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De Résilience des Territoires
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Le commun est à l’état d’idée avancée. Il repose sur une étude sociologique récente qui a permis d’interroger les acteurs et les usagers sur un cas de crise de l’eau exceptionnel et en à tirer des enseignements pour identifier les besoins en matière de résilience face aux crises hydriques à venir : avoir un langage commun de l’eau plus transversal et plus simple ; avoir une gouvernance de l’eau plus participative et inclusive ; avoir un approche du développement des territoire qui prennent mieux en compte les enjeux de préservation de la ressource afin de limiter les impacts de la croissance urbaine sur la ressource en eau Le commun est un outil de « «concertation-action » « deux-en-un » pour pouvoir mobiliser l’ensemble d’un territoire sur les enjeux de l’eau de manière contextualisée : les acteurs et les usagers. Sa méthode de réalisation est également participative pour sa conception mais aussi pour être testée en situation réelles. Les outils dans leur format générique seront en libre accès (dossiers et kits téléchargeables). Nos besoins sont essentiellement accès sur le financement et le conseil sur la digitalisation des outils. Sur ce point, nous souhaitons être soutenues et conseillées  +
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'''CONTEXTE, PROJET ET ATOUTS''' L’enjeux de la résilience est partagé par tous sur le territoire, comme en témoigne la taille du consortium soutenant le projet. De nombreux chefs d’entreprise sont prêts à nous rejoindre si le projet est retenu par l’ADEME. 2L30 a pour but de permettre d’analyser et de poser un réel diagnostic du territoire. Il permettra de faciliter l'accès et de mutualiser les ressources pour parvenir à répondre à ces problèmes. En ce sens le projet correspond exactement aux missions portées par le Sillon Lorrain depuis 15 ans. Nous ne « faisons » pas, nous « construisons le cadre » permettant aux acteurs de « mieux faire » ensemble. Grace à l’apprentissage collectif et à l’innovation, nous proposons un modèle d’écosystème public-privé nouveau permettant de se relever plus efficacement en cas de crise, mais aussi et surtout de penser une nouvelle façon d’aborder les problématiques de manière plus inclusive et adaptée. Chaque preneur de décision pourra avoir accès à l’ensemble des ressources pour innover ensemble et construire des projets relatifs à l’environnement, la compétitivité (autant du territoire que des entreprises) et la cohésion. 2L30 permet donc aux acteurs d’évoluer vers un nouvel état en « équilibre dynamique » en préservant leurs fonctionnalités. L’outil technologique mis en place facilitera l’étude des signaux faibles mettant en péril la résilience du territoire et de ses entreprises. Il permettra aussi de coordonner une réponse rapide en cas de perturbations. En ce sens le projet permet d’anticiper les perturbations, brutales ou lentes '''BESOINS''' L’appui de l’ADEME au projet 2L30 a tout d’abord une portée '''symbolique'''. Il ancrerait la dynamique dans un élan collectif et national qui lui permettra d’être mieux reconnu au niveau local. Cette reconnaissance serait riche de sens pour les entrepreneurs du territoire. Elle nous donnerait la possibilité de recruter plus de volontaires du secteur privé. Elle aiderait notamment certains entrepreneurs à dépasser leurs appréhensions relatives au partage d’informations. Nous souhaiterions par ailleurs obtenir un soutien de l’ADEME dans la '''pédagogie''' de présentation des enjeux relatifs à l’open data notamment auprès des industriels encore frileux quant à cette pratique. Au travers de l’AAC nous cherchons aussi un '''esprit de cohésion, d’entraide et d’enrichissement''' auprès des autres porteurs de communs. Ce type de collectif a été structurant pour nous avec les 11 autres Capitales French Tech de France et nous aimerions pouvoir aussi retrouver ici cette dynamique vertueuse. D'un point de vue '''technique''', nous souhaiterions avoir la possibilité d'intégrer dans notre plateforme l'outil technologique So-Rezo ou son code, développé par l'ADEME et que le Sillon Lorrain a soutenu à son origine. Cet outil permet d'optimiser un des aspects de notre projet : "rapprocher les industriels des technologies innovantes" afin d'atteindre les objectifs d'efficacité énergétique 2030 grâce aux éco-technologies. L’obtention de cette brique technologique nous permettrait de concentrer nos efforts de développement sur les autres problématiques du projet 2L30. D’un point de vue ‘’thématique’’ nous aimerions pouvoir inviter un ou des représentants de l’ADEME à participer à certaines conférences métropolitaines et/ou groupes projets pour enrichir le débat. Enfin le '''financement''' de l’ADEME nous permettrait de boucler le tour de table nécessaire au financement du POC de la plateforme.  
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'''Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?''' Le problème est défini par le porteur, de nombreux acteurs et citoyens qui font le même constat. Si à présent, il est assez évident et mis en avant qu’il y a de sérieux problèmes environnementaux et sociaux, on entend encore souvent « Mais qu’est-ce qu’on peut y faire ? ». Cependant, il existe de nombreuses manières d’agir, qui ne sont tout simplement pas ou peu connues. Parfois, bien que connues, on ne sait pas à qui s’adresser, comment le faire... De plus, apporter des éléments sur le contexte d’application, les ressources, les méthodes de mise en œuvre et des indications financières sont des catalyseurs permettant le passage à l’acte. '''Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ? Y a t-il un lien avec la communauté open data ?''' Indirectement ou directement, il y a de nombreux contributeurs. La méthodologie intégrant de multiples aspects, il est possible de participer de manières variées. Pour l’exploitation de données en open data pour alimenter ce projet, tout dépend des jeux de données disponibles. Les données produites seront, quant à elles, toutes générées en open data. '''Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré''' En réponse au défi 1 « Connaissances - Ressources », ce projet propose une résilience par divers moyens connus et testés. En plus de l'aspect environnemental et des urgences associées, nous considérons également la résilience comme reposant sur le social et le partage, pour réussir à affronter tous ensemble les difficultés à venir. Le passage à l’acte du plus grand nombre possibles d’acteurs, limitera les impacts négatifs des chocs sociaux et environnementaux à venir. L’outil vise à favoriser la résilience à travers des actions à l’échelle locale. En utilisant des licences les plus libres ou ouvertes possibles et en listant de la manière la plus exhaustive possible des centaines d’actions concrètes, ce projet peut aisément aussi devenir une ressource pour d’autres projets. Ces ressources, alliant un aspect open source à une philosophie libriste, ont pour but d’aider à aller vers plus de résilience. '''Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?''' Oui, la forme portant le projet est associative et peut recevoir des financements. '''Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?''' Oui, les besoins sont exprimables à travers les outils précités mis en place. '''Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité''' Nous allons appliquer l'outil au sein d'une entreprise locale (Il était une graine), afin de tester son application concrète en bêta-test. En dehors des acteurs locaux qui participent à la création de ce projet (cités en amont avec leurs implications), l’ancrage au territoire sera aussi considéré dans l’outil finalisé. En effet, des professionnels souvent existants à l’échelle locale (bureaux d’études, maîtres composteurs, thermiciens, informaticiens, ergonomes et autres corps de métier…) seront mis en avant pour certaines actions auxquelles ils sont liés. '''Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent''' Le projet sera collaboratif en intégrant des échanges dédiés aux utilisateurs / contributeurs et à un maximum d'acteurs interdisciplinaires, de citoyens et toutes sphères souhaitant s'impliquer. Des outils seront dédiés à la gestion du commun produit. Cela pourra se faire sous forme de « jalon » (étapes à atteindre) et de tickets (demandes particulières) à l’instar de la création d’outils en licences libres. Bien qu'ayant des jalons de développement, la feuille de route sera ouverte aux propositions qui n'y sont pas encore intégrées. '''Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :''' Les besoins sont : * un accès aux données et usages (beaucoup de cas sont déjà connus. Plus l’outil sera exhaustif, plus il sera efficace) ; * une expérimentation grandeur nature (déjà réalisée aux Pays-Bas, mais à reproduire avec une structure locale) ; * la contributions d’autres parties prenantes (pour enrichir l’approche) ; * des financements. Outre l’aspect pécuniaire, de nombreuses ressources existent concernant les autres besoins en lien avec l’état des lieux, la compilation et la documentation conséquente à produire.  
'''Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?'''<br> Le problème est défini par plusieurs personnes : que ce soit chercheurs/sachants dans le domaine ou des financeurs comme des bailleurs de fond ayant participé indirectement au financement de certaines fonctions (Appels d'Offres ayant été gagnés avec des propositions utilisant et mettant en valeur AequilibraE et les efforts de développement en opensource via ces études). <br> '''Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ? Y a t-il un lien avec la communauté open data ?'''<br> L'ensemble des compétences nécessaires au développement technique et méthodologique sont rassemblées. Le projet est déjà intégré parmi les plugins hébergés par QGIS et dispose déjà d'une communauté (pour l'instant fortement anglophone et plutôt orientée recherche) qu'il s'agira de développer (surtout en France) au cours de l'année à venir. Enfin les données d'entrées pour l'application de ces outils sont majoritairement issues de l'opendata : OSM, données IGN, INSEE, comptages disponibles sur l'opendata des collectivités, ... <br> '''Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du commun sur le défi considéré''' <br> Les activités d'accompagnement des collectivités et entités publics dans leurs politiques de transports permet de comprendre pleinement les enjeux liés à la solution : estimation d'impacts trafics, bruits, sociaux, économiques et environnementaux <br> '''Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?'''<br> Les financements seront reçus par Egis portant cette phase du développement d'AequilibraE. La communauté est actuellement en réflexion quant à la création d'une association ou l'hébergement du projet par une association pré-existante. (un accompagnement/conseil de l'ADEME sur cette problématique particulière serait par exemple très apprécié par la communauté) <br> '''Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité'''<br> Le projet exemple livré avec la solution sera sur le territoire de Lyon. De plus les méthodes et outils seront choisis pour répondre aux contraintes des études d'impacts de projets de transport en France. <br> Le projet et plus précisément les développements prévus pour cette année ont, à date, reçus des déclarations d'intérêts de l''''INSA de Toulouse''' & du '''LVMT''' (ENPC - Université Gustave Eiffel). De plus lors de la présentation du projet à différents acteurs, nous avons pu récolter de nombreuses signatures de déclaration d'intérêt provenant de différent chef de missions, responsable ou experts. Ces signatures proviennent de membre de différents types d'organismes : * '''Bureaux d'études''' : Aximum, Trafalgare, CPEV, Transamo, Vizea, ECOV * '''Collectivités''' : DREAL Occitanie, ville d'Avignon, ville de Lausanne, métropole de Lyon, Collectivité européenne Alsace (CeA), département des Alpes-Maritimes * '''Agence d'urbanisme''' : AGUR * '''Fournisseur de service''' : Mobility Metrix * '''Laboratoires''' : CEREMA <br> '''Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent'''<br> Les acteurs intéressés auront toute liberté de contribuer de multiples façon (ex. REX) et des vidéos tutoriels ainsi que quelques webinaires sont prévus. Un temps dédié à l'accompagnement d'autres communs désireux d'intégrer AequilibraE comme brique de fonctions est également prévu. <br> '''Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?'''<br> Oui <br> '''Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :'''<br> Les besoins actuels sont (par ordre décroissant d'importance) : * Des financements pour permettre aux personnes participant aujourd'hui de façon majoritairement bénévole de développer des fonctions majeures * Un accompagnement sur les thématiques de gouvernance du projet * Des opportunités d'utiliser la solution sur des cas d'application en France (déjà fait en Afrique et Asie) * De nouveaux contributeurs techniques désireux de contribuer au développement de la solution <br>  
L’agence de voyage dans les futurs possibles répond à un besoin clair : la difficulté à décider dans un environnement incertain, et le poids relativement plus fort des contraintes et enjeux présents, plutôt que des contraintes et enjeux prospectifs, dans les prises de décision. En conséquence, on constate la reproduction de schémas bien définis, dont il est difficile de sortir, et qui rendent nos organisations et territoires vulnérables à certains futurs probables. Il s’agit donc de sortir de cette “tragédie des horizons”, et de rendre les futurs possibles d’un territoire plus tangibles, pour qu’ils exercent une influence plus forte dans la prise de décision. La communauté requise pour développer cet outil est réelle, mais encore restreinte. Nous aurons pour enjeu de l’élargir, tant du côté des animateurs (les “sherpas”) que du côté des organisations utilisatrices. Ce commun vise notamment des territoires / collectivités et des entreprises ancrées dans un territoire afin d’explorer sa redirection. La documentation et la publication des carnets de voyage, sur la plateforme futu.rs, aura notamment ce rôle, lorsque les organisations utilisatrices nous le permettront. L’outil est à une phase précoce de son développement. Le besoin est clair, mais les prochaines étapes seront cruciales. Un enjeu majeur de conception nous apparait : simplifier au maximum les opérations qui permettent de transposer un scénario ou récit prospectif en voyage, c'est à dire en expérience immersive avec ses épreuves, énigmes et dilemmes spécifiques. C’est la facilité d’appropriation par les autres sherpas qui est en jeu ici. Dans les premières phases de test, cette étape de rédaction des épreuves sera réalisée par les participants eux-mêmes (pour d’autres participants), afin d’en faire déjà une première étape d’acclimatation. dixit.net, qui porte le projet et sa comptabilité, a réuni pour cela une équipe aux compétences diversifiées, sur les champs de la prospective, de l’urbanisme et plus globalement des politiques territoriales, des enjeux de l’Anthropocène, et du game design. Nous sommes tout à fait ouvert à l’apport d’autres porteurs, et bien sûr à l’élargissement de la communauté des premiers animateurs, dès les phases de test de la V0.  
===== Définition du problème auquel répond le commun ===== La valeur des solutions citoyennes pour relever les défis de la résilience des territoires a été pressentie et initiée par la fondateur de l’association On Passe à l’acte, Mathias Lahiani. Il a vite été rejoint par une équipe de collaborateurs bénévoles. Par les différents partenariats qu’il a constitué avec les acteurs de la transition, et la réalisation du film “Artistes de la vie”, il a été rejoint par de nombreux acteurs du secteur public ou privé, pour qui l’engagement sociétal est une des solutions à la transition de notre société. Pour preuve la constitution d’une SCIC avec 4 missions orientées vers l’accompagnement des initiatives citoyennes : Inspirer les citoyens pour leur donner envie de s’engager pour le bien du vivant et la transition écologique, et participer ainsi à la construction de récits positifs pour bâtir le monde de demain. Booster les porteurs de projet à impact sociétal, de l’idée à la concrétisation du projet. Accompagner les organisations à développer à un projet de sens par l’engagement de leurs collaborateurs. Accompagner les territoires pour amplifier les initiatives citoyennes. Le défi à relever avec l’Agora des solutions citoyennes est de multiplier les solutions. Ces solutions citoyennes de par les caractéristiques de l’individu, sa sensibilité, son “ancrage” territorial, sont la réponse que nous proposons à la résilience des territoires. Nous échangeons sur les solutions apportés par ce commun avec d'autres contributeurs au wiki tel que université des colibris, ou encore Bien sur Terre ===== Impact du commun sur la résilience des territoires et contribution aux défis identifiés ===== Une des réponses à la résilience des territoires dans le contexte de crises actuelles est l’amplification de la solution citoyenne, grâce au pouvoir d’agir des individus dont nous avons parlé plus haut. C’est dans l’engagement des individus pour le bien du vivant que se situe une partie des moyens et adaptations face aux crises, pour assurer la résilience des territoires. L’Agora des solutions citoyennes contribue avec les communs qu’elle propose aux défis identifiés dans l’appel à communs : * Connaissances et ressources avec le média positif et l’annuaire des outils pour agir en identifiant, répertoriant, rendant accessibles à tous les ressources pour développer les solutions citoyennes, * Objectifs et Diagnostic avec le média positif, l’annuaire des outils pour agir, le travail de création d’indicateurs de solutions citoyennes : en partageant les trajectoires existantes des solutions citoyennes pour la résilience des territoires et en caractérisant leur impact * Mieux décider ensemble avec la participation libre de la plateforme pour agir, le processus de décision partagé pour les projets de Lanceur d’avenir ainsi que la place des marchés (échange de compétences) * Comptabilité et monnaie de résilience avec le projet de modèle interne à la communauté Lanceur d’avenir de place des marchés, système d’échange local basé sur les mobilisation des compétences de la communauté, pour instaurer une dynamique de propagation virale des solutions et assurer la mise en œuvre concrètes des projets dans les territoires. Nous nous inspirons pour cela des travaux de Jean-François Noubel sur les notions d'"holoptisme et de monnaies" (source : https://transportsdufutur.ademe.fr/2011/09/transports-mobilites-quelles-sont-les-5-innovations-qui-peuvent-changer-les-comportements.html). ===== Structuration en SCIC ===== ===== Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? ===== oui ===== Ancrage territorial ===== Le projet vise à encourager les solutions citoyennes dans les territoires sur le plan national. A l’image des projets développés avec le PNR des Bauges, il a pour objectif de développer les communautés dans les territoires, de multiplier les initiatives et les essaimer dans le territoire. ===== Gouvernance du commun ===== L’Agora des solutions citoyennes est portée par la SCIC On Passe à l’Acte Ecosystème qui regroupe 12 membres associés (dont 10 structures) et qui fonctionne avec 6 collèges (fondateurs, partenaires historiques, bénéficiaires,fournisseurs, collectivités et salariés), et qui organise deux fois par an une assemblée générale dans laquelle sont prises les décisions d’orientation stratégique. Des séminaires thématiques ou préparatoires d’AG sont prévues, ainsi que des réunions par mission pour le pilotage opérationnel des actions. Elle coordonne les projets proposés dans le commun à travers son organisation. De plus, le commun Lanceur d’avenir est organisé dans le collège des bénéficiaires de la SCIC, et a un fonctionnement propre, élaboré avant son lancement avec les règles suivantes : * Le middle ground est l’outil de gestion de la communauté qui s’appuie sur les forces de structuration et d’impact d’une organisation et les idées innovantes de la communauté des pionniers. * Le jardinier est le coordinateur de Lanceurs d’Avenir. C’est lui qui anime le terreau (le commun) que constitue la communauté. * Les droits des pionniers : # participer au choix du projet commun # être informés sur l’affectation des fonds, la méthode de sélection des projets, la définition d’un pionnier pour la fédération et la SCIC; # avoir un contact privilégié avec le jardinier, le soutien des membres de la SCIC et de son réseau; # pouvoir déposer un projet servant l’intérêt général des pionniers de la fédération. * Les devoirs des pionniers : # Souscrire au minimum une part au capital de la SCIC, # Respecter la charte éthique de la plateforme numérique, # Participer à l’AG et choisir le représentant de la communauté, # Mettre à jour sa fiche pionnier sur la plateforme. * La plateforme numérique est l’espace partagé de la ressource. Plusieurs pages sont prévues : déposer un projet, suivi des projets, présentation du projet, fonctionnement de la fédération, accueil de nouveaux pionniers, souscrire à la SCIC). * Les projets seront réalisés un par un, par ordre d’impact pour les pionniers. Le jardinier classe les projets selon 3 critères principaux : Nombre potentiel de pionniers concernés en % , coût estimé, possibilité d’autofinancement. * Il sera testé une “place des marchés”, système d’échange de compétences et de temps passé pour aider un projet de solution citoyenne. * S’y ajoutent des évènements annuels (au moins un par an) de convivialité; des réunions de travail pour la réalisation et le suivi des projets choisis par les pionniers. Lanceur d’avenir vise également à élargir la communauté et accueillir les nouveaux acteurs. Les critères d'accueil des nouveaux pionniers ont été définis à ce stade suite aux travaux de l’association “On Passe à l’acte” selon l'impact sociétal : * échelle d’impact ou périmètre d’action, * degré d’information, * connexions produites, * degré de soin au vivant, * rayonnement poétique, * degré de changement ou d’innovation sociale/sociétale, * degré d'engagement ou de motivation. ===== Besoins identifiés à ce jour pour passer à l'étape suivante ===== * conseils sur le sujet des communs * conseils sur le sujet de la résilience * mentorat * accès à des données, * accès à des cas d’usages, * besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures) * des contributeurs et d’autres parties prenantes, * accès à des financement  
== Autodiagnostic == ''Le problème est-il clairement défini ? Seul ou par plusieurs personnes ?'' <br> Le problème concerné par notre projet est défini par l’ensemble des collectivités et des professionnels de la renaturation<br> ''Y a-t-il d’autres contributeurs·trices prêt·e·s à travailler sur ce commun ? Y a-t-il un lien établi avec la communauté open data ? Y a t-il un lien avec la communauté open data ?''<br> L'ensemble des compétences nécessaires au développement technique et méthodologique sont rassemblées. Il s'agira de développer (surtout en France) au cours de l'année à venir la communauté des intégrateurs diffuseurs (professionnels en région) et de compléter la communauté des intervenants techniques de la plateforme. <br> ''Quel est le contexte d’émergence de ce commun ?'' <br> Ce commun est issu des rencontres et des réflexions conjointes de six acteurs de la renaturation qui ont décidé de mutualiser leurs effort en proposant une offre de service globale pour les collectivités en se basant sur une approche open source. <br> ''Quelle est votre contribution à la sobriété et/ou la résilience ? Quel est l'impact du commun sur le défi adressé ?'' <br> Notre plateforme contribue à la sobriété et à la résilience en favorisant un développement raisonné des infrastructures vertes de la ville, en aidant les collectivités à planifier leurs actions sur leur patrimoine, à mieux estimer quand et comment leurs interventions et chantiers peuvent être réalisés. <br> ''Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?''<br> Les financements seront reçus par la société Natural Solutions porteuse de la première phase de développement de la plateforme entamée il y a 3 ans. Nous envisageons dans un second temps de créer une structure juridique pour accompagner le déploiement de l’Alliance pour la renaturation des villes. <br> ''Est-ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?'' <br> Ce projet de commun est issu de l'identification de besoins exprimés par tous les acteurs de la renaturation , qu'ils soient publics ou privés.<br> ''Le projet de commun s’attache-t-il à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone, en lien si possible avec une collectivité) ?'' <br> Le commun a pour objectif de proposer une offre de service et de conseil aux collectivités locales. Plusieurs villes et métropoles sont déjà impliquées dans le projet en tant qu'utilisateurs <br> ''Le projet de commun est-il collaboratif, avec des consortiums interdisciplinaires, ouverts aux acteurs·trices et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques (si cela est pertinent) ?'' <br> Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent. <br> ''Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante ?'' <br> Les besoins actuels sont (par ordre décroissant d'importance) : *Des financements pour permettre à L’Alliance de développer son impact sur le territoire et de croitre en notoriété. *Un accompagnement sur les thématiques de gouvernance du projet et l’animation de nos 3 communautés. *D’intégrer de nouveaux outils et de nouveaux modules à l'outil actuel *De nouveaux contributeurs techniques désireux de contribuer au développement de la solution <br>  
L'ambition du projet est clairement de favoriser l'émergence et la bonne appropriation de mobilités nouvelles, alternatives à la voiture, ainsi que la diversification des modes de transport en zones rurales. Le projet est au stade de l'idée, avec plusieurs facteurs favorisant la maturation future du projet: * l'expérience de Someware en croisement de données Open Data multi sources avec plusieurs réussites en la matière sur des thématiques différentes (accessibilité, identification de routes à risque d'éboulement en Savoie...) * l'expérience de Jungle Bus en matière de communauté OpenStreetMap et sa mobilisation sur des thématiques diverses * la connaissance de Florent Morel en matière d'aménagements cyclables Ce commun rejoint donc des réflexions et travaux de chaque partenaire, qui s'associent pour conjuguer leurs expertises et sont ouverts à intégrer aux réflexions les collectivités pilote de l'eXtrême Défi, leurs associations (vélo / FUB notamment) et contributeurs OpenStreetMap. Les partenaires sont structurés pour recevoir des financements et ont collaboré récemment à plusieurs expérimentations subventionnées en lien avec diverses collectivités territoriales. Outre des expertises et la nécessité de mobiliser des contributeurs OpenStreetMap, le principal besoin du projet à ce stade est un financement.  +
'''Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?''' Le problème est soulevé par plusieurs organismes et plusieurs types d'organismes: * Des équipes de recherche utilisent et contribuent déjà aux communs EQASIM et STARLING afin de résoudre des verrous scientifiques rencontrés dans leurs projets de recherche. * Des acteurs de la mobilité (cabinets de conseils, opérateurs de transports et collectivités territoriales) font appel aux services de Tellae pour étudier des projets de services de mobilité partagée à l'aide des communs EQASIM et STARLING. <br> '''Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ?''' Des équipes de recherches contribuent déjà au commun. S'inscrivant dans le projet en cours, certaines équipes ont planifié de poursuivre leur contribution. En distinguant les deux logiciels, les contributeurs académiques sont les suivants: * EQASIM : IRT System, Université Gustave Eiffel, LVMT et IFPEN ; * STARLING : GSCOP et LS2N. Dans le cadre du projet, nous chercherons à faciliter les contributions et les échanges entre les contributeurs, mais également les utilisateurs des logiciels en considérant les retours de leurs besoins. '''Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré''' Le commun répond à des enjeux d'amélioration de l'aide à la décision au service des collectivités territoriales, planificatrices de la mobilité sur leur territoire, en lien avec les acteurs régionaux et suprarégionaux. Le commun permet de planifier la mobilité de manière adaptée d'une part aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux, et d'autre part de prendre en compte les besoins spécifiques à chaque territoire. '''Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?''' Le financement de l'appel à communs sera perçu par l'entreprise Tellae. Les autres contributeurs, étant des laboratoires académiques, perçoivent des financements dans le cadre de leurs projets de recherche. '''Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?''' oui '''Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité''' L'objectif premier du commun est de répondre à des questionnements de mobilité pour l'ensemble du territoire français, métropolitain ou non. Les développements prévus dans le projet porteront sur le territoire de la Loire Atlantique sur lequel Tellae effectue une bonne partie de ses développements en R&D. Nous chercherons à présenter les avancées à des collectivités du territoire. Nous chercherons également à expérimenter le commun dans d'autres territoires avec lesquels nous prendrons contact au cours de l'année. Des discussions sont déjà engagées. '''Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent''' Le projet de commun est ouvert à tout acteur de l'aide à la décision en mobilité, en tant que contributeur, utilisateur, expression de besoin final, ou contributeur d'un commun connexe. La documentation sera enrichie afin de faciliter les contributions. '''Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante''' Les besoins identifiés à ce jour sont les suivants : * Des financements pour aider Tellae à contribuer plus activement aux communs, en améliorer certaines fonctionnalités primordiales, et dégager du temps pour développer et animer une communauté de contributeurs ; * Des conseils pour pérenniser un modèle économique permettant à la société Tellae de poursuivre le développement des communs, tout en assurant le financement de ses activités ; * Des conseils et un accompagnement concernant l'animation d'une communauté autour d'un commun. <br>  
'''Le problème est-il clairement défini ? Seul ou par plusieurs personnes ?''' Le problème est identifié depuis quelques années par la littérature scientifique et les recherches sur le sujet se multiplient. C’est ainsi qu’Alexandre Monnin, philosophe ayant proposé un cadrage théorique à la notion de “commun négatif” sera le garant scientifique de ce projet. L’accompagnement que Virage Énergie, la Coop des Milieux et la Fabrique des Transitions propose depuis plusieurs années à des collectivités & des collectifs a également permis d’identifier une problématique autour de la gestion des communs négatifs et de constater le manque de méthodologie et d’outils disponibles. <br> '''Y a-t-il d’autres contributeurs·trices prêt·e·s à travailler sur ce commun ? Y a-t-il un lien établi avec la communauté open data ?''' Le consortium est composé de 4 contributeurs : Virage Énergie, la Coop des Milieux, Alexandre Monnin et la Fabrique des Transitions. Les entreprises, les associations, les élus, les agents des services, les habitants seront activement contributeurs de la construction du commun. Au demeurant nous serons en usage des données publiques du territoire. <br> '''Quel est le contexte d’émergence de ce commun ?''' Dans un contexte de mise en place de politiques de sobriété énergétique, matérielle et foncière, la problématique du devenir des communs négatifs se fait de plus en plus saillante. Il apparaît nécessaire de créer de la coopération à l’échelon local afin de construire les bonnes conditions de gestion de ces ressources et infrastructures. <br> '''Quelle est votre contribution à la sobriété et/ou la résilience ? Quel est l'impact du commun sur le défi adressé ?''' Le commun interroge la dimension structurelle de la sobriété. Il vient cartographier des communs négatifs qui sont aujourd’hui invisibilisés ou non identifiés comme constituant de potentiels. Il pose également une méthodologie et des outils qui aujourd’hui font défaut aux collectivités locales et aux collectifs de citoyens. <br> '''Est-ce que les contributeurs·trices sont structuré·e·s juridiquement pour recevoir des financements ?''' Virage Énergie et la Coop des Milieux sont des associations loi 1901 habilitées à recevoir des financements publics. L’un et l’autre sont déjà partenaires de l’ADEME. <br> '''Est-ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?''' Les besoins ont été identifiés par les contributeurs du commun en échangeant ces derniers mois et années avec des acteurs locaux (élus, agents, collectifs de citoyens, entreprises. etc.). En effet, les crises climatiques et énergétiques amènent les collectivités à s’interroger sur la pérennité de certaines infrastructures et sur les possibilités de transformation. Le fonctionnement de certains équipements (piscine, patinoire, bâtiments publics vétustes…) constitue aujourd’hui une charge financière non négligeable au regard de la flambée des prix de l’énergie et ne répond pas toujours de manière satisfaisante aux besoins des populations. Interroger le devenir de ces infrastructures et ce que cela pourrait générer sur l’organisation du territoire et la vie des habitants est aujourd’hui un enjeu majeur. <br> '''Le projet de commun s’attache-t-il à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone, en lien si possible avec une collectivité) ?''' Le projet de commun pourrait se développer dans un premier temps à l’échelle de la commune de Lomme, dans la métropole lilloise. Ce sera le périmètre retenu dans le cadre du présent Appel. L’expérimentation pourra dans un second temps être déployée et répliquée à l’échelle des Hauts-de-France, en lien avec l’ADEME Hauts-de-France. <br> '''Le projet de commun est-il collaboratif, avec des consortiums interdisciplinaires, ouverts aux acteurs·trices et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques (si cela est pertinent) ?''' Le projet de commun est collaboratif car il repose sur un consortium composé par : * Virage Énergie, association spécialiste du sujet de la sobriété et de l’accompagnement des collectivités / territoires ; * La Coop des Milieux-Fabrique des Bifurcations Énergétiques, association spécialiste de l'action publique collective ; * Alexandre Monnin, philosophe, enseignant-chercheur, explorant les conditions du renoncement politique dans le cadre des bifurcations environnementales ; * La Fabrique des Transitions, alliance de près de 400 territoires et acteurs engagés dans la transition écologique. Il sera co-construit de manière très étroite avec la ville d’expérimentation (Lomme) et les citoyens/parties prenantes actifs localement. <br> '''Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante ?''' Besoins (1) d’expérimenter avec une collectivité, et donc de bien s’agencer avec le territoire (2) d'apprendre à cartographier (concrêtement) les communs négatifs en lien avec les communautés d’acteurs concernés.  
Le commun est à l’état d'application déjà déployée avec des milliers d'utilisateurs et des centaines de milliers de personnes touchées. Il profite aussi d'une visibilité accrue dans la zone sud-ouest grâce notamment à une couverture médiatique et réseaux. Nous avons obtenu le soutien financier, par la réalisation de cartes OLD sur mesure de plusieurs communes et avons engagé des discussions avec d'autre communes dans tout le sud de la France. Nous avons échangé avec l'ONF et l'IGN de la valeur de l'offre. Nous avons identifié le besoin d'aide à la réalisation et au traitement des déchets afin d'enlever des freins supplémentaires. A ce jour, nous n'avons pas identifié de solution équivalente. Le commun est un outil collaboratif et participatif à impact tangible sur la prévention des feux de forêts et de leurs conséquences. L'outil sera en libre-service, gratuit pour les administrés et sera ouvert via API au niveau des données.  +
Il y a 6 grands chantiers sur l'application CarbonFight : 1) Tech : Réalisation de l'application mobile et du back office 2) UI/UX : Concevoir une expérience utilisateur optimale, par la réalisation d’audit auprès des utilisateurs et l’optimisation des interfaces de l’application mobile. 3) Gamification : Conception du système de points, défis et objectifs de l’application. 4) Communication : Réalisation de supports utiles à la promotion de l’application et la recherche de moyens pour la faire vivre, dons et mécénat. 5) Data : Définir les données CO2e de l’application, ainsi que la mise en place de l’outillage pour les créer et mettre à jour cette donnée. 6) Design : Définir l’identité visuelle, concevoir les éléments graphiques de l’application et supports de communication. En terme de niveau de développement, CarbonFight est une ressource existante en développement avec une V2 sortant fin 2023. Pour passer à l'étape suivante, il y a un besoin de contributeurs et d'autres parties prenantes, et d'un accès à des financements.  +
• Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ? Le problème est défini par un groupe de personnes, publiquement, notamment à travers les 1ères Assises de la Sécurité Globale des Territoires qui se sont tenue les 29, 30 et 31 mai 2018 à Lyon, avec le Concours du Ministère de la transition écologique. Il a donné lieu à la naissance de l’association Alters et au lancement de l’Initiative « Approche globale, résiliente et solidaire » du 11 mai qui relie une vingtaine d’acteurs. • Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ? Oui, outre les contributeurs déjà enregistrés sur le Commun d’Alters, d’autres contributeurs potentiels sont présentés dans ce document. • Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré La compréhension du contexte et de la résilience est de niveau expert et a été présentée dans le Chapitre 4 (voir les bases conceptuelles du projet) : Notre définition de la résilience est celle du PAM de l’ONU et de son Groupe de travail technique sur la mesure de la résilience de la FAO et du PAM (programme alimentaire mondial) http://www.fsincop.net/fileadmin/user_upload/fsin/docs/resources/FSIN_Resilience%20paper1_FR_WEB.pdf <small>Face aux difficultés (voire à l’impossibilité matérielle) d’anticiper, d’éviter ou de contrer directement tous les risques, toutes les menaces (de faire face à tous l’imprévus), d’y résister, il faut s’orienter vers une nouvelle politique dite de résilience : Plutôt que de vouloir « bloquer » les chocs et les stress toujours croissants (les tempêtes, les inondations, …) derrière des « barrages » de plus en plus hauts, apparait l’idée qu’il faut chercher à désactiver, détourner, transformer l’énergie qu’elles contiennent, qu’il faut utiliser (voire augmenter) les capacités d’adaptation du système pour réduire l’impact négatif des chocs ou du stress. C’est le cœur de la résilience. Mais c’est en fait beaucoup plus : c’est découvrir la face positive du risque, l’opportunité, qui lui est associée par nature. La découvrir dans les liens entre choc (et stress) et le système, dans ces ressorts intimes qu’est la résilience du système. C’est exploiter la nouvelle situation (le choc, le stress) dans une direction nouvelle. Une politique de résilience cherche à « inoculer » au sein du système des éléments d’adaptation, d’apprentissage et d’innovation renforçant les ressources internes du système pour le rendre capable de rétablir rapidement un (nouvel) équilibre. Cette politique, à la manière d’une vaccination, vise à permettre au système, d’intégrer le risque et la menace dans la vie quotidienne, de renforcer les capacités propres au système, son « système immunitaire ». Le poison contenu dans le choc (le stress), légèrement modifié, devient un remède, est un apprentissage pour le système, permet son adaptation, voire une rupture, une innovation. La recherche de la résilience consiste donc à trouver (au sein du système et de ses liens avec le choc – stress) les voies pour passer du risque à l’opportunité, du poison au remède (tout système est un pharmakon). L’enquête pour la résilience du territoire est une co-recherche des opportunités, individuelles ou collectives. Elle passe par la modélisation du territoire (du système). <big> • Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ? Oui, Alters est une association ; le CEREMA un établissement public ; l’Académie de l’IE est une association et Résallience est une entreprise. • Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? oui/non Oui • Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité Le Commun travaillera avec 3 territoires pilotes pour concevoir l’Observatoire de la Résilience et la Méthodologie d’Approche globale résiliente et solidaire : * 1. La Ville de Bordeaux (via son Maire) souhaite que la Ville contribue à ce Commun d’Alters. 2. * 2. La Métropole de Lyon apporte elle aussi son soutien au projet, souhaitant « qu’il porte sur le principe d’échanges et de capitalisation entre nos démarches respectives » * 3. Le Maire des Mureaux, François Garay, souhaite que Les Mureaux, ville moyenne, serve de terrain d’expérimentation de notre projet. * 4. L’Association des Maires Ruraux de France aidera à ce que plusieurs territoires ruraux puissent être territoire pilote pour le Commun • Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent C’est effectivement déjà le cas avec Alters, l’Académie de l’IE, Résallience, le Cerema et le soutien du Ministère de la Transition Ecologique • Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante : Notre projet de Commun recherchera en priorité les « richesses » suivantes, mais sans en dépendre : # • conseils sur le sujet des communs : OUI # • accès à des données : OUI # • accès à des cas d’usages : OUI # • besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures) : OUI # • des contributeurs et d’autres parties prenantes : OUI # • accès à des financement OUI</big>  
'''A QUEL PROBLEME REPOND ARBOCLIMAT V2 ?''' A l'originie d'ArboClimat en 2015, le problème à résoudre était le manque de connaissances des collectivités sur le rôle de l’arbre urbain pour lutter contre le changement climatique et sur les moyens de réaliser des scénarios de plantation ambitieux et d’en évaluer l’impact. Dans cette version 2, le problème identifié est le besoin de généralisation à l'échelle nationale (métropole) et de modernisation de l'outil afin que ce dernier soit : * plus ergonomique * plus simple et accessible (notamment pour les utilisateurs non professionnels de la gestion de l’arbre) * plus développé sur l’évaluation des indicateurs De plus, ArboClimat permet de répondre aux enjeux suivants : * Evaluer des solutions fondées sur la nature visant à réduire les effets du changement climatique et principalement sur l'arbre et ses relations au sol, à l'eau et au climat ; * Proposer des critères de sélection des essences plus nombreux notamment en intégrant des dimensions pertinentes tels que les sols, l’eau et le climat et de leur relation * Intégrer différemment la question de l’impact sur la biodiversité * Favoriser la mise en œuvre de l’outil sur des patrimoines très importants et les moyens de les cartographier '''CONTRIBUTEURS :''' Des collectivités utilisatrices d'Arboclimat V1 et d'autres, des institutions publiques (ADEME, Région, Agence de l'eau, OFB) , des universitaires (Polytech Lille, Université de Picardie, Agroparistech) et des entreprises ont déjà fait part de leur intérêt à participer au réseau national et au comité technique. '''CONTRIBUTION D'ARBOCLIMAT V2 A LA RESILIENCE TERRITORIALE :''' Selon ARISTOT, la résilience territoriale est une démarche collective qui vise à dépasser les situations de crise et à engager les territoires dans une vision à plus long terme qui intègre le risque et s’appuie sur les forces et les potentialités locales pour permettre la transformation. La résilience nécessite de penser la transformation dans un monde contraint (moins d’abondance énergétique, dérèglement climatique, appauvrissement des ressources…) avec des risques inconnus, complexes et interconnectés. ArboClimat est un projet de résilience territoriale car il permet d'anticiper les effets du dérèglement climatique sur les essences et de proposer des solutions d'atténuation et de régénération grâce aux services écosystémiques des arbres. '''ORGANISATION PORTEUSE''' : Le projet est porté par le cabinet de conseils et d'ingénierie en résilience industrielle et territoriale, ARISTOT. Créé en 2005, ARISTOT propose ses services de conseil et d’ingénierie en procédés pour l’Ecologie Industrielle et Territoriale avec une approche systémique ayant pour objectif la maîtrise des enjeux Climat Air Ressources Energie Eau. Grâce à une approche systémique et des compétences transversales, des sciences de l’ingénieur aux sciences humaines, ARISTOT propose des solutions techniques et organisationnelles innovantes pour répondre aux enjeux complexes de notre siècle et permettre la résilience des écosystèmes. ARISTOT est une société par actions simplifiée. '''BESOIN AUQUEL REPOND LE PROJET''' : Les collectivités cherchent à réaliser des projets de plantation d'arbres pérennes dans un contexte de changement climatique particulier des villes et fonctionnels (réduction de l'ICU, infiltration des eaux pluviales, entretien, esthétique, ...). '''ANCRAGE TERRITORIAL''' : ArboClimat sera à destination de collectivités territoriales françaises de toutes tailles et présentes sur l'ensemble des territoires. Un accompagnement de 3 collectivités pilotes est envisagé pour la période d'expérimentation. L'objectif est d'engager dans la communauté au moins une cinquantaine de collectivités. La version 1 d'ArboClimat s'étant déroulée dans les Hauts-de-France, un focus sera porté sur ce territoire afin de faciliter les synergies et le passage à l'action. Nous travaillerons ainsi étroitement avec : * CERDD * Agence de l'eau * ADOPTA * Région Hauts-de-France * ADEME Hauts-de-France '''BESOINS DU COMMUN POUR PASSER A L'ETAPE SUIVANTE''' : Conseils sur le sujet des communs : NON Conseils sur le sujet de la résilience : NON Mentorat : NON Accès à des données : OUI principalement des données scientifiques ou issues de l'observation de professionnels (ex: maladies constatées ou non d'une essence dans les Régions) Accès à des cas d’usages : OUI pour répondre aux besoins des futurs utilisateurs Besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures) : OUI pour s'assurer que l'outil est facilement utilisable par les futurs utilisateurs Des contributeurs et d’autres parties prenantes : OUI pour renforcer les bases de données Accès à des financements : OUI pour développer la base de données, l'outil et animer une communauté  
'''Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?''' : La problématique au cœur du projet Archipelago fait interagir une dimension numérique (l’interopérabilité) ; une dimension socialo-organisationnelle (l’inter-coopération) et une finalité (la résilience). Elle fait actuellement l’objet d’un '''[https://docs.google.com/document/d/1sZoGRGAI0oHtLNFOU3XqIUcZqx0vuMeX29Xqm5DKJHI/edit?usp=sharing projet de recherche]''' ([https://docs.google.com/document/d/1ZPap3bIoAlwwB6zwLTdmmZM9n4fKwqt2SuX24MPSMG4/edit?usp=sharing version détaillée ici]) de Guillaume Rouyer, en partenariat avec Université de Technologies de Troyes (UTT), Ademe, Data Players. Elle est par ailleurs partiellement définie par des acteurs publics, institutionnels, universitaires et citoyens : Voir par exemple le programme [https://ngi.eu/wp-content/uploads/sites/48/2019/09/NGI-Brochure_A5_HR_FinalPrinted.pdf Next Generation Internet] de l’Union Européenne, la [https://librairie.ademe.fr/institutionnel/5345-strategie-recherche-developpement-2021-2027-de-l-ademe-9791029718823.html Stratégie de recherche 2021 - 2027 de l’ADEME], l’article “[https://www.virtual-assembly.org/par-dela-les-silos-part-1/ En finir avec les silos]” et le projet SITI de l’Assemblée Virtuelle. Le secteur privé est par ailleurs confronté aux problématiques d’interopérabilité numériques depuis les années 60, voir par exemple les [https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89change_de_donn%C3%A9es_informatis%C3%A9 EDI]s. '''Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ? Y a t-il un lien avec la communauté open data ?''' * La plupart des contributeurs directs ou indirects (individus et organisations) sont listés dans les métadonnées de la fiche projet ; Tous seront utilisateurs et ambassadeurs d’Archipelago. * Archipelago doit permettre de manipuler des '''données privées''', des '''données communautaires''' et des '''données ouvertes''', respectivement partageables (en lecture/écriture) en pair à pair, au sein de groupes d’acteurs déterminés, ou publiquement en open data. * Les utilisateurs d’Archipelago produiront des données (sémantiques) qu’ils seront invités à ouvrir '''lorsqu’elles concernent l’intérêt général ou commun'''. Ils utiliseront par ailleurs de nombreuses données ouvertes ou issues du [https://fr.wikipedia.org/wiki/Linked_open_data Linked Open Data] parmi lesquelles [https://www.openstreetmap.fr/ Open Street Map], [http://transiscope.org/ Transiscope], [http://wikidata.org/ Wikidata], [https://datagir.ademe.fr/jeux-de-donnees Datagir] (discussions en cours via Chemins de la Transition, [https://www.data.gouv.fr Data.gouv]… * Nous déploierons enfin deux instances (en gouvernance partagée) basée sur SemApps. La première dont le nom de code est '''MetaDataCommons''' permettra de mutualiser la production et l’utilisation de métadonnées descriptives publiées en open data (Taxonomies, tags thématiques, types d’orgas, de projets, d'événements, de biens, de produits, de services ...), ce qui sera de nature à favoriser la recherche de données dans un écosystème de systèmes d’informations décentralisés. La seconde, dont le nom de code est '''Data4Transition''' permettra d'agréger sur une instance publique des données ouvertes relatives à la résilience des territoires. '''Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré''' * '''Relocaliser, ré-architecturer nos systèmes socio-productifs''' : Concevoir une alternative au BIG (data, multinationales, états centralisés) : Voir les approches de type [https://designobserver.com/feature/small-local-open-and-connected-resilient-systems-and-sustainable-qualities/37670 Small, Local, Open & Connected]. Ne pas chercher à grossir, mais se relier dans le cadre d’[https://www.atemis-lir.fr/developpement-durable-des-territoires/coopter/ écosystèmes coopératifs territorialisés (ECT)]. Voir le scénario [https://usbeketrica.com/fr/article/pour-la-transition-environnementale-en-2030-scenario-3-la-rupture-hyperlocale-et-cooperative « Rupture hyperlocale et coopérative »] (SNCF réseaux, Usbek & Rica). * '''[https://www.cosmolocalism.eu/ Cosmo-localiser]''' : Partager l’information au niveau global, produire et consommer au niveau local. * '''Mutualiser, coopérer, jouer sur les complémentarités''' : produire par les communs (voir [https://en.wikipedia.org/wiki/Commons-based_peer_production Commons Based peer production]), se renforcer mutuellement, et récursivement. #Communs #Intercoopération [https://www.cerdd.org/Parcours-thematiques/Transitions-economiques/Economie-de-la-Fonctionnalite-et-de-la-Cooperation #EFC] [https://agirpourlatransition.ademe.fr/entreprises/demarche-decarbonation-industrie/agir/valoriser-potentiels/engagement-ecologie-industrielle-territoriale #EIT] [https://www.atemis-lir.fr/developpement-durable-des-territoires/coopter/ #ECT] * '''Ne pas réinventer la roue''', être économe, ne pas gaspiller, ne pas se fatiguer #OpenSource #LinkedOpenData #Communs * '''Principes de conception d’Archipelago''' : #Souveraineté #Interopérabilité, #Modularité, #Généricité, #Réparabilité, #Adaptabilité, #Sobriété, #Scalabilité, #Accessibilité, #Convivialité, #Compostabilité '''Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?''' Au sein de l’association Assemblée Virtuelle, porteuse du projet. '''Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?''' Oui '''Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité :''' En cours de projet (avec les capacités de développement associées) via les partenaires du projet. '''Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent''' : C’est le cas et c'est également l’objectif '''Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :''' * conseils sur le sujet des communs : oui * conseils sur le sujet de la résilience : oui * mentorat : oui * accès à des données : surtout * accès à des cas d’usages : surtout * besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures) : surtout * des contributeurs et d’autres parties prenantes : surtout * accès à des financements : avant tout  
B
'''Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?''' Le problème est partagé entre les deux communautés porteuses et l’association Reconnaître qui regroupe notamment 37 personnes morales, dont essentiellement des collectivités publiques. '''Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ? Y a t-il un lien avec la communauté open data ?''' Trois d’entre elles, les seules à qui nous avons parlé du projet jusqu’à présent, sont parties prenantes de la solution envisagée, le CIBC Normandie, l'association Reconnaître et l'université de Cergy Pontoise. Nous pensons à un financement d’une V2 par leur contribution. Parmi les 5 organisations engagées, une personne est clairement identifiée pour contribuer au commun au nom de sa structure. Cette première équipe cœur diverse et complémentaire en termes de compétences, alliant expertise sur le fond, facilitation et développement numérique, donne de la solidité et de l’élan au commun. '''Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré''' * Contexte : Pas de solution open source à disponible à l’heure actuelle pour produire ou utiliser les open badges, ce qui est tout de même problématique ; gros potentiel des open badges pour accompagner le développement de dynamiques de résilience territoriales via le partage des connaissances qu’ils favorisent * Définition de la résilience : Capacité à s’adapter à des contextes VUCA (Vulnerabilités, Incertitudes, Complexités, Ambiguïtés), par (entre autres) le développement de liens sociaux et de dynamiques de coopération au sein des communautés et entre les communautés. * Impact du commun : Embarquement de plusieurs milliers de bénéficiaires au sein de réseaux de confiance, de partage de connaissances et de coopération au sein des territoires. * Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ? Nous n’avons pas ressenti le besoin pour le moment de structurer la communauté globale pour accueillir le financement de l’ADEME. JDN est porteuse et cela a été depuis sa genèse sa raison d’être de travailler en multi-acteurs hétérogènes. D’un point de vue historique nous travaillons avec des associations, organismes de formation et des entreprises.  
Les participants à l'origine de la communauté sont les principaux acteurs indépendants agissant, en France, sur l'amélioration de la couverture médiatique sur les enjeux écologiques. Les échanges entre eux sont antérieurs à cet appel à projets, même s'ils se sont densifiés à cette occasion. Ces organisations sont bien identifiées des principaux acteurs pertinents (médias, régulateur, Ademe, experts, ministères). Les contributeurs de la communauté possèdent tous un statut juridique leur permettant de recevoir des financements. Le statut des contributeurs est varié : associations, entreprises, étudiants. C'est la richesse et la diversité de cette communauté qui permettra d'atteindre les objectifs fixés. La construction du commun se fera sur des bases existantes, qui ont déjà produit des résultats à trois reprises (lors de la COP 27, la COP 15 et la publication du rapport de synthèse du GIEC). La diffusion de ces premiers travaux était conforme aux espérances (plusieurs articles dédiés dans des médias mainstream comme [https://www.meta-media.fr/2022/11/12/liens-vagabonds-une-cop27-en-perte-de-couverture-mediatique.html Franceinfo], [https://www.arretsurimages.net/articles/cop-27-la-grande-oubliee-des-medias Arrêt sur images], [https://www.actu-environnement.com/dit-aujourdhui/1205.html Actu Environnement], [https://www.rfi.fr/fr/environnement/20221226-france-des-associations-veulent-que-l-environnement-soit-mieux-traité-dans-les-médias RFI], [https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/cop27-du-paradoxe-de-reparer-les-impacts-du-changement-climatique-sans-s-attaquer-a-ses-causes-151194.html Novethic], par exemple ; ou encore relais de la part d'influenceurs comme [https://twitter.com/BonPote/status/1604795281698062336 Bon Pote] sur Twitter, [https://www.linkedin.com/posts/juliette-nouel_14-la-cop-27-a-occupé-14-du-volume-activity-7000378444404432896-k4lx/?originalSubdomain=jm Juliette Nouel] sur LinkedIn, [https://www.instagram.com/p/CqU9f8BgWiX/ Gaëtan Gabriel] sur Instagram, entre autres). La communauté bénévole en soutien est très active et composée d'un noyau dur d'une dizaine de personnes. La problématique est bien identifiée : disposer de ressources et de partenaires supplémentaires pour étoffer le baromètre, élargir son champ, le perfectionner, le pérenniser et le rendre ouvert et accessible. À ce stade, les besoins se situent principalement au niveau des financements, et du conseil stratégique pour accroître la portée de la production de données.  
* Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ? Le problème a été défini par plusieurs personnes, que ce soit chercheurs/sachants dans le domaine (EGIS pour la connaissance du logiciel ICEtool et le LMDC pour l’expertise matériaux) ou des collectivités comme Toulouse Métropole : il s'agit d'une brique manquantes afin de développer la connaissance et l'usage des méthodes de simulations des phénomènes d'îlots de chaleur. Cette brique permettant d'augmenter le nombre de cas d'usage de solutions existantes (nouveaux matériaux) mais aussi de réaliser des études de calibrations des simulations<br> * Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ? Y a t-il un lien avec la communauté open data ? Un premier groupe de contributeurs s'est regrouper autour du LMDC afin de travailler sur ce commun. Ce commun possède aujourd'hui un fort lien avec la communauté de l'outil ICEtool mais a pour vocation a servir l'ensemble des activités/outils/acteurs traitant de l'usage des matériaux utilisés pour l'aménagement urbain et des phénomènes thermiques autour de ces espaces.<br> * Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré Devant la nécessité de l'adaptation des aménagements aux changements climatiques, il devient important de mettre à disposition des décideurs des outils permettant d'orienter les choix vers des solutions plus durables et résilientes. Ce commun vise ainsi à alimenter en ressources primaires (propriétés des matériaux) de tels outils.<br> * Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ? Oui le LMDC<br> * Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? oui/non Oui : Les financements seront reçus par le LMDC. Le laboratoire dispose d’un service de gestion des projets de recherche qui est expérimenté en matière de gestion budgétaire, y compris les financements publics émanant de l’ADEME.<br> * Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité Le commun prendra comme principale source de choix des matériaux à tester des projets d'aménagements ou aménageurs des métropoles de Toulouse et Montpellier, territoires périodiquement sujets aux phénomènes d'îlos de chaleur. Il s'inscrit en particulier dans le cadre de la démarche de Toulouse Métropole : Toulouse + fraîche.<br> * Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent Le projet sera ouvert tout autant à la communauté des chercheurs, communauté éducative que celle des bureaux d'études et aménageurs des territoires.<br> * Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante : ** mentorat ** accès à des données, ** besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures) ** des contributeurs et d’autres parties prenantes, ** accès à des financements<br>   
L’idée du projet a été définie en commun avec les acteurs de l’immobilier dans un premier temps, puis sur les conseils des chargé.e.s de mission de l’ADEME Hauts de France. Il sera par la suite nourri par les réflexions des acteurs des territoires associés au projet à travers des ateliers. Les partenaires déjà associés au projet sont les suivants : L’ADEME Hauts de France, La Ville de Paris, l’ADEME, l’Association des Directeurs Immobilier (ADI), l’Agence Parisienne pour le Climat (APC), la Global Alliance for Building and Construction (Global ABC), le Ministère de la Transition Ecologique (MTE), l’Observatoire National des Effets du Réchauffement Climatique (ONERC) et le Plan Bâtiment Durable. Au sein de ce projet, l’aide apportée interviendra dans les premières phases de travail de nombreux projets de résilience en permettant l’identification de risques territoriaux. La mise à disposition de cette plateforme doit servir de « booster », grâce à la gratuité et la pédagogie accompagnant celle-ci. Les contributeurs sont structurés autour de l’Observatoire de l’Immobilier Durable, qui est une association reconnue d’intérêt général, sollicitant ses membres, acteurs de l’immobilier, ainsi que des collectivités ou autres structure, dépendant des besoins des projets. Les besoins pour ce commun concernent les expertises à mobiliser, notamment en climatologie pour la connaissance des bases de données de projection, ou en économie pour l’analyse de coûts de l’inaction. L’accès à des cas d’usage permettra également de vérifier la validité de nos modèles. L’accès à des financements permettra de lancer la dynamique du projet. Contact : sakina.penpoint@o-immobilierdurable.fr  +
'''Pour rappel, le projet de commun s’inscrit dans un historique de réflexions/travaux portés par les différents têtes de réseaux''' (notamment les travaux du Labo de l’ESS sur la [https://www.lelabo-ess.org/cooperations-territoriales-et-ess coopération territoriale], la [https://www.lelabo-ess.org/sobriete-energetique sobriété], la [https://www.lelabo-ess.org/low-tech-et-ess low-tech] ou la [https://www.lelabo-ess.org/transition-ecologique-juste transition écologique juste] ; ceux du [https://www.rtes.fr/reperess-filieres-ess RTES] ; ceux portés par la 27ème Région notamment le [https://www.la27eregion.fr/rebonds/ programme Rebonds], ceux de la Fabrique des Transitions, du laboratoire ATEMIS et de l’IE-EFC autour notamment du [https://www.atemis-lir.fr/wp-content/uploads/2019/06/Atelier_VillesPairsTerritoiresPilotesdelaTransition_2019_03.pdf référentiel “Villes Pairs”]) et plus récemment autour de de la dynamique engagée au sein du Chantier « modèle économique ». '''Pour autant, les rapprochements entre têtes de réseaux opérés d’un point de vue théorique ont montré leurs limites.''' Ils ont fait émerger '''un besoin de rendre opérant les concepts communs avec la conviction qu’une compréhension croisée enrichira les approches de chacun et permettra de développer une capacité d’action conjointe plus pertinente''' aussi bien au niveau des acteurs de la Transition (« accompagnateurs ») que des acteurs de terrain (« faiseurs »). '''Ainsi, le choix de l’entrée “rénovation énergétique et écologique du bâtiment et réemploi” nous permet d’ancrer la réflexion autour des nouveaux modèles économiques de la sobriété dans une problématique bien identifiée et au cœur des enjeux de transition écologique juste'''. En effet, l’urgence climatique et les multiples crises énergétiques entraînent une accélération et une expansion des besoins qui nécessitent d’accompagner la capacité d’agir en développant la coopération de tout un ensemble d’acteurs : si le rapprochement s’est opéré entre acteurs publics ou parapublics (collectivités territoriales, acteurs historiques du conseil et de l’accompagnement) et les acteurs privés (maîtrise d’œuvre, AMOE, entreprises du cadre bâti...) à la faveur des dispositifs locaux de rénovation énergétiques soutenus par l’ADEME, la coopération n’est pas forcément instituée et les liens avec les acteurs des nouvelles filières et activités liées au réemploi des matériaux sont quant à eux bien plus émergents et à construire. Y compris avec les acteurs portant des dispositifs d'appui à l'auto-rénovation, dont la démarche porte intrinsèquement une visée de sobriété et de résilience. Cette entrée répond alors à des questionnements que rencontrent les acteurs de terrain (acteurs historiques du conseil et de l’accompagnement et porteurs de dispositifs locaux de rénovation énergétique, PTCE dédié à l'auto-rénovation...). En outre, les différents échanges engagés avec les interlocuteurs de l’ADEME (Direction nationale et directions régionales IDF et Normandie, la CRESS Normandie) qui expriment un intérêt nous confortent dans le projet de commun proposé. Il est aussi envisagé d’impliquer dans la démarche de cadrage du projet les acteurs de terrain investigués pour nous assurer d’une appropriation dès l’amont de l’utilité du commun recherché. Par ailleurs, le projet de commun est en lien avec le scénario 2 de la démarche prospective de l’ADEME “Transition(s) 2050” intitulé “coopérations territoriales” et vise à faire des liens avec d’autres dispositifs territoriaux soutenus par l’ADEME : le programme Coop’Ter, le programme "Territoires engagés pour la transition écologique". Enfin, nous envisageons de nous rapprocher d’autres parties prenantes pour contribuer au projet; par exemple l’ANAH qui pilote la mise en place du dispositif FRANCE RENOV et le développement du réseau “Mon Accompagnateur Rénov”, les réseaux comme FLAME, le CLER, EKOPOLIS, ou encore de porter à connaissance ces travaux auprès du Club de l'Amélioration de l’Habitat (CAH), qui anime un groupe de travail “Synergies des acteurs publics et privés, pour intensifier la rénovation énergétique dans les territoires". '''La sobriété est ainsi au cœur de notre proposition qui croise le défi “modèle économique” avec le défi “bâtiment”.''' En effet, notre expression du défi économique serait de “définir de nouveaux modèles économiques permettant de dépasser le paradoxe auquel nous sommes confrontés aujourd’hui entre une logique de volume qui caractérise le modèle économique dominant et les objectifs de sobriété” L’ADEME a d’ailleurs identifié [https://librairie.ademe.fr/consommer-autrement/986-developpement-durable-des-territoires-la-voie-de-l-economie-de-la-fonctionnalite-et-de-la-cooperation.html l’EFC comme un modèle pertinent] pour répondre aux enjeux de sobriété et proposé à travers la coopération une forme renouvelée de développement territorial qui articule modèle (microéconomique des entreprises ) et modèle de développement territorial durable. L’ESS, par ses modèles économiques hybrides et son savoir-faire en matière de coopération contribue également à répondre à ces enjeux. D’un point thématique, nous resserrons le sujet autour '''du patrimoine bâti et du réemploi des matériaux de construction''' qui nous permet de nous intéresser en priorité au “déjà-là” des biens (bâti et matériaux). '''Il s’agit ainsi d’activer par le levier de la coopération, un ensemble d’activités qui permettent de prendre en charge en même temps des enjeux environnementaux, de confort et de qualité de vie, sociaux en adressant en priorité les questions de précarité énergétique, économiques tout en tenant compte des impacts socio-écologiques de l’activité.''' La production d’un commun de connaissance a pour objectif de soutenir l’action et les acteurs économiques dans la construction de leur modèle économique et dans le développement de coopérations territoriales. Aussi, le projet de commun s’inscrit « par nature » dans une démarche territoriale dès lors où l’approche du modèle économique que nous visons est un modèle au service de dynamiques territoriales. Nous envisageons d’enquêter dans un premier temps sur trois territoires : métropolitain, péri-urbain et rural où les contacts sont en cours ou avancés. Co-piloté par le Labo de l’ESS, RTES, le Club Terres EFC IDF et le Club Inné, le projet de commun sera porté administrativement par le Club Terres EFC Ile-de-France, association loi 1901 habilitée à recevoir des subventions.