Récits
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Il s’agit de créer de nouveaux récits, de nouveaux imaginaires pour que toutes les parties de la société (citoyen·e·s, collectivités, entreprises…) puisse se projeter et agir avec enthousiasme et confiance dans la transition écologique. Ce défi transversal vise à ce que de nouveaux modes de vie, plus sobres et frugaux, soient envisageables, désirables, et non plus subis et rejetés. Un - ou plusieurs - contre-récits à la société consumériste doivent ainsi émerger : ceux de la sobriété désirable et de la résilience solidaire et inclusive. Ces récits doivent pouvoir montrer qu’il est possible de vivre et de s’épanouir autrement qu’à travers la consommation individuelle, qu’il existe d’autres manières d’être heureux·ses, d’autres modes de vie ; d’autres manières de s’organiser collectivement, et de les rendre désirables et porteurs·euses de sens. Ils doivent pouvoir donner à voir ce que pourrait être une société socialement plus juste et solidaire, plus inclusives pour les personnes genrées et racisées, plus respectueuse du vivant, de sorte à la faire advenir dans le monde réel. En véhiculant des valeurs universelles comme l’entraide, le partage, le don… et des normes sociales autour de pratiques vertueuses (le fait-maison, la permaculture, le faire-ensemble, le tourisme responsable,), l’émergence de tels récits permettrait de modifier nos représentations du monde, et donc de faciliter les changements de pratiques sociales, non seulement individuellement mais aussi collectivement. Ceci suppose de penser des récits qui font varier les points de vue, afin de considérer la diversité de la société, des représentations et des attentes et craintes en l’avenir ; et de le projeter dans ces démarches de transition.
En effet, La sobriété collective peut être rendue désirable si elle s'accompagne d'un sentiment de justice sociale, d’un sentiment que tout le monde prend sa part. Il s’agit donc de bâtir des récits où la sobriété n’est pas antinomique de progrès social et sociétal et où la résilience est une valeur positive ; des récits dans lesquels nos modes de vie negénèrent pas d'effets pervers régressifs, de la discrimination ou des externalités négatives sur l’environnement. La résilience est aussi une notion qui demande à être mieux appréhendée et appropriée.
La réponse à ce défi peut notamment s’appuyer sur les travaux de l’ADEME Transition 2050, et l’assemblée des imaginaires.
Mots clés : visions, représentations, avenir, dialogue, participation, lutte contre les inégalités, discriminations, justice sociale, engagement, collectifs, écologie relationnelle, régénération, renouvellement, récits - culture, art, transition juste
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