Résilience urbaine
Modèle d'aménagement systémique en faveur d'un nouvel agroécosystème urbain
Description : L'association Les Urbaculteurs propose un modèle d'aménagement urbain systémique appelé Résilience Urbaine pour répondre aux nombreuses fragilités de nos écosystèmes humains. Cet aménagement a pour objectif de stocker du carbone, d’accueillir la biodiversité et de développer la résilience alimentaire en ville.
Porté par un réseau d'experts, dont les membres du CA, dans un premier temps (urbanistes, permaculteurs.trices, ingénieur.es agronomes, professionnel.les du bâtiment durable, écologues, etc.), le modèle sera rendu Open Source afin d’être disponible au plus grand nombre. Il pourra ainsi être lu, complété, nourri et approfondi de manière collaborative par une communauté d'expert.e.s dans tous les domaines (des spécialistes de l'eau, de l'agronomie, de l'agriculture, des naturalistes, des écologues, des paysagistes, des urbanistes...).
Le modèle consiste à utiliser des zones modulables adaptées à une typologie de terrain (surface, exposition, type de sol, emplacement relatif, contraintes spécifiques...) et à y faire correspondre différents éléments interconnectés : des éléments de biodiversité (haies, mini-forêts, mares de biodiversité, prairies...), des éléments de production (professionnels, associatifs, publics) et des éléments de dépollution (stockage de carbone, phytoremédiation, ...).
Un certain nombre d'objectifs induits sont intrinsèquement liés au modèle : la création d'îlots de fraîcheurs, la création d'emplois, le développement d'une économie circulaire et solidaire, l'amélioration de la qualité de vie en ville, la baisse des incivilités, le renforcement du lien social de proximité, le bien-être des habitant.e.s...
Nous avons développé 3 modules de formation adaptés à tous les publics, afin que les professionnel.les, aussi bien que les particuliers, puissent s’approprier le modèle de Résilience Urbaine et être en mesure d’appliquer les « zones modulables » dans leurs quartiers :
- « Vers La Résilience Urbaine » : un module de formation sur 2 jours dédié aux professionnel.les (urbanistes, paysagistes, architectes, bailleurs sociaux) mais aussi aux citoyen.nes pour leur permettre de comprendre le modèle et de l’exploiter dans leurs travaux d’aménagements ;
- De nombreuses formations pour apprendre à mettre en œuvre les solutions promues dans le modèle (paysages comestibles, vergers agro-écologiques, mares de biodiversité, forêt comestibles, initiation à la permaculture, mini-forêts...)
- Nous proposons d'animer des ateliers sur mesure dans nos domaines de compétences (voir
formations), comme la fresque du climat, la fresque de la ville, la fresque de la biodiversité, des inventaires de biodiversité, des balades naturalistes...
- Nous proposons aussi d'animer des ateliers participatifs de plantations ou d'autres actions impliquant les citoyens ou les scolaires dans la transformation de nos villes.
L'association souhaite proposer un accompagnement aux collectivités pour les aider dans leur transformations urbaines. Là aussi, nous souhaitons proposer aux paysagistes et aux urbanistes des formations spécifiques afin de développer et de mettre en place le modèle.
Les Urbaculteurs proposent enfin un suivi des résultats en termes de biodiversité (inventaires d'état initiaux et suivis) et de stockage de carbone (analyses récurrentes). Cela permettra de mettre en valeur les meilleures stratégies et d'évaluer les résultats du modèle. Nous pouvons également faciliter auprès des élu.es, des équipes techniques et des habitant.es les dynamiques collectives de ce projet holistique.
A l’heure actuelle, 3 missions associatives se dégagent : 1) La formation des acteurs.trices du changement et leur mise en réseau 2) L’accompagnement des villes dans leur transition, assurer leur suivi et la mise en réseau de celles-ci 3) Le partage des savoirs au plus grand nombre
Organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource : Bordeaux Métropole, Communauté d'Agglomération de La Rochelle
Contributeurs : Urbaculteurs, JoelGuyon, SimonRoy, PascalDepienne, MyriamGermain, DelphineTretsch, OrianneBono, LouisDeroche, ThomasPeverelli
Défi auquel répond la ressource : 1- Connaissances - Ressources, Objectifs et Diagnostic (défi 2021), 3- Gouvernance, C- Alimentation et agriculture, Biodiversité, B- Planification et aménagement urbain, Ilots de chaleur (2021), A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles
Autre commun proche :
Richesse recherchée : Mentorat, Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté
Compétences recherchée : Général, Facteurs de résilience, Facteurs de résilience/Gouvernance, Facteurs de résilience/Culture, Facteurs de résilience/Economie, Facteurs de résilience/Infrastructure, Facteurs de résilience/Instruments, Facteurs de résilience/Urbanisme, Regénération, Regénération/Reconstruction, Regénération/Fiabilisation, Regénération/Innovation
Communauté d'intérêt : Communauté des territoires, EDUCATION
Type de licence ? Creative Commons BY SA 4.0
Niveau de développement : Preuve Concept & 1er client
Cloud / Fichiers : https://www.youtube.com/watch?v=wzkc88Aw3JA
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Tags : Biodiversité, Résilience urbaine, production locale, stockage de carbone, Open Source, permaculture, Approche Systémique, agriculture urbaine, aménagement urbain
Catégories : Données, Connaissance
Thème : Général, Général/Modèles, Général/Approches, Général/Enjeux, Vulnérabilités, Vulnérabilités/Concept, Vulnérabilités/Ecosystémique, Vulnérabilités/Socio-biologique, Vulnérabilités/Sociale, Vulnérabilités/Energétique, Vulnérabilités/Economique, Vulnérabilités/Culturelle, Facteurs de résilience, Facteurs de résilience/Gouvernance, Facteurs de résilience/Culture, Facteurs de résilience/Economie, Facteurs de résilience/Urbanisme, Facteurs de résilience/Agriculture, Anticipation, Anticipation/Veille, Anticipation/Prospective, Gestion de crise, Gestion de crise/Enjeux, Gestion de crise/Protection, Gestion de crise/Préservation des services essentiels, Regénération, Regénération/Reconstruction, Regénération/Fiabilisation, Regénération/Innovation
Candidat Appel à Communs :
Référent ADEME :
Référent du commun : Urbaculteurs, JoelGuyon
Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller
Candidat Appel à Communs : candidat 5 Nov
Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience : 30000
1.Détails du Financement :
Commun :
- Création de supports pédagogiques 2 000 €
- Développement de la plateforme internet 15 000 €
- Rémunération des experts 5 000 €
- Graphisme 3 000 €
- Accompagnement juridique 5 000 €
Enveloppe demandée à l'ADEME dans le cadre de cet AAC : 30 000 €
Hors Commun :
- Poste d'animation et de coordination de la plateforme 20 000 €
- Communication 8 000 €
Financement par AMPLI et Atlas (opérateur de compétence) : 28 000 €
Notre objectif est de créer et d'animer une plateforme open source dédiée à la Résilience Urbaine :
- Mettre à disposition un schéma d'aménagement urbain composé de zones modulables
- Mettre à disposition des fiches techniques d'éléments compatibles avec les zones modulables
- Permettre l'amélioration du modèle à travers la plateforme
- Création d'un réseau d'acteurs et de collectivités de la Résilience
- Faire le lien entre les acteurs du réseau
- Suivi scientifique et documentation des expériences de terrain
Financement post Appel à commun : dons, adhésions, adhésions professionnelles, pourcentage sur les formations inspirées du modèle, pourcentage sur les études inspirées du modèle.
2.Détails Sobriété et/ou Résilience des Territoire :
Le projet de résilience Urbaine se veut holistique et répond à de nombreux défis de la résilience.
Défi 1 - Connaissances - Ressources Il s'agit du cœur du modèle Résilience Urbaine. Plus nous serons nombreux.ses à agir pour la transition écologique, plus grand sera notre impact. Dès le début de notre association, les Urbaculteurs ont eu vocation à transmettre leur vision, leurs recherches et leurs savoirs auprès du plus grand nombre.
Nous travaillons donc à la mise en place d’une plateforme Open Source afin de partager nos connaissances sur la résilience urbaine, sur la mise en place des zones modulables et permettre ainsi l’essaimage de projets similaires à travers tout le territoire national, voire au-delà. Nos études, nos expérimentations et leurs retombées seront répertoriées dans des fiches techniques, classées par thématiques de zones ou d’objectifs à atteindre, accessibles à tous.tes. Des parties prenantes externes à l’association pourraient s’en servir, les compléter ou les modifier afin de perfectionner et de diffuser notre modèle.
L’annuaire des professionnel.les adhérent.e.s ayant suivi nos formations, ainsi que nos partenaires (collectivités et centres de formation) seront également disponibles sur cette plateforme.
Enfin, les suivis de biodiversité et d'évaluation du stockage de carbone dans le sol permettront d'alimenter une base de donnée dont pourront se saisir les scientifiques du réseau.
Défi 2 - Objectifs et Diagnostics Grâce à ses compétences pluridisciplinaires (conception et formation en permaculture, agronomie, étude de l’environnement et de la biodiversité, urbanisme, paysagisme, matériaux de construction et accompagnement de projets), notre association souhaite pouvoir accompagner les collectivités de toute taille dans leurs projets de transition.
Notre proposition d’assistance à maîtrise d’ouvrage, vise à accompagner l’optimisation du paysage urbain actuel pour répondre stratégiquement aux 3 objectifs clés du changement qui sont le stockage du carbone, la résilience alimentaire et l’accueil de la biodiversité. Notre modèle « Résilience Urbaine » doit permettre d'imaginer un développement plus éco-compatible pour les futurs aménagements urbains ou la reconquête des dents creuses et friches urbaines.
Pour ce faire nous avons élaboré un protocole d’accompagnement prenant en compte toutes les étapes nécessaires à franchir, ainsi que l’implication de toutes les parties prenantes du territoire :
- Un diagnostic systémique préalable du territoire afin d’identifier ses forces et contraintes. Il est constitué d’états initiaux de la biodiversité, d’analyses du stock de carbone dans les sols, mais aussi d’une évaluation des enjeux de développement du secteur étudié en s’appuyant sur les attentes des élu.es et acteurs.trices locaux.ales ainsi que sur les besoins des habitant.es. Le diagnostic se décline en plusieurs phases : recueil et analyse de données statistiques et des documents d’urbanisme en vigueur (PLU, PLH, SCoT, SPR…), observations et relevés de terrain, cartographie et rencontre avec les acteurs.trices locaux.ales (entreprises, agriculteurs.trices, associations, collectifs citoyens).
- Une seconde phase sera dédiée à la définition commune du projet de résilience urbaine du territoire prenant en compte les principaux enjeux urbains et environnementaux, la délimitation du périmètre d’intervention résultant du diagnostic systémique, une proposition d’aménagement urbain sur la base des « zones modulables » (une zone remplit plusieurs fonctions), d’outils et d’actions pouvant répondre aux enjeux de la zone d’étude par le biais de fiches techniques synthétiques ;
- Enfin une dernière phase d’accompagnement opérationnel et d’animation de projet pourra être réalisée en fonction des besoins afin de définir avec la maîtrise d’ouvrage des indicateurs de suivi de l’étude, la mise en œuvre du projet et ses ajustements au fil du temps. Concernant les ressources manquantes, un accompagnement pourra être fait dans la recherche et l’installation de porteurs.euses de projets comme des agriculteurs.trices urbain.es ou une coopérative citoyenne.
Défi 3 - Mieux décider ensemble Ici encore, il s'agit de l'essence de Résilience Urbaine. L’association des Urbaculteurs a pour objet le développement, la promotion et l'accompagnement à la mise en œuvre d’un modèle d’agroécosystème urbain, ainsi que la création d’une plateforme Open Source pour partager, gratuitement, ses recherches et applications.
Elle-même fonctionne de manière collégiale et nous utilisons d'ores et déjà cette plateforme pour améliorer le modèle. Notre gouvernance est basée sur la collaboration et la participation. Chaque membre bénévole actif a un rôle à jouer et nous avons identifié des référent.es par thématiques pour assurer la bonne coordination et communication au sein de la structure.
Enfin, notre travail d'accompagnement de collectivités ne peut se faire sans la collaboration, l'expertise et les connaissances des élu.es locaux, des équipes techniques (espaces verts, voiries, etc.), mais également des autres acteur.trices locaux.ales (entreprises, associations, agriculteurs.trices, collectifs citoyens, autres instances publiques type écoles).
Ainsi, toutes les décisions d'aménagements seront faites en considérant l'expertise et la volonté de chaque partie prenante (expert.es de Résilience Urbaine, élu.es, citoyen.nes, etc.)
Défi B - Alimentation et Agriculture Il s'agit ici d'un des 3 grands enjeux de Résilience Urbaine : la production alimentaire.
Au sein d'une zone modulable et selon une typologie de terrain spécifique (contexte pédoclimatique, surface, exposition, emplacement relatif, contraintes spécifiques...), mais aussi selon les autres fonctions de l'élément de production alimentaire choisi (biodiversité, dépollution, etc.) et des synergies existantes avec d'autres éléments, l'idée sera de privilégier un élément de production alimentaire plutôt qu'un autre (fruitiers, petits fruits, légumes, lianes, œufs, spiruline, champignons, micro-pousses, etc.)
L'objectif final étant évidemment de maximiser la résilience alimentaire du territoire et de permettre au porteur du projet en question (collectivité, association, professionnel.le) d'avoir des rendements adaptés pour son activité.
Défi - Biodiversité Favoriser le développement de la biodiversité est à nouveau un des 3 grands objectifs de Résilience Urbaine. De la même manière que pour la production alimentaire, l'objectif est de proposer des éléments de biodiversité (mares de biodiversité, haies entomofaunes, mini-forêts, prairies, etc.) en tenant compte des contraintes et de la typologie de terrain tout en favorisant les synergies naturelles avec les autres éléments paysagers ou nouvellement installés.
L'objectif final étant de permettre à la biodiversité de revenir dans les paysages urbains, de se développer en permettant le cycle de vie complet de cette dernière et ainsi bénéficier directement aux territoires d'implantation en améliorant leur résilience globale.
Défi C - Urbanisme circulaire L'idée de la circularité au sein de Résilience Urbaine est bien évidemment présente. En effet, le modèle prenant source dans l'éthique et les principes de conception de la permaculture, l'objectif est d'abord de ne produire aucun déchet. Il est effectivement possible de transformer les déchets des uns en ressources pour les autres.
Ainsi, les "déchets" de certains éléments pourront servir de base de développement pour d'autres. Par exemple, imaginons la gestion de l'enherbant par des animaux et une fertilisation par ceux-ci en échange. Nous pouvons également procéder à la collecte des déchets organiques des citoyen.nes, cantines scolaire et d'entreprises, etc., les acheminer en centrale de compostage qui pourra elle-même redistribuer le compost produit aux divers projets d'agriculture urbaine qui pourront enfin servir à la production de la nourriture destinée aux cantines précédemment citées, aux marchés et supermarchés alimentaires locaux à destination de la population. Les exemples sont nombreux.
De plus, cette notion de circularité s'invite également dans la vie sociale et économique de la collectivité, puisque les élu.es, les citoyen.nes, mais aussi les associations et les entreprises locales sont impliqués dans la construction de cet agroécosystème urbain dont iels peuvent directement bénéficier, tant sur le plan alimentaire que sur la qualité de l'air et de vie. Résilience Urbaine invite ainsi à une économie circulaire et solidaire, respectueuse de l'environnement et de l'humain.
Défi D - Ilots de chaleur La densification de la végétation inhérente au modèle Résilience Urbaine doit servir notamment à la création d'îlots de fraîcheurs en favorisant des zones d'ombrages de plus en plus nombreuses et ainsi permettre une évapotranspiration de la végétation plus abondante, elle-même régulatrice de la température et de l'hygrométrie ambiante. De fait, le modèle Résilience Urbaine permet de réguler et de diminuer les nombreux îlots de chaleur présents en ville.
Défi E - Gestion de l'eau et des sols A nouveau, un des objectifs du modèle Résilience Urbaine est d'optimiser la gestion de l'eau et des sols. S'inscrivant tout d'abord dans les objectifs des trames vertes, bleues, noires et marrons, le mise en œuvre du modèle via la densification végétale doit permettre dans un premier temps une meilleur infiltration et utilisation de l'eau dans le sol et par les plantes en évitant ainsi les problématiques d'inondations et de ruissellements.
Par ailleurs, les environnements urbains possédant une surface de toiture considérable peuvent permettre de canaliser une importante quantité d'eau pluviale mobilisable par la suite pour les divers éléments de production (potager, hydroponie, etc.) ou de biodiversité (mares, noues, etc.).
Enfin, en ce qui concerne la question des sols, une meilleure gestion des surfaces plantées par des éléments de production, de dépollution et/ou de biodiversité aura pour influence d'augmenter considérablement la vie du sol, sa structure ainsi que sa résilience.
Actuellement le modèle Résilience Urbaine se développe principalement dans la région Nouvelle-Aquitaine ainsi que dans une nouvelle commune du Maine-et-Loire (49). Plusieurs présentations du modèle ont déjà eu lieu dans quelques communes. Par ailleurs, il est en application expérimentale sur plusieurs quartiers de La Rochelle (17). Une étude est en cours de réalisation aux Lys-Haut-Layon (49). Des formations à la Résilience Urbaine pour les urbanistes et les paysagistes ont eu lieu a deux reprises à Bordeaux (33). Une formation et une application du modèle à déjà commencé pour les équipes techniques des espaces verts de Neuville-de-Poitou (86) et de Gençay (86). Enfin, un premier comité de pilotage s'est déroulé dernièrement à Poitiers avec divers acteurs, publics et privés, de l'aménagement en Nouvelle-Aquitaine.
La communauté de Résilience Urbaine s'articule notamment autour des membres du CA (7 personnes) mais également autour de la plateforme Open Source qui compte actuellement 36 participants répartis à travers la France dont : des paysagistes, designers, graphistes, écologues, naturalistes, ingénieurs, urbanistes, formateurs, etc.
3.Détails Impacts environnementaux :
Objectifs recherchés et résultats escomptés :
- Promouvoir la transition écologique des villes
- Diffusion du modèle
- Adoption par de plus en plus de collectivités
- Canaliser les investissements publics et privés vers la transition écologique et sociale
- Meilleure gestion des déchets, de l’eau
- Accompagner les collectivités dans l’aménagement du territoire
- Amélioration de la qualité de vie et de la santé physique et morale des urbains
- Développement de la biodiversité
- Stockage de carbone plus important
- Création d’emplois (agriculture urbaine, centrale de compostage)
- Création d’îlots de fraîcheurs
- Économie d’énergie (meilleure régulation thermique)
- Former les professionnel.les et agent.es techniques
- Réflexes de conception permettant d’intégrer la biodiversité, le stockage de carbone et la résilience alimentaire pour les futurs projets des communes.
- Éducation à l’environnement
- Sensibiliser et impliquer les citoyen.nes
- Renforcement du lien social
- Développement d’une économie circulaire, solidaire et locale
- Baisse des incivilités
- Création d’associations (jardins partagés, suivi de biodiversité, activités nature, etc.)
- Responsabilisation des citoyen.nes
- Créer une plateforme Open Source de partage des recherches et des résultats pour la résilience des villes
- Diffusion massive et rapide des savoirs
- Amélioration du modèle ; participation de chercheurs.euses de divers domaines (écologie, agronomie, sociologie, etc.)
- Création d’un annuaire de professionnel.les capables de transmettre et d’appliquer le modèle sur un territoire
Résilience Urbaine fournira en Open Source :
- Les résultats de l'efficacité des éléments installés, évalués par des inventaires participatifs de biodiversité (écoles, citoyen.nes...) et des analyses de sol
- Des retours sur la viabilité économique des porteur.euses de projet installés
- Une évaluation régulière du respect de la charte d'agriculture urbaine
- Une évaluation des impacts des aménagements sur la population locale
Enfin, la plateforme Open Source permettra l'amélioration et/ou la création de fiches techniques en fonction des résultats obtenus et des retours d'expériences des contributeur.trices
4.Synthèse du projet de Commun :
Expérience : Les membres fondateurs de l’association sont des professionnel.les de la formation, de la conception et de l’aménagement urbain et écologique des territoires, ainsi que de l’accompagnement de projets.
- Pascal Depienne, consultant et formateur en Permaculture et Résilience Urbaine. Il propose des aménagements aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités depuis 2009. Au-delà de son lieu d'habitation et d'une association locale Terre Paille et Compagnie, Pascal a porté de nombreux projets incarnant les principes de la Permaculture : Un conservatoire de pommiers Kazakhs (Le Petit Almati) et une pépinière-conservatoire en Permaculture (l'Arche de Néo). Ces deux projets, tout comme Les Urbaculteurs, ont été partiellement financés par des campagnes d'appel aux dons réussies. Fondateur de l'association Brin de Paille en 2007 et co-fondateur de l'Université Populaire de Permaculture, il continue à participer activement à la structuration d'un réseau de permaculture français. Par son approche individuelle, associative et entrepreneuriale, Pascal participe à proposer des alternatives et des solutions viables aux enjeux écologiques, climatiques et sociaux toujours plus d'actualité. À la suite de plusieurs missions sur des projets urbains innovants, la résilience urbaine est rapidement apparue comme une priorité stratégique dans la lutte contre le dérèglement climatique. L'approche systémique et écologique de la Permaculture a beaucoup à apporter à un urbanisme qui est en demande de solutions pour s'aligner avec les politiques environnementales actuelles.
- Thomas Peverelli, Ingénieur-conseil en évaluation environnementale et éco-conception des matériaux de construction depuis plus de 10 ans, Thomas accompagne les entreprises et syndicats professionnels dans l'analyse du cycle de vie et les impacts associés de leurs produits. Récemment, il apporte également son aide à la DHUP (Direction de l'Habitat Urbanisme et Paysage) au sein du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire à l'implémentation de la RE2020 (Réglementation Environnementale des bâtiments). De ce fait il apporte au sein de RU son expertise sur l'impact environnemental des différents matériaux de construction et une approche globale en cycle de vie visant à limiter nos impacts depuis l'extraction des matières premières jusqu'à la fin de vie de nos actions.
- Joël Guyon, facilitateur et formateur en permaculture. Après un parcours dans l'éducation populaire en tant qu'animateur socioculturel, Joël est devenu formateur et designer en permaculture. Engagé dans la protection du vivant et en quête de solutions pour que les générations futures puissent vivre sur notre belle planète, il s'investit depuis deux ans dans le projet Résilience Urbaine.
- Myriam Germain, ingénieure agronome. Souhaitant faire avancer l'agriculture vers une voie plus respectueuse du vivant, elle a travaillé 3 ans à l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) sur le recyclage des déchets en agriculture et l'optimisation du stockage de carbone dans les sols. Elle est ensuite partie sur le terrain se former davantage sur le végétal et a clôturé ce voyage de deux ans par une formation en permaculture. Ces expériences lui ont ouvert les yeux sur les enjeux climatiques et sociaux actuels, et lui ont montré que le monde était rempli de solutions pour créer un futur nourricier, équitable, beau et riche de sens. Depuis, elle ne cesse de continuer à se former et de transmettre, car c'est à plusieurs qu'on pourra bâtir la résilience. Aujourd'hui, elle est revenue à ses origines urbaines, et souhaite ramener du vert, de la nature et du lien dans les villes tout en les rendant durables écologiquement et économiquement. C'est pourquoi elle a rejoint le projet Résilience Urbaine, et y exerce ses compétences sur la mise en place de systèmes bas carbone et en analyses de sol.
- Louis Deroche, écologue naturaliste. Il a débuté sa carrière professionnelle au sein d’un bureau d’études d’urbanisme, ce qui lui a permis d’acquérir des connaissances sur les outils de planification et d’aménagement du territoire. Aujourd’hui, il exerce le métier de naturaliste spécialisé faune. Sa formation universitaire de gestion de l’environnement axé biodiversité/eau/sols ainsi que sa formation en permaculture, lui ont permis de s’ouvrir à différents horizons propres à la résilience. C’est lors d’une conférence au carrefour de l’Eau, à Rennes, qu’il a pu prendre conscience de la fragilité des villes en termes d’accès à l’eau potable. Ses lectures et expériences lui ont aussi prouvé que cette fragilité s’étend également à d’autres ressources telles que la nourriture, la biodiversité, le cadre de vie etc… Avec la potentialité d’améliorer les conditions de vie de près de 80% de la population, c’est ainsi que le projet Résilience Urbaine prend tout son sens.
- Delphine Tretsch, accompagnatrice en aménagement écologique d’espaces industriels et formatrice en permaculture. Formatrice de métier, Delphine a décidé en 2018 de consacrer sa vie professionnelle à la protection de l'environnement et à utiliser sa pédagogie pour une transition en douceur. Avec Résilience Urbaine elle accompagne les agglomérations au changement, animée par cette vision symbiotique que nous offre la permaculture, nous réalisons différentes formations pour répondre à ce véritable défi. S'adapter à chaque lieu en fonction du milieu, des moyens humains, techniques, et financiers tout en répondant aux besoins des citoyens et de la biodiversité, c'est notre cœur de métier.
- Orianne Bono, cheffe de projet urbaniste, accompagne depuis presque 10 ans les collectivités dans leurs projets de territoire, notamment sur la thématique du logement et des économies d’énergie.
Consultante historique chez URBANIS, elle travaille avec des collectivités telles que la Communauté de Communes du Thouarsais (79), la Communauté d’Agglomération de Niort (79), ou encore Grand-Poitiers (86) et Châtellerault (86). Sa maîtrise des enjeux urbains et environnementaux et sa connaissance fine du fonctionnement des collectivités lui permettent de mener à terme des études mêlant définitions de projets et orientations politiques.
Informations : Nous constatons aujourd’hui que la grande majorité de la population mondiale vit en zone urbaine (en France, elle représente plus de 80%). Pour cause, la ville représente un territoire au confluent d’opportunités de carrière, de vie sociale et culturelle, de possibilités d’éducation de tout niveau et d’accès aux transports intérieurs et élargis vers le monde. Ainsi, elle n’a de cesse d’évoluer, de muter, de se transformer.
Il reste cependant difficile de se procurer une alimentation saine et locale, d’accéder à un réseau de mobilité plus propre, de respirer un air de qualité, ou encore, de côtoyer une biodiversité riche, indispensable au bien-être. Sans oublier que le développement urbain moderne a été conçu sur la base de l’abondance énergétique de l’ère industrielle, notamment liée au pétrole. A l’heure, où le dernier rapport du GIEC est plus alarmant que jamais, nous constatons que l’exploitation de ces ressources n’est définitivement pas sans conséquences, que nous avons atteint les limites de ce modèle et que nous en ressentons l’impact au quotidien sur notre qualité de vie, sur les coûts de maintenance, sur la quantité de déchets produits, ainsi que sur la difficulté de nos systèmes économiques à faire face en temps de crise.
Nous comprenons donc qu’une forte pression pèse sur nos villes actuellement, et elle est renforcée par les problématiques environnementales et climatiques que nous connaissons déjà (épisodes caniculaires, inondations, épuisement des ressources, artificialisation des terres, destruction des écosystèmes naturels…).
Il est urgent de changer de paradigme et de développer un urbanisme adapté à ce nouveau contexte. Nous devons construire un nouveau monde avec des villes résilientes pour faire face aux enjeux climatiques, écologiques et économiques, et notre expérience nous prouve que les ressources dont nous avons besoin sont déjà là.
Les contraintes et opportunités identifiées sont communes à toutes les villes (avec bien entendu quelques nuances contextuelles) et celles-ci doivent faire face à 3 problématiques principales, à savoir le stockage de carbone, l’accueil de la biodiversité et la résilience alimentaire territoriale.
Planning et livrables : En ce qui concerne le planning, veuillez prendre connaissance des fichiers joints correspondant.
Les livrables associés à ce planning sont nombreux. Tout d'abord, le site internet de Résilience Urbaine pourra être alimenté régulièrement afin d'indiquer les dernières avancées du modèle, les études en cours et passées, etc. Par ailleurs, l'ensemble de la plateforme de travail étant Open Source, toutes les fiches techniques seront accessibles sur celle-ci et sur notre Wiki. Des vidéos, mais aussi les comptes rendus des COPILs, des AGs, les synthèses des diverses études et enquêtes seront également disponibles. Enfin, un des objectifs de Résilience Urbaine est de fournir des annuaires d'experts de la Résilience, mais aussi des partenaires et des collectivités accompagnées
Communauté : La communauté de contributeurs de Résilience Urbaine s'articule notamment autour des membres du CA (7 personnes) mais également autour de la plateforme Open Source qui compte actuellement 36 participants répartis à travers la France dont : des paysagistes, designers, graphistes, écologues, naturalistes, ingénieurs, urbanistes, formateurs, etc. La communauté d'utilisateurs rassemble de nombreuses collectivités telles que : Gençay (86), Valence-en-poitou (86), Neuville-de-Poitou (86), La Rochelle (17), Poitiers (86), Bordeaux (33), Lys-Haut-Layon (49), Thouars (79), La Crèche (79).
Rapport Coût/Impact : Les coûts du modèle Résilience Urbaine se situent notamment à deux niveaux. Le premier se trouve dans le développement du modèle, dans la production et la diffusion du savoir et des compétences à travers la plateforme Open Source. Le second est celui inhérent aux dépenses des collectivités pour l'aménagement urbain. En effet, même si l'objectif est de se servir de l'existant, certains aménagements et travaux de terrassement par exemple seront nécessaires pour le bon développement du modèle Résilience Urbaine. Cependant, ces divers coûts ne sont rien au regard des divers impacts positifs du modèle. En effet, les bénéfices seront divers et multiples :
- Services écosystémiques en tout genre
- Production alimentaire
- Stockage de carbone
- Retour de la biodiversité
- Création d'emplois
- Régulation thermique
- Renforcement du lien social
- Baisse des incivilités, etc.
Par ailleurs ces rapports coûts/impacts sur la résilience sont prévus dans le modèle notamment sur l'aspect du stockage de carbone, de la biodiversité et social.
Commun et intérêt général : Résilience Urbaine est par essence un modèle holistique produit par des citoyen.nes expert.es pour la société dans sa globalité. Le modèle est transposable d'une collectivité à l'autre (en modifiant quelques variables) et peut être améliorer par tous.tes en fonction de ses compétences propres. Cependant la réussite et l'application d'un tel modèle repose sur la collaboration des divers parties composant la collectivité, publics et privés, à savoir : les élu.es, les citoyen.nes, les associations, les entreprises, les agriculteurs.trices, etc. En collaborant, ces entités permettraient une évolution rapide des écosystèmes urbains pour le bien de tous.tes, elleux y compris. Enfin, un tel modèle ne peut faire l'objet d'enfermement propriétaire puisqu'il est avant tout au service de la société et des humains qui la compose, mais aussi des autres êtres vivants qui peuplent notre planète.
5.Autodiagnostic :
Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ? : Dans le cadre de Résilience Urbaine, c'est un ensemble de problème qui est ciblé. Nous proposons donc d'apporter une réponse holistique en nous basant sur les principes de permaculture en ne considérant non pas ces problèmes séparés les uns des autres mais bien comme un ensemble. Ainsi les réponses proposées se veulent imbriquées et doivent mettre en avant les synergies entre ces éléments de réponse. Bien qu'un grand nombre d'acteurs.trices tentent de se saisir des problèmes de la résilience de nos territoires et de leurs réponses associées, celleux-ci oublient leur aspect interdépendant indiqué plus haut. La solution apportée n'est souvent que partielle et n'adresse qu'un seul des problèmes environnemental ou social ; omettant ainsi l'influence de diverses variables. C'est pourquoi, avec Résilience Urbaine, nous souhaitons faire marcher de concerts les divers expert.es de la résilience en proposant une série d'outils dont chacun.e pourra se saisir tout en incorporant et s'inspirant des projets et communs de d'autres acteurs.trices.
Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ? : Actuellement, des collectivités, élu.es, expert.es de divers domaines mais aussi des professionnel.les de l'aménagement urbain s'investissent dans le cadre d'un Comité de Pilotage du modèle afin de l'améliorer et le rendre plus performant afin qu'il réponde au mieux aux attentes des diverses parties prenantes. Les Urbaculteurs sont ouverts à la collaboration avec d'autres contributeurs.trices dans le but d'améliorer le modèle.
Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré : Veuillez-vous référer aux informations disponible tout au long de cette page, notamment les parties 2 et 4 intitulées "Contenu Résilience et Territoire" et "Synthèse du Projet de Commun".
Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ? : Résilience Urbaine est actuellement portée par une association loi 1901 nommée "Les Urbaculteurs". Cependant celle-ci pourrait être accompagnée prochainement par une société ou une coopérative afin de faciliter la rémunération des formateurs, designers, etc.
Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? : Oui
Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité : Résilience Urbaine est d'ores et déjà implanter en région Nouvelle-Aquitaine mais aussi dans d'autres départements adjacents. L'intérêt de ce modèle est qu'il est réplicable sur n'importe quel territoire y compris à l'extérieur de notre pays.
Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent : C'est l'essence même de Résilience Urbaine, la collaboration et l'expertise de divers acteurs.tries et sphères.
Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :
- conseils sur le sujet des communs : Oui, Résilience Urbaine souhaite notamment faire des ponts avec les autres porteurs.euses de projets de communs, il pourrait être intéressant de savoir comment il est possible d'imbriquer ceux-ci.
- conseils sur le sujet de la résilience : Non
- mentorat : Oui, la question de la structuration nous semble de premier ordre et nous pourrions avoir besoin d'être suivis pour la faciliter. De même, l'idée est que Résilience Urbaine puisse se pérenniser dans l'avenir. Nous pourrions avoir besoin d'aide dans ce sens.
- accès à des données : Oui, le projet ne demande qu'à être nourri de divers contributeurs.trices. Ainsi, il serait intéressant d'avoir accès aux ressources et données développées par d'autres structures et organismes. En renvoyant à leurs auteurs.trices d'origine, nous pourrions les intégrer à nos fiches techniques, les rendant ainsi disponible au plus grand nombre. (ex : dossier concernant les centrales de compostage développé par l'ADEME)
- accès à des cas d’usages : Oui, Résilience Urbaine est toujours à la recherche de collectivités, bailleurs sociaux, propriétaires privés qui pourraient être intéressés par le modèle.
- besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures) : Oui, de la même manière que pour les cas d'usages.
- des contributeurs et d’autres parties prenantes : Oui, à nouveau, nous sommes toujours à la recherche de personnes compétentes dans un domaine ou un autre de la résilience, de l'urbanisme, de la communication, d'expertises en tout genre, etc.
- accès à des financement : Oui, veuillez voir la partie 1 concernant les financements.
La réalisation du projet de commun sélectionné :
6.Réalisation du projet de commun:
Liste des CR d'atelier en lien avec ce Commun Résilience urbaine: aucun pour le moment