Collectif pour des territoires numériques résilients et solidaires

De Résilience des Territoires
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Un collectif engagé pour réduire l'empreinte carbone des terminaux numériques au service des publics précaires

lacollecte.tech


Description : Le collectif pour des territoires numériques résilients et solidaires a pour objectif de permettre à tous les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) de s’unir et de s’outiller afin de proposer de l’équipement informatique réemployé, de qualité et à bas prix aux plus démunis.


Depuis le lancement de LaCollecte.tech en 2020, plus de 20 structures de l’ESS œuvrant dans le champ du réemploi informatique ont rejoint l’initiative. Les 7 filières régionales collecte.tech montrent que que les acteurs de l’ESS, via leurs modèles économiques et de gouvernance responsables, peuvent s’allier autour de filières locales de réemploi solidaire numérique.


Ainsi, notre ambition est la suivante : passer ce modèle à l’échelle dans une démarche de commun, en outillant les reconditionneurs, les ressourceries, les recycleries, les tiers-lieux, mais aussi les coordinateurs de filières, les donateurs et les distributeurs


Ce collectif doit être un moyen, pour tous les membres qui souhaitent y contribuer, de porter à leur échelle le réemploi solidaire des équipements informatiques professionnels et particuliers inutilisés ou réformés. A ce jour, une bonne partie des acteurs de l’ESS engagés dans le réemploi informatique solidaire se sont organisés autour des flottes d’entreprises , plus homogènes, réemployables, et donc plus rentables. La majorité d’entre eux (Ateliers du Bocage, Ecodair, Trira, Ares, etc…) ont une expertise en la matière qui n’est plus à prouver. Ainsi, auprès de ces acteurs, les enjeux seront de : Densifier et massifier les dons via une offre qualitative et rassurante pour les donateurs et accroître ainsi les capacités du collectif à proposer du matériel reconditionné de qualité à prix solidaire Créer et animer une communauté apprenante d’acteurs de l’ESS pour booster le réemploi numérique et solidaire


Le gisement adressé aujourd’hui par le projet LaCollecte.tech est principalement celui des entreprises et des collectivités. Or, force est de constater qu’un autre gisement est aujourd’hui trop peu exploité : les équipements des particuliers. Selon une enquête menée par Opinion Way pour l’Afnum, 100 millions d’équipements dorment dans les placards des français. Nous avons donc besoin que les acteurs de proximité, qu’ils soient implantés dans les quartiers ou dans les territoires ruraux, types ressourceries, recycleries, tiers-lieux se joignent à la démarche, et soient outillés afin de participer à la collecte et au traitement de ce gisement. Via ces deux modalités de traitement, via l’interconnaissance entre les acteurs, et via le co-développement de ressources et d’outillage, nous souhaitons dépasser/augmenter la capacité actuelle du secteur ESS afin de permettre à 2 millions de ménages d’être équipés d’ici 2028. Ceci implique que plus de 3 millions d’équipements soient collectés, traités et distribués d’ici là.

Organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource : Banque des Territoires, Emmaüs Connect

Contributeurs :

Défi auquel répond la ressource : 1- Connaissances - Ressources

Autre commun proche :

Richesse recherchée : Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté

Compétences recherchée :

Communauté d'intérêt :

Type de licence ? Creative Commons

Niveau de développement : Idée

Cloud / Fichiers :

Logo LaCollecte sansEC def.png

Localisation :
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Tags : Développement durable, ADEME, Commun, filières, Economie Circulaire, methodologie

Catégories : Logiciel, Données, Connaissance, Matériel

Thème :

Candidat Appel à Communs : sélectionné

Référent ADEME :

Référent du commun :


Les 5 parties ci dessous sont à remplir obligatoirement pour analyser le commun et vous conseiller

Candidat Appel à Communs :

Montant Aide souhaitée (en Euro) à l'Appel à Communs Sobriété et Résilience : 100000

1.Détails du Financement :

Sur 2024 le budget du projet s’élève à 218 100 € et sera réparti de la manière suivante :

Ressources RH à hauteur de 114 390 € : 1 personne chargée du déploiement des ressources et de l’animation des communautés 100% ; 1 personne chargée de la conception pédagogique des ressources à 50% ; 1 personne chargée du déploiement software à 20% ; 1 personne chargée du pilotage du projet à 40%.


Dépenses de prestations à hauteur de 64 000 € : Accompagnement externe d’Inno3 (24 000 €) ; Mise en commun de l’outil de traçabilité actuel (30 000 €) ; Mise en commun de l’outil de préfiguration des filières (10 000 €).


Dépenses de communication à hauteur de 12 000 € : Graphisme (4 000 €) ; Vidéo de lancement (3 000 €) ; Événement annuel (4 000 €).


Déplacements et missions à hauteur de 4 350 €.


Frais de structure (12%) : 23 369 €.


Cette opportunité de financement nous permettra donc d’initier la mise en commun des outils existants Dans le cadre de l’Appel à projet ECONUM, nous proposons de financer de nouvelles innovations de type bien commun à destination des filières de reconditionnement (borne d’effacement, entrepôts, bancs de test, etc…). Celles- ci permettront d’améliorer la productivité des filières solidaires ainsi que leurs capacités à financer leurs modèles.


Après 2024, nous estimons pouvoir maintenir le nouveau poste créé dans le cadre de la présente demande de soutien grâce au développement des activités menées autour des filières solidaires existantes. Nous étudierons également d’autres manières de financer le commun en fonction des apports économiques qu’il générera chez le porteur, chez les partenaires ou chez les contributeurs. Ces derniers pourraient également être rémunérés dans ce même cadre via un principe de co-rémunération. L’accompagnement de l’expert des communs Inno3 permettra de préciser les différents modèles économiques envisageables dans une logique de commun. En effet, celui-ci nous indique qu’il n’existe pas un seul modèle économique permettant de soutenir ces filières. Le travail sur de nouveaux modes de rémunération et notamment sur la location de matériel, sera mené en parallèle du déploiement de ce commun et testé via le porteur ou les contributeurs le désirant.

2.Détails Sobriété et/ou Résilience des Territoire :

Le collectif pour des territoires numériques résilients et solidaires a pour objectif de permettre à tous les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) de s’unir et de s’outiller afin de proposer de l’équipement informatique réemployé, de qualité et à bas prix aux plus démunis.


Depuis le lancement de LaCollecte.tech en 2020, plus de 20 structures de l’ESS œuvrant dans le champ du réemploi informatique ont rejoint l’initiative. Les 7 filières régionales collecte.tech montrent que que les acteurs de l’ESS, via leurs modèles économiques et de gouvernance responsables, peuvent s’allier autour de filières locales de réemploi solidaire numérique.


Ainsi, notre ambition est la suivante : passer ce modèle à l’échelle dans une démarche de commun, en outillant les reconditionneurs, les ressourceries, les recycleries, les tiers-lieux, mais aussi les coordinateurs de filières, les donateurs et les distributeurs


Ce collectif doit être un moyen, pour tous les membres qui souhaitent y contribuer, de porter à leur échelle le réemploi solidaire des équipements informatiques professionnels et particuliers inutilisés ou réformés. A ce jour, une bonne partie des acteurs de l’ESS engagés dans le réemploi informatique solidaire se sont organisés autour des flottes d’entreprises , plus homogènes, réemployables, et donc plus rentables. La majorité d’entre eux (Ateliers du Bocage, Ecodair, Trira, Ares, etc…) ont une expertise en la matière qui n’est plus à prouver. Ainsi, auprès de ces acteurs, les enjeux seront de : Densifier et massifier les dons via une offre qualitative et rassurante pour les donateurs et accroître ainsi les capacités du collectif à proposer du matériel reconditionné de qualité à prix solidaire Créer et animer une communauté apprenante d’acteurs de l’ESS pour booster le réemploi numérique et solidaire


Le gisement adressé aujourd’hui par le projet LaCollecte.tech est principalement celui des entreprises et des collectivités. Or, force est de constater qu’un autre gisement est aujourd’hui trop peu exploité : les équipements des particuliers. Selon une enquête menée par Opinion Way pour l’Afnum, 100 millions d’équipements dorment dans les placards des français. Nous avons donc besoin que les acteurs de proximité, qu’ils soient implantés dans les quartiers ou dans les territoires ruraux, types ressourceries, recycleries, tiers-lieux se joignent à la démarche, et soient outillés afin de participer à la collecte et au traitement de ce gisement. Via ces deux modalités de traitement, via l’interconnaissance entre les acteurs, et via le co-développement de ressources et d’outillage, nous souhaitons dépasser/augmenter la capacité actuelle du secteur ESS afin de permettre à 2 millions de ménages d’être équipés d’ici 2028. Ceci implique que plus de 3 millions d’équipements soient collectés, traités et distribués d’ici là.


Pour créer des standards communs et permettre de répondre (1) aux enjeux des donateurs (traçabilité et effacement des données notamment) et (2) aux contraintes “métier” des reconditionneurs et (3) aux besoins des personnes en précarité (qualité, lisibilité de l’offre, durabilité des équipements, SAV simplifié notamment), l’enjeu de la formation et de l’outillage des différentes parties prenantes est primordial. Aussi, à la croisée de tous ces acteurs, et pour leur permettre de partager leurs connaissances ou d’en bénéficier, nous souhaitons mettre en place une plateforme de contenus et d’outils (outils de diagnostic et de modélisation économique, outils juridiques et de gouvernance, outils de traçabilité, etc…) accessibles en open source et adaptables aux réalités de chacun. A titre d’exemple, notre outil de traçabilité, ou “Back office” sera mis à disposition dans une logique de commun aux acteurs locaux désireux de s’inscrire dans la démarche. La démarche de l’appel à communs nous permettra de financer l’ouverture de ces outils leur adaptation aux différentes parties prenantes de ce réseau d’acteurs élargis la mise en oeuvre d’une stratégie d’animation de communauté et de gouvernance permettant le bon déploiement et enrichissement des ressources et contenus de formation Les filières LaCollecte.tech existantes intègreront ces nouvelles modalités d'animation et de gouvernance. De nouveaux acteurs désireux de développer des filières sur des territoires non couverts pourront également s’en saisir librement. A échelle nationale, une gouvernance et une représentativité des collectifs locaux sera imaginée. Cette instance pourra notamment permettre au collectif d'avoir un réel rôle de plaidoyer pour faciliter l’émergence de ce modèle innovant et porter et incarner les valeurs du collectif à échelle nationale. En somme, l’enjeu principal de ce projet est de capitaliser sur une première démarche de coopération et de création d’outils initiée sur les territoires notamment via LaCollecte.tech mais aussi par tout autre acteur souhaitant mettre au profit ses avancées sur le sujet (ex Hub Normandie, filière de la communauté d’agglomérations du Sicoval, Département de Lot-et-Garonne etc.). Grâce à cette démarche de collaboration et d’innovation dans une logique communautaire élargie, l’action sera coordonnée et l’impact solidaire et écologique sera décuplé .


Les financements demandés dans le cadre de l’appel à communs devront permettre de financer le passage en commun des ressources et outils exisants, la préfiguration de la gouvernance du modèle juridique et économique communautaire.

3.Détails Impacts environnementaux :

Si 2,5% de l’empreinte carbone française provient du numérique, les impacts environnementaux du secteur sont multiples : Impact sur le changement climatique : émissions de gaz à effet de serre (GES) Impact sur les ressources abiotiques : épuisement des ressources fossiles épuisement des ressources minérales Impact sur les radiations ionisantes

62,5 millions de tonnes de ressources sont utilisées par an pour produire et utiliser les équipements numériques (MIPS-Material Input Per Service-unit), et 20 millions de tonnes de déchets sont produits par an sur l’ensemble du cycle de vie du numérique, en France. Les appareils électroniques sont les premiers responsables de l’empreinte environnementale du numérique. Il convient donc d’allonger la durée de vie de ces équipements, et de limiter la production de déchets. Le projet que nous portons a pour ambition de permettre l’accessibilité du numérique aux plus précaires, tout en réduisant l’impact environnemental du numérique. Si la construction des communs, la maintenance des outils, et leur alimentation seront génératrices d’impacts environnementaux (Cf. en rouge sur l’arbre de conséquence), leur appropriation par les acteurs de l’ESS permettra le déploiement massif de filières solidaires de réemploi informatique en France. Ces filières vertueuses permettront d’éviter des impacts environnementaux conséquents (Cf. en vert sur l’arbre de conséquences). Au final, par rapport au scénario de référence dans lequel l’équipement des personnes en situation de précarité serait rendu possible en majorité via de l’équipement neuf, le projet présenté permet d’éviter de manière édifiante la consommation de ressources et de certaines pollutions, ainsi que d’atténuer le changement climatique. Il facilite également la transition vers une économie circulaire, pour plus de résilience des territoires. La mise en commun des ressources a un effet multiplicateur sur les bénéfices (environnemental, économique et social) apportés par les filières solidaires de réemploi. L’arbre de conséquences ci-dessous constitue une première évaluation environnementale qualitative du projet. Il faut avoir en tête que les ordres de grandeur entre les impacts environnementaux générés (en rouge), et les impacts évités (en vert), sont très différents, le projet étant quantitativement bénéfique. Si nous présentons ici les prémices d’une étude qualitative, nous souhaitons a minima accompagner la mise en œuvre du projet d’une étude quantitative QuantiGES, à l’aide des formations et outils mis à disposition par l’Ademe.

Arbre de conséquences AAC.jpg

Arbre de conséquences (guide méthodologique “Évaluer l’empreinte environnementale d’un projet”, Ademe)

Sources : "Evaluation de l'impact environnemental d'un ensemble de produits reconditionnés", Ademe, Septembre 2022 "Empreinte environnementale du numérique en France : L’ADEME et l’Arcep remettent leur premier rapport au gouvernement", Ademe et Arcep, Janvier 2022

4.Synthèse du projet de Commun :

Aujourd'hui, les acteurs du marché lucratif peinent à ne pas délocaliser , le réemploi des déchets électriques et électroniques, mais aussi à pratiquer des prix abordables pour toutes les populations. L’ESS, via ses modes de gestions désintéressés, ses dynamiques locales et sa force d’innovation au plus proche du terrain, peut répondre à ces enjeux.


LaCollecte.tech compte aujourd’hui 7 collectifs structurés dans 7 régions de France métropolitaine qui ont permis de poser les bases du commun .. A date ces filières sont constituées de donateurs (entreprises, collectivités) de reconditionneurs professionnels d’insertion et entreprises adaptées de structures sociales distributrices


Aujourd’hui, pour passer à l’échelle et augmenter les impacts, nous souhaitons élargir ce collectif à de nouveaux acteurs type : donateurs particuliers recycleries, tiers lieux, communautés Hubs territoriaux, structures d’inclusion numérique etc.


En augmentant le nombre de parties prenantes, le projet apportera une réponse toujours plus collective et innovante aux problématiques sociale et environnementale du numérique.



Le déploiement du commun s’organisera comme suit sur l’année 2024 : Phase 1 : Cartographie des besoins, modalités d’actions et intérêt à agir des différents acteurs (Janvier - Mars 2024) Phase 2 : Création d’une plateforme de diffusion des communs et adaptation des premiers outils aux différentes communautés d’acteurs (Mars - Juin 2024) Phase 3 : Formation et animation pour la prise en main des ressources et des logiciels (Mars - Décembre 2024) Phase 4 : Maintenance des outils, des ressources et des logiciels (Juin 2024 - …..)



Phase 1 : Cartographie des besoins et modalités d’actions et intérêts des différents acteurs (Janvier - Mars 2024)


1.1. Cartographie des parties prenantes et des modalités d’action


Pour adapter nos outils aux nouvelles parties prenantes du collectifs, nous souhaitons approfondir notre connaissance des intérêts à agir et besoins spécifiques des acteurs notamment de la filière de traitement de don des particuliers (recycleries, tiers lieux , communauté).

Afin d’affiner notre connaissance du territoire, nous pourrions imaginer réaliser un “tour de France des initiatives de filières” qui nous permettrait d’aller au plus proche des acteurs des filières, de documenter leurs pratiques et de créer un premier lien fort.

1.1.1 Les collecteurs et reconditionneurs Pour participer à cette chaîne, nous établirons plusieurs “niveaux” en fonction des capacités de chaque structure niveau 1 : activité de tri des équipements collectés ; niveau 2 : activité de tri et de reconditionnement des équipements collectés ; niveau 3: activité de tri, de reconditionnement et de vente des équipements collectés. Les niveaux seront déterminés à partir d’un audit de maturité des entités et évaluation des besoins.

Niveaux.png

1.1.2. Les distributeurs solidaires

Nous identifions à date plusieurs typologies de distributeurs solidaires et veillerons à cartographier leurs besoins en enjeux. Parmi les acteurs pré-identifiés :

Les Espaces Solidarité Numérique ; Les structures sociales et grands réseaux de solidarités ; Les maisons France Services Les reconditionneurs qui peuvent aussi être distributeurs pour certains ; Les Tiers Lieux Les opérateurs de service public

1.1.3. Les donateurs

Les collectivités Les entreprises Les particuliers Les opérateurs de services publics Les fabricants Les leasers

En conclusion, d’un point de vue opérationnel, cette période va nous permettre d'approfondir la connaissances des modes de fonctionnements, besoins et intentions de chaque partie prenante d’identifier les besoins d’adaptation des outils de tester la complémentarité des différents acteurs, de leurs savoirs faire, de leurs compétences nécessaires


1.2. Premiers travaux de gouvernance commune

Pendant la phase 1 et tout au long du projet , nous nous attacherons à organiser, en lien avec les instances France Numérique Ensemble, une gouvernance locale et nationale. Les documents et kits de déploiement de ces gouvernances font également partie des ressources qui seront déployées sur le wiki. Un grand temps national sera également organisé en 2024 (date à définir) pour réunir et fédérer les membres du collectif élargi, s'accorder sur une vision partagée, acter les fondamentaux de la gouvernance via la signature d’une charte du collectif etc.

En parallèle des sujets fondamentaux seront à statuer Marque/Nom du collectif : en fonction des décisions de la communauté, le collectif pourra proposer une image neutre dans laquelle pourront se retrouver les acteurs, quelque soit leur origine (appartenance à un réseau, structure indépendante, etc..) autour de la problématique commune du réemploi solidaire ; Nouvelle forme juridique : au-delà de l’image de marque, il est possible que la communauté choisisse de s’organiser sous une nouvelle forme (aujourd’hui, c’est un collectif formalisé par des conventions bilatérales). Ainsi, il faudra envisager un accompagnement sur ce sujet qui aboutira peut-être à la création d’une nouvelle entité juridique qui permettra de porter tous les sujets présentés dans cet appel à communs.


Phase 2 : Création d’une plateforme de diffusion des communs et adaptation des premiers outils aux différentes communautés d’acteurs (Mars - Juin 2024)


2.1. Création d’une plateforme de diffusion des communs Pour permettre une diffusion simplifiée et créer une communauté apprenante nous avons choisis de les diffuser via un modèle ouvert : Pour les ressources documentaires (conventions, process, pas à pas, etc.) la diffusion prendra la forme d’un Wiki accessible en ligne. Le passage en mode commun est déjà amorcé depuis plusieurs semaines et la version bêta du Wiki est déjà en cours d’élaboration.

Capture d’écran du Wiki qui servira de support pour les ressources


Le reste des ressources, et notamment les outils logiciels et statistiques (outil de préfiguration des filières, logiciel de traçabilité, effacement de données…voir ci-dessous), font actuellement l’objet d’études auprès d’acteurs experts des communs pour définir le mode de diffusion le plus simple.

Capture d’écran de l’outil de traçabilité que nous souhaitons partager et mettre en open source


Capture d’écran de l'outil statistique que nous souhaitons partager et mettre en open source


2.2. Adaptation des outils aux communautés d’acteurs Une fois les premières ressources diffusées, un travail de conception et d’adaptation des contenus sera amorcé et finalisé d’ici l’été 2024 afin que le kit d’outils soit adapté aux différentes catégories d’acteurs. Pour rappel, les outils et les ressources mis en communs sont les suivantes :

Capture d'écran 2023-11-23 223542.png


2.3. Etudes et création de nouveau outils innovants


Autour du premier socle d'outils en commun, l’animation de communautés permettra aux acteurs du collectif de s’organiser pour créer de nouveaux communs répondant à des besoins non couverts. Ces projets innovants enrichiront le commun. Le calendrier de production de ces autres outils est directement dépendant 1. des besoins et priorités qui seront exprimés par le collectif 2. des autres financements (autofinancement, partenariat, subventions, etc.)


A titre d’information, les acteurs du collectif LaCollecte.tech ont déjà exprimé des besoins d’innovation techniques et logistique qui ont été déposés dans le cadre de l’AAP ECONUM. En cas d’obtention des financements, l’ensemble des productions seront mises à disposition de la communauté.


Phase 3 : formation et animation pour la prise en main des ressources et des logiciels (Mars - Décembre 2024)

L’embarquement des structures se fera en premier lieu via :

un kit de communication (affiches, flyers, conseil de référencement internet etc..) un kit d’animation de sensibilisation (comment promouvoir la collecte, comment animer des collectes événementielles, des outils de sensibilisation, etc…) ; des sessions en ligne de facilitation à la prise en main des outils et ressources par les différentes parties prenantes

Sur le deuxième semestre 2024, nous commencerons le travail d'ingénierie pédagogique en lien avec le pôle formation de l’association. En effet, nous souhaitons pouvoir proposer des temps de formation en ligne et en présentiel pour les acteurs du reconditionnement.


La conception pédagogique sera supervisée par Emmaüs Connect et co-produite avec les membres experts de la communauté A terme, les formations doivent pouvoir faire l’objet d’une ouverture sous les mêmes licences que les autres ressources afin qu’elles puissent servir plus largement.


En parallèle des formations, une animation territoriale du réseau sera assurée par les chefs de projets déployés en région.

Zoom sur la formation des acteurs du reconditionnement

Publics visés: Ces formations et cet accompagnement s’adressent aux compagnon.es Emmaüs, salariés en insertion dans des ressourceries et recycleries, demandeurs d’emploi, souhaitant se former sur les métiers du réemploi des équipements numériques ou déjà bénévoles dans des groupes du mouvement Emmaüs, recycleries ou autres associations. Grâce au parcours, les stagiaires auront acquis les compétences de base permettant de collecter et de valoriser les équipements informatiques.


Objectifs de la formation: 1. Collecter et assurer la traçabilité des flux Identifier rapidement des flux entrants grâce à plusieurs critères afin d’en effectuer le pré-tri : équipements réemployables, recyclables ou déchet

2. Auditer Réaliser des diagnostics de valorisation (audits techniques) Réaliser des procédures de test des équipements dans le but de vérifier l’ensemble des fonctionnalités de l’équipement et de statuer sur sa redistribution

3. Réemployer Effectuer des réparations de base sur les équipements grâce à la connaissance des outils, de leur manipulations et des règles de sécurité en préservant les pièces afin d’augmenter leur potentiel de réemploi

4. Expliquer et sensibiliser Sensibiliser les usagers à une gestion durable des ressources et aux activités de réemploi Expliquer les différentes orientations pour les objets grâce à la connaissance des classifications et typologies de déchets et des sigles afin de pouvoir les transmettre à des usagers


In fine, les stagiaires acquerront des compétences demandées pour les métiers suivants: Agent valoriste, Agent polyvalent de valorisation, Agent de récupération et de recyclage, Agent de ressourcerie polyvalent, Agent technique de réemploi, Agent de réemploi.

Ces formations doivent pouvoir faire l’objet d’un déploiement en licence ouverte à terme, même si le modèle économique de déploiement n’est pas encore finalisé à ce jour.


Contenus de la formation:

La première partie de la formation (4 jours) sera donc consacrée à : Collecter : Accueillir et informer un groupe grâce à une communication et une posture adaptées, et échanger avec lui dans le but de s'assurer de la bonne transmission de l'information Appliquer des consignes de collecte grâce à la connaissance du cahier des charges du point d’apports volontaires, des typologies de flux acceptés et non-acceptés, dans le but de faciliter le pré-tri Effectuer la traçabilité des entrants grâce au renseignement des informations demandées à l'aide d'un logiciel ou des registres manuels en vue d'un suivi exhaustif Identifier rapidement des flux entrants grâce à plusieurs critères, afin d’en effectuer le pré-tri visuel : équipements réemployables, recyclables ou déchets Connaître les composants des ordinateurs et des téléphones Savoir manipuler les appareils en toute sécurité pour les diagnostiquer Connaître les outils indispensables au diagnostic et à la manipulation des appareils Réaliser des diagnostics de niveau 1 (tri visuel et audits techniques simples)

Suite au travail de pré-tri et d’audit technique, les équipements reconditionnables doivent passer par différentes étapes avant de pouvoir être à nouveau remis sur le marché : effacement des données, installation d’un logiciel d’exploitation, démantèlement et réparation des pièces qui nécessitent de l’être.

La seconde partie de la formation (10 jours) sera donc consacrée à : Maîtriser les différents outils et techniques de diagnostic d’un appareil ; Connaître les différentes pièces des équipements ; Apprendre la méthodologie du démontage et remontage des appareils ; Utilisation des logiciels d’effacement de données (un logiciel majeur du marché et un logiciel open source) ; Installation de systèmes d’exploitation (windows et linux) et déploiement d’une image sur un poste ; Configuration et paramétrage d’un poste ; Se familiariser avec les pannes récurrentes et leur prise en charge ; Intervenir sur le changement d’écran, de batterie, de connecteur de charge, de clavier, de caméra…; Nettoyer les objets avec les produits adaptés grâce à la connaissance des spécificités des matières pour favoriser leur redistribution.


Phase 4 : Maintenance des outils, des ressources et des logiciels (Juin 2024 - …..)

Dès juin 2024, nous lancerons la phase de maintenance des ressources et des outils. Des canaux d’identification des besoins de la communauté permettront de prioriser les évolutions des outils et de répartir la charge entre les acteurs. La gouvernance associée sera travaillée avec le collectif et accompagnée par un expert des communs.


Taille de la communauté La taille de la communauté évoluera au fur et à mesure que les phases du projet seront déployées. A ce jour, nous comptons déjà un nombre de partenaires et de contributeurs important (plus d’une centaine parmi les organisations et bénévoles).


A titre indicatif : la projection du nombre de structures de réemploi

Capture d'écran 2023-11-23 223555.png


Rapport coût impact


Le rapport coût/impact du commun peut être estimé en fonction de l’objectif fixé et du nombre d’utilisateurs. Nous visons une communauté d’au moins 2000 utilisateurs soit un coût moyen de 100 euros par utilisateur sur la base du budget total ou de 50 euros par utilisateur en comptant uniquement le financement demandé à lADEME


A l’horizon 2027, si 3 millions de DEEE sont finalement traités par la communauté et qu’environ 2 millions sont réemployés, l’investissement de départ sera très largement rentabilisé. L’impact du commun pourra être extrêmement important en fonction des moyens qui seront déployés pour le maintenir et l’animer.

5.Autodiagnostic :

Le problème est-il clairement défini ? Seul ou par plusieurs personnes ?

Après 3 ans de projet LaCollecte.tech et suite au déploiement de 7 filières régionales, les échanges avec les parties prenantes (donateurs, reconditionneurs, distributeurs et porteurs de filières) nous ont énormément appris, notamment sur les enjeux de la filière ainsi que sur les freins. Nous avons aussi, grâce à une étude d’impact du projet, pu identifier des enjeux complémentaires auprès de nos partenaires. Dans notre cas le problème se divise en deux problématiques générales : Enjeux environnemental du numérique : la fabrication des équipements informatiques représente 80% des émissions de gaz à effet de serre liées au numérique français, il est donc crucial de faire en sorte que ces équipements soient utilisés le plus longtemps possible et que les déchets soient collectés au maximum afin d’être réemployés, voire recyclés. Les acteurs du réemploi sont largement mobilisés sur la problématique, elle même, largement définie par l’ADEME et autres acteurs et grands réseaux nationaux ; Enjeu social du numérique : L’accessibilité au matériel informatique en termes de prix. Le problème est défini par la nouvelle feuille de route du gouvernement “France Numérique Ensemble” ainsi que par la grande majorité de l’action sociale et de la médiation numérique.


Les acteurs de la filières, quant à eux, sont confrontés à de nombreux freins, parmi lesquels : les freins aux dons : manque de confiance, sujet de la fuite des données, manque d’identification d’acteurs ESS du territoire… les freins au reconditionnement : coût de l’accès à des outils permettant la traçabilité et l’effacement des données, formation, accès aux pièces détachées les freins liés à la distribution solidaire : identification des publics, logistique, formation, SAV les freins de coordination et de passage à l’échelle : traçabilité et logistique


Y a-t-il d’autres contributeurs·trices prêt·e·s à travailler sur ce commun ? Y a-t-il un lien établi avec la communauté open data ?

Au-delà de la première communauté fédérée autour de la Collecte.tech, d’autres contributeurs sont en effet déjà identifiés et ont manifesté leur intérêt à agir dans une logique de commun sur ces sujets. A titre d’exemple : Des communautés de la fédération Emmaüs France : Emmaüs Coup de main, Emmaüs Défi Des recycleries et ressourceries du Réseau National : LaNoue, La petite Roquette Hubs territoriaux d’inclusion numérique : RihnOcc , Grand Est, Corsica, Numi,... Des territoires : communauté d’agglomérations du Sicoval, Département de Lot-et-Garonne, Département de France Des organismes de formation : La petite roquette, Trira, Provaltis, OF d'Emmaüs Connect Des experts des communs en lien avec le projet : IGN, OSM, Fablog, … Des acteurs institutionnels : La Banque des Territoires, Ecologic


La création d’un esprit de collectif, la recherche d’un langage commun, la définition d’une vision et d’objectifs communs seront notamment l’objet du travail mené dans le cadre de ce projet. En effet, l’un des autres enjeux est bel et bien de fédérer de nouveaux acteurs afin de les rendre utilisateurs voire contributeurs. Nous comptons sur l’objectif social, l’urgence sociale, sociétale et environnementale ainsi que sur une animation de qualité permettant à chacun de trouver sa place dans le collectif pour faire vivre et étendre la communauté et ses communs.


Quel est le contexte d’émergence de ce commun ? Ce commun émerge dans un contexte de reconnaissance des enjeux sociaux, économiques et environnementaux liés au numérique ainsi qu’à des enjeux politiques et stratégiques pour les territoires. La nouvelle feuille de route inclusion numérique (IN) France Numérique Ensemble s’engage sur l’ambition de rendre disponibles des équipements numériques à 2 millions de ménages fragiles (engagement 8, objectif 2). L’équipement des Français est reconnu comme partie intégrante des stratégies Inclusion Numérique des territoires, qui ont cependant besoin d’outils et de méthodes pour impulser ou booster la mise en place de filières de réemploi solidaire locales. Le contexte règlementaire nous permet aussi d’envisager le déploiement d’un commun en lien avec une filière de réemploi en plein essor. En effet, la Loi AGEC et la loi REEN soulignent les enjeux pour les collectivités de sourcer leurs équipements numériques et de se doter de feuilles de route numériques. Pour ces collectivités, le sujet de la gestion de leurs parcs informatiques mais plus largement aussi de la mise en place de filières en capacité de gérer le DEEE du territoire sont clés. Enfin, la mission du Mouvement Emmaüs est, entre autres, de faire en sorte de promouvoir le réemploi dans une logique de soutien des projets de solidarité.

Quelle est votre contribution à la sobriété et/ou la résilience ? Quel est l'impact du commun sur le défi adressé ?


Notre contribution à la sobriété et à la résilience passe à la fois par : Notre capacité à réduire l’empreinte carbone du numérique via son réemploi solidaire ; Notre capacité à fédérer les mécènes/acheteurs, les acteurs du réemploi, les distributeurs autour d’un but commun. Les collectifs déployés le sont à échelle locale dans un but de développer la résilience numériques des territoires et l’échange entre acteurs d’un même territoire. Notre capacité à proposer aux territoires un modèle circulaire et solidaire permettant la pérennisation voire la création de postes verts non délocalisables. La capacité des collectifs à faire monter en compétence et en connaissance tout un territoire sur le sujet du reconditionnement et de la réparation, de manière à le rendre résilient, expert et capable de mieux connaître ses ressources locales, d’être au fait de sa capacité à générer du DEEE et à trouver dans ses propres déchets DEEE les ressources futures. L’impact du commun sur le défi Connaissances/Ressources sera de montrer qu’il est possible de développer un modèle ouvert autour d’une problématique a priori concurrentielle. L’approche en mode commun doit pouvoir montrer que l’on peut capitaliser sur des connaissances techniques, organisationnelles pour faire de la gestion d’une ressource (ici le gisement de matériel numérique) une démarche commune pour le bien commun.


Est-ce que les contributeurs·trices sont structuré·e·s juridiquement pour recevoir des financements ? Pour le moment, la plupart des contributeurs sont structurés juridiquement pour recevoir des financements, notamment le porteur du commun, Emmaüs Connect. Il est possible que le déploiement du commun implique la création d’une nouvelle entité juridique. Cette option sera étudiée au fur et à mesure du déploiement du projet.


Est-ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?


Les besoins sont exprimables et ont été exprimés via la communauté de partie prenantes à travers notre étude d’impact qui révèle un besoin d’outillage, de formation et de coordination des acteurs de l’ESS et une attente des collectivités et des entreprises relatif à la structuration de filières solidaires locales ; via des outils statistiques nous permettant de mesurer les besoins et le gisement potentiel à exploiter. Ces outils statistiques seront évidemment maintenus dans le cadre de la communauté.


Ainsi, nous sommes convaincus que les enjeux du commun sont assez explicites et peuvent permettre à beaucoup d’acteurs de rejoindre l’initiative.


Le projet de commun s’attache-t-il à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone, en lien si possible avec une collectivité) ?


Le projet de commun est une évolution du projet LaCollecte.tech, dont le fondement est de s’ancrer dans les territoires. Nous avons déjà de nombreux soutiens de collectivités engagées dans la démarche (région Grand-Est, Région Hauts-de-France, Ville de Paris, Métropole de Lyon, Région Nouvelle Aquitaine), pour certaines financièrement. A ce jour, de nouveaux territoires d’action sont à l’étude en Outre-Mer et au-delà des frontières nationales. Notre projet est directement lié aux territoires : via l’ambition de création de filières locales et via la promotion d’un circuit de reconditionnement et revente le plus court possible via la volonté d’associer les collectivités à la mise en place ou au pilotage des filières via la volonté d’équiper les publics en s’appuyant sur l’expertise des structures locale de l’action sociale Comme dans tout projet de commun, nous souhaitons : que les ressources “légères” : outillage logiciel, charte, documents soient transfrontalières que les ressources “lourdes” : les équipements, les locaux, les outils-machines soient identifiés et gérées à l’échelle la plus locale possible.


Le projet de commun est-il collaboratif, avec des consortiums interdisciplinaires, ouverts aux acteurs·trices et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques (si cela est pertinent) ?


Le projet de commun se veut collaboratif car nous avons la conviction que chaque acteur peut apporter sa connaissance et la diffuser au sein de la communauté. Nous souhaitons évidemment intégrer des communautés dans notre mode de gouvernance, notamment sur les thématiques qui seront traitées dans le cadre des innovations et dont le besoin serait ponctuel mais aussi dans le cadre du maintien des ressources et du développement des outils dans le cadre de contributions plus larges (exemple : groupe de contributeurs et de mainteneurs de l’outil d’audit et de catégorisation). Nous souhaitons aussi associer les centres de recherche et le monde académique à nos réflexions, notamment en termes d’innovations.


Une telle approche de bien commun est indissociable de la dimension sociale et sociétale du projet, seule à même de permettre un passage à l’échelle des initiatives passées. En assurant un accès gratuits aux outils et en permettant leur adaptation aux réalités des terrains et des acteurs, c’est en effet tout un écosystème qu’il est nécessaire de mobiliser pour contribuer à atteindre l’objectif d’équiper 2 millions de ménages.

Cette approche systémique permet de combiner les actions du secteur public et privé afin de réunir des centaines d’acteurs autour d’une cause commune et de les engager autour d’objectifs complémentaires. Ainsi, en réunissant tous ses acteurs derrières un intérêt collectif qui dépasse la somme de leurs intérêts particuliers, nous pourrons participer à réduire l’empreinte environnementale de la fabrication des terminaux numériques et participer à la résilience des territoires en favorisant les emplois locaux et l’inclusion numérique des citoyens

Enfin et au-delà du sens qu’elle porte et communique aux usagers finaux, cette démarche: favorise les mutualisations de moyens humains, financiers et matériels nécessaire pour assurer un impact national; favorise les échanges et offre une pilotage ouvert à l’ensemble des parties prenantes intéressées par la démarche, à l’échelle nationale et en concertation avec les besoins du terrain; permet de pérenniser les ressources produites et maintenues collectivement, et d’engager durablement les parties prenantes dans la communauté. Compte tenu de la démarche communautaire du projet, un protocole d'entente (MoU) sera rédigé et signé par l’ensemble des parties prenantes mobilisées autour du projet. Public, il permettra de matérialiser la vision et les objectifs à moyen et long terme, de décrire les implications et attendus respectifs, et de rappeler la volonté de construire un bien commun.


Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante ? (Conseil sur le sujet des communs, conseils sur le sujet de la sobriété et/ou résilience, mentorat, accès à des données, accès à des cas d’usages, besoin d’expérimenter en situation “réelle” - usager·e, infrastructures - des contributeurs·trices et d’autres parties prenantes, accès à des financements).


A ce jour, nos besoins se situent sur l’accompagnement à la modélisation de nos outils de diffusion et d’interaction. En parallèle, il est évidemment crucial de consolider, dans un premier temps, et d’animer dans un second temps, notre cercle de contributeurs.trices. Nous avons besoin de financer l’accompagnement autour de ces outils et du montage de la gouvernance. De plus, la difficulté du projet est qu’il possède déjà une forme opérationnelle dans plusieurs territoires et qu’il faut agréger cette nouvelle méthode de travail à une méthode déjà en place avec beaucoup de partenaires. En parallèle, il nous faudra développer un réseau de partenaires institutionnels plus large et consolider celui que nous avons déjà mobilisé dans un enjeu de consolidation des données autour des filières (gisements, besoins, déchets, etc…). Enfin, nous souhaitons mobiliser un certain nombre de contributeurs autour de nos sujets afin de consolider et maintenir les outils développés.

La réalisation du projet de commun sélectionné :

6.Réalisation du projet de commun:

Comme évoqué dans la description du projet de commun, l'année 2024 sera marquée par la mise en place du Wiki de la communauté qui sera le point de départ de la connaissance liée au projet ainsi que par un travail pédagogique autour des ressources (formations et modes d'utilisation).

Les livrables produits durant l'année seront : - La plateforme Wiki ; - La version ouverte de l'outil de traçabilité ; - La version ouverte de l'outil statistique de préfiguration des filières ; - Les formations à destination des structures du réemploi ; - La charte du collectif.


Notre documentation et bibliographie :

- Benjamin Coriat (dir.), 2015, Le retour des communs : la crise de l’idéologie propriétaire, Paris, Les Liens qui Libèrent, 297 pages

- Michel Bauwens et Vasilis Kostakis, Manifeste pour une véritable économie collaborative : Vers une société des communs, Éditions Charles Léopold Mayer, 2017

- Guide des Communs, Une expédition Ouishare au coeur de l'IGN, Ouishare

- Guide méthodologique du faire ensemble, La Fonda

- Report of the European Working Team on Digital Commons, June 2022, Digital Assembly

- Labo Société Numérique, Tutoriel des Communs Numériques : guide pratique pour s'engager dans une démarche de Commun Numérique, ANCT

- Vivre des communs, Catalyst

- Argumentaires-type pour disséminer des communs, Benjamin Jean

- Wiki Movilab, Corémunération


Liste des CR d'atelier en lien avec ce Commun Collectif pour des territoires numériques résilients et solidaires: aucun pour le moment


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