Association La Forêt qui Court

De Résilience des Territoires
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Description

Nom : Korrika egiten duen Basoa

Description en une ligne : Définir les contours d'un modèle reproductible de jardins-forêts collectifs et nourriciers en hydrologie régénérative

Description : Notre association poursuit l'objet social suivant : Définir les contours d'un modèle reproductible de jardins-forêts collectifs et nourriciers en hydrologie régénérative.

Avant de créer cette association, nous nous sommes posés la question suivante : "Dans une société dont le principe directeur serait la Sobriété Heureuse, quel type d'engagement collectif structurant serait compatible avec une vie de famille et une vie professionnelle (car tout le monde ne peut pas bifurquer) ?"

Réponse : un modèle de production alimentaire qui aggrade la biodiversité, qui ne requiert pas des interventions quotidiennes individuelles mais des interventions ponctuelles via des travaux collectifs. Il s'agit donc de développer des jardins-forêts. Ils seront en hydrologie régénérative car il est indispensable d'optimiser les eaux de ruissellement afin, là encore, de ne pas être contraint par les arrosages quotidiens.

Conscient que la résilience de notre bassin de vie ne repose pas sur une seule initiative de cette nature portée par un seul collectif, nous avons construit notre association dans le but de réfléchir à un modèle reproductible de jardin-forêt nourricier. Depuis mai 2023, nous expérimentons un modèle économique de jardin-forêt reproductible car il ne nécessite aucun fonds propre et aucun achat de terre agricole, d'une part, d'autre part, il est accessible à tous et toutes et n'est pas le projet d'un petit groupe de personnes averties.

Pour le terrain, nous recherchons des propriétaires privés qui sont d'accord pour signer une convention de mise à disposition gracieuse, via un bail rural de 9 ans. Notre association se charge parallèlement de constituer un collectif d'habitant.e.s (via un appel dans la presse par exemple) qui sont intéressé.e.s par le projet.

Nous nous chargeons alors de l'ingénierie du projet, de l'accompagnement du collectif, de la recherche de financements, de l'optimisation des dépenses via la production de nos propres plants (en lien avec les autres jardins-forêts créés sur notre bassin de vie), des formations "Sol vivant", jardin-forêt, génie végétal, hydrologie régénérative, etc. Nous mettons en place les outils de gouvernance horizontale et un travail collaboratif pour la réflexion sur le design comme pour le choix des plants par exemple. Nous recherchons également des partenariats locaux avec des agriculteurs, avec des écoles et d'autres associations afin de créer du lien ou de maximiser la participation lors de travaux collectifs intenses tels que les plantations. Les partenariats avec des structures culturelles nous intéressent également via la mise à disposition, gracieuse ou non d'espaces dans le jardin-forêt (agora, etc.).

Nous sommes également engagés dans une démarche d’Éducation Populaire car nous pensons que la clé de la résilience consiste notamment à (ré)apprendre les connaissances, gestes et techniques oubliées ou à les redécouvir afin d'augmenter notre autonomie.

Sur notre prochain terrain, un terrain communal de 2ha cette fois, nous souhaitons expérimenter d'autres modèles d'agroforesterie en jardin-forêt : - valorisation de l'urine au jardin, -"parcours brebis" (via l'implantation de haies fourragères plessées autour de nos haies fruitières), - pré-maraîcher ou clairière maraîchère avec l'installation d'un maraîcher professionnel sur notre terrain pour alimenter la cantine locale, - ateliers Atlas de la Biodiversité Communale avec une association environnementale, - intervention d'une formatrice en plantes sauvages et médicinales afin de sensibiliser le public - atelier de transformation des productions - vannerie sauvage

Enfin, nous organisons des événements dans des Tiers-Lieu ou des cinémas pour sensibiliser le public aux problématiques telles que la dérive climatique, l'effondrement de la biodiversité, la dislocation du lien social, et faisons le lien avec les vertus du modèle agroforestier pour maximiser la production de biomasse, stocker durablement le CO2 atmosphérique et "refroidir le climat" via les couverts végétaux (cf. conférences de Cédric Cabrol).

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Tags : modèle économique, Alimentation et agriculture, Biodiversité, éducation populaire, hydrologie, fabrication de liens sociaux, sobriété heureuse, partenariats, inclusivité, transfrontalier

Thème : Général/Modèles, Vulnérabilités/Ecosystémique, Vulnérabilités/Sociale, Vulnérabilités/Economique, Facteurs de résilience/Culture, Facteurs de résilience/Economie, Facteurs de résilience/Agriculture, Regénération/Innovation

Email Public : association.laforetquicourt@gmail.com

Site web : https://www.helloasso.com/associations/la-foret-qui-court-korrika-egiten-duen-basoa

Pays d'implantation : FRANCE

Villes d'implantation : Hendaye, Biriatou, Urrugne

Type : Association

Personnes impliquées : 25

Défi(s) adressé(s) : 4- Modèle économique, A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles, C- Alimentation et agriculture

Richesse apportée par l'Acteur : Expérimentation, Contributeur - Communauté

Liste des communs qu'utilise ou sur lesquels Association La Forêt qui Court contribue ou souhaite contribuer :

Liste des communautés auxquelles participent Association La Forêt qui Court :

Liste des projets portés par Association La Forêt qui Court :

Parmi les membres de notre association, deux personnes sont spécifiquement formés à l'hydrologie régénérative et aux jardins-forêts. Actuellement, ils se consacrent entièrement à la structuration de l'association, aux différents jardins-forêts et partenariats.

Nous travaillons actuellement sur 3 terrains différents : - un terrain privé à Hendaye (8000m2), un espace boisé, notre "bac à sable" - un terrain communal à Urrugne où nous avons remporté un budget participatif (2ha de prairie bordée par une forêt) - dernièrement, la mairie de Biriatou nous a sollicités pour créer un jardin-forêt en hydrologie régénérative sur 7000m2 de terrain.

Le souhait de ces deux personnes serait de pouvoir continuer à travailler pendant 1 an sur ces projets communaux afin de pouvoir en faire une "vitrine" pour les techniques agroforestières et nous permettre ensuite de poursuivre la sensibilisation du public.

Enfin, nous sommes conscients que dans les années à venir, l'argent public risquant de manquer, il y a urgence à apprendre aux habitant.e.s d'un territoire à créer des systèmes agroforestiers nourriciers et à maitriser les éléments de base de l'hydrologie régénérative sur la base d'outils et de matériaux "Low Tech". Par une multiplicité de petits ouvrages en pierre sèches, ou faits de branchages ou encore en créant des barrages "imitation castor", les habitant.e.s pourrait prémunir très efficacement leur territoire contre les risques de sècheresse, d'érosion, d'inondation.