Mon quartier à pied

De Résilience des Territoires
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plate-forme ouverte pour la marchabilité des territoires

💼 Porté par Jailbreak, Multi


Description : Mon quartier à pied est un démonstrateur initié avec le soutien de la région Sud Paca et de l'Ademe qui rend visible l’accessibilité à pied d’un quartier, d’une ville voire d’une région.

Mon quartier à pied s'inscrit dans un projet Open Mobility Indicators qui vise à développer un ensemble d’outils logiciels libres et collaboratifs pour créer des indicateurs de mobilité durable avec des données ouvertes.

L'ensemble des résultats (code source des logiciels, données produites) est librement réutilisable et transposable sur tout territoire.

Le démonstrateur reste bien sûr largement à compléter, nous recherchons des partenaires et financeurs pour aller plus loin.

La marche à pied est le mode essentiel pour la mobilité durable, et pour la résilience ; favoriser un urbanisme et un réseau de voirie marchable limitent l'impact carbone, incitent à verdir la ville, réduisent la consommation de foncier, entre autres.

L'outil est porté par Patrick Gendre, consultant, Jailbreak, société spécialisée dans l'open source, et Jean-Louis Zimmermann, attaché territorial et membre de la communauté OSM.

Organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource : Fabrique des Mobilités, conseil régional Sud Paca

Contributeurs : Johan, Patgendre

Défi auquel répond la ressource : Objectifs et Diagnostic (défi 2021), E- Mobilités et logistiques

Autre commun proche : Diagnostic Mobilité, Guide "La rue commune"

Richesse recherchée : Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté

Compétences recherchée : Facteurs de résilience/Economie, Facteurs de résilience/Infrastructure, Facteurs de résilience/Urbanisme, Anticipation/Indicateur

Communauté d'intérêt :

Type de licence ? GNU Affero General Public License

Niveau de développement : Preuve Concept & 1er client

Cloud / Fichiers : https://openmobilityindicators.org/livrables

Impasse traversante c13d.jpeg

Indiquer la localisation pour voir la carte

Tags : mobilité, marche, voirie, python, OSM, cloud, opensource

Catégories : Logiciel, Données, Connaissance

Thème : Général/Modèles, Vulnérabilités/Sociale, Vulnérabilités/Energétique, Facteurs de résilience/Gouvernance, Facteurs de résilience/Infrastructure, Facteurs de résilience/Urbanisme, Anticipation/Indicateur

Candidat Appel à Communs :

Référent ADEME : Gabriel.plassat, SimonSarazin

Référent du commun : Patgendre


Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller

Candidat Appel à Communs : sélectionné

Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience : 50000

1.Détails du Financement :

  • plan de financement

Le budget envisagé pour le projet proposé est de 80k€, le financement demandé est de 50k€ soit moins de 70% de taux d'aide. Les partenaires apportent un autofinancement à titre d'investissement dans ce commun qui devrait apporter d'autres projets. Le détail du projet est décrit au point 4, pour éviter les doublons dans cette page.

  • justification de l'éligibilité

- le Commun vise bien un défi identifié : oui Mobilité, Diagnostic
- le porteur a un statut juridique lui permettant de recevoir des aides publiques : Jailbreak est une entreprise, son taux actuel d'aide est compatible avec la demande d'aide
- les fiches Acteurs des structures impliquées sont renseignées sur le Wiki
- la fiche commun est renseignée sur les 4 blocs (financement, résilience & territoire, impacts environnementaux et Synthèse) et l'auto-diagnostic décrit précédemment
- les choix liés à la licence et au modèle de développement du commun sont explicités et justifiés
La licence Affero GPL nous semble la plus appropriée le code, pour les données les licences sont celles de l'open data réutilisé, pour les livrables la licence est CC 3.0 BY FR - Le projet de commun produira des livrables sur une durée relativement courte (6 mois).

  • financement post Appel à communs.

Les partenaires du projet recherchent des financements complémentaires auprès de collectivités ou d'organismes nationaux, sur des sujets complémentaires (mobilité). A ce stade il n'est pas encore envisagé de créer une entreprise portant cette activité.
Le modèle de développement du commun est pour l'instant de le compléter et le maintenir au fil des opportunités de financement sur projet (contrat privé ou marché public) ou sur appel à communs (aides publiques).
Il n'est pas envisagé de faire appel au financement participatif (crowfunding), dans notre esprit ce type de projet doit être cofinancé par des acteurs publics ; vis-à-vis de la participation citoyenne, l'objectif est surtout développer le nombre d'utilisateurs et de contributeurs.

2.Détails Sobriété et/ou Résilience des Territoire :

  • Impact sur la résilience

La marche à pied est sans doute le mode essentiel pour la mobilité durable, et pour la résilience ; favoriser un urbanisme et un réseau de voirie marchable limitent l'impact carbone, incitent à verdir la ville, réduisent la consommation de foncier, entre autres. En cas de crise ou après une catastrophe naturelle, et surtout, pour les personnes qui n'ont pas de véhicule individuel, pouvoir se déplacer à pied reste un besoin essentiel.
Dans le cadre d'une démarche d'accompagnement portée par une collectivité, commune ou métropole, l'application "mon quartier à pied" peut sensibiliser les citoyens à ces questions, et en pratique devenir le support d'un travail participatif pour compléter la donnée et l'identification des actions prioritaires (aménagements, création de cheminements, etc.). L'intérêt de l'outil, en tant que commun, est qu'il permet une mutualisation de l'effort de développement entre territoires, lorsque la donnée peut être décrite de manière standard, ce qui est en bonne partie le cas pour ce qui concerne la voirie.

  • Lien et ancrage territorial

Les partenaires du projet ont contacté plusieurs territoires lors de la mise au point du démonstrateur (notamment Rennes, Plaine Commune, Val de Marne, Marseille, Montpellier, Hérault...), et connaissent bien la Région Sud Paca et ses principales collectivités et avons eu plusieurs échanges avec le Conseil Régional, où l'évolution du projet est suivie avec intérêt.
Sur le thème de la marche à pied, c'est sans doute la commune (ou la métropole) la collectivité la plus pertinente pour travailler sur les questions de voirie, compte tenu du pouvoir de police du maire. Les intercommunalités, départements et régions sont toutefois concernées via leur politique de mobilité, qui prend de plus en plus en compte la résilience.

  • Description de la communauté dans le Territoire

Actuellement nous avons uniquement eu des utilisateurs tests du démonstrateur qui nous ont fait part de leurs retours, mais on ne peut pas véritablement parler de communauté.
Si notre proposition est retenue, nous améliorerons le lien avec les territoires soutenant le projet et avec les utilisateurs/contributeurs potentiels.
Nous prévoyons de faire évoluer le site actuel OpenMobilityIndicators (qui ne serait plus centrée sur la région PACA) et l'actuelle page Contribuer, de créer un fil de discussion dans le forum fabmob, et sans doute d'avoir une liste e-mail de diffusion vers les territoires et un fil twitter pour l'actu du projet. Pour le lien avec les contributeurs techniques, on pourra s'appuyer sur gitlab.

3.Détails Impacts environnementaux :

  • Estimation des Impacts et Gains Environnementaux à court et moyen termes

Les impacts environnementaux de l'outil sont indirects: sensibiliser (rendre visible la marchabilité), mobiliser (cartographier), planifier des aménagements ou étudier des cheminements à créer, mais l'impact réel sur la pratique de la marche à pied sera très difficile à mesurer, car il sera nécessairement associé à des actions sur le terrain qui auront aussi un coût ; l'outil peut aider à mieux cibler l'argent dépensé dans les aménagements et créations de cheminements piétons.
En pratique, l'impact à court terme sera d'abord d'accompagner la communication sur l'importance de la marche à pied.

  • Publication de certaines données environnementales en open data

Toutes les données sont ouvertes (réutilisables) dans le démonstrateur et publiées sur une interface dédiée, et elles continueront de l'être à partir du moment où les données produites sont issues de traitements sur des données ouvertes.

  • Lien avec la communauté Open Data

Les participants au projet connaissent bien les acteurs de l'open data et d'OpenStreetMap en France, le lien serait à renforcer surtout avec la communauté OSM. L’amélioration des données OSM profite directement au projet puisque le projet utilise OSM, et le projet encourage donc fortement ses utilisateurs à contribuer à OSM.
De fait les collectivités sont des acteurs de l'open data et doivent aussi jouer un rôle central.

4.Synthèse du projet de Commun :

  • Expérience du porteur de Commun dans le domaine

L'équipe projet a une bonne expérience dans les données de mobilité et les solutions open source / open data ; Jailbreak travaille uniquement dans des projets de communs numériques. Patrick Gendre a 20 ans d'expérience dans le domaine de la mobilité et a développé plusieurs communs, au Cerema et depuis 2019 avec la Fabrique des mobilités.

  • Informations liées au Commun et au problème identifié

Le projet répond à 2 objectifs :
- Proposer une plateforme ouverte rendant visible la marchabilité des territoires,
- Faire émerger une communauté autour d'une plateforme de partage et publication d'indicateurs territoriaux.
Plus d’information sur le site https://openmobilityindicators.org/projet

  • Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois)

L'application OMI est développée de façon agile avec des itérations courtes et des démos régulières. Nous proposons d’étaler le développement du livrable pour la Résilience des territoires sur un planning de 6 mois. Des jalons par itérations régulières permettront de présenter les nouvelles fonctionnalités au grand public et d'élargir petit à petit la communauté en prenant en compte et en répondant aux retours reçus à chaque occasion.
Nous avions déjà mis en œuvre cette méthodologie lors du développement du prototype en 2020 : au fil des présentations et des échanges autour du démonstrateur, nous avons enrichi et documenté sur un wiki les cas d'utilisation et notre compréhension des attentes des utilisateurs .
Notre proposition consiste d'une part à améliorer l'application existante sur le thème de la marchabilité, d'autre part faciliter la réutilisation de la solution, y compris sur d'autres thématiques que la marche. En effet, notre projet OpenMobilityIndicators est 100% réutilisable mais n'est pas encore un "commun", ni une "infrastructure numérique", car il ne rassemble pas encore une véritable communauté d'utilisateurs/contributeurs. C'est notre objectif qu'il le devienne.

Il serait souhaitable d'améliorer l'application actuelle sur les points suivants (dans l’ordre des priorités identifiées) :

  • Créer une communauté de réutilisateurs "power users” (créant des scripts de calcul d'indicateurs) en facilitant davantage l’ajout de nouvelles couches par la communauté de contributeurs. Il s’agira de pouvoir déployer un nouveau notebook et donc une nouvelle carte sur la plateforme et de documenter la procédure.
  • Rendre plus intuitive l’interface utilisateur (notamment la légende, le sélection des couches, etc.).
  • Etendre à d’autres territoires que PACA voire à la France entière, ce qui démultipliera les opportunités de réutilisation, avec des nouveaux challenges techniques et de performances à résoudre pour consolider l’architecture.
  • Compléter la couche "voirie" : meilleure détection des impasses, détection des "impasses traversantes à pied" (où pourraient être installés des panneaux C13d comme en Belgique).
  • Ajout d'une couche "parcelles publiques" permettant d'identifier les parcelles dont le propriétaire est une parcelle publique où les opportunités de créer des cheminements pourraient être plus faciles.
  • Compléter la couche “population” par des données d'emploi et sur les entreprises (par exemple issues des données de la base Sirene de l’INSEE) pour mieux visualiser les zones prioritaires à traiter.
  • Proposer une fonctionnalité de contribution "bac à sable" afin de pouvoir créer et travailler sur une couche et exécuter le calcul dans un environnement 100% en ligne, puis visualiser cette nouvelle couche dans l’application.
  • Proposer une fonctionnalité de production et de visualisation de données autres que cartographiques, par exemple pour des données tabulaires sous forme de tableur, des séries temporelles sous forme de graphique, etc.
  • Faire évoluer le site pour l'élargir à d'autres territoires et développer la partie Contribuer
  • Mesurer l'usage du site et de l'appli

En outre, nous continuerons à assurer une veille et prendre régulièrement des contacts avec la communauté travaillant sur la marche, et de même, à développer une veille sur les outils sur les outils ouverts de calcul et publication d'indicateurs territoriaux.

  • Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée

Il faut distinguer la taille actuelle et la taille potentielle de la communauté d'utilisateurs et contributeurs. Actuellement le projet est un démonstrateur, avec uniquement quelques utilisateurs qui ont testé l'outil. L'objet de cette candidature est justement de faire émerger une communauté d'utilisateurs et de contributeurs.
Le projet s'appuyant sur OSM, la taille de la communauté OSM est un premier indicateur du nombre potentiel de contributeurs au projet.

Dans tous les cas, un des piliers du projet est d'abaisser le plus possible la barrière technique à la contribution.
- pour les "power users" (qui écrivent des scripts de calcul d'indicateurs):
La population des utilisateurs "power user" pouvant écrire et publier des scripts d'indicateurs territoriaux pour la résilience comprend les utilisateurs de notebooks Jupyter (profil type "datascientist") et également, si la documentation est bien faite, les géomaticiens sachant manier les données territoriales en python, ce qui représente potentiellement une très grosse communauté.
- pour les utilisateurs finaux:
En termes d'utilisateurs finaux, le potentiel est important si plusieurs grandes collectivités s'approprient l'outil, sans compter les associations de citoyens notamment dans la mobilité durable et les modes actifs. Le développement en mode agile est aussi favorable à la prise en compte des attentes des utilisateurs finaux.
Parmi les utilisateurs finaux, certains peuvent jouer un rôle clé en tant que contributeurs, comme "mappers" OSM, ou comme acteurs de terrain.
Nous avons échangé avec différents types d'utilisateurs lors de la mise au point du démonstrateur, nous ne les avons pas impliqués dans cette candidature mais nous prévoyons bien sûr de les solliciter en vue des améliorations que nous proposons.

  • Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la résilience

Comme indiqué plus haut, l'évaluation de l'impact direct de ce commun numérique sur la résilience d'un territoire est très difficile et ne peut se mesurer qu'à moyen terme. Nous serions d'ailleurs très intéressés pour être associés à d'autres partenaires qui évaluent sur le terrain l'impact coût/bénéfice des actions de développement de la marche notamment aménagements de voirie et création de cheminements.
En pratique, l'impact à court terme sera d'abord d'accompagner la communication sur l'importance de la marche à pied, de montrer aux habitants en pratique quel est le réseau piéton, la marchabilité des quartiers, et comment l'améliorer, par la mise en place d'une signalétique, d'actions de sensibilisation ou d'ateliers participatifs sur la création de cheminements et les aménagements à effectuer en priorité.
La raison d'être du projet est de répondre aux besoins des acteurs sur le terrain (collectivités, urbanistes et citoyens) qui font avancer la résilience des territoires, pour mieux comprendre leurs besoins et cibler leurs investissements en matière de mobilités douces et résilientes. Grâce au projet, on peut estimer en tout cas que chaque euro investi dans le domaine sera mieux orienté vers la résilience, et entraînera donc moins de gaspillage d'argent public.
Par rapport aux outils existants que nous avons recensés, notre projet présente l'avantage de ne pas être spécifique à un territoire et de viser dès sa conception un partage des développements effectués, et bien sûr d'être entièrement open source.
Par ailleurs le projet s'applique à lui-même les mêmes principes en s'appuyant sur des communautés open source (librairies Python, Javascript très utilisées et pérennes) et open data (OpenStreetMap, Data.gouv.fr) de façon à être plus résilient et pérenne pour s'améliorer continuellement avec un investissement minimal.

5.Autodiagnostic :

  • Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?

Le problème de l'amélioration de la marchabilité des territoires est bien connu dans le monde de l'urbanisme et des gestionnaires de mobilité. Nous avons fait un petit état des lieux des outils et bibliographie sur le sujet dans le wiki du projet.

Dans le démonstrateur actuel, le problème mis en avant est la mauvaise "perméabilité" du réseau de voirie, néanmoins d'autres aspects de la marchabilité peuvent être développés, selon les territoires impliqués.

A un autre niveau d'objectif, un second problème à résoudre est de pouvoir développer en commun et partager des outils de calcul et publication d'indicateurs autour de la mobilité durable et de la résilience des territoires.

  • Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ?

Il est possible de rechercher des contributeurs à plusieurs niveaux:
- Jean-Louis Zimmermann qui a contribué au démonstrateur en Paca peut mobiliser la communauté OpenStreetMap, qui de fait a contribué à rendre possible notre démonstrateur. Nous pourrions solliciter plus la communauté OSM.
- nous avons déjà contacté et échangé par mail ou téléphone avec une bonne vingtaine "d'acteurs métier" qui s'intéressent à la mobilité et aux données de mobilité, et à la marche des chercheurs, consultants ou associations. A ce stade ce ne sont pas des contributeurs, mais ils pourraient aider à définir le besoin, et être "prescripteurs".
- ce ne sera pas notre rôle de "porter" une communauté d'intérêt sur la marche ni même sur la marchabilité, en revanche si le projet est retenu, nous prévoyons plutôt de porter notre effort sur les personnes que nous appelons "power users", qui savent traiter des données de voirie / mobilité sur des notebooks python, pour identifier des relais "intéressés" par notre proposition de pouvoir déployer les notebooks sur une infrastructure cloud et de partager leurs scripts. Ces personnes pourraient devenir contributeurs et initier une véritable communauté.
- enfin, nos outils s'appuyant des logiciels libres, les auteurs de ces logiciels contribuent indirectement à ce commun.

  • Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré

La marche à pied est le mode essentiel pour la mobilité durable, et améliore la résilience d'un territoire ou quartier: favoriser un urbanisme et un réseau de voirie marchable limitent l'impact carbone, incitent à verdir la ville, réduisent la consommation de foncier, entre autres. Nous traitons donc de la résilience du système de mobilité vis-à-vis de la non utilisation de la voiture particulière (quelle qu'en soit la raison: catastrophe naturelle, crise économique, ou au quotidien non possession de VP pour une large part de la population).

  • Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?

Jailbreak est une entreprise

  • Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? oui/non

Oui, le wiki du projet a permis déjà de lister plusieurs besoins issus d'entretiens avec une variété d'acteurs et de recenser des pistes d'améliorations.

  • Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité

Nous avons pris plusieurs contacts (auprès de collectivités : région Paca, métropoles de Marseille, Rennes, Montpellier, Val de Marne, Alpes Maritimes, Plaine Commune, associations 60M de piétons et Rue de l'avenir notamment) mais pas encore identifié quel territoire / collectivité pourrait contribuer activement à la pérennisation du projet.

  • Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent

Le commun est conçu pour faciliter un travail collaboratif : chaque couche cartographique ou nouvel indicateur peut être développé par une équipe indépendante et partagée ; l'application peut être déployée sur différents territoires ; les données peuvent relever de plusieurs domaines métier et donc impliquer une expertise de plusieurs disciplines. Des chercheurs comme ceux du Labex "futurs urbains" pourraient être intéressés.

  • Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante  :
    • mentorat
    • accès à des données (selon le cas d'usage),
    • accès à des cas d’usages,
    • besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures)
    • des contributeurs et d’autres parties prenantes,
    • accès à des financement

La réalisation du projet de commun sélectionné :

6.Réalisation du projet de commun:

Le commun a été réalisé au 2ème semestre 2021 : la réalisation est décrite dans le rapport final téléchargeable sur le site du projet : https://openmobilityindicators.org/doc

En termes de communication :

- le projet a été présenté à un meetup Open Transport organisé par Kisio Digital en 2021

- le projet a été présenté lors des Assises de la marche organisées en septembre 2021 à Marseille par la FFRP en partenariat avec plusieurs associations et un article sera diffusé dans les actes de ces assises début 2022

- le projet a également fait l'objet d'un article dans Géotribu, la newsletter de la communauté géomatique open source

- la diffusion via les réseaux sociaux a permis d'avoir quelques dizaines de visiteurs et quelques retours, par exemple un entretien avec Laura Reyes, étudiante en thèse sur le sujet Walking as as Service (le MaaS pour la marche), qui était également à l'ordre du jour du congrès ATEC en janvier 2022.

- Patrick Gendre a présenté OMI à plusieurs collectivités, suscitant des expressions d'intérêt mais aucune suite concrète;

- en pratique, un cas d'usage sera développé dans le cadre de l'Appel à Projets Cité Intelligente de la Métropole de Montpellier, pour mettre en oeuvre Open Mobility Indicators sur les données du territoire : le projet démarrera le 2/2 pour une durée de 6 mois.


Liste des CR d'atelier en lien avec ce Commun Mon quartier à pied:


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