CRISALIM
CRISALIM, coopérer pour la résilience alimentaire des territoires
Description : https://www.crisalim.co/
Présentation de l'initiative
Crisalim est une initiative visant à accélérer la transition alimentaire des territoires vers plus de durabilité et de résilience, en s'appuyant sur les communs comme socle des dynamiques de coopération nécessaires à un tel changement.
Les enjeux
La crise du COVID-19 a mis en lumière les fragilités du système alimentaire français, donnant à voir des producteurs en difficulté d'écouler leurs produits, des restaurateurs obligés de jeter leur stock périssable, des supermarchés vidés de certains produits, des étudiants demander l'aide alimentaire, ...
Est-il possible de transformer les systèmes alimentaires - comprenant l'ensemble des activités de production, transformation, distribution et consommation - pour passer d'un modèle mondialisé à un modèle reterritorialisé, tirant parti des ressources, des relations et des intelligences locales pour répondre aux défis climatiques et sociaux de notre époque ?
À partir de ces défis globaux, nous nous posons les questions suivantes :
- Comment articuler les échelles d'action, du quartier à la région ?
- Comment relier les politiques publiques aux forces vives du territoire et à la société civile, sans être dans un rapport descendant ou déterministe ?
- Comment éviter et sortir des silos, pour aborder la complexité de ces systèmes alimentaires de façon systémique ?
- Comment articuler les modèles existants et solutions, dans un assemblage forcément spécifique à chaque territoire ?
- Comment accélérer la transition alimentaire en tirant parti des savoirs disponibles dans chaque territoire, dans une logique de coopération et de mise en commun ?
- Comment tirer parti des logiques de mutualisation et d'ouverture, dans les infrastructures, les usages et les gouvernances, sans tomber dans le cliché du tout pour tous ?
Le collectif
Crisalim vise à mobiliser une diversité d'acteurs, d'individus et de structures afin de s'approprier ces enjeux et de co-construire des réponses collectives :
- Acteurs des territoires œuvrant pour la transition écologique et sociale et intégrant ou souhaitant intégrer les aspects agricoles et alimentaires, incluant les tiers-lieux et leurs porteurs ;
- Décideurs et responsables politiques engagés ou souhaitant s'engager en faveur d'une alimentation durable, accessible et de qualité, tout en prenant en compte les enjeux de résilience alimentaire ;
- Professionnels de l'agriculture et de l'alimentation contribuant ou souhaitant contribuer à cette transformation avec pédagogie, ouverture et en partage sincère ;
- Designers, analystes, documentalistes et chercheurs œuvrant dans des domaines en lien et participant ou souhaitant participer à la mise en commun des savoirs et à l'élaboration collective de nouveaux dispositifs de connaissance ;
- Habitants et citoyens, organisés ou non collectivement, soucieux de la prise en compte de ces enjeux sur leur territoire et désireux de se les approprier en actes.
En ce sens, Crisalim se veut une alliance à but non-lucratif d'individus et d'organisations, un collectif ouvert à gouvernance collective, n'étant la propriété de personne en particulier et de tous en général.
Crisalim est pensé dans une démarche collaborative et expérimentale, c'est-à-dire itérative, incrémentale et en réorganisation permanente, pour et avec ses participants et contributeurs, aussi bien concernant sa feuille de route que son cadre de fonctionnement et de gouvernance.
Communs et communauté
Crisalim vise à défendre, alimenter et utiliser des ressources en commun, plus communément appelés communs, dès lors qu'ils permettent l'échange et l'interaction (espaces), l'outillage (matériel et immatériel), l'information (ressources) et l'action (dispositifs).
Pour cela, Crisalim vise à :
- référencer les communs existants, dans les domaines agricoles et alimentaires ;
- contribuer à une meilleure compréhension des notions de commun dans ces domaines ;
- favoriser la contribution à des communs existants ou la création et documentation de communs manquants.
La licence retenue pour les contenus originaux contribués est Creative Commons CC-BY-SA.
Crisalim soutient également l'émergence et la structuration d'une communauté de contributeurs intéressés par l'idée de partage des savoirs et de mutualisation des connaissances dans un esprit d'ouverture au plus grand nombre, faisant ou non partie du collectif.
Une fabrique d'espaces collaboratifs
Crisalim vise à être un corps intermédiaire permettant la rencontre entre différents acteurs représentant différentes échelles d'action, et pouvant croiser différents territoires.
En ce sens, Crisalim cherche à promouvoir et développer trois types d'espaces collectifs et contributifs :
- des espaces d'interaction ouverts et d'apprentissage entre acteurs, échelles et territoires ;
- des espaces de documentation et d'interfaçage des communs ;
- des espaces de sensibilisation et de mobilisation des habitants et des citoyens.
Ces espaces visent à permettre à tout individu ou organisation rejoignant le collectif de :
- co-créer des projets alimentaires collectifs ;
- co-concevoir des dispositifs d'appropriation des enjeux et d'essaimage des solutions ;
- co-produire des savoirs situés et des ressources communes.
Description du projet
Phase 1 : initialiser le projet et nouer les premiers liens (janvier-avril 2021)
Premiers partenaires
L'association Ouishare porte le projet, et l'amorçage de la dynamique et du collectif, depuis janvier 2021.
Au 30 avril 2021, le collectif actuel d'acteurs et de partenaires de l'initiative est composé des associations Ouishare, La Myne, Resiliere, et CARMA, des tiers-lieux l'Hermitage et la Martinière.
Terrains d'expérimentation
Les premiers terrains d'expérimentation validés sont les suivants :
- l'Hermitage, tiers-lieu de transition en Picardie, au sein de l'EPCI des Lisières de l'Oise ;
- Le pays de France, un territoire francilien englobant les terres agricoles du triangle de Gonesse, à travers un projet de préservation de ces terres et de renouveau du projet agricole et alimentaire territorial, porté par l'association CARMA.
- La Martinière, tiers-lieu paysan du pays de Roannais, au sein de l'intercommunalité de Roanne Agglomération.
Ces terrains ont été choisis pour expérimentation pour les raisons suivantes :
- ils abordent chacun une problématique différente, en lien avec les spécificités de leur territoire ;
- ils sont portés par un acteur local ambitieux, soucieux de nourrir son propre écosystème ;
- ils hébergent un ou des projets pivots combinant plusieurs propositions et solutions.
Espaces numériques
Une page internet vitrine est publiée pour faire connaître l'initiative à un large public et l'ouvrir à de nouveaux acteurs et contributeurs.
Un espace documentaire ouvert et contributif est déployé pour collecter et structurer différents types de contenus et d'informations en lien avec les enjeux décrits plus haut. L'outil utilisé est le logiciel libre YesWiki, "l'outil libre facilitant la coopération ouverte". Il est interopérable avec d'autres plateformes grâce à ses services d'export et d'import ouverts de données sous différents formats. Pensé comme un wiki, ouvert aux contributions sans authentification et avec sauvegarde des différentes versions, il dispose aussi d'une base de données, qui facilite non seulement la contribution, mais aussi la communication inter-plateformes, dans une logique "d'archipels".
De même, un espace en ligne d'échange et de discussion est proposé pour faciliter l'interaction des contributeurs. Cet espace numérique utilise l'outil Discord, sous forme d'un serveur dédié.
Le prototype réalisé à l'été 2020 pour tester l'idée et réunir un premier cercle de contributeurs est archivé sur un espace dédié.
Intégration dans l'écosystème
Afin de mieux positionner le projet dans les écosystèmes existants et limiter au maximum les redondances avec d'autres initiatives, de nombreux acteurs de différents écosystèmes ont été rencontrés (depuis l'initiation du projet en mai 2020) : ADEME, Open Food France, Assemblée virtuelle, Fabrique des Mobilités, les Greniers d’Abondance, PTCE Vivre les Mureaux, Réseau des AMAP IDF, Réseau des AMAP Haute-Savoie, Stéphane Linou, Savoureux Compagnons, Riposte Créative Territoriale, Démocratie Ouverte, Lionel Lourdin, Coop-Cités, Groupement Régional Alimentaire de Proximité, D.I.X. Autrement, Terralim, Sécurité Sociale de l’Alimentation, Association Française pour l’Etude des Sols, Groupe SOS Transition écologique, Climate Change Lab, France Ville Durable, INRAE, Hacktiv, Cooperatic, Labo de l'ESS, MiiMOSA, BlueBees, Foodbiome, Solucracy, Engie, Fab'Lim, CNRA, Asso Vrac, Fab City Grand Paris, Danone.Communities, The Shift Project, Métropôle Européenne de Lille, Bardane, Chaire Tralim, IRD, IRI, CEREMA, Wikimedia, Lab3s, Grezi, Le Phares.
Phase 2 : amorcer la dynamique (mai-décembre 2021)
Objectifs
Les objectifs de cette phase sont les suivants :
- concevoir et animer des formats d'interaction avec les membres du collectif, pouvant être ouverts au grand public, dans une logique d'intelligence collective et d'apprentissage entre pairs, afin à la fois de commencer à partager des savoirs et de structurer l'initiative en parallèle ;
- documenter les terrains d'expérimentation, en immersion, afin de préfigurer des actions pertinentes à déployer sur la phase suivante, et à mieux comprendre les résonances entre ces terrains ;
- faire connaître l'initiative afin d'élargir l'alliance et la communauté des contributeurs ;
- faciliter et structurer les contributions, en animant un premier cercle de contributeurs d'une part, et en précisant et outillant le cadre de contribution d'autre part ;
- construire un ou plusieurs démonstrateurs permettant de valider l'intérêt et la pertinence de l'initiative Crisalim au regard des enjeux adressés.
Axes
Trois axes de partage des savoirs sont proposés (susceptibles d'évoluer) :
- Dynamiques : apprendre des dynamiques multi-acteurs et multi-échelles via des échanges inter-territoriaux ;
- Gouvernances : documenter et interroger les modèles de gouvernance des systèmes et stratégies alimentaires ;
- Participations : partager des expériences, modèles et dispositifs d'engagement, de contribution et de participation des habitants et citoyens à des projets en lien avec l'agriculture et l'alimentation.
Trois axes de structuration sont proposés (susceptibles d'évoluer) :
- Fonctionnement collectif : poser et éprouver une façon d'interagir, de s'informer, de prendre des décisions, d'intégrer de nouveaux acteurs ;
- Feuille de route partagée : élaborer collectivement une ou plusieurs directions déclinées de façon concrète, à entamer sur cette phase et à poursuivre sur la phase suivante ;
- Temps communs : imaginer des espaces et des temps pour se rencontrer, mieux se connaître, initier des projets, croiser des expériences, inventer de nouveaux modes de collaboration.
Actions
Les activités envisagées en lien avec ces axes et objectifs sont les suivantes :
- Les ateliers d'intelligence collective : organiser deux événements portant sur des thématiques liés aux enjeux du projet, mêlant professionnels et non-professionnels, ouverts au grand public, animés par un ou plusieurs facilitateurs, et dont les co-productions sont documentées et diffusées ;
- Les voyages immersifs : organiser une "expédition apprenante" par terrain d'expérimentation, en lien avec des acteurs locaux et/ou des habitants, et les documenter dans l'espace contributif ou dans des communs de la connaissance existants ;
- Les sprints de contribution : organiser deux "sprints de contribution", chacun d'une durée d'une journée ou une demi-journée visant à contribuer collectivement à des contenus et ressources, et à les organiser.
- CRAC! Le Camp sur les Résiliences Alimentaires en Communs : organiser un "camp d'automne" de trois jours, début octobre 2021 à l'Hermitage, pour rassembler entre cinquante et cent contributeurs, acteurs et décideurs afin de croiser les modèles, fertiliser les rencontres, prototyper et inspirer de nouvelles approches, projeter le collectif dans l'année suivante.
NB: le camp pourra inclure, sur une partie du programme, l'un des sprints de contribution et/ou un atelier d'intelligence collective et/ou un voyage immersif (celui de l'Hermitage qui héberge le camp).
En parallèle de ces actions, une animation de l'espace de discussion en ligne ainsi que des actions de coordination interne au collectif et de communication extérieure seront menées afin d'accompagner la communauté naissante et de la faire grandir, tant au niveau du collectif d'acteurs et de partenaires que de la communauté des contributeurs.
Equipe-cœur
Une équipe-cœur sera consolidée pour mener et coordonner ces actions, faciliter et animer, répondre aux questions, incarner de manière plus opérationnelle le projet. Au début, cette équipe sera constituée de personnes de Ouishare portant le projet. Dès l'amorçage, cette équipe sera ouverte pour intégrer d'autres personnes et progressivement voir le poids de l'investissement Ouishare diminuer. Le mode de travail de cette équipe sera collaboratif et horizontal, avec des décisions par consultation et consensus pour la majeure partie. La gouvernance étant collective, Ouishare ne dispose et ne disposera d'aucun rôle hiérarchique vis-à-vis des autres membres.
Contenus
Les premiers types de contenus envisagées pour structurer les contributions, en lien avec les axes de travail sont les suivants (susceptibles d'évoluer) :
- des fiches Commun, recensant les communs des domaines agricoles et alimentaires, matériels ou immatériels ;
- des fiches Solution, recensant un modèle d'action vertueux, relié à des initiatives concrètes sur un ou plusieurs territoires ;
- des fiches Gouvernance, recensant les modèles de gouvernance existants, relié à des territoires, structures et dispositifs concrets ;
- des fiches Dispositifs, recensant les dispositifs d'engagement et d'action existants pour les habitants et citoyens sur des territoires concrets.
Livrables
Les livrables attendus de cette phase sont les suivants :
- Cadre de fonctionnement collectif Crisalim
- Feuille de route partagée Crisalim
- Journal de bord des trois expéditions apprenantes
- Tenue de deux ateliers d'intelligence collective
- Tenue de deux sprints de contribution
- Tenue d'un camp à l'automne 2021
- Fiches contribuées dans l'espace documentaire
- Rapport d'activité annuel concernant l'initiative Crisalim
Phase 3 : développer l'initiative sur le territoire national (2022)
La phase 1 a permis d'articuler les premiers éléments du projet, et la phase 2 à construire des démonstrateurs pour incarner et concrétiser les principes, et rassembler un cercle suffisant d'acteurs pour représenter une diversité de possibles et montrer la complexité qui est en jeu dès lors qu'on parle de systèmes alimentaires.
La phase 3 vise à renforcer et développer le modèle en cas de succès, et à revoir et ré-interroger le projet en cas d'échec. Développer le modèle implique :
- approfondir les terrains d'expérimentation, en poursuivant le travail commencé précédemment ;
- réitérer l'expérience sur de nouveaux terrains d'expérimentation.
La nature des actions à envisager sur cette phase 3 dépendent aussi des facteurs suivants :
- Montée à bord de nouveaux acteurs et partenaires rejoignant l'initiative ;
- Evolution des contenus et communs, en lien avec les travaux précédents et l'adhésion d'une communauté ;
- Nature de la feuille de route décidée collectivement.
Pour cela, les actions à envisager sur cette phase 3 ne sont pas détaillées dans la présente fiche.
Néanmoins, son objectif est de rendre possible, par la nature des dynamiques enclenchées, par le nombre et la force du collectif constituée, par la solidité et la capacité de la communauté des contributeurs, par la robustesse et le volume des connaissances contribuées et structurées, l'autonomie de l'initiative sans portage de l'association Ouishare. Cette dernière se retirerait de son rôle pivot tout en garantissant la continuité et pérennité du projet, à travers la constitution d'une entité dédiée et gouvernée par le collectif d'acteurs et la communauté des contributeurs, selon un modèle collégial à définir en cours de route.
Organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource : CARMA, L'Hermitage, La Martinière, La Myne, Ouishare, Resiliere
Contributeurs : Alex-mezard, Damienroussat, Anthony Cara, Margot Naturel, Bérénice Stagnara, Samuel Chabré
Défi auquel répond la ressource : 1- Connaissances - Ressources, 3- Gouvernance, B- Alimentation et agriculture
Autre commun proche : Bio-Scène - Réseau coopératif, Boîte à outils FILECO, Centre Ressource Adaptation Changement Climatique, Crater Calculateur de résilience alimentaire des territoires, Expérimentation locale Résilience en communs, FICHES D'ACTION POUR LA RÉSILIENCE LOCALE, GREZI, Jeu sérieux de la Résilience, Les communs à l’épreuve du projet urbain et de l’initiative citoyenne, Licence Semence Libre, Méthode Solucracy, NF ISO 37123 Ville et communautés territoriales durables, Plateforme d'échange entre agriculteur, Ripostes Alimentaires, Planification, suivi et analyse de production maraîchère
Richesse recherchée : Mentorat, Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté
Compétences recherchée : Général/Modèles, Général/Approches, Général/Enjeux, Général/Domaines, Vulnérabilités/Ecosystémique, Vulnérabilités/Socio-biologique, Vulnérabilités/Sociale, Vulnérabilités/Economique, Vulnérabilités/Culturelle, Facteurs de résilience/Infrastructure, Facteurs de résilience/Urbanisme, Facteurs de résilience/Agriculture, Anticipation/Veille, Gestion de crise/Enjeux, Gestion de crise/Préservation des services essentiels, Gestion de crise/Dispositif, Regénération/Fiabilisation, Regénération/Innovation
Communauté d'intérêt : Communauté CRISALIM, Filières en Communs, Riposte alimentaire
Type de licence ? Creative Commons
Niveau de développement : Preuve Concept & 1er client
Cloud / Fichiers :
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Tags : résilience alimentaire, transition écologique, tiers-lieux, communs, connaissance, agriculture, alimentation
Catégories : Connaissance
Thème : Général/Modèles, Général/Approches, Général/Enjeux, Général/Domaines, Facteurs de résilience/Gouvernance, Facteurs de résilience/Culture, Facteurs de résilience/Agriculture, Anticipation/Veille, Gestion de crise/Dispositif, Regénération/Fiabilisation
Candidat Appel à Communs :
Référent ADEME : SimonSarazin, Héloïse Calvier
Référent du commun : Damienroussat
Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller
Candidat Appel à Communs : candidat 30 Avril
Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience : 55000
1.Détails du Financement :
Evaluation
Financement
Budget prévisionnel phase 2
Le budget prévu pour la phase 2 du projet, visée pour l'appel à communs 2021, est de 78 480 € TTC. Il est décomposé comme suit :
- Animation et communication : 11 700 € (inclut l'animation de l'espace de discussion, les actions de communication tous supports confondus, la production du rapport d'activité annuel) ;
- Temps communs : 36 000 € (inclut les temps de structuration et d'intégration de nouveaux membres du collectif en cours d'année, les ateliers d'intelligence collective et les sprints de contribution, et le camp 'CRAC!') ;
- Voyages immersifs dans les terrains d'expérimentation : 18 000 € (inclut les trois terrains) ;
- Coordination du projet : 3 600 €
Plan de financement phase 2
Le plan de financement de la phase 2 sur 2021 est le suivant :
- Appel à communs ADEME : 55 000 €
- Campagne de sponsoring du camp "CRAC!" : 18 000 €
- Apport en fonds propres Ouishare : 5 480 €
La structure porteuse du commun, l'association Ouishare, est une association loi 1901 fiscalisée créée en 2012 et apte à recevoir des financements publics.
Un soutien financier de l'ADEME est demandé dans le cadre du présent appel à communs.
Une campagne de sponsoring ciblée sur le camp d'automne "CRAC!" est prévue afin de mobiliser des partenaires uniquement sur cet événement. Le cadrage de cette campagne commence en mai 2021.
Ouishare apporte une contribution au projet, sous forme d'ETP à hauteur de 5 480 €.
Financement post-appel à communs
Le financement de la phase 3 sur 2022 est prévu à travers la réponse à l'appel à projets de la Fondation de France "Réinventer nos communs pour la transition écologique", de l'appel à projets Fondation Léa Nature sur le volet alimentation, et de l'appel à projets de la fondation Carasso Nourrir l'Avenir 2022. En cas de succès du camp, une édition 2022 pourrait être poursuivie avec des financements ad hoc distincts. Enfin, des financements complémentaires sont à envisager du côté des territoires explorés en 2021 et ciblés en 2022, en lien notamment avec les projets identifiés sur le Wiki sur le sujet de la résilience alimentaire avec lesquels un rapprochement n'a pas encore eu le temps de se faire.
2.Détails Sobriété et/ou Résilience des Territoire :
Contenu Résilience et Territoire
Contenu sur la résilience territoriale
La résilience territoriale considérée au niveau de CRISALIM concerne la capacité des populations à réagir spontanément et à s'auto-organiser en cas de crise, en s'appuyant sur les structures et infrastructures disponibles. Dans ce cadre, la capacité à avoir en amont connaissance de telles structures (organisations, dispositifs, corps intermédiaires) et de telles infrastructures (identification des interlocuteurs, participation à des décisions concernant leur fonction dans le projet de territoire), joue un rôle essentiel. La capacité d'auto-organisation, notamment collective, repose en partie sur la confiance dans les réseaux de proximité et concrètement sur la force des liens tissés entre membres d'un même quartier ou communauté. A ce titre, les projets collectifs, portés par des habitants, des acteurs de la société civile ou une collectivité, jouent un rôle clé dans l'établissement et l'alimentation concret de ces liens et connaissance des ressources activables. Cette résilience "primaire" concerne l'échelle a plus proche des habitants d'un territoire. Pour chaque échelle de niveau supérieur (ville, agglo, ...), la mise en place de dispositifs adéquats, et notamment de plans de continuité ou de gestion de crise, partagés avec un maximum d'acteurs locaux, fait également pleinement partie de la résilience territoriale. La résilience dont il est question pour CRISALIM est donc, d'une part la question spécifiquement alimentaire (approvisionnement, autonomie locale, décentralisation des points de production et de distribution), et d'autre part la question de la force des communautés locales, à travers la diversité des membres qui les composent, et la dimension collective des projets qui les lient.
Ancrage et communautés de territoire
Les trois terrains d'expérimentation choisis pour 2021 portent chacun différemment un même projet en lien avec la résilience alimentaire, avec une même posture : celle de jouer un rôle pivot dans leur territoire en matière de création de liens et de propositions alternatives ouvertes en matière d'agriculture et d'alimentation. En effet, la capacité d'auto-organisation n'étant pas "commandable" au moment d'une crise, elle se développe notamment de façon préventive et anticipée via l'identification de lieux-ressources et de modèles inspirants, autonomes dans leur projet et conjointement reliés à la vie de leur territoire. Ainsi, c'est également la question du leadership et de l'encapacitation des individus sur un territoire en matière alimentaire et agricole qui est posée localement par chacun des acteurs portant les terrains d'expérimentation.
Les communautés de territoires reliées aux terrains d'expérimentation sont les suivantes :
- EPCI Les Lisières de l'Oise pour l'Hermitage, qui œuvre pour faciliter l'expérimentation de modèles alternatifs et l'ingéniosité des habitants et acteurs du territoire en lien avec le lieu ;
- L'agglomération de Roanne pour la Martinière, qui porte un projet de tiers-lieu visant à rapprocher les mondes urbains et ruraux à travers l'ouverture à l'agriculture ;
- Les terres agricoles du triangle de Gonesse et plus largement du Pays de France pour CARMA, qui œuvre à leur préservation en proposant un projet de transition écologique intégrant un cycle alimentaire sain et durable.
Lettres d'engagement : L'Hermitage / CARMA / La Martinière
Justification du(des) défi(s) choisis
Défi B- Alimentation : CRISALIM est dédié à la transition et la résilience alimentaire. En cela, il croise précisément les thématiques "Résilience des territoires" d'une part et "Alimentation" d'autre part.
Défi 1-Connaissances et ressources : CRISALIM comprend une mise en commun des connaissances et des ressources ouvertes à travers un espace documentaire dédié. A travers la possibilité de recenser des communs existants et de documenter leur interfaçage, et d'interroger la structuration de l'information à l'aune des interactions entre acteurs du collectif, CRISALIM pose le sujet du partage des connaissances et de l'ouverture des ressources comme un fondement de la coopération proposée en vue de répondre aux enjeux de résilience alimentaire.
Défi 3-Mieux décider ensemble : les axes proposés en phase 2 du projet d'amorçage de CRISALIM comportent notamment un volet sur la gouvernance des systèmes alimentaires et un autre sur les dispositifs de participation des habitants et citoyens. Ces deux volets ont en commun de mettre la participation aux prises de décision et la modalité collective de prise de décision au cœur des enjeux considérés par l'initiative.
Impact du commun sur la résilience
L'entraînement d'habitants et d'acteurs locaux dans des dynamiques de coopération, d'apprentissages et de co-construction mis en réseaux entre échelles et entre territoires, appuyé sur les acteurs et ressources existantes, à partir des terrains, améliore les facteurs de résilience que sont le maillage territorial, la collectivisation de certaines décisions publiques, et l'encapacitation des habitants à agir pour leur alimentation et sur les systèmes alimentaires qui les nourrissent.
Ces dynamiques produisent des savoirs et relaient des informations qui, structurés et rendus accessibles, participent également à la résilience en maintenant un lien entre savoirs et contextes de production de ces savoirs (les "savoir situés"), et confrontation des savoirs entre eux afin de dégager des modèles et outils (les "boîtes à outils"). Parce qu'ils sont structurés de façon collective, souple et vivante, ces communs de la connaissance constituent également des ressources pour l'action, dans une logique de veille, de prévention et d'anticipation qui sont des piliers de la résilience territoriale (OCDE).
3.Détails Impacts environnementaux :
Impacts environnementaux
Estimation des Impacts et Gains Environnementaux à court et moyen termes : les gains environnementaux sont indirects en favorisant le développement de stratégies alimentaires durables prenant en compte des aspects de résilience (et donc de relocalisation et de promotion de l'agro-écologie, par exemple, comme vecteurs concomittants de diminution de l'empreinte carbone).
Publication de certaines données environnementales en open data : Bien que la production de données ne soient pas l'objet de CRISALIM, les sources de données ouvertes en lien avec la résilience alimentaire, considérées comme des communs numériques, peuvent être recensées et relayées via le recensement des communs existants dans l'espace documentaire. Les jeux unitaires de données ne sont pas hébergés dans ces espaces.
Lien avec la communauté Open Data : les acteurs de la communauté Open Data sont invités à rejoindre le collectif et à contribuer des sources de données ouvertes, dès lors que ces derniers viennent alimenter des besoins identifiés par d'autres acteurs du collectif.
4.Synthèse du projet de Commun :
Synthèse du Projet de Commun
Expérience du porteur de Commun dans le domaine
L'association Ouishare porteuse du commun développe depuis 2012 des expériences, savoirs et compétences dans le domaine de la collaboration sous de nombreuses formes, et notamment sur des dynamiques multi-acteurs, ainsi que sur la création et l'animation de collectifs mêlant habitants et professionnels (projet Collectif des possibles).
L'association a également exploré le modèle des plateformes et des gouvernances partagés (étude Gouvernances), la transmission et l'appropriation de savoirs institutionnels produits (Scénarios extrêmes), ainsi que le potentiel éducatif des outils numériques dans certains contextes ([1]).
La dimension alimentaire est apportée d'une part par Damien Roussat, membre actif de Ouishare et également co-fondateur d'une épicerie coopérative auto-gérée dans le Val d'Oise (Coop'les Bains), co-initiateur d'une fabrique locale des transitions dans le Val d'Oise (Fabrique des transitions), et contributeur des Ripostes alimentaires avec Michel Briand (Riposte Créative) et Florence Le Nulzec (La Myne), et d'autre part par Alexandre Mézard, chef de projet sur le projet européen Centrinno pour le pilote français mené par Fab City Grand Paris.
Avec Margot Naturel, Anthony Cara et Taoufik Vallipuram de Ouishare, une exploration du concept de résilience territoriale a été menée en interne, débouchant notamment sur un entretien avec Rob Hopkins dans le Magazine Ouishare.
L'idée initiale de plateforme de résilience alimentaire territoriale, renommée Crisalim, a été nourrie avec Salwa-Ludivine Amdouni-Boursier et Sullivan Evrard de Resiliere, ainsi que Maud Wan de Maurésiaterre, également administratrice du réseau des AMAP IDF et membre des Greniers d'Abondance. La participation d'autres personnes, lors d'un hackathon à l'été 2020 ayant permis un premier test de l'idée du projet, comme Florence Le Nulzec, Emmanuel Laurent ou Sonia Enriques a été clé pour apporter des regards différents et complémentaires sur ces sujets.
Ce sont ces différents croisements qui ont construit la vision du commun et le positionnement de Ouishare à ce sujet.
Informations liées au Commun et au problème identifié
CRISALIM est une initiative portant sur trois types de commun, appelés plus haut espaces collaboratifs :
- des espaces d'interaction ouverts et d'apprentissage entre acteurs, échelles et territoires : en 2021, il s'agit des événements dédiés aux acteurs et contributeurs sous diverses formes, incluant le grand public : ateliers, sprints, camp ;
- des espaces de documentation et d'interfaçage des communs : en 2021, il s'agit de l'espace documentaire YesWiki ;
- des espaces de sensibilisation et de mobilisation des habitants et des citoyens : ce volet n'est pas significativement développé en 2021, à l'exception des événements ouverts au grand public.
Le problème identifié concerne les risques majeurs de rupture d'approvisionnement des denrées alimentaires et de baisse des rendements agricoles, notamment dûs à l'augmentation des risques de crises climatiques (à l'image du gel des vignobles de février 2021) et sanitaires (à l'image du COVID-19). L'enjeu lié est celui de transformer les systèmes alimentaires de systèmes mondialisés à des systèmes territorialisés (ici une introduction à ce sujet, par exemple). En déclinaison sur les territoires se pose la question de la capacité des pouvoirs publics à concevoir et mettre en œuvre de telles transformations, de la capacité des acteurs du territoire à se concerter et se coordonner efficacement pour permettre ces changements, de la capacité des équipes territoriales faire le lien avec les initiatives existantes, les forces vives et les volontés existantes sur leur territoire, de la capacité des populations à s'approprier les enjeux et en faire sens avec leurs intérêts propres pour y participer. Ces derniers points mettent particulièrement en œuvre des notions de compréhension mutuelle, de dialogue, d'appropriation d'enjeux complexes, de lien entre politiques publiques et adhésion des populations, bref de maîtrise des multiples impacts qu'une évolution trop brusque ou rapide des chaînes alimentaires locales peuvent provoquer.
CRISALIM propose d'adopter une échelle de développement longue basée sur l’étude et l’intégration successive de terrains d’expérimentation dûment documentés et partagés, afin de produire un effet d'entraînement propre à accompagner un changement d'échelle. Cette avancée pas à pas ou brique à brique permet de concilier une approche descendante et planificatrice prenant en compte des calendriers politiques ou institutionnels d'une part, et une approche ascendante et émergente tirant organiquement parti des énergies positives et initiatives existantes dans les territoires, d'autre part.
Description des actions, livrables et planning
en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois)
Les actions et livrables associés sont présentés plus haut dans la section Description. Il s'agit principalement des actions suivantes :
- deux ateliers d'intelligence collective ouverts au grand public ;
- trois voyages immersifs dans les trois terrains d'expérimentation ;
- deux sprints de contribution, en alimentation collective des communs de la connaissance ;
- un camp de trois jours en octobre à l'Hermitage autour de la résilience alimentaire et des communs.
- des actions d'animation et de communication pour faire grossir le collectif et la communauté, structurer le cadre de fonctionnement et la feuille de route, et faciliter les contributions.
Les livrables attendus pour la phase 2 sont les suivants :
- Cadre de fonctionnement collectif Crisalim
- Feuille de route partagée Crisalim
- Journal de bord des trois expéditions apprenantes
- Tenue de deux ateliers d'intelligence collective
- Tenue de deux sprints de contribution
- Tenue d'un camp à l'automne 2021
- Fiches contribuées dans l'espace documentaire
- Rapport d'activité annuel concernant l'initiative Crisalim
Les points de passage passés et à venir sur 2021 sont les suivants :
- Janvier-Mars : montée à bord du projet dans Ouishare et constitution d'une équipe interne intéressée (7 personnes) ;
- Avril-Juin : partenariat pour les terrains d'expérimentation, déploiement des outils numériques, premiers événements communiquant sur l'initiative plus largement, appel à rejoindre l'initiative et à contribuer à partir de son propre territoire ;
- Juillet-Septembre : voyages immersifs, renforcement de liens avec d'autres acteurs de l'écosystème via les ateliers et sprints et communication autour des premiers travaux, montée en puissance autour du camp ;
- Octobre-décembre : tenue du camp, consolidation des travaux et restitutions publiques, renforcement des liens entre acteurs du collectif, projection sur 2022.
Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée
Taille actuelle : 14 personnes dont 7 personnes pour Ouishare, 2 pour la Martinière, 2 pour l'Hermitage, 3 pour CARMA.
La croissance du collectif d'acteurs et de la communauté des contributeurs est envisagée concrètement via les actions décrites plus haut, pour atteindre entre 50 et 100 personnes autour du camp CRAC! à l'automne 2021.
- Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la résilience :
L'année 2021 est l'année d'amorçage réel de l'initiative, avec un investissement conséquent dans la structuration des premières briques, l'adhésion d'acteurs tiers au projet, l'établissement des liens de confiance et d'une compréhension mutuelle, d'une appropriation partagée du commun, les efforts mis dans la clarification des usages, messages, réciprocités. A l'issue de l'année 2021, l'impact réel sur la résilience est modeste. C'est véritablement sur l'année 2022 que l'effet d'entraînement et d'échelle pourra accélérer plus nettement des projets sur les territoires et produire un impact plus direct sur la résilience alimentaire dans ces territoires. Pour autant, le projet ne nécessite pas d'investissement en infrastructures matérielles et s'appuie principalement sur des outils numériques libres, ce qui permet de limiter son coût sur 2021 comme sur 2022 sur le plan de l'investissement en équipement, permettant de dédier la majeure partie du financement aux moyens humains.
5.Autodiagnostic :
AutoDiagnostic
- Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?
Oui, comme synthétisé dans le 4. sur le problème identifié, et historiquement par plusieurs personnes, comme expliqué dans la section Expérience du porteur de commun. Le problème pourrait être affiné et détaillé, notamment en vue de privilégier une piste de développement plutôt qu'une autre.
- Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ?
Oui, issus notamment des premiers échanges autour du hackathon réalisé à l'été 2020 et de l'initialisation des Ripostes alimentaires. Ces contributions nécessitent un modèle économique et des contextes projets adossés à des terrains concrets. Aussi, la contribution aux communs notamment documentaires repose sur une économie de la contribution portée par des projets, en lien avec l'alimentation, et incluant un volet de documentation, de diffusion des travaux ou de dissémination des résultats permettant l'identification des auteurs et leur rétro-valorisation en tant que contributeurs par leur milieu et communautés d'appartenance.
Par exemple, Ouishare a déposé un projet "Quartier nourricier" avec l'association Vergers Urbains sur le quartier de La Chapelle à Paris, dans le cadre du Programme National de l'Alimentation 2021, dans lequel un volet documentation permettra la contribution des travaux émanant du projet dans Crisalim.
- Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré
Ces différents points sont traités dans les sections plus haut.
- Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?
Pour l'année 2021, la répartition budgétaire aux contributeurs participant aux actions listées plus haut se fera via l'association Ouishare selon un modèle basé sur une méthode de Value Accounting (répartition a posteriori en fonction de l'enveloppe disponible sur la base des actions effectivement réalisées).
- Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? oui/non
oui, la nature collective de l'initiative et la mise en place d'un cadre de fonctionnement et d'une feuille de route partagée vise à permettre la prise en compte de besoins tiers et divers pour orienter le développement du commun selon des règles justes et équitables.
- Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité
Oui, à partir des terrains d'expérimentation actuels, il est prévu de poursuivre cet ancrage et d'y inclure pour cela une ou plusieurs collectivités. Par ailleurs, l'identification d'autres terrains d'expérimentation peut venir des collectivités elles-mêmes prenant spontanément part à l'initiative.
- Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent
Oui, comme le souligne la description du commun et du projet, cette approche collaborative et de gouvernance plurielle, collective et multi-échelles est inscrite dans l'ADN du projet qui se veut en lui-même un commun.
- Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :
- conseils sur le sujet des communs : OUI
- conseils sur le sujet de la résilience : OUI
- mentorat : OUI
- accès à des données : NON,
- accès à des cas d’usages : OUI,
- besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures) : NON, pas à ce stade
- des contributeurs et d’autres parties prenantes : OUI,
- accès à des financement : OUI
La réalisation du projet de commun sélectionné :
6.Réalisation du projet de commun:
Liste des CR d'atelier en lien avec ce Commun CRISALIM:
Nom de l'action :
Description courte :
Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller
Candidat Appel à Communs :
Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience :
Référent qui porte l'action de développement du commun et la candidature:
1.Détails du Financement :
2.Détails Sobriété et Résilience et Territoire :
3.Détails Impacts environnementaux :
4.Synthèse du projet de Commun :
5.Autodiagnostic :