Mix matériaux locaux : planifier la structuration de filières au service de rénovations performantes

De Résilience des Territoires
Aller à :navigation, rechercher



Créer un outil gratuit et open source permettant d’identifier le mix matériaux locaux qui est adapté et disponible pour la rénovation énergétique des bâtiments dans une optique de planification écologique territoriale de filières.

💼 Porté par CD2E, Greenflex, Neo eco, Ressorts

Echanger, Poser des questions

Description : La décarbonation de l’immobilier, cela va commencer par bien plus de sobriété et la rénovation massive des bâtiments existants. Mais rénover va nécessiter beaucoup de matériaux qu’il sera souhaitable de sourcer autant que possible en circuits courts auprès de filières bas carbone. Pour que des filières locales se structurent et que les prix des solutions soient abordables : il faut de la visibilité. De quelles quantités de matériaux a-t-on besoin à quels horizons temporels pour quels types de bâtiments ? La planification écologique ne doit pas juste se préoccuper de ce que seront nos mix énergétiques bas carbone à 5, 10, 20 et 10 ans, elle doit aussi se préoccuper de ce que seront nos mix matériaux. Tous les territoires n’ont pas les mêmes démographies, les mêmes climats, les mêmes types de bâtiments et donc les mêmes besoins techniques pour se rénover. De la même façon que tous les territoires n’ont pas les mêmes potentiels en termes d’énergies renouvelables, tous les territoires n’ont pas les mêmes potentiels en termes de production et transformation de matériaux bas carbone.

Pour organiser leurs politiques publiques en termes d’agriculture, de formation, de R&D de soutien à des unités de transformations industrielles et de fixation de critères d’éco conditionnalités de soutien à la rénovation, il est clé de mieux outiller les collectivités à ce sujet. De la même façon que des méthodes normées ont été bâties pour estimer les potentiels en énergies renouvelables des territoires ou leur empreinte carbone, il est clé de permettre aux territoires d’estimer ce que pourraient être leur mix matériaux locaux. Les porteurs de ce projet ont la conviction qu’il fait développer un commun pour cela : une méthodologie et outillage clair, unique et open source, en lien avec les différentes filières.

Notre inspiration est cette du modèle du fichier Excel Bilan carbone et des méthodes associées de comptabilité en termes de gaz à effet de serre : qui permet de façon méthodique une analyse de l’existant et d’estimer les gisements de progrès. Cela nous semble une brique clé à développer pour territorialiser l’intention politique de planification écologique et structurer des filières pérennes de matériaux décarbonés. Si la filière bois et ses débouchés sont relativement bien structurés et connus (quand bien même des progrès sont à accomplir), les choses sont bien moins claires du côté des filières agro-sourcées et de recyclage / réemploi : ce projet veut particulièrement adresser ces dimensions.

Organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource : CD2E, Greenflex, Neo eco, Pouget Consultants, Rabot Dutilleul, Ressorts

Contributeurs : Sebastien Delpont, Camille Poutrin, Kathleen Boquet, Ariane Proy, Dorize Remy

Défi auquel répond la ressource : 1- Connaissances - Ressources, 4- Modèle économique, A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles, B- Planification et aménagement urbain, C- Alimentation et agriculture, F- Bâtiment

Autre commun proche :

Richesse recherchée : Mentorat, Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté

Compétences recherchée : Général/Enjeux, Général/Domaines, Vulnérabilités/Concept, Vulnérabilités/Ecosystémique, Vulnérabilités/Socio-biologique, Vulnérabilités/Energétique, Vulnérabilités/Economique, Facteurs de résilience/Economie, Facteurs de résilience/Instruments, Facteurs de résilience/Urbanisme, Facteurs de résilience/Agriculture, Anticipation/Prospective

Communauté d'intérêt : Fabrique de la Rénovation

Type de licence ? Creative Commons

Niveau de développement : Idée

Cloud / Fichiers : https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Mix_mat%C3%A9riaux_locaux.pdf

Mix matériaux locaux.jpg

Indiquer la localisation pour voir la carte

Tags : rénovation, rénovation thermique, Economie circulaire, bioeconomie, materiaux, materiauxbiosourcés, réemploi, recyclage, decarbonation

Catégories : Logiciel, Données, Connaissance

Thème : Général/Modèles, Général/Approches, Général/Enjeux, Vulnérabilités/Concept, Vulnérabilités/Ecosystémique, Vulnérabilités/Energétique, Vulnérabilités/Economique, Facteurs de résilience/Economie, Facteurs de résilience/Infrastructure, Facteurs de résilience/Urbanisme, Facteurs de résilience/Agriculture, Anticipation/Veille, Anticipation/Indicateur, Anticipation/Prospective, Gestion de crise/Préservation des services essentiels, Regénération, Regénération/Reconstruction, Regénération/Fiabilisation, Regénération/Innovation

Candidat Appel à Communs : candidat 24 Nov

Référent ADEME :

Référent du commun : Kathleen Boquet


Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller

Candidat Appel à Communs :

Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience : 105000

1.Détails du Financement :

Plan de financement

Le coût total du développement de ce projet de commun est estimé à 150 000 €. Ce projet fait l’objet d’un financement de 45 000 € par la commission européenne (Interreg NWE) dans le cadre du programme de coopération Circular Reno (qui co-finance des démonstrateurs de bâtiments rénovés avec des matériaux circulaires). La demande de soutien s’élève à 105 000 k€. Ce projet est déjà financé à hauteur de 30 %. Ce commun pourra être adapté par d’autres territoires en Europe qui font face aux mêmes enjeux de planification de leurs besoins futurs en ressources pour réussir la rénovation de leurs bâtiments et structurer des filières économiques locales de matériaux décarbonées. Le travail d’étude et de développement sera réalisé par le CD2E, Ressorts, GreenFlex et Néo Eco, 4 structures (associations et entreprises) compétentes sur ces questions et ayant un statut juridique leur permettant de recevoir des aides publiques.

Justification de l’éligibilité

Le commun vise plusieurs des dix défis identifiés : F-Bâtiment, 4- Modèles économiques, A – Ecosystème et gestion des ressources naturelles, B-planification et aménagement urbain, C-Alimentation et agriculture - Agir sur la consommation d’énergie et l’adaptation au changement climatique des bâtiments à travers notamment la rénovation thermique de ceux-ci - Prévoir la construction et la rénovation en matériaux biosourcés allant du gros œuvre à la finition, dans une perspective de réindustrialisation localisée et décarbonée. - S’assurer d’une gestion durable des ressources naturelles d’un territoire pour des débouchés matériaux et éviter toute sur-exploitation - Guider aménageurs et donneurs d’ordre dans leurs spécifications matériaux pour les aligner sur les produits des filières locaux en qualité et en quantité - Offrir de nouveaux débouchés à une agriculture évoluant vers plus de production végétale et moins de production animale pour relever ses défis de transition agroécologique et notamment de décarbonation

Financement post Appel à communs

La participation à cet appel à communs s’inscrit dans une dynamique plus large de développement de filières locales et durables de matériaux bas carbone à destination de la rénovation énergétique des bâtiments. Le commun développé permettra d’appuyer les collectivités territoriales qui bénéficieront d’un outil d’aide à la décision permettant d’orchestrer le développement de filières biosourcées, de réemploi ou de recyclages locales dédiées à des débouchés pour la rénovation énergétique des bâtiments. Une fois cet outil créé (méthodologie, bases de données, outils pédagogiques...), il sera de l’intérêt des acteurs publics territoriaux, des professionnels de la rénovation et des filières agricoles, de réemplois et du recyclage d’en actualiser les données d’entrée. Sur le modèle de l’outil bilan carbone, à l’issue de son développement : l’outil pourra être cédé soit à l’ADEME, soit à une association professionnelle (association de collectivités, de professionnels de l’agriculture, de l’ingénierie ou de la construction) qui le fera vivre comme le fait l’association ABC des professionnels du bilan carbone, soit à une structure dédiée à la « gestion de communs », comme la Fabrique de la Rénovation en cours de structuration.

2.Détails Sobriété et/ou Résilience des Territoire :

Sobriété et Résilience

Atteindre les objectifs fixés dans la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) suppose d’accélérer le rythme des rénovations énergétiques des bâtiments. Pour le secteur résidentiel, le Haut Conseil pour le Climat estime qu’il s’agit de passer des 60-70.000 rénovations profondes effectuées annuellement (2012-2016), à 370.000 rénovations complètes par an à minima après 2022 et 700.000 par an à partir de 2030. Ces rénovations sont clé dans la stratégie de transition énergétique française. Elles mobilisent néanmoins de grandes quantités de ressources matières.

Ces matériaux représentent 15 à 20 % de l’empreinte carbone d’un bâtiment, part qu’il est aujourd’hui possible de réduire grâce à l’utilisation de matériaux biosourcés ou circulaires selon l’Agence Parisienne du Climat. L’utilisation de matériaux biosourcés est une des solutions pertinentes pour la décarbonation du secteur de la rénovation énergétique et pour limiter le recours à des ressources énergivores ou issues de la chimie du pétrole pour lesquelles les risques et couts d’approvisionnement sont croissants.

Dans ses scénarios 3 & 4 « Transition 2050 » l’ADEME affiche un besoin de 60% d’isolants biosourcés, on en est pour l’instant loin. Il y a aussi un enjeu à adresser : territorialiser la planification écologique, pour rapprocher les lieux de production des lieux de consommation. Dans cette optique, le bois a fait l’objet d’un Plan national Bois construction (2009-2015). Mais on voit bien que le bouclage des « flux biomasse » dans beaucoup de scénario de modélisation de la neutralité carbone en France en 2050 est un défi : l’utilisation des ressources forestières seules ne permettra pas l’atteinte de ces objectifs. D’autres filières agro-sourcées (miscanthus, paille, lin, chaume, chanvre, laine…) et de matières premières secondaires (réemploi, textile, plastiques recyclés…) restent néanmoins à étudier et structurer dans une démarche d’économie circulaire territorialisée.

Le développement des filières agro-sourcées pour la rénovation de bâtiments contribue au renforcement de la résilience des systèmes agricoles : - Sur le plan agronomique : la diversité des cultures permet un apport d’une plus grande diversité de nutriments, une meilleure structuration des sols, la rupture du cycle de maladies éventuelles… - Sur le plan économique : la diversification des débouchés offre aux agriculteurs une plus grande résilience financière vis-à-vis des marchés et face aux aléas techniques, économiques et climatiques - Sur le plan écologique : la baisse de demande engagée et qui va se poursuivre de produits carnés (pour des questions de besoin de baisse d’émissions de carbone et d’azote) va nécessiter une évolution des débouchés de la production agricole

Lien et ancrage territorial

'Le projet de commun vise à développer un outil permettant d’identifier, pour chaque territoire, le mix matériaux locaux pertinent et crédible activable à différents horizons temporels pour le marché de la rénovation énergétique des bâtiments. Cet outil sera développé et beta-testé sur un territoire pilote, celui des Hauts de France'

Le CD2E, pôle d’excellence régionale de l’éco-transition des Hauts-de-France et co-porteur du projet de commun, contribuera au co-développement et au test de cet outil et appuiera son amélioration avec les parties prenantes du territoire acteur de ces filières locaux issues de la production agricole et du recyclage / ré-emploi

3.Détails Impacts environnementaux :

L’outil proposé vise à améliorer le bilan environnemental des opérations de rénovation énergétique et de construction. Les matériaux représentent 15 à 20 % de l’empreinte carbone d’un bâtiment. Le choix de matériaux biosourcés et issus de l’économie circulaire permet de réduire cette empreinte carbone et de réduire la pression exercée sur les ressources non-renouvelables.

D’un point de vue qualitatif, ce projet va permettre des bénéfices environnementaux de différentes natures : - Réduction des consommations énergétiques (par l’utilisation de ces ressources pour des application d’efficacité énergétique et par la substitution de matériaux énergivores) - Baisse des émissions de gaz à effet de serre (par l’utilisation de matériaux locaux et bas carbone ou stockant du carbone en substitution de produits au poids carbone plus élevés) - Amélioration de la qualité des bâtiments ainsi isolés en termes d’adaptation au changement climatique (du fait du déphasage et de l’inertie de ces matériaux) - Amélioration de notre empreinte matière et du métabolisme des territoires avec moins d’imports de matériaux non recyclables et/ou de filières fossiles - Création d’emplois locaux

Le scénario de référence serait de considérer qu’en l’absence du développement de cet outil, ces filières de matériaux locaux bas carbone resteraient marginales, par défaut de capacité à accompagner leur déploiement avec des rénovations qui continueraient à utiliser beaucoup de produits minéraux ou issus de la chimie du pétrole, au poids carbone bien plus important.

De plus, l’outil vise à aider les acteurs publics et privés à identifier et structurer des filières locales, ce qui concourra à réduire le bilan carbone lié aux transports des matériaux.

4.Synthèse du projet de Commun :

Les porteurs du projet de commun sont : - Ressorts, entreprise solidaire d’utilité sociale et à mission, dédiée à l’accompagnement de la transformation écologique des filières. Ressorts est impliqué dans 6 projets européens de coopérations ouvertes en lien avec la rénovation énergétique du bâti et possède de solides connaissances et réseaux sur ce sujet. - GreenFlex, cabinet dédié à l’accompagnement d’acteurs dans leur transition écologique, disposant d’une expertise en agronomie et développement de filières agro-sourcées, ainsi qu’en mesure d’impact écologique et notamment carbone - NeoEco, est une PME spécialisée dans la structuration de filières d’économie circulaire et le développement d’éco-produits issus des filières su recyclage et du réemploi. - CD2E, pôle d’excellence régionale de l’éco-transition des Hauts-de-France, travaille avec les professionnels du bâtiment (bailleurs, constructeurs, architectes, bureaux d’études, collectivités, maîtres d’ouvrage, …) afin de massifier la construction et la rénovation thermique performantes en les accompagnant dans le développement de leur expertise en matière de : gestion de l’énergie et construction passive, qualité environnementale et confort et éco matériaux.

Du fait de leurs projets, leurs expériences, et leurs statuts les 4 structures en charge de la réalisation de commun sont très enthousiastes à l’idée de s’engager dans la production de ce commun même si elles n’ont pas en tant que tel, développés des ressources qu’elles ont qualifiées en ces termes.

Le développement ici exposé vise à: 1. Elaborer une méthodologie d’analyse territoriale des besoins en matériaux de la filière rénovation des bâtiments, 2. Elaborer une méthodologie d’analyse des ressources agro-sourcées et circulaires mobilisables d’un territoire, 3. Etablir des recommandations pour la mobilisation des différents acteurs de la chaîne de valeur et 4. Développer un outil numérique open source, ergonomique, pédagogique et accessible à tous.tes

La communauté visée pour le co-développement est celle de la centaine d’adhérents du C2DE et des partenaires des 3 autres co-porteurs issus de professions et d’horizons variés (collectivités, architectes, artisans, agriculteurs, industriels, bureau d’étude, entreprises travaux…)

Un tel outil aidera à la coordination des acteurs publics et privés en permettant de mieux planifier politiques publiques, investissements immobiliers, investissements industriels et programmes de formations. Le marché ne saura pas s’organiser naturellement en l’absence d’un tel outil de planification à la méthodologie ouverte et open source

5.Autodiagnostic :

A ce jour, la mise en œuvre de solutions de rénovation agro-sourcées reste encore sous explorée, en regard de leur potentiel, par les professionnels par manque de sensibilisation, de formation et de vision globale. Ce potentiel est à considérer en regard de celui d’autres filières bas carbones (bois et ses dérivés, textile recyclé, géo-sourcée, réemploi, plastique recyclé) ou de filières plus traditionnelles.

Tout d’abord, la biomasse se renouvelle à un rythme assez lent et est une ressource à partager entre plusieurs usages : alimentation humaine et animale, production de matériaux (construction, textile, emballage…), production d’énergie (bio-carburants, méthanisation…),… tout en préservant les biens communs environnementaux (disponibilité et fertilité des sols, biodiversité, puits de carbone). Un exercice de transparence sur les ressources disponibles et les bonnes pratiques de prélèvement de la biomasse à respecter est nécessaire : c’est notamment l’objet de la stratégie bioéconomie pour la France.

Le remplacement de matériaux issus des industries pétrochimiques par des matériaux biosourcés locaux ou issus de l’économie circulaire dans les rénovations énergétiques soulèvent également d’autres défis : - Les niveaux de qualité de la biomasse agricole sont variables selon les terroirs (de même que les gisements de déchets recyclables sont hétérogènes) - Les caractéristiques techniques attendues des matériaux et solutions de rénovation dépendent des typologies de logements à rénover et des ambitions énergétiques

Une approche territoriale est donc nécessaire pour définir le mix matériaux biosourcés/circulaire local pertinent pour chaque territoire, en tenant compte du terroir et des types de bâtiments à rénover pour poser les bases d’un dimensionnement de filières et d’une planification écologique. Le potentiel du chanvre sera peut-être plus élevé dans le Pas de Calais que celui du bois et ce sera l’inverse dans les Landes : mais de combien parle-t-on à chaque fois ? Le Pas de Calais est un territoire plus dense et dont le besoin de rénovations est bien plus élevé que dans les Landes.

Le projet de commun vise à développer un outil gratuit et open source, sur le modèle du fichier bilan carbone, permettant de : - Croiser des données de disponibilité et de qualité des ressources matériaux locaux (notamment agro-sourcées et issues du réemploi / du recyclage) en lien avec les besoins des professionnels de la rénovation énergétique pour chaque territoire - Proposer un mix-matériau pertinent pour les différentes typologies de logements et de bâtiments tertiaires (écoles, EPHAD, bureaux… ) du territoire - Emettre des recommandations à l’intention des différents acteurs de la chaîne de valeur et des pouvoirs publics (agriculteurs, transformateurs, professionnels de la rénovation, services de développement économique, fédérations…) pour structurer les filières sur leur territoire en regard de leurs potentiels.

Pour ce faire, les éléments suivants sont nécessaires : - Accès aux données agronomiques territorialisées (nature des cultures, terroirs, …) - Accès aux données publiques sur les typologies de bâtiments par territoires et de leurs besoins de travaux associés, ainsi que des enjeux démographiques et de construction neuve - Existence de coopération entre les acteurs agricoles, du recyclage / du réemploi et des acteurs de la rénovation énergétique pour comprendre les contraintes de chacun et établir des cahiers des charges pour chaque étape des chaines de valeur

Cet outil numérique gratuit et open source, sera géré comme un commun, à disposition de collectivités, de donneurs d’ordre, d’entrepreneurs, de pôles de compétences ou d’expertise, d’organisations professionnelles et de bureaux d’études / cabinet de conseil les appuyant pour mieux dimensionner les potentiels et gisements pour ces solutions.

La réalisation du projet de commun sélectionné :

6.Réalisation du projet de commun:

Etape 1. Elaborer une méthodologie d’analyse territoriale des besoins en matériaux de la filière rénovation des bâtiments a. Identification des typologies de bâtis à rénover b. Identification des caractéristiques techniques des solutions par typologie de bâti et transposition aux matériaux agro-sourcées et issus de l’économie circulaire c. Interface avec des bases de données territoriales pour quantifier et catégoriser les besoins en termes de rénovation énergétique

Livrables : • Fiches techniques type pour un panel de solutions de rénovation énergétiques agro-sourcées/circulaires • Bases de données permettant d’identifier les solutions techniques les plus adaptées pour chaque territoire

Acteurs impliqués : Ressorts, acteurs du monde de l’immobilier, de l’agriculture, de la construction et de collectivités pilotes, experts de la rénovation et de l’Open Data territorial.

Etape 2. Elaborer une méthodologie d’analyse des ressources agro-sourcées et circulaires d’un territoire a. Interface avec les recommandations de la Stratégie Nationale de Mobilisation de la Biomasse en termes de plafonds de prélèvement de la biomasse par territoires b. Interface avec des données et cartes agronomiques permettant d’établir un « profil agronomique de chaque territoire », y compris dans un contexte de changement climatique c. Analyse du potentiel des différentes ressources circulaires et agro-sourcées pour les solutions pour le BTP et particulièrement pour la rénovation énergétique (saisonnalité, quantités, taux d’humidité, propriétés biochimiques et physiques…).

Livrables : • Fiches techniques résumant les caractéristiques des différentes ressources agro-sourcées • Base de données permettant d’identifier les types de ressources agro-sourcées les plus pertinentes pour un usage de matériaux de rénovation • Synthèse des infrastructures / outils de transformation nécessaires pour transformer ces ressources

Acteurs impliqués : GreenFlex, NeoEco, Ressorts

Etape 3. Etablir des recommandations pour la mobilisation des différents acteurs de la chaîne de valeur a. Analyse des caractéristiques techniques à respecter à chaque étape de la chaine de valeur du champ au mur b. Synthèse des meilleurs pratiques de méthodes de mobilisation de filières matériaux c. Rédaction de fiches conseil à l’intention de chaque acteur de la chaine de valeur (cahier des charges génériques, points de vigilance, conseils d’organisation…) d. Poser des bases consolidées pour nourrir un observatoire des filières

Livrables : • Fiches conseil pour chaque acteur de la chaîne de valeur • Rapport de recommandations des pratiques de mobilisation de filières matériaux

Acteurs impliqués : Ressorts, GreenFlex, CD2E

Etape 4. Développer un outil numérique open source, ergonomique, pédagogique et accessible à tous.tes a. Convergence des livrables des étapes 1, 2 et 3 permettant d’établir un diagnostic territorialisé sur : les typologies de bâti, les produits agro-sourcés les plus adaptés sur le territoire concerné, les recommandations qui en découlent pour chaque acteur de la chaine de valeur b. Elaboration de l’architecture globale de l’outil et ses fonctionnalités, en lien avec les futurs utilisateurs c. Test de l’outil sur un territoire pilote, celui de la région Hauts de France d. Développement de l’outil numérique e. Elaboration de ressources pédagogiques pour faciliter l’appropriation de l’outil

Livrables : • Outil numérique open source • Ressources pédagogiques • Cadre pédagogique pour sessions de formation à l’outil

Acteurs impliqués : CD2E, Ressorts, collectivités territoriales, observatoires régionaux de l’économie circulaire


Liste des CR d'atelier en lien avec ce Commun Mix matériaux locaux : planifier la structuration de filières au service de rénovations performantes: aucun pour le moment


Suivi des actions

Search actions Add an action See this page for more information
Open
+ A faire0
+ En cours0
+ Fait0