Un “Observatoire du Bien Commun territorial” en Seine-Saint-Denis

De Résilience des Territoires
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Un commun pour faire émerger une conscience partagée du Bien Commun du territoire, formalisée par ses acteurs et habitants, et leur permettre de coopérer efficacement en faisant reconnaitre et circuler sa valeur.

💼 Porté par Halage


Description : L'Observatoire du Bien Commun territorial est un commun organisationnel partagé par une communauté ouverte d'acteurs et habitants du territoire intéressés de maximiser le soin du Bien Commun territorial dans leurs activités, de le faire reconnaitre, et d'en faire circuler la valeur entre les acteurs de la transition.

Il est constitué de méthodologies de facilitation du dialogue et d'outils numériques permettant :

  • l'émergence d'une conscience partagée des besoins essentiels et des richesses à valoriser du territoire,
  • l'évaluation des contributions des activités humaines à ce Bien Commun territorial
  • La coopération des acteurs et individus à celui-ci.


Ces communs méthodologiques et techniques seront soignés par la communauté de l'Observatoire ayant souscrit à une charte qui garantit la gouvernance horizontale de ces Communs.

Par Bien Commun territorial, il faut comprendre les capitaux sociaux et environnementaux du territoire, matériels ou immatériels : son écosystème naturel et humain, ses ressources naturelles partagées, ses infrastructures publiques, ses mémoires et cultures diverses hébergées, son écosystème de relations bienveillantes...


Sa raison d'être

Le Bien Commun territorial, tel que définit ci-dessus, n'a généralement pas de propriétaire pour réclamer le coût de son soin ou le dédommagement de son sacrifice aux besoins des activités économiques ou aux intérêts particuliers.

Le constat à la base de cette proposition est qu' il y a clairement un déficit de responsabilité et de pouvoir vis à vis de ce "Bien Commun territorial" dans nos organisations systémiques, en lien avec une absence d'outils pour reconnaitre la valeur du soin de celui-ci. C'est objectivement l'un des obstacles principaux à l'essor des démarches de résilience, de sobriété, ou Low-Tech qui peinent à faire reconnaitre la valeur commune qu'elles produisent...

La puissance publique comme les acteurs économiques doivent constamment arbitrer entre leur responsabilité de soin de ce Bien Commun et la compétitivité de activités économiques dont tout dépend : l'emploi, les revenus privés, les recettes le la puissance publique… De surcroît, la désirabilité politique ou commerciale des démarches et produits favorisant la sobriété et la résilience est faible sans une mise en mouvement collective des citoyens et acteurs d'un territoire qui est loin d'être spontanée : ils impliquent en effet le plus souvent des changements profonds d'habitudes, voire des prises de risque individuels en termes d'image ou d'équilibre budgétaire. Les citoyens et acteurs isolés ne peuvent généralement pas assumer individuellement ces transformations. Il nous apparait par conséquent tout à fait urgent et pertinent d'œuvrer à mettre en partie le pouvoir et la responsabilité de cette mission entre les mains de la communauté la plus à même d'identifier, d'évaluer, et de bénéficier collectivement de ce soin du Bien Commun territorial. Cette communauté est à notre avis celle des habitants et acteurs des territoires. Ceci parce qu’ils ont à la fois des formes d'expertise non transférables pour assurer cette mission, et la plus grande légitimité pour s'en saisir. Et aussi parce que c'est le territoire qui fournit une communauté d'intérêts et de relations suffisante aux populations et acteurs pour identifier consensuellement des chemins de sobriété et de résilience territoriale praticables collectivement et désirables".

Ainsi nous pensons que l'accompagnement de la construction d'une conscience collective montante et visiblement partagée sur les territoires de la valeur de Bien Commun de tel ou tel produit ou de telle ou telle initiative publique peut faire émerger un réel marché pour ces produits, et l'adhésion collective des citoyens à ces initiatives. Confier aux habitants un rôle plus important dans le soin de leur "Bien Commun territorial" est donc aussi une opportunité pour les pouvoirs publics et les acteurs économiques.

En un mot, les outils de l'Observatoire doivent participer à une prise de conscience collective de la valeur du soin du Bien Commun de leur territoire et à sa traduction en valeur économique. Ils participeront ainsi significativement à l'attractivité économique et sociale du territoire en favorisant la ma mise en synergie des acteurs œuvrant pour le soin de ce Bien Commun, en mettant en visibilité les chaines de valeur économique entre ces derniers, et en permettant des gains d'efficacité de l'action des administrations publiques. Celle-ci pourront s'appuyer sur les diagnostics coconstruits formalisés grâce à ces outils pour cibler l’affectation de leurs moyens vers des initiatives faisant visiblement système sur son territoire.


Et concrètement ?

Concrètement, le commun est constitué d'outils méthodologiques et numériques.


Les outils méthodologiques permettront une identification partagée et une expression formalisée d'une vision coconstruite par les acteurs et habitants du territoire sur :

  • les besoins essentiels à satisfaire sur le territoire
  • les richesses particulières du territoire à révéler/valoriser/soigner

ils permettront également l'établissement concerté, légitime et expert

  • d'un score de soin du Bien Commun territorial de certaines activités ou produits impactant particulièrement le territoire.
– voir détails sur les méthodologies dans la section Réalisation du commun –.

Les outils numériques sont intégrés dans plateforme (valorisant notamment le Commun Archipelago) pour permettre :

  • l'appui de ces processus de concertation et la formalisation de leurs résultats
  • la coopération des acteurs dans leurs activités au service du Bien Commun territorial via notamment le partage de tâches, la construction réponses concertées aux appels à projets des administrations locales et autres dispositifs de financement,
  • la représentation graphique synthétique des chaines de valeur du Bien Commun territorial entres les acteurs.
– voir détails sur les outils numériques dans la section Réalisation du commun –.

Ces méthodes et outils numériques en appui ont déjà été en grande partie développés et les contributeurs à ce Commun en ont l'expertise, voire les ont personnellement développés.

Un point important à noter est que ces méthodes et outils sont spécifiquement conçus pour permettre la valorisation de l'expertise des habitants et acteurs du territoire, bien réelle mais le plus souvent non valorisée par notre organisation systémique actuelle et ses outils économiques. L'une des limites à la valorisation de ces savoirs réside dans le fait qu'il s'expriment généralement en langage(s) populaire(s), non technique(s), et avec une diversité de référentiels socio-culturels. Deux des axes principaux de travail sur les outils proposés sont donc les suivants. D'une part permettre l'écoute mutuelle des acteurs et habitants par des méthodes de facilitation du dialogue génératif éprouvées. D'autre part permettre la traduction de cette expertise de terrain dans une grille d'évaluation standardisée, solide scientifiquement, et partageable sur tous les territoires et dans tous les contextes. Pour cela on appuiera les processus de concertation également sur des outils numériques conçus pour cela, on mobilise des experts/conseils spécialisés dans l'évaluation sociale et environnementale des activités. – Voir les précisions dans la section Réalisation du commun –. Ces appuis sont au demeurant formatés pour qu'ils ne préemptent en aucun cas ni le fond, ni la responsabilité de l’évaluation faite par les habitants et acteurs territoriaux. Ceci est capital pour conserver la légitimité essentielle de cette évaluation, et parce que c'est la garantie de l'adhésion collective à ces évaluations territoriales qui fonde solidement les perspectives de reconnaissance économique et politiques des activités et initiatives qui les prendront en considération.


Les Perspectives

Outre la valeur déjà appréciable que ces outils pourraient permettre de matérialiser rapidement avec les outils économiques et monétaires disponibles aujourd’hui, la perspective à plus long terme est de doter nos territoires d'un commun complémentaire pour représenter beaucoup plus efficacement cette valeur du Bien Commun territorial et la faire circuler l'échelle nationale entre les des activités reconnues sur les différents territoires. - Voir la proposition de Les aventuriers du bien commun.

Noter enfin que ce commun numérique a vocation à servir de base à un certain nombre de projets en cours ou proposés sur ou en lien avec le territoire de la Seine-Saint-Denis à savoir :

  • la préfiguration d'une plateforme de mise en relation entre acteurs du territoire porté par le Centre Numérique d'Innovation Sociale de L'Université Paris 8, (projet lauréat de l'« appel à projets communs » de l'établissement publique territorial Plaine Commune),
  • le développement d’une architecture numérique de coopération des Tiers-lieux du territoire et d’accès à leurs services par les citoyens proposé par le 6B et Halage (dans le cadre de la délégation Plaine Commune sur le programme régional « investissements territoriaux intégrés »).
  • le développement de la plateforme d'ingénierie coopérative avec l'écosystème national de "l'Incubateur 93 de la Transition Low-Tech des territoires" en cours de fondation sur le terrain du Conseil Départemental “Lil'Ô” à L'Ile-Saint-Denis.
  • le développement de la plateforme de Recherche-Action économique des communautés locales du jeu Les aventuriers du bien commun.
  • Le développement d'un plateforme de la Communauté nationale apprenante des Transitions

porté par L'université Paris 8 et son Centre Numérique d'Innovation Sociale et une communauté d'acteurs indépendants de l'Accompagnement des Transitions (CAT)

  • Le développement de l'architecture numérique du Centre Territorial de ressources industrielle Low-Tech. Projet de création d'un PTCE par l'association AMERMA en région PACA (mutualisation à confirmer)

Lettres de soutien : (voir fichiers liés dans la section "Cloud / Fichiers" plus bas).

Organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource : Assemblée Virtuelle, CNAM, Consortium d'Accompagnement des Transitions (CAT), Data Players, FouleScreen, Halage, La Fabrique des transitions, Réseau des Quartiers en Transitions, Rêver les Futurs, Université Paris 8, Établissement public territorial Plaine Commune

Contributeurs : Guillaume av, Simon louvet, Océnane Salignon, Carole Brunet, Chloe Lemeunier, Rémi Jacquot, Stephane Berdoulet, Franck Calis, Pascal Bitsch

Défi auquel répond la ressource : 1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, 3- Gouvernance, 4- Modèle économique, A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles

Autre commun proche : Archipelago, Boucles d'échange au sein des réseaux Monnaie libre, Commun d'Accompagnement des Transitions, Comptabilité socio-environnementale (modèle CARE), Comptabilité écologique (modèle CARE), Infrastructures Numériques Territoriales, Les aventuriers du bien commun

Richesse recherchée : Mentorat, Financement, Conseil Expertise, Contributeur - Communauté

Compétences recherchée : Général, Général/Approches, Général/Enjeux, Vulnérabilités, Facteurs de résilience, Facteurs de résilience/Gouvernance, Facteurs de résilience/Economie, Anticipation, Anticipation/Veille, Anticipation/Indicateur, Gestion de crise, Gestion de crise/Dispositif

Communauté d'intérêt : Cercle tiers-lieux et événementiel de l'Assemblée Virtuelle, Communauté CRISALIM, Communauté des territoires, Communauté ğ1, Filières en Communs, Graphes systémiques, Les Jardinier·e·s du Nous, Transform', Web Sémantique

Type de licence ? Creative Commons BY SA 4.0

Niveau de développement : Idée

Cloud / Fichiers : * lettre Plaine Commune * Lettre Direction Impact EDF

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Catégories :

Thème : Général, Général/Modèles, Général/Approches, Général/Enjeux, Vulnérabilités, Vulnérabilités/Concept, Vulnérabilités/Ecosystémique, Vulnérabilités/Socio-biologique, Vulnérabilités/Sociale, Vulnérabilités/Energétique, Vulnérabilités/Economique, Vulnérabilités/Culturelle, Facteurs de résilience, Facteurs de résilience/Gouvernance, Facteurs de résilience/Culture, Facteurs de résilience/Economie, Anticipation, Anticipation/Veille, Anticipation/Indicateur, Anticipation/Prospective, Regénération, Regénération/Fiabilisation, Regénération/Innovation

Candidat Appel à Communs : candidat 24 Nov

Référent ADEME :

Référent du commun : Michel-glocal-low-tech


Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller

Candidat Appel à Communs :

Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience : 63900

1.Détails du Financement :

  • plan de financement pendant la convention :

"L' estimation budgétaire donne à date (20/11) une fourchette pour le coût total de l'opération de 83,5 et 97 k€, en fonction du financement ou non des propositions Archipelago et/ou Commun d'Accompagnement des Transitions dans le cadre de l'AAC. Les travaux de ces communs étant valorisés dans le cadre du présent projet. Cette estimation est susceptible de changer jusqu'à la date limite de dépôt des proposition à l'AAC (24/11). Elle est mise à jour en temps réel sur l'onglet Lot2-Observatoire du BiC 93-QQOQCP du tableur partagé disponible via ce lien.

Cela conduit à un financement ADEME compris entre

  • 58,5 à 68 k€ de financement par de dispositif AAC de l' ADEME
  • 25 à 29 k€ de cofinancement non acquis mais probables (voir lettres de soutien au projet).

Ci-dessous une liste non exhaustive des cofinancements envisagés par :

  • le soutien des administrations locales Plaine Commune et/ou Conseil départemental;
  • le soutien d'EDF;
  • du financement sur fonds propres par les partenaires impliqués :
- le 6B qui devrait valoriser le développement numérique dans le cadre de sa candidature avec Plaine Commune au Programme régional Ile-de-France Investissements territoriaux intégrés;
- l'Université Paris 8 qui devrait aussi valoriser le développement numérique sur la plateforme de mise en relation entre acteurs du territoire entrepris son Centre Numérique d'Innovation Sociale (projet lauréat de l' « appel à projets communs » de Plaine commune)
- Halage qui devrait de même valoriser le développement numérique pour l'ingénierie coopérative de son Incubateur 93 de la Transition Low-Tech des territoires, dont les modalités de soutien par le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis sont en ce moment étudiées.
  • des temps plus importants commués volontairement en pro bono par les porteurs et partenaires du projet si vraiment nécessaire."
  • financement/modèle économique post Appel à communs :

Le financement pour la poursuite du développement et le déploiement des communs de l'Observatoire pendant un an environ après la période conventionné dans le cadre de l'AAC ADEME sera fondé sur la proposition faite aux collectivités locales et à l'ADEME dans la Note Stratégique produite pendant l'opération (livrable de l'AAC). Des financements complémentaires sont envisageables :

- dans le cadre des programmes recherche et enseignement de Paris 8
- sur les fonds propres des partenaires commençant à bénéficier du déploiement du prototype de plateforme produit dans le cadre de l'AAC numériques et des premiers tests des méthodologies méthodologiques (voir détails ci-dessous).

Le modèle économique stabilisé de l'Observatoire sera fondé principalement sur les participations sur fonds propres des partenaires bénéficiant des services fournis par l'Observatoire :

- la plateforme leur permettant une gestion coopérative de leurs projets avec des participations et synergies externes à leur organisation.
- la plateforme leur permettant de développer facilement des portails spécifiques à chaque acteur et leur permettant de donner un accès facilité aux citoyens/clients à leur services/produits.
- la plateforme et les méthodes développées leur permettant de bénéficier d'une plus grande reconnaissance de la valeur de Bien Commun sur le territoire de leurs activités et produits.
- la plateforme et les méthodes développées leur permettant de construire plus facilement des dossiers de demande de financement plus convaincants du fait de la mise en visibilité par l'observatoire des chaines de valeur sur le territoire avec d'autres acteurs liées à leurs propositions.

2.Détails Sobriété et/ou Résilience des Territoire :

A/ L'Observatoire du Bien Commun Territorial" : un besoin systémique

Par Bien Commun territorial, il faut comprendre les capitaux sociaux environnementaux du territoire, matériels ou immatériels qui font la résilience d'un territoire ou dépendent de sa sobriété : ses écosystème naturel et social, ses ressources naturelles partagées, ses infrastructures publiques, ses mémoires et cultures diverses hébergées... Ces capitaux n'ont pour la plupart pas de propriétaire légitime à exiger une valeur marchande de leur commerce ou un dédommagement économique de leur destruction. Par conséquent, lorsque la réglementation ne l'impose pas, les coûts de son soin ne sont l'intérêt personnel immédiat d'aucun acteur économique privé. Pire le sacrifice de ce soin est souvent imposé aux acteurs privés pour réduire leurs coûts intermédiaires de production des biens et service qu'ils commercialisent. Le soin de ce "Bien Commun" constitue ainsi en économie ce qu'on appelle une "externalité des activités", au sens où la valeur non économique associée à son soin n'améliore pas directement le bilan économique des activités, et même, pour être lucide, la dessert à l'instant t.

Il y a clairement un déficit de responsabilité vis à vis de ce "Bien Commun" dans nos organisations systémiques.

L'évaluation de ces "externalités" est généralement l'affaire d'experts qui conseillent les acteurs mais n'ont ni une connaissance fine des territoires impactés pour les apprécier à leurs échelles, ni une autorité immédiate sur les acteurs qu'ils conseillent. Le soin de ce "Bien Commun" est quant à lui principalement la responsabilité de la puissance publique. Elle le fait dans les limites des moyens économiques, réglementaires et juridiques qui peuvent être mobilisés pour cela. Le pouvoir politique décisionnaire a évidemment aussi généralement comme intérêt supérieur le maintien de l'emploi et du niveau de rémunération des populations. L'emploi comme le niveau de vie sont financés par la valeur ajoutée dégagée par les activités économiques compétitives sur son territoire. Aussi, pour un acteur public, quelle que soit l'échelle du territoire qu'il administre, ne pas imposer des contraintes trop coûteuses aux acteurs économiques qu'il héberge est aussi une nécessité première. Ceci est d'autant plus vrai que les ressources économiques de ces pouvoirs publics dépendent généralement aussi au premier ordre des prélèvements sur la valeur ajoutée économique crée par les acteurs économiques administrés. Enfin, les banques privées qui détiennent le monopole de l'émission monétaire conventionnelle n'ont d'intérêts (au sens propre comme figuré) que sur la valeur ajoutée économique que peuvent capter leurs emprunteurs. Ainsi, la monnaie, véritable phéromone de notre intelligence systémique, apparait ainsi initialement préférentiellement par le crédit sur les comptes des bénéficiaires des activités qui ont le mieux su sacrifier les coûts intermédiaires du soin du Bien Commun. Le développement des activités qui sacrifient le Bien Commun est facilité par les institution bancaires au dépend de celui des activités qui soignent le Bien Commun. Ce constat, et la recherche action sur un outil monétaire pour y échapper est l'objet de la proposition de Commun Les aventuriers du bien commun.

La conviction qui sous-tend ce commun est qu'il est plus que temps de confier pour partie le pouvoir et la responsabilité du soin de ce "Bien Commun" aux personnes les plus à même de l'identifier, l'évaluer et d'en bénéficier. Ces personnes, ce sont à notre avis les "habitants" des territoires. Car ils ont à la fois des formes d'expertise non transférables pour assurer cette mission, et la plus grande légitimité pour la défendre."

NB : Il faut entendre ici habitant au sens large : les résidents particuliers, mais aussi les administrations locales, ou les structures juridiques (entreprises, associations…) dont le modèle d'activité et économique dépend principalement du territoire.

L'expertise de l'habitant repose sur sa connaissance fine du territoire fondée sur une expérience sensible quotidienne et souvent aussi héritée sur quelques générations. Cela lui confère une capacité hors pair à révéler et mobiliser ses richesses et ressources ignorées à ce jour dans l'économie de Bien privé. Ils ont aussi une capacité à observer plus finement qu'aucun autre acteur la plupart des impacts, positifs ou négatifs, des activités déployées sur son territoire.

“La légitimité” de l'habitant découle logiquement du point précédent puisqu'en plus de les observer mieux que tout autre acteur, il subit généralement en premier chef les conséquences collectives des activités qui impactent son territoire, ou à l’inverse en bénéfice lorsqu'elles sont positives.

Confier aux habitants un rôle plus important dans le soin de leur "Bien Commun territorial" est aussi une opportunité pour les pouvoirs publics et économique. En effet, les démarches de résilience et de sobriété peinent à générer de l'adhésion dans les populations. La désirabilité politique ou commerciale des démarches et outils de sobriété n'émerge pas assez rapidement dans nos sociétés alors même que les enjeux associés sont désormais bien compris par une majorité de la population. Mettre en mouvement les citoyens et acteurs d'un territoire sur des ces démarches qui impliquent des changements profonds d'habitudes, voire des prises de risque en termes d'image ou d'équilibre budgétaire est extrêmement complexe.

La motivation de créer d'un Observatoire du Bien Commun à l'échelle d'un territoire est fondée sur ce constat que les difficultés d'adhésion aux démarches de transition croissent avec l'échelle à laquelle on ambitionne de les appliquer. On sait bien la difficulté de créer du consensus à l'échelle internationale sur les réglementations sociales et environnementales en particulier. Beaucoup de familles ou individus arrivent en revanche à créer de grands changements dans leur mode de vie personnels pour peu qu'ils en aient les moyens organisationnels et financiers... Pour passer à l'échelle collective, l'appartenance des individus à leur territoire est pour nous la clef. "les habitants du territoire", par leur ancrage dans un périmètre géographique commun, partagent une communauté d'intérêts sans nul autre pareil. Lorsque leurs intérêts individuels divergent sur une activité particulière, leur communauté d'intérêts créée par le partage du même espace géographique et relationnel facilite la conscientisation de leur "Bien Commun". Notons au passage que cette réalité fut une des bases essentielles de l'émergence de la démocratie à Athènes. En effet, pour mener les transitions nécessaires face aux crises économiques et instabilités politiques qui traversaient régulièrement la cité, la réforme de Clisthène a consisté principalement à remplacer la représentation politique des groupes familiaux, solidarisés par des intérêts économiques, par une représentation d'intérêts territoriaux organisée autour des dèmes d'Athènes (quartiers, ville ou villages). Ainsi, à l'heure ou beaucoup pensent que les enjeux de transition sonnent le glas de la démocratie, il nous semble inspirant de se souvenir que la gouvernance de la plus grande transition politique concertée de l'antiquité a été bâtie sur la cohésion naturelle que crée l'appartenance à un territoire.

C'est le territoire qui fournit une communauté d'intérêts suffisante aux populations pour avancer vers le consensus. Quand les organisations à toutes les échelles échouent à identifier les chemins enthousiasmants d'une transition collective, sobre et résiliente, nous sommes persuadés que les processus et outils proposés par ce commun sont une opportunité sérieuse pour commencer à dessiner, modestement et à l'échelle du territoire 93, avec les acteurs et populations concernées, le début des chemins qu'ils auront conscientisé collectivement comme "sympathiques à emprunter".


B/ L'Observatoire du Bien Commun Territorial" : Un commun à la convergence des besoins de plusieurs acteurs locaux

Halage

Halage est la structure porteuse de cette proposition commune. Celle-ci fait particulièrement sens avec sa mission de fonder l' "Incubateur 93 de la Transition Low-Tech des territoires" sur le terrain du Conseil Départemental “Lil'Ô” à L'Ile-Saint-Denis. Elle le fait avec l'appui d'EDF qui a commencé à financer cette initiative via un mécénat de compétence.

L'incubateur a vocation à permettre l'accompagnement d'entrepreneurs prêts à porter la création d'activités viables économiquement et répondant aux besoins essentiels reconnus sur le territoire (ceux du 93 pour commencer). Il y a donc un enjeu majeur à les identifier. Conformément à la démarche Low-Tech, qui consiste à "faire utile, durable et accessible", les activités incubées devront non seulement se concentrer sur ces besoins, mais aussi maximiser les services écologiques et sociaux aux territoires dans leurs modèles d'activité. Il s'agira également d'accompagner des entrepreneurs non plus dans le culte de "du brillant inventeur capable de marketer sa bonne idée pour créer son marché" mais d'inventer un marketing Low-Tech. Celui-ci consiste selon nous à "écouter attentivement les besoins essentiels des territoires, voire à accompagner les processus permettant leur conscientisation, puis à concevoir les activités comme une rencontre avec ces nouveaux marchés de besoins essentiels remontants des territoires. Ils devront également permettre aux activités des écosystèmes Low-Tech (et plus généralement de l’ESS) de trouver un débouché économique à leurs activités et expertises mal valorisées à ce jour dans l'économie du "Bien privé". Les projets incubés serviront pour conclure aussi, évidemment, la mission de la SIAE d'intérêt général Halage qui est de créer de l'emploi et de la formation pour les personnes éloignées du marché de l'emploi autour des nouveaux métiers urbains de la transition. C'est exactement ce qu'Halage a réussi à faire ces cinq dernières années avec l'incubation des SAS “Les Alchimistes”, “Fleur d'Halage” et “Faiseurs de Terre”.

L'Observatoire du Bien Commun Territorial tel que défini ici est donc une clef indispensable à l'activité de l'incubateur. Que ce soit pour identifier les besoins essentiels du territoire, pour permettre aux habitants de percevoir une Low-Tech comme un désir partagé et sa possession comme valorisante socialement, pour trouver les chaines de valeur avec les autres activités du territoire, tout cela pour in fine, par différents moyens, contribuer à la matérialisation économique de la valeur de Bien Communs des activités incubée.

Il s'agit en synthèse de participer à l'émergence d'une économie de la valeur du “Bien Commun” des territoires, à même de donner aux activités de l'ESS, et aux collectivités qui les accompagnent, les moyens que l'économie du “bien privé” peine à lui octroyer. Pour cela, Halage prévoit de consacrer une partie du modèle d'activité de l'incubateur à la contribution à l'émergence d'une base de Communs. Le périmètre de ces travaux dépasse les contributions d'Halage à cette édition de l'Appel à Commun. Le lecteur intéressé peut consulter l'ensemble des premiers communs ciblés dans la partie haute de la carte mentale téléchargeable via le lien ci-dessus. On y retrouve évidemment, entre autres, les contributions futures de l'incubateur à trois autres Communs proposés dans le cadre de cette édition de l'AAC ADEME : "Commun Accompagnement des Transitions", Commun Les aventuriers du bien commun, et commun SemApps (ie : "Archipelago").

Osons augurer, pour finir, qu'à terme les innovations de cette économie "du Bien Commun" pourraient même soutenir de différentes manière l'économie "du Bien Privé". Celle-ci étant de plus en plus limitée par crises provoquées par son incapacité à assimiler les limites planétaires... Premièrement pour les raisons déjà en partie explicitées plus haut, "une sorte d'effet de mode" pour les produits essentiels issus d'une vision territoriale remontante des habitants pourrait émerger. Cela serait alimenté par des ressorts comme la reconstruction d'une identité territoriale, le renouvellement du lien social, l'émergence d'une certaine forme de démocratie économique... Autant de choses qui sont dans le projet d'observatoire et qui manquent de plus en plus aux individus isolés par nos organisations systémiques "productivistes". De multiples nouveaux marchés territoriaux pourraient ainsi émerger pour des produits œuvrant au Bien Commun. Deuxièmement, ces outils pourraient permettre de rendre soutenable économiquement des investissements privés dans des technologies Low-Tech non reconnues par les marchés aujourd'hui mais avec un potentiel sur les enjeux de résilience de nos organisations déjà évident. Les acteurs privés ayant accès à ces outils seraient ainsi positionnés de manière très favorable dès que le marché économique du Bien Privé reconnaitra la pertinence de ces technologies. Enfin, imaginons qu'une expérimentation des outils monétaires et organisationnels proposés ici et dans le commun Les aventuriers du Bien Commun réussisse. C'est à dire imaginons que cette expérimentation révèle le réalisme d'une croissance économique dynamique sur la valeur commune des externalités positives des activités économiques. Ceci pourrait alors certainement inspirer quelques réformes pertinentes dans l'économie du Bien Privé. C'est sans aucun doute ce genre d'arguments qui nous permet de générer de l'intérêt sur les démarches Low-Tech chez des acteurs industriels.' C’est le cas en particulier d’EDF qui a l'énorme responsabilité de déployer rapidement des outils de production d'énergie sans mettre la France en dépendance vitale vis à vis d'intérêts extérieurs au territoire national. La Low-Tech a sa carte à jouer et l’Observatoire peut à notre avis être déterminant pour cela.

L'université Paris 8

Formation, recherche, expérimentation : à travers ses missions fondamentales, l'université Paris 8 œuvre à la fabrique de transitions écologiques et sociales, sur son territoire et au-delà.

Pour cela, elle mobilise des expertises disciplinaires dans ses principaux champs d'intervention (droit, économie, gestion, sciences sociales, humanités, sciences et technologies du numérique, sciences de l'information, arts) ; elle favorise les approches interdisciplinaires et de décloisonnement entre acteurs ; elle mobilise des réseaux académiques, institutionnels et socio-économiques locaux, nationaux et internationaux ; elle soutient les initiatives et la participation des usagers de l'université en matière de projet d'établissement et de son inscription territoriale, notamment sous l'angle des transitions. Outre les unités de formation et les laboratoires et équipes de recherche, l'université Paris 8 met au service de ces objectifs le Centre Numérique d'Innovation sociale, lieu de rencontre entre les acteurs académiques, socio-économiques, institutionnels et usagers du territoire. Son ambition est de coconstruire et d’expérimenter des réponses aux défis posés par les transitions (écologiques, technologiques, économiques et sociales).

Ses intérêts premiers sont :

1. la valorisation du commun numérique inclus dans cette proposition pour la préfiguration d'une plateforme de mise en relation entre acteurs du territoire porté par L'université Paris 8 et son Centre Numérique d'Innovation Sociale en quatre phases :

- Mobiliser un premier cercle d'acteurs du territoire de Plaine Commune autour d'un évènement de lancement prévu en janvier 2023 pour créer une dynamique de co-construction et ainsi permettre de travailler collectivement à la définition des besoins et motivations des contributeurs de la plateforme, et à la réalisation un premier état des services, et outils proposés par la plateforme,

- Construire un récit territorial commun qui permettrait de favoriser l’adhésion de la communauté des acteurs et usagers du territoire à l'outil commun ;

- Un atelier de coopération territoriale organisé par le CNIS permettra de penser un modèle de gouvernance partagée de cette plateforme ainsi que son modèle économique.

- En novembre 2024, un prototype de la plateforme sera présenté aux acteurs du territoire, avec un double objectif : l'itération et l'élargissement du cercle des contributeurs.

2- le développement d'une recherche-action participative autour de trois axes :

- la définition d'un cadre pour la recherche et l'enquête responsables, permettant de produire une méthodologie participative et éthique "by design" (éthique du care, théorie de l’enquête, approches pragmatistes).

- la production de connaissances nouvelles sur la construction contestée des valeurs (care, approches conventionnalistes et pragmatistes) afin d'identifier les pouvoirs de valorisation, les situations de marginalisation et les besoins de mise en délibération. Ce faisant, les divergences entre valeur sociale et valeur de marché pourront être localisées ainsi que les "chaînes de valeur élargie".

- l'articulation entre protocoles humains et protocoles technologiques : il s'agira de penser l'implémentation de la gouvernance partagée au sein de la plateforme et de co-construire les modalités d'usage de l'outil.

Le 6B

Les intérêts du 6B dans la proposition sont assez similaires à ceux d'Halage. Ils seront nous le pensons partagés par l'ensemble des acteurs pour le bien social et environnemental sur le territoire : légitimer et dynamiser leur action. Et créer des synergies dans leurs activités leur permettant de présenter des propositions plus convaincantes à leurs financeurs

A titre d'illustration, il faut mentionner que le 6B est particulièrement intéressé par la réalisation du volet numérique de cette proposition commune. En effet, celui-ci devrait être entièrement valorisé dans la proposition qu'il porte auprès de Plaine Commune de créer une infrastructure numérique de coopération entre les tiers-lieux du territoire, et de mise à disposition des citoyens de leurs services. L'Etablissement Public Territorial ayant un financement européen important à mobiliser sur cette ambition dans le cadre du Programme régional Ile-de-France "Investissements territoriaux intégrés", l'enjeu de crédibilité de la présente proposition les concerne tout particulièrement.

L'association Réseau des Quartiers en Transitions

Le Réseau des Quartiers en Transitions (QeT) est une association accompagne les acteurs de quartiers/communes, citoyennes et citoyens en premier, dans des démarches participatives de transitions, sur l'enjeu climat en particulier

QeT travaille à fédérer des personnes et organisations sur les territoires, notamment L'Île-Saint-Denis en ce moment, autour d’une ambition commune : renforcer le pouvoir d'agir collectif face aux transitions écologiques, sociales et économiques aux échelles les plus locales, celle du quartier notamment. L’Association revêt un intérêt général en assurant la mise en place de projets citoyens de transitions, pour une mise en œuvre locale, grâce à la méthode Quartiers en Transitions (QeT), qui comprend: - un diagnostic d'usages auprès d'un panel représentatif de la population d'un quartier, permettant de détecter des sujets (dans les domaines du logement, de l'alimentation, des transports, du numérique et des achats) très émetteurs de CO2 et soulevant des problématiques d'usages dans la population; - un vote citoyen pour retenir l'un des sujets identifiés dans le diagnostic; - une phase participative pour monter collectivement en compétence sur le sujet choisi et pour élaborer des projets citoyens de transitions sur ce sujet, pour une mise en œuvre locale.

Le Commun Observatoire proposé ici sera pleinement valorisable dans l'action de QeT et inversement.

3.Détails Impacts environnementaux :

L'impact environnemental du Commun proposé à la fois majeur et indirect. C'est en œuvrant efficacement à l'amélioration de la reconnaissance (sociale et économique) de la valeur des activités qui soignent leurs externalités socio-environnementales que l'Observatoire permettra de créer la systémique nécessaire à la maximisation des impacts positifs. - Voir détails dans la section "Contenu Sobriété, Résilience et Territoire" -

A outil économique constant, l'impact environnemental de tels observatoires est déjà significative s'ils permettent de faire émerger des marché locaux pour les activités soignant efficacement leurs externalités sur les territoires, de créer des synergies et des chaines de valeur entre les acteurs, et de donner de l'efficacité et du crédit à l'action publique favorisant la sobriété.

Et dans l'hypothèse du déploiement à termes d'un outil monétaire intégrant les principes clefs de l'Unité de bien Commun, c'est la valeur économique elle-même qui sera alors indexée sur la perception remontante du soin du Bien commun territorial. A cet horizon, l'intelligence systémique de la création du Bien Privé liée à la conception même des monnaies actuelles cédera peut-être une place à l'intelligence systémique de la création du Bien Commun, dans une économie qui restera pour autant libérale, et ce sans révolution profonde de nos organisations politiques. Perspective radicalement bénéfique pour l'environnement selon nous...

4.Synthèse du projet de Commun :

  • Expérience du porteur de Commun dans le domaine :

L’Association Halage, Structure d'Insertion pour l'Activité Economique (SIAE) d’intérêt général, s'emploie sans relâche depuis 30 ans à révéler la valeur extraordinaire de la diversité de savoirs et compétences réunies sur le sol de la Seine-Saint-Denis. Si elle le fait si bien c'est parce qu'elle a à la fois contribué à de multiples programmes de recherche-action pionniers sur des thèmes clefs de la transition (économie circulaire, « métabolisme territorial »,économie de la contribution, la Low-Tech...) et parce qu'elle est un des acteurs référent d’une expertise originale de la coopération cultivée par l'écosystème des acteurs citoyens sur ce territoire. En effet, sur le 93, l’activité économique et la vie sociale sont structurées de manière systémique par les actions de coopération, entre villes pair, entre acteurs citoyens (SIAE Halage, initiative de Fabrique Locale des Transitions, APP Fabrique d’Avenirs de l’EPT Plaine Commune, une myriade d’associations...), et entre acteurs économiques (SCIC PHARES, SCIC Novaedia…).

Halage est basée à l’Ile-Saint-Denis dans les locaux de la SCIC P.H.A.R.E.S. (Pôle d’Hospitalité aux Activités à Rayonnement Écologique et Solidaire) que l'association a co-fondée dans un bâtiment dont elle est propriétaire. Y est rassemblé un pôle de structures motrices dans le domaine de l’économie sociale et solidaire.

Sa pratique des Communs s'est renforcée depuis 2021 grâce à la coopération avec la communauté Glocal Low-Tech qui explore depuis 2018 les voies d'un essor systémique de la Low-Tech fondé principalement sur un ensemble de communs méthodologiques et techniques. Le rapport de l'opération "Glocal Low-Tech" soutenue par l'ADEME Ile-de-France en 2021-2022 est publié sous Licence Creative Commons BY-SA 4.0. Le coordinateur de l'opération a par la suite été embauché dans Halage en juillet 2023, dans le cadre d'un mécénat EDF, pour déployer cette stratégie, notamment dans le cadre de la fondation de l'Incubateur 93 de la Transition Low-Tech des territoires sur un terrain du Conseil départemental.


  • Description du problème adressé par le commun et rôle du commun au niveau de l'intérêt général

- Voir section Contenu Sobriété, Résilience et Territoire A/ L'Observatoire du Bien Commun Territorial" : un besoin systémique -


  • Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12, 18 mois)

Les livrables de l'opération sont décrit de manière synthétique sur le fond dans la section "6.Réalisation du commun". Ne pas hésiter à suivre les liens fournis pour obtenir des détails sur les méthodologies et les produits numériques proposés.

Les détails des actions, le planning et les jalons temporels associés sont explicités sur l'onglet "Lot2-Observatoire du BiC 93-QQOQCP" du tableur partagé disponible via ce lien.


  • Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée

La communauté de contributeur impliquée dans la propositions et d'utilisateurs du Commun potentiel est à la fois locale et globale. Elle émerge des écosystèmes rassemblés autour de la structure Halage et de la démarche Glocal Low-Tech, peu à peu perméabilisés par leur coopération depuis 2021.

En premier cercle (les coopérants à cette proposition), il y a à ce jour une vingtaine de ressortissants des organisations Halage, Université Paris 8, OseOns, CNAM, 6B, QET, Assemblée Virtuelle, Rêver les Futurs, [Ingénieur.es Engagé.es], Consortium d’Accompagnement des Transitions. Certaines de ces organisations fédèrent des communautés de plusieurs centaines de personnes qui sont les premiers utilisateurs potentiel du Commun.

En termes d'usager, la communauté a vocation à s'étendre très fortement pour les raisons suivantes :

- la raison d'être de l'Observatoire est de construire du consensus sur le Bien Commun territorial par un processus de dialogue génératif entre les habitants et les acteurs de la Seine-Saint-Denis et pour soigner leur Bien Commun. Ce processus doit par définition impliquer et bénéficier à un grand nombre d'usager. Les fonctionnalité de gestion de projet coopérative par le partage de tâche sur ses outils numériques doit aussi permettre d'approfondir les usages du commun et de multiplier le nombre de ses usagers.
- la base de protocoles et d'architectures numériques développés dans le cadre de cette proposition a vocation à être prolongée par les acteurs de la proposition. Ces développements pourront être communs mais aussi spécifiques à leurs besoins personnels, notamment pour permettre l'entrée de leurs bénéficiaires par des portails spécifique à ces organisations (ex: portail Ingénierie Coopérative pour l'Incubateur 93 de la Transition Low-Tech des territoires, portail Centre Numérique d'Innovation Sociale à Paris 8, portail d'accès aux services du 6B et de ses Tiers Lieux artistiques et culturels partenaires...)
- cette base de protocoles et d'architectures numériques a aussi vocation à être mutualisée avec la plateforme numérique au service du volet "Communautés locales et recherche-action" du commun Les aventuriers du bien commun. Là encore, la perméabilité entre les communautés doit permettre une extension importante des usagers de ces différent communs.
  • Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la sobriété et/ou de la résilience

Les Impacts dans le domaine de la sobriété et/ou de la résilience sont indirects mais probablement très importants (- voir section "Contenu Sobriété, Résilience et Territoire" -). Il est très difficile et aussi à notre avis peu pertinent de traduire en Euro (cf. proposition "Les aventuriers du bien commun". Nous ne pouvons par conséquent pas calculer formellement de rapport Coût / Impact. Au demeurant, nous sommes persuadé que lorsque l'Observatoire déploiera tous les services pour lesquels il a été conçu, ce rapport deviendra qualitativement extrêmement élevé...

  • Commun et intérêt général. Il est demandé de décrire comment le commun :
- améliore la coordination entre acteurs hétérogènes (public, privé, formel, informel, petit, grand…)

- Voir sections "Description" et "Contenu Sobriété, Résilience et Territoire" -

- parvient à produire des effets là où le marché seul n’y parvient pas,

- Voir sections "Description" et "Contenu Sobriété, Résilience et Territoire" -

- participe à la réalisation d’un objectif d’intérêt général et génère un bénéfice global pour la société,

- Voir sections "Description" et "Contenu Sobriété, Résilience et Territoire" -

- lève des barrières à l’entrée pour de nouveaux acteurs,

La plateforme est conçue pour permettre la participation de tous les acteurs du territoire et de tous les habitant. Son ergonomie à terme (version finale hors cadre de la convention liée à l'AAC) sera soigné pour ne pas mettre de barrière à cet accessibilité. D'autre part, tous les outils méthodologiques et numérique de ces commun auront un objectif commun : permettre la valorisation de l'expertise des habitants et acteurs du territoire quel que soit leur référentiels socio-culturels. Les dialogues seront aussi facilités pour favoriser le désamorçage des conflits et l'écoute mutuelle des acteurs (- voir section présentation -) Enfin, les méthodologie et outils numériques du commun Boucles d'échange au sein des réseaux Monnaie libre seront adaptés (si possible pendant la période de financement de la convention AAC) pour faciliter l'insertion des acteurs externes au processus dans les "Chaines de valeur du Bien Commun" que l'Observatoire a pour objectif de formaliser sur la plateforme. Toutes ces caractéristiques du commun visent à lever significativement les barrières à l’entrée pour de nouveaux acteurs.

- ne génère pas des effets d’enfermement propriétaire ou lock-in 1,

La conception du Commun comme ses productions seront sous licence CC-BY-SA 4.0

- participe à la création de standard ouvert pour tous les acteurs d’un domaine

L'essaimage du concept et/ou des outils est un objectif. L'essaimage sur d'autres territoires du modèle d'activité de l'Observatoire créé sur la Seine-Saint-Denis est un objectif clairement assumé, notamment pour pouvoir à terme créer une Economie du Bien Commun sur les territoires dont la valeur locale circule entre les territoires à l'échelle nationale voire plus large encore. Cela nécessitera de s'appuyer aussi sur un concept monétaire héritant de la recherche action que nous proposons dans le commun "Les aventuriers du bien commun" et sur les MCL existantes.

5.Autodiagnostic :

Réalise un auto-diagnostic public sur la page Wiki de son Commun pour identifier le niveau de développement (idée, début de ressource porté par une personne, ressource version Beta avec une communauté, développement d’une ressource existante) :

  • Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?

Le problème a été défini dans le cadre de la recherche action coopérative "Glocal Low-Tech" soutenue par l'ADEME Ile-de-France en 2021-2022. Il a été précisé avec les coopérants à acteurs intéressés par cette proposition.

  • Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ? Y a t-il un lien avec la communauté open data ?

Oui - voir liste des contributeurs et acteurs intéressés -. Assemblée Virtuelle et son partenaire commercial Data Players, devraient développer les communs numériques valorisés dans ce commun Observatoire. Ils sont tout deux très engagée; actifs et reconnus dans la communauté open data.

  • Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré

La résilience sont les caractéristique qui donnent la capacité (à un acteur, une organisation collective d'acteurs, un système, ou un écosystème) de s'adapter convenablement lorsque des transformations du contexte autour de lui viennent perturber son été initial. Ces caractéristiques lui permettent en particulier de ne pas être trop négativement impactés, voire à être positivement impacté, par des facteurs extérieurs a priori déstabilisants.

Le Commun Observatoire proposé ici est pensé pour permettre de favoriser la viabilité collective (notamment économiquement) des d'activités participant significativement au "Bien Commun territorial" (- voir section "Contenu Sobriété, Résilience et Territoire" -). Il devrait donc significativement œuvrer à la résilience systémique du territoire, et avoir des impacts socio-environnementaux positifs.


  • Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?

Oui. Tous.

  • Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? oui/non

Oui

  • Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité

Oui. Voir lettre de soutien Plaine Commune.

  • Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent

Oui, c'est sa vocation même.

  • Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :
    • conseils sur le sujet des communs : Oui - notamment sur les cadres juridiques des activités des communs
    • conseils sur le sujet de la résilience : Oui - Indicateurs pertinents
    • mentorat : Oui - ADEME
    • accès à des données : Oui - Complément d'expertise pour valider la conformité des développements numériques à la RGPD.
    • accès à des cas d’usages : Non a priori
    • besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures) : Non a priori
    • des contributeurs et d’autres parties prenantes : Non a priori
    • accès à des financements : Oui pourquoi pas. Merci. Et puis aussi assistance pour la formalisation du relevé des dépenses qui devraient idéalement pouvoir contenir des factures éditées par les acteurs contributeurs autre que le porteur de la proposition (Halage).

La réalisation du projet de commun sélectionné :

6.Réalisation du projet de commun:

Livrables associés à la proposition

Il s'agit dans le cadre de cet appel à commun et sur la période financée (2024) de produire :

1/ La note stratégique : Proposition de déploiement de l’Observatoire du Bien Commun Territorial de la Seine-Saint-Denis et analyse d'opportunité

à destination de l'ADEME et des administrations locales de la Seine-Saint-Denis. Sous licence CC-BY-SA 4.0, cette note formalisera une proposition détaillée de déploiement du processus d'accompagnement par l'Observatoire des acteurs du territoire et de ses habitants, sur une durée d'un an, postérieure à la période conventionnée dans le cadre présent l'Appel à Commun. (à partir de 2025)
Le travail budgété ici, et subventionné par l'ADEME en 2024 dans le cadre cet l'AAC, correspond à la préparation de cette proposition détaillée.
La note proposera le contenu suivant :
* programme, planning et budget du déploiement
* Description du processus et des méthodologies contingentes proposées
Différents travaux seront valorisés dans ce cadre. Notamment (liste non exhaustive ni définitive) :
* le Commun d'Accompagnement des Transitions (CAT) en matière de facilitation du dialogue génératif et des synergies entre les membres de la communauté. Les méthodes développées et testées dans le cadre de la proposition du CAT seront adaptées ici spécifiquement au territoire de la présente proposition (Seine-Saint-Denis) et à ses acteurs, en les recentrant sur les objectifs du commun explicités plus haut (Identification formalisée des besoins essentiels et richesses à révéler du territoire, évaluation d'un score de Bien Commun des activités impactant le territoire).
* les méthodologies de dialogue et d'évaluation des activités et produits esquissées également sur L'Île-Saint-Denis dans le cadre de l'opération Glocal Low-Tech conventionnée avec l'ADEME Ile-De-France en 2021-2022. Ces développements visent principalement à permettre, dans le cadre d'un dialogue facilité, la valorisation de l'expertise des habitants, bien réelle mais exprimée dans leur(s) propre(s) langage(s), et sa traduction dans des grilles d'évaluation standardisée en s'appuyant sur des experts/conseils spécialisés dans l'évaluation sociale et environnemental des activités. Ces développements réalisés en 2021-2022 s'appuyaient notamment sur les méthodes développées par Solucracy proposées dans le Commun Participation et Deliberation des Territoires: Méthodes et Outils Hybride. Elles ont aussi bénéficié des très intéressants travaux l'évaluation multi-acteurs développés par l'association ePLANETe. Nous adapterons ces méthodologies et formaliserons les modalités proposées pour leur futur déploiement. Ce déploiement mobilisera les soutiens d'experts appropriés que nous n'avions pas lors de l'opération Glocal Low-Tech (sur des domaines précis comme les différentes limites planétaires, la triple comptabilité, l’analyse de cycles de vie...). Il est en particulier envisagé de mobiliser, en les adaptant, les ressources expertes produites par la Chaire Comptabilité Écologique et du CERCES en matière de triple comptabilité C.A.R.E. et de parcours de formation adaptés à des "métiers d'avenir cf. proposition Comptabilité écologique (modèle CARE)."

Bien noter que ces expertises n'ont pas vocation à porter le fond et la responsabilité des évaluations, mais à consolider celle très légitimement formulée par les habitants. Elles ont vocation et à traduire celles-ci dans un référentiel technique solide partagé par toutes les instances futures d’Observatoire du Bien Commun territorial si le modèle s’essaime. (Voir pour exemple la grille d'évaluation Low-Tech produite dans le cadre de l'opération Glocal Low-Tech), et la façon dont nous avons essayer de traduire dans cette grille le contenu de l’évaluation des habitants.

* Les méthodologies de dialogue et d'évaluation développées par le 'Réseau des Quartiers en Transitions actuellement déployées sur L'Île-Saint-Denis avec le soutien de la municipalité. Elles sont entre autre particulièrement adaptées à l'établissement simple du bilan carbone des activités et usages et à sa formalisation.
* Le processus de dialogue développé par Georges Dhers et qu'il déploie au sein de l'association Advenir. Il permet d'accélérer la résilience des personnes et l'évolution des organisations collectives en les accompagnant sur les étapes suivantes : Émergence de liens créatifs, Naissance de groupes projets, Accompagnement des groupes et des personnes, Mise en réseau et mutualisation des moyens.
* Description des modalités de formation et d'essaimage
L'université Paris 8 sera particulièrement impliquée dans la diffusion de la méthodologie et des résultats des travaux de l'Observatoire. Cette partie décrira nos propositions pour faire monter en compétence sur le processus et les outils développés d’autres acteurs locaux. Les extérieurs intéressés pourront aussi bénéficier de nos travaux comme de ceux du Commun d'Accompagnement des Transitions.
Le centre de notre objectif est bien d'ancrer et entretenir sur le territoire les compétences et ressources humaines nécessaires pour animer, de façon durable, cette systémique d’accompagnement de l’émergence des chaînes de valeur du Bien Commun territorial entre les acteurs clefs du territoire. Au-delà des partenaires du projet (Paris 8, le 6B, QET...) les cibles pour cette transmission de capacité d'animation sont les administrations locales et des acteurs citoyens clefs du territoire comme le Comité ECO, la SCIC Novaedia, ou certaines associations appropriées comme par exemple fun être sur l'Île à L'Ile-Saint-Denis ou Design Makes Sense sur Paris Nord...
Il s'agira aussi de favoriser l'essaimage du Commun "Observatoire du Bien Commun territorial" sur d'autres territoires, notamment pour la création du modèle de gouvernance entre plusieurs territoires autour du Commun Les aventuriers du bien commun.
* Proposition de charte de gouvernance de ce commun
Les termes de la charte et les modalités de gouvernance seront étudiées avec les partenaires dans le cadre de l'opération proposée ici, et formalisée dans une charte d'adhésion au processus. A date il n'est pas prévu de créer une structure juridique dédiée. Le schéma de gouvernance imaginé est la prise de décision collective facilitée, à la faveur de réunions locales tournantes chez les acteurs locaux contributeurs. Les charges de gestion du processus et de ses outils seraient équitablement réparties entre les acteurs publics et citoyens signataires de cette charte. Dans le cadre de l'essaimage éventuel du commun sur d'autre territoires, le même principe d’une mutualisation de la gestion des observatoires et d’une réunion nationale annuelle tournante sur les différents territoires avec des représentants de chaque Observatoire territoriaux pourrait être déployé.
* Analyse stratégique de la proposition (enjeux, acteurs et perspectives)


2/ Développement et déploiement du prototype de la plateforme en support du processus

Il s'agira principalement d'une valorisation du Commun Archipelago complétée de certaines fonctionnalités pour permettre le dialogue et la coopération des acteurs de la communauté sur leurs projets ou tâches partagées. Des fonctionnalités permettant l'expression des attentes mutuelles entre les acteurs ou vis à vis de leurs activités seront également implémentées pour donner de la résilience aux coopérations. On évitera tout développement et toute création de contenu redondant sur cette plateforme. SemApps (à la base d’ Archipelago) n'est pas conçu comme un nouveau contenant d'information mais pour mettre en lien les concepts et contenus des écosystèmes existants. Ainsi, pendant la durée de l’opération conventionnée comme à long terme, nous privilégieront la mise en lien et l’interfaçage avec toutes les ressources existantes compatibles plutôt que le développement de doublons (ex : Open Badges, Federage, carto-débat, suite framasoft ,GitHub, lescommuns.org, wiki, ğ1, Holochain...)
Pour apprécier l'expérience et la qualité des réalisations d' Assemblée Virtuelle
Concrètement, le prototype déployé sur la période financée anticipera la mise à la disposition de la communauté et des acteurs et habitants du territoire d'un certain nombre de fonctionnalités de la plateforme finale. Les fonctionnalités visées pour le prototype sont :
* première cartographie sémantique des acteurs locaux impliqués
Identité, localisation, intentions, ressources, compétences, besoins, projets > sous-projets > de tâches à saisir, attentes mutuelles
* publication sous licence CC-BY-SA 4.0 des ressources méthodologiques et techniques développées
* premiers protocoles de dialogue formalisé en ligne entre les acteurs
les propositions d'Archipelago seront a priori valorisées mais des solutions alternatives/complémentaires pourront être envisagées comme carto-débat
* premier outil de formalisation de la vision partagée par les habitant et acteurs des besoins essentiels à satisfaire et des richesses à révéler sur le territoire.
* premiers protocoles de gestion coopérative de projet
fonctionnalité de gestion en ligne des tâches proposées par les acteurs sur la plateforme. (Cf développement Glocal Low-Tech).
En tant qu'instance du Archipelago, et en fonction du financement de ce dernier et du cout associé, toutes les fonctionnalités supplémentaires pertinentes développées par celui-ci à la fin de la période de financement seront implémentées. A défaut de financement suffisant du commun Archipelago, les fonctionnalités déployées seront celles précédemment listées réalisables dans le cadre de l’opération ADEME.
Ces fonctionnalités sont ciblées pour être complémentaires à celles proposées par le Commun Infrastructures Numériques Territoriales sur le territoire de l'EPT Plaine Commune (93). En effet, la proposition du comité ECO porte concrètement principalement à ce jour sur le traitement de données remontantes associées à la création de profil usager (ou « Profile Territorial ») et à l'exploitation des informations de flux de la monnaie locale complémentaire (MCL) ECO que le comité déploie sur le territoire. Notre proposition est celle, complémentaire, d'un outil de discussion et de coopération entre les acteurs du territoire avec des fonctionnalités de partage et gestion coopérative de leurs projets ou tâches. Le Comité ECO est une initiative de l’Institut de Recherche et d'Innovation du centre Georges Pompidou avec lequel Halage coopère particulièrement bien sur différents projets depuis 2019. Nous encourageons donc vivement le Comité ECO à se rapprocher de nous sur ce projet également, pour maximiser les synergies entre nos deux propositions et créer un maximum de porosité entre les communautés de nos communs. Nous l'invitons aussi à consulter le Commun Les aventuriers du bien commun pour bien apprécier toutes les synergies que le concept monétaire prospectif Unité de Bien Commun (UBiC) a vocation à développer à terme avec les MCL comme l'ECO s'il trouve un cadre de déploiement approprié dans l'économie réelle à l'avenir.

3/ le cahier des spécifications techniques de la plateforme finale visée en support du processus

pour le développement (en un an supplémentaire et hors cadre de ce financement)


4/ la page web de présentation du commun

Page web de l'Observatoire du Bien Commun territorial de la Seine-Saint-Denis.


Liste des CR d'atelier en lien avec ce Commun Un “Observatoire du Bien Commun territorial” en Seine-Saint-Denis: aucun pour le moment


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