Démarche CodeSocial
Marque collective de reliance d'organisations et de projets
Description : Notre commun prend la forme d’une marque collective qui regroupe des organisations qui partagent une volonté d’incarnation de leurs intentions, de transparence, de cohérence et de prise en compte de l’importance de la santé mentale pour chacun. La marque collective se nomme “Démarche #CodeSocial” et est gérée comme un bien commun.
La démarche #CodeSocial repose sur une recherche de cohérence, de co-créer les conditions pour s’accompagner chacun & ensemble vers une posture de sobriété & résilience. Comme il s’agit d’un problème systémique, nous croyons en une approche systémique, dans son sens premier “ensemble organisé”.
Nous considérons la sobriété et la résilience dans une perspective dynamique, dans son interaction entre l’individu & son milieu; ce qui rejoint une définition de la santé qui résulte de l’interaction constante entre l’individu & son milieu et représente donc « cette « capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie ».
Il s’agit d’une technologie sociale portée par des outils numériques et des rencontres physiques.
Cette marque collective “La démarche #CodeSocial” s'appuie sur un début d’expérimentation hors cadre de plusieurs années. (voir historique )
La démarche #CodeSocial c’est avant tout se relier à un état d’esprit incarné dans la marque collective. Cet état d’esprit est basé sur la qualité du lien et sur l’intention d’incarner au mieux une cohérence entre les paroles et les actes.
Notre projet de commun s’attache à prendre soin de la santé mentale des contributeurs des organisations comme vecteur d’une meilleure contribution et d’un meilleur service rendu aux bénéficiaires des actions produites par les utilisateurs de la marque collective.
La santé mentale dépend de notre capacité de nous adapter à notre environnement. Il est donc primordial d’être dans une relation consciente avec lui. D’où le besoin d’holoptisme, de transparence, de confiance et de cohérence.
Organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource : CIVIPEDIA, ChezNous Mareuil, Consortium d'Accompagnement des Transitions (CAT), La Calandretta, NiceFutur, Soignons Humain, WeMob
Contributeurs : Alainhays, Pauline simon, Thomas N'Dem
Défi auquel répond la ressource : 1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, 3- Gouvernance, 4- Modèle économique
Autre commun proche : QR cartes
Richesse recherchée : Mentorat, Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté
Compétences recherchée : Général, Général/Domaines, Général/Critiques, Vulnérabilités, Vulnérabilités/Economique, Facteurs de résilience, Facteurs de résilience/Gouvernance, Facteurs de résilience/Culture, Facteurs de résilience/Economie, Facteurs de résilience/Infrastructure, Facteurs de résilience/Urbanisme, Anticipation, Anticipation/Veille, Anticipation/Indicateur, Anticipation/Prospective, Regénération, Regénération/Reconstruction, Regénération/Innovation
Communauté d'intérêt : Communauté des territoires
Type de licence ? Creative Commons BY SA 4.0
Niveau de développement : Preuve Concept & 1er client
Cloud / Fichiers : https://ecc.wemob.io/
Tags : cohérence, Récit, intelligence collective, communautés apprenantes
Catégories : Données, Connaissance, Licence
Thème : Général, Général/Modèles, Général/Approches, Général/Enjeux, Général/Critiques, Vulnérabilités/Concept, Vulnérabilités/Ecosystémique, Vulnérabilités/Sociale, Vulnérabilités/Economique, Vulnérabilités/Culturelle, Facteurs de résilience, Facteurs de résilience/Gouvernance, Facteurs de résilience/Culture, Facteurs de résilience/Economie, Facteurs de résilience/Infrastructure, Anticipation
Candidat Appel à Communs :
Référent ADEME : Benjaminj, Gabriel.plassat
Référent du commun : Mathieucoste
Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller
Candidat Appel à Communs : candidat 18 Juin
Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience : 0
1.Détails du Financement :
Financement
Plan de financement, chronogramme
A ce stade nous n’avons pas de plan de financement. Le modèle économique de notre commun est simple et basé sur le partage des richesses et des besoins par les utilisateurs de la marque collective. Nous explorons le conditions d’un modèle économique résilient et autonome qui permette le développement du commun. Il est basé sur des notions telles que les matrices de richesses, la catalogue contributif, un système de redistribution transparent et la blockchain.
Justification de l'éligibilité
Le commun répond au défi 1, 2, 3, 4, comme méthode et protocole de reliance et de mise en dynamique non numérique mais outillé par des technologies numériques.
Notre fiche acteur est complétée.
Le commun démarche #CodeSocial est totalement renseigné.
Le choix des licences est précisé.
- CC by SA pour les contenus
Le délais de production des livrables est de 6 moins/
- livrable sur la description de la méthodologie “démarche #CodeSocial” (le #CodeSocial de la démarche #CodeSocial) (1 mois)
- livrable sur la démarche graine de connaissance (1 mois)
- livrable “mettre en œuvre la démarche #CodeSocial dans son projet / organisation (2 mois)
- livrable “créer un écosystème contributif autour de mon projet / organisation (2 mois)
- livrable “gouvernance de la démarche #CodeSocial (3mois)
- livrable de la plateforme registre #CodeSocial (Git) https://git.codesocial.org (5 mois)
Financement post Appel à communs
la démarche #CodeSocial sera financé par les contributions des écosystèmes contributifs utilisant cette marque collective sur le principe de la contribution en conscience et de la dynamique des matrices de richesses et des catalogues contributifs
2.Détails Sobriété et/ou Résilience des Territoire :
Sobriété, Résilience et Territoire
Présentation de la compréhension du contexte et de la définition considérée de la sobriété et de la résilience
La proposition de l’appel à communs est de favoriser les coopérations entres acteurs-trices au service de la transition écologique, pour traiter de sujets complexes et systémiques.
La complexité
La complexité' est partout. La complexité est sociale, technologique, informationnelle et surtout incontournable. Nous avons à faire face à l'imprévu, au désordre, à l'irrationnel pour créer de la valeur en prenant les meilleures décisions au service du bien commun. L'enjeu majeur de nos sociétés est donc de maîtriser, de comprendre la complexité, ce qui revient à comprendre l’ensemble des interactions ! Les principes de la complexité nous aident à comprendre les systèmes dynamiques qui nous entourent. En comprenant les interactions entre les éléments d'un système complexe, nous pouvons mieux prévoir et gérer les changements qui se produisent.
Un autre principe clé de la complexité est l'auto-organisation. Les systèmes complexes ont la capacité de s'organiser eux-mêmes à partir du bas, sans nécessiter de contrôle externe. Cela signifie que des structures complexes et des comportements peuvent émerger spontanément à partir d'interactions locales
La démarche systémique peut se définir comme : "Une approche qui relie et combine, en permanence, des informations provenant de disciplines et de secteurs différents dans le but d'en dégager des éléments communs, susceptibles d'enrichir une vision globale, à son tour renforcée par la fertilisation et le croisement de domaines complémentaires les uns des autres".
Un focus particulier est fait sur l’impact de la sobriété sur la résilience des territoires.
Sobriété
Les politiques de sobriété sont « un ensemble de mesures, d’organisations collectives et de pratiques du quotidien qui évitent et réduisent la demande en énergie, matériaux, sol et eau tout en assurant le bien-être pour tous dans les limites planétaires ». Elle doit nous conduire à faire évoluer nos modes de production et de consommation et plus globalement nos modes de vie, à l’échelle individuelle et collective.
Sobriété et économie de la connaissance : explorer le mariage prometteur entre la sobriété et l'économie de la connaissance, et comment cette combinaison peut contribuer à un avenir plus durable et épanouissant.
Le concept d'un nouveau modèle économique responsable est de plus en plus discuté dans notre société actuelle. La consommation raisonnée devient une priorité pour de nombreuses personnes conscientes des enjeux environnementaux et sociaux.
La sobriété, qui consiste à réduire notre consommation excessive, s'aligne parfaitement avec l'idée d'une économie de la connaissance. Au lieu de chercher la satisfaction matérielle dans l'accumulation de biens, nous pouvons trouver une richesse plus profonde dans le partage des connaissances, des idées et des relations sociales.
La transition écologique et sociale est un défi majeur auquel nous sommes confrontés aujourd'hui. En adoptant un modèle économique axé sur la sobriété et l'économie de la connaissance, nous pouvons créer un cercle vertueux où les ressources sont utilisées de manière responsable, les inégalités sont réduites et les besoins essentiels sont satisfaits. Il est temps d'envisager sérieusement ce mariage gagnant entre la sobriété et l'économie de la connaissance pour construire un avenir durable et épanouissant pour tous. Ensemble, nous pouvons faire une différence positive dans notre société en adoptant une approche plus réfléchie et responsable envers notre consommation.
Sobriété et robustesse Pour une transition réussie vers un avenir plus durable, il est essentiel de concilier sobriété et robustesse. Cela signifie mettre en place des stratégies durables qui intègrent les principes de sobriété et de robustesse dans tous les aspects de notre société. La sobriété consiste à réduire notre consommation excessive et à adopter des modes de vie plus économes en ressources. Cela implique d'être conscient des besoins réels plutôt que des désirs superficiels, et de privilégier la qualité plutôt que la quantité. En intégrant ces principes dans nos choix quotidiens, nous pouvons contribuer à préserver les ressources naturelles et réduire notre empreinte écologique. La robustesse, quant à elle, se réfère à la capacité d'un système à résister aux perturbations et aux changements. Dans le contexte de la transition vers la durabilité, cela signifie créer des structures et des processus flexibles qui peuvent s'adapter aux défis futurs. Pour ce faire, il est essentiel d'établir une collaboration étroite entre tous les acteurs impliqués dans la transition - gouvernements, entreprises, organisations non gouvernementales et citoyens. En travaillant ensemble avec humilité et en partageant nos connaissances et nos expériences, nous pouvons développer des solutions durables qui allient sobriété et robustesse. Il est important de reconnaître que cette transition ne se fera pas du jour au lendemain ; cela exigera du temps, des efforts continus et une volonté collective de changer nos comportements. En conclusion, pour concilier sobriété et robustesse dans notre transition vers un avenir durable, nous devons adopter des stratégies durables, intégrer les principes de sobriété et de robustesse dans nos choix quotidiens et collaborer étroitement avec tous les acteurs impliqués. Ensemble, nous pouvons construire un avenir plus résilient et respectueux de l'environnement.
Sobriété sociétale et santé mentale
La résilience
La résilience est à remettre dans son contexte, puisqu’elle parle de notre capacité de rebondir suite à un traumatisme. Il nous semble essentiel d’interroger autant l’individu que l’environnement dans lequel cela arrive Il s’agit de prendre en compte tant au niveau individuel que sociétal,. La résilience renvoie à nos capacités d’adaptation, à celles de pouvoir se remettre des difficultés, des traumatismes ou des épreuves de la vie. C'est une qualité essentielle qui nous permet de rebondir et de continuer à avancer malgré les obstacles et les adversités. Elle impose la capacité de se remettre en question et de se transformer en étant dans une démarche d’apprentissage permanent tout prenant soin d’être en accord avec nos valeurs profondes.
« La santé résulte d’une interaction constante entre l’individu et son milieu » et représente donc « cette « capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie »
Le Territoire
Pour mettre en œuvre une démarche de résilience territoriale, il est nécessaire de mobiliser l'ensemble des acteurs du territoire : élus locaux, services de l'État, entreprises, associations, citoyens. La résilience territoriale doit être pensée de manière transversale, en intégrant les différentes politiques publiques (urbanisme, développement économique, environnement, etc.) et en favorisant la coopération entre les différents acteurs. “L'action politique locale doit désormais faire l'apprentissage de la fluidité spatiale, de la coopération et de la complexité. Nombre d'indices démontrent que la légitimité des modes de gouvernements relève de plus en plus de leur capacité à développer, à travers des formes de proximité organisée, de nouvelles qualités individuelles et collectives, publiques et privées, pour appréhender les enjeux politiques et environnementaux mondiaux. L'une des positions défendues dans cet ouvrage suggère que les politiques de développement centrées sur le territoire partagent avec d'autres, la responsabilité d'inventer un nouveau mode d'action politique locale. Cet enjeu est abordé à travers les perspectives des théories cognitives, sous l'angle de l'organisation " apprenante ", c'est-à-dire capable d'apprendre en permanence de son action et de celles des autres. Pareille hypothèse sous-tend une transformation significative des conceptions traditionnelles du développement territorial” (JP Jambes 2001)
Un territoire deviendrait apprenant quand l’ensemble des acteurs qui le composent sont engagés dans un processus d’acquisition de connaissance et de compétences.
La notion de territoire prend en compte l'espace géographique ainsi que les réalités psychologiques, politiques , économiques, sociales et culturelles. Il est le théâtre de la complexité.
Le qualité de vie ressentie dépend beaucoup de son rapport au territoire. L’équilibre intérieur, le logement, le transport, le lien social, les loisirs, l’éducation sont vécus concrètement à l’échelle du territoire.
C’est quoi un territoire apprenant ?
Le territoire est l’espace “commun” entre les différentes catégories d’habitants. Les enfants, les personnes âgées, les actifs, les collectivités territoriales, les associations, les entreprises
Un territoire dont l’ensemble des acteurs apprennent ensemble, qui entrent dans un processus d’acquisition de connaissances et de compétences. Un territoire où quand quelqu’un a appris quelque choses, quelqu’un d’autre peut apprendre la même chose plus facilement
Un territoire apprenant vie la complexité comme un contexte d’apprentissage et pas comme un problème. Un territoire apprenant prend en compte son passé, sa culture pour vivre le présent et construire l’avenir.
3.Détails Impacts environnementaux :
Impacts environnementaux
4.Synthèse du projet de Commun :
Synthèse
Présentation du projet de commun : La démarche #CodeSocial Notre proposition de commun est de développer une technologie systémique de reliance sociétale d’organisations de différents types à partir du partage d’une marque collective gérée comme un bien commun.
Il s’agit d’une technologie sociale portée par des outils numériques et des rencontres physiques.
Cette marque collective “La démarche #CodeSocial” s'appuie sur un début d’expérimentation hors cadre de plusieurs années. (voir historique )
La démarche #CodeSocial c’est avant tout se relier à un état d’esprit incarné dans la marque collective. Cet état d’esprit est basé sur la qualité du lien et sur l’intention d’incarner au mieux une cohérence entre les paroles et les actes.
Notre projet de commun s’attache à prendre soin de la santé mentale des contributeurs des organisations comme vecteur d’une meilleure contribution et d’un meilleur service rendu aux bénéficiaires des actions produites par les utilisateurs de la marque collective.
La santé mentale dépend de notre capacité de nous adapter à notre environnement. Il est donc primordial d’être dans une relation consciente avec lui. D’où le besoin d’holoptisme, de transparence, de confiance et de cohérence.
En effet, souvent les problèmes de santé mentale dans les organisations viennent d’un décalage entre les paroles et les actes, une perte de sens, des problèmes de gouvernances, de manques de ressources, un manque d’écoute. Avec la démarche #CodeSocial nous avons l’ambition de construire une communauté apprenante capable de répondre à ces problématiques de façon collective et efficiente par une dynamique d’échanges de bonnes pratiques et de relations dans un cadre de confiance.
Comme son nom l’indique, la démarche #CodeSocial décrit un chemin, la manière dont chaque organisation ou projet se rapproche des intentions définies dans le règlement de la marque collective. Il n’y a pas qu’un chemin et chacun a son propre rythme. Se relier à la marque collective “La démarche #CodeSocial” signifie une adhésion avec l’état d’esprit général. Dans le même temps, il est convenu qu’en partageant des pratiques communes on développe de plus grandes capacités de partages et de reliance. La marque “démarche #CodeSocial” peut être utilisé par toutes organisations qui respectent son état d’esprit. L’enjeu de la démarche #CodeSocial est de poser de manière claire et transparente le quoi, le pourquoi et le comment d’une aventure pour en faire un outil de pilotage et d’animation. L’établissement de règles précises et de principes opposables crée un territoire de confiance favorisant le développement de dynamiques fondé sur la liberté d’initiative et les collaborations croisées. L’ambition finale ? garantir la cohérence entre les intentions et les actions. La démarche #CodeSocial est un outil de description et d’opérationnalisation de la complexité afin de la rendre visualisable et appréhendable par chaque partie prenante.
La démarche #CodeSocial est un langage “open source” de programmation sociétale. C’est est une brique de construction pour le développement d’une économie de la connaissance ouverte au service des territoires apprenants et résilients. Internet s’est construit grâce au protocole IP dont il est une des bases. Il permet l’ échange de données. Le protocole détermine la manière dont les informations sur la source et la destination des données sont décrites et les sépare des données informatives dans l’en-tête IP. Avec la démarche #CodeSocial nous avons l’ambition de construire l’Internet des projets et des organisations. Un réseau de connaissances ouvertes pour une économie contributive au service du vivant. La démarche #CodeSocial propose de co-construire les architectures sociétales pour appréhender et vivre la complexité, le besoin d’efficience collective et le besoin de renouveler un pacte de confiance.
En affichant clairement les processus selon un même code, une même grammaire, les individus peuvent plus facilement communiquer, cerner les valeurs communes, et comprendre les modes opératoires qu’elles appliquent. Cette démarche facilite la visualisation et la prise en compte des controverses et des convergences. Il s’agit d’une forme de mise en interopérabilité des organisations individuelles et collectives pour développer une plus grande efficience collective à travers une attention à la qualité de la relation.
La démarche #CodeSocial repose sur l’analogie au fameux «Code Logiciel » plus souvent appelé « code source » d’un programme informatique ou d’un langage destiné au web. Dans le monde informatique, le code source peut être ouvert ou fermé. Lorsqu’il est ouvert, il permet le développement de dynamiques collaboratives à grande échelle. L’enjeu est ainsi de transférer au monde social et économique les principes et les logiques qui ont fait le succès de l’open-source.
Notre commun est constitué du #CodeSocial de l’association “Démarche #CodeSocial” présenté à partir d’un formulaire commun qui questionne le commun de façon identique pour créer une culture commune (voir modèle du formulaire) d’un annuaire des organisations utilisatrices de la marque “démarche #CodeSocial” en utilisant la technologie git et situé à l’adresse https://git.codesocial.org d’un catalogue contributif présentant les services et les produits des organisations présentes dans l’annuaire d’un environnement contributif et connecté (ECC)
Présentation de la communauté associée Après la période d’expérimentation hors cadre, nous créons l’association “Démarche #CodeSocial” pour créer, maintenir et faire évoluer le règlement d’usage de la marque collective “Démarche #CodeSocial”. L’association sera composée d’utilisateurs de la marque collective et sera gérée comme un bien commun suivant les principes de bonnes gestion proposées par Elinor Ostrom : des limites nettement définies (impliquant une exclusion des entités externes ou malvenues) des règles bien adaptées aux besoins et conditions locales et conformes aux objectifs ; un système permettant aux individus de participer régulièrement à la définition et à la modification des règles ; une gouvernance effective et redevable à la communauté vis-à-vis des appropriateurs ; un système gradué de sanction pour des appropriations de ressources qui violent les règles de la communauté ; un système peu coûteux de résolution des conflits ; une autodétermination reconnue par les autorités extérieures ; s'il y a lieu, une organisation à plusieurs niveaux de projet qui prend toujours pour base ces bassins de ressources communes.
Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la résilience
5.Autodiagnostic :
Autodiagnostic
Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?
Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ?
Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré
Au niveau Connaissances - Ressources
'Compréhension du Défi : ' Selon Descartes la connaissance est une ressource innée “certaines semences de vérité qui sont naturellement en nos âmes”, l’humain en a fait petit à petit une marchandise. Les connaissances sont souvent en silo, ont été comme privatisées et ont du mal à circuler. Elles sont souvent redondantes et complexes. Les expertises existent mais ne touchent pas forcément les bonnes personnes et souvent les expériences des gens qui pratiquent une activité ne sont pas valorisées à leur juste titre. Il est nécessaire de se faire rencontrer des organisations différentes avec des cultures et des objectifs différents afin de développer le dialogue et une rencontre des réalités pour s’inspirer de nos différences. La surmédiatisation de la question climatique, les questions autour de FakeNews et du complotisme, la perte de confiance dans les médias et les institutions sont aussi un problème important dans le besoin de reliance et d’intelligence collective pour faire face aux différentes crises.
'Impact de notre commun sur ce défi: ' Proposer un marque collective créant un espace dans lequel on peut avoir confiance de façon concrète et incarnée pour permettre le dialogue à partir d’un état d’esprit et envies communes, d’un langage commun où tout le monde aura l’impression réelle d’être écouté et pourra faire émerger ce qui n'était pas visible. C’ est nécessaire pour qu’émergent et circulent les connaissances et laisse s’exprimer la complexité dû aux différentes cultures, visions et croyances. C’est aussi une période où les avancées scientifiques sur la compréhension du vivant remettent en question la vision matérialiste pour mieux prendre en compte la dimension immatérielle, spirituelle. Il est important de ne pas chercher à simplifier les questions mais d’oser aborder les controverses avec une qualité de relation et d’écoute, autant à soi qu'aux autres. Avec la mise en place d’outils systémiques et de technologie sociale d’écoute et de dialogue, nous pourrons alors compter sur un des principes de la complexité qui est l’émergence. L'émergence se produit lorsque de nouvelles propriétés ou structures apparaissent à mesure que l'on monte dans les niveaux d'organisation d'un système complexe, et que l’on descend en profondeur. Par exemple, les propriétés d'un organisme vivant ne peuvent pas être réduites à celles de ses cellules individuelles. De nouvelles propriétés émergent à mesure que les cellules se combinent pour former des organes, des tissus et des systèmes complexes. Nous avons besoin de sortir des approches binaires et faire de la complexité un espace pédagogique ouvert. Un territoire apprenant - résilient-, vit la complexité comme un contexte d’apprentissage et pas comme un problème. Un territoire apprenant prend en compte son passé, sa culture pour vivre le présent et construire l’avenir.
Au niveau de la mise en récits
'Positionnement vis à vis du défi'
Le récit renvoie étymologiquement à relation, narration (orale ou écrite) d'un événement (réel ou imaginaire). Le récit n’est possible que dans la relation, le lien, l’interaction qui donne la vie. Il est essentiel d’avoir conscience d’être actuellement dans un récit, l’histoire qu’on se raconte, qu’on nous raconte, entre nous, à travers les médias. “La carte n’est pas le territoire” est une citation d’Alfred Korzybski, scientifique, philosophe et fondateur de la sémantique générale, utilisée en Programmation Neuro-Linguistique pour attirer notre attention sur le fait que notre perception de la réalité, la représentation, le récit que nous nous en faisons nous est unique et personnelle. Dans le processus de transition sociétale, le pouvoir du récit joue un rôle crucial. La narration permet de donner un sens à la transformation sociétale en co-créant un récit collectif qui guide et inspire les individus dans leur quête de changement. Le récit collectif est une forme de storytelling qui transcende les frontières individuelles et rassemble les membres d'une société autour d'une vision commune. Il permet de créer une identité partagée et mobilise les énergies pour atteindre des objectifs communs. Cependant, il est important d’avoir conscience de ce récit pour d'analyser de manière critique le pouvoir du récit dans ce contexte. Les récits peuvent être utilisés pour manipuler l'opinion publique, pour imposer des idéologies ou pour masquer certaines réalités. Il est donc essentiel d'être conscient des différents discours narratifs présents dans la société et d'adopter une approche analytique afin de déconstruire les récits dominants et promouvoir ceux qui favorisent une transformation sociale positive. En somme, le pouvoir du récit dans le processus de transition sociétale ne peut être ignoré. Il peut servir à mobiliser les individus, à créer une identité collective forte et à orienter l'action vers des objectifs communs. Cependant, il est primordial d'exercer un regard critique sur ces narrations afin de s'assurer qu'elles sont authentiques, inclusives et porteuses d'un véritable changement social. Il est essentiel de créer un espace pour nous accompagner à mettre de la conscience Utiliser le récit de manière responsable et en mettant de la conscience pour catalyser une transition sociétale authentique et durable est une nécessité urgente dans notre société actuelle. Le pouvoir du récit est indéniable, mais il doit être utilisé avec prudence et responsabilité. Trop souvent, nous sommes témoins d'une utilisation manipulatrice du récit pour promouvoir des intérêts particuliers ou pour créer une fausse image de la réalité. Cela ne fait que renforcer les inégalités sociales et perpétuer les préjugés existants. Il est essentiel de reconnaître que le récit peut être un outil puissant pour inspirer le changement positif. Lorsqu'il est utilisé de manière responsable, il peut aider à sensibiliser les gens aux enjeux sociaux et environnementaux cruciaux qui nous entourent. Cependant, il est important de souligner que la responsabilité ne repose pas uniquement sur ceux qui racontent l'histoire, mais aussi sur ceux qui la consomment. En tant qu'individus conscients, nous devons remettre en question les récits populaires et rechercher des sources d'information fiables et diversifiées. En conclusion, utiliser le récit de manière responsable est essentiel pour catalyser une transition sociétale authentique et durable. Il faut éviter les manipulations narratives et promouvoir des histoires qui reflètent la diversité, l'équité sociale et l'environnementalisme. En tant que consommateurs d'histoires, nous avons également un rôle à jouer en remettant en question les narrations dominantes et en recherchant activement des perspectives alternatives.
impact de notre commun sur ce défi :'
Notre commun, la démarche #CodeSocial, relie des organisations qui ont choisi un chemin de cohérence, de transparence et d’échanges en conscience. Notre commun construit un territoire de confiance grâce à des pratiques concrètes de transparence, d’holoptisme et de clarté dans le partage de responsabilités. Dans ce cadre, les organisations sont invitées à travers la rubrique “histoire et récit” du formulaire #CodeSocial à pratiquer la mise en récit en s’inspirant de l’approche narrative. La démarche narrative est issue des approches collaboratives qui considèrent que “le client est celui qui sait” et du constructionnisme social qui considère que les valeurs, les croyances, les institutions, les coutumes, les étiquettes, les lois, etc…sont co construites par les membres d’une culture, par leur interaction entre eux de génération en génération, et de jour en jour, ce qui est bien sûr également valable pour l’entreprise. Ainsi, cette démarche organise le monde de l’expérience non plus en terme de système ou de pattern mais plutôt en terme d’histoire et de sens. L’histoire et le récit dans l’organisation n’est plus vue comme un élément de communication mais comme un élément structurant de l’histoire commune. En partageant cette pratique dans l’ensemble de l’écosystème et de façon systémique alors nous produisons de la géographie narrative. Les idées forces de la démarche narrative sont construites autour de notre représentation de la réalité qui est codée par des récits ou histoires, impliquant des choix narratifs qui, insidieusement,viennent “épaissir” certaines croyances et en disqualifient d’autres. Ceci s’applique particulièrement à notre identité, notion abstraite composée de l’ensemble des savoirs nous concernant et stockés sous forme de “géographie narrative”: – La géographie narrative a ses autoroutes c'est-à-dire les histoires souvent racontées et admises comme « vraies » et qui dès lors deviennent « dominantes ». – La géographie narrative a aussi ses petits chemins vicinaux qui sont les histoires négligées, peu racontées et peu alimentées, alors qu’elles constituent souvent des ressources essentielles pour donner un sens différent à nos problèmes et acquérir un pouvoir différent sur notre vie. (source) A travers le lancement d’une communauté autour de la santé mentale, l’intention est ensemble d’interroger le récit existant et voir s’il est pertinent d’apporter des ajustements pour faire émerger une réalité plus en cohérence avec les principes du vivant. Selon l’OMS, une personne en bonne santé mentale, est une personne capable de s’adapter aux diverses situations de la vie; la santé résulte de l’interaction entre l’individu et son milieu et il nous semble opportun d’interroger la relation entre l’individu & son environnement, les concepts de sobriété & résilience dans une perspective dynamique, en mouvement constant, avec les impacts respectifs
Pareil avec la dynamique du #OFF qui invite tous ceux qui souhaitent être partie prenante pour co-écrire un récit commun
Au niveau de la gouvernance
La controverse autour de la notion de gouvernance met en évidence les différentes perspectives et interprétations de ce concept. Alors que certains voient la gouvernance comme un outil efficace pour assurer la transparence et la responsabilité, d'autres remettent en question son application et son impact réel. La définition de la gouvernance, la relation entre gouvernance et pouvoir, les limites de la gouvernance, les différences culturelles, la gouvernance d'entreprise et la gouvernance mondiale sont autant de points qui alimentent cette controverse. Il est important de continuer à débattre de ces questions et à chercher des solutions pour améliorer la pratique de la gouvernance dans tous les domaines, tout en prenant soin de la qualité de la relation, l’art et la manière.
Il est difficile de penser la notion de gouvernance sans la notion de légitimité et de confiance. On voit bien que l’ensemble des systèmes démocratiques sont remis en question et malmenés. Souvent les élus sont élus avec une partie importante des populations qui s’abstiennent. En Europe les votes vont de plus en plus vers des partis qui sont qualifiés de populistes ou qui ont des idées remettant en cause une certaine approche de la transition écologique ( ex: le dernier vote aux élections aux Pays Bas). Dans une étude mondiale sur la démocratie on voit que les jeunes ont tendance à penser que ce n’est pas le meilleur système pour faire face aux crises. En 2022, La fondation pour l’innovation politique (fondapol) a réalisé une enquête planétaire sur la démocratie dans 55 pays. Le nom de cette étude ne trompe pas :”Libertés : L’épreuve du siècle”. Sans partie pris idéologique on sait qu’un problème complexe ne peut se résoudre par une approche simpliste mais par la mise en œuvre d’une intelligence collective inclusive.
'Impact de notre commun sur ce défi : ' En considérant la gouvernance comme un système complexe et systémique qui interroge les questions de pouvoir, de légitimité, de circulation et de qualité de l’information, de libertés, de qualité des débats, de responsabilités, de répartition des richesses et d’inclusion des parties prenantes alors notre commun permet d’être un lieu d’expérimentation, de dialogue et d’échanges sur les pratiques dans un environnement de confiance cohérence qui est basé sur la mutualisation, l'intégrité, l’éthique et la considération de la parole de chacun De façon concrète la gestion et l’évolution de notre commun met en place une expérimentation permanente dans la gouvernance de son propre fonctionnement à partir des expériences et des sensibilités de chacune des parties prenantes. Nous sommes un véritable laboratoire vivant sur ces questions. Il est aussi important de comprendre que les nouvelles formes de gouvernance doivent être testées à une échelle qui implique les individus dans leur pratique quotidienne afin que les changements culturels puissent se faire. Il est crucial d'intégrer les valeurs fondamentales telles que l'égalité des chances, la transparence et la responsabilité dans notre nouvelle approche de gouvernance. Nous mettons notre attention à ce que ces principes guident nos actions pour garantir que tous les individus bénéficient des mêmes droits et opportunités. Repenser la notion de gouvernance pour un avenir plus équitable et démocratique ne sera pas facile, mais c'est une étape nécessaire pour construire une société meilleure. Il est temps d'agir maintenant afin de créer un monde où chacun peut véritablement participer aux décisions qui affectent sa vie.
Au niveau du modèle économique
'Positionnement vis à vis du défi' Il est grand temps de remettre en question l'économie traditionnelle et d'adopter de nouvelles approches économiques plus holistiques. Malheureusement, il semble que les différents points de vue et les intérêts particuliers continuent de diviser plutôt que d'unir. La clé pour réconcilier ces différents points de vue réside dans la volonté de remettre en question nos croyances préconçues et d'explorer des alternatives innovantes. Il est crucial de ne pas se contenter des solutions superficielles qui ne font que perpétuer les problèmes existants. Repenser l'économie traditionnelle signifie prendre en compte non seulement les aspects financiers, mais aussi sociaux, environnementaux et culturels. Cela nécessite une approche plus globale qui tient compte des besoins des individus ainsi que ceux de la planète et qui voit comme tout est interconnecté. Malheureusement, trop souvent, nous sommes confrontés à une résistance au changement et à un attachement à l'ancien système qui a montré ses limites. C’est le moment pour nous d'ouvrir nos esprits et d'explorer activement des alternatives plus durables et équitables. En fin de compte, il revient à chacun d'entre nous - citoyens, décideurs politiques, entreprises - de prendre la responsabilité collective nécessaire pour repenser notre économie. Il est essentiel que nous travaillions ensemble pour créer un avenir meilleur où les différentes perspectives sont prises en compte dans une approche véritablement holistique, considérant chaque élément comme appartenant à un tout. Il est effectivement grand temps de remettre en question l'économie traditionnelle et d'adopter des approches plus holistiques. Cependant, il est important de souligner que cela nécessite un véritable changement de posture et une prise de conscience de notre interdépendance.,. Malheureusement, la réalité démontre que les différents points de vue et intérêts particuliers continuent plutôt à diviser qu'à unir. Les individus sont souvent attachés à leurs croyances préconçues et résistent au changement nécessaire pour repenser notre économie. De plus, l'idée selon laquelle nous ne devrions pas nous contenter de solutions superficielles qui perpétuent les problèmes existants est tout à fait pertinente. Cependant, il faut souligner que trouver des alternatives innovantes et durables n'est pas chose facile, surtout lorsque tant d'individus sont encore attachés aux anciens systèmes, dont nos systèmes de croyance. Repenser l'économie traditionnelle en prenant en compte non seulement les aspects financiers, mais aussi sociaux, environnementaux et culturels est certes essentiel. Cela requiert une véritable remise en question collective ainsi qu'une volonté réelle d'examiner les différentes perspectives. Il serait naïf de penser que cela peut être réalisé sans rencontrer une certaine résistance au changement, puisqu’il s’agit bien d’un changement de nos habitudes en profondeur. Il faudra donc faire preuve d'une ouverture d'esprit sincère pour explorer activement des alternatives plus durables et équitables, qui commencent à travers un changement en chacun de nous. En fin de compte, il revient à chacun - citoyens, décideurs politiques et entreprises - d'assumer sa responsabilité individuelle & collective dans la remise en question de notre économie actuelle et notre impact individuel sur cette économie. Seulement ainsi pourrons-nous espérer créer un avenir meilleur où les différentes perspectives sont prises en compte dans une véritable approche holistique.. Dans un monde en constante évolution, il est essentiel d'ouvrir un débat franc et ouvert sur la notion d'économie, tant au niveau macro que micro. Les paradigmes économiques traditionnels ne suffisent plus à répondre aux défis complexes auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui. Il est nécessaire de remettre en question les modèles économiques existants et d'explorer de nouvelles approches qui prennent en compte les dimensions sociales, environnementales et éthiques. Cela nécessite une réflexion critique et une remise en cause des idées préconçues. Un débat ouvert permettra de mettre en lumière les différentes perspectives et de favoriser l'émergence de solutions innovantes. Il permettra également de prendre conscience des conséquences potentielles des politiques économiques actuelles sur les populations vulnérables et l'environnement. Il est temps de repenser notre conception de l'économie et d'adopter une approche plus holistique qui intègre l'ensemble des dimensions humaines, sociales, environnementales et éthiques. Un débat ouvert sera le point de départ pour faire évoluer cette notion cruciale dans un monde en perpétuelle transformation.
'Impact de notre commun sur le défi' Dans le cadre de l’esprit de la démarche #CodeSocial, nous prenons en compte le sens étymologique du mot économie, la gestion, l’art de bien administrer la maison. L’étude des flux de ce qui touche à la vie. Nous partons du principe qu’il y a forcément création de richesses dans l’échange et le partage. Notre modèle économique se fonde sur des relations d’intérêt commun et prend en compte l’ensemble des richesses (matérielles et immatérielles, qualitatives ou quantitatives). La prise en compte d’une vision d’ensemble des flux est pour nous essentielle, pour en plus du matériel valoriser aussi l’immatériel, et en particulier la création de valeur à travers la relation.Il est souvent question des flux financiers. Il est bon de revenir à l’origine de la finance dont ’l’objectif fondamental est de créer de la confiance (étymologie qui vient de la notion de crédit) Pour aider à la visualisation et la prise en compte de l’ensemble des échanges et des richesses, nous utilisons une méthodologie appelée « Matrice de Richesses ». Il s’agit de visualiser l’ensemble des flux de richesses produites dans une action, un projet.. une organisation. Une matrice de richesses doit être précise, et permettre l’établissement d’une comptabilité analytique traditionnelle. Faire la matrice des richesses, c’est donc faire une compta analytique qui pourra être utilisée dans des contextes plus traditionnels. L’objectif est de ne pas créer de doublons avec une approche traditionnelle de comptabilisation mais de l’enrichir, dans une approche complémentaire. Une matrice de richesses inclut une autre dimension que la compta traditionnelle, dans la mesure où elle comporte des éléments qualitatifs, liés aux processus. Là où la compta analytique permet d’exprimer des crédits et des débits sur du quantitatif, et d’en faire le bilan, la matrice de richesses ajoute la possibilité d’évaluer les points forts et les points faibles d’un processus collectif, et d’en faire le bilan, en valorisant la richesse immatérielle, dans une approche qualitative. Elle inclut une démarche réflexive et introspective, une démarche rétrospective (similaire à celles des méthodologies agiles) au cours de laquelle l’équipe évalue la « qualité » du processus : Quels ont été les points agréables, les points qui peuvent être améliorés. La matrice des richesses est un outil pour nous accompagner à être dans une approche plus holistique Notre souhait est de bâtir un modèle économique robuste et durable, permettant à ses contributeurs et à aux membres de son écosystème d’être rétribués justement et sans excès. Il n’a pas comme vocation première d’accumuler des profits et plus de prendre soin de la relation, de la confiance, pour assurer sa pérennité, celle de ses emplois, ressources et investissements et de permettre aux activités de ses membres de se développer. Elle met en place un mécanisme de redistribution des profits. La démarche #CodeSocial est une approche systémique qui permet une prise en compte de la complexité des flux de richesses tout en garantissant au mieux une dynamique de confiance et de réflexivité. Dans ces conditions de modèle économique tel que l’économie de l’intention est une perspective tout à fait viable et permettrait d’avoir un impact réel sur le poids de la demande vis à vis de l’offre.
Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?
Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?
Oui. Nous avons besoin de faire grandir la communauté et de ressources pour solidifier le socle commun
Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité.
Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent.
La réalisation du projet de commun sélectionné :
6.Réalisation du projet de commun:
Liste des CR d'atelier en lien avec ce Commun Démarche CodeSocial: aucun pour le moment