Rituels

De Résilience des Territoires
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Communes Coutumes : révéler et inventer les cultures populaires d'une vie quotidienne résiliente

www.communescoutumes.com
💼 Porté par Ici Demain


Description : Communes Coutumes, nom du projet, participe à faire émerger les nouvelles cultures populaires de la résilience. C'est en rencontrant nos vies quotidiennes, en rentrant dans nos routines, nos rituels, nos us et nos coutumes, que la résilience deviendra un mode de vie à toutes les mailles de notre société (individu, foyer, terroirs, nation, etc.). Nous proposons de construire et d'expérimenter collectivement ces nouvelles coutumes et ce nouvel art de vivre : ensemble, en co habitation avec le reste des vivants, en conscience de notre juste place, avec solidarité, respect. Nous commencerons par identifier 12 grands temps de vie qui seront les premiers 12 nouveaux marqueurs d'une culture populaire de la résilience. Chacun sera travaillé pour proposer des expériences de rituels ou de nouveaux rites afin de montrer comment ces temps sont traités dans des cultures populaires "résilientes et joyeuses".

Ces temps peuvent être - des événements de vie (passage à la citoyenneté, mariage, mort, naissance), - des temps quotidiens mais au fort potentiel d'impact culturel (routines matinales, salutations sociales, rapport entre le foyer et l'extérieur, ....), - des temps saisonniers au fort impact (canicule, secheresse, arrrivée du froid, temps de migrations des oiseaux importants) - des nouveaux temps culturels communs (fêtes nationales locales, jour de l'an, ...)

Chacun de ses temps donnera lieu à de nouvelles coutumes, pratiques, deja exisntates ou que nous aurons imaginées ensemble pour répondre de maniere souhaitable et belle à une vie plus sobre et résiliente. Les expériences proposées toucheront tant les dimensions personnelles, que familiales ou collectives. Tout sera co construit et testé à différents endroits et devront être exemplaires et inspirant d'un nouvel art de vivre. Chaque temps donnera une sosrte de "boite à rituels" et les participants pourront choisir tout ou partie, les adapter ou les détourner, mais surtout les vivre et en les vivant, les faire exister.

Cette démarche et ce commun, une fois validé par les 12 premiers temps, se poursuivra (à l'infini pourquoi pas), pour passer de 12 à 1000 expériences, et constituer un espace de partage d'expérience, de diversité, et de conception de ce qui fera la culture populaire de la résilience, qui nous permettra de vivre joyeusement dans un monde plus habitable.


Pour cela

- un wiki pour recenser les pratiques existantes et celles à imaginer, comme une encyclopédie des cultures et coutumes de la résilience

- une équipe pluridisciplinaire, et des communautés variées (lieux, pratiques, appartenances, savoirs spécifiques, quartiers, villages, ...) créeront des expériences et les supports pour que ces expériences soient vivables, transmises, ajustables, évolutives.

Notre but : proposer, en premier étape, 12 événements marquants, représentatifs de nouvelles vies quotidiennes, touchant autant aux pratiques individuelles, aux coutumes familiales, aux parcours de vie, aux rituels communautaires de passage ou de célébration, qu'à de nouvelles fêtes nationales ou locales comme autant d'expériences à mettre en place pour soi, chez soi, avec ses voisins ou son lieu de vie.

- un site permettra ensuite de créer son propre parcours d'expériences parmi celles proposées, et de pouvoir les vivre, et les documenter, les faire évoluer.

- Une ethnographie sera réalisée de ces expériences, afin de voir ce qu'i en ressort et d'en évaluer les effets et les bénéfices secondaires et divers.

-Par la suite, la création de supports variés , via des "boites a rituels" par exemple, – dont les formats seront à définir une fois les premières expérimentations passées (cartes, livres, boites à outils, objets ..) – permettra de favoriser et d’accélerer l’implantation de ces nouvelles coutumes. Aide à la mise en réel de ces rituels, ou à la transmission orale ... Laissons le temps aux processus et aux créativités de faire leur chemin pour poser les justes formes et ne pas aller trop vite (c'est un trait de l'époque à venir, semble t-il, que de savoir ralentir).


Le projet, à vocation vivante, évoluera, comme la culture, au quotidien.

Organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource : *E M E R G E N C E S, AP2, Clément Pairot, Cécile Tourneboeuf, Ici Demain, Julien Leplaideur, Le Clos de la Louve, Les Présents

Contributeurs : Marie Noéline Viguié, Clément Pairot, Anouck Rayé, Julien Le Plaideur, adelaide vinay, Gabriella Cseharti, Paris à 50°

Défi auquel répond la ressource : 2- Mise en récits

Autre commun proche :

Richesse recherchée : Mentorat, Cas d'usages, Financement, Expérimentation, Contributeur - Communauté

Compétences recherchée : Général/Approches, Général/Enjeux, Vulnérabilités/Sociale, Vulnérabilités/Culturelle, Facteurs de résilience/Culture, Anticipation/Veille, Anticipation/Prospective, Gestion de crise/Protection

Communauté d'intérêt : Rituels, rites et coutumes d'une vie quotidienne résiliente

Type de licence ? Creative Commons

Niveau de développement : Idée

Cloud / Fichiers :

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Localisation :
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Tags : Mise en récits, Nouveaux Récits, Pédagogie expérientielle, antropologie, boite à outils

Catégories : Connaissance

Thème : Vulnérabilités/Sociale, Vulnérabilités/Culturelle, Facteurs de résilience/Culture, Anticipation/Veille, Anticipation/Prospective, Gestion de crise/Protection, Gestion de crise/Dispositif

Candidat Appel à Communs : candidat 24 Nov

Référent ADEME :

Référent du commun : Marie Noéline Viguié


Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller

Candidat Appel à Communs :

Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience : 75425

1.Détails du Financement :

Phase 1 (Mois 1 à 3) : Glanage Mise en place de la démarche et phase de glanage et d’enquête sur les pratiques et rituels existants

Récolte sur une cartographie collaborative et élaboration d’un questionnaire.
Résidence de  récolte, d’analyse et de créativité pour identifier les typologies, premieres pistes et temps pertinents autour desquels imaginer les rituels.

Phase 2 (M4 - M12) : Co construction création de 12 groupes “boîtes à rituels” pour imaginer, autour d’un temps, d’un âge, les rituels individuels, de foyer ou de famille, les temps collectifs, locaux ou nationaux, à proposer (90% du budget) :

animation des groupes et phase de créativité
formalisation d’une expérience cohérente
test avec la communauté et itération
mise en forme, en outils, pour assurer appropriation,autonomie, …

Phase 3 (M13+++) : diffusion communication et expérimentation des contenus et des boîtes à outils en ligne et séminaires en ligne pour former des “passeurs de rituels” sur les territoires

Un suivi des expérimentations faites par les usagers sera proposé et donnera lieu à des questionnaires et des espaces de retour d’expériences narratifs dans le site.
La mise en production de boîtes à rituels “matérielles” se fera si nos hypothèses sont confirmées et selon les besoins et les retours utilisateurs. 

Cette partie pourtant présentée dans le projet car cela en favorise la vision d‘ensemble n’est ici pas budgétée et n’est pas soumise à demande de financement. Les premiers livrables identifiés seront donc exclusivement numériques (dessin, images, audio, texte, jeux à télécharger…) sur une plateforme numérique avec une UX soignée et donnant lieu à une amélioration continue. Le WIKI de co conception et la carto collaborative sont également maintenus et une partie essentielle du projet.


Le budget ci-dessous détaille les postes de dépense, et principalement :

- une personne en charge de la coordination globale - Elle sera appuyé par une équipe de co conception, de développement, de design et de design (expériences et graphique) de bénévoles et co concepteurs (acteurs partenaires) prestataires UX et DEV pour des outils open sources adaptés - Gestion de la communication et des réseaux sociaux par une personnes expérimentée et des partenaires relais

Fichier:Image 23-11-2023 à 3.50 PM.jpg

Montant total : 107750 € Demande ADEME : 70% Fonds propres : 30%

La plateforme wiki, la carto collaborative ainsi que le site de configuration des rituels seront en libre accès (UX pensée pour le grand public). Il devra peut être justifier l’ouverture de compte perso (à valider du point de vue RGPD et autres points) afin de pouvoir assurer le suivi et les retours des expérimentations.

Justification de l'éligibilité Ici Demain est une SASU éligible à recevoir des financements publics et privés.

Ici Demain prendra en charge le maintien de la plateforme après les 12 mois du projet, et assurera la mise en production (sous couvert de demandes de la part des usagers et des collectivités) dans le cadre de son activité de design d’expérience.

Les personnes et collectivités qui le désirent pourront contribuer en participation consciente sur le wiki et le site grand public mais aucun paiement obligatoire sera demandé pour pouvoir accéder aux ressources. Des campagnes de financement participatif thématiques pourront être envisagées auprès de la communauté constituée.

Concernant l’envoi de boîte à outils en”physique” (non soumis à financement ici), si l'hypothèse semble pertinente, elle donnera lieu à une étude économique pour en observer le financement et le statut.

2.Détails Sobriété et/ou Résilience des Territoire :

Accélérer la résilience et la sobriété passe aussi par une adoption plus massive, plus culturelle, de pratiques et coutumes. La résilience est aujourd'hui pour beaucoup un concept théorique. C'est quand elle sera devenue un mode de vie que la résilience sera adoptée. Ce mode de vie, qui se pose comme joyeux car nous avons besoin de vivre joyeusement dans le monde qui vient pour qu'il puisse advenir, aura alors un impact considérable. Penser les résiliences territoriales à partir des cultures populaires nous semble un facteur important et avec des conséquences systémiques importantes.

A titre d’exemple, nous déclinons ci dessous un exemple sur comment l'intégration des canicules dans nos sociétés peut devenir un vecteur de sobriété et de résilience individuelle, collective, locale, et laisser place à un récit d'un monde en transformation qui donne envie de construire cette société.

Imaginons l’adoption par un territoire d’une série de coutumes liées au rapport à la lumière et la chaleur à différentes mailles (individu, foyer, immeuble, quartier, ville). Lors d’un “festival des ombres” des copropriétés se faisant face au sein de la même rue installent chaque année à la fin du printemps des voiles de tissu pour créer à tous les endroits possibles des oasis d’ombre et de fraîcheur. Les voiles sont faites en patchwork de tissus récupérés et agencés dans des ateliers de couture de quartier dans les mois qui précèdent où il est également possible de confectionner différentes déclinaisons d’éventail dont les meilleurs prototypes sont récompensés lors d’un concours le premier jour de l’été. Progressivement, le festival prend en ampleur avec une émulation entre immeubles et quartiers pour concevoir les plus belles ombrières, dans une émulation similaire à celle des quartiers de Sienne en Italie lors de la fête annuelle du Palio.


Les familles s’organisent pour, au lieu de garder leurs enfants dans des chambres étouffantes les nuits de canicules, aller ensemble camper dans les jardins publics ou dans les espaces verts en périphérie de la ville permettant de passer d’une situation de souffrance collective à un émerveillement ludique partagé.

A l’automne, la collectivité organise les semaines de la “nuit sanctuarisée” qui, ciblée sur la période la plus cruciale pour les oiseaux migrateurs, systématise l’absence d’éclairage public et encourage à l’arrêt d’éclairage privé durant quelques semaines ciblée, amenant au passage à re découvrir la Voie lactée dans nos ciels urbains.

Les externalités positives de ces rituels en termes de résilience et de sobriété sont de plusieurs ordres : augmentation de la qualité de lien social, réduction des consommations d’énergies liées à la climatisation, augmentation du confort lors des périodes de fortes chaleurs, montée en compétence de sobriété à toutes les échelle, augmentation de l’acceptabilité sociale de mesures aujourd’hui perçues comme contraignantes.

L’exemple de la canicule exploré ici peut se décliner sur d’autres sujets très concrets de résilience et de sobriété (eau, délestage énergétique, etc.). Dans tous les cas l’idée est de ne pas seulement développer des processus mais aussi une culture et des imaginaires capables de fédérer la population et d’améliorer et accélérer sa compréhension des enjeux, son adoption de bonnes pratiques, sa montée en compétence sur celles-ci et sa capacité à être force de proposition pour les améliorer ou les compléter. L’art de vivre ainsi développé n’est plus par nature écocidaire mais nourricier et solidaire ce qui sera un facteur d’accélération massive des modes de vies sobres et résilients.

Le glanage de rituels existants, la co-conception et la mise en œuvre de nouveaux rituels se fera en lien avec des acteurs sur tout le territoire, notamment des tiers-lieux, mais aussi des structures issues de l’éducation populaire. Une partie des rituels seront repris ou dérivés de savoirs vernaculaires avec une créolisation possible.

3.Détails Impacts environnementaux :

Le scénario de référence est celui de la perpétuation de la société actuelle. Sur notre sujet, cette société se caractérise au moins par deux aspects majeurs : 1) de nombreux rituels païens ne sont pas conscientisés comme tels et sont massivement liés au marché et à la consommation ou aux écrans (Grand-messes sportives, Black Friday, Halloween, etc.), ou au monde du salariat (pot de départ) 2) les rituels permettant une reconnexion au vivant, une conscientisation des limites et de la fragilité de notre écosystème, et le soin apporté à celui-ci, sont a minima peu nombreux et faiblement diffusés, au pire inexistants.

Le projet se distingue en deux phases: - d'une part la conception des outils minimaux permettant la collecte et la structuration des premiers rituels pour une diffusion efficace - d’autre part des itérations de collecte, expérimentation, observation, apprentissages, diffusion de ces derniers pour augmenter l’adoption des rituels avec le meilleur impact écologique et social possible.

Nous évaluerons l'impact environnemental du projet suivant une méthodologie inspirée de la Net Zero Initiative développée par un groupe d'acteurs de la comptabilité carbone dont Carbone 4. Cela signifie que nous distinguerons trois types d'impacts non fongibles :

- l'impact environnemental négatif lié au projet lui-même

- Les impacts environnementaux négatifs évités chez nos publics et territoires cibles du fait des rituels diffusés les détournant de pratiques énergivores ou écocidaires

- Les impacts environnementaux positifs générés dans les territoires concernés, notamment par l'autonomisation énergétique ou la régénération de biodiversité.

L’impact environnemental du lancement et de la gestion de projet concernera principalement les GES liés aux déplacements des équipes et le bilan matière lié aux usages informatiques. Celui-ci sera nécessairement négatif mais minimisé par : - le recours à des glaneurs et glaneuses de rituels présents sur tout le territoire et capables de se déplacer en mobilités douces ou décarbonées afin d’éviter un impact transport (et donc GES) important. - une vigilance forte à privilégier le réemploi dans l'utilisation des hardware, le choix de contenu léger en terme de données, les modes de diffusion les plus économes possibles et des formats contribuant le moins possible à l’obsolescence programmée des terminaux. - Du plus possible, la diffusion des rituels s’appuiera sur la transmission orale et mimétisme de pair à pair à l’impact environnemental minime et particulièrement résilient en cas de rupture énergétique ou digitale. L'objectif est que cet impact négatif soit du même ordre de grandeur que l'impact positif de 1 à 10 premiers rituels une fois ceux-ci adoptés par une population de quelques milliers de personnes.

L’impact environnemental de chaque rituel pourra être évalué suivant plusieurs axes à affiner (fluides, matière, biodiversité et sols, conscientisation du lien entre les humains et leur écosystème pour les populations concernées).

L'éventuel impact environnemental négatif de chaque rituel aura vocation à être, dès la première itération, minime comparé au impacts négatifs évités ou positifs générés.

Si on prend l’exemple des rituels liés à la lumière évoqués ci-dessus, avec un bilan manière et énergie minime (tissus réutilisés, quelques kilo de métal par rue en crochet et câbles, éventuellement venant de circuit de réemploi), le rituel en question détourne le public de pratiques énergivores. Avec une impact environnemental négatif nul (arrêt de l'éclairage public), le rituel déclenche un impact positif pour la biodiversité.

4.Synthèse du projet de Commun :

Designer des expériences facilitant l’implication d’une communauté et la montée en appropriations d’émergences sociétales et innovantes est le propre de notre collectif, puisque nous nous réunissons afin de faire exister et pousser dès aujourd’hui ce qui sera culturel demain, dans une vision d’une vie sobre, résiliente, et en co habitation avec l’ensemble des “vivants”.

L’équipe de co conception du projet réunit des expertises pluridisciplinaires indispensables à ce projet : - Anthropologie pour pouvoir faire les allers retours entre us, coutumes, rituels, pratiques passées et à venir. - Expertise dans la transition écologique (Clement Pairot, Arthur Massonneau,) Design fiction et design d’expérience (Marie Noéline Viguié,Aurelia Cocheteaux,Julien Le plaideur, Anouck Rayé) - Savoirs naturalistes et tiers lieux émergents, inventant un nouvel art de vivre (Anouck Rayé, Arthur Massonneau, Cecile Tourneboeuf) - Urbanisme et sociologie (Julien Le plaideur, Cecile Tourneboeuf) orienté “ville vivante” - Art expérientiels et dispositifs entre citoyens et projets culturels de territoires: Le GK Collective, collectif artistique en art immersif et expérientiel, a proposé plusieurs dispositifs et formes permettant de faire vivre des expériences à des populations (végétales vallée à Chalon dans la rue par exemple en 2024 à Chalon sur Saône, en tant qu’artiste invité) - Des communautés déjà impliquées dans la recherche de ces nouvelles pratiques : Paris à 50°, Le clos de la louve, …. Sa dimension populaire permettra d’associer tout acteur avec ses spécificités puisque les coutumes seront pensées tant sur le plan individuel, collectif, que local ou culturel.


PROJET COMMUNES COUTUMES

Si nous présentons ce projet et voulons en faire un commun, c’est parce que la culture populaire, parfois abrégée en « pop culture », représente une forme de culture dont la principale caractéristique est d'être produite et appréciée par le plus grand nombre, à l'opposé d'une culture élitiste ou avant-gardiste qui ne toucherait qu'une partie aisée et/ou instruite de la population (wikipedia)

C’est la création d’une culture populaire d’une vie quotidienne résiliente que nous voulons viser. C’est ainsi qu’un nouvel art de vivre, plus en lien avec l’ensemble de nos écosystèmes, plus reliés à nous, entre nous et avec le reste des vivants, pourra émerger, s’installer et devenir la nouvelle norme.


Notre hypothèse est que ce champ, trop négligé, si on le réinvestit, pourrait permettre une accélération des comportements et des territoires vers plus de résiliences. La constuire en commun est la conditions sinequanone pour que la démarche soit légitime et adoptée, pour associer les citoyens à inventer et révéler ces nouvelles coutumes, en être fiers, les incarner, les représenter, les vivre et les colporter.

Nous voulons faire naitre une discussion et une expérimentation à l'échelle du territoire, joyeuse et vivifiante, pour révéler, faire pousser, inventer, récolter et faire vivre les coutumes, les rituels, d'un monde en devenir. - Avec des conversations dans plusieurs régions et à différents endroits et un travial de glanage de ce qui se fait déjà cela donnera une premiere base de coutumes et rituels de vies résilientes.

- Viendra ensuite l'identification et la construction de 12 temps donnant lieu chacun à l'invention d'expériences célébrant et incarnant ces moments avec à chaque fois des rituels individuels, collectifs, à l'échelle du foyer, du voisinage, du quartier ou de la collectivité (voire de la nation). La forme sera numérique mais pourra être en photo, en cartes, en ausio, en images, en petits guides à imprimer, ...

- Ces expériences, co conçus avec des communautés intéressées pour les penser et les tester, seront mises en expérience, avec un suivi des retours de chaque participants, ainsi que des temps collectifs de synthèse.

- l'idée de faire naître ensuite des "boite à rituels" physiques est envisagé si et seulement si cela s'avère nécessaire dans l'appropriation des habitants et que cela facilite (affiches, livres, objets en decoupe laser, ...) la réussite du rituel voir même si cela est indispensable à son accomplissement.

Par la suite, les 12 temps (1 par mois, 2 par jours, ...) pourront être coplétés par d'autres, dans un second temps de la démarche.

Les coutumes et rituels envisagées pourront être : quotidien, hebdommadaire, annuel ou pluriannuel. Ils pourront concerner des individus, des foyers ou des collectifs de voisins, voire des collectivités entière ou cibler une population spécifique (enfants, animateurs de centre de loisirs, ...) Ils donneront tous lieux à une mise en expérience dans des conditions réelle plausibles.

Les sujets abordés permettront tous de vivre et de renforcer les modes de vies "résilients"


Voilà comment nous imaginons déployer le projet :

Le projet - pour être à la fois porteur d’émergences existantes, inventif des modes de vie quotidiens demain et représentatif des singularités locales, tout en visant à faire culture populaire - doit absolument débuter par une phase d’enquête et de glanage de l’existant, et réussir à agréger des communautés d’intérêts, de pratiques, glaner l'existant et révéler ce qui est parfois fait sans être pensé, révélé, dit.

Nous trouverons donc des “glaneurs de rituels” sur différents territoires, avec des tiers lieux ou des associations partenaires, pour commencer à observer et animer les conversations révélant des rituels, des us, des coutumes, peut être aussi des gestes, mais aussi des désirs, qui racontent déjà ce qu’un demain résilient, un demain proche, pourrait être. Ces glaneurs animent et récoltent, motivent le collectif à la faire aussi, pour récolter ces pratiques et rituels sur une cartographie collaborative. Une résidence créative et analytique sera organisée, réunissant des regard anthropo, socio, de designers et de spécialistes de la transition, afin de faire une synthèse des premières récoltes et la donner à voir, et à penser, à l’ensemble de la communauté.

Le travail en résidence permet d’identifier 12 temps et événements suite aux remontées (arbitrage entre existant, pertinence face aux sujets de résilience et de sobriété, force de transformation culturelle, diversité des publics adressés) qui donneront lieu à 12 groupes de travail pour inventer plusieurs rituels qui permettent de faire l’expérience maintenant d’une vie habitable, joyeusement sobre et résiliente, sur chacun de ces temps (Par exemple : l’arrivée de la canicule / Le passage de la nouvelle année ou l’arrivée d’une nouvelle saison, une nouvelle fête célébrant nos interdépendances (Journée des Interdépendances), routine propitiatoire quotidienne, …

Sur le wiki s’opère pendant 12 mois l’animation de groupes autour de chaque temps et sujets identifiés pour imaginer à la fin un “kit de rituels” proposant des nouveaux temps de vie (gestes, temps collectifs et méthode d’organisation, danses, jeux, formats facilités, …) Tout est documenté dans le wiki, des déclinaisons régionales sont présentes et permettront tant inspiration que spécifications une équipe de designers accompagnera les groupes pour mettre en expérience et en forme les rituels et créer des supports d'appropriation et de diffusion. les supports sont au départ numériques (audio, textes, images) chaque groupe testera entre participants et avec des “alliés” les rituels proposés pour pouvoir itérer et améliorer (et participer à diffuser)

Un site avec une interface facilitante pour le grand public et l’appropriation plus massive est mis en place design et développement du site ce site à un espace de personnalisation pour assurer que l’utilisateur puisse composer ses rituels à expérimenter une V1 d’une encyclopédie des rituels émergents du monde de demain” est mise en place grâce à ces 12 premiers temps . Un espace de documentation de sa propre expérience est proposé aux utilisateurs (sur un mode simple de récits et de photo). Ces retours serviront d’ethnographie pour les anthropologies Une réflexion sera menée pour analyser le projet sur les 12 premiers mois et identifier la manière dont les kits peuvent et doivent (s’ils le doivent) se matérialiser pour accroître la diffusion des rituels sur les territoires et passer en phase 2 du déploiement de ces nouveaux rituels dans le quotidien des citoyens, des foyers, et des villes et villages.

5.Autodiagnostic :

Notre projet est en phase de conception et vise à répondre à une question sur la capacité à créer une “nouvelle culture populaire” plus en lien avec le système Terre, plus consciente, culturellement, de ses interdépendances, de la manière dont notre manière d’habiter ce monde est signifiante.

Or, habiter, ça n’est pas seulement une question d’infrastructures ou d ‘équipement, cela passe aussi par la manière dont notre culture commune nous convoque et nous invoque à être, à participer, à respecter, à célébrer, à incarner nos imaginaires dans des codes sociaux. Inventer une vie “bas carbone”, une vie qui permette de vivre dans le respect et en interaction avec les limites planétaires nécessite, c’est notre hypothèse, de proposer aussi le champ plus invisible et pourtant ô combien impactant sur nos modes de vie de la culture Comment nos systèmes sociaux vont évoluer, évoluent déjà en réalité, que ce soit dans les temps de vie qui rythment notre quotidien.

Chaque porteur de commun réalise un auto-diagnostic public sur la page Wiki de son Commun pour identifier le niveau de développement (idée, début de ressource porté par une personne, ressource version Beta avec une communauté, développement d’une ressource existante) et apporte des réponses aux questions suivantes :

Les discussions sur les imaginaires, la recherche de récits, nous font penser qu’incarner ses imaginaires, les mettre en expérience, les faire vivre, et le faire par la vie quotidienne, est une piste plus que pertinente pour enfin créer phénoménologiquement cette transition. par les faits, et pas que par la mise en place trop longue d’un système. en se basant sur des auteurs tels que Michel de Certeaux, des spécialistes des transitions, et meme sur un rapport de l’ademe de Jules Colé sur la manière de faire émerger concrètement des nouveaux imaginaires de la transitions, la mise en recherche, et en expériences, de nouvelles coutumes, nous semble un levier joyeux et souhaitable pour que cela existe, et soit désiré.


Ici demain sera porteur du dossier mais une association (Communes Coutumes) devra naître afin de créer une cohérence pour la communauté de contributeurs Avec l’ensemble des co concepteurs présents, nous touchons d’ores et déjà plusieurs lieux sur le territoires et des communautés de pratiques réelles, entre fresqueurs, membres des tiers lieux, designers, chercheurs, facilitateurs, membres des fablabs, artistes, … ; La présence de la communauté Paris à 50 degrés, regroupant des citoyens parisiens, permet de commencer à traiter le sujet par la communauté de voisins et de personnes concernées par un même sujet.

Nous avons besoin d’embarquer les acteurs de l’éducation populaire (nous avons d’ores et déjà des contacts avec l'association Classe Dehors et les Scouts de france, mais il faudra, par les réalités territoriales, impliqués des acteurs tels que les fabriques de transition, les communautés de pratiques en agriculture, les MJC, les collectivités, … nous comptons pour cela sur les liens de l’ADEME et des participants des autres projets pour partager et nourrir la démarche, de même que l’ANCT qui sera un soutien précieux


Nous avons aujourd’hui l’expertise pour penser et faciliter le dispositif, il nous manque l’accès à des communautés territoriales variées et probablement un partenariat avec des universitaires, por solidifier le dispositif. Il est pensé pour être évolutif et agile mais le coeur du projet étant sur autour des coutumes, de tailles différentes, et la maturité du sujet commencant à être suffisante nous saurons nous adapter et co construire avec les personnes qui se présenterons .NOs savoirs faire en mobilisation et la dimension de nos réseaux et de ceux de l’ademe assurerons une bonne diffusion du projet , tout en restant en permanence inclusif et dans le partage afin de rester dans ce qi nous anime : que ce monde résilient puisse émerger,e t que tout le monde y ait sa place.


Avec l’ensemble des co concepteurs présents, nous touchons d’ores et déjà plusieurs lieux sur le territoires et des communautés de pratiques réelles, entre fresqueurs, membres des tiers lieux, designers, chercheurs, facilitateurs, membres des fablabs, artistes, … ; La présence de la communauté Paris à 50 degrés, regroupant des citoyens parisiens, permet de commencer à traiter le sujet par la communauté de voisins et de personnes concernées par un même sujet.

Nous avons besoin d’embarquer les acteurs de l’éducation populaire (nous avons d’ores et deja des contacts avec l'association Classe Dehors et les Scouts de France, mais il faudra, par les réalités territoriales, impliqués des acteurs tels que les fabriques de transition, les communautés de pratiques en agriculture, les MJC, les collectivités, … nous comptons pour cela sur les liens de l’ADEME et des participants des autres projets pour partager et nourrir la démarche, de même que l’ANCT qiu sera un soutient précieux

Nous aurons besoin sur le projet : - d’accéder à des données existantes sur les pratiques émergentes, et leurs impacts (ANCT, collibris pour les tiers lieux, ou france tiers lieux, peuvent aider) - d’accéder aux tiers lieux et au associations de médiations culturelles pour co construire avec elles le glanage des pratiques de résiliences existantes - L’expérimetnation sera maximisée par des tests à plusieurs endroits, du meme rituels, afin d’en observer les adaptations, détournements, conditions d’adoption. Nous aurons donc besoin du plus de contributeurs possibles

Pour ce qui est de l’accès au financement, nous passerons en plus du financement de l’ademe par nos structures, des partenariats avec des universités de recherches et des associations d’éducation populaire ou d’un ministère, des prix en conscience sur le site final mais aussi un crowdfounding, non seulement pour financer mais pour générer une démarche de mobilisation sur le projet.

La réalisation du projet de commun sélectionné :

6.Réalisation du projet de commun:



Liste des CR d'atelier en lien avec ce Commun Rituels: aucun pour le moment


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