernés par les enjeux de l’eau (agriculteurs, acteurs du tourisme, monde de l’énergie, syndicats des eaux, agences de l’eau, association de protection de la biodiversité, acteurs de la pêche etc.) 6-12 mois : réalisation des planspiele, ciblés sur des communautés d’acteurs et sur les territoires pilotes 12-18 mois : Evaluation et industrialisation de l’outil  +
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'''STRUCTURATION ET EXPERIENCE''' Le Sillon Lorrain est un syndicat mixte d'EPCI fort de 15 années d’expérience spécialisé dans le montage puis l’autonomisation de projets innovants au service du territoire. Ex : limédia (reconnue bibliothèque numérique de référence et labélisée par le ministère de la culture), La French Tech East (labélisée capitale French Tech et soutenue par le ministère de l’économie). '''METHODOLOGIE STRUCTURE EN 5 ETAPES''' '''La création de conférences territoriales''' sur le modèle de conférences métropolitaines que nous organisons depuis plus de six années. Ces conférences sont tenues sur une journée et regroupent des décideurs publics, privés, parapublics ainsi que des chercheurs et des conférenciers. Elles commencent par une introduction théorique au sujet, puis sont suivies d’ateliers pratiques de 10 groupes de 10 personnes pour travailler sur la problématique du jour. Nous souhaitons dans ce cadre organiser trois conférences sur le thème de la résilience. De ces conférences naîtront des '''groupes de travail spécialisés''' sur des problématiques plus restreintes issues des conclusions des conférences. Ils seront constitués par tous les membres volontaires et pertinents du territoire, publics ou privés. Leur objectif sera de travailler sur des solutions de résilience concrètes issus des problématiques du territoire. Ces acteurs travailleront aussi sur l’identification des besoins pour le développement de la plateforme. Une équipe de développeurs issus de notre partenariat avec les bâtiments totems, notamment le Quai Alpha, travaillera sur '''l’élaboration d’une plateforme'''. La plateforme sera développée en mode POC en fonction des besoins exprimés par tous les acteurs membres du projet. Les fonctionnalités de base seront développées dans un premier temps, puis l'outil sera amélioré en fonction des retours des premiers utilisateurs. En fonction de l'évaluation de la qualité du projet 2L30 à la fin de la première année, nous considèrerons s'il est pertinent de trouver des fonds supplémentaires pour développer une plateforme plus aboutie. Grâce aux groupes de travail et au contenu de la plateforme nous pourrons ensuite '''créer des conglomérats''' pertinents afin de répondre à ces problématiques. Nous aiderons ces conglomérats à se structurer et à trouver les financements nécessaires au montage de leurs projets de résilience. '''CLARTE ET ADEQUATION AVEC LES DEFIS DE L’AAC''' '''1/Connaissances et ressources :''' La plateforme nous permettra de connaitre et comprendre les ressources du territoire. '''2/Objectifs et Diagnostic :''' Grâce aux groupes de travail et conférences métropolitaines, nous pourrons ensemble poser un véritable diagnostic du territoire et fixer les objectifs pour atteindre une résilience collective. Les problématiques seront transcrites en ''' rapports et analyses''' (consultables en open data et présentés périodiquement à l’ADEME). '''3/Mieux décider ensemble :''' Grâce aux projets collaboratifs construits avec toutes les forces du territoire, qu'ils soient décideurs publics ou acteurs privés les décisions se prendront de façon collégiale dans l'intérêt de tous. '''RAPPORT COUT/IMPACT, LIVRABLES ET TAILLE DE LA COMMUNAUTE''' Le financement de 50.000 euros demandé à l’ADEME pour ce projet a pour but de faire un effet de levier. L’investissement est rentable dans la mesure où il touchera un bassin de 1 205 200 habitants et plusieurs centaines d’entreprises. (Les membres et la taille de la communauté décrits dans la partie 2. ) Il aura des répercussions à court terme (dès 3 mois) mais aussi dans la durée. Le projet est construit en mode "proof of concept" sur 1 an. Cette période nous permettra de construire notre socle d'acteurs (200 publics et 250 privés), de mettre en place nos premiers groupes de travail, conférences, conglomérat, ainsi que de produire une V1 de la plateforme et de nombreuses études. Les répercussions espérées sur l’environnement, la compétitivité et la cohésion du territoire seront au bénéfice du plus grand nombre sans barrière à l’entrée. Voir chronogramme pour les livrables : [[https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Chrongramme_2L30.xlsx]]  
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Les fondements de la création d’une association s’appliquent à répondre aux enjeux et des objectifs, de faire mieux exister les valeurs ajoutées collectives potentielles et de permettre la mise en oeuvre d’outils au service du métabolisme urbain au sein de la filière du BTP en priorisant les acteurs publics de la filière.  +
Grâce à l’action des collectivités (mairies, communautés de communes, Sictom,…) et associations qui se sont référencées gratuitement sur le site ActionStopPub.fr, à ce jour déjà plus de 30,5 millions de personnes répartis sur près de 13 400 communes dont la votre peuvent savoir plus facilement comment se procurer gratuitement un autocollant Stop Pub. En permettant de mieux faire connaitre le site ActionStopPub.fr, plus de collectivités seront référencées et plus d'utilisateurs se rendrons sur le site pour trouver un Stop Pub. Aussi, en finançant l'envoi de Stop Pub gratuit, c'est plus d'habitants qui seront équipés du Stop Pub. Ces deux actions permettrons de réduire la quantité de déchets.  +
'''Expérience du porteur de Commun dans le domaine''' Benjamin LARCHER est un membre de l'association "De la graine à l'humus". Il est diplômé en génie civil, ingénieur en technologie environnementale et en management. Bilingue en anglais, il a accès à une documentation plus dense. Il a une expérience de mise en pratique des approches de "Sustainable business" (intégration d'éléments environnementaux et / ou sociaux avec une prise en compte économique) aux Pays-Bas. Ces approches constituent la base méthodologique proposée ici. Outre les solutions environnementales, les méthodes de gestion, industrielles comme écologiques (au sens original du terme : étude de l'écosystème), ont complété son parcours. Il utilise des logiciels libres et conçoit des projets sous licences libres depuis près de 20 ans. Bénévole et contributeur libriste de longue date (Première traduction de OpenLCA et Wheelmap en français, remontées de bugs et contributions sur une vingtaine de logiciels libres dont Ubuntu, Open Street Map, SPIP). Passionné par le sol et ses ressources, il est aussi maître-composteur. Il a travaillé dans la gestion des eaux usées, le reconditionnement informatique sous Linux, participé à la construction de bâtiments écologiques, accompagné des structures dans la mise en place d'outils de gestion interne. Mathilde PALERM est présidente de l'association "De la graine à l'humus". Convaincue de l’intérêt d’agir à l’échelle locale, et du pouvoir d’action et d’expérimentation des collectivités territoriales, elle s’intéresse aux enjeux du développement durable, de la coopération décentralisée et de la démocratie participative. Après un Master en Coopération Internationale, et une expérience de plaidoyer et d’accompagnement des collectivités territoriales en faveur du commerce équitable, elle obtient un diplôme universitaire en Développement Durable à l’université de Nantes, avec option conduite d’Agenda 21. Elle bénéficie d’une expérience de 6 ans en collectivités territoriales (Ville de Rezé et Ville de Nantes), en service démocratie locale et en tant qu’agent de développement local en équipe de quartier. Ces expériences l’ont amené à piloter ou accompagner des projets en faveur de la transition écologique, impactant directement un territoire. Connaisseuse du fonctionnement des collectivités, habituée au travail de coordination et à la mobilisation de réseaux, elle maîtrise les méthodes et outils de la participation citoyenne et d’animation de réunion. Utilisatrice de logiciels libres, et après des engagements, entre autres, en épicerie associative et composteur de quartier, elle souhaite aujourd’hui apporter sa pierre à l’édifice, à travers ses connaissances théoriques et ses expériences pratiques autour du développement durable, ainsi que son regard transversal et interdisciplinaire. L'association "De la graine à l'humus" en elle-même développe des contenus en licences libres depuis 2 ans. Sites internet spécialisés, affiches et présentations pour ateliers, films pour sensibilisation, animations dessinées pour sensibilisation aux plus jeunes, articles critiques environnementaux... Toutes les productions se trouvent sur le site : https://productions.graineahumus.org/ '''Informations liées au Commun et au problème identifié''' Le Commun proposé se base sur une approche novatrice en France et ambitionne de créer un référentiel le plus exhaustif possible compilant des centaines de données. Le problème est essentiellement lié à la mise en pratique d'actions en faveur du développement durable. Pour agir de façon efficace, elles doivent être connues par le plus grand nombre, être priorisées, se faire dans un contexte spécifique, être appliquées d'une certaine manière, voire être accompagnées... [[Fichier:Actions DD 2 4.jpg|vignette|Principaux outils utilisés dans le projets]] <u>La base de données</u> Une première base de données incluant les actions proposées sera créée en open data. De manière très succincte, nous avons commencé à identifier quelques 300 actions dans la partie thèmes de ce site : https://durable.graineahumus.org/-Francais- Dans les projets libres, un outil sans données a moins de probabilité d'être utilisé. Ainsi, l'association qui porte le projet s'engage à avoir une première base qui comprendra au moins 500 actions concrètes détaillées au bout d'un an et demi. Un travail de compilation de l'existant sur des guides, sites, livres, textes, méta-analyses scientifiques..., permettra l'augmentation des données mises à disposition. Le contenu de la base sera le suivant : * le nom de l’action * un résumé de l’action * une description de celle-ci * le pilier général (environnement, social, économie). Plusieurs choix sont possibles. * le thème principal (ressources, transport, production, conception, déchets, écologie, fabrication...). Plusieurs choix sont possibles. * le thème secondaire (eau, énergie, éco-conception, éclairage, déchets organiques, ergonomie, numérique, restauration écologique...). Plusieurs choix sont possibles. * l’impact sur la pyramide des priorités (efficience, diminution de l'impact, amélioration de l’habitat, amélioration des conditions de travail...). Plusieurs choix sont possibles. (Exemple de pyramide des priorités faite sur les objets / production de déchets : https://www.graineahumus.org/3-r-5-r-7-r-qui-dit-mieux?lang=fr) * l’ordre de grandeur de l’impact sur le pilier (très faible, faible, modéré, fort, très fort). Possibilité d’indiquer une marge (exemple « de modéré à très fort »). * le domaine d’activité (administration, maintenance, entretien des parcs...). Plusieurs choix sont possibles. * le lieu (cuisine, parc, garage, bureau, …). Plusieurs choix sont possibles. * l’objet lié (le frigo, la lampe, l’ordinateur, le serveur, la papeterie,...). Plusieurs choix sont possibles. * les circonstances/conditions (si condition d’application) * les préalables (si condition d’application) * les actions liées (si existantes) * les ressources humaines (Thermicien, écologue, bureau d’études, espace info énergie…) * les ressources numériques (Liens, législatif, aides financières…) * les ressources matérielles (Livres…) * le public : particulier, professionnel, institution… * les sources des données * les aspects financiers ** les coûts (aucun, très faible, faible, modéré, fort, très fort) ** la période d’amortissement (directe, très court terme, court terme, moyen terme, long terme, très long terme) ** les gains après amortissement (aucun, très faible, faible, modéré, fort, très fort) ** l’ordre de grandeur ou outils pour calculer cela (descriptif avec coût fixes, annuels, ponctuels, consommation, documents de référence...) * lien vers la page de description complète (incluant un forum pour des échanges) * les controverses : L’action est-elle controversée ? (dans le cadre d’un des piliers, selon quel contexte ? Indiquer les sources) * les étapes de mise en œuvre * les outils de mise en œuvre * le niveau de technologie utilisée (passif, mécanique, électrique, électronique, biologique, chimique). Plusieurs choix sont possibles. * les remarques * les personnes ayant participé aux données * les personnes ayant participé aux traductions La base de données n’aura évidemment pas tous les critères pour toutes les actions, la volonté étant qualitative avant tout. Cependant, l’addition d’information et un gain qualitatif se feront par : * une sollicitation d’experts de divers domaines, dont plusieurs ont déjà donné leurs accords pour contribuer à ce projet * une ouverture à la collaboration Il nous semble important d'avoir des critères d’acceptation et de refus des actions comme garde-fou. Voici quelques critères envisagés : * la solution ne doit pas être une publicité pour une marque ou un produit ciblé. Une pratique qui ne nomme pas spécifiquement une entreprise est acceptable ; * une communication sur des outils non marchands est acceptable (comme un logiciel libre ou une œuvre à licence ouverte, une association, un accompagnement institutionnel, une aide financière ou un site internet informatif avec un accès gratuit) ; * la solution doit exister depuis un temps qui permette de juger de l’efficacité de celle-ci et de l’absence de conséquences annexes connues ; * la solution doit être reconnue comme réellement efficace par les experts scientifiques et/ou techniques du domaine d’activité ; * les pseudosciences ne peuvent pas être retenues. Les solutions qui font débat dans certains contextes sont acceptables. Le contexte du débat et les limites doivent être clairement énoncées. Des solutions peuvent être retirées, si l’acquisition de nouvelles connaissances montre leur inefficacité, voire une nuisance (non contextuelle) au pilier du développement durable auquel elles font référence. <u>Le filtre</u> Avoir une base de données avec de nombreux filtres discriminants permet de n'afficher que les éléments concernés par la situation étudiée. Il sera possible, une fois les filtres indiqués, d'ajouter un tri personnel supplémentaire sur les éléments recommandés. À partir des éléments sélectionnés pour des actions possibles, un livret des possibles sera généré. Ce livret comprendra en introduction une incitation à contribuer, si l'on souhaite voir apparaître des actions qui ne se trouvent pas incluses. Les utilisateurs ciblés sont les bureaux d’études ou les structures ayant des ressources internes. Cependant, le projet est conçu pour essaimer au maximum, entre autres, par la réutilisation de ces données. Par exemple, on pourra, si on le souhaite, éditer des livrets / sites / applications sur un thème ou pour un public spécifique… On pourra également, en participant à un de ces usages, enrichir des données qui seront utilisables par tout le monde. Nous souhaitons que la centralisation des données ne nuisent pas à la décentralisation des usages. De même que la décentralisation des usages ne nuisent pas à la contribution des données pour tous. <u>Le site</u> Un site internet permettra de regrouper et de consulter en ligne les actions proposées dans la base de données. D’éventuels visuels libres de droits pourront agrémenter les descriptions des actions. Techniquement, chaque critère sera sous un champ spécial séparé ou un mot-clé. Ainsi, l’export de la base de données du site aura des champs séparés pour permettre un tri. Une fois la base de données passée par un script, cela permettra de créer la base de données exploitable en open data. Un forum, situé en bas des pages de chaque action référencée, permettra d’échanger sur le sujet. <u>Le wiki</u> Un wiki sera mis en place pour des éléments plus « geeks » ou « professionnels ». On y trouvera des échanges techniques, l’orientation du projet, le code source de la génération de la base, le code source de la création du livret des possibles… Un forum sera aussi ajouté si la prise en main du wiki n’est pas assez simple pour tous (sans doute un forum PHPBB, discourse ou équivalent). Un chat pourra aussi voir le jour (MediaWikiChat ou une solution équivalente). <u>L'audit</u> Dans le cadre de notre projet, un modèle d’audit sera fourni avec la méthode d’application. Celui-ci sera ouvert à la contribution également. Il inclura des éléments permettant de sélectionner les actions (typologie), des éléments de cadre (analyse globale ou sectorisée), des éléments financiers (analyse de coûts existants, flux, quantitatif, pratiques…) <u>Mise en œuvre</u> La méthode d’application concrète avec les étapes sera détaillée et documentée de manière à être la plus facile à comprendre. Bien que différentes possibilités de mise en œuvre existent, des approches seront proposées (outils informatiques et méthodes écrites). Entre autres, des éléments de ce lien seront réutilisés : https://outils.graineahumus.org/-Francais- . À cela s'ajouteront des propositions de logiciels libres comme QGIS, OpenLCA... Selon la maîtrise nécessaire à l’utilisation de ces outils (pro ou plus simples à prendre en main), une palette sera proposée avec des tutoriels existants. La méthode générale se basera sur la roue de Deming pour une amélioration continue (https://outils.graineahumus.org/la-roue-de-Deming?lang=fr). '''Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois)''' Nous souhaitons apporter une méthode permettant de répondre à l'identification et la mise en œuvre d'actions dans le cadre d'améliorations sociales ou environnementales adaptées à un contexte. Cela constituera le livrable mis en ligne au bout d'un an et demi. Ainsi, à 3 mois, la plate-forme sera collaborative pour permettre des apports. Cela inclut la mise en place du wiki et du site internet principal. Dès lors, à tout moment, il sera possible de participer à des données très diverses (sur l'alimentation, le transport, l'équipement, la maintenance, des approches méthodologiques, le bien-être au travail...) via le site internet. Le wiki accueillera les aspects plus techniques (approches générales sur le projet). À 6 mois, des centaines d'actions seront classées par typologie et détaillées. Très concrètement, les actions seront classées dans un tableau (disponible sous plusieurs formats en open data). Parmi les actions, plusieurs seront reprises de méthodes d'analyse globale, comme l'Analyse du Cycle de Vie. Nous avons par ailleurs fait une série de 5 vidéos en licence libre sur ce thème : https://tube.hoga.fr/w/p/pd32VLjgdLWSE6jQYi6bxV Nous reprendrons aussi des outils d'analyse spécifique, comme pour le compostage. Nous avons fait une vidéo en licence libre sur ce thème : https://tube.hoga.fr/w/p/7aKwyVhZ1nR6o5HYkNxVNg Pour cette phase, il y aura également un travail contributif de techniciens et professionnels du domaine par sollicitation pour la relecture et la mise en avant de leurs activités. À 9 mois, l'outil permettra d'identifier les actions qui concernent l'organisme utilisateur. À 12 mois, l'outil permettra de prioriser les actions en fonction de critères indiqués par l'utilisateur (moyens financiers, réinvestissements des économies, priorisations de certaines actions...) et d'offrir des ressources pour leur réalisation (corps de métier, ressources en ligne...) La période de 12 mois à 18 mois sera consacrée à l’amélioration continue des outils à travers les retours de la communauté et les tests dans des cadres proches de situations réelles. '''Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée''' Actuellement, la taille de la communauté est assez conséquente pour le lancement du projet. En dehors des corps de métiers précités, propres à l’environnement ou au social, nous sommes en relation avec : * des traducteurs de "Translation for progress" ; * un graphiste spécialisé en communication responsable ([id-pop]) ; * des conseils via la communauté SPIP et des libristes ; * des membres de l'ESS sur Angers et sur Nantes... Les rencontres faites en cas de financement viendront enrichir ce terreau ! [[Fichier:Actions DD 3 3.jpg|vignette|Acteurs du projet]] <u>Gouvernance</u> Le nombre de personnes au sein de la gouvernance du projet sera restreint dans un premier temps pour une plus grande flexibilité d'actions (pas plus de 5 ou 6). La gouvernance générale se fera au début par le porteur de projet, à travers le Conseil d'Administration « De la graine à l’humus ». Des formes sociocratiques de décision seront utilisées (proposition possible par tous, la discussion est privilégiée, utilisation de consensus, de consentement...). Puis, le projet sera élargi aux personnes le souhaitant, sous forme de cooptation, à la suite de la période de déploiement d’un an et demi. Les gardes-fous sous formes de valeurs éthiques du projet ne pourront être modifiés qu’à l’unanimité. Cependant, à l'instar d'outils libres comme Wikipédia ou de méthodologies open source, de nombreuses tâches pourront être déléguées au fur et à mesure (par thématique, par la participation à un espace de médiation, …). Les propositions d'amélioration seront ouvertes sous forme de tickets que tout le monde pourra résoudre et pas seulement dédiées à la gouvernance. La discussion à plusieurs niveaux (utilisateurs, professionnels, espace geeks) est prévue sur le site ou le wiki associé. L'utilisation d'un git sera sans doute effective. <u>Contributions</u> Les contributions seront ouvertes, soumises à validation et possibles dans plusieurs langues (français et anglais dans un premier temps). Le multilinguisme apporte plus de données et une plus grande visibilité. En cas de refus d'une contribution cela pourra être publiquement consultable en corrélant ceci à la charte des valeurs du projet. Une demande de médiation peut être réalisée de manière transparente (en ligne et visible), à l’instar de Wikipédia. En dehors des données, la contribution pourra porter sur le code, les idées, la documentation, ainsi que toutes autres composantes du projet. <u>Utilisateurs</u> Il y aura un accès libre, gratuit et documenté à toutes les composantes du projet. Les utilisateurs pourront aussi être contributeurs et auront un accès simple aux échanges. En dehors de l'outil en lui-même, nous pensons que la base de données possède un fort potentiel pour servir à d'autres projets. Cependant, l'exploitation des données n'est pas aisée pour les personnes n’ayant pas de connaissances informatiques. Ainsi, une documentation de ses pratiques (du téléchargement à la génération de documents) permettra l’ouverture à des utilisations par d’autres non prévues à l’origine. Cela pourra se faire sur un format vidéo. <u>Utilisateurs avancés</u> Des utilisateurs avancés ayant des pratiques professionnels pourront suivre des formations en ligne payantes. Cela permet d'assurer la continuité du projet et également contribuer à l'essor de celui-ci. Il sera possible de développer des ajouts sur demande contre rétribution, à l'instar de certains logiciels libres. Ces ajouts seront par la suite disponibles pour tout le monde. Le mécénat d’utilisateurs professionnels sera possible. '''Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la sobriété et/ou de la résilience''' Concernant l'apport Coût / Impact du Commun, nous souhaitons maximiser cela de plusieurs façons. Tout d'abord, toutes productions étant libres, avec la licence la plus ouverte possible (proche du domaine public), les données pourront servir à d'autres structures pour d'autres projets, en plus de l'impact que cela aura pour ce projet. La philosophie ODOSOS (Open Data, Open Source, Open Standards) allié à une pensée Libriste (approche philosophique et technique du partage) le permettra. Évidemment, la promotion de l’outil, son accès en plusieurs langues et la qualité des données contribuera à la sobriété à travers son utilisation. '''Commun et intérêt général''' Ainsi, que l'on soit petit ou grand, public ou privé, formel ou informel, tout un chacun peut participer, utiliser l'outil (ou alors les données ou seulement la méthodologie pour se les réapproprier), bref l'améliorer à son niveau. L’outil permet une meilleure coordination par la transparence, la connaissance des pratiques et des corps de métier les mettant en œuvre. En accédant à une information non marchande et vérifiée par des experts et des contributeurs divers, une confiance plus grande peut se créer dans un but d’intérêt commun pour la société. Le fait de pouvoir retirer une action en cas de problème découvert, d’avoir des échanges ouverts et d’avoir une charte de valeurs à appliquer aux actions renforce cette confiance. La capacité de réappropriation du projet par les acteurs clés, que cela soit par la contribution ou par l'usage, est forte. On peut alors partager des bonnes pratiques ou en découvrir. On peut utiliser l’outil dans son cadre prescriptif, apprendre des concepts par du descriptif ou encore créer divers supports par détournement de l'outil pour son public. La séparation par thème permettra une participation par un jardinier ou un administrateur système, un militant ou une mairie... Cette méthode pourra être appliquée au sein d'organismes en étant accompagnée par des personnes plus expertes (ingénieur, technicien, gestionnaire avec une certaine expertise...) mais ne s'opposera pas à une application autre (individuelle ou même marchande). Cette méthode s’appuie avant tout sur une « société de la connaissance ». Ce partage n'est permis que par l'utilisation de communs. L’intérêt général est celui de l'amélioration environnementale et sociale, quelque soit l'organisme ou l’approche. De plus, le partage de la production en ligne permet l'intervention d'autres acteurs liés à la mise en œuvre pour accompagner dans des domaines comme le thermique, la séparation des eaux usées, l'efficience énergétique, le bâtiment, l'équipement... Avec une licence CC0, pas de passage en propriétaire possible dans le temps ! Le porteur de projet continuera ainsi, comme il le fait depuis sa création à faire des productions libres.  
'''Expérience du porteur'''<br> Les principaux contributeurs au commun proviennent d'organismes divers : * EGIS : '''Arthur Evrard''' (déjà contributeur d'AequilibraE, créateur de modèles de déplacements, principal contributeur/responsable de l'outil ICEtool) avec l'appui ponctuel d'experts EGIS en modélisation des déplacements. * ENTPE : '''Ouassim Manout''' (chercheur au LAET, co-reponsable du Master TURP à l'ENTPE) docteur en modélisation des déplacements * OuterLoop Consulting : '''Pedro Camargo''' (Dr. en sciences de transports et créateur d'AequilibraE) et Dr '''Jamie Cook''' (contributeur historique d'AequilibraE) * Architecture & Performance : '''François Pacull''' (Dr en mathématiques et computational engineer), déjà contributeur d'AequilibraE et ayant travaillé de 2014 à 2018 au développement d'un outil propriétaire de modélisation des déplacements.<br><br> '''Informations liées au Commun et au problème identifié'''<br> Le commun permet de mettre à disposition de tous les outils permettant de créer des modèles de déplacements. En plus de mettre à disposition du plus grand nombre ces outils, cela permet également de disposer d'un outil de référence pour ces calculs avec une complète transparence quant aux algorithmes utilisés et la façon dont ils sont codés. En effet, devant les enjeux sociaux, économiques et environnementaux des projets de transport, il est difficile de faire une confiance aveugle aux solutions "boites noires" si on ne peut disposer d'une solution "validée" permettant de confirmer les résultats sortant des outils "boites noires". De plus, AequilibraE pourra également devenir réceptacle de travaux de recherches, permettant ainsi de faciliter l'usage, le partage et le stockage de ceux-ci. <br> La solution permet une utilisation en direct (via une interface graphique et un intégration à QGIS) et une intégration des fonctions dans d'autres solutions (librairie python) <br> '''Description des actions, livrables et planning'''<br> Le planning exact des livrables sera évidemment à préciser en fonction des ressources disponibles et de la date de mise à disposition, mais il est actuellement prévu : * '''3 mois''' : fonctions du module "transports en commun" disponibles au sein de la librairie python (usage possible via python) * '''6 mois''' : fonctions du module "transports en commun" disponibles au sein de QGIS (usage possible via GUI) * '''9 mois''' : Traduction complète de la documentation en français. Mise à disposition d'un premier lot de fonctions utilisables/chainables via le modeleur graphique de qgis. Mise à disposition des fonctions d'interactions entre transports privés et transports public (ex. prise en compte des bus dans le calcul de la congestion routière utilisée pour déterminer les itinéraires empruntés par les voitures). * '''12 mois''' : Playlist de vidéos tutoriels en français disponible sur YouTube, se basant sur l'exemple (livré avec AequilibraE) d'un modèle de déplacements de la zone de Lyon. Mise à disposition d'un second lot de fonctions utilisables/chainables via le modeleur graphique de qgis<br><br> '''Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée'''<br> Pour les phases de développement présentées ici, il est prévu d'impliquer: * Une core-team de 3 à 5 personnes * Un total d'une dizaine d'utilisateurs experts en modélisation des déplacements ou chercheur dans le domaine * Les REX issus de la mise en place de TP/cours auprès d'étudiants débutants dans le champ de la modélisation des déplacements Bien que la majorité de la masse d'utilisateurs soit souvent silencieuse, le travail réalisé étant publié régulièrement nous espérons également bénéficier du retour des autres utilisateurs (à titre indicatif, la dernière version stable d'AequilibraE a été installée 16 000x via QGIS) <br> '''Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la sobriété et/ou de la résilience''' <br> Ce commun permet l'évaluation de projets de transports. Il permet notamment d'estimer les effets indirects tels que les effets rebonds, par exemple : apparition de nouveaux déplacements lorsque les temps de trajets sont améliorés ou inversement diminution du trafic observé lorsque les temps de déplacements sont allongés (phénomène appelé évaporation du trafic ou trafic déduit). Il permet également la mise à disposition de modèles de déplacements en opendata, garantissant la transparence auprès des citoyens concernés. Enfin, l'usage de ces modèles permet de quantifier et valoriser les impacts de solutions efficientes pour la mobilité des biens ou personnes. (exemple : gains en temps de déplacements, énergie consommée, émissions et bruit de l'usage de véhicules plus compacts, légers et efficaces). <br> '''Commun et intérêt général''' <br> AequilibraE débloque un certain nombre de verrous, notamment : * Cela facilite les échanges entre les bureaux d'études et les collectivités qui les missionnent pour l'évaluation de l'impact de leurs projets * Cela permet pour des cas simples à des collectivités même modestes de tester certains projets elles-même une fois un modèle de déplacement initialement créé (exemple: augmentation de la population ou de l'emploi dans une zone, puis recalcul) * Usage de modèles de déplacement pour des sujets émergeants mais disposant de moyens faibles pour leurs études d'impact, pourtant nécessaires pour la valorisation de ces projets et la demande de financement (exemple : infrastructures cyclables structurantes) * Fournit aux projets et communs nécessitant une évaluation objective des impacts liés à la mobilité une brique technique souvent complexe à appréhender sans connaissances spécifiques dans le domaine. * Apporte au passage un format d'échange standard et une solution d'exploitation/visualisation pour le partage des modèles de déplacements. <br>  
dixit.net est une agence créée en 2015, qui oeuvre pour la redirection écologique de la fabrique de la ville par ses missions de conseil et un travail de plaidoyer qui passe notamment par la diffusion d’une newsletter hebdomadaire (+15000 abonnés). Elle a déjà diffusé grâce à l’appel à commun de l’ADEME, la Fresque de la ville, désormais largement utilisée en France et adaptée dans d’autres pays, démontrant à la fois sa capacité à produire des communs et à les diffuser. Les démarches de planification territoriale, qui organisent la manière d’aboutir à UN futur prévu (tel nombre de logements, telle organisation territoriale) sont rendues obsolètes par l’émergence de l’Anthropocène. Le système Terre, définitivement fluctuant et imprévisible, oblige à composer avec des futurs multiples, à s’aménager des marges de manœuvre constantes. L’enjeu, aujourd’hui, est de prendre des décisions qui permettent de s’adapter au plus de futurs possibles. Pour y parvenir, les décideurs doivent non seulement imaginer des futurs contrastés, mais les explorer, y voyager, s’y acclimater. L’outil que nous développons prolonge les exercices prospectifs visant à imaginer les futurs possibles d’une ville ou d’un territoire. Il propose aux décideurs de vivre une expérience d’acclimatation à ces futurs possibles, de se confronter sur la durée aux tensions, dilemmes, difficultés et enseignements inhérents à chacun des scénarios prospectifs imaginés. L’objectif est de faire en sorte que les exercices prospectifs ainsi prolongés influencent davantage les prises de décisions des décideurs territoriaux, au profit d’une plus grande résilience des territoires à des futurs variés. Comme le montre les travaux de l’UNESCO, et notamment de Riel Miller, sur la littératie des futurs (ref), la manière dont nous anticipons le futur exerce une influence majeure sur nos perceptions et nos décisions présentes. Le futur d’existe pas encore, mais nos anticipations, l’image qu’on se fait du futur, existent bel et bien dans le présent. Cette image du futur nous incite à prendre certaines décisions et nous décourage à en prendre d’autres. De plus, cette image étant souvent implicite, tacite, peu formalisée, elle peut difficilement être mise en doute et nous influence d’une manière assez peu consciente. Un travail d’acquisition de compétences de littératie des futurs, appliqué aux décideurs, a pour objectif de : - rendre leurs anticipations explicites plutôt qu’implicites - enrichir leur système d’anticipation : anticiper deS futurS possibleS plutôt qu’un futur prévu - apprendre à décider dans le présent en fonction de ces anticipations plurielles et explicites, plutôt qu’en fonction d’une anticipation unique et implicite - contribuer *in fine* à développer des organisations et des territoires plus résilients aux différents futurs possibles, dont certains sont turbulents '''Trame méthodologique''' L’outil d’acclimatation aux futurs possibles permettra de couvrir tout ou partie (en fonction du contexte) des 6 étapes suivantes : 1. Conception des futurs possibles (travail documentaire et entretiens permettant de collecter des fragments de futurs ; composition participative des futurs à explorer) 2. Écriture collaborative des récits, des épreuves et règles du jeu 3. Voyage d’acclimatation, confrontation aux épreuves, tensions et énigmes typiques de plusieurs futurs 4. Retour au présent, raconter le voyage, en mode "retour de l’ethnologue" : étonnements d’un nouveau regard sur le familier 5. Virage stratégique : quelles conclusions stratégiques pour renforcer la résilience du territoire ou de l’organisation à ces différents futurs, devenus familiers 6. Tactique d’action : imaginer le chemin Outre les porteurs, partenaires et utilisateurs déjà identifiés, la communauté cible deux types d’acteurs : - Des animateurs / consultants en capacité d’utiliser l’outil dans des organisations (les "sherpas") - Des territoires et des organisations qui souhaitent embarquer dans des voyages dans leurs propres futurs (les voyageurs, qui cumulent des “years”, points de fidélité) Ces deux communautés ont la possibilité de consulter l’historique des carnets de voyage publiés sur le site futu.rs. Cette capitalisation permet à la communauté de nouveaux sherpas d’appréhender le type de résultats auxquels aboutir. Partenaires déjà mobilisés : - Département de Loire-Atlantique (collectivité), Redman (promoteur), Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (acteur de la construction) : Premiers acteurs de la fabrique de la ville volontaires pour tester les prototypes - Chemins de transition : Un acteur académique clef de la prospective au Québec, qui fera bénéficier la démarche de son expertise Les coûts précisés ci-dessus versus l’impact sont minimes en prenant comme hypothèse qu’au moins un acteur majeur (collectivité ou entreprise) modifiera sa trajectoire habituelle. La licence CC-BY-SA déjà utilisée avec succès pour la Fresque de la ville semble parfaitement adaptée pour permettre à la fois la diffusion de l’outil et son adaptation par les utilisateurs. La stratégie d’ouverture imaginée à ce stade est la suivante : - Phase de test (V0) impliquant étroitement des utilisateurs potentiels pour constituer un premier cercle. - Diffusion de la V1 de l’outil via la communauté de dixit (15000 abonnés à la newsletter notamment) au travers de webinaires et d’un site web dédié. - Appui sur un opérateur de formation pour la diffusion. - Pérénisation via une gouvernance simple impliquant des utilisateurs de l’outil. Ce qui est partagé : - La méthode : outil + documentation + support de formation - Les voyages eux-mêmes sous forme de carnets de voyage publiables sur le site  
===== Expérience du porteur de Commun dans le domaine ===== Mathias Lahiani (membre fondateur de la coopérative) et son équipe ont sillonné la France pendant 15 ans avec l’association On passe à l’acte à la rencontre d’acteurs ayant décidé d’agir pour un monde plus vertueux, plus respectueux de l’homme et de la planète. Au bilan il s’agit de plus de 600 pionniers du bien commun rencontrés et plus de 1000 vidéos produites en CC By SA. Fort de son expérience, l’association a fait le constat que les porteurs de projet manquaient, et manquent encore de soutien. L’association a donc décidé d’orienter son projet vers l’accompagnement des créateurs de projet à impact sociétal positif pour amplifier l’innovation citoyenne. Pour cela, elle a notamment développé : * des formations en ligne et un module d'accompagnement intitulés “Je me lance” et “Trouver sa voie” * la production d’une plateforme numérique d'entraide rassemblant de nombreux outils pour aider les porteurs de projets (Place à l’Acte), auto-alimentée et libre d’accès * des partenariats avec des acteurs publics locaux pour impulser des dynamiques d’action territoriale (Démocratie Ouverte, PNR des Bauges, Perpignan, Région Occitanie…) * un film documentaire “Artistes de la vie” * la coopérative On Passe à l’acte Ecosystème suite à la rencontre et l’alliance d’acteurs diversifiés, regroupant idéalistes et pragmatiques, avec des réseaux complémentaires, et mus par la même volonté de s’intéresser aux citoyens et à leur pouvoir d’agir pour relever les défis du XXIème siècle. Sur le commun dédié aux indicateurs de l’impact sociétal, plusieurs partenaires et contributeurs sont associés à la coopérative : * William VIDAL, Président fondateur d’Ecocert, travaille actuellement sur les indicateurs d’externalités positives ou comment l’action d’une entreprise ou d’un acteur peut rendre service économique avec un impact environnemental positif. * Hélène DUCLOS, experte en évaluation de l'utilité sociale et impact social Méthodologie de projet, auteure du guide « Evaluer l’utilité sociale de son activité : conduire une démarche d’auto-évaluation » édité par l’AVISE (2007) et co-auteur du « Guide pour l’évaluation de l’utilité sociale de médiation sociale » (2009) édité par le Secrétariat Général du Comité Interministériel des Villes. Elle fait partie de différents groupes de recherche au niveau national et européen sur les questions d’évaluation de l’utilité sociale et de mesure de l’impact social. * Magalie MARAIS, co-Présidente du LABE (laboratoire de l’engagement) et enseignante-chercheuse HDR en sciences de gestion à Montpellier Business School et co-fondatrice de la chaire MIND (Management Inclusif & Engagement Sociétal des Organisations) * Human for impact, Stéphanie Rognon et Jean-Christophe Gay , création d'une plateforme d’investissement avec l'utilisation d’une grille d’impact sociétale et d'impact financier * le mouvement Colibris (https://www.colibris-lemouvement.org/), qui a pour mission d’inspirer, relier et soutenir les citoyens engagés dans une démarche de transition individuelle et collective.<br> * le collectif Coop'Cités avec le projet de festival citoyen de la place Clichy (printemps 2022) ===== Informations liées au Commun et au problème identifié ===== L’enjeu des territoires résilients est d’être en mouvement pour anticiper, s’adapter, atténuer, apprendre et développer une nouvelle dynamique dans le contexte du XXIème siècle. Les citoyens sont pour nous l’échelle pertinente de la résilience des territoires de par leur sensibilité au vivant et parce qu’il représente la granulométrie la plus fine du territoire. Leur mise en action pour la résilience des territoires est un facteur clé. L’Agora des solutions est le commun que nous proposons pour répondre à cet enjeu de résilience des territoires. Nous proposons par ce commun d’amplifier et de multiplier les solutions citoyennes, en agrandissant les communautés d'acteurs de la résiliences, en essaimant les solutions dans les territoires, en accompagnant à la concrétisation des projets, et de manière transversale en fournissant les données pour valoriser ces initiatives et leur impact. Avec le '''développement du média “On passe à l’acte”''', le commun donne à voir, inspire, montre qu’une autre voie est possible, celle propre à la sensibilité de chaque individu pour agir. Il propose de mettre en place dans le média la géolocalisation de chaque initiative pour créer des connexions dans les territoires, et essaimer ces solutions. Le média est en open source, sous la licence CC by SA. Avec le '''développement de la plateforme Place à l’acte''', le commun fournit plus d’informations à ceux qui veulent agir. La plateforme met à disposition du grand public un annuaire participatif (où chacun peut contribuer de manière libre, et qui se veut le plus complet possible des outils, événements, initiatives existants pour s’inspirer, trouver sa voie, agir en créant son propre projet ou en aidant des projets déjà montés. Avec son développement, la plateforme élargit également la communauté d’acteurs et de partenaires, en mettant en place une dynamique de large ouverture allant du grand public aux entreprises en passant par les collectivités. La plateforme fonctionne avec une participation libre (avec à ce stade une modération basée sur le signalement de contenu non adapté). Avec le '''développement de Lanceur d’avenir''', le commun propose une consolidation de la communauté de pionniers des solutions citoyennes, avec la mise en œuvre d’une gouvernance spécifique, d’une part via le statut de la SCIC et d’autre part via des règles de fonctionnement qui lui sont propres (dont la création d’une place de marché, système d’échange local basé sur les mobilisation des compétences de la communauté pour la mise en œuvre des projets dans les territoires). L’objectif est d’assurer une animation de la communauté permettant le partage de données via une plateforme numérique, et la réalisation de projets bénéficiant au plus grand nombre de pionniers, les accompagnant ainsi dans la réalisation de leur contribution à la résilience des territoires. Le commun propose aussi d’ouvrir à de nouveaux pionniers l’accès à la communauté et à ses services. Il permet aussi à des territoires ou des organisations de bénéficier de l’expérience de ces pionniers pour essaimer les solutions citoyennes pour la résilience des territoires. Avec le '''travail sur les indicateurs de l’impact sociétal''', le commun vise à contribuer à l’évaluation de l’impact de ces solutions citoyens de manière à conforter et accentuer leur rôle et leur prise en compte dans la résilience des territoires. C’est aussi un commun visant à promouvoir les actions de ces citoyens pionniers de l’impact et à les essaimer dans les territoires. ===== Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois) ===== '''Média On passe à l'acte''' * à 3 mois: recrutement d'un/une stagiaire ou service civique * à 6 mois : géolocalisation des initiatives du média * à 9 mois : développement web pour la mise en relation avec la plateforme Place à l'acte * à 12 mois : média et plateforme opérationnelle avec la géolocalisation '''Plateforme Place à l’acte''' * à 3 mois : recrutement du coordinateur de la version 2 (V2) de la plateforme * à 6 mois : construction du cahier des charges de la V2, travail du développeur web, recherche de partenaires financiers * à 9 mois : V2 réalisée, test auprès du grand public, validation du plan de communication * à 12 mois : lancement de la communication pour la promotion du commun des solutions citoyennes '''Lanceur d’avenir''' * à 3 mois : recrutement de l'animateur de lancement de la plateforme de partage, finalisation de la plateforme d'échange de la communauté (développement web), 1er atelier de travail avec des pionniers, tournage du film de promotion de Lanceur d'Avenir * à 6 mois : recensement des premiers projets du bien commun de la communauté, construction du cahier des charges de place des marché * à 9 mois : mise en œuvre du 1er projet de la communauté, test de place des marchés, tournage de films complémentaires sur les grands principes du projet * à 12 mois : intégration de nouveaux pionniers de la solution citoyenne '''Indicateurs de l’impact sociétal''' * à 3 mois : diagnostic partagé de l'existant * à 6 mois: grille d'indicateurs à tester (partenariat avec la plateforme de financement participatif Human for Impact) * à 9 mois : test des indicateurs sur un territoire bêta-test avec Colibris * à 12 mois : grille validée, mise à jour de la base de données de projet avec les indicateurs, publication en partenariat avec le LABE (laboratoire de l'engagement), indicateurs proposés à une des entreprises partenaires de la SCIC ===== Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée ===== A ce jour, le site du média www.onpassealacte.fr regroupe 1089 vidéos sur des nouvelles façons d’agir, dont près de 600 interviews réalisées auprès des pionniers des solutions citoyennes par l'association On passe à l’acte et 400 initiatives identifiées pour de futures rencontres et interviews. Le site est ouvert au grand public (licence CC by SA) avec près de 24 millions de vues et 50 000 visiteurs uniques par mois. Le commun compte également 60 000 abonnés à ses réseaux sociaux (FB, LinkedIn, Instagram). Le développement de la géolocalisation des initiatives recensées sur le média va contribuer à élargir la présence de la communauté dans les territoires. Un plan de communication sera proposé via les réseaux sociaux de la coopérative et de ses membres sur le projet de commun amplifié. La plateforme Place à l’Acte www.placealacte.fr regroupe à ce jour 655 actions référencées et localisées, 94 idées et 305 outils. Par le développement de la plateforme, l'objectif est d’accroître la communauté des personnes qui agissent dans les territoires. Selon les initiatives et les besoins identifiés dans les territoires, il y a également un enjeu à connecter la plateforme avec la communauté des pionniers (lanceur d’avenir) pour qu’ils puissent intervenir selon les besoins et les solutions proposées pour la résilience des territoires. Les partie-prenantes, la communauté de la plate-forme, sont multiples et visent à être accrues : * le grand public en quête d’inspiration * les porteurs de projet en quête d’outils, de réseau et de soutien * les entreprises qui proposent des accompagnements et du coaching à des citoyens * les collectivités et organisations qui veulent faire du bottom-up avec leurs collaborateurs. La coopérative regroupe actuellement 12 membres associées dans l’attente de la rentrée dans le collège des bénéficiaires des pionniers des solutions citoyennes (nous visons dans une première phase de développement une centaine de pionniers). ===== Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la résilience ===== Le commun l’Agora des solutions citoyennes nécessite du temps de ressources humaines pour mettre en place le(s) projet(s) numériques, l’animation des communautés et la communication. Il s’agit d’un budget d’amorçage, véritable “coup de pouce” au déploiement d’une version renforcée de ce commun. Nous viendrons compléter via des capacités d’autofinancement que nous irons chercher dans le cadre de ce projet.<br> ===== Contribution à l'intérêt général ===== L'Agora des solutions citoyennes place au cœur de son projet de commun l'homme et le bien du vivant, en facilitant le pouvoir d'agir des individus pour le bien commun. L'expérience d'On Passe à l'acte a permis de développer un projet de commun qui s'adresse à plusieurs types d'acteurs, et vise à les faire coopérer pour la mise en œuvre de projets en faveur de l'intérêt général : grand public, acteurs engagés, institutions, collectivités, hommes et femmes, entreprises et associations ... Nous sommes par ailleurs convaincus que c'est par la multiplication de l'action de l'individu et la coopération entre humains que peuvent être essaimées des contributions positives pour la résilience des territoires. L'expérience des pionniers des solutions citoyennes montrent que les projets voient le jour en premier lieu grâce aux aspirations profondes des individus pour un projet de sens et de bien commun. Les considérations capitalistes, loin d'être niées, ne sont pas le levier du passage à l'acte. Le projet d'indicateurs d'impact, qui est né de l'analyse des solutions citoyennes, permet de contribuer à l'évaluation du bénéfice global des actions citoyennes pour la société en s'attachant à travailler autour de 3 boussoles pour l'avenir : <br> * niveau individuel : les valeurs / aspirations profondes / engagement des porteurs de projets, * niveau synergie : les liens ou les connexions produites par le projet, * niveau sociétal : les impacts sur le vivant. Il s'attachera ainsi à la proposition de nouveaux "standards" d'évaluation d'impact. Enfin, l'Agora des solutions citoyennes est un projet porté par la coopérative On Passe à l'Acte Ecosystème qui a vocation à multiplier les partenariats, tel que cela a été rappelé dans le volet introductif du projet, et donc d'élargir son écosystème à de nouveaux acteurs et pionniers des solutions citoyennes. Il est ainsi basé sur une large ouverture des productions.  
==Synthèse du Projet de Commun == ===Expérience du porteur de Commun dans le domaine=== Un collectif pour coconstruire notre plateforme Ecoteka : L’alliance pour la renaturation des villes. <br> Dès l’origine du projet Ecoteka, les porteurs ont souhaité ouvrir des espaces de co-construction de la plateforme à des professionnels complémentaires capables d’amener des expertises et des outils utiles à son développement. Nous avons donc élargi notre groupe et crée l'Alliance pour la Renaturation des Villes. Sa principale vocation est de coconstruire la plateforme numérique open source Ecoteka capable d'apporter des solutions, des outils ainsi qu’une vision prospective aux acteurs des services espaces verts des villes et collectivités. Elle est composée des entités suivantes : <br> <br> '''Natural Solutions''' (Michael Belluau, Laëtitia Bucari Manu, Eric Woloch, Audrey Fortassin, Dominique Sarraihl) : Entreprise de technologie spécialiste de la biodiversité et de l’environnement. Acteur incontournable des outils Open Source au service de la biodiversité et de l’environnement il fait partie des contributeurs techniques au projet GéoNature et travaille depuis 4 années à l’expression concrète de sa raison d’être qui est de mettre le meilleur de la technologie au service des acteurs de la biodiversité. <br> Initiateurs de la plateforme Ecoteka, déployée commercialement en 2023, coconstruite avec différentes collectivités, dont celle d’Alès. Notre outil d’inventaire et de gestion du patrimoine arboré est actuellement en utilisé par la ville d’Alès et la métropole de Dijon et en test dans la ville de Lorient et dans un Centre de formation professionnelle et de promotion agricole. Nous sommes lauréats du data challenge OnDijon (avec UrbaSense et Îlõ-Nepsen) sur l’utilisation des données d’inventaire de la métropole de Dijon, de l’Appel à projets de l’IGNfab sur les cas d’usage du LiDAR et depuis nous avons finalisé notre approche sur l’inventaire automatique avec le Lidar et la testons actuellement à Marseille, à Vitrolles, pour le conseil départemental de Haute-Garonne et dans d’autres communes.<br> Plus de dix communes nous ont signifié leur intérêt et souhaitent que l’on installe la solution dans leur collectivité en 2024. Nous pouvons citer les communes de Rouen, Vitrolles, Marseille, Bordeaux, Grenoble, Orléans, Maisons-Laffitte, le Conseil départemental de Haute-Garonne, entre autres… Nous avons gagné plusieurs appels à projet (Montpellier, Grabels), et assistance à maitrise d’ouvrage (avec la Société Forestière et Arbre Ville & Paysage) pour un montant d’environ 85 k€ sur les 6 derniers mois. <br> <br> '''Arbre, Ville & Paysage''' (Frédéric Ségur) : Conseil en stratégie de renaturation des collectivités. Expert indépendant en foresterie urbaine et gestion de patrimoines arborés et paysagers, ancien Responsable du service Arbres et Paysage de la Métropole de Lyon en charge des politiques de renaturation pendant 30 ans. Il intervient en conseil stratégique et technique auprès des collectivités et aménageurs, accompagne des maitres d’œuvre et entreprises sur leurs projets et transmet ses connaissances via des actions de formation, webinaires et publications. <br> <br> '''La Société forestière''' (Xavier Baumont) : Gestionnaire de massifs forestiers, la Société Forestière développe une offre de conseil à destination des acteurs publics et privés des territoires. Son action pour la réintroduction de l’arbre comme pilier vivant de la « Nature en ville » s’articule autour des thématiques d’inventaire et de diagnostic arboricole, de la création de plans de gestions du patrimoine arboré, de solutions de lutte contre les îlots de chaleur urbaine (ICU) et autres aléas climatiques et la réhabilitation et renaturation des sites délaissés par la plantation de microforets.<br> <br> '''Îlõ & Nepsen''' (Alexandre Colin) : Deux entités distinctes qui collaborent main dans la main depuis plus de 10 ans sur des études techniques, instrumentalisation, mesures, conseil en aménagement du territoire dans un contexte de vulnérabilité et d’adaptation au changement climatique, conseil en aménagements urbains afin de lutter contre les ICU.<br> Nos agences accompagnent, depuis 2010, plusieurs territoires sur la lutte contre les îlots de chaleur urbaine dans le contexte de l’adaptation au changement climatique. Elle a notamment accompagné la Métropole de Bordeaux (diagnostic et plan d’action pour l’ensemble du territoire via 8 sites pilotes), les villes de Lyon, Niort, Mérignac, Ermont, Bègles, Valence, Monaco, Bayonne, Nanterre, ainsi que plusieurs quartiers comme l’EcoQuartier Bastide Niel (modélisation du phénomène d’ICU) ou le quartier ANRU de Miramas avec la Métropole Aix Marseille.<br> <br> '''Urbasense''' (Thomas Bur, Michael Fayaud): agit pour plus d’arbres et de nature en ville, en réduisant de 30 à 70 % la consommation en eau des espaces verts urbains. Urbasense construit des innovations de services et de technologies pour faciliter la végétalisation en milieu urbain. Elle est le fruit d’une dizaine d’années d’expérience de ses fondateurs dans les domaines de l’environnement, de l’aménagement et la gestion des paysages. La société se développe sur la convergence originale de compétences relatives à l’écologie, au paysage et à la physiologie végétale d’une part et des savoirs-faire liés aux NTIC et aux objets connectés d’autre part. <br> Depuis sa création en 2015, Urbasense connaît une croissance rapide et anime aujourd’hui une équipe de 20 personnes aux profils variés (paysage, agronomie, écologie, électronique, développement embarqué, commerce). Elle développe des services adossés à des produits technologiques permettant aux acteurs d’appliquer des pratiques de gestion durables, économisant les ressources naturelles et s’orientant vers la performance écologique et sociale. <br> UrbaSebse dispose du soutien du Réseau Entreprendre Yvelines, est membre de l’accélérateur Eau BPI et adhérentes de plusieurs associations professionnelles (Conseil International Biodiversite et Immobilier, Plante et Cité, Partenariat Français pour l’Eau, Cluster Eau Milieux Sols, GRAIE, ...). <br> <br> '''Habitat''' (Christian Messier) : En 2017, 3 professeurs, Jérôme Dupras (sciences naturelles, UQO), Andrew Gonzalez (Biologie, Université de McGill) et Christian Messier (Aménagement forestier et biodiversité, UQAM) décident de fonder Habitat afin de mettre en commun leurs trois domaines d’expertises. Ils développent des outils et méthodes de pointe pour analyser les milieux naturels et favoriser l’implantation de solutions fondées sur la nature. Ces solutions visent à protéger la nature, l’aménager de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés. <br> Habitat a vu le jour en se spécialisant dans la conservation, l’aménagement et la gestion de la biodiversité et des écosystèmes. Les trois experts souhaitent aider les collectivités, municipalités, institutions gouvernementales et associations à comprendre, valoriser et protéger les infrastructures naturelles du territoire. ===Informations liées au Commun et au problème identifié === Le commun numérique Ecoteka permet d’agréger différentes solutions au service des acteurs de la renaturation en ville, et ce sur trois axes : *Fournir de la donnée ouverte pertinente sur la renaturation des villes (inventaire fin du patrimoine et cartographie, état du patrimoine, îlots de chaleur) *Mettre à disposition des outils de gestion du patrimoine arboré et des espaces verts (gestion des interventions et des chantiers, gestion des arrosages) *Proposer des standardisation des mesures et des partiques des acteurs de la renaturation *Aménager la ville verte de demain (Trames vertes, choix des espèces et des espaces à renaturer) ===Actions, livrables et planning=== ====Actions==== Dans notre volonté de développer notre impact et d’accélérer la transition des collectivités et des territoires, nous avons fixé les priorités suivantes pour l’Alliance : *Mettre en place une gouvernance spécifique pour l'Alliance. Pour cela, nous allons conjointement élaborer un cadre de management participatif, décliner un programme d’échanges et de rencontres qui permettra de rédiger une charte de gouvernance. Cette charte définira les objectifs et missions de l’Alliance ainsi que l’ensemble des règles de son fonctionnement interne et de sa communication externe. *Développer la notoriété de l’alliance en mettant en œuvre une stratégie de communication adaptée et basée sur nos trois communautés. Pour cela, nous allons créer une plateforme de communication pour promouvoir l'Alliance et son mouvement pour la renaturation des villes et permettre la communication en interne. *Développer en co-construction un standard de données qui facilitera la collaboration et l’interopérabilité des solutions des membres de l’Alliance. Ce schéma de donnée de la renaturation sera la base de l’interopérabilité des membres de L’Alliance et sera diffusé largement aux collectivités et utilisateurs de manière à faciliter les échanges entre acteurs de la renaturation. <br> <br> Ces deux premières actions sont des étapes indispensables aux développements de L’Alliance et de ses objectifs. Dans un second temps, l’alliance pourra ainsi s’attaquer aux objectifs à long terme : *La structuration de ses 3 communautés : La communauté des utilisateurs, La communauté des intervenants techniques, et la communauté des diffuseurs / intégrateurs *La mise en action du schéma de données de la renaturation qui permettra le développement des passerelles nécessaire à l’interopérabilité des services offerts par les membres *Le développement de nouvelles offres issues des collaborations entre les membres de l’Alliance. <br> ====Livrables==== Deux livrables sont attendus pour présent Appel à Commun : *Une charte de gouvernance pour l'Alliance qui définira : **Objectifs et mission **Structure de gouvernance **Mécanismes de prise de décision **Rôles et responsabilités **Adhésion et retrait **Partage des ressources **Gestion des conflits d'intérêts **Confidentialité et propriété intellectuelle **Communication interne et externe **Finances **Évaluation et Suivi **Durée et Révision de la Charte<br> *Une plateforme de communication interne et externe pour promouvoir les échanges et les collaboration entre les communautées impliquées dans l'Alliance. *Un "Schéma de données de la renaturation" qui contiendra toutes les informations nécessaires à la création d'un jeu de données standardisé pour les acteurs publics et privés de la renaturation. ====Planning du projet==== Le planning exact des livrables sera évidemment à préciser en fonction des ressources disponibles et de la date de mise à disposition, mais il est actuellement prévu : *3 mois : Élaboration de la stratégie de communication et structuration de nos 3 communautés : communauté des utilisateurs, des diffuseurs et des développeurs informatiques. Mise en place de la gouvernance de l'Alliance *6 mois : Finalisation du standard de l’arbre (L'arbre urbain, Les espaces végétalisés urbains, L’arrosage, Caractérisation des sols vivants et de leurs propriétés, Les services écosystémiques ) *9 mois : Intégration des modules complémentaires co-construit (gestion d'operations d'entretien, diagnostic phytosanitaire) *12 mois : Participation au salon des maires avec nos différentes communautés et présentation des innovations issues de l'Alliance ===Communauté des contributeurs et utilisateurs=== Pour les phases de développement présentées ci-dessus, il est prévu d'impliquer : *Une équipe de 11 personnes pour piloter le développement de la plateforme (issue des 6 structures qui composent l’Alliance) *Une communauté d’utilisateurs de 10 villes et/ou collectivités (incluant des utilisateurs existants liés aux 6 structures qui composent l’Alliance) *Une communauté de diffuseurs intégrateurs de 5 professionnels d’ici la fin d’année 2024 (dont 2 préexistants) *Une communauté de développeurs informatiques déjà formée de 5 professionnels (issus de Natural Solutions et Urbasense) à laquelle s'ajoutera la communauté des développeurs informatiques des nouveaux acteurs, partenaires et utilisateurs. ===Coûts et impacts sur la résilience=== Pour contribuer à la résilience des villes, la renaturation devient un enjeu central. La mise en place de plan de gestion éclairé incluant une diversification des essences végétales à des bénéfices sur la résilience du patrimoine arboré. L’augmentation des couvertures de la canopée urbaine profite à la population en améliorant son cadre de vie et sa santé physique et mentale, notamment par l’amélioration de la qualité de l’air et la lutte contre les îlots de chaleur urbaine. Le suivi du patrimoine arboré fournit aux citoyens un cadre de vie plus sécuritaire en réduisant considérablement les risques d’accident. Le suivi de l’arrosage permet de rationaliser et réduire la consommation d’eau des collectivités.<br> La plateforme Ecoteka et l’Alliance pour la Renaturation des Villes permettent de réarmer les professionnels de la renaturation en les accompagnant dans la transformation radicale de leur métier. Les services espaces verts, mais plus généralement les villes, auront besoin de plus en plus de données et d’outils pour anticiper les problématiques liées au changement climatique et aménager la ville verte de demain.<br> La plateforme permettra aux acteurs de la renaturation de réduire les dépenses de déplacement lié aux interventions terrain, à l’arrosage, de faciliter la communication entre les acteurs de terrain et les gestionnaires d’espaces de nature, de faciliter le transfert des informations entre les collectivités et le public en leurs offrant des moyens d’estimer les efforts investis dans la renaturation. La centralisation des informations dans une seule interface permet également de gagner du temps et d’avoir une vision d’ensemble plus rapidement que si les solutions des membres avaient chacune leurs interfaces propres. ===Commun et intérêt général=== ====Intérêt général et bénéfice sociétal==== La centralisation des informations permet d’obtenir une vision d’ensemble du patrimoine arboré qui ne serait pas accessible si les solutions offertes par les membres de l’alliance restaient séparées. À cela s’ajoutent les effets de synergie qui ressortiront de la mise en commun des informations, notamment sur la prise en compte de l’état de santé du patrimoine arboré. Les différentes approches et la pluridisciplinarité des solutions offertes par les membres de l’Alliance permettront d’obtenir une connaissance plus approfondie du patrimoine. Une meilleure connaissance de la nature en ville permettra une amélioration globale du cadre et de la qualité de vie des citoyens. ====Ouverture, coordination et facilitation==== La plateforme Ecoteka, coconstruite par l’Alliance, servira d’agrégateur d’informations qui étaient auparavant disparates. Les acteurs de la renaturation pourront avoir accès à un ensemble des informations et des données réunies sur une seule interface qui facilitera grandement la prise de décision des gestionnaires d’espaces de nature.<br> La standardisation des données permettra aux membres de travailler plus efficacement en facilitant l’échange de données entre eux et avec les utilisateurs. Parallèlement, l'existence d'un standard est un moteur important dans l'inclusion de nouveaux acteurs de la renaturation. La standardisation des données liées à la renaturation permettra de créer un socle commun de partage. Ainsi les non-membres de l’Alliance et les nouveaux acteurs seront en mesure d'utiliser le même standard et de pouvoir s'interfacer plus facilement entre eux et avec les membres de l'Alliance. <br>  
Le commun vise à mettre au point de façon ouverte une méthodologie et un outil cartographique web permettant de caractériser des zones à aménager en priorité pour les véhicules intermédiaires. Le projet sera expérimenté sur les territoires pilote de l'eXtrême Défi, en lien avec la collectivité, les associations locales (vélo / FUB) et la communauté OpenStreetMap. Les livrables seront : * '''la documentation du projet''' avec les pistes de réflexions étudiées et la documentation produite pour la collectivité/assos/communauté OSM * '''le code produit''' dans le cadre du projet (modèle, outil web), * '''les données produites sur les territoires d'expérimentation''' Pour mener à bien le projet, le consortium est composé de : * '''Someware''' : société reconnue sur la question du traitement/croisement de données pour l'audit de l'accessibilité des villes * '''Jungle Bus''' : société spécialisée sur la thématique des données de transport et pour la mobilisation de la communauté OpenStreetMap * '''Florent Morel''' : expert sur la thématique des aménagements cyclables Le calendrier visé est un démarrage durant l'été 2023 (essentiellement à partir de septembre 2023), et une durée de projet de l'ordre de 6-9 mois. Le rapport coût / impact du commun est faible au regard du coût d'aménagement à réaliser par les collectivités. En proposant aux collectivités un système peu coûteux de pré-diagnostic des zones d'aménagement prioritaire, le projet vise à optimiser le processus et le coût global de définition des priorités en termes d'aménagement.  +
'''Expérience du porteur de Commun dans le domaine''' <br> Les principaux contributeurs au projet sont les suivants : * '''Vincent Leblond''' (Tellae, pilote du projet), ingénieur en modélisation de la mobilité depuis plus de 15 ans, président de la société Tellae, co-créateur de STARLING ; * '''Léo Desbureaux''' (Tellae, ingénieur), ingénieur développeur en simulation et calcul scientifique appliqués à la mobilité depuis 2019, co-créateur de STARLING ; * '''Marie Laurent''' (Tellae, ingénieure), ingénieure science des données depuis 2023 ; * '''Pierre Olivier Vandanjon''' (Université Gustave Eiffel, chercheur), chercheur depuis plus de 25 ans, habilité à diriger des recherches, recherches orientées vers l'éco-conception des systèmes de transports depuis plus de 10 ans ; * '''Sebastian Hörl''' (IRT System X, chercheur), chercheur en simulation des transports, créateur de EQASIM. <br> '''Informations liées au Commun et au problème identifié''' <br> Une aide à la décision transparente et disponible pour tous les acteurs de la mobilité, voici l'enjeu auquel cherche à répondre le commun. * '''Transparence''' : Orienter les politiques de mobilité, sélectionner les investissements d'infrastructure ou aménagements, financer des services de mobilité, telles sont les décisions importantes que doivent prendre les collectivités territoriales. Face à des choix complexes, les outils d'aide à la décision employés doivent être ouverts et explicables. * '''Disponible pour tous''' : Tous les acteurs de la mobilité doivent pouvoir bénéficier d'outils d'aide à la décision, quelle que soit la taille de l'organisation, de l'expert indépendant qui conseille les collectivités, aux grands groupes de la construction, en passant par les collectivités territoriales de toutes tailles. Au-delà du développement opérationnel, les laboratoires académiques doivent également pouvoir accéder à de tels outils, y expérimenter de nouvelles approches et y contribuer, car ces organismes préparent les méthodologies d'aide à la décision de demain. <br> '''Description des actions, livrables et planning''' Le planning prévisionnel se décompose en 4 grandes phases : * '''3 mois, Nouvelle méthode d'estimation du revenu des ménages:''' Couplage avec le package open source [https://github.com/tellae/bhepop2 bhepop2] afin de fournir une meilleure estimation du revenu des ménages, permettant ainsi de fiabiliser l'analyse des flux et des besoins de mobilité. Utilisation des données [https://www.insee.fr/fr/statistiques/6036907 INSEE FILOSOFI]. * '''6 mois, Perfectionnement des algorithmes de localisation des lieux de résidence des ménages et des lieux d'activité des personnes:''' Utilisation de plusieurs sources de données pour préciser et fiabiliser la localisation des lieux de résidence et des lieux d'activités: [https://www.insee.fr/fr/statistiques/6215138?sommaire=6215217 données carroyées INSEE], [https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/operation/s2077/bases-donnees-ligne Base Permanente des Équipements INSEE], [https://www.insee.fr/fr/information/3591226 SIRENE] et [https://wiki.openstreetmap.org/ OpenStreetMap]. * '''9 mois, Amélioration des entrées / sorties des logiciels:''' Création de passerelle entre EQASIM et STARLING (données de flux), ainsi que EQASIM et Aequilibrae (données de flux), Aequilibrae et STARLING (données de réseaux), et finalement la normalisation des sorties de STARLING. * '''12 mois, Documentation des communs:''' Amélioration de la documentation des logiciels avec des exemples et un enrichissement de la documentation technique. <br> '''Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée''' La communauté de EQASIM est assez étendue et actuellement composée d'équipes de recherche (IRT System X, Université Gustave Eiffel, LVMT, IFPEN, …). Tellae est le seul acteur privé contributeur ou utilisateur du logiciel. Pour ce qui concerne STARLING, il bénéficie d'une communauté plus réduite, composée de TELLAE, et de trois laboratoires, GSCOP, LS2N et CIRED. Dans le cadre des phases de développement, l'équipe sera essentiellement composée des 5 personnes citées précédemment. Des échanges auront toutefois lieu avec le reste de la communauté afin de bénéficier de conseils méthodologiques et de retours sur les besoins de tous. A l'image de la journée du 26 octobre 2023 dédiée à EQASIM, une telle journée pourra être renouvelée afin de partager les projets en cours et les orientations de développement. '''Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la sobriété et/ou de la résilience''' Le commun s'inscrit dans une démarche d'évaluation des politiques de mobilité, en matière d'évolution des pratiques ou de développement de nouveaux services de mobilité. Simulant les territoires à l'échelle des individus, il résout certaines limites des outils de simulation les plus courants (par exemple Aequilibrae) en terme d'évaluation des nouvelles politiques de mobilité telles que : la mobilité partagée (covoiturage, transport à la demande, …), l'intermodalité (vélo + transports publics, …), ou plus largement l'évolution des comportements quotidiens (télétravail, …). En simulant les individus et leurs comportements, l'évaluation de politiques de mobilité hors des grandes zones urbanisées devient enfin possible, en prenant en compte la diversité des besoins et des pratiques de mobilité. '''Commun et intérêt général''' * Le projet de commun favorise le dialogue entre les acteurs privés de la mobilité (cabinets de conseils, constructeurs, opérateurs) et les organismes publics (aménageurs, collectivités territoriales). A minima, l'outil sert de normalisation des approches méthodologiques et de format des données. * Un tel commun répond à la nécessité de mettre à disposition de tous les territoires (urbain, périurbain et rural), des outils adaptés à leurs besoins et non dirigés par des objectifs de marchés mondiaux : le marché du logiciel de modélisation en mobilité est guidé par les besoins des territoires les plus riches, c'est-à-dire les grandes métropoles d'Amérique du Nord, Europe de l'Ouest, Australie/Nouvelle Zélande et du Moyen Orient. * Le projet de commun favorise l'évaluation de projets de mobilité de petite taille tels que le covoiturage, le transport à la demande, l'autopartage, non ou mal traités par les outils d'aide à la décision les plus courants. * En œuvrant à développer une communauté d'utilisateurs et de contributeurs, en lien direct avec notre projet de commun, ou par l'intermédiaire de communs complémentaires, nous espérons encourager le développement de formats ouverts d'échanges de données et d'une normalisation de ces formats. <br>  
'''Expérience du porteur·e de commun dans le domaine''' Spécialisée dans la prospective énergétique et sociétale, Virage Énergie accompagne les collectivités territoriales et acteurs publics et réalise des outils de sensibilisation et d’aide à la décision pour limiter l’utilisation d’énergie et de ressources naturelles dans nos modes de consommation, de production et d’échange actuels et à venir. Dans une logique d’anticipation et d’adaptation au dérèglement climatique et de lutte contre les inégalités sociales, Virage Énergie propose des pistes d’actions organisationnelles, comportementales et techniques pour une transition vers un modèle de société sobre et soutenable. Virage Énergie dispense régulièrement des formations à destinations des élus (via des organismes de formation d’élus) et techniciens territoriaux (CNFPT, Association des ingénieurs territoriaux). Nous avons publié deux ouvrages de références sur la sobriété : [http://www.virage-energie.org/petit-traite-de-sobriete-energetique/ Petit Traité de Sobriété Énergétique] (Ed. Charles Léopold Mayer, 2021) et [http://www.virage-energie.org/rapports/engager-des-politiques-locales-de-sobriete/ Engager des politiques locales de sobriété] (Le passager clandestin, 2022). Depuis 2023, nous co-animons avec le CLER-Réseau pour la transition énergétique le Réseau Sobriété, premier réseau professionnel sur le sujet de la sobriété en France. Ce réseau est soutenu par l’ADEME. <br> '''Description du problème adressé par le commun et rôle du commun au niveau de l'intérêt général''' Le commun répond à l’impératif d’adaptation au dérèglement climatique et de résorption des vulnérabilités territoriales actuelles. Ce projet a pour objectif de venir poser une méthodologie pour répondre au défi de la gestion des communs négatifs en se basant sur des fondements théoriques solides (qui seront notamment apportés par l’expertise d’Alexandre Monnin), une mise en dialogue de ces enjeux avec des élus locaux et des citoyens et une mise en perspective à l’aide d’outils de prospective. L’utilité public du commun réside dans le fait qu’il adresse la problématique de résilience des territoires aux transformations environnementales, sociales et économiques en cours et à venir. Sa réplicabilité sera au cœur de sa construction afin d’en faire une ressource largement diffusable et appropriable par d’autres acteurs et communautés. <br> '''Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage''' * Janvier 2024-Mars 2024 - Arpentage du territoire, définition de la méthodologie, recherches bibliographiques, rencontre des acteurs locaux, préparation des balades * Avril 2024 : Balade n°1 - Production d’un journal & rapport d’étonnement * Juin 2024 : Balade n°2 - Production d’un journal & rapport d’étonnement * Sept 2024 : Balade n°3 - Production d’un journal & rapport d’étonnement * Nov 2024 : Balade n°4- Production d’un journal & rapport d’étonnement * Déc 2024 : Capitalisation, événement de restitution et diffusion d’un guide <br> '''Taille de la communauté de contributeurs·trices et d'utilisateurs·trices impliquée ''' Jusqu'à 1000 personnes à Lomme & des centaines de personnes en France avec le réseau d'allié·es la FabTransitions. <br> '''Estimation du rapport coût / impact du commun''' Le commun aura un impact sur la résilience du territoire. Il permettra de cartographier les communs négatifs pour proposer des pistes afin d’accompagner leur gestion. Le commun aura un faible impact environnemental dans la mesure où il prendra principalement la forme de ressources pédagogiques et de la création d’échanges immatériels.  
Les dossiers seront remis sous forme dématérialisée uniquement sur https://parisasso.paris.fr/parisassos/ (même pour les organismes n’ayant pas un statut associatif). Date limite pour le dépôt des candidatures : 5 octobre 2022 à minuit. Comité de sélection, sous la présidence de l’Adjointe à la Maire de Paris en charge de l'innovation, de l'attractivité, de la prospective Paris 2030 et de la résilience : Courant novembre. Annonce des lauréats : Fin novembre / début décembre.  +
'''Expérience du porteur de Commun dans le domaine''' Les sociétés optim.aize (métiers du digital et de l'ia) et Parallèle 45 (métiers du géo-foncier) se sont rapprochés d'acteurs publique pour la réalisation des premières versions de l'application et ont mis en ligne une application publique utilisée par des milliers d'administrés. Cet investissement à été fait sur des fonds privés, sans subvention. '''Informations liées au Commun et au problème identifié''' Le problème, au-delà de l'information sur les obligations ou sur la vérification de la réalisation est le manque d'information sur la capacité de réalisation. L'idée est de travailler en commun sur le circuit de l'entraide à la réalisation du débroussaillement ainsi que sur le traitement des déchets verts avec notamment un travail sur les informations sur les efforts de collecte, de broyage et de traitement des déchets + gestion volumétrique dans le temps. '''Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois)''' Nous proposons un échelonnement du développement applicatif sur 6 mois. Un des avantages du commun c'est qu'il repose sur une application déjà déployée et utilisée par certains administrés. La première étape consiste à réaliser un travail d'interface et d'expérience, nous prendrons en compte le travail effectué par l'IGN. La deuxième étape consiste à l'enrichissement des cartes avec les informations de collecte et de traitement des déchets verts, la troisième étape consiste à la mise en place de moyen collaboratifs (chat, information de besoin et d'offre), liste des acteurs privés. La dernière étape consiste à mettre en place des moyens de communication locaux puis nationaux. Nous proposons de commencer avec le département de la Gironde qui profite déjà d'une visibilité et d'un engagement des communes. '''Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée''' Nous visons un déploiement national avec un impact majoritaire sur le Sud de la France. Cependant, la digitalisation de l'échange sur le sujet des OLD permettra au propriétaire de résidences secondaire de traiter la planification et la réalisation en amont des périodes estivales et de vacances. '''Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la sobriété et/ou de la résilience''' L'impact de cette application est un impact environnemental fort, avec la réduction des risques liés aux incendie de feux de forêts. La loi est complexe, son application est complexe, sa réalisation a de nombreux freins. Nous proposons de fluidifier la communication entre la communauté et les acteurs publiques en offrant un moyen digitalisé, fluide. Licence et propriété : Le développement financé par l'ADEME, gestion des circuits courts, référence des collectes, acteurs du débroussaillement, besoin et offre collaboratifs, OLD concerné oui / non et contours d'OLD 50m / 100m seront disponibles publiquement via API (paramètres et structure publiés). La brique de gestion collaborative sera disponible en open-source.  
Pierre Freund est un architecte technique, expert cloud, entrepreneur, contributeur sur des logiciels open source et développeur, et travaillant dans les services du premier ministre à la DILA (Direction de l'Information Légale et Administrative). Il est attaché aux valeurs éthiques véhiculées par le logiciel libre et la culture libre en général. CarbonFight part du constat qu'il n'existe aucune solution de mesure et de réduction d'empreinte carbone avec un suivi au jour le jour, à l'action près, avec la possibilité de voir rapidement les impacts d'une modification des habitudes de l'usager et un suivi de sa progression en termes de décarbonation. Une première campagne Adwords avec le 3e prototype (1 web/2 apps), obtenu après 1 an de développement, valide l’intérêt des citoyens pour ce genre d’application à impact. CarbonFight fait partie des lauréats de la saison 11 du programme Data For Good. Une quarantaine de contributeurs, volontaires ou en mécénat de compétence, participent activement au projet. L’équipe travaille activement sur la sortie de la version 2 de l’application, complètement refondue, basée sur le retour d’expérience du prototype. Le projet étend son réseau de mécénat, de volontariat, et cherche des fonds. L’objectif avec la nouvelle version est d’atteindre la barre des 50K utilisateurs. Pour un coût estimé de quelques dizaines de milliers d'euros (https://appmaster.io/fr/blog/cout-pour-developper-une-application), et pour une cible de 50K utilisateurs, en admettant que ces utilisateurs baissent tous leurs émissions en moyenne d'au moins 5 %/an, CarbonFight contribuerait à éviter minimum environ 25 000 t CO2e/an.  +
== '''Expérience du porteur de Commun dans le domaine''' == Alters est né dans les faits lors des 1ères Assises de la Sécurité Globale des Territoires et des Entreprises qui se sont déroulées les 29, 30 et 31 mai 2018. Ces trois jours de débat (12 Tables rondes et une vingtaine d’ateliers) ont résumé la compréhension des participants de la notion d’Approche Globale, résiliente et solidaire face aux grandes mutations. Les Assises ont été réalisées par de nombreux membres actuels d’Alters (Vinci, Generali, le Cerema et CCI France entre autres) avec le soutien très important du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire. Elles ont donné lieu à publication de deux N° spéciaux de la Revue Préventique. Cette réunion a conduit les acteurs à créer l’Association des Laboratoires, Entreprises, Territoires Résilients et Solidaires (ALTERS, donc) comme think tank pour préparer les transformations nécessaires face aux grandes mutations qui menacent notre planète, nos sociétés et les populations et les proposer aux grands acteurs de la société. Ceci n’a été possible que parce que chacun de ces acteurs avaient accumulés, chacun dans son métier particulier, une masse considérable de connaissances, d’expériences en matière de lutte contre le réchauffement climatique, la transition écologique, de gestion des risques et des crises, en développement de la résilience, … La liste des membres actuels d’Alters déjà citée au paragraphe 2 : Résallience (Sixense Groupe / Vinci), Veolia, Vinci Initiative Emploi, Rêve de scènes urbaines, Generali, Macif, le CSF des Industries pour la construction, le Cerema, l’UTT, l’IPAG, CY Université (Cergy), Cohermens. Alters a suscité la création d’une Revue trimestrielle de haut niveau, Alters Média, revue du temps des grandes mutations (http://alters-media.fr). === '''Informations liées au Commun et au problème identifié''' === ==== Les Grandes mutations ==== Il est maintenant courant de dire que nous vivons un temps de très grands changements globaux qui se manifestent en diverses grandes mutations rassemblées en trois volets : * Climatique et ses volets énergétiques, écologiques et leurs multiples conséquences en risques majeurs, écologiques, économiques et sociaux sur l’humain et la biosphère, * Technologique et scientifique dont le volet numérique et leurs conséquences sociétales et politiques (avec la post vérité et le populisme), sociales (avec l’Intelligence artificielle et les questions de l’emploi), économiques, géoéconomiques et géopolitiques (et les compétitions pour les ressources et la domination), et des nouveaux risques majeurs notamment en matière de cyber, criminalité, souveraineté et santé, * Sociale et urbaine, incluant les très grandes inégalités, les migrations, l’insécurité et les risques de guerres. Toutes ces mutations sont bien sur interreliées et forment un tout. ==== Les bases conceptuelles de l’approche globale ==== Divers apports théoriques ont été élaborées pour faciliter la transformation de la société face aux mutations. Ils sont synthétisés en un concept, l’« Approche globale, résiliente et solidaire » . '''Citons dans l’ordre''' : * Le développement durable, * L’intelligence économique et territoriale et l’Ecologie Industrielle Territoriale, * La résilience et la gestion des risques, * La performance globale et les normes, auquel il ne faut surtout pas oublier * Les travaux de nombreux intellectuels (parmi lesquels Bruno Latour, Michel Serres, Philippe Descola, Gaël Giraud, Bernard Stiegler, Gilbert Simondon, Amartya Sen, Michel Aglietta, Karl Polanyi, Cécile Renouard, Dominique Méda, Edgar Morin, Robert Boyer et beaucoup d’autres) Ils ont permis de dégager des fondamentaux sur lesquels s’appuient l’Approche globale. Les Co porteurs du Commun ont contribué par les travaux des 1ères Assises de la Sécurité globale des Entreprises et des territoires, et d'autres à définir : • Au niveau de l'entreprise, un '''modèle de Performance Globale de l'entreprise ''' avec les notions de Chaîne de valeur de l'entreprise intégrant le territoire, de RSE élargie au territoire, de Capital immatériel du territoire lui-même • Au niveau du Territoire et de l’Entreprise, '''la Représentation du territoire et de sa résilience''' sur la base de laquelle est construite le concept de d’Observatoire de la résilience des territoires et des entreprises ==== La résilience ==== Nous nous appuyons sur la définition du Groupe de travail technique sur la mesure de la résilience de la FAO et du PAM (programme alimentaire mondial) http://www.fsincop.net/fileadmin/user_upload/fsin/docs/resources/FSIN_Resilience%20paper1_FR_WEB.pdf Pour les '''Nations Unies,''' « la résilience est la capacité qui garantit que des facteurs de stress et des chocs adverses n’aient pas de conséquences négatives durables sur le développement ». Cette définition de la résilience comme une capacité est certainement la plus utile, car * elle met en évidence le rôle joué par les éléments clés de la résilience que sont les états subjectifs (les perceptions des chocs, l'utilité perçue des actions entreprises ou non, les attentes générales par rapport à des états futurs, …). * et qu’elle attire ainsi l’attention sur d’autres solutions que la résistance frontale aux chocs et stress chroniques, améliorant la valeur de la réponse. Face aux difficultés (voire à l’impossibilité matérielle) d’anticiper, d’éviter ou de contrer directement tous les risques, toutes les menaces (de faire face à tous l’imprévus), d’y résister, il faut s’orienter vers une nouvelle politique dite de résilience : Plutôt que de vouloir « bloquer » les chocs et les stress toujours croissants (les tempêtes, les inondations, …) derrière des « barrages » de plus en plus hauts, apparait l’idée qu’il faut chercher à désactiver, détourner, transformer l’énergie qu’elles contiennent, qu’il faut utiliser (voire augmenter) les capacités d’adaptation du système pour réduire l’impact négatif des chocs ou du stress. C’est le cœur de la résilience. Mais c’est en fait beaucoup plus : c’est découvrir la face positive du risque, l’opportunité, qui lui est associée par nature. La découvrir dans les liens entre choc (et stress) et le système, dans ces ressorts intimes qu’est la résilience du système. C’est exploiter la nouvelle situation (le choc, le stress) dans une direction nouvelle. '''Une politique de résilience cherche à « inoculer » au sein du système des éléments d’adaptation, d’apprentissage et d’innovation renforçant les ressources internes du système pour le rendre capable de rétablir rapidement un (nouvel) équilibre.''' Cette politique, à la manière d’une vaccination, vise à permettre au système, d’intégrer le risque et la menace dans la vie quotidienne, de renforcer les capacités propres au système, son « système immunitaire ». Le poison contenu dans le choc (le stress), légèrement modifié, devient un remède, est un apprentissage pour le système, permet son adaptation, voire une rupture, une innovation. La recherche de la résilience consiste donc à trouver (au sein du système et de ses liens avec le choc – stress) les voies pour passer du risque à l’opportunité, du poison au remède (tout système est un pharmakon). L’enquête pour la résilience du territoire est une co-recherche des opportunités, individuelles ou collectives. Elle passe par la modélisation du territoire (du système). La gestion des risques telle qu’elle est comprise actuellement, passe à côté de cette transformation, de la résilience. La résilience cherche bien sûr aussi à prévenir, se préparer, à fonctionner pendant un certain temps en mode dégradé, à mettre en œuvre des initiatives et des tactiques permettant de regagner des espaces de liberté, … pour reconstituer rapidement des modes de fonctionnement nouveaux, optimaux dans la nouvelle situation. ==== L’Observatoire de la résilience des territoires et des entreprises ==== L’Observatoire de la Résilience relie en continu les données et des indicateurs clés de la résilience à diverses échelles spatiales et temporelles ; les structure par thèmes spécifiques et les articule selon les divers niveaux territoriaux (dans leurs diversités) jusqu’au national, pour permettre un pilotage global, et fin des politiques publiques à ces échelles. Il assure la capitalisation territoriale des résultats des projets locaux engagés et facilite ainsi la coopération et implication des acteurs == '''Description des actions, livrables et planning''' == === Le cadre général, les tâches dans le projet === Alters, Académie de l’IE, Cerema et Résallience ont lancé le 11 mai un projet « Approche globale, résiliente et solidaire face aux grandes mutations » qui vise à élaborer une méthodologie d’Approche globale, résiliente et solidaire, un Observatoire de la résilience et la solidarité, un Campus et un Livre Blanc. Ces résultats seront versés dans le domaine public sous licence Open Source. En parallèle, ils répondent à l’Appel à Communs de l’ADEME, en proposant de réaliser les mêmes objets. Le travail comportera : • '''Une partie centrale''', * l’élaboration de la Méthodologie globale, résiliente et solidaire, * et celle de l’Observatoire de la résilience et la solidarité ; • '''Et une partie d’analyses plus spécifiques''' : * 1/ Le potentiel de l'écologie ; place des sciences et des technologies ; * 2/ Capacités individuelles et gestion de Communs, clés des transformations ; * 3/ Santé dans la société ; * 4/ Le social et le politique, du local au mondial ; … • '''La rédaction du Livre Blanc et la préparation du Campus.''' === Contenu du travail théorique (méthode et analyses spécifiques) === Le travail théorique (Méthodologie d’Approche globale, résiliente et solidaire) vise à relier tous les aspects économiques, sociaux, écologiques du pilotage des Entreprises et des Territoires, dans leurs liens aux grandes mutations, pour réaliser les objectifs globaux de résilience et de solidarité. Pour que territoires et entreprises puissent prendre en compte globalement des objectifs économiques, sociaux, et écologiques, et mener des politiques dans ce domaine, il est nécessaire de construire des représentations (ou modélisations) et du territoire et de l’entreprise, de représenter leurs performances et leur résilience dans ces domaines, dans le contexte des risques climatiques, sanitaires, écologiques que les mutations entrainent. '''La représentation du territoire''' se construit à partir de : * • '''Des liens vitaux''', essentiels, qui relient habitants et organismes au territoire (cela constitue les communs du territoire qui seront représentés par des indicateurs de sa résilience). * • '''Des forces (matérielles et sociales) qui le transforme''', * • '''Des impacts, risques et réactions, boucles de résilience''' qui en résultent, * • Des projets individuels ou collectifs qui se créent. Dont '''le projet du territoire'''. Ce travail théorique avec '''enquêtes''' conduira à l’identification d'''’indicateurs''' qui caractérisent la résilience du territoire, à l’Observatoire de la Résilience des entreprises et des territoires. Il fournit la '''dynamique de résilience du territoire''' et donc son projet, comme résultante de tous ces facteurs ; ainsi qu’un guide méthodologique et des indicateurs pour piloter cette politique résiliente, solidaire. Ce travail théorique se déroulera en trois '''phases''' : une première phase de conception générale de la méthodologie donnera les grandes lignes (présentation décembre 2021) ; une seconde phase de conception plus détaillée (présentation juin 2022) ; une 3ème phase de rédaction sous forme de Livre Blanc. Parallèlement et pour consolider le travail théorique, seront menés des études spécifiques dans des domaines précis qui apporteront des compléments pour construire les communs === L’Observatoire de la Résilience === Le travail de terrain lié à l’Observatoire de la Résilience et la solidarité vise à articuler les actions de trois types d’acteurs (entreprises, territoires et société) et les projeter sur trois échelles spatiales (local, régional, national-mondial) et trois échelles temporelles (mois, année, décennies). Ce travail passe par : * • Une enquête dont la structure sera évidemment très liée au travail théorique décrit ci-dessus * • La construction des indicateurs et la conception de la structure de l’Observatoire. Cela sera réalisé sur trois terrains ou territoires pilotes : une ou deux Métropoles régionales (Bordeaux, Lyon), une ville moyenne (Les Mureaux) et un territoire rural. === Description de l’action === ==== Les actions, leur planning et livrables ==== le tableau résume les actions, leur planning et livrables Tableau page 12 sur https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Approche_Globale_R%C3%A9siliente_et_Solidaire_pour_les_territoires_et_les_entreprises_V3.pdf ==== Travail théorique (méthode et analyses spécifiques) ==== les tableaux ci-dessous (voir le fichier joint sur Wiki / Cloud ) résument : Le contenu du Travail théorique (méthode) Tableau page 13 sur https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Approche_Globale_R%C3%A9siliente_et_Solidaire_pour_les_territoires_et_les_entreprises_V3.pdf Le contenu des travaux d'analyses spécifiques Tableau page 14 sur https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Approche_Globale_R%C3%A9siliente_et_Solidaire_pour_les_territoires_et_les_entreprises_V3.pdf '''Exemple d’études spécifiques''' '''Le potentiel de l'écologie, des sciences et des technologies''' : <small>Cela concerne les questions d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, de transition énergétique (trajectoire bas carbone, PPE, …) ; d’aménagement, d’économie circulaire, déchets, efficacité matière, pollutions (eau, air, sols); ressources naturelles, alimentation, biodiversité; Création, production et consommation et aménagement durable; gestion des risques. Mais l’approche globale permet de prendre ces éléments dans un contexte où tout le potentiel de l’écologie peut s’exprimer : potentiel économique, social, démocratique, humain ; au lieu d’en faire des champs techniques, isolés, séparés du social et de l’économique, punitifs, c’est tout l’inverse qui sera recherché : ce que cela peut apporter dans la gestion des communs, des territoires et des entreprises. La science et la technologie ont une place importante mais qui doit être validée par une approche globale de leurs usages au service de la société, de la biosphère et de la planète.</small> '''Développement des capacités individuelles et de management de Communs, clés des transformations''' <small>La transformation des modes d’organisation et de relations (dans les domaines du travail, de la ville et du territoire, de la vie sociale et politique ; au sein des administrations, de l’entreprise ; normes et gouvernance) peuvent jouer un grand rôle dans la transformation résiliente et inclusive, en introduisant une culture de l’approche globale, en décloisonnant, en renforçant les capacités à travailler en commun, de gérer des Communs. Le développement permanent des compétences, facteur premier du capital immatériel, par l’éducation et la formation, est évidemment un atout qui doit être lié à la gestion de Communs.</small> Ce travail théorique se déroulera en '''deux phases''' : une première élaboration donnera les grandes lignes (présentation décembre 2021 ou janvier 2022); une seconde élaboration plus détaillée (présentation juin 2022) avec une période de rédaction sous forme de Livre Blanc. ==== L’Observatoire de la Résilience ==== Le travail d’enquête lié à l’Observatoire de la Résilience et la solidarité vise à articuler les actions de trois types d’acteurs (entreprises, territoires et société) et les projeter sur trois échelles spatiales (local, régional, national-mondial) et trois échelles temporelles (mois, année, décennies). Il sera mené sur un territoire rural (en lien avec notre partenaire l’Association des maires Ruraux de France), une ville moyenne (Les Mureaux) ou deux ; et une ou deux Métropoles (Bordeaux et Lyon). Ce travail sera bien sur lié étroitement au travail méthodologique (la préparation des enquêtes, de même que le choix des indicateurs et des données seront fortement liés à l’approche globale). En option un territoire insulaire (Corse). '''Déroulé''' # L’enquête portera sur 3 points (impact des mutations, analyse des risques, projets) sur trois échelles temporelles (mois, années, décennies) et auprès de trois types d’acteurs (entreprise, territoires, société) et trois échelles spatiales (local, régional, national- mondial). # Elle visera à l’identification des indicateurs clés au regard des impacts des mutations et des objectifs de résilience et de solidarité. Ils se centreront sur les trois échelles temporelles, spatiales et les trois types d’acteurs. Les données correspondantes seront identifiées. # Elle débouchera sur la construction de l’Observatoire de la résilience et de la solidarité qui permettra le suivi des actions au trois échelles spatiales et temporelles, les niveaux haut synthétisant les indicateurs de plus en plus globalisants. # Une maquette de cet observatoire sera enfin proposée. === Planning === '''''Lancement du Projet avec les principaux partenaires : 11 mai 2021''''' * Accord sur les objectifs et les bases conceptuelles du projet * Validation du Programme de travail * Mise en place du Comité de pilotage / comité miroir '''''Du 11 mai à Décembre 2021''''' * Constitution du Comité scientifique * Mise en place des Territoires pilotes et des travaux sur l’Observatoire * Analyse des grands thèmes retenus dont la méthodologie de l’Approche globale et ses applications * Rédaction du 2ème document théorique de synthèse '''2èmes Assises de la Sécurité globale, résiliente et solidaire : décembre 2021''' * Installation du Conseil Scientifique * Présentation du 2ème document créant les bases méthodologiques, les lignes générales de l’Observatoire et du Livre Blanc * Lancement 2ème étape du travail et des équipes de rédaction : # L’Approche globale et ses applications # L’Observatoire (indicateurs, données, gouvernance, lignes générales) # Campus # La rédaction du Livre Blanc '''''De décembre 2021 à juin 2022''''' Mise en place des structures de l’Observatoire (indicateurs, données de base) au niveau des territoires expérimentaux et au niveau national Mise en place du Campus Rédaction du Livre Blanc '''''''''Colloque de présentation du Livre Blanc et de l’Observatoire : mai 2022'''''' === Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée === Une vingtaine d’acteurs se sont portés contributeurs du Commun d’Alters au 18 juin 2021. Cela sans compter tous les réseaux déjà présentés que les partenaires mobilisent. ==== Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la résilience ==== Tant la mise en œuvre d’une méthodologie globale, résiliente et solidaire, celle d’un Observatoire de la résilience des territoires et des entreprises, que le Campus de formation à ces questions auront des impacts importants sur la résilience du système face aux grandes mutations. Une estimation chiffrée ne peut se faire qu’au regard des coûts des dégâts évités par ces actions (liées aux conséquences économiques du changement climatique, sanitaire et écologique par exemple, qui se chiffrent en milliards d’euros). Ce serait donc à hauteur de centaines ou dizaines de millions d’euros qu’il faudrait chiffrer les impacts du Commun, à référer aux 100 000 € investis par l’agence. De plus, la démarche globale multiplie les résultats obtenus en termes de bénéfices écologiques, sociaux et économiques par un facteur facilement compris entre 2 et 10 par rapport à une démarche en silos. Le coût est surtout un coût de temps passé et de capacité de participation ouverte des différents contributeurs ; il s’agit d’un énorme projet d’organisation et de coordination des synergies et des connaissances dans le domaine, afin de proposer une démarche globale méthodique et pragmatique, avec des expérimentations associées L’évaluation des impacts économiques, écologiques et sociaux d’une action sur un système social et territorial et sur la résilience fait d’ailleurs partie d’une de questions importantes à résoudre pour assurer une bonne transition écologique et climatique.  
[[Fichier:Schéma ArboClimat V2.jpg|vignette]] '''EXPERIENCE''' : ArboClimat fut conçu en 2015 dans le cadre de l’étude commandée par le Conseil Régional et l’ADEME Nord Pas de Calais sur le rôle de l’arbre urbain dans un contexte de changement climatique. Cette étude réalisée avec deux villes partenaires Grande Synthe et Lille visait à rédiger un guide à destination des collectivités pour envisager d’utiliser l’arbre urbain pour lutter contre le changement climatique. L’outil ArboClimat V1 a été développé sur la base de 70 essences communes en Nord Pas de Calais. Il a été adapté à ce territoire tant dans le choix des essences que des données de résilience. Plusieurs centaines d’essences d’arbres sont connues et plantées dans les villes françaises, l’évolution de la base de données est donc nécessaire pour un usage adapté à l’ensemble du territoire national. '''PLANNING''' : [[Fichier:Planning ArboClimat v2.jpg|vignette]] * Phase 1 : Mobilisation de l'écosystème (sept-déc) Mobilisation de 3 collectivités pilotes Composition du comité technique Elaboration d'une charte de gouvernance des communs propre à ArboClimat Proposition et validation du modèle de gouvernance par la communauté * Phase 2 : Construction des outils de symbiose (sept-mai) Mise à jour de la base de données et de l'outil ArboClimat pour préparation V2 Contractualisation avec les collectivités pilotes Préparation de la formation Création des outils numériques (site, wiki) Rédaction du manuel d'utilisation et du tutoriel SIG Communication sur l'accompagnement et le réseau national ArboClimat * Phase 3 : Lancement du réseau national et de l'expérimentation (février-mai) Accompagnement des collectivités pilotes Réalisation de formations Organisation d'un wébinaire de lancement Mise en service des outils numériques Animation de la communauté et du comité technique Récupération, traitement et valorisation des données * Phase 4 : Assurer la pérennité du projet (avril-mai) Prospection auprès de nouvelles collectivités Recherche de partenariats publics (universités, instituts, organismes, etc.) Réponse à des appels à projets Demandes de subventions '''LIVRABLES''' : * Une base de données de sélection des essences (caractères morphologiques, sol, eau, esthétique, résilience, etc.) * L'outil Arboclimat V2 correspondant aux algorithmes de calculs des services écosystémiques (captation du CO2, pollution atmosphérique, production d'oxygène, impacts de l'arbre sur les eaux pluviales, réduction de l'ICU) et le manuel d'utilisation et le guide source * La procédure d'intégration des données issues de l'outil dans un SIG : tutoriel '''COMMUNAUTE A RELIER''' : * 50 collectivités au minimum souhaitées : Villeneuve d’Ascq, Toulouse, Bordeaux, Lille, Chauny, Douai, Cergy Pontoise, Montpellier, Lyon, Grenoble, Lamballe, Valence, Bouc-Bel-Air, Roubaix, etc. * Universités : Université de Lille, Polytech Lille, Université de Picardie, Agroparistech, IUAR Aix-Marseille, IEP Toulouse, Université de Bordeaux, etc. * Des professionnels de l'arbre : AFAC Agroforesterie, Qualiarbre, Plante & Cité, etc. * Des architectes et urbanistes travaillant sur l'adaptation des villes aux effets du dérèglement climatique : CAUE77, 7 Milliards d'Urbanistes, Fieldwork, etc. * Des organismes et instituts publics : ADEME, AGENCE DE L'EAU, OFB, ARB, Institut Paris Région, CERDD etc. * Des entreprises et associations de reforestation comme Reforest'action, La maison des arbres, Planteurs volontaires, BeeForest, etc. * Associations de végétalisation urbaine : Vergers Urbain à Paris, ESPACES, Récréations urbaines à Lille, etc. '''RAPPORT COÛTS/IMPACTS DU COMMUN''' : ArboClimat a pour ambition de centraliser et de partager dans toute la communauté de l'arbre en ville les données nécessaires pour permettre des plantations adaptées aux effets du dérèglement climatique et aux spécificités des territoires. Depuis une dizaine d'années, Bertrand Thuillier constitue une base de données des essences à partir de ses connaissances et retours d'expériences terrain. La version 2 d'ArboClimat va permettre par une mise en commun un effet levier de connaissances sur le sujet mais aussi d'activation de projets. Les coûts du projet sont liés à la réalisation des outils permettant la mise en commun, à l'amélioration de la base de données suite à la version 1, à la matérialisation des données sous forme de SIG et à l'animation de la communauté. Une fois le projet lancé, ArboClimat continuera de vivre grâce à un modèle économique viable : 10% des recettes issues des formations et accompagnements réalisés par ARISTOT seront réinvestis dans le commun. Les impacts du commun sont conséquents au regard des services écosystémiques rendus par les arbres en ville. Leur présence permettent de nombreux bénéfices économiques pour les villes : * la séquestration et le stockage de carbone permettant de réduire les concentrations de CO2 dans l'atmosphère et de compenser les émissions d'autres activités ; * la régulation de la température diminuant les besoins énergétiques pour la climatisation et pour le chauffage (blocage des vents) ainsi que les coûts de santé publique liés à la chaleur ; * la réduction du ruissellement permettant un maintien du fonctionnement normal des stations d'épuration ; * la filtration des polluants et la production d'oxygène réduisant les coûts de santé publique liés aux maladies respiratoires ; * l'amélioration de la qualité de vie et du bien être réduisant les coûts de santé publique liés à la santé mentale et physique.  
NB : Il nous a semblé impossible de répondre correctement aux questions posées en seulement 30 lignes, nous avons fait de notre mieux... '''Expérience du porteur de Commun dans le domaine :''' Plus de 10 ans de R&D sur ces sujets (coopération inter-organisations dans le champ de la transition et de la résilience des territoires). Une communauté d’experts reconnus nationalement et internationalement. '''Informations liées au Commun et au problème identifié :''' Logiciel open-source sous licence Apache 2.0, données possiblement sous licence Odbl / CC-By-SA, communauté des parties prenantes associée à son développement dans le cadre d’une gouvernance partagée, mobilisation d’acteurs locaux, de développeurs confirmés et d’experts métiers. '''Description des actions, livrables et planning associé''' * '''De -3 à 0 mois''' : Refactoring préparatoire d’[https://activitypods.org/ ActivityPods], le framework sur lequel nous allons construire les nouvelles versions d’Archipelago - déjà financé. * '''A 3 mois''' : Première rencontre du collectif et livraison de la première version d’Archipelago * '''A 6 mois''' : Livraison de la deuxième version d’Archipelago, deuxième rencontre et amorçage du déploiement * '''A 9 mois''' : Livraison de la troisième version, poursuite du déploiement * '''A 12 mois''' : Livraison de la quatrième version, 3ème rencontre, poursuite du déploiement * '''A 18 mois''' : Fin du projet financé par l’appel à commun, évaluation. [[Fichier:Capture d’écran du 2023-05-31 23-57-08.png|centré|Chronogramme]] '''Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée :''' ~10 personnes rémunérées - ~20 contributeurs non rémunérés directement - Plusieurs milliers d’utilisateurs impliqués '''Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la sobriété et/ou de la résilience :''' Très favorable au regard des potentiels d’actions et de synergies qu’il est susceptible de révéler et de déclencher, ainsi que de ses perspectives d’essaimage à moyen-terme. '''Commun et intérêt général. Il est demandé de décrire comment le commun : Améliore la coordination entre acteurs hétérogènes (public, privé, formel, informel, petit, grand…) :''' * Par le déploiement d’outils favorisant l’interopérabilité de leurs systèmes d’information et la coopération inter-acteurs au sein des territoires et dans le champ de la transition. * Par un travail d’animation de réseaux intra- et trans-territoriaux * Par la fourniture d’outils visuels et appropriables pour représenter les données relationnelles et mieux comprendre les dynamiques écosystémiques (cf les applications en lien avec GREZI et Flodio) '''Parvient à produire des effets là où le marché seul n’y parvient pas'' :''' Sans que nous considérions que le marché soit incapable de produire des communs (cf les SCIC), nous croyons que notre initiative se développe sur une approche non conventionnelle au regard des pratiques actuelles des acteurs de marché, ce qui peut lui permettre de réussir là ou l’état ou le marché n’y parviennent pas : * '''Piloté par le sens''', et non par des impératifs de rentabilité * '''Ancré au sein des territoires''', par l’entremise des partenaires du projet, lesquels constituent des nœuds de réseaux territoriaux, et contribuent chacun à leur manière au développement d’écosystèmes coopératifs territorialisés. * Fondé sur une '''dynamique citoyenne, contributive et multi-acteurs''' * Géré en '''gouvernance partagée''' (Open roadmap + budget contributif) * Décentralisé, vecteur d’autonomie et de '''souveraineté''' : Les parties prenantes retrouvent la possession et la maîtrise du partage de leurs données, ce qui est une condition essentielle à la création de réseaux de coopération et de confiance. * '''Fédéré''' sur la base de protocoles d’interopérabilité techniques et de protocoles d’intercoopération sur les plan humain et politique : Ce qui est une autre condition essentielle au développement de réseaux de coopération et de confiance. '''Participe à la réalisation d’un objectif d’intérêt général et génère un bénéfice global pour la société :''' Par la révélation et le déclenchement éventuel des '''potentiels d’actions, de mutualisations et de coopération''' à l’échelon local et trans-territorial ce qui est susceptible de contribuer à une réorganisation de nos systèmes socio-productifs génératrice de résilience territoriale et sociétale. '''Lève des barrières à l’entrée pour de nouveaux acteurs :''' Projet open-source en gouvernance partagée avec un focus sur l'accessibilité et l’ergonomie de la solution. '''Ne génère pas des effets d’enfermement propriétaire ou lock-in 1 :''' Souveraineté des utilisateurs (individus et organisations) sur leurs données ; Capacité à déployer d’autres hébergeurs et à concevoir d’autres applications ; Capacité à changer d’hébergeur et d’application comme on change de chemise. '''Participe à la création de standard ouvert pour tous les acteurs d’un domaine :''' Utilisation quasi stricte de la pile des '''standards du web et du web sémantique''' (ActivityPub et partiellement le [https://forums.assemblee-virtuelle.org/t/tim-berners-lee-appelle-a-la-creation-dun-groupe-de-travail-pour-faire-entrer-les-specifications-solid-au-w3c/689/11 projet de spécification SOLID]) ; Co-développement et co-gestion de l’ontologie PAIR, un modèle de données sémantiques adapté aux communautés d’acteurs impliqués sur les territoires et sur les enjeux de la transition ; Collaborations avec le World Wide Web consortium (W3C), Data Food Consortium (DFC) et d’autres acteurs investis dans la production de standards ouverts. '''Autre … : ''' '''Archipelago s'inscrit dans un écosystème / une fédération de logiciels rendus interopérables par l'usage des standards du web sémantique.''' Un acteur rejoindra Archipelago grâce à un POD (Personal Online Datastore) ou un COD (Collective Online Datastore). Ces derniers leur permettront d'utiliser de nombreuses autres applications basées sur les mêmes standards (ActivityPub notamment). Les animateurs de réseaux embarqueront par ailleurs dans leur besace, Archipelago d'une part, mais également les autres solutions logicielles compatibles, dont ils pourront également faire la promotion. Cette '''logique de coopération trans-logicielle''', rendue possible par l'interopérabilité, est un point clé de la stratégie de développement d'Archipelago et de l'ensemble des outils développés ou promus par l'Assemblée Virtuelle. [[Fichier:MyPodStore.png|800px|centré|Avec mon POD et mes données, je peux accéder à de multiples applications]]  
B
'''Expérience du porteur de Commun dans le domaine :''' La complexité des solutions de demain rend nécessaire la coopération de multiples acteurs des transitions entre eux. Avec son savoir-faire d’animation d’une communauté apprenante, JDN a l’expérience des conditions et des pré-requis nécessaires à l’émergence des connaissances, compétences et expert.e.s des transitions de demain. De plus, le pilote du projet est l’ancien coordinateur de l’Université des Colibris qui a conçu, produit et animé 8 MOOCs qui ont permis à plus de 180 000 citoyens de se former, ainsi que l’émergence de près de 4000 projets. Le CIBC Normandie et son laboratoire d’innovation sociétale, et l’association Reconnaître contribuent au partage de leur expertise et à la montée en compétence des communautés impliquées. L'Assemblée Virtuelle, dispose de son côté de l'expertise technique nécessaire au développement de la solution numérique. '''Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois)''' '''Avant''' Un POC (Proof of Concept / Preuve du Concept) a ainsi vu le jour et a été validé par ces acteurs en février 2023. '''A 3 et 6 mois''' La récente obtention du financement de la NLNET va permettre le refactoring de ActivityPods, nécessaire pour déployer à bas coût l’application commune Activity Badge ainsi que d’autres services basées sur la même technologie. Celle-ci va démarrer à l’été pour se finir en début d’année prochaine (février / mars 2024). '''A 9 mois''' * Développement d’une V1 de l’application aura lieu en février, mars et avril 2024, * Réalisation des supports pédagogiques et de sensibilisation * Recrutement de services civiques : Pour sensibiliser et former à la reconnaissance ouverte, 3 services civiques seront formés et iront à la rencontre des projets sur des territoires cibles où des acteurs se sont déjà montrés intéressés pour mettre en lien et favoriser l’appropriation sur les territoires et leurs projets (Haut de France, Normandie, Bretagne, Pays de Loire, Grand Ouest, Occitanie, PACA, Rhônes-Alpes). * Organisation du séminaire d’inclusion '''A 12 mois''' Nous serons en pleine de phase de déploiement de Badgeons la transition : La coordination assurera la remontée des retours utilisateurs et la gestion des bugs, le suivi des services civiques, le traitement des demandes et d’accompagnement d’autres communautés en animant la communauté grandissante d’utilisateurs, personnes formées ou capables de sensibiliser et d’accompagner. '''A 18 mois''' Fin du projet financé par l’appel à communs, évaluation et point d’étape '''Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée :''' La reconnaissance ouverte est déjà présente chez de nombreux acteurs des transitions, publics, privés, collectifs de citoyen.ne.s formels et informels. Et nous sommes en contact avec un certain nombre d’entre eux pour déployer celle-ci à plus large échelle par l’accès gratuit et ergonomique que permettra l’application. Le marché ayant transformé les solutions d’open badge en reconnaissance fermée, seule Open Badge Factory reste en situation de quasi monopole. Nous sommes par ailleurs en contact avec son directeur du développement, qui partage la philosophie de l’entraide et nous soutient dans notre proposition d’un service complémentaire. Les institutions, le CIBC Normandie en tête de file, sont vivement intéressées par cette application open source. L’open source permet aussi d’aller toucher les milieux militants et associatifs encore peu utilisateurs de la reconnaissance ouverte. La connaissance produite par l’utilisation d’une technologie libre et décentralisée sera diffusée dans des réseaux sensibles à l’ouverture et à la transparence. '''Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la sobriété et/ou de la résilience :''' Le Rapport Coût / Impact du Commun nous semble complexe à chiffrer à l’heure actuelle, celui-ci dépendant d’un nombre important de facteurs exogènes au projet. Cependant nous pouvons affirmer que celui-ci ne peut qu’être croissant dans le temps, au gré de l'augmentation du nombre de personnes utilisant les badges en circulation, alors que les coûts de maintien du service et de facilitation de la communauté d’utilisateurs devraient rester faibles. '''Commun et intérêt général. Il est demandé de décrire comment le commun :''' * Améliore la coordination entre acteurs hétérogènes (public, privé, formel, informel, petit, grand…) : Outre le partage de connaissances, compétences et savoir-faire entre différents acteurs investis dans la résilience des territoires, la reconnaissance ouverte a déjà fait ses preuves notamment au sein de la région Normandie pour mettre en lien des acteurs hétérogènes voire opposés. Le CIBC Normandie par exemple réunit des organisations militantes, des acteurs institutionnels normands et des partenaires sociaux : UNSA, Chambre régionale de Métiers et de l’Artisanat, Fédération Régionale des CIDFF de Normandie, Associations Contact Service et l’Abri, Mission Locale du Centre Manche, GRETA de l’Eure,... Déployer la reconnaissance ouverte sur les territoires permet de mettre en lien les acteurs intéressés par un même thème, et de les amener à échanger sur les représentations derrière des mots comme “contributeur.ice des transitions” “engagé.e dans la coopération territoriale”. Ainsi notre commun est un prétexte à amener autour d’une même table des acteurs qui ont rarement l’occasion d’échanger autrement. '''Parvient à produire des effets là où le marché seul n’y parvient pas''' Le marché des services numériques des open badges et de la reconnaissance a fagocité en les fermant, les solutions numériques proposées, lesquelles étaient toutes valables au départ. Badgr s’est vu racheté par Concentric Sky, Inc. et sa communauté captive paie un service de badge de plus en plus cher. D’ailleurs le service s’appelle maintenant [https://badgr.com/auth/login CanvasBadges] OpenBadge Factory (OBF) s’est vu détournée de ses ambitions initiales pour orienter sa stratégie en vue de satisfaire ses principaux financeurs lesquels étaient privés et institutionnels. Cela l’a conduit à développer un outil très performant pour la reconnaissance descendante : l’organisme qui émet le badge a le pouvoir : l’entreprise pour la reconnaissance de la compétence, le certificat pour l'organisme de formation,... D’où l’importance des approches en termes de communs pour produire ce type de solutions .. '''Participe à la réalisation d’un objectif d’intérêt général et génère un bénéfice global pour la société''' En France, OBF est utilisé par de très nombreux acteurs institutionnels. Nous souhaitons proposer une alternative complémentaire et plus accessible. Nous n’aurons pas toutes les fonctionnalités que propose OBF à une multinationale (gestion d’un siège social qui endosse les badges émis dans les usines par exemple) ce n’est pas notre cible. Notre ambition consiste à offrir aux territoires les moyens de la reconnaissance ouverte de leurs acteurs, afin que chacun.e puisse y contribuer. En ce sens, nous pensons œuvrer pour l’intérêt général et favoriser la coopération dans les communautés et sur les territoires. '''Lève des barrières à l’entrée pour de nouveaux acteurs :''' Nous incluons les acteurs traditionnels déjà intéressés par la reconnaissance ouverte. Nous permettrons dans cette perspective la communication entre les badges d’ActivityBadges et ceux d’OBF. Néanmoins notre objectif principal sera d’essaimer les open badges et les approches de la reconnaissance ouverte '''au sein des communautés d’acteurs investies dans la transition et la résilience des territoires''', lesquelles ne sont pas encore familières du potentiel de ces outils. '''Participe à la création de standard ouvert pour tous les acteurs d’un domaine''' C’est un des enjeux pour JDN qui souhaite contribuer à faire émerger des standards ouverts pour la facilitation de l’intelligence collective, à partir des badges générés par des centaines d’acteurs, plutôt que par la standardisation apportée par une fédération qui aurait suffisamment de pouvoir pour imposer sa vision au marché (comme cela fût le cas pour le coaching il y a 15 ans). Des experts métiers auront la possibilité d’accompagner les acteurs d’un domaine à cette création là où les territoires accueilleront cette dynamique de reconnaissance. Sur le plan technique, nous utilisons par ailleurs le standard ActivityPub ainsi qu'une partie du projet de spécification SOLID, et avons amorcé la rédaction de spécifications pour ActivityPods et ActivityBadges afin de favoriser la standardisation des architectures techniques et des vocabulaires sémantiques au cœur du projet.  
'''Expérience du porteur de commun''' : l'association QuotaClimat portera le commun. Coprésidée par deux collaboratrices parlementaires travaillant à l'Assemblée nationale (4 ans d'expérience respectivement), l'association a développé une expertise forte dans la compréhension des leviers d'action médiatiques, et sur la façon de les activer. Les dirigeantes sont, en outre, spécialisées en plaidoyer politique environnemental, de part leur activité professionnelle et expériences associatives passées. Les membres de l'association sont spécialisés en portage de projet, structuration de communauté et communication grand public. L'association a su faire ses preuves en s'entourant, en moins d'un an, d'une communauté riche de 18 000 abonnés et 150 partenaires. '''Commun''' : le commun consiste à développer, sur une plateforme accessible et ouverte au grand public, un tableau de bord retraçant le traitement médiatique de l'urgence écologique dans les médias français. La donnée est d'ores-et-déjà disponible dans un niveau de granularité faible. Mais elle n'est pas encore accessible publiquement dans un format facilitant son appropriation grand public (voir ci-joint le rendu actuel : une transmission des résultats sous forme de communiqués de presse et posts sur les réseaux sociaux, comme [https://www.linkedin.com/posts/quotaclimat_cop15-activity-7010969893269299200-1u6_?utm_source=share&utm_medium=member_desktop ici] ou [https://www.linkedin.com/posts/paloma-moritz-06786561_cop15-activity-7010655292019412992-cyOw?utm_source=share&utm_medium=member_desktop ici]). [[Fichier:20 fois plus de Coupe du monde que de COP 15 dans les médias.pdf|vignette]] L'objectif est de rendre cette donnée disponible dans un niveau de granularité fin, permettant aux utilisateurs de comprendre, en fonction du média qu'ils consomment, la façon dont est traitée l'information environnementale. Cela, afin de permettre à chacun et chaque groupe d'acteurs, notamment les médias, d'outils de compréhension des carences actuelles et des leviers d'action pour les résoudre. Le tableau de bord sera alimenté par des données provenant d'algorithmes (code disponible en open source) travaillant à la fois sur une analyse quantitative et qualitative de l'information médiatique. '''Actions, livrable, planning''' : la communauté se donne 12 mois pour aboutir à un tableau de bord contenant l'information décrite en introduction. Elle avancera pas à pas selon les étapes suivantes : 1. À horizon 3 mois : Constitution d'un comité de pilotage composé des membres de la communauté répondant à l'appel à communs, mais aussi de chercheurs et d'experts de l'information. Perfectionnement du tableau de bord actuel et incorporation à une page web pédagogique. 2. À horizon 6 mois : Incorporation de la donnée quantitative relative à la presse écrite, et analyse quantitative audiovisuelle et sur la presse écrite concernant la prévalence des thématiques traitées. 3. À horizon 9 mois : Poursuite de l'incorporation de données qualitative, notamment sur la prévalence de propos contredisant le consensus scientifique et la représentation d'experts. Poursuite du travail de fond de valorisation de la donnée auprès du grand public et des médias, en poursuivant la création d'une communauté relais et les partenariats de visibilité. 4. À horizon 12 mois : Baromètre contenant l'ensemble des données visées, rendus accessibles sur une plateforme identifiée du grand public et de la profession journalistique. '''Taille communauté de contributeurs et utilisateurs''' : l'association QuotaClimat est riche de 70 bénévoles dont un noyau de 10 personnes très actives, renforcé par un salarié. L'association Data For Good est riche d'une communauté de 4 000 bénévoles, dont 100 ont exprimé un intérêt pour le projet et 30 se sont activement impliqués à l'heure actuelle. L'association Plus de climat dans les médias est riche de plus de 80 bénévoles menant un effort de veille médiatique hebdomadaire. L'association Expertises climat est forte de 3 salariés, 6 bénévoles et 60 scientifiques et experts de la transition membres de son groupe informel, qu'elle forme et accompagne, via l'appui de prestataires, aux relations avec les médias. Ce réseau informel croît rapidement. Eleven Strategy mettra à disposition plusieurs projets étudiants (grandes écoles d'ingénieurs) à profit du projet, ainsi qu'une personne en interne. Mediatree mettra ponctuellement une personne à contribution du projet. '''Rapport coût/impact''' : participe à la réalisation d’un objectif d’intérêt général et génère un bénéfice global pour la société.