La forge d'adaptations Nord-Sud

De Résilience des Territoires
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Faire apprendre partager des solutions d'adaptations aux effets du changement climatique


Description : Les nombreux fablabs du monde développent, partout, des prototypes qui répondent aux défis locaux soulevés par le changement climatique.

Ces prototypes, ces communs, sont autant de solutions qui peuvent être réutilisées par d’autres fablabs ailleurs dans le monde. Ces lieux de conception, et de fabrication permettent la transmission des savoirs et la diffusion des connaissances, notamment auprès de la jeunesse et entre des populations parfois écartées des circuits classiques de la connaissance et de la technologie. Ainsi, on retrouve dans les fablabs, de nombreuses personnes retraitées, sans-emploi, étudiants, bénévoles dont les connaissances ne sont pas valorisées et qui sont prêtes à donner de leur temps.

Mais, pour qu’un prototype puisse être reproduit ailleurs et par le plus grand nombre, il doit être documenté avec une « grammaire pédagogique », une méthodologie, permettant d’organiser et de faciliter le transfert vers le reste de la société. Cette grammaire fait défaut. Or, autour des plans d'un prototype, il y a l'enjeu de la socialisation des objets et de la méthode, qui fait que l'on met les personnes en capacité de devenir "ingénieux" et de résoudre de nombreux problèmes locaux au terrain grâce à une ingénierie des "communs opérants".

Présentation de la forge d’adaptation Nord Sud

Les problèmes soulevés par la forge

La forge d'adaptations vise trois enjeux auxquels sont confrontés les fablabs et leur communauté.

(1) Bien que de nombreux prototypes développés dans les fablabs intéressent d’autres fablabs, généralement, les bénévoles n’ont pas le temps de documenter suffisamment leurs prototypes pour permettre qu’ils soient réplicables. De surcroît, ils ne documentent pas la réalisation d’ateliers au cours desquels leurs prototypes pourront être reproduits par le plus grand nombre.

(2) Les territoires et les populations méconnaissent les viviers de connaissance et de prototypes que constituent les fablabs. Ils méconnaissent donc ces lieux et leurs méthodes qui, outillés par les biens communs numériques et les communautés locales, permettent de faire, apprendre, et partager, notamment, des solutions aux effets du changement climatique.

(3) Les fablabs du ReFFAO (Réseau des fablabs Francophones d'Afrique de l'Ouest), bien que leur action soit fondamentalement locale, ont aujourd'hui peu de liens avec les villes où ils se trouvent.

L'Action globale

Le projet complet s’inscrit sur une durée de trois ans et est centré sur 17 Objectifs de Développement Durable. L’objectif est de développer la documentation de 102 prototypes, soit six par ODD. A termes, le projet vise à impliquer une vingtaine de fablabs.

La présente réponse à l'Appel à Communs vise à amorcer ce projet sur 12 mois, en se focalisant sur six ateliers pour chacun des cinq défis transversaux (A, B, C, D, E) de l'Appel à Communs. Ces trente ateliers seront proposés dans les fablabs francophones d'Afrique et de France en rémunérant chaque fablab et l'opérateur du projet, le CC Lab.

A présent, ce projet réunit les fondateurs du projet Makers Nord Sud (qui contribuent à l'équipement de fablabs africains dans 7 pays dans le cadre d'un projet de santé ouverte), l'Association Internationale des Maires Francophones, qui veut explorer et libérer ce potentiel dans les villes du nord et du sud, et Universcience, qui vient d'organiser l'Appel à Projets Africa ODD permettant de financer le développement de projets conformes aux Objectifs de Développement Durable.

Ce texte est complété par des exemples de prototypes, et de cas d'usages correspondants à chaque défi. Il s'agit d'un fragment du potentiel à transformer pour passer de plans de prototypes à des "ateliers de prototypage ouvert et de mise en capacité" transférables à tout territoire ou acteur qui souhaiterait développer une culture "d'ingénieux en coopération".

L’Action dans le cadre de l'Appel à Communs

L'objet du projet

L’objet de ce projet proposé par le CC Lab est de construire, pour un certain nombre de prototypes, une documentation sous licence creative commons permettant à des fablabs de répliquer les prototypes choisis, dans des ateliers ouverts au plus grand nombre.

Concrètement, pour un prototype donné, la création de la documentation se déroule comme suit. Une fois le prototype et le fablab animateur définis, une documentation initiale est fournie au fablab, puis il organise un atelier ouvert autour de ce prototype. A l’issue de cet atelier il enrichit et complète la grille documentaire portant sur les moyens de médiations et de pédagogie nécessaire pour réaliser l’atelier ouvert.

Les grandes étapes du projets

Les grandes étapes du projet sont donc les suivantes.

Un canevas de documentation initiale sera d’abord développée par le CC Lab sur le même principe que la documentation de prototypes, grâce à la solution Dokit ou équivalente (telle que Wikifab, recensant des formes pédagogiques reliées à des prototypes, le tout en licence Créative Commons).

Puis, des ateliers organisés dans les fablabs partenaires permettront (1) de confronter la documentation initiale à la réalité pour l’enrichir et (2) de mobiliser les villes et les populations concernées par le fablab.

Au cours du projet un événement international permettra de le valoriser auprès des élus locaux et des membres de la communauté concernée. A cette occasion, de premiers éléments de la documentation pourront être présentés.

Les formats des ateliers

Tous les prototypes ne demandent pas le même investissement en temps ou en matériel. Pour un prototype donné, la documentation vise à permettre l’organisation d’un atelier permettant de reproduire le prototype et le format d'accompagnement des publics. Le format de l’atelier doit donc être adapté au prototype et aux publics, c'est pourquoi deux formats d'ateliers sont envisagés : un atelier/formation d’une journée, et un atelier/formation de trois jours. La formation d’une journée s’adresse à un public large, d’une trentaine de personnes, et porte sur un prototype simple. La formation de trois journées s’adresse à un public dont l’investissement devra être plus conséquent et propose un objet plus abouti.

Ces deux formats ont vocation à être déployés auprès de publics qui n’appartiennent pas à des fablabs, de façon à démocratiser au mieux l’objet et la démarche des fablabs : écoles, universités, organisations de la société civile, associations de quartier, etc.

Le développement de cette documentation par la pratique, de façon à mobiliser l’écosystème local, fait l’objet de ce projet.

La sélection des prototypes et des fablabs

La sélection des prototypes et des fablabs se fera après une phase d’identification de projets réalisée par les Réseaux de fablabs associés (ReFFAO et RFFLabs). Cette première étape permettra de constituer un groupe pertinent et cohérent de prototypes associés à des fablabs et des villes. Les prototypes recouperont les défis présentés dans l’Appel à Communs, et les Objectifs de développement durables (ODD).

Les prototypes seront sélectionnés par un comité de pilotage constitué par les partenaires porteurs du projet : CC Lab, AIMF, ReFFAO et RFFLabs. Ce comité se réunira deux fois en visioconférence au cours du projet. Les prototypes pourront être issus des fablabs partenaires, ainsi que des communs de cet Appel à Communs.

Les objectifs de l'action

  • Documenter des prototypes selon une sémantique commune et adaptée aux ODD et à l'essaimage des formes pédagogiques dans les fablabs concernés en Afrique et en France.
  • Recenser les projets dont la documentation permet déjà la réplicabilité et utiliser le projet pour valoriser ces opportunités auprès des villes.
  • Fédérer des fablabs francophones dans 9 pays d'Afrique et de France autour des ODD.
  • Diffuser les méthodes et les possibilités permises par les fablab pour les rendre utilisables en dehors des fablabs. Accompagnement de groupes en établissements d'enseignement, associations, entreprises, collectifs, etc.
  • Rapprocher les villes et les fablabs afin de développer leur collaboration pour atteindre les ODD et alimenter une culture de la résilience par le prototypage coopératif ouvert, appuyé sur des communs numériques et un réseau d'entraide.

Les sous-actions

  • Construire la V1.0 de la grille de documentation cadre initiale. Mise en place des outils de cartographie, documentation, communication.
  • Sensibiliser les villes aux méthodes et actions des fablabs.
  • Réaliser un appel à manifestation d'intérêt auprès des fablabs pour l'organisation d'un atelier coopératif sur un prototype correspondant à un de défis.
  • Accompagner les fablabs tout au long de la préparation, de la mise en œuvre et du suivi des ateliers.
  • Contractualiser avec les fablabs participants sur des bases identiques.
  • Organiser tous les événements dans toutes les villes et les fablabs dans un calendrier commun.
  • Communication/publication calendrier opérationnel et cartographie (préparation et cartographie du potentiel ici)
  • Et dans chaque ville et fablab :
    • Mobiliser des acteurs de la ville
    • Mobilisation des formateurs
    • Mobiliser du public à former pour les événements
    • Disposer du matériel le jour de l’événement
    • Faire compléter la documentation pédagogique de base par les formateurs avec éléments complémentaires au prototype.

Les livrables

  • Une documentation commune sous licence Créative Commons dans laquelle chaque forme pédagogique autour d'un prototype ayant fait l’objet d’un événement est documentée de manière à concerner, mettre en capacité, et mobiliser des personnes devenant des "ingénieux" en coopération.
  • Une cartographie superposant les villes, les fablabs, et les prototypes développés par les fablabs qui permettent d’atteindre un ou des Objectifs de Développement Durable. Les prototypes indexés dans cette cartographie seront classifiés en fonction du ou des Objectifs de Développement Durables qu’ils poursuivent et ils seront accompagnés du lien vers la documentation permettant de les répliquer au sein d’un atelier ouvert au public.
  • Une dynamique de réseau impliquant les villes membres de l’AIMF et les lieux de prototypages tournés vers la mise en capacité et le partage des solutions à faire, à apprendre, et à partager pour accroître la résilience des territoires.
  • Une méthodologie de capitalisation des cas d'usage/prototypes.

Organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource : AIMF - Association internationale des Maires francophones, Airbus Africa Community, CC Lab - Climate Change Lab, LABSud, My Human Kit, RFFLabs - Réseau Français des Fablabs, ReFFAO, Réseau Bretagne Solidaire, Universcience

Contributeurs : Ahmadou, Carolinepinton, Davidforgeron, Rfflabs, Hugues Aubin, Medard Agbayazon, dodj

Défi auquel répond la ressource : 1- Connaissances - Ressources, E- Mobilités et logistiques, C- Alimentation et agriculture, B- Planification et aménagement urbain, Ilots de chaleur (2021), A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles

Autre commun proche :

Richesse recherchée : Financement

Compétences recherchée : Général, Général/Modèles, Facteurs de résilience, Facteurs de résilience/Economie

Communauté d'intérêt :

Type de licence ? CERN Open Hardware Licence, Creative Commons, GNU Affero General Public License, ODC Open Database License (ODbL)

Niveau de développement : Idée

Cloud / Fichiers : https://climatechangelab-drive.mycozy.cloud/public?sharecode=MU0iWAOMl9Wi

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Tags : prototypes, Pédagogie expérientielle, participation, empowerment, fablab, francophonie, Afrique, Villes, Villages

Catégories : Données, Connaissance

Thème :

Candidat Appel à Communs :

Référent ADEME : Héloïse calvier

Référent du commun : Hugobiwan


Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller

Candidat Appel à Communs : sélectionné

Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience : 80360

1.Détails du Financement :

Budget détaillé

Le budget détaillé, sous forme de tableau, est disponible ici en téléchargement.

Le total du projet est estimé à 129 800 € pour une demande de soutien de 80 360 € soit 62 % du montant total.

L’action de l’AAP se déroulera sur 12 mois. Au cours de ces 12 mois sont prévus : 9 ateliers de formation d’une journée et 21 ateliers de formation de trois journées. Soit, au total, 30 ateliers de formation. Ainsi 6 ateliers seront organisés pour chacun des cinq défis thématiques définis dans l’Appel à Communs. A priori, la répartition par défis entre ateliers de 1 et 3 jours sera équilibrée.

Dépenses

Le total des dépenses du projet s’élève à 129 800 €.

Les coûts du projet sont répartis en trois postes : (1) le financement des fablabs, (2) la rétribution du coordinateur.

Financement des fablabs

Le financement des fablabs est calculé à partir d’un forfait jour de formation et d’un forfait matériel par atelier.

Le forfait de formation est fixé à 900 € / jour. Le coût de la formation s’élève donc à 21 * 3 * 900 € + 9 * 1 * 900 € = 64 800 €.

Le forfait matériel par atelier est fixé à 500€. Le coût du matériel pour la réalisation des ateliers s’élève donc à (21 + 9) * 500 € = 15 000 €. Le coût de financement des fablabs s’élève donc à 79 800 €

Financement de la coordination

Le financement du coordinateur est établi à partir d’un forfait jour fixé à 500€. Le nombre de jour de formation est fixé à 100, en accord avec le planning/chronogramme (disponible ici).

Le coût de la coordination s’élève donc à 100 * 500€ = 50 000€.

Financement de l’événement international de communication et de présentation de la démarche

L’événement s’inscrira dans le cadre d’autres événements organisés par les partenaires du projet. Aussi, le financement de son organisation sera indirectement assuré.

Recettes

Les recettes du projet viennent de cinq éléments : (1) une subvention issue de l’Appel à Communs, (2) une contribution financière de l’AIMF, (3) la valorisation de la contribution des fablabs à hauteur de 30% de la formation fournie pour chaque atelier, (4) la valorisation du CC Lab (temps passé), (5) la valorisation de l’AIMF (temps passé).

  • la demande de subvention s’élève à 80 360 € ;
  • la contribution financière de l’AIMF s’élève à 20 000 € ;
  • la valorisation de la contribution des fablabs à hauteur de 30% de la formation fournie pour chaque atelier s’élève à 0.3 * (9*1 + 21*3) * 900 € = 19 440 € ;
  • la valorisation du CC Lab s’élève à 5 000 € ;
  • la valorisation de l’AIMF s’élève à 5 000 €.

Le total des recettes s’élève à 129 800€, soit le coût du projet.

Conclusion

Nous proposons donc une contribution croisée de l'Appel à Communs, des fablabs effectuant les ateliers, de l'AIMF et du CC Lab pour un budget permettant de financer :

  • 79 800 € pour 30 ateliers dans les pays couverts par les réseaux de fablabs associés ;
  • 50 000 € pour les ressources humaines de coordination/animation et documentation du projet.

Le montant total du projet s’élève à 129 800€.

La demande de financement auprès de l’Appel à Communs représente 80 360 / 129 800 = 62% du financement du projet. Celui-ci est donc auto-financé à hauteur de 38%.'

Justification de l'éligibilité

Le commun vise un défi identifié

Le commun vise six des défis identifiés.

  • 1 - Connaissances - Ressources,
  • A- Mobilités et logistiques,
  • B- Alimentation et agriculture,
  • C- Urbanisme circulaire,
  • D- Ilots de chaleur,
  • E- Gestion de l'eau et des sols

Le porteur a un statut juridique lui permettant de recevoir des aides publiques

Parmi les co-porteurs, le porteur coordinateur, qui percevra l’aide, est l’association loi 1901 Climate Change Lab (CC Lab), créée en 2020.

Ce répertoire contient la publication au JO, les statuts, et le numéro SIREN.

Le CC Lab est doté de la personnalité morale d'association Loi 1901 et a la capacité de recevoir des aides publiques.

Les fiches Acteurs des structures impliquées sont renseignées sur le Wiki

Les structures impliquées sont les suivantes :

  • CC Lab (porteur, coordinateur)
  • Association Internationale des Maires Francophones (AIMF)
  • ReFFAO
  • RFFLabs
  • Universciences
  • Le LabSud

À titre de partenaires :

  • Le Collectif Makers Nord Sud
  • L’Association My Human Kit
  • L’initiative Airbus Africa Community

Financement post Appel à communs

La participation à cet appel à communs vise à amorcer un projet plus large, d’une durée totale de trois ans et qui a pour objectif de donner lieu à la documentation de 102 formats de médiation. L’Appel à commun permettra de susciter l’intérêt des villes membres de l’AIMF et des structures souhaitant utiliser les formes documentées. Celles-ci ont vocation à financer la suite du projet avec le soutien des réseaux partenaires.

A l’issue des 12 mois, il sera proposé aux villes de soutenir financièrement la prolongation du projet. Ce soutien financier, avec le soutien des réseaux partenaires, comprendra (1) le financement des ateliers permettant la documentation de prototypes, (2) du ou des lieux de prototypage locaux et (3) de l’équipe du CC Lab.

Les acteurs publics ou privés souhaitant utiliser les formes documentées pourront également sponsoriser des ateliers et assurer leur visibilité dans la documentation ouverte, re-publiable et utilisable par tous.

Enfin, ce projet, une fois lancé pourra faire l’objet de nouveaux appels à projets ou à communs, en particulier pour financer la continuité, en lien avec d’autres bailleurs de fonds croisant francophonie, éducation, communs et environnement (AUF…).

2.Détails Sobriété et/ou Résilience des Territoire :

Impact sur la résilience

Les fablabs constituent un formidable outil de résilience, définie comme la capacité à faire face à l’incertain. En effet, dans un fablab, on ne connaît pas à l'avance les projets qui peuvent arriver. Chaque jour, on les intègre dans des processus humains et techniques. Or le contexte actuel est incertain. Ces lieux de conception non-prédéfinies semblent donc des leviers exceptionnels de résilience.

C’est pourquoi, dans la certitude de l’incertitude, avec les rebonds en causalité des milliers de sous-problèmes liés aux effets du changement climatique, transplanter et essaimer les pratiques de communautés habituées à prototyper et fabriquer “n’importe quoi” (sauf des armes) à la demande nous semble pertinent, voire urgent.

D’autant plus que les fablabs n’alimentent pas seulement la production de solutions des territoires où ils se trouvent. Ils augmentent surtout sa capacité à produire des solutions, il lui donne les moyens de sa résilience. En effet, au sein des fablabs, la capacité de résilience du territoire est alimentée via les prototypes, mais surtout via les savoirs transmis dans une communauté locale. Les premiers sont conçus sur-mesure pour répondre à un problème posé. Les seconds sont le fruit de l’ADN des fablabs : les "makers" s’entraident.

En proposant de rendre les méthodes des fablabs davantage accessibles au grand public, le projet de la forge d’adaptations Nord Sud vise à mettre davantage en capacité les habitants et les acteurs des territoires afin que ces derniers s’emparent des communs qui peuvent être mis en intelligence collective pour résoudre des problèmes locaux.

Les fablabs permettent donc de mobiliser les ressources des uns et des autres et de les transmettre à travers la création de prototypes adaptés aux enjeux des territoires. C'est pourquoi, il est extrêmement important de relier les fablabs aux autorités locales pour transplanter des méthodes, prototypes, et projets d'intérêt général dans ces territoires.

Ce renforcement du lien entre autorités locales et fablabs est d’autant plus pertinent que régler des problèmes de manière ascendante (bottom up) change la donne : acceptabilité des solutions trouvées par les pairs, compréhension des techniques et des technologies, implication des populations.

Lien et ancrage territorial

Le projet vise à fédérer des fablabs de villes d’Afrique francophone et de France.

Chacun de ces lieux est déjà très fortement ancré dans sa communauté de proximité, sa population, et animé essentiellement par des bénévoles, des étudiants. Un fablab, c’est d’abord un espace, une structure dotée d’équipements, où se trouve des bénévoles prêts à contribuer, un lieu physique rattaché à un territoire et à des individus. Sociologiquement, ces espaces sont donc très ancrés dans leur territoire et orientés par les visions de leur communauté locale fondatrice et les projets des habitants (on y fait tout sauf des armes, en respectant la charte mondiale des fablabs).

Au sein de la forge, la dimension locale des fablabs sera préservée notamment via trois éléments. Tout d’abord, les prototypes qui feront l’objet d’un atelier de la forge dans un fablab seront sélectionnés en collaboration entre le fablab et les porteurs du projet. Cela permettra de choisir des projets qui correspondent aux besoins locaux et qui pourront susciter l’adhésion du territoire où se trouve le fablab. Ensuite, les ateliers de la forge seront réalisés au sein d’un fablab, impliquant des populations locales, appartenant à la communauté du fablab et des partenaires de la forge. Enfin, les fablabs concernés par le projet se situent dans des villes et bénéficieront du réseau de l’AIMF. Le partenariat avec l’AIMF permettra d’élargir l’impact des ateliers, au-delà du périmètre habituel des fablabs vers une plus large part de la population locale.

A travers le RFFLabs ou le ReFFAO, les fablabs se mettent en réseau entre territoires. Cela leur permet de s’entraider, aussi bien dans la réalisation de projets que dans la mise en place d’équipements et de créer des ponts entre communautés locales. Ces réseaux fédèrent et permettent de trouver des solutions à des besoins hyper-locaux, qui se "répètent" et évoluent via des "variantes" d’une localité à l’autre.

La pertinence de cet ancrage hyper-local de lieux en réseau international a largement été démontrée par la mise à l’épreuve de la crise du Coronavirus en 2020. Tous ont fabriqué localement des objets d’urgence sur la base de plans circulant mondialement dans les communs numériques, en s’appuyant sur les ressources matérielles et humaines locales.

Mais en creux, le projet Makers Nord Sud, qui a consolidé cette organisation hyper-locale dans la lutte contre le coronavirus, a montré qu’il n'est pas si évident de lier les fablabs, leur communauté et leurs pratiques, avec les villes et les institutions publiques qui régissent l’intérêt général.

L’ancrage de chaque fablab avec son territoire est très fort, mais non institutionnel. Ces lieux sont en général créés par des bénévoles passionnés et les habitants, parfois avec du matériel récupéré et le soutien bienveillant d’ acteurs pré-existants (établissement d’enseignement, territoire, entreprise).

Un des objectifs de notre projet est de démontrer un intérêt général à l’application des méthodes et au développement de prototypes conformes aux objectifs de développement durable. Ceci pour faire naître des projets et des actions soutenues ou co-créées par les pouvoirs publics locaux, en lien avec l’Association Internationale des Maires Francophones. Nous intégrerons donc les fablabs présents dans des villes de ce réseau de manière prioritaire pour croiser les communautés créatives outillées par les communs avec les territoires publics concernés par les ODD.

Nous organiserons également avec l'AIMF un événement international de démonstration/découverte et de valorisation pour stimuler cette rencontre entre territoires institutionnels et communautés de pratiques résilientes avant la fin de la première année du projet.

Description de la communauté dans le territoire

Nous sommes une communauté de communautés ultra-locales situées au nord et au sud qui se rencontrent dans des lieux de proximité appelés fablabs. En général un fablab est animé et utilisé par des personnes situées majoritairement dans sa ville, son quartier, voire dans un rayon d’une cinquantaine de kilomètres maximum.

Avec les contributeurs actuels du projet, le territoire de la communauté concernée par ce commun est défini à travers les fablabs membres du Réseau des fablabs francophones d’Afrique de l’Ouest (ReFFAO), du Réseau Français des fablabs (RFFLabs) et situés dans les villes membres de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF).

Le réseau des fablabs francophones d’Afrique de l’Ouest compte plus de 20 fablabs depuis la Mauritanie jusqu’au Burkina Faso. Le réseau des fablabs français en fédère plus de 200. L'AIMF rassemble 300 collectivités francophones dans le monde. Un aperçu cartographique des membres de ces réseaux, complété par les hackerspaces et les fablabs dans le monde (source API Makery.info) est visible sur cette ébauche.

A l’instar du réseau des fablabs français, le ReFFAO est remarquable par sa diversité, avec des lieux implantés en universités, quartiers informels, dans le désert ou dans des mégalopoles comme Abidjan. La place de la jeunesse y est prépondérante avec des publics qui croisent étudiants, entrepreneurs, mais surtout la population locale. En effet, chacun de ces fablab réunit une large communauté de makers, d’étudiants, de chercheurs, et de personnes qui viennent s’informer et réaliser des solutions au sein du fablab : habitants et habitantes, enfants, soignants, professionnels et entrepreneurs, artistes et artisans...

Certains de ces fablabs ont développé des expertises et des projets spécifiques dans des thématiques liées à leurs communauté : par exemple les actions en matière de handicap du Senfablab Dakar avec le centre de rééducation Talibou Dabo, les actions éducatives du Blolab ou celles du Yop Crealab avec les femmes victimes de violence en Côte d’Ivoire.

Chaque communauté de fablab qui prendra part au projet contribuera à la communauté concernée par la forge.

Aussi, la communauté de la forge existe déjà, elle est animée par les réseaux partenaires de ce projet. En lui permettant de créer une documentation commune, destinée à l’essaimage des prototypes qui répondent à des besoins globaux, auprès du grand public, "la forge d'adaptations" permettra d’alimenter les échanges et les communs produits par cette communauté.

3.Détails Impacts environnementaux :

Estimation des Impacts Environnementaux à court et moyen termes

L’impact environnemental d’un tel projet tient notamment au fait qu’il multiplie l’impact des ateliers autour des prototypes valorisés. Or les fablabs proposent de nombreux projets à impact environnemental fort.

Le projet precious plastic, par exemple, permet la création de systèmes locaux de sur-cyclage plastique. D’autres projets permettent la préservation d’une ressource. Au-delà de leur contribution matérielle directe, ces projets permettent une sensibilisation notamment à l’intérêt du tri et du réemploi plastique.

Au cours de ce projet, nous espérons pouvoir mobiliser à terme les fablabs de nombreux pays autour des ODD et réussir à transférer nombre de méthodes et prototypes vers d’autres acteurs.

Or, le transfert d’une seule de ces pratiques, depuis un lieu de prototypage vers des écoles publiques ou des acteurs locaux signifie un impact environnemental local fort et démultiplié.

Publication de certaines données environnementales en open data

Des objets permettant de générer, de visualiser et d’interagir avec de l’open data sont développés au sein des fablabs. Si le projet ne porte pas directement sur la production de données environnementales, nous sélectionnerons des ateliers ciblés sur ce sujet en s'appuyant sur l'existant.

A titre d’exemple, le projet de déploiement de capteurs environnementaux du Blolab de Cotonou (membre du ReFFAO et organisateur de Make Africa) en partenariat avec l’Institut de Recherche pour le Développement est en cours de préparation, sur la base des capteurs Qamaleo de getinlab.fr, pour un démarrage en septembre 2021. Il consiste notamment en la fabrication de capteurs environnementaux open-source, sur la période 2021-2022, sur le territoire de la ville de Cotonou par et avec les habitants, afin de commencer un travail pédagogique et structurant autour de l’environnement. Les données de ce programme seront mises en ligne en open-data avec l’Institut de Recherche pour le Développement afin de nourrir les visualisations, les programmes pédagogiques et les propos permettant de comprendre les données et d’impliquer la population sur des enjeux locaux.

Ce projet du Blolab est similaire au programme Ambassad’air à Rennes qui croise également des lieux de fabrication, des collectifs et des acteurs de l’écologie dans les territoires.

Lien avec la communauté Open Data

Les contributeurs du projet ont de l’expérience en matière d’open data.

Le fondateur du projet, Hugues Aubin, a lancé la première ouverture de données publiques dans une ville de France avec la ville de Rennes. Il a ensuite contribué à la diffusion du concept en direction des territoires français de 2005 à 2010. Il a lancé, en 2014, le défi DATAPLUS qui fut le premier défi international francophone inter-fablabs de fabrication d'objets en France et Afrique pour rendre l'open data "tangible" au plus grand nombre (objets open-source connectés).

La plupart des partenaires de ce projet pratiquent le partage de données ouvertes via des API. Ils savent poster, trier, afficher des données (infovisualisation). Mieux encore, ils sont en mesure d’enseigner comment créer et piloter des objets connectés avec de la donnée ouverte.

4.Synthèse du projet de Commun :

Expérience du porteur de Commun dans le domaine

Depuis 2015, le référent du projet, fondateur du CC Lab, porteur de ce projet, a soutenu la création de nombreux fablabs et a contribué à leur mise en réseau. Il a co-fondé en 2013 du Labfab de Rennes, variante du projet de Fab City de Barcelone ayant donné naissance à un modèle territorial qui compte aujourd’hui 15 ateliers. En 2010 il avait déjà rencontré les porteurs des premiers projets de fablabs africains francophones lors d’Innov Africa à Bamako (et présenté la fameuse carte arduino aux porteurs de projets sur place).

En 2016 il crée avec Nicolas Huchet et l’équipe originelle, (http://www.myhumankit.rg l’association My Human Kit] qui a lancé le Humanlab, fablab développant des aides techniques open-source par et pour les personnes en situation de handicap. Multi-primé (Google Impact Challenge, Fondation la France s'Engage, Abylimpics monde...) bien que débuté avec un budget de 500 €, le projet de l'association compte aujourd’hui 7 salariés en CDI et plus de 8 lieux associés en Afrique, en Inde, et en France : les humanlabs.

En 2018, après avoir créé le groupe de travail solidarités handicap du réseau des fablabs Français et contribué à l'organisation de l’étape solidarités-handicap du réseau mondial (Fab 14) en France à la Fabrique du Loch (Auray), il est élu vice-président du Réseau Français en 2019 et sera au coeur de l’action solidaire contre le coronavirus en 2020 au sein de la cellule de crise nationale des fablabs, année pendant laquelle il crée le CC Lab. C'est à la suite de sa rencontre avec Le Réseau Bretagne Solidaire début 2020 qu'il co-fonde le projet de santé ouverte Makers Nord Sud contre le coronavirus avec Médard Agbayazon (fondateur du Blolab et président du ReFFAO) et les acteurs fédérés en coeur de crise (JOGL, AP-HP, Airbus Africa Community, RFFlabs, Réseau Bretagne Solidaire).

Représentant les fablabs français, la fabrique des mobilités et Rennes Métropole lors de Make Africa 2019 au Bénin, il croise population, usages, numériques et territoires depuis 1999. Il a fait l’objet en 2021 d’un portrait relatant une partie de ces expériences.

A l'occasion de sa mobilisation en faveur des fablabs, le porteur du projet a été amené à constater les problèmes sur lesquels se focalise la forge. (cf informations liées au Commun et au problème identifié) Dans le prolongement de ce constat, le porteur du projet a développé et déjà implémenté, à plusieurs reprises, des formats pédagogiques tels que ceux proposés dans la forge. Il est l'initiative et a participé à de très nombreux formats croisant numérique, publics et intérêt général, notamment des ateliers (Fabrikarium, Tous différents tous talentueux, etc).

Informations liées au Commun et au problème identifié

Problèmes identifiés

(1) Les bénévoles des fablabs n’ont pas le temps de documenter suffisamment leurs prototypes pour permettre qu’ils soient réplicables. De surcroît, ils ne documentent pas la réalisation d’ateliers destinés au cours desquels leurs prototypes seront reproduits par le plus grand nombre.

(2) Les territoires et les populations méconnaissent les viviers de connaissance et de prototypes que constituent les fablabs. Ils méconnaissent donc ces lieux et leurs méthodes qui, outillés par les biens communs numériques et les communautés locales, permettent de faire, apprendre, et partager, notamment, des solutions aux effets du changement climatique.

(3) Les fablabs du ReFFAO (Réseau des fablabs Francophones d'Afrique de l'Ouest), bien que leur action soit fondamentalement locale, ont aujourd'hui peu de liens avec les villes où ils se trouvent.

Le Commun

Pour pallier ces enjeux, le commun produit se décompose en trois livrables. Deux livrables numériques et la réussite de la mobilisation des villes et des structures auxquelles la documentation est adressée.

  • Une documentation commune sous licence Créative Commons dans laquelle chaque forme pédagogique autour d'un prototype ayant fait l’objet d’un événement est documentée de manière à concerner, mettre en capacité, et mobiliser des personnes devenant des "ingénieux" en coopération.
  • Une cartographie superposant les villes, les fablabs, et les prototypes développés par les fablabs qui permettent d’atteindre un ou des Objectifs de Développement Durable. Les prototypes de cette cartographie seront classifiés en fonction du ou des Objectifs de Développement Durables qu’ils poursuivent et ils seront accompagnés du lien vers la documentation permettant de les répliquer au sein d’un atelier ouvert au public.
  • Une dynamique de réseau impliquant les villes membres de l’AIMF et les lieux de prototypages tournés vers la mise en capacité et le partage des solutions qui permettent d’accroître la résilience des territoires.
  • Un document méthodologique réflexive sur la manière d'incarner cette dynamique dans le projet.

Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage

La liste des actions et des livrables se trouve dans la partie introductive du projet. Un chronogramme proposant des points de passage a été déposé dans ce cloud.

Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée

La communauté de contributeurs regroupe aujourd'hui 20 fablabs en francophonie. Chacun de ces fablabs ayant une centaine d’utilisateurs (bénévoles et élèves), la communauté totale sera composée de plus de 2000 bénévoles, équipée de 5 à 6 tonnes d’outillage. Elle pourra étendue grâce à la mise en réseau avec d'autres fablabs et les villes membres de l'AIMF.

Envisager la dynamique créée par ce projet permet d’ajouter à la communauté de contributeurs les autres membres de l’AIMF et des réseaux de fablabs (voir esquisse cartographique). Il est également possible de comptabiliser le public des ateliers. La communauté pouvant alors potentiellement représenter 10 fois celle de départ (20 000 personnes).

Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la résilience

Ce projet vise a multiplier l'impact de projets techniques déjà au stade de prototypes.

Ce commun à pour objectif de permettre la diffusion de plus de 20 prototypes correspondant aux 5 défis de l'appel communs dans au moins 9 pays. Donc, l'impact potentiel de ce commun, compte-tenu de ses effets possibles en matière de résilience peut être très élevé.

Le coût du commun comprend deux éléments. (1) Le financement permettant de rémunérer les fablabs pour la réalisation des ateliers pédagogiques choisis. (2) Le salaire d’une personne qualifiée, à plein temps, au CC Lab pour lancer, coordonner et assurer la communication de ce projet international.

Il est difficile d'estimer financièrement le coût de l’absence de solutions en contexte de crise, ou celui du non-règlement d’un problème inattendu lié par exemple aux effets du changement climatique. Mais le rapport coût/impact de la fabrication de masques et de visières durant la crise du coronavirus, ou la capacité de l’AP-HP à imprimer en 3D 40 000 objets de réparation pour les hôpitaux de Paris quand les livraisons étaient impossibles se mesure surtout en continuité de service, en vies sauvées, et en leçons à tirer pour créer d’autres solutions plus “résilientes” localement.

En outre, l'impact effectif en matière de résilience de "territoires d'ingénieux" est aussi lié à la communication, par la mise en avant des habitants pour convaincre leurs pairs qu’il est possible de participer à l’émergence de solutions (cf My Human Kit). Ce type de projet participatif permet de le faire.

Enfin, ce projet s'appuie fortement sur des réseaux et des partenaires déjà structurés, efficaces et motivés.

Ces partenaires apportent au projet des infrastructures déjà équipées, qui permettent de réduire grandement les coûts. Le projet Makers Nord Sud est en cours et permet de s’appuyer sur des fablabs équipés par d’autres financements depuis 2020. Le projet Africa ODD mené par Universcience permet depuis 2021 de s’appuyer sur des prototypes orientés développement durable, financés dans les fablabs de la même zone géographique.

Les partenaires de la Forge d’adaptations sont solidaires et mobilisés. Depuis la crise du coronavirus, les acteurs du projet Makers Nord Sud veulent continuer à outiller du sens.

Enfin, au regard du coût des programmes de création de cursus d’ingénierie pédagogiques, et du coût des tentatives de mises en réseau d’acteurs de l’innovation sociale ou technique (R&D), il nous semble que l’envergure du projet, le nombre de personnes impliquées, le nombre d’ateliers, et les livrables reviennent à un coût très faible au regard des attendus.

Le ratio coût/impact de notre projet nous semble moins coûteux que celui de la mise en place d’un seul lieu spécialisé. Il nous semble donc mériter le niveau d’investissement nécessaire pour être mis en œuvre.

5.Autodiagnostic :

Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?

Oui le problème est défini (cf plus haut) par le CC Lab avec plusieurs les partenaires que sont Universcience (représenté par David Forgeron fondateur du défi Africa ODD), le ReFFAO (représenté par son Président, Médard Agbayazon), et l’AIMF (représenté par son Secrétaire Général M. Baillet et M. Jaboeuf).

Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ?

Oui, d’autres contributeurs sont prêts à travailler sur ce commun : le ReFFAO, l’AIMF, le Labsud, My Human Kit, Airbus Africa Community, le RFFLabs, le Labsud de Montpellier.

Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?

Oui, l'association loi 1901 Climate Change Lab (CC Lab)

Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? oui/non

Oui, les besoins nécessaires au développement du commun sont exprimables. Il s'agit principalement de besoin en termes de financement. Ils sont chiffrés.

Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité

Oui, avec une quinzaine de collectivités à terme.

Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent

Oui.

Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :

Pour passer à l’étape suivante et permettre la concrétisation de ce communs, les contributeurs ont besoin d’accès à des financements.

La réalisation du projet de commun sélectionné :

6.Réalisation du projet de commun:

30 ateliers ont été organisés dans 10 pays puis les conduites pédagogiques et les documentation de refabrication des objets documentées en CC by SA sur une plateforme de partage : forgeCC.org.

Le tout a permis de diffuser l'offre en ateliers gratuits pour les populations durant tout le projet, et débouche sir plus de 90 projets déposés, 30 lauréats en afrique de l'Ouest et en Afrique centrale et plus de 900 pages de documentation couvrant la refabrication des solutions (essentiellement low tech), et les formules pédagogiques d'ateliers. Tout est republiable, extractible en pdf et sous licences compatibles avec notre contrat de communs expérimental. Celui-ci a été signé par plus de 25 organisations dont moins de la moitié sont des fablabs.

Testez ici notre système de republication de contenus !


Liste des CR d'atelier en lien avec ce Commun La forge d'adaptations Nord-Sud:


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