Data Food Consortium

De Résilience des Territoires
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Un langage numérique commun et ouvert pour développer les circuits courts


Description : Data Food Consortium est un collectif d’acteurs publics et privés, incubé en 2016 par l’association Open Food France, association avec laquelle nous partageons la même mission : construire un système alimentaire plus équitable, plus ouvert, donnant plus de place aux circuits courts. Depuis le 24 avril 2023, Data Food Consortium, s'est structuré sous forme d’association loi 1901, indépendante d’Open Food France, afin de permettre une meilleure indépendance tant au niveau de sa gouvernance qu'au niveau des sources de financements.

Data Food Consortium soutient depuis 2017 le changement d’échelle des circuits courts en encourageant la coopération entre acteurs via un projet d’interopérabilité qui consiste en la création d’un commun numérique : un standard ouvert, inclusif et cocréé par les acteurs du consortium. L’objectif de ce travail étant d’outiller pour faire gagner l’écosystème en efficacité et ouvrir la voie à de potentielles innovations pour les circuits courts.

Le consortium tente de lever l'un des principaux freins que rencontrent aujourd'hui les circuits courts : le manque de partage de données entre outils numériques (plateformes, logiciels, API). Le langage numérique commun développé offre en effet aux producteurs une simplification et un gain de temps considérable dans la gestion de leurs données (évite les saisies multiples et les soucis de réconciliation des stocks entre plateformes) et a également pour vocation de faciliter la mutualisation au niveau logistique à l'échelle des territoires.

Partant de cas d'usage concrets, Data Food Consortium a commencé dès 2019 le développement du prototype MonCataLog qui permet déjà au producteur de visualiser son catalogue “universel" de le mettre à jour.

En 2022, de nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées au prototype comme la création de catalogues produits ou encore la communication directe entre plateformes.

L’année 2022 nous a aussi permis de développer un ensemble d’outils techniques pour faciliter l’adoption du standard par les plateformes. En effet, force est de constater que la mise en œuvre de l’interopérabilité demande des efforts techniques supplémentaires communs à toutes les applications. Nous avons déjà construit deux connecteurs pour lever ces freins et servir à tous. D’autres sont en prévision.

Nous avons aussi mis en place un outil collaboratif (VocBench) pour faire évoluer plus facilement le standard et ses taxonomies afin de permettre les contributions de profils non techniques. Nous avons également initié un travail de simplification de l’organisation de nos projets techniques afin de faciliter l’arrivée de nouveaux développeurs et contributeurs du projet (restructuration, versionnement).

Enfin, après un long travail de collaboration avec les logisticiens et notre équipe ontologie, nous avons réussi à réunir et intégrer au standard DFC les informations nécessaires à l’optimisation des flux logistiques. Nous avons atteint un objectif crucial, une condition préalable à la réalisation technique de l’optimisation logistique.

C’est d’ailleurs ce cap de l’implémentation des modèles logistiques optimisés et mutualisés que nous souhaitons adresser pour 2023-2024 avec la troisième version de notre prototype. Celui-ci permettra d'identifier les livraisons prévues toutes plateformes confondues et les flux logistiques compatibles.

Data Food Consortium réunit au niveau opérationnel plusieurs plateformes de vente en circuits courts qui participent à la définition des besoins et du standard, et/ou l’intègrent pour permettre le fonctionnement du prototype en situation réelle. Parmi ces dernières, deux plateformes historiquement et actuellement très engagées dans l'association sur un plan opérationnel : Open Food France à travers CoopCircuits et Socleo. D’autres acteurs tels que Mycelium (gestion paysanne), Elzeard (plateforme de production et gestion de parcelles, impliqué dans le développement de l’ontologie) et Alma Food (étiquetage et traçabilité).sont venues rejoindre l'association au fil de l'eau.

L’Assemblée virtuelle via Data Players est très impliquée également dans le DFC et coordonne les développements techniques.

Des partenaires logistiques, tels que La Charrette, Agriflux by Le Chemin des Mûres, Verso Optim, MapoTempo, Le Kiosque Paysan, Fab’Lim et la Fabrique de la Logistique (soutenu à 100% par l’ADEME qui a des objectifs en commun avec le DFC) font partie du DFC et sont des espaces rassemblant chacun des masses de données concernant les producteurs, les opérateurs de circuits courts, les flux logistiques, etc. Nous sommes également en train de réfléchir à un projet commun avec L'AIFR de Fiers.

Nous avons également, des partenaires sympathisants qui ont pu contribuer par le passé et qui restent intéressés par nos travaux. C’est le cas d’Open Food Facts, d’Alilo et de La Ruche Qui Dit Oui !

De manière plus large, DFC rassemble aussi des acteurs privés et publics qui ont pour objectif de développer une alimentation durable, incluant les circuits courts, et d’en réduire les émissions de CO2. DFC est à ce titre soutenu stratégiquement et financièrement par l’ADEME, la Région Ile-de-France, la Fondation Daniel & Nina Carasso et la Mairie de Paris (dans le cadre des États Généraux de l'Agriculture et de l'Alimentation Durables et Ateliers Logistiques sur les circuits courts) mais également par le milieu de la recherche et de la formation (RMT Alimentation Locale, l'INRAE). Le Data Food Consortium a également commencé à susciter le vif intérêt de la Région Normandie, et du Département de la Nièvre.

Organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource : Après, Assemblée Virtuelle, Data Players, Elzeard, Mycelium, Octree, Open Food France, Socléo, Data Food Consortium

Contributeurs : Caroline brkl

Défi auquel répond la ressource : C- Alimentation et agriculture, E- Mobilités et logistiques

Autre commun proche : ActivityPods, Archipelago, Boucles d'échange au sein des réseaux Monnaie libre, L'entraide, SemApps, Smarketplace, Syreen

Richesse recherchée : Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Moyen de prototypage - production - essais et calcul, Expérimentation, Contributeur - Communauté

Compétences recherchée : Général, Général/Modèles

Communauté d'intérêt : Cercle tiers-lieux et événementiel de l'Assemblée Virtuelle, Communauté CRISALIM, Riposte alimentaire, Web Sémantique

Type de licence ? Creative Commons, GNU Affero General Public License, MIT

Niveau de développement : Preuve Concept & 1er client

Cloud / Fichiers :

DATAFOODCONSORTIUM LOGOS Plan de travail 1.jpg

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Tags : circuit court, web sémantique, Commun numérique, Agriculture et alimentation, créer des standards

Catégories : Logiciel, Données

Thème : Général, Général/Modèles, Général/Enjeux, Facteurs de résilience/Agriculture

Candidat Appel à Communs : sélectionné

Référent ADEME : tristan bourvon

Référent du commun : Caroline brkl


Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller

Candidat Appel à Communs :

Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience : 70000

1.Détails du Financement :

Plan de financement > Cliquer sur le lien pour accéder au fichier du Financement

Chronogramme > Cliquer sur le lien pour accéder au fichier du Chronogramme

Justification de l'éligibilité

  • Le standard numérique commun créé de manière collaborative par les acteurs de Data Food Consortium répond très clairement au défi B sur l’Alimentation et l'Agriculture visant à “conjuguer la préservation de l’environnement et un approvisionnement plus local en nourriture” en l'occurrence via son soutien au changement d’échelle des circuits courts. Data Food Consortium soutient en effet depuis ses débuts en 2017 l'émergence d'un système alimentaire plus transparent et équitable, laissant davantage de place aux circuits courts. Son langage numérique commun répond à des besoins majeurs côté producteurs et côté logistique :

- Côté producteurs, ce standard numérique leur permet de simplifier leur gestion et de gagner en temps dans la saisie des données de leurs catalogues, dans la gestion de leurs stocks et commandes entre les différents outils numériques qu’ils peuvent utiliser. Cela leur offre donc la possibilité de se concentrer sur leur cœur d’activité et donc d’améliorer l’usage de leur temps et leur rémunération.

- Côté logistique, cet avis de l’ADEME de 2017 (cliquer pour accéder à cet avis) pointe les inefficacités logistiques des circuits courts. Le standard développé par Data Food Consortium est une solution susceptible de résoudre ces problèmes car il permet le partage de données à large échelle (à l'initiative du producteur), d’ouvrir la voie à des modèles logistiques et économiques collaboratifs sur les circuits courts, afin de les rendre plus efficaces, plus solidaires et d’améliorer leur empreinte environnementale. De manière concrète, il ouvre la voie à une mutualisation des transports via le partage de la donnée entre plateformes (vision transversale des livraisons des producteurs d’un même territoire), ce qui permettra in fine une optimisation des flux logistiques (meilleur remplissage des moyens de transport des marchandises agricoles) et une réduction des gaz à effet de serre associés. En cela, ce langage numérique contribue donc également à la préservation de l’environnement, comme stipulé dans le défi B. Il peut également être une réponse au défi A “Mobilités & Logistique” puisque qu’il permettra “la planification d’une résilience du territoire sur les sujets liés aux mobilités des marchandises”.

  • Statut juridique : Depuis le 24 avril 2023, Data Food Consortium, jusqu'ici hébergé par Open Food France, s'est structuré lui-même sous forme d’association loi 1901, indépendante d’Open Food France, et pourra donc recevoir des financements encore plus directs et permettre une meilleure indépendance.
  • Respect du processus de candidature : Cette fiche commun est bien renseignée sur les 5 blocs, y compris l’autodiagnostic.
  • Ce commun est un ensemble d’outils ouverts et libres d’accès. Nous documentons tous nos projets techniques disponibles sur notre Github et accompagnons les nouveaux partenaires dans la mise en œuvre du standard. Le standard est spécifié sur notre Gitbook. Par ailleurs, nous présentons régulièrement nos avancées sur le projet via des articles sur notre blog à destination du public et des profils techniques. Nous communiquons également en collaboration avec le RMT Alimentation Locale et nos partenaires opérationnels. Il est dans notre philosophie première de favoriser l'équipotentialité d'accès (droit d’accès et même de modification). Nous nous engageons depuis le début à partager la propriété intellectuelle relative à ce projet, sans frais, afin d’augmenter son impact sociétal. Nous adoptons une approche philanthropique.
  • Livrables partagés en open source (AGPL, CC-BY-ND, MIT)
  • Livrables dans les 12 mois : dans les 12 prochains mois, nous prévoyons un certain nombre de livrables très concrets :

- Nous allons confirmer le travail déjà amorcé au printemps 2021 et continué en 2022 pour fédérer différents acteurs de la logistique en circuits courts, en partenariat avec la Fabrique de la Logistique.

- Avec ces acteurs, nous allons développer la version 3 du prototype MonCataLog qui permettra de modéliser les flux logistique (fonctionnalité "visualisation des flux logistiques multi-circuits", puis fonctionnalité "recherche de flux compatibles dans l’écosystème").

- Le développement de cette version 3 du prototype nous permettra en parallèle d’adapter et de faire évoluer notre standard (= commun numérique) de manière itérative, afin qu’il réponde aux enjeux de la logistique des circuits courts, en plus des enjeux liés à la vente en circuits courts, déjà adressés.

- En outre, nous continuerons de communiquer et de restituer (via des événements, webinaires, atelier thématiques, publications, livre blanc, etc.) auprès d’un large public d’acteurs impliqués dans les circuits courts (plateformes numériques, collectivités territoriales, acteurs de la formation et de l’accompagnement dans le milieu agricole etc.) pour susciter l’intérêt vers la problématique de l’interopérabilité dans le développement des circuits courts, et vers un commun numérique (le standard) comme une solution potentielle. Dans ce cadre, notre prochain webinaire sur les avancées du DFC aura lieu le 8 juin prochain.

Financement/modèle économique post Appel à communs

  • Une partie du financement est assuré par la Région Ile-de-France qui subventionne le projet à hauteur de 145 K€ jusqu’en septembre 2024 (cofinancement à hauteur de 50%) .
  • En complément, nous sommes en cours de finalisation d'un pré-projet avec la Région Normandie afin d'élargir le périmètre du standard. Nous souhaiterions associer des acteurs et structures du monde paysan pour couvrir d'autres aspects du domaine agricole (assolements, planification, étiquetage, facturation, etc). Ces acteurs pourront s’impliquer dans la gouvernance du consortium. L’idée étant d’aboutir à un commun numérique paysan qui permette aux producteurs de gérer l’ensemble de leur activité avec des applications interopérables.
  • La Mairie de Paris nous a soutenu en 2022 et nous a renouvelé son interêt notamment via la problématique d'approvisionnement des cantines scolaires. Le renouvellement de financement n’étant pas encore confirmé à ce stade, et les besoins du projet étant nombreux, nous étudions actuellement d’autres subventions.
  • Au sein de l'association Data Food Consortium, nous comptons, une fois que l’écosystème sera fédéré autour du projet, proposer un modèle économique pour financer la maintenance dans le temps du standard. La forme exacte de la contribution financière est à étudier (ex : adhésion à l’association, système de dons des visiteurs type Wikipedia,coopératives type CUMA). La pérennité du projet dépendra de l'adoption du standard et du dépassement ou non d'un certain seuil d'adoption de ce commun numérique. Nous travaillons dans ce sans sur l'élaboration d'une stratégie d'adhésion.
  • Nous allons étudier des prestations de services (payantes) d’accompagnement à l’adoption du standard dans des contextes particuliers, de la formation pour les acteurs institutionnels, etc. Le standard restera libre et ouvert.

2.Détails Sobriété et/ou Résilience des Territoire :

Selon nous, la résilience d’un territoire est sa capacité à s'adapter rapidement et à perdurer en cas de perturbations, de changements importants, d'événement inattendu, voire de crise.

  • Défi choisi : Défi B agriculture et alimentation

Si on se réfère au défi B agriculture et alimentation, la résilience alimentaire d’un territoire consiste à assurer la disponibilité d’une nourriture adaptée, accessible et en quantité suffisante pour tous les habitants de ce territoire, dans un contexte de perturbations variées et imprévisibles tel que celui que nous connaissons actuellement.

  • Justification du défi choisi et impact du Commun sur la sobriété et/ou la résilience alimentaire :

Pour assurer la résilience alimentaire d’un territoire (défi B), cela passe selon nous par le maintien ou le développement d’une production locale et par des circuits de distribution ne dépendant pas uniquement d’importations, d’exportations ou de multiples flux de transport de longue distance. La distribution tient en effet une place fondamentale dans la résilience alimentaire d’un territoire : ce dernier a besoin de circuits de distribution gouvernés de façon souveraine par ceux qui produisent et qui mangent, et qui pourront, sur des logiques de démocratie de proximité, s'adapter ensemble et inventer des mécanismes de solidarité. En reconnectant producteurs et consommateurs, les circuits courts, en particulier les circuits courts de proximité, organisent le lien entre production et consommation locale, renforcent l’économie locale, sécurisent les approvisionnements, l’autonomie, la sécurité alimentaire et l’adaptabilité des territoires en cas de crise.

Le projet Data Food Consortium soutient le développement des circuits courts en créant un commun numérique et en connectant les acteurs et les initiatives dans une logique de collaboration. Non seulement, la création de liens et de synergies rend les circuits courts plus performants et innovants sur le long terme mais elle permet également de créer des mécanismes de solidarité et un langage commun très utiles pour échanger des informations, des données et assurer la résilience alimentaire d’un territoire en cas de crise.

  • Description de la communauté Territoire

L'initiative Data Food Consortium est déjà liée à plusieurs territoires français car elle rassemble des acteurs de la vente et de la logistique en circuits courts, eux-mêmes implantés et enracinés sur de multiples territoires (ex : acteurs de l’Ile de France, du Grand Ouest, Rhône-Alpes, Méditerranée, Normandie, Bretagne, Nièvre, etc.).

En particulier :

  • Le projet est stratégiquement et financièrement soutenu par la Région Ile de France, l'ADEME, La Fondation Daniel et Nina Carasso et la Mairie de Paris. La Région Normandie (Pré-projet Normandie) et le Département de la Nièvre (financement via une projet européen avec intégration du standard DFC au niveau du Département de la Nièvre) ont marqué leur interêt pour soutenir financièrement le DFC dans les mois à venir.
  • Sur un plan opérationnel y interviennent plusieurs acteurs, incluant Socleo (envergure nationale mais très implanté sur le Nord Ouest), Coop Circuits, Elzeard, Mycelium et Ama Food.
  • Est également impliquée l’Assemblée Virtuelle, association très expérimentée sur les sujets de coopération numérique, à la pointe des standards du web décentralisé, qui a déjà développé des prototypes fonctionnels similaires (incluant un processus de standardisation) et la V1 du prototype MonCataLog de Data Food Consortium. Dans le cadre de Data Food Consortium, l’Assemblée Virtuelle coordonne la facilitation technique, les choix techniques et les développements du prototype. Elle propose également d’intégrer au sein du consortium plusieurs projets de places de marché en circuits courts, susceptibles d’utiliser le standard DFC ainsi que les outils développés par le consortium, tous deux étant suffisamment génériques pour pouvoir s’appliquer à différents secteurs d’activités ainsi qu’à différentes solutions logicielles. Les projets de places de marché concernés sont listés à la section : Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ?
  • Est également investie dans le consortium le RMT Alimentation Locale, organisme de recherche et formation à but non lucratif qui coordonne de multiples acteurs privés et publics autour du développement des circuits courts et ce, à l’échelle nationale. Le RMT Alimentation Locale intègre ce sujet de l’interopérabilité des circuits courts dans le cadre de son groupe transversal "numérique" et la logistique dans son groupe "logistique". Il soutient Data Food Consortium dans l'organisation d'événements tels que les webinaires ainsi que la communication autour de ce sujet auprès de ses membres.
  • Sur les aspects logistiques enfin, nous avons commencé à rassembler des acteurs comme Le Kiosque Paysan (Loire-Atlantique), La Charrette (Rhône-Alpes, Occitanie et Nord Ouest), Agriflux by Le Chemin des Mûres, Fab’Lim (Méditerranée/Occitanie), MapoTempo (Sud Ouest, envergure nationale), Verso Optim (Est, envergure nationale), l'AIFR de Fiers (Normandie).

3.Détails Impacts environnementaux :

  • Sobriété numérique :

Un standard comme celui du DFC offre un cadre qui permet à tout type d’applications et de services de voir le jour. Ainsi, les utilisateurs peuvent choisir d’utiliser des applications éco-conçues ou des services éco-responsables. Par exemple, en termes d’hébergement, le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires (CHATONS) pourrait constituer une solution d’hébergement locale et à laquelle les usagers peuvent prendre part. Par ailleurs, nous réfléchissons à une solution alternative pour le stockage des données. Nous étudions le projet Solid qui fournit aux utilisateurs une solution de stockage qu’ils contrôlent eux-même. Avec Solid les données ne sont plus stockées dans chaque application mais dans un “POD” auquel les applications accèdent. Ainsi, la quantité de serveurs nécessaires est réduite ce qui signifie une baisse de la consommation d’énergie et de matériel nécessaire.

  • Impacts directs sur les ressources et les gaz à effet de serre via la mutualisation des transports :

Le prototype développé par Data Food Consortium a pour vocation de mutualiser des solutions logistiques communes donc il permet, via la réduction et l'optimisation des flux, de réduire l'usage des énergies carbonées et des gaz à effet de serre associés (impacts sur la lutte contre le réchauffement climatique).

  • Impacts directs et indirects - via son soutien au développement des circuits courts- pour réduire l’usage des emballages, des intrants (encourager les pratiques agro écologiques), les gaz à effet de serre, et le gaspillage alimentaire (source : avis de l’ADEME de 2017 ) :

- Les producteurs, plus conscients des attentes des consommateurs (qualité des produits, respect de l'environnement) sont plus attentifs à limiter l'usage des intrants et ont moins recours aux emballages, selon cet avis de l'ADEME. Plus exposés au regard des consommateurs (transparence sur les modes de production), ils sont en général plus attentifs à respecter la biodiversité, les animaux et à recourir à des pratiques agroécologiques (10% des producteurs vendant en circuits courts pratiquent l'agriculture biologique vs 2% en circuits longs- source : ADEME)

- De leur côté, les consommateurs des circuits courts, plus conscients des cycles de production locaux, privilégient les produits locaux et de saison plutôt que les produits hors saison importés (et responsables d'émissions de gaz à effet de serre élevées). Ils ont aussi un plus grand respect des aliments, une meilleure acceptation des produits esthétiquement imparfaits mais de bonne qualité nutritionnelle, ce qui contribue à limiter le gaspillage alimentaire.

4.Synthèse du projet de Commun :

  • Expérience du porteur de Commun dans le domaine

Le projet a démarré en janvier 2017, après 1 an de discussions avec des experts du web sémantique et diverses plateformes de circuits courts autour des enjeux et de la nécessité de coopérer au-delà des postures concurrentielles.

La stratégie a été fondée sur la nécessité de rendre les plateformes interopérables et élaborée collectivement par les membres via l’expertise de l’Assemblée Virtuelle et la facilitation de Myriam Bouré, cofondatrice d’Open Food France. Nos réseaux et notre culture des communs ont permis d’amener l’équipe et les méthodologies adaptées.

Notre consortium a donc identifié et travaillé très tôt sur ce besoin d’interopérabilité, bien avant une prise de conscience plus importante sur ce sujet qui s'opère progressivement et devient de plus en plus évidente aujourd'hui.

Il tire sa légitimité de cette vision avant-gardiste, de son travail et de son expertise gagnée sur le sujet et de sa capacité à rassembler, de manière collaborative, différents experts et acteurs des circuits courts.

  • Informations liées au problème identifié

Avec le développement de la foodtech, de plus en plus de services des circuits courts alimentaires s’opèrent via des outils numériques : suivi de la production, gestion des parcelles, gestion des catalogues produits, vente en ligne via des outils de e-commerce, facturation, comptabilité, etc. Aujourd’hui, ces outils fonctionnent globalement dans une logique de silos et malgré l’existence de quelques API (coûteuses à maintenir), ils ne communiquent pas assez entre eux (ils ne sont pas assez « interopérables ») .

Par conséquent, les acteurs du système alimentaire sont confrontés à des nécessités de saisies multiples, à des problématiques de gestion de stocks et à de nombreuses opérations manuelles pour compenser ces incapacités de communication inter-plateformes.

  • Informations liées au Commun :

La solution pour contrer les silos qui empêchent l’échange de données entre les plateformes numériques : l’interopérabilité, soit la capacité pour plusieurs systèmes ou plateformes informatiques de communiquer entre eux, d’échanger des informations et d’utiliser mutuellement des informations échangées. Les membres de Data Food Consortium, portés par des valeurs à la fois pragmatiques et démocratiques, ont fait le choix, pour connecter les applications, de définir ensemble un langage numérique commun au centre (standard inclusif et ouvert). Cela revient à inventer un nouveau langage, que chacun contribue à construire, et dont la logique est acceptée par tous. Un peu comme l’est l’esperanto, langue construite internationale qui n’est la langue officielle d’aucun Etat et qui permet donc d’ établir un pont neutre entre cultures.

Dans le cas de Data Food Consortium, notre standard ouvert est une façon commune de décrire la production, la distribution en circuits courts et les protocoles d’échanges de données. Ainsi chaque acteur a uniquement besoin d’apprendre ce langage commun pour être en mesure de communiquer avec tout le monde (sans pour autant renier son propre langage).

Notre standard (a évolué) et se compose désormais de : - Spécifications sémantiques (taxonomie et ontologie) - Et de spécifications techniques (protocoles)

  • Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3,6,9 et 12 mois :

A 3 mois : - Confirmation des cofinancements/ partenaires - Réunion de l’équipe projet autour des enjeux logistiques via diverses rencontres d’acteurs de la logistique - Analyse contextuelle des problèmes/attentes et des premières solutions envisagées pour y répondre - Instanciations : partir de cas d’usages concrets (1 ou 2 cas) - implication d’ontologues et de 2 plateformes/organisations - Soumissions au reste du groupe projet - Mise en oeuvre de notre stratégie de communication - Elaboration d’une stratégie d’adhésion

A 6 mois : - Amorce du développement du prototype MonCataLog V3 sur la fonctionnalité “visualisation des flux logistiques multi-circuits” - Première version - Adaptation en continu du standard (dans une logique itérative) en fonction des apprentissages liés au développement du prototype - Elargissement du périmètre du standard (via notamment le pré-projet Normandie) - Connecteurs

A 9 mois : - Développement du prototype MonCataLog V3 sur la fonctionnalité “visualisation des flux logistiques multi-circuits” - Finalisation - Amorce du développement du prototype MonCataLog V3 sur la fonctionnalité “recherche de flux compatibles dans l’écosystème” - Première version - Adaptation en continu du standard (dans une logique itérative) en fonction des apprentissages liés au développement du prototype - Préparation d’un document d’analyse "livre blanc"- premières directions. Forts de plusieurs années de création d’un commun numérique au service des circuits courts, nous comptons en effet analyser et partager avec l’ensemble de l’écosystème notre expérience sur l’utilisation du standard sur les cas d’usages explorés. Cette analyse se matérialisera par la production d’un document (livre blanc) sur l'interopérabilité au service de la performance des circuits courts. Sur la base de ce retour d’expérience pourra s’amorcer une dynamique de capitalisation : les autres acteurs de l’écosystème pourront innover et développer de nouveaux produits, applications ou services, notamment au niveau logistique (co-livraisons). De nouveaux cas d’usage, au-delà de ceux déjà explorés par notre consortium via le prototype, pourront à leur tour être abordés (ex : création de “portails de recherche” ou de cartes pour les consommateurs qui affichent en temps réel une information fiable et à jour sur la localisation et les modalités d’achat de tous les opérateurs locaux de circuits courts). - Webinaires pour communiquer sur les enjeux numériques actuels des circuits courts et sur nos avancées, nourrir l’intérêt suscité dans l’écosystème et partager une première démonstration fonctionnelle de la V3 du prototype fonctionnel pour qu’ils visualisent en quoi ce prototype et donc ce standard ont le potentiel de résoudre les problématiques identifiées sur l’angle logistique. - Ateliers thématiques

A 12 mois : - Développement du prototype MonCataLog V3 sur la fonctionnalité “recherche de flux compatibles dans l’écosystème” - Version finale - Adaptation finales du standard en fonction des apprentissages liés au développement du prototype - Finalisation du “livre blanc” et évènement de restitution - Webinaire pour partager une démonstration fonctionnelle de la V3 finale du prototype fonctionnel. L’objectif est d’embarquer les têtes de réseaux type APCA, CIVAM, etc. via le RMT notamment ainsi que des collectivités territoriales ou la Fabrique de la Logistique (ADEME) pour qu’ils se fassent eux-mêmes utilisateurs et prescripteurs du standard.

  • Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée

- Taille de la communauté des contributeurs : une vingtaine d’organisations incluant l’Assemblée Virtuelle, Data Players, Open Food France, Coop Circuits, Socleo, Elzeard, Mycelium, Alma Food, le RMT Alimentation Locale, l’INRAE, la Région Ile de France, la Mairie de Paris, la Région Normandie, le Département de la Nièvre, La Fondation Daniel & Nina Carasso ainsi que des acteurs impliqués dans la logistique tels la Fabrique de la Logistique, la Fabrique des Mobilités, Fab’Lim, Agriflux by Le Chemin des Mûres, Verso Optim, la Charrette, MapoTempo, Le Kiosque Paysan et l'AIFR.

- Taille de la communauté des utilisateurs : Potentiellement, ce commun (standard) numérique peut bénéficier à l’ensemble des acteurs des circuits courts en France, voire à l’ensemble des producteurs français (450 000). Ce standard contribue en effet à la conversion de producteurs vers les circuits courts et à des gains d’efficacité pour les producteurs déjà convertis (20%).

Ce standard peut être utilisé par l’ensemble des plateformes-outils de circuits courts alimentaires (au moins une centaine) ainsi que les plateformes logistiques qui peuvent offrir grâce à lui un meilleur service à leurs clients.

Le standard DFC est également utilisé à l’international du fait de son intégration dans le logiciel Open Food Network.

- Taille de la communauté des bénéficiaires : Au-delà des producteurs et des plateformes, ce commun numérique bénéficie aux collectivités territoriales et l'ensemble de la population (France : 67 millions de personnes) qui peuvent davantage bénéficier des circuits courts (alimentation locale, de qualité) tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (optimisation logistique donc réduction des flux).

Les populations d’autres pays bénéficient également du commun notamment via le logiciel Open Food Network.

  • Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la résilience

Un coût certes non négligeable mais finalement modéré compte tenu du potentiel de ce commun numérique à lever des freins au développement des circuits courts, à créer et alimenter une logique de collaboration et à contribuer à la résilience alimentaire des territoires. Comme détaillé dans la partie 2, la création de liens et de synergies sur l’angle numérique rend les circuits courts plus performants et innovants sur le long terme. Mais elle est aussi fondamentale pour créer des mécanismes de solidarité et un langage commun très utiles pour échanger des informations, des données et assurer la résilience alimentaire d’un territoire en cas de crise.

  • Commun et Intérêt Général

Le projet Data Food Consortium est un commun (numérique) au service des communs (alimentation, environnement, web). Il concrétise l’idée d’un commun numérique qui sert à la fois l’intérêt général des circuits courts tout en préservant les intérêts individuels et la souveraineté de ses acteurs.

Ce commun contribue clairement à l’intérêt général :

- Il soutient une plus grande démocratie alimentaire et numérique. C'est un commun au service de notre alimentation, que ce soit sur la production d’aliments, sur leur distribution et sur les échanges de données. Notre objectif est de remettre les producteurs et mangeurs au centre et de casser les silos qui freinent encore le changement d’échelle des circuits courts alimentaires.

- Ce commun contribue au changement d’échelle des circuits courts. Dépassant les enjeux de concurrence, il encourage les coopérations entre les acteurs de cet écosystème et crée de la valeur au service des circuits courts et des territoires.

- Enfin c’est un commun qui soutient une certaine vision du web qui est elle-même à la fois au service de l’intérêt général et de la souveraineté des individus. A l’heure où certains géants du web et de l’industrie centralisent nos données de manière opaque et se positionnent sur le big data agricole, si on souhaite garder la main sur notre système alimentaire, on doit construire des logiques de big data décentralisé gouverné de façon collaborative, comme des communs.

Dans ces logiques, nous partageons donc un langage numérique commun que nous avons cocréé ensemble, sans qu’on nous l’impose.

Et en même temps, les données ne sont pas centralisées mais distribuées, et chacun en garde la souveraineté : chaque organisateur de circuits courts est propriétaire de ses données, peut choisir de les partager dans des conditions particulières, dans un objectif particulier, un temps donné.

5.Autodiagnostic :

  • Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?

Oui, il l’est clairement, depuis plusieurs années et par de nombreux acteurs impliqués directement ou indirectement dans les circuits courts.

En effet, le problème de silos et du manque d’interopérabilité entre plateformes des circuits courts (au niveau de la vente et de la logistique) a été identifié depuis 2017 par de nombreux acteurs des circuits courts, que ce soient les producteurs, les organisateurs de circuits courts, les plateformes elles-mêmes ainsi que les collectivités territoriales.

Les producteurs et organisateurs de circuits courts ont clairement remonté de multiples dysfonctionnements relatifs à ce manque d’interopérabilité et freinant leur activité et leurs collaborations :

- Quand ils utilisent plusieurs outils numériques, ils sont confrontés à des nécessités de saisies multiples, à des problématiques de gestion de stocks et à de nombreuses opérations manuelles.

- Comme la donnée ne circule pas entre les plateformes, on constate que certaines coopérations commerciales ne peuvent avoir lieu, faute d’avoir connaissance des activités des uns et des autres.

- Enfin, aujourd’hui, la coopération logistique peut se faire au sein d’une même plateforme, mais entre plateformes, cela reste compliqué et coûteux car il n’y a pas de partage de données.

  • Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ?

Oui, dans le sens où ce commun n’est pas développé par une organisation servant ses propres intérêts mais par un consortium composé d’une vingtaine d’organisations contributrices, toutes indépendantes, et apportant des expertises différentes autour des circuits courts alimentaires ou du web décentralisé. On y retrouve notamment des organisations impliquées par divers projets dans l’Appel à Communs “Résilience Territoire” telles l’Assemblée Virtuelle, Open Food France, la Fabrique de la Logistique, la Fabrique des Mobilités, Fab’Lim.

On y retrouve également des plateformes utilisatrices du commun comme Coop Circuits, Socleo, Elzeard, Alma Food, Mycelium, Agriflux by Le Chemin des Mûres, Verso Optim, la Charrette, MapoTempo, Le Kiosque Paysan.

Ou encore des soutiens au niveau de la communication et de la dissémination du projet (RMT Alimentation Locale ou l’INRAE) ou des soutiens stratégiques et financiers publics et privés (Région Ile-de-France, Marie de Paris, l’ADEME, Région Normandie, le Département de la Nièvre, la Fondation Daniel & Nina Carasso).

D’autres acteurs ont également manifesté un intérêt pour ce commun. En effet, LiteFarm (outil de gestion agricole gratuit et open source conçu pour les agriculteurs) vient de solliciter le DFC pour intégrer le Data Food Consortium, mais aussi des places de marchés en circuits courts qui souhaitent inter-opérer. C’est par exemple le cas de Syreen, porteur d’un projet de réemploi de matériaux issus du BTP, de Après-GE & Octree, à l’initiative de SmarketPlace, un projet de place de marché territoriale décentralisée, de G1 (Monnaie libre) travaillant au développement d’une solution de matching circulaire afin d’identifier les potentiels d’échange sur un territoire donné ou encore de l’Entraide, un projet de plateforme d’échange de biens et de services de toute nature sur les modalités achat-vente, prêt, don et troc (porté par l’Assemblée Virtuelle).

  • Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré

- Selon nous, la résilience d’un territoire est sa capacité à s'adapter rapidement et à perdurer en cas de perturbations, de changements importants, d'événement inattendu, voire de crise.

- Si on se réfère au défi “B agriculture et alimentation”, la résilience alimentaire d’un territoire consiste à assurer la disponibilité d’une nourriture adaptée, accessible et en quantité suffisante pour tous les habitants de ce territoire, dans un contexte de perturbations variées et imprévisibles. Un contexte que nous avons tous bien appréhendé avec la crise sanitaire et économique liée à la Covid-19 et que nous craignons de revivre avec les changements climatiques et la chute de la biodiversité.

- Pour assurer la résilience alimentaire d’un territoire, cela passe selon nous par le maintien ou le développement d’une production locale et par des circuits de distribution ne dépendant pas uniquement d’importations, d’exportations ou de multiples flux de transport de longue distance.

La distribution tient en effet une place fondamentale dans la résilience alimentaire d’un territoire : ce dernier a besoin de circuits de distribution gouvernés de façon souveraine par ceux qui produisent et qui mangent, et qui pourront, sur des logiques de démocratie de proximité, s'adapter ensemble et inventer des mécanismes de solidarité.

En reconnectant producteurs et consommateurs, les circuits courts, en particulier les circuits courts de proximité, organisent le lien entre production et consommation locale, renforcent l’économie locale, sécurisent les approvisionnements, l’autonomie, la sécurité alimentaire et l’adaptabilité des territoires en cas de crise.

- L’impact du commun développé par Data Food Consortium sur ce défi B se situe au niveau de son potentiel à faire changer d’échelle les circuits courts et ce, avec une approche collaborative et démocratique. Nous créons un commun numérique en connectant les acteurs et les initiatives. Non seulement, la création de liens et de synergies rend les circuits courts plus performants et innovants sur le long terme. Mais elle est aussi fondamentale dans des logiques de court terme, notamment en cas de crise, pour créer des mécanismes de solidarité et un langage commun très utiles pour échanger des informations, des données et assurer la résilience alimentaire d’un territoire.

  • Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?

Oui, depuis le 24 avril 2023, Data Food Consortium est structurée en association loi 1901, indépendante d’Open Food France, et pourra donc recevoir des financements encore plus directs.

  • Est-ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? OUI/NON

OUI

  • Le projet de commun s’attache-t-il à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité ?

Le commun développé par Data Food Consortium concerne déjà plusieurs territoires français car ce consortium rassemble des acteurs de la vente et de la logistique en circuits courts, eux-mêmes implantés et enracinés sur de multiples territoires (ex : acteurs de l’Ile de France, du Grand Ouest, Rhône-Alpes, Méditerranée, Bretagne, Normandie, Nièvre, etc).

Ce projet a un lien plus particulier avec une collectivité territoriale : la Région Ile de France, qui le soutient depuis 2019 sur un plan stratégique et financier avec un engagement jusqu’en septembre 2024 (cofinancement à hauteur de 50%) mais également avec La Mairie de Paris. Nous travaillons actuellement sur un pré-projet Région Normandie.

  • Le projet de commun est-il collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent ?

Oui, ce commun est par essence-même et depuis sa création en 2017 un projet collaboratif, structuré autour d’un consortium rassemblant de multiples regards et expertises autour des circuits courts et du web sémantique.

Il réunit des organisations extrêmement diverses qui apportent chacune une contribution différente et complémentaire : entreprises, fondations, SCIC, associations, collectivités territoriales, organismes de recherches et de formations

  • Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :

- Mentorat - Accès à des jeux de données - Accès à des cas d’usages - Besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures) des contributeurs et d’autres parties prenantes - Accès à des financements

La réalisation du projet de commun sélectionné :

6.Réalisation du projet de commun:




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