Coopérative Numérique pour EIT
nouveau paradigme numérique pour faciliter l'integration de l'EIT dans les processus du territoire
Description : L’objectif est d'améliorer la viabilité et la pérennité de la démarche Écologie Industrielle Territoriale, afin de d'accélérer son intégration comme processus à part entière du fonctionnement des territoires.
Le commun "Coopérative Numérique" est un procédé (largement Documenté) qui permet de fédérer un écosystème d'acteurs dans la mise a en accès de leurs données. Plutôt que de déplacer les données, le principe est de déplacer des algorithmes et de fédérer les résultats agrégés. La coopérative permet de résoudre la problématique de confidentialité, de standardiser et automatiser les échanges, la répétabilité sur la durée, scalable en termes de données, d'algorithmes et de territoires.
Nous proposons pour cela de conduire un projet de démonstration (TRL4 > TRL6) appliqué à une démarche d'EIT au cœur de territoire de La Réunion. Nous avons aujourd'hui confirmé le soutien du Département de la Réunion, des EPCI TCO et CINOR, la Région autres interco sont en cours de consultation.
La démonstration ciblera une synergie spécifique, pour des questions de simplification/charge de développement. Cette synergie serait celle concernant les ressources humaines des entreprises : évaluer une synergie de mobilité pour porter des recommandations sur (i) non-mobilité par un réseau de tiers-lieux ; (ii) mobilité partagée (à la demande / covoiturage) ; (iii) mobilité mutualisée (navettes, service en commun). On visera une vingtaine d'entreprises à connecter à la coopérative numérique.
Ce projet adresse donc 5 défis : Urbanisme Circulaire ; Connaissance ; Objectifs ; Décider; Mobilité
Des synergies ont déjà été identifiées avec les projets: "Communecter" et "Pas de Vacances pour les Vacances"
L'équipe de projet serait:
- Le Territoire de la Réunion: Département, TCO (Lien), CINOR et autres...
- Qarnot ( Lien )
- L'association OpenAtlas ( Lien )
- Aurélia Pons ( Lien ),
- Les Laboratoires IRIT (U. Toulouse); LIM (U. Réunion), IRT SystemX ,
- Odyssée ( Lien ),
- SynergiePéi
Nous proposons de structurer une Société Coopérative d'Interet Collectif) public-privé afin de porter ce développement et contribuer a son déploiement a psoterio par intégration succéssive de territoires partenaires dans la SCIC.
Organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource :
Contributeurs : Odyvince, Aurélia Pons, Tibor Katelbach, Wladimir Boric, nsaintherant
Défi auquel répond la ressource : 1- Connaissances - Ressources, Objectifs et Diagnostic (défi 2021), 3- Gouvernance, E- Mobilités et logistiques, B- Planification et aménagement urbain
Autre commun proche : Plateforme d'appel à commun, Pas de vacance pour la vacance
Richesse recherchée : Financement, Expérimentation, Contributeur - Communauté
Compétences recherchée :
Communauté d'intérêt : Communauté des territoires, PDVPLV, Teamopendata
Type de licence ? ODC Open Database License (ODbL)
Niveau de développement : Preuve Concept & 1er client
Cloud / Fichiers : https://1drv.ms/b/s!AgHOBDDvgFJbkyJjiLWpTnlY6lSJ?e=qyTezF
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Tags : Economie Circulaire, Edge Computing, IA: apprentissage fédéré, Architecture distribuée, gouvernance numerique
Catégories : Logiciel
Thème : Général/Modèles, Général/Approches, Vulnérabilités/Concept, Facteurs de résilience/Gouvernance, Facteurs de résilience/Infrastructure, Anticipation/Indicateur, Regénération/Innovation
Candidat Appel à Communs :
Référent ADEME : Sophie POUTHIER, Roselyne BOUCHERON
Référent du commun : Odyvince
Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller
Candidat Appel à Communs : candidat 5 Nov
Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience : 214000
1.Détails du Financement :
L’écologie Industrielle Territoriale est un processus majeur de l’Economie circulaire, visant à établir des synergies entre acteurs du territoire et ainsi permettre une efficacité, une sobriété et une cohésion accrues, axes structurants de la résilience des territoires.
Par ce projet de développement et de démonstration de Commun numérique, et grâce au financement, nous visons à adresser deux lacunes des démarches actuelles d’EIT, qui en limitent la viabilité économique à court terme et donc leur pérennité comme processus du territoire :
- D’une part la problématique de confidentialité et de partage de données de la part des partenaires privés impliqués dans l’EIT, et qui sont à la source même de l’évaluation de synergies. Plus largement, ce type d’écosystèmes et de données sont des prérequis nécessaires pour pouvoir observer, comprendre, analyser, concevoir et déployer un territoire sobre, durable, inclusif et résilient (PCAET, PADD, PDU…). Ce problème de confidentialité est aujourd’hui un frein, demandant un effort humain conséquent et une ingénierie juridique lourde et répétée. La commun proposé ici porte en creux une architecture système distribuée, résolvant à la source le problème juridique, et apportant un potentiel de valeur numérique pour les acteurs connectés.
- D’autre part l’effort manuel de collecte de données, de formatage et saisie pour traitement dans les outils d’évaluation de synergie. Le commun numérique proposé vise à structurer un véritable écosystème numérique, collaborant dans une mise en accessibilité de leurs données de façon automatisée, réplicable et scalable. L’approche innovante proposée pourrait permettre de faire de l’EIT une démarche de valeur non seulement pour l’économie circulaire, mais plus largement en transverse des fonctions de la force publique.
Ainsi, le financement permettra la conduite d’un démonstrateur de la « Coopérative Numérique » en condition d’usage réel sur le territoire de La Réunion, avec le soutien du Département, des Territoire de la Cote Ouest (TCO), de La CINOR (autres acteur locaux en cours de consultation), au sein d’une démarche EIT.
L'équipe de projet est constituée de :
- Territoires de la Réunion: Département, TCO, CINOR ...;
- Qarnot computing;
- Association OpenAtlas;
- Aurélia Pons, Avocate et Juriste du numérique;
- Laboratoire de recherche IRIT, LIM et SystemX;
- Odyssée;
- Synergie Péi.
L'équipe projet serait rassemblée dans une SCIC (à défaut on s'orientera vers un statut associatif):
- La vocation de la SCIC serait la mutualisation des forces pour le développement de communs (coopérative numérique, algorithmes, standard de données) pour les infrastructures numériques des territoires.
- A l’issue du projet, cette Scoop pourrait poursuivre les développement de la coopérative, en assurer le déploiement, la prise en main par les territoires.
- Chaque collectivité désireuse de contribuer à l’effort commun pourra rejoindre la SCIC, et augmenter toujours plus la capacité d’action et de développement du patrimoine numérique commun.
Les fonds seront mis en œuvre pour :
- Le développement du commun "Coopérative Numérique" (TRL 4 -> 6) (interfaces, protocoles, virtualisation, sécurité, juridique) ;
- Son implémentation sur les infrastructures du territoire, sensibilisation et formation des agents publics ;
- Sa mise en œuvre dans le cadre d’un EIT et l’animation auprès des partenaires locaux (ADIR + syndicat mixte de mobilité);
- L’homologation par la CNIL ;
- L’évaluation d’une synergie spécifique de mobilité avec un rendu sur des propositions d’actions en termes de services et infrastructures de mobilité durable ;
- La rédaction d’un guide pédagogique et didactique « EIT 2.0 », pour la prise en main et la réplication du commun par les territoires labellisés et aspirants EIT.
En outre, cette démonstration devra permettre d’évaluer précisément le développement technique requis pour l’industrialisation du commun (TRL9) afin d’en assurer le fonctionnement opérationnel robuste, les coûts et contraintes de déploiement et d’opération, le potentiel de scalabilité sur d’autres synergies à partir du cas d’usage mobilité.
Le plan de financement détaillé est le suivant (voir vignettes)
L'équilibrage entre les différentes sources de financement reste à discuter avec les acteurs du territoire pour finaliser une répartition. La confirmation d’intérêt de l'ADEME pour le financement du commun sera l'impulsion qui permettra de rassembler l’écosystème pour finaliser la définition budgétaire et le fléchage.
Le financement de ce démonstrateur sera une première marche permettant d’étayer le dossier d’un projet d'Innovation dans le cadre du programme Horizon Europe et en réponse aux ambitions numériques Européenne et Nationale. Ce cas concret proposé alimentera l’élaboration du dossier, pour un projet qui visera à finaliser le développement jusqu’à TRL 9, permettant à l’issue une adoption large.
En parallèle, des déploiements ponctuels et développements complémentaires seront opérés au travers des projets EIT partenaires qui solliciteront ce commun (création de nouveaux algorithmes, addition de nouvelles synergies, formats de données …). Pour en faciliter le déploiement, nous proposons de structurer une SCIC regroupant les porteurs (publics et privés) de ce projet, qui pourra co-développer et déployer avec de futurs autres territoires partenaires.
2.Détails Sobriété et/ou Résilience des Territoire :
Le Commun numérique proposé permet un changement de paradigme profond (d’une architecture centralisée à une architecture distribuée), plaçant l’acteur public, par le biais de l’EIT, au centre d’une plateforme d’intermédiation numérique, comme orchestrateur et garant d’une accessibilité étendue aux informations du territoire. C’est ainsi un nouveau cadre de protocoles et processus de relation numérique qui sont proposés entre la force publique, les acteurs privés, les producteurs d’algorithmes et les habitants. En relation avec le Territoire de La Réunion (TCO) et au travers de sa démarche EIT, nous proposons de conduire ce développement et d’en démontrer la valeur. L’impact sur la résilience est indirect, par une amélioration de l’efficacité opérationnelle de l’EIT, et par une extension de sa portée à toute les dimensions du système territorial. Un EIT plus efficace a donc une viabilité économique accrue et ainsi une plus grande capacité à intégrer durablement les processus du territoire. Nous estimons que le projet que nous proposons ici répond à 5 des défis proposés:
1 - Connaissance - Ressources
La coopérative du numérique augmente le champs de données accessibles et donc la connaissance du territoire, elle est une ressource numérique adoptable, réplicable et évolutive pour les territoires:
La « Coopérative Numérique » est fondée sur les principes qui animent aujourd’hui les coopératives d’artistes et les coopératives agricoles, et qui ont pour objectif de rendre disponibles un large panel d’outils et de ressources. Ici, la Coopérative Numérique, par son approche « Edge computing » + « federated Learning » vise à rendre accessible un champ élargi de données de partenaires contributeurs publics et privés, de façon indirecte par le biais d’algorithmes. Cette approche, qui tente de résoudre à la source la problématique juridique de propriété et de confidentialité, doit ainsi permettre un accès étendu (public, académiques, privés, individus) à des informations clés du territoire, aujourd’hui inaccessibles.
2 - Objectifs - Diagnostics La Coopérative Numérique a pour but d’offrir à la puissance publique un outil de diagnostic et d’observation des flux de ressources sur son territoire. Une meilleure connaissance de ces flux permettra d’ajuster les politiques publiques et d’alimenter des documents de planification Au travers de la « Coopérative numérique », les algorithmes mis à disposition et appliqués aux bases de données multiples, permettront de produire des analyses complexes (mobilité, alimentation, déchets …) et des évaluations systémiques (émissions GES, énergie, usage des sols …) à un niveau de finesse accru. La coopérative doit venir compléter judicieusement les outils d’identification de synergies existants (ACTIF …) pour en augmenter la performance. En conséquence, ce dispositif entraînera aussi l’émergence et la proposition de nouveaux algorithmes toujours plus inventifs et performants pour l’évaluation de l’impact de l’activité humaine et l’élaboration d’objectifs et d’action correctives. En proposant une nouvelle organisation numérique des acteurs du territoire, et grâce au vecteur de l’EIT, il devient alors envisageable de passer d’un paradigme de monétisation des données (qui ne paraît pas souhaitable), à celui d’une valorisation de l’intelligence (algorithmes, IA). En outre, par le biais des algorithmes mis à disposition, la force publique pourra alors cascader pratiquement des politiques publiques, des objectifs et influencer significativement l’opération des services et activités du territoire.
3 - Mieux Décider ensemble Dans le cadre de la démonstration, la Coopérative numérique appliquée a la synergie « employés/mobilité » permettre d’alimenter le place de déplacement inter-entreprise et de définir collectivement des actions opérationnelles. La Coopérative Numérique permet de mettre autour de la table numérique les différents acteurs du territoire pour convenir collectivement du contenu d’algorithmes qui jouent un rôle de plus en plus critique dans nos vies et dans le développement de nos territoires. La Coopérative Numérique peut agir comme lieu de concertation pour la définition des paramètres et des finalités visés par les algorithmes mis a disposition, qui orienteront les analyses de territoire et façonneront les réponses en termes de services. Le contexte de l’EIT se prête tout particulièrement à cette démarche collaborative et concertée, la Coopérative Numérique permettant une contribution accrue tant en terme de fournisseurs de données, que dans le paramétrage des politiques.
A - Mobilité et Logistique La démonstration proposée dans ce projet visera la synergie très spécifique de la mobilité pendulaire des employés des entreprises impliquées dans la démarche EIT. Sur la base d’une analyse fine des « origines » et « destinations », des comportements locaux ainsi que des infrastructures et services, une analyse de synergies sera produite pour promouvoir des démarches de :
(i) Non-mobilité : on tentera d’identifier des clusters d’employés et des groupes d’entreprises qui puissent être fédérés dans l’usage de tiers-lieux de proximité, offrant une ville du ¼ d’heure aux employés concernés et une réduction du trafic. Sur ce point, une collaboration peut être envisagée avec le projet « Pas de vacances pour la vacance » pour mettre à profit les données de vacance commerciale et/ou résidentielle.
(ii) Une mobilité douce et partagée : l’évaluation du potentiel de services complémentaires de mobilité douce (axes cyclables, piéton, véhicules partagés) ou de co-voiturage.
(iii) Mutualisation de besoins de mobilité : entre entreprises, fédérer la demande pour la mise en œuvre de navettes et/ou services à la demande qui affranchissent les employés d’une dépendance à la voiture individuelle.
C- Urbanisme circulaire Le projet proposé s’inscrit donc en droite ligne dans la démarche d’urbanisme circulaire, pour en permettre la viabilité et la pérennité de la démarche EIT au cœur du système territorial. La coopérative numérique vise à permettre une évaluation massifiée, exhaustive et continue du métabolisme territorial, de permettre une concertation sur la définition des paramètres justes qui doivent en conduire la réalisation opérationnelle (ie: Donut Economy) De plus, le projet adressera spécifiquement les flux de mobilité, et visera à proposer des alternatives en termes d’usages, d’aménagement et de service, pour un territoire durable, inclusif et résilient.
3.Détails Impacts environnementaux :
La création de la Coopérative Numérique a pour objectif de rationaliser l’utilisation des ressources sur le territoire et ainsi de limiter l’impact environnemental de l’activité humaine à plusieurs titres :
(1) Par la participation de la Coopérative à la circularité des ressources sur le territoire : Elle permet une meilleur efficacité du processus EIT, sa pérennisation dans les processus de territoire, et sa démocratisation, la Coopérative accompagne une action collective pour la résilience des territoires, et l’élaboration en masse et en continu de synergies de territoire. A terme, la Coopérative peut permettre de travailler sur un champ large de synergies, et d’en produire des application concrètes, précises et performantes.
(2) Par la connaissance accrue du métabolisme territorial : Plus généralement, la nouvelle relation et gouvernance proposées par la Coopérative doit permettre un accès étendu à des données, de façon indirecte au travers des algorithmes, ces même données qui aujourd’hui ne sont que peu ou pas disponibles. L’approche permet ainsi d’accroître la pertinence des évaluations environnementales.
(3) Par l’architecture distribuée du stockage de données intrinsèque à la Coopérative: L’impact du numérique sur l’environnement est aujourd’hui particulièrement décrié. La massification des données et leur centralisation sur des data-center géants pose la question de l’usage de nos ressources d’espace et d’énergie. Cependant il apparaît que ces problématiques sont partiellement liées à l’approche centralisée actuellement adoptée. En optant pour une décentralisation, préservant les données dans des serveurs « à taille humaine », leur empreinte spatiale et énergétique peut alors être considérée pour être intégrée intelligemment dans les flux du métabolisme local. On pense par exemple à la démarche portée par Qarnot computing, de serveurs distribués et intégrés dans les espaces morts des bâtiments et réutilisant la chaleur fatale pour le chauffage et l’eau. La Coopérative Numérique promeut des architectures fondamentalement distribuées, et peut ainsi contribuer àune démarche d’intégration intelligente du numérique dans nos métabolismes territoriaux.
4.Synthèse du projet de Commun :
La « Coopérative Numérique » (ou ‘data coopérative’) issue des travaux du MIT Connection Science ( Lien 1 ; Lien 2 ) Elle est mise en oeuvre ponctuellement de par le monde (US, LATAM, Chine), notamment en collaboration avec Orange au travers du projet OPAL ( Lien 3 ) et a déjà fait ses preuves de concept. Elle répond notamment à la stratégie numérique européenne,(Strategy for policy measures and investments to enable the data economy for the coming five years (COM2020-66): In the latter case the data are not moved to a central place in order to analyse them together with other data assets. The analytical tools come to the data, not the other way around. This makes it easier to keep the data secure and to ensure control over who accesses what data for what purposes.).
Cette « Coopérative Numérique » propose d’inverser le paradigme actuel qui anime les développements numérique, à savoir la tentative (désespérée) de centralisation de données pour une analyse massive, se heurtant à des freins majeurs en terme d’éthique, de propriété et de confidentialité. La démarche d’EIT n’en est pas exempte, puisqu’une part de l’activité consiste à rassembler et centraliser des données des partenaires privés pour procéder à des évaluations de synergies. Ainsi, le nouveau paradigme proposé consiste à préserver les données chez leurs propriétaires et à ne surtout pas les déplacer pour ainsi résoudre à la source les problématiques de propriété et confidentialité. Les détenteurs de données, connectent leurs bases à une plateforme opérée par l’acteur public, qui pourra transmettre des algorithmes qui opèreront en « edge computing » sur les serveurs des partenaires des opérations de pré-analyse/agrégation de données. Les résultats ainsi produits seront alors extraits et transmis à la Coopérative, qui pourra ensuite conduire une analyse par « apprentissage fédéré », à partir des résultats issus de chaque base de données. La solution, élégante en théorie, n’est pas sans complexité et présente des problématiques techniques que ce démonstrateur tentera de résoudre pour partie, dont : l’hétérogénéité des bases de données connectées, la sécurisation des connexions, l’automatisation des envois et opérations, la vérification et validation des algorithmes avant envoi, l’apprentissage fédéré. Grace aux expériences acquises précédemment, nous estimons la « Coopérative Numérique » à une TRL 4, et la démonstration ici proposée vise à atteindre une TRL 6.
En instaurant en amont une « Coopérative Numérique » en support de la démarche EIT, la collectivité se dote d’un outil et d’un processus puissants et évolutifs à plusieurs titres :
- Une fois connectés, les partenaires privés connectés n’ont pas d’action supplémentaire à produire. Ils pourront au mieux ajouter différentes bases de données pertinentes complémentaires.
- Au gré des vagues successives d’EIT, l’enjeu pour l’acteur public est alors de connecter toujours plus de partenaires, suivant une logique de plateforme.
- La collectivité agit comme intermédiaire de confiance, assurant une accessibilité large aux données, validant collaborativement les algorithmes, neutralisant toute position hégémonique sur le stockage et l’usage des données, animant une démarche de collaboration numérique.
- La collectivité peut ainsi consulter en continu et de façon automatisée les données pour procéder au développement et à la mise à jour des synergies.
- Cette consultation indirecte des données au travers d’algorithmes, peut aussi être ouverte aux partenaires connectés, entre eux, mais suivant des règles d’accès définies par chaque acteur individuellement. In fine, la consultation pourrait être ouverte plus largement, avec des limites à établir sur les algorithmes et les bases de données consultables par les différents utilisateurs.
- Par ce biais, la collectivité peut rassembler son écosystème local autour de standards communs, massifier l’accès aux données et ainsi focaliser l’effort sur le développement d’algorithmes et d’IA de plus en plus pertinents et dont les résultats représenteront au mieux le système territorial.
Groupement de projet:
- Le Territoire de la Réunion, avec le soutien du Département, du TCO (Lien) , CINOR et l'accompagnement de l'ADIR et du Syndicat mixte de transport.
- Qarnot ( Lien ) , entreprises experte des réseaux de calcul distribués et porteuse de solution du numérique durable par revalorisation de chaleur fatale dans des systèmes de chaudières.
- L'association OpenAtlas ( Lien ), acteur de référence du numérique et intervenant local de la Réunion
- Aurélia Pons ( Lien ), experte juridique des questions numériques et avocate au barreau de Paris
- Les Laboratoires de recherche IRIT, LIM et SystemX, avec lesquels un Post-doc sera créé pour le développement de federated learning.
- Odyssée ( Lien ), architecte systémique territorial, actuel architecte des infrastructure numériques souveraines de la métropole de Toulouse, pilote de recherche avec l'Université Gustave Eiffel (GRETIA + Chaire Economie Circulaire) sur le développement de sosies numérique des territoires pour l'évaluation des Circularités.
- Synergie Péi, acteur Réunionnais de référence pour la promotion et le déplpoiement de l'économie circulaire.
Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée:
- Le projet proposé s’inscrit donc dans une démarche EIT avec le TCO et la CINOR de la Réunion. L'ADIR qui collabore déjà étroitement avec le TCO sera sollicité pour communiquer auprés de ses adhérents afin de prendre part à l’expérimentation. La CINOR lancera en Janvier sa démarche d'EIT et on visera a se connecter constructivement a cette démarche. Il s'agira d'entendre au début du projet un objectif sur le nopbre d'entreprise a connecter a la coopérative pour cette démonstration. Un objectif théorique à ce jour serait 10 à 20 entreprises locales, ainsi que leurs employés, impliqués suivant la méthodologie classique de l’EIT.
- Le Syndicat Mixte de Mobilité de la Réunion sera aussi un accompagnateur de la démarche, compte tenu du calendrier de travail prévu pour 2022. L'étude de synergie qui sera pourra directement alimenter leurs réflexions sur les schémas de mobilité (PDU, Plan de déplacement inter-entreprise)
- Les collectivitées locales et les agents seront directement impliqués, soutenus par l’équipe projet pour l’animation et la production des analyses de synergies.
- Chacune des entreprises partenaires sera donc accompagnée dans la connexion à la Coopérative, en mode "bac à sable" et avec des bases de données « test » mises en place. Un développement adapté de la Coopérative sera produit pour répondre à ce contexte d’EIT.
- Dans ce projet, nous concentrerons l’effort sur une seule synergie spécifique de mobilité : synergie entre les employés des différentes entreprises, pour des solutions de (i) non-mobilité ; (ii) mobilité douce et partagée ; (iii) mobilité collective. NOTE: En réponse a l'expression de besoin des territoires, nous proposons optionnellement le développement et l'étude de la synergie sur les flux de matières. Ce sera une option supplémentaire à confirmer, non couverte dans le budget actuel.
- Ce cas d’usage unique (Mobilité) sera suffisant pour tester et démontrer le fonctionnement et évaluer les coûts opérationnels de la coopérative. La scalabilité sera permise par l’ajout progressif de nouvelles bases de données relatives aux autres synergies ainsi que de nouveaux algorithmes pour leur traitement.
- Pour ce cas d'usage nous anticipons déjà qu'une connexion de la Coopérative Numérique avec les travaux portés par le projet "PDVPLV" ainsi que "Communecter" qui pourront grandement améliorer l'évaluation des synergies.
5.Autodiagnostic :
Le problème ici adressé est le fruit de l’expérience personnelle des porteurs du projets, impliqués dans les démarches EIT, et des retours d’autres animateurs de telles démarches (eg: Orée …). Il est reconnu que les démarche EIT peinent à trouver l’équilibre économique visé dans les deux ans que dure la subvention. Cela est notamment dû au frein juridique/confidentialité et à l’intensité du travail d’animation, collecte, saisie.
Le projet d'un an permettra de maturer ce système en condition opérationnelle d'une TRL4 à une TRL 6. A l'issu, l'approche et les composants pourront être repris par les territoires conduisant des démarche EIT. Ils pourront chacun apporter leur pierre à l'édifice en développant de nouveaux algorithmes relatifs a d'autres synergies (toujours afin d'alimenter efficacement les outils existants type ACTIF).
Le planning de développement et présenté dans l'illustration ci-jointe:
Nous avons regroupé un collectif multi-disciplinaire pour porter le projet collaborativement avec Acteurs privés, forces publiques et territoire, habitants et citoyens:
- Le Territoire de la Réunion, avec le soutien du TCO (Lien) , et l'accompagnement de l'ADIR et du Syndicat mixte de transport.
- Qarnot ( Lien ) , entreprises experte des réseaux de calcul distribués et porteuse de solution du numérique durable par revalorisation de chaleur fatale dans des systèmes de chaudières.
- L'association OpenAtlas ( Lien ), acteur de référence du numérique et intervenant local de la Réunion
- Aurélia Pons ( Lien ), experte juridique des questions numériques et avocate au barreau de Paris
- Le Laboratoire de IRIT, LIM, SystemX, avec lesquel un Post-doc sera engagé pour le développement de Federated Learning.
- Odyssée ( Lien ), architecte systémique territorial, concepteur des infrastructures numériques souveraines de la métropole de Toulouse, pilote de recherche avec l'Université Gustave Eiffel (GRETIA + Chaire Économie Circulaire) sur le développement de sosies numérique des territoires pour l'évaluation des Circularités.
- Synergie Péi, acteur local de référence sur la promotion et le déploiement de l'économie circulaire.
Ensemble nous contribueront à la résilience du territoire en permettant une meilleur intégration de la démarche EIT aux processus du territoire (viabilité, pérennité). Par ce biais et au travers du projet nous adressons 5 des défis proposés: Connaissance; objectifs; Décider; Circularité; mobilité.
Directement intégré à une démarche de territoire dans les conditions du réel le projet de commun sera collaboratif, avec les partenaires territoriaux de la Réunion; les entreprises locales impliquées et leurs employés; des citoyens co-concepteurs impliqués sur les thématiques de gouvernance et souveraineté numérique.
Pour structurer notre groupement et porter ce projet nous évaluons deux options, la première étant de créer un SCIC regroupant public et privé dans ce développement. L'autre option plus classique sera de monter une association. La SCIC aurait pour vocation la maturation et déploiement du commun numérique, pouvant accueillir au gré de sont développement d'autre territoires partenaires/collaborateurs. Un territoire Français a déjà exprimé son intérêt pour potentiellement rejoindre la SCIC en cas de démonstration concluante.
La réalisation du projet de commun sélectionné :
6.Réalisation du projet de commun:
Liste des CR d'atelier en lien avec ce Commun Coopérative Numérique pour EIT: aucun pour le moment