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De Résilience des Territoires
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"Les couleurs de l'eau"
Faisant suite à la sécheresse exceptionnelle de l’été 2022, le 24 novembre dernier, le Sénat publiait un rapport d’information des potentielles conséquences du changement climatique sur la gestion de l'eau d'ici à 2050. Il concluait sur l’importance de repolitiser les instances de gouvernance de l’eau et de décentraliser davantage la décision publique. « Le pouvoir étant passé aux techniciens, les décideurs doivent réinvestir la question de l’eau et siéger dans les structures gérant la fourniture d’eau potable». L’avenir de l’eau doit rester l’affaire de tous, une res publica.

Repolitiser l’eau, si cette ambition veut pouvoir s’incarner et dépasser le vœu pieu, nécessite des expérimentations territoriales concrètes pour pouvoir lever les nombreux freins organisationnels existants : comment faire quand la gestion de l’eau est déjà un mille-feuille institutionnel ? Comment mener un projet d’innovation avec une forte dimension démocratique locale et contextualisée ? Comment mobiliser et embarquer un maximum d'habitants et de professionnels sur le territoire pour engager une transition massive vers la sobriété et être plus résilient face à l’intensifications des risques liées à la ressource en eau ? Pour cela, nous proposons de construire sur des territoires pilotes et volontaristes deux outils de concertation-action complémentaires sur la base d’un nouveau récit de l’eau : « les couleurs de l’eau ».

Ce nouveau récit est issu d'une étude sociologique exploratoire menée par le LyRE de Novembre 2022 à Février 2023, interrogant à la fois les acteurs de l’eau et les usagers sur le sujet de la sècheresse de l’été 2022.

« Les couleurs de l’eau » est un Commun de la ressource en eau sous la forme d’un double dispositif de concertation-action. Il se décompose en deux outils complémentaires : - Une expérience immersive grand public pour mieux comprendre les situations de crises de l’eau, mobile, transposable et personnalisable sur n’importe quel territoire y compris les outre-mer (ex : escape game) - Un « planspiel des crises hydriques» en direction des parties prenantes directes et indirectes de la gestion de l’eau déployable en présentiel ou distanciel, notamment les aménageurs ou encore les communicants.

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Manon Viviere



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2L30
''On oppose souvent l’écologie à l’efficacité économique et au social, la sphère publique à la sphère privée, les industries traditionnelles à l’innovation. Nous voyons aussi souvent le futur de façon manichéenne. Il passerait soit par la décroissance, soit par la recherche effrénée de la croissance. Et si la solution était ailleurs ?

2L30 considère que cet ailleurs peut être construit grâce à une stratégie innovante d’aide au pilotage de la résilience territoriale.''

'''Pourquoi mettre la résilience au cœur des enjeux de structuration du territoire ?'''

L’urgence de l’émergence de nouveaux modèles de développement n’est plus à démontrer. Les conflits sociaux, l’aggravation constante du dérèglement climatique, la destruction croissante de l’environnement et les pandémies qui nous frappent aujourd’hui doivent nous amener à repenser nos modes de fonctionnement et à entamer une réelle transition. Le rôle des pouvoirs publics est de trouver le bon compromis et de favoriser l’émergence de modèles nouveaux pour permettre aux acteurs privés, publics et aux acteurs de l’innovation de travailler en collaboration ouverte en faveur de la résilience.

'''Quels obstacles pour la réalisation de ce projet ?'''

Si l’objectif est clair, le chemin pour l’atteindre est complexe. Tout d’abord le manque d’informations sur les besoins, les problématiques et les ressources du territoire doit être adressé. Poser les bases d’une résilience territoriale sans ces informations reviendrait à piloter un avion les yeux bandés. Ensuite il semble essentiel de palier aux distensions entre les acteurs de l’écosystème. Le rapprochement des sphères de pouvoir public et privé ainsi que du monde de la recherche est essentiel. Des acteurs qui ne se parlent pas et ne se connaissent pas seront moins enclins à se faire confiance, à co-construire l’avenir, et à collaborer efficacement en cas de crise. Enfin dans l’hypothèse d’un écosystème soudé, il est important de changer les mentalités « réactives face aux crises » vers des mentalités « pro-actives » souhaitant évoluer vers un nouvel état en « équilibre dynamique » préservant nos fonctionnalités.

'''Face à ces obstacles, quels objectifs avons-nous identifiés ?'''

Afin d’être résilient il faut tout d’abord connaitre son territoire, ses acteurs, leurs ressources et leurs problématiques.

Afin d’être résilient il faut fonctionner en écosystèmes publics-privés où l’échange d’informations et la collaboration sont la règle.

Afin d’être résilient il faut être à l’affût des opportunités et en vigilance sur les risques pour pouvoir réagir vite et penser sur le long terme.

Afin d’être résilient il faut accepter de se tourner vers l’innovation comme source de progrès.

'''Quelle méthodologie pour atteindre ces objectifs ?'''

Nous pensons qu’avec les bons outils et le bon réseau d'acteurs publics et privés, il est possible de créer une collaboration écosystémique bénéfique entre une multiplicité d’acteurs. Cette collaboration fera émerger un mode de fonctionnement différent, résilient et durable. Il permettra d’allier préservation de l’environnement, innovation, stabilité sociale et croissance économique. A cette fin, nous proposons une méthodologie ouverte et innovante :

'''Une série de groupes de conférences et de groupes de travail multisectoriels permettant d’envisager les problèmes de résilience dans leur globalité.'''

Exemple : Prenons un groupe sur les problématiques relatives à la préservation de la compétitivité des entreprises dans le respect de l’environnement. Le groupe sera constitué d’expert en transition écologique et de chefs d’entreprise. Mais nous considérons que d’autre acteurs sont essentiels. Comment penser un tel groupe sans chercheurs pour présenter les dernières technologies durables en cours de développement ? Comment considérer la compétitivité des entreprises sans évoquer l’importance du maintien sur le territoire d’un bassins d’actifs formés qui seront les futurs employés de ces entreprises ? Au travers de ces groupes nous cherchons à décloisonner les problèmes et les spécialités pour apporter une vue d’ensemble sur les enjeux.

'''Une plateforme technologique en open source permettant de capter de la donnée et de faciliter le travail collaboratif.'''

La plateforme permettra pour chaque acteur de lister :

- Leur cœur de métier

- Leurs savoir-faire et outils de production mutualisables

- Les sujets sur lesquels ils sont prêts à travailler de façon collaborative

- Les problématiques qu’ils rencontrent

Elle disposera aussi d’espace de travail collaboratif, d’outils d’aide à la gestion de projets ainsi que d’outils de veille sur les projets et financements relatifs à la résilience.

'''L’intérêt des membres à s’inscrire sur la plateforme seront les suivants :'''

''Pour les décideurs publics''

- Une vision globale de l’écosystème entrepreneurial et d’innovation sur le territoire

- Une connaissance approfondie des outils de production sur le territoire

- Une connaissance des problématiques récurrentes relative à l’innovation, l’industrie, le développement durable, la formation, etc. du territoire

- La possibilité d’analyser et de connaître les chaînes de valeur sur le territoire

- La possibilité de toucher les acteurs de l’écosystème et les entreprises en quelques clics au lancement de tout nouveau projet ou consultation

- Favoriser l’innovation et la collaboration sur son territoire au service de la résilience.

''Pour les entreprises''

- Une mise en réseau facilitée au service de la résilience et de l’innovation

- Une veille stratégique sur l’innovation, le développement durable, les aides et les financements

- La possibilité de participer à des projets collaboratifs

- Une lisibilité des outils et de l’aide au développement des entreprises.

- La possibilité de faire remonter ses problématiques systémiques pour favoriser la prise de décision publique en terme de résilience dans un sens cohérent avec ses besoins.

'''LE COMMUN VISE TROIS DEFIS IDENTIFIES'''

1/Connaissances et Ressources - 2/Objectifs et Diagnostic - 3/Mieux décider ensemble.

L’objectif est de construire un véritable outil de fabrique de résilience public-privé sur les territoires

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Claire Crugnola



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AD SENSUS Territoire Circulaire
=== POURQUOI une association pour un commun ? ===

Les fondements de la création d’une association s’appliquent à répondre aux enjeux et des objectifs, de faire mieux exister les valeurs ajoutées collectives potentielles et de permettre la mise en œuvre d’outils au service du métabolisme urbain au sein de la filière du BTP. La mise en œuvre de modèles d’affaires durables et d’un écosystème d’affaires sont au cœur de nos enjeux. Elle s’appuie sur les connaissances accumulées dans le cadre de ma thèse sur le sujet des externalités (dont les coûts cachés), des modèles d’affaire durables et sur les conclusions de l’expérimentation réalisée par Nantes Métropole au sein de la filière du BTP. « L’association a pour objet de développer la diffusion de connaissances et d’outils liés à l’économie circulaire et au métabolisme urbain afin d’augmenter les valeurs ajoutées collectives et collaboratives pour le(s) territoire(s) de la Bretagne et pour les filières (dont le bâtiment et travaux publics, en priorité). L’association pourra proposer des conférences, des ateliers, des prestations de service à destination des structures privées et publiques. Elle pourra proposer sa candidature à tout appel à projets dont le contenu et les missions sont convergents avec l’objet qu’elle poursuit. Elle pourra également accueillir des porteurs de projet à vocation collective sur le territoire et soutenir leurs projets éligibles, pour tout moyen à sa disposition. L’association a vocation à accélérer les échanges et les relations inter-acteurs en produisant et en réunissant des informations et des études permettant l’enrichissement d’une filière ou de plusieurs filières d’un territoire en privilégiant l’approche collective et collaborative. A ce titre, elle pourra accueillir en tant que partenaires tous les acteurs de la filière afin que de porter les enjeux et les intérêts de chacun d’entre eux et de tous ».

Le projet AD SENSUS ECO est porté par l'association AD SENSUS Territoire Circulaire

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Laurent LEOSTIC







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Agence de voyage dans les futurs
'''Pourquoi nous engageons ce travail ?'''

Alors que les temps sont troublés, les territoires et les organisations qui font la ville n’ont jamais autant eu besoin de se forger une vision stratégique. C’est d’autant plus important maintenant, alors que la crise de l’immobilier questionne les acteurs de la fabrique urbaine et que les enjeux climatiques et les crises des ressources viennent bouleverser la vision à long terme des territoires. Mais c’est moins d’une nouvelle planification en réponse à des problèmes connus dont nous avons besoin, que de renouer avec une prospective ouverte et multiple.

Mais cette prospective doit aussi s’adapter, pour devenir '''vivante, impliquante et immersive'''. Elle doit sortir des bureaux des experts pour impliquer celles et ceux qui font la ville au quotidien, et accompagner le changement. Elle pourra pour cela miser sur les méthodologies participatives, la force des récits et des jeux.

Nous développons un outil qui permet à des territoires ou des organisations impliquées dans la fabrique de la ville de s’imaginer leurs futurs propres et d’y organiser des voyages immersifs. Ces futurs doivent intégrer les variables de l'Anthropocène, qui composeront des scénarios prospectifs auxquels il est impératif de rendre nos territoires adaptables dès aujourd'hui. L’appel à commun doit nous permettre d’accélérer son développement, de procéder à un prototypage complet, de documenter et de diffuser l’outil.

L’outil que nous développons prolonge les exercices prospectifs visant à imaginer les futurs possibles d’une ville ou d’un territoire. Il propose aux décideurs de vivre un voyage d’acclimatation dans ces futurs possibles, de se confronter sur la durée aux tensions, dilemmes, difficultés et enseignements inhérents à chacun des scénarios prospectifs imaginés. L’objectif est de faire en sorte que les exercices prospectifs ainsi prolongés influencent davantage les prises de décisions des décideurs territoriaux, au profit d’une plus grande résilience des territoires à des futurs variés.

'''Pour être habité par le futur, il faut l’avoir habité''' Si les futurs ne sont pas suffisamment bien pris en compte dans les décisions, ce n’est pas seulement parce qu’ils sont insuffisamment formalisés. C’est aussi parce qu’ils sont envisagés avec trop de distance, de manière trop descriptive, et qu’on ne passe pas assez de temps à s’immerger dans certaines situations concrètes, quotidiennes, spécifiques des scénarios prospectifs imaginés. Nous partons donc de l’idée qu’il ne faut pas seulement imaginer les futurs possibles, il faut s’y confronter : y voyager et s’y acclimater. Nous utilisons le terme d’acclimatation au sens propre : l’action d’habituer un organisme vivant à un nouveau milieu. Cette acclimatation nécessite du temps et éprouve l’organisme en question : elle le sort de ses conditions de vie habituelles, provoque l’inconfort, et implique des modifications du fonctionnement dudit organisme, sous la pression du milieu.

'''Envisager chaque acclimatation comme un “voyage du héros”''' L’outil que nous développons est un jeu de type cartes / plateau, qui permet aux participants, jouant leur propre rôle ou un autre rôle à responsabilité, transposé quelques années plus tard, d’expérimenter les différentes phases d’acclimatation à un contexte qui, sur certains aspects, est radicalement différent de son contexte habituel. Le modèle théorique sur lequel le déroulement de l’acclimatation se base est celle du voyage du héros, de Christopher Vogler. Le voyage du héros, trame de nombreux récits contemporains, décrit la boucle vécue par de très nombreux personnages principaux de fiction : un personnage qui, face à une rupture de continuité, doit quitter son monde ordinaire pour passer dans un monde spécial, y vivre des aventures, et finalement revenir dans son monde ordinaire chargé de l’expérience accumulée lors du voyage.

Le cycle décrit par Vogler se compose de 12 étapes, que nous considérerons comme autant d’étapes de l’outil d’acclimatation proposé comme commun. Le “monde spécial”, dans lequel le scénario prospectif plonge les participants, ne réagit pas comme le monde ordinaire. L’outil doit donc également proposer un mécanisme permettant au “héros” d’être surpris par les réactions qu’il obtient face à certaines de ses décisions. Ce sera sans doute le rôle du maître du jeu que d’induire cette dose de surprise visant à aider les participants à découvrir les nouvelles “règles du jeu” spécifiques du scénario pratiqué.

Les versions tests nous permettront également de savoir s’il est plus efficace, en termes de puissance d’acclimatation, de maintenir les participants dans leur propre rôle ou dans un rôle différent, et de tester différentes modalités de coopération entre participants, chacun représentant une typologie d’acteur clé de la résilience territoriale.

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Sylvain Grisot


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Agora des solutions citoyennes
'''L’Agora des solutions citoyennes''' est le commun que nous proposons pour booster la résilience des territoires.

Nous sommes convaincus que le pouvoir d’agir pour la résilience des territoires se situe notamment à l’échelle de l’individu. Par définition l’individu est l’élément de la société qui détient des valeurs, des convictions et une forte sensibilité au vivant. Et ce sont ces notions subjectives qui produisent l’engagement humain nécessaire à la résilience de nos territoires. De plus, l’individu peut être considéré comme l’échelle la plus fine au sein d’un territoire, pour le comprendre et adapter les solutions face aux besoins rencontrées.

L’Agora des solutions citoyennes se décline donc autour de la ressource que constitue l’individu et sa solution, et a pour objectif de renforcer et démultiplier les solutions citoyennes de résilience.

Pour cela, nous proposons plusieurs outils contribuant au commun et développant sa communauté :

  • la '''géolocalisation des solutions citoyennes''' présentées dans le média indépendant de journalisme “On passe à l'acte" https://onpassealacte.fr/ recensant plus de 1000 vidéos en open source (CC by SA). L’objectif est de rendre visible ces porteurs de projets à impact sociétal et la localisation permet d'ajouter des fonctions d'entraide locale à chaque initiative via la plateforme Place à l'acte ci dessous.
  • l’'''ouverture et la promotion de la plateforme de synergie multi acteur “Place à l’acte” https://www.placealacte.fr/ ''' recensant plus de 300 outils pour agir. L’objectif est de développer ce commun pour agir (annuaire des outils à participation libre, CC by SA), d’élargir la communauté à un maximum de parties prenantes, en identifiant de nouveaux acteurs et partenaires qui peuvent accompagner pour agir (collectivités, entreprises, coachs…), et en proposant une entrée “territoire” avec la géolocalisation des 600 solutions citoyennes déjà filmées (voir ci-dessus).
  • '''“Lanceur d’avenir”, la communauté des pionniers des solutions citoyennes'''. Elle vise à consolider les initiatives, intégrer de nouveaux acteurs de l’engagement dans les territoires et ainsi essaimer les solutions pour la résilience dans les territoires. Les outils numeriques sont en construction sur le site https://onpassealacte.fr/ dans le menu "Lanceurs d'avenir".
  • la '''co-construction d’indicateurs de l’engagement sociétal''' pour consolider la notion d’engagement et d’impact des solutions citoyennes, et mettre ces indicateurs à disposition de l’ensemble de la communauté.

'''Partenariat et lien avec d’autres communs et acteurs du wiki'''
L'Agora des solutions citoyennes a développé et développe des partenariats grâce à son expertise sur les solutions citoyennes à impact.

'''Le mouvement Colibris''' est un partenaire historique, particulièrement intéressé par le travail réalisé sur les indicateurs d'impact, et la possibilité d'expérimenter ces indicateurs sur certains territoires. Un prochain rendez-vous de travail est prévu le 23 juin.

Un rapprochement a été réalisé avec le projet de commun '''SITI''' dans l'idée que l'Agora des solutions citoyennes puissent mettre en commun sa production de contenus et de savoirs en accompagnement à la résilience des territoires par le levier des solutions citoyennes. Des temps de travail sont à suivre pour définir les modalités de ce partenariat.

Le projet de commun '''COmmunecter''' nous est également apparu comme un partenaire pertinent dans sa proposition de mutualisation de la recherche de financement, puisqu'il s'agit d'une des problématiques identifiées par les pionniers des solutions citoyennes que nous avons enquêtés. Nous avons donc proposé que la communauté Lanceur d'avenir puisse être un cas d'usage pour le projet COmmunecter. L'outil de cartographie est également un point de jonction avec l'Agora dans son objectif de géolocalisation de solutions citoyennes pour leur essaimage dans les territoires.

Le '''collectif Coop'Cités''', partenaire de projets présentés sur le wiki, s'est adressé à On Passe à l'acte pour un partenariat dans le cadre de l'organisation du festival citoyen de la place Clichy au printemps 2022. Nous interviendrons en amont du festival pour communiquer sur les indicateurs déjà proposés par On Passe à l'Acte, puis pendant le festival pour accompagner la mobilisation des citoyens avec la plateforme Place à l'acte, et enfin après le festival avec la communauté Lanceur d'avenir enrichi des pionniers de solutions citoyennes ayant émergé pendant le festival.

L’Agora des solutions citoyennes est aussi partenaire du projet '''Ulterïa''', dont le concept est la création d’un écosystème d‘activités aux principes innovants où l’humain est au centre du projet. Après échange avec ALexis Nollet, L’expérience d’Ulterïa pourrait servir à la déclinaison territoriale de la communauté Lanceur d’avenir, pour créer les conditions de synergies entre acteurs “pionniers” des solutions citoyennes sur un territoire donné.

Enfin, sur la question des indicateurs d’impact et de la géolocalisation des initiatives citoyennes dans les territoires, nous sommes en étroite relation avec la projet suisse '''Goodtrack''' qui propose aux citoyens de la Suisse romande d’être équipés de solutions concrètes et évaluées pour un quotidien durable sur leur territoire.

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Marie Vidal


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Alliance pour la renaturation des villes : Projet REV
==Contexte et enjeux==

===Les enjeux climatiques et sociétaux=== Les villes et ses habitants sont en première ligne face aux conséquences du changement climatique. L’espace urbain représente en effet près de 22 % du territoire français et regroupe surtout plus des trois quarts des citoyens (77,9 % des Français vivaient en milieu urbain en 2010 selon l’INSEE). Pour répondre aux enjeux d’attractivité de nos villes et de bien-être de leurs habitants, qu’ils soient humains ou non humains, nous devons mettre en place une stratégie d’adaptation des villes qui soit intelligente et coordonnée. Cette adaptation est fortement liée à l’amélioration des démarches de renaturation, notamment le développement de la place de la nature en ville.
Les projections climatiques qui anticipent une augmentation de la température en France métropolitaine et une augmentation de la fréquence et de l'intensité des événements extrêmes (pluies intenses, vagues de chaleur…), laissent présager des impacts très importants en milieu urbain. Ces perturbations affecteront la qualité de vie et la santé des citadins et posent donc aujourd’hui la question de l’habitabilité même des villes confrontées aux effets du changement climatique. Le contexte de changement climatique se double d’un second enjeu majeur lié à l'érosion de la biodiversité. Face à ces défis, les principaux leviers actionnables résident dans la place que l’on accorde à la nature en ville, nature prise au sens large c’est-à-dire incluant le cycle de l’eau, la fertilité des sols, la végétation sous toutes ses formes et toutes les espèces animales associées. En effet, l‘ensemble de ces éléments favorise la résilience des villes, améliore le cadre de vie, le bien-être des citoyens et même la valeur du patrimoine. Ces services rendus par la nature et qui contribuent à la société, appelés services écosystémiques, sont multiples :

  • Rafraîchissement et épuration de l’air, améliorant ainsi la santé des citoyens y compris leur santé mentale
  • Stockage carbone, maintien du cycle de l’eau et de la qualité des sols
  • Support pour la biodiversité notamment la faune (oiseaux, chauvesouris) et la microfaune (insectes, batraciens)
  • Production alimentaire, de fibres et amélioration de la valeur foncière
  • Sujets culturels par les aspects esthétiques, récréatifs, de lien social et écotouristique

=== Les enjeux de la renaturation des villes === Le développement intelligent des villes passe donc par une intégration plus performante de la nature. Après les tendances hygiénistes des villes d’Europe de la fin du XIXe siècle et la considération principalement esthétique des espaces verts à la fin du XXe siècle, les éléments de nature sont désormais considérés comme essentiels pour un développement pérenne des tissus urbains. Depuis plusieurs années, les Solutions Fondées sur la Nature (SFN) sont mises en avant dans les politiques publiques. La nature et le végétal sont considérés comme des outils permettant de produire des aménités et des services écosystémiques utiles pour maintenir ou améliorer la vivabilité de nos villes.
On sait aujourd’hui que les éléments de nature en ville constituent un ensemble rendant des fonctions essentielles au fonctionnement de nos sociétés, ils forment l’Infrastructure verte de la ville, qui assure les fonctions multiples de services écosystémiques. Les métiers du paysage doivent se renouveler afin de maîtriser le déploiement, la maintenance et la surveillance de cette infrastructure. Des outils dédiés sont essentiels à l’accomplissement de ces transformations.

=== Les enjeux techniques === Au contact de nombreuses villes et collectivités depuis plusieurs années, nous avons fait le constat que les élus et leurs services sont souvent mal équipés pour faire face à la complexité et l’ampleur de cette problématique. Plus de 80 % des villes et des services espaces verts ne possèdent aucun outil spécifique pour agréger des données sur les arbres et les espaces verts de leurs collectivités. Les outils de gestion sont souvent de premier niveau (la plupart du temps sous tableur) et la capacité à protéger et adapter leurs territoires aux changements climatiques à venir reste très faible.
Les services techniques et les professionnels du paysage sont souvent peu formés et, contrairement à d’autres services de ces collectivités, sous-équipés en données et matériels informatiques. Pour l’avoir constaté, il ne s’agit pas uniquement de petites et moyennes collectivités. De grandes collectivités (Grenoble, Rouen, Marseille, etc.) qui, bien que très orientées vers la prise en compte des enjeux écologiques et parfois dotées de services SIG développés, n’ont pas eu la possibilité de mettre en place d’outils métiers adaptés, et ce malgré l’accroissement des risques actuels.
À cette problématique s’ajoute la complexité des moyens et méthodes utilisées par les acteurs de la nature en ville. Chaque acteur (bureau d’étude, conseil, diagnostiqueur) utilise une typologie différente. Il n’existe pas à l’heure actuelle de standard sur mes métriques à utiliser pour représenter l’état de la canopée, sa santé, ses services écosystémiques ou encore de la richesse d’un sol urbain. Devant cette diversité de mesures, les gestionnaires n’ont pas la possibilité d’avoir une vision claire et comparable des travaux et des améliorations réalisés sur leur patrimoine.
Forts de ce constat et après de longues investigations en situation réelle, nous nous sommes attachés à construire des solutions selon un modèle Open Source en agrégeant au fur et à mesure différentes communautés, pour :

  • Réaliser l’inventaire des espaces de nature en ville et en premier lieu des arbres
  • Renseigner les informations sur ces éléments utiles à leur gestion long-terme
  • Réaliser une interface avec des données connexes (capteurs, météo, services …) et des mesures standardisées
  • Faciliter la planification et le suivi des opérations de gestion du patrimoine vert

== Un commun numérique pour la Renaturation des Villes == Pour faire face à ces nouveaux enjeux, nous voulons accélérer la transition des collectivités et accompagner dans leur montée en compétence les techniciens, les gestionnaires de patrimoine arboré et services en charge des espaces verts des collectivités locales, pour qu'ils aient la capacité d’améliorer la protection de la nature, la sécurité des citoyens et promouvoir le développement de la nature en ville. Pour cela, nous nous mettons au service de ces acteurs qui sont aujourd’hui confrontés à une évolution radicale et rapide de leur métier, mais aussi de leurs responsabilités sans y avoir été formés le plus souvent : adaptation des palettes végétales au changement climatique, rationalisation de la gestion d’un patrimoine arboré en expansion, approches transdisciplinaires nécessaires pour la fabrique de la ville, etc. Notre projet collectif est de coconstruire un commun numérique à travers la réalisation de la première plateforme Open Source de renaturation des espaces publics et privés.
Pour y parvenir, nous avons identifié quatre axes de travails correspondant aux besoins des acteurs de la renaturation : === Des données pertinentes pour les acteurs=== L’objectif est d’améliorer la connaissance fine du patrimoine vert urbain et de faciliter le partage d’informations entre collectivités. Ces données ont pour vocation de servir l’ensemble des acteurs de la renaturation des villes (du décideur politique, aux gestionnaires, sans oublier les acteurs de la fabrique de la ville : urbanistes, architectes, paysagistes, aménageurs...). Le commun comporte :

  • Production de données sources sur le patrimoine végétal : Automatisation de l’acquisition de données à partir de couches Lidar haute définition et de traitements par IA
  • Affichage des données : Interface cartographique Ecoteka permettant la visualisation des données source
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Michael Belluau


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Aménagements prioritaires pour les véhicules intermédiaires
Dans le cadre de l''''eXtrême Défi (XD)''', de nouveaux types de véhicules - dits intermédiaires - vont être expérimentés à compter de 2023 à l'échelle de [https://wiki.lafabriquedesmobilites.fr/wiki/Cartes_de_l%27eXtr%C3%AAme_D%C3%A9fi#Carte_des_Territoires_d.27Exp.C3.A9rimentations_2023 plusieurs territoires ruraux], avec un engagement des collectivités partenaires du projet de travailler les aménagements nécessaires pour améliorer la sécurité, réduire l’écart de vitesse avec les voitures...


'''Pour aider à identifier les aménagements prioritaires, le projet, porté par Someware, Jungle Bus et Florent Morel, se propose de mettre au point une méthodologie et un outil cartographique web permettant de caractériser, a minima mettre en lumière, des zones à aménager en priorité''' en se basant sur des données existantes, en Open Data ou disponibles au sein des services techniques de chaque collectivité, et sur la mobilisation de la communauté OpenStreetMap pour produire de nouvelles données.

Parmi les paramètres/données qui seront étudiés, il y a :

  • la vitesse limite de la voirie, en particulier quand il n’existe aucune route alternative pour relier deux communes / zones d’activités
  • la largeur de la voirie
  • la présence/absence de pistes/voies cyclables
  • le nombre d’accidents déjà référencés
  • le trafic global sur la voirie et type de véhicule (camion par ex.)
  • les vitesses réellement observées
  • les contributions au baromètre 2021 des villes cyclables de la FUB, identifiant notamment les lieux à améliorer en priorité selon les usagers


Les grandes actions du projet seront les suivantes:

  • '''La définition des types de données pertinents pour le modèle, ainsi qu'une étude algorithmique''' pour déterminer les pistes techniques en matière de conception
  • '''L'étude des données existantes à l'échelle locale, en lien avec la collectivité / services techniques et en analysant les sources Open Data (OpenStreetMap)'''
  • '''L'amélioration de certaines données, en mobilisant la collectivité et la communauté OpenStreetMap''' : webinaire de formation / événement de lancement, documentations adaptées, animation de communauté, contrôle qualité des données saisies
  • '''La création algorithmique de données''' pour le modèle : par exemple, pour le calcul des largeurs de rues à partir d'outils de segmentation de l’espace urbain basés sur de l'imagerie aérienne
  • '''La constitution des données de validation ou "vérités terrain"''', en mobilisant la collectivités et associations locales (vélo)
  • '''La création et l'évaluation du modèle''', regroupant une série d'indicateurs qui seront combinés / croisés dans le but de faire ressortir les zones où le potentiel de dangerosité est maximal (avec sans doute une évaluation du nombre d’usagers potentiels), nécessitant donc un aménagement prioritaire.
  • '''La création de l’application web''', sous la forme d’une cartographie plein écran permettant d'explorer/analyser les problèmes d'aménagement et priorités identifiés par le modèle. L’application web sera hébergée et maintenue durant deux ans par Someware, sur un sous-domaine de someware.fr.
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Bertrand GERVAIS



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Anticip’action
Confrontés aux effets du changement climatique, à la dérégulation économique mondiale et aux explosions sociales liées à l'accroisement des inégalités, les territoires se retrouvent de plus en plus confrontées à des situations où il s'agit de mettre en discussion le choix de maintenir des services, des équipements et des d'infrastructures. Pour reprendre les mots du philosophe Alexandre Monnin - contributeur de ce commun, nous découvrons la nécessité de prendre soin “[https://www.revue-etudes.com/article/les-communs-negatifs/23715 communs négatifs]” dont nous héritons.

''Comment ces communs négatifs (qui se révèlent) préfigurent de nouvelles organiastions travail et de nouveaux cadres démocratiques ? Quelles sont les conséquences de ces communs sur le fonctionnement opérationnel et quotidien des collectivités ? ''

Pour commencer à répondre à ces questions, un consortium - composé Virage Energie, la Coop des Milieux, Alexandre Monnin et la Fabrique des Transitions - propose de développer (par la recherche-action, l'enquête collective et le design des comuns) une première boîte à outils à destination des collectivités (élus, agents) pour les aider - en coopération avec les collectifs habitants et les organisations du territoire, à identifier et anticiper - les effets de ces communs négatifs.

Notre intention est : (1) d'interroger les futurs possibles et anticiper le rôle et l’impact des communs négatifs dans le cadre de différentes variables ; Transitions 2050 pourra servir de support à ces exercices de prospective (2) d'engager un travail de terrain - en proximité - pour permettre de tisser des liens entre une approche politique de gestion des communs négatifs et la réalité du fonctionnement d’une collectivité locale et de la vie des habitants d’une commune.

Par des balades et des arpentages urbains, des ateliers de réflexion et de co-construction, une production éditoriale (de type ''fanzine''), il s’agira d’identifier les communs positifs et négatifs en place dans l’espace public et de collectivement anticiper leur devenir au regard des enjeux de sobriété, de résilience territoriale et d’adaptation au dérèglement climatique.

Le territoire d’expérimentation identifié se situe dans les Hauts-de-France. Une piste (en discussion) est la commune de Lomme (28 000 habitants), située dans la Métropole Européenne de Lille (Hauts-de-France), à l'interface des milieux ruraux et urbains, très proactive sur les enjeux de transformation environnementale.

Le commun est activé par Virage Énergie et la Coop des Milieux, Alexandre Monnin en sera le garant scientifique et la Fabrique des Transitions sera l'agent de diffusion (en direction de la communauté des agents et élus territoriaux particulièrement proactifs en matière de transition et/ou redirection écologique). Les élus et habitants du territoire constitueront la communauté réceptrice du commun. La méthodologie et les outils développés dans le cadre de ce projet ont vocation à être appropriables par d’autres communautés. Il répond au défi '''Connaissances et Ressources'''

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Nicolas Loubet


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Appel à projet Innovation et Résilience
Face aux défis du XXIème siècle, aux multiples fractures sociales, économiques, territoriales,

culturelles, aux tensions géopolitiques mondiales, mais aussi dans un contexte de dérèglement climatique et de raréfaction des ressources, une approche résiliente des territoires est aujourd’hui indispensable.

La Stratégie de Résilience de Paris repose sur une vision, celle d’un territoire qui s’appuie sur ses habitants, ses acteurs économiques, adapte ses infrastructures, mobilise l’intelligence collective et les territoires qui l’entourent pour transformer les défis du siècle en opportunités.

Afin d’offrir une meilleure protection face aux aléas et des perspectives positives d’avenir à ses usagers, la Ville de Paris souhaite encourager l’écosystème de l’innovation et en particulier ses acteurs économiques à proposer des solutions novatrices capables de garantir l’adaptation et la définition de nouveaux usages ainsi que de nouveaux dispositifs de solidarité et modes de production face aux défis à venir.

Elle souhaite en particulier susciter l’émergence de solutions développées au plus près des besoins, plus soutenables et garantissant une certaine autonomie du territoire et de ses habitants.

Le Conseil Régional étant seul compétent pour définir les régimes d’aides aux entreprises, la participation financière de la Ville à ce type de financement fait l’objet d’une convention signée entre les deux collectivités. Cet appel à projets est adossé au dispositif régional INNOV’UP.

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Johanna Marcelly



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Application CRISI
Le Cerema a développé une application disponible gratuitement sous Android et pour PDA. CRISI (acronyme de Collecte et de Relevé d’Informations Suite à une Inondation), permet de regrouper dans un smartphone tous les outils nécessaires à une collecte complète et fiable sur le terrain des laisses d’inondations.

Les relevés de laisses d’inondation reposent aujourd’hui souvent sur l’utilisation de plusieurs outils : appareil photo, récepteur GPS, plans, bloc-note et crayon, documents papier, marqueur, mètre-ruban, etc.

L’outil numérique CRISI remplace avantageusement par un smartphone ou une tablette, la plupart de ce matériel de terrain. Les photographies prises sont indexées aux commentaires audio et textes et sont géo-référencées avec l’azimut. Chaque laisse peut entièrement être décrite par un unique formulaire de saisi.

Sans besoin préalable d’une formation spécifique (par exemple en SIG), CRISI permet à l’utilisateur d’effectuer de façon autonome des campagnes de relevés de façon rapide, efficace et pour un investissement préalable limité.

Conçue par le Cerema, l’application CRISI peut s’installer sur un smartphone ou une tablette Android. Une version pour PDA (Personal Digital Assistant), permettant une utilisation plus professionnelle (matériel plus résistant, augmentation de la précision des relevés, de l’autonomie…), a également été développée. La précision des données relevées est en effet liée aux caractéristiques du terminal mobile utilisé.

CRISI est ainsi une première déclinaison réussie du Système de COllecte Universel de Terrain SCOUT, conçu pour assister les agents lors de visites d’inspection ou de collecte de données sur le terrain, et pouvant être déclinée pour d’autres thématiques.

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gabriel Plassat


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Application Rivages
COMMENT UTILISER CETTE APPLICATION ?

Choisir son type de trait de côte (Voir au recto : Quel trait de côte dans Rivages ?) Il est possible de faire l’aller avec un type (jet de rive) et le retour avec un autre (végétation). Bouton «play / pause» : appuyer sur Play pour commencer l’enregistrement. Le bouton pause vous permet de contourner des obstacles (enrochements, activités ludiques, changement de type de trait de côte) avant de recommencer le tracé, ou de stopper les mesures. Bouton «Photo» : si vous avez un doute sur le tracé à suivre ou si vous souhaitez montrer des éléments lors de vos mesures, vous pouvez joindre des photos à vos relevés. Une photo par relevé est recommandée pour fiabiliser l’analyse ultérieure de vos données. Bouton «Envoi» : À la fin de l’enregistrement ce bouton envoie automatiquement votre fichier de données sur un serveur de manière sécurisée si les données mobiles sont activées. Autrement, il vous faudra ouvrir à nouveau l’application rivages et cliquer sur ce même bouton en ayant au préalable activé les données mobiles ou le wifi. Déconnecter les données mobiles permet de faire vos relevés à l’étranger sans frais. Gardez des temps d’enregistrement courts (moins d’1/2h) pour éviter de perdre les données (panne de batterie...), quitte à faire plusieurs envois successifs. Lors du 1er envoi, si vous souhaitez mettre le logo de votre structure sur vos photographies, vous pouvez télécharger un logo. Celui-ci peut être modifié ou supprimé ensuite. Bouton «Retour» pour quitter l’application

Toutes les données brutes de traits de côte prises grâce à Rivages sont téléchargeables gratuitement en ligne sur le site [https://cerema.maps.arcgis.com/apps/MapSeries/index.html?appid=354ccc3737fe4df78ed82e184713ee0c Geolittoral]

Les traces GPS, la qualité GPS, le type d’appareil et les photographies seront stockés dans une base de données. Le numéro unique de téléphone (IMEI) est automatiquement crypté avant tout stockage dans la base de données pour suivre le nombre d’utilisateurs. Cette application est déclarée à la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés). Si vous avez des questions ou des remarques, vous pouvez nous en faire part à l’adresse rivages@cerema.fr

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gabriel Plassat





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Approche Globale Résiliente et Solidaire pour les territoires et les entreprises
Face aux grandes mutations qui menacent notre planète, nos sociétés et les populations, une « Transformation Globale, Résiliente et Solidaire » est nécessaire et urgente pour mieux :
  • Articuler Economie, Social et Environnemental,
  • Relier tous les champs des activités humaines, à diverses échelles spatiales et temporelles
  • Associer tous les acteurs, toutes les parties prenantes,
  • Relier l’action des entreprises, celles des Territoires et celles des Etats.

Le Think tank Alters, l’Académie de l’Intelligence Economique, le CEREMA, Résallience et la revue Alters Média, ont initié cette démarche « Transformation Globale, Résiliente et Solidaire » rassemblant de nombreux partenaires, dont la liste est présentée ci-dessous, visant à élaborer une méthodologie d’approche globale, résiliente et solidaire, des outils et des lignes d’actions stratégiques dans divers champs de la vie sociale, face aux grandes mutations. Les résultats de ce projet seront proposés aux grands acteurs de la société (structures d’Etat, Régions, Associations de territoires, de Villes et Métropoles, Filières et réseaux d’entreprises, réseaux consulaires, …) et ils prendront la forme de :

  • '''Livre Blanc''' de l’approche globale, résiliente et solidaire face aux grandes mutations proposant une Méthodologie,
  • '''Observatoire de la résilience des Territoires et des Entreprises'''
  • '''Campus'''.

Ces résultats, fruit d’un travail collectif, seront versés dans le domaine public sous licence Open Source. Les partenaires souhaitent ouvrir ce projet à d’autres acteurs au sein d’un Commun que nous déposons sous le nom de « Approche globale, résiliente et solidaire pour les territoires et les entreprises (Observatoire, Campus, Livre Blanc » dans l’appel à Communs de l’ADEME.

Les résultats de ces travaux pourront être directement utilisés par les Collectivités territoriales pour préparer leur projet de territoire (à travers la plateforme du Campus et la base de données de l'Observatoire de la résilience).

                                         ***

Les transformations qu’il faut conduire pour contrer les grandes mutations climatiques et écologiques comportent cependant des dimensions sociales, économiques, de santé, culturelles, de sécurité, politiques (au sens de vie de la cité) … qui ne rentrent pas complètement dans le cadre de l’appel à Communs de l’ADEME.

Mais ces dimensions sont indispensables à la réalisation du projet, sauf à rester dans un pur domaine technique, segmenté, en silo, ce qui n’est pas notre objectif. Toute la valeur de l’approche globale est en effet de dépasser les dimensions sectorielles, pour penser globalement les mutations et transformations nécessaires.

C’est dans cette direction et sur ces principes que s’est engagé l’Etat dans ses relations avec les territoires en leur proposant le Contrat de Relance et de Transition Ecologique (CRTE) : basé sur le ‘ Projet du Territoire », élaboré par le territoire ou un ensemble de territoires, sur toute la durée d’un mandat, ce contrat est alors négocié avec l’Etat. Ce type de demande est étendue à tous les territoires.

Comme le souligne '''Nicolas Soudon''', Directeur exécutif des Territoires de l’ADEME dans une interview à Alters Média , cette « ''politique transversale de l’Etat vis-à-vis des territoires, une politique « universelle », prioritaire, et non une contractualisation particulière, (…) est une grande nouveauté ! Ce qui n’est pas sans constituer un challenge pour l’ADEME'' ». Interview accordée à Alters Média N°3 Mai 2021 (http://altersmedia.fr ) C’est pour appuyer ce travail que nous avons conçu ce Commun : Les résultats permettront aux Collectivités territoriales de préparer leur projet de territoire !

Ce que résume le schéma page 2

tous les schémas et tableaux ne pouvant pas être reproduits sur le wiki sont à lire sur https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Approche_Globale_R%C3%A9siliente_et_Solidaire_pour_les_territoires_et_les_entreprises_V3.pdf qui est l'exact reflet du Commun.

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Didier Racine


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Approche alternative pour une agriculture insulaire résiliente face au changement climatique
Le projet de commun porté par le Comité de Développement de l'Agriculture (CDA) de l'Ile d'Yeu vise à synthétiser la méthodologie employée à Yeu pour mettre en place les conditions d'une agriculture plus résiliente face aux changements climatiques. Les îles sont des territoires particuliers et les moyens à disposition apparaissent limités pour trouver des solutions (limite de la mobilisation de fonds publics pour développer des projets autour de l'eau en agriculture par exemple).

En effet, l'agriculture est un secteur d'activité indissociable d'un territoire plus autonome et plus résilient face aux crises. Or, il est difficile aujourd'hui de développer l'agriculture sur les îles (réglementation plus contraignante, spéculation foncière, ressource en eau limitée, surcoût lié au transport, difficulté de cohabitation des usages, difficulté à remobiliser des moyens importants pour restaurer les anciennes infrastructures agricoles abandonnées suite à la déprise agricole depuis les années 1950, etc.).

C'est à partir de l'expérience du CDA de l'Ile d'Yeu et notamment par son projet "Au f'île de l'eau", qu'est venue l'idée de partager des outils pour les autres îles, pour qu'elles aussi trouvent des moyens de développer une agriculture inscrite dans son territoire insulaire et résistante face aux aléas.

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Arthur Bouyer


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Arboclimat V2
ArboClimat est un outil destiné initialement aux collectivités visant à quantifier les services écosystémiques des arbres urbains en faveur du climat. Avec ArboClimat les gestionnaires de patrimoine arboré, les personnels en charge des PCAET, les aménageurs ou les élus sont en capacité de :
  • Evaluer la séquestration et le stockage carbone par les arbres
  • Réaliser un choix éclairé sur les essences les plus résilientes pour leur territoire dans un contexte de changement climatique
  • Choisir les essences à planter en fonction de différents indicateurs supplémentaires (impacts sur la qualité de l’air, impact sur les ICU, impacts sur la biodiversité et potentiel non allergisant) aux indicateurs relatifs au changement climatique.

A travers ce commun, nous souhaitons rendre accessible les données connues à ce jour et malheureusement trop souvent issues d’études anglophones et principalement d’Amérique du Nord. Nous espérons que la mise à disposition de ces données et sources incitera des scientifiques à mener des travaux de recherches adaptés au contexte urbain français ou européen sur l’arbre en ville. Pour cela, nous fournirons :

  • Une base de données de sélection des essences (caractères morphologiques, sol, eau, esthétique, résilience, etc.)
  • L'outil Arboclimat V2 correspondant aux algorithmes de calculs des services écosystémiques (captation du CO2, pollution atmosphérique, production d'oxygène, impacts de l'arbre sur les eaux pluviales, réduction de l'ICU)
  • La procédure d'intégration des données issues de l'outil dans un SIG : tutoriel

ArboClimat contribue à la résilience territoriale car il outille l’ensemble des acteurs travaillant sur l'arbre en ville (collectivités, aménageurs, paysagistes, …) afin d'éviter des erreurs de plantations en milieu urbain et engager de réelles stratégies adaptées aux effets du dérèglement climatique. L'arbre participe à l'atténuation des effets du dérèglement climatiques (pollution, ICU, inondations, etc.) et contribue activement à la régénération des sols, du cycle de l'eau et de la biodiversité.

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Bertrand THUILLIER



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Badgeons la transition
Un grand nombre de métiers, de compétences et de pratiques liés aux transitions sont en phase d’émergence. '''Ils s’inventent petit à petit sur le terrain''', à travers les recherches appliquées de multitudes d’acteurs qui tâtonnent, expérimentent, produisent des retours d’expériences, documentent, partagent, s’entraident.

Les multiples acteurs qui constituent le monde des transitions (fab-labs, tiers-lieux, coopératives citoyennes, organisations de l'ESS etc.) n'ont cependant pas les ressources nécessaires '''pour valoriser les compétences qu'ils inventent ou mobilisent''', et bien souvent des ponts manquent entre ces acteurs et avec les institutions par ailleurs.

Nous croyons que la mise en visibilité et en partage des offres et des demandes de compétences au sein d'un territoire ou d'un écosystème donnés, '''est susceptible de favoriser l'entraide, la création de synergies, et la production de communs de résilience'''.

Pour accompagner le développement de nouvelles pratiques et de nouveaux métiers liés aux transitions, nous proposons ainsi de '''partir des communautés de pratiques, des compétences et des expériences terrain, et de les formaliser par le biais “d’open badges” en vue de les valoriser, mais également de favoriser leur transmission ainsi que leur institutionnalisation progressive.'''


La fondation Mozilla et la fondation Helen Mac Arthur ont créé les Open Badges en 2011 pour reconnaître les apprentissages informels et non formels, au côté des apprentissages formels.

Dans la perspective d’accompagner une montée en compétences collective, à l’échelon local et global, autour des multiples enjeux de la résilience des territoires, les Open Badges permettraient à l’ensemble des acteurs '''de développer une capacité à recevoir et à transmettre des connaissances, compétences et savoirs-faire'''. Le nombre potentiel d'enseignants et de sujets enseignés pourrait ainsi démultiplié en comparaison des modes pyramidaux de transmission des savoirs tels que pratiqués par les écoles, universités, organismes de formation : en mobilisant les compétences et capacités de transmission de l'ensemble des acteurs de la résilience des territoires (et pas seulement d'un corps limité d'enseignants rémunérés).


Notre commun, dont l’application numérique a pour nom de code "[https://www.canva.com/design/DAFbDso-59U/KCvXDOgFOEgD_cwYT8qWTA/view#1 Activity Badges]", propose de combiner l'intérêt des open badges et de la reconnaissance ouverte dans le cadre de réseaux sociaux décentralisés (autonomes et reliés).

'''Il s'agit pour cela de :''' - développer un service numérique pour créer des badges ouverts (open badges) qui soit lui aussi véritablement ouvert, - sensibiliser aux badges ouverts et à ce qu'ils permettent. - accompagner à la prise en main dans les réseaux du déploiement de badges pertinents répondant aux besoins du terrain.

Cet outil permettra à tou.te.s : - D'identifier et de formaliser des compétences utiles aux transitions et à la résilience des territoires - De certifier et de reconnaître les compétences des autres - De valoriser et de partager les siennes - D’en acquérir de nouvelles en provenance des autres

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Yann Le Beguec


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Baromètre de la Résilience Alimentaire
Ce baromètre fait la synthèse de données et d’indicateurs existants, avec pour objectif de les rendre lisibles et surtout utilisables par les décideurs et acteurs locaux dans la mise en place de choix stratégiques territoriaux.

La résilience alimentaire d’un territoire, telle que présentée dans ce baromètre, repose sur trois piliers : la production alimentaire, le respect des écosystèmes et l’accès à une alimentation locale. Comprendre les points forts et les vulnérabilités de sa chaîne de valeur sur un territoire permet de s’engager efficacement dans la voie de la résilience alimentaire.

Des initiatives territoriales d’ores et déjà mises en places sont présentées et sont autant de sources d’inspiration concrètes pour les décideurs.

Ce baromètre est ouvert et tout le monde peut le consulter, car c’est aussi par les actions citoyennes que la résilience alimentaire de notre pays se mettra en place. Chaque personne doit pouvoir comprendre et s’emparer de ces enjeux. Ce baromètre est co-construit avec des acteurs de l’écosystème alimentaire en France, qu’il s’agisse de la source des données ou de leur compilation. Cette première édition sera amenée à évoluer et à être complétée.

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Héloïse CALVIER


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Baromètre du traitement médiatique des enjeux écologiques
À ce jour, il existe quelques initiatives sporadiques permettant de quantifier ponctuellement et d'analyser manuellement le traitement médiatique des enjeux écologiques en France. L'Affaire du siècle a publié un baromètre lors de la campagne présidentielle de 2022, quantifiant l'espace médiatique consacré à la crise écologique à entre 2 à 5% de l'espace audiovisuel disponible. Puis, l'association ClimatMédias a amorcé un outil d'observation du traitement de l'information environnementale dans les journaux télévisés. En parallèle, les associations QuotaClimat et Data For Good ont construit un baromètre quantifiant, dans l'espace audiovisuel français, le volume consacré aux enjeux écologiques. Les premiers résultats ont été publiés en octobre 2022 lors de la tenue de la COP 27, ayant occupé 1,4% de l'espace médiatique, soit 0,4% de moins que la COP 26 l'année passée. Puis, le baromètre a quantifié l'espace médiatique dédié à la COP 15 : 0,4%, soit, à titre de comparaison, 20 fois moins que la Coupe du monde de Qatar ayant eu lieu en parallèle. Enfin, le baromètre a publié de nouveaux résultats lors de la publication du rapport de synthèse du GIEC le 20 mars 2023 : celui-ci a occupé 0,6% de l'espace médiatique audiovisuel sur les 4 jours entourant sa sortie, soit 13 fois moins que la réforme des retraites (à titre de comparaison également, afin d'illustrer ce que signifie la prévalence médiatique d'une actualité jugée chaude).

L'ambition de ce baromètre est de mettre en synergies ces initiatives afin de produire une donnée unique, fiable et légitime, permettant aux citoyens, journalistes et pouvoirs publics de s'en saisir pour favoriser l'amélioration du traitement médiatique des enjeux écologiques.

Ce baromètre a pour objectif d'incorporer les informations suivantes : - Volume audiovisuel (radio et TV) consacré aux enjeux écologiques - Proportion d'articles de presse écrite consacrée à ces mêmes enjeux - Thématiques abordées - Prévalence de propos allant à l'encontre du consensus scientifique mondial sur l'origine humaine du dérèglement climatique, ses conséquences et les solutions permettant d'y répondre - Prévalence de propos minimisant la gravité de la crise - Représentation des experts au sein des séquences médiatiques consacrées aux enjeux écologiques - Prévalence de la dissonance voire contradiction entre contenus éditoriaux et publicitaires

Ce baromètre a pour vocation d'être alimenté par la communauté à son origine, et rendu disponible en libre accès sur un site ouvert. La communauté à l'origine du baromètre sera particulièrement attentive à assurer l'accessibilité et la pédagogie de l'information communiquée via le baromètre. Celles-ci sont en effet importantes pour que l'opinion publique puisse se saisir de ces enjeux.

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Eva Morel


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Base de données THERMURBA (propriétés THErmo-Radiatives des Matériaux URBAins)

Ce commun vise à contribuer au développement d’ICEtool et à proposer plus largement une base de données et un protocole du mesure pour la caractérisation des propriétés thermo-radiatives des matériaux utilisés pour l'aménagement des espaces publics. ICEtool est un outil entièrement gratuit et opensource, permet d'évaluer l'impact d’aménagements sur le microclimat. L’évaluation simplifiée est basée sur une modélisation des différents échanges thermiques (conduction, convection, rayonnement, stockage, ...) au niveau des surfaces urbaines et sur 24 heures. D’autres impacts sont également pris en compte (biodiversité, imperméabilisation).


Au travers du commun, nous souhaitons consolider la base de données matériaux d’ICEtool. Actuellement basée sur des valeurs issues de la littérature, celle-ci contient des informations sur les propriétés thermiques et radiatives des revêtements de revêtements urbains. Au-delà de l'absence de données pour nombre de matériaux utilisés pour l'aménagement urbain, les données actuelles sont hétérogènes du fait de source et méthodes multiples employés, ce qui empêche la poursuite de certains travaux (ex. calibration des modélisations)


Au travers d’une première collaboration entre EGIS et le LMDC en 2023, nous avons sélectionné des méthodes de mesures expérimentales permettant de caractériser des matériaux urbains dans notre laboratoire du LMDC à Toulouse :

  • conductivité thermique (méthode de la plaque chaude gardée)
  • effusivité (méthode du plan chaud symétrique et méthode DSC)
  • capacité thermique volumique (méthode du plan chaud symétrique et méthode DSC)
  • masse volumique apparente
  • Porosité ouverte


Nous avons également identifié le matériel nécessaire pour réaliser les mesures complémentaires en laboratoire ou in-situ :

  • Albédo (albédomètre)
  • Emissivité (emissiomètre)


Les objectifs de ce commun sont :

  • de déployer une première série de mesures pour valider le protocole expérimental et consolider la base de données ICEtool
  • d’acquérir le matériel nécessaire aux mesures d’albédo et d’émissivité et de mettre au point des protocoles de mesure au LMDC
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Marion Bonhomme


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Bat-ADAPT Territoire
===== Présentation synthétique =====

''Bat-ADAPT est un outil existant de diagnostic de risque pour les bâtiments en France métropolitaine, disponible gratuitement sur le centre de ressources Taloen de l’OID. Le diagnostic se base sur une analyse croisée de l’exposition climatique des bâtiments et de l’analyse de sensibilité. L'outil vise à proposer une analyse de risque climatique de plus en plus précise à l'échelle du territoire.''

L’extension prévue, Bat-ADAPT Territoire, sera '''mise à disposition des acteurs territoriaux qui pourront réaliser un diagnostic de risques climatiques''' en quelques clics. Cet outil a vocation à :

  1. Favoriser les synergies entre acteurs du bâtiment et du territoire en disposant d’une analyse commune
  2. Permettre aux acteurs territoriaux de détenir des données comparables sur la France métropolitaine

Pour ce faire, l’OID propose de :

  • Mettre à jour les cartographies existantes
  • Ajouter de nouveaux indicateurs de risques climatiques (précipitations intenses, rafales de vents, etc.)
  • Inclure des indicateurs de vulnérabilité et résilience territoriales (îlots de chaleur, végétalisation, cours d’eau, forêts, évacuation des eaux pluviales, réseaux vulnérables si les données sont existantes, etc.) en s’appuyant fortement sur deux régions : l’Ile de France et les Hauts de France
  • Ajouter un module permettant de connaître les coûts de l’inaction

===== Communauté associée ===== La communauté sera constituée de nombreuses collectivités, notamment en Île de France et dans les Hauts de France, grâce aux échanges avec les acteurs Ville de Paris et ADEME Hauts de France. Les acteurs de l'immobilier membre de l'association OID, porteur du projet, seront aussi sollicités, ainsi que les partenaires nous accompagnant depuis le début de la co-construction de Bat-ADAPT : La Ville de Paris, l’ADEME, l’Association des Directeurs Immobilier (ADI), l’Agence Parisienne pour le Climat (APC), la Global Alliance for Building and Construction (Global ABC), le Ministère de la Transition Ecologique (MTE), l’Observation National des Effets du Réchauffement Climatique (ONERC) et le Plan Bâtiment Durable. L’OID avait également pris contact avec des organismes scientifiques qui ont été présents en soutien des recherches (Météo France, BRGM, IPSL, CNRM, CEREMA) et perpétuera ces partenariats scientifiques.

Les défis visés sont : [[1- Connaissances - Ressources]] [[2- Objectifs et Diagnostic]] [[3- Mieux décider ensemble]] [[D- Ilots de chaleur]]

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Sakina Pen Point


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Bien (re) bâtir, Bien habiter
'''Notre collectif : une première dynamique de commun issue des Chantiers de la Fabrique des Transitions'''

Le projet de commun s'inscrit dans la continuité d’un historique de travail engagé dans le cadre d’un des chantiers des Alliés de la Fabrique des Transitions intitulé ''“Vers un référentiel (une doctrine) partagé sur les dimensions économiques de la transition à l’échelle des territoires”.'' Ce chantier, proposé à l'initiative du laboratoire ATEMIS et co-animé avec l’IE-EFC, s’est tenu dans une première phase d’avril 2022 à juin 2023. Il a permis de réunir un collectif de 9 membres composé principalement de têtes de réseaux ou acteurs de terrain ayant développé un point de vue sur les questions de modèles économiques et de modèles de développement territoriaux pour soutenir les transitions : le [https://www.lelabo-ess.org/ Labo de l’ESS], la [https://www.la27eregion.fr/ 27ème Région], le [https://www.rtes.fr/ RTES], le [https://www.cerdd.org/ CERDD], l’[https://zoein.org/ association ZOEIN France], l’association de promotion de la [https://www.fabriquedestransitions.net/bdf_orga-367_fr.html Fabrique des transitions], la SCOP [https://quadrant-conseil.fr/ Quadrant Conseil], [https://www.atemis-lir.fr/ ATEMIS] et l'[https://www.ieefc.eu/ IE-EFC]. Ce chantier a permis, sur la base des travaux de l'Economie de la Fonctionnalité et de la Coopération, d'aborder des questions sur le modèle économique et notamment : sa définition, ses limites, le pilotage par la valeur, les modalités d’appréciation et d’évaluation de la valeur et sa transformation en contributions monétaires et non monétaires, la notion d'impact...

'''Notre position : Il n'y aura pas de transition(s) réussie(s) vers la sobriété sans un changement de modèle économique, au service d’un autre modèle de développement des territoires.'''

Cet espace apprenant a permis d’afficher une première position commune : le modèle économique actuellement dominant - à la fois productiviste et consumériste, centré sur le profit et adossé à une logique de volumes - est au cœur des problèmes sociaux et environnementaux que nous rencontrons : il n’y aura pas de transition réussie vers la sobriété sans un changement de modèle économique, au service d’un autre modèle de développement des territoires. Par modèle économique, nous entendons un modèle qui ne se réduit pas à sa seule dimension monétaire et financière (ce qui est généralement appelé modèle d’affaires). Deux autres dimensions sont à prendre en compte et à mettre en synergie :

  • Une dimension « réelle » de l’économie, qui renvoie au travail, à son organisation. Pourquoi et comment produit-on des biens et services ? Avec quels effets et valeurs créés ? Comment organise-t-on la relation aux bénéficiaires et aux territoires ? Comment manage-t-on et pilote-t-on la structure ?
  • Une dimension institutionnelle qui cadre l’activité. Celle-ci renvoie à la pertinence et à la légitimité des règles, des conventions : type de contrat avec les bénéficiaires, avec les éventuels commanditaires, droit du travail, normes, lois, etc.

Aussi, les modèles économiques capables de soutenir un nouveau modèle de développement des territoires dans une perspective de sobriété et de transition écologique juste doivent correspondre aux besoins des territoires et être en mesure de prendre en charge de façon intégrée les enjeux de qualité de vie, sociaux, sociétaux, environnementaux et économiques et tenir compte des impacts socio-écologiques de l’activité.

Dans cette perspective, '''la coopération entre une diversité d’acteurs apparaît comme une nécessité et un levier de transformation''' pour tous les secteurs. La coopération renvoie à la qualité du travail en tant qu’activité créatrice de valeur sur un plan économique, social ou personnel, et à la qualité des relations entre acteurs. En lien avec un nouveau modèle de développement des territoires, nous mobilisons plus précisément la notion de coopération territoriale, qui renvoie à la mise en coopération de tout un écosystème d’acteurs (publics, parapublics, privés mais aussi les habitants) au service de la réponse à des besoins locaux. Ces coopérations territoriales sont nécessaires à la mise en place de démarches locales de sobriété en favorisant les mutualisations, la définition collective des besoins et enjeux et la gestion en commun des réponses à déployer. Elles sont également vectrices de résilience puisqu’en renforçant la cohésion et la solidarité au sein d’un écosystème territorial, elles leur permettent une meilleure adaptation aux chocs auxquels il peut être confronté. Différentes formes d’organisation formelle de la coopération existent, par exemple les pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) reconnus dans la loi relative à l’ESS (2014), les écosystèmes coopératifs territorialisés (ECT) expérimentés dans le cadre du programme Coop’Ter de l’ADEME ou encore les tiers-lieux. Ces coopérations territoriales s’appuient sur des formes juridiques variées - par exemple les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC) ou le statut associatif - et bien souvent une combinaison de plusieurs entités juridiques aux fonctions complémentaires.

La coopération territoriale pour engager les territoires dans une transition vers plus de sobriété et de résilience est un levier essentiel. C'est pourquoi nous souhaitons investiguer, à partir d’écosystèmes territoriaux, formalisés ou non, la façon dont ces dynamiques collectives créent de nouveaux modèles économiques, et sont porteurs de réelles transformations. '''Notre proposition : la transition écologique juste appliquée au bâtiment, d'une approche de filière à une approche par la coopération'''

Nous proposons d’axer '''notre proposition''' sur le sujet du bâtiment (plus précisément le patrimoine bâti) et plus spécifiquement sur deux enjeux : '''la rénovation énergétique et écologique du bâtiment et le réemploi des matériaux de construction.'''

Le choix de ces thématiques répond à une double exigence vis-à-vis de notre problématique générale, exposée précédemment. D’une part, ces deux sujets sont essentiels à la sobriété du secteur du bâtiment, aujourd’hui responsable de 23% des émissions françaises de gaz à effet de serre : la rénovation énergétique des bâtiments constitue une priorité dans la stratégie énergétique française et le réemploi est un levier important pour limiter la quantité de déchets émise par le BTP (qui représente 76% des déchets issus des activités économiques) et réduire la quantité de matière utilisée pour la construction. Ils sont également au cœur de problématiques sociales : accessibilité à des logements de qualité, lutte contre la précarité énergétique. D’autre part, ces deux sujets appellent à renouveler l’organisation des filières en renforçant les coopérations locales entre divers acteurs publics et privés : collectivités territoriales, entreprises du BTP, gestionnaires des chantiers, agences locales de l’énergie et du climat, acteurs de la société civile et habitants, etc.

Dès lors, l’analyse croisée d’un ou plusieurs écosystèmes territoriaux par les différents membres du collectif s’attachera à répondre aux questions suivantes :

  • La mise en coopération des acteurs locaux permet-elle de répondre aux enjeux de transition écologique juste des territoires vers plus de sobriété et de résilience ? Comment et à quelles conditions ?
  • En quoi la coopération bouscule-t-elle le modèle économique des différentes parties prenantes ?
  • Quel modèle économique multi-acteurs ont-ils / cherchent-ils à déployer ?

Nous envisageons d’enquêter dans un premier temps sur trois territoires : métropolitain, péri-urbain et rural.

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Brigitte CORINTHIOS






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Boite à outils - Territoire résilient
Nous proposons de créer une boite à outils "Territoire résilient, pour (re)construire durablement", basée sur un travail de recherche-action participative, de co-création, de prototypage et d'édition afin de produire un guide qui permette aux territoire de se questionner et d'évoluer vers des pratiques plus résiliente.

Ce commun s'appuie notamment sur : - '''la traduction du livre "A pattern language"''' écrit par l'architecte américain Christopher Alexander. Publié en 1979, ce travail monumental qui n'a jamais été publié en français propose un ensemble de bonnes pratiques de construction et d'urbanisme, avec une approche systémique intégrant sobriété énergétique, bien être humain et harmonie avec les écosystèmes. Au dela de son contenu, le livre propose un format remarquable pour documenter de manière synthétique et granulaire les solutions à des problèmes récurrents afin de créer un corpus de connaissance utilisable à de multiples échelles, allant du batiment à la biorégion en passant par le quartier, la ville et la campagne.

- '''L'usage d'une méthode de recherche-action participative.''' Déja utilisé pour la conception de Faire Ensemble et Numérique éthique, la méthode "Mets ta carte!" utilisent des ateliers de coopération ouverts en présence et à distance basé sur des méthodes d'animation participative et des outils numérique éthiques afin de concevoir des boites à outils qui guident la réflexion et facilite la mise en pratique de manière personnalisée et contextualisée.

- '''L'usage d'un générateur de cartes imprimables'''. Cet outil numérique libre le générateur QR cartes permet de générer une ressource imprimable sous forme de cartes, de ebook et au format web et facilite l'organisation d'ateliers co-créatifs et de prototypage rapide avec des groupes multi-acteurs pluridisciplinaires.

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Melanie-Lilian Lacayrouze-Ricaud


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Boite à outils visions +21
Le Ministère de la transition écologique et solidaire (MTES) et Strategic Design Scenarios en partenariat avec le conseil départemental de la Gironde, les comités régionaux Agenda 21 de l’ex-région Midi-Pyrénées et de Bretagne, la commune de Saint-Orens de Gameville (31) et Lorient Agglomération (56) ont co-construit la boîte à outil Vision +21. Cette boîte à outils prospective et participative vise à aider les collectivités locales à faire émerger en un temps court (environ 1,5 jours), avec les acteurs locaux de leur territoire, les défis à relever et des premières pistes d’actions à mettre en œuvre dans une logique de durabilité.

Cette méthode se présente sous la forme d’une série de six outils-exercices à moduler en fonction des besoins des collectivités. Certains outils sont destinés à coproduire une vision souhaitée d’un territoire durable, d’autres ont vocation à s’interroger sur les actions à mettre en place pour mettre en œuvre des scénarios prospectifs. Une préparation amont est essentielle pour confirmer le pilotage politique (l’implication d’élus, de la direction et de représentants de différents services lors de l’atelier), l’ambition participative (acteurs à associer), et en fonction de l’objectif politique recherché (favoriser une dynamique territoriale, redynamiser un projet de territoire en cas de changement d’échelle, expérimenter de nouveaux modes de faire pour mobiliser plus largement), les outils appropriés. Pour co-construire et formaliser leur vision du territoire, les participants utilisent des supports préparés en amont par l’équipe de pilotage (articles fictifs, fiches des défis, …). La capitalisation s’appuie notamment sous format vidéo.

==Recommandations d’usage== En fonction des outils utilisés, la boîte permet d’élaborer un diagnostic, des éléments de stratégie, des scénarios et/ou un plan d’actions. Même si les outils ont fréquemment été associés pour constituer un itinéraire méthodologique, ils peuvent être mobilisés de façon dissociée. De plus, ils peuvent être utilisés par et avec tout type d’acteurs pour travailler à toute échelle géographique (quartier, commune, intercommunalité, échelles supra), de façon transversale (vers un développement durable) ou sur toute thématique. La méthodologie n’inclut pas d’étape ou d’outil de suivi de la mise en œuvre d’une stratégie ou d’un projet de territoire. La préparation en amont est importante pour clarifier les objectifs, mobiliser les acteurs locaux, repérer des personnes relais, contextualiser les supports, faire des liens avec les projets en cours. En fonction des finalités visées et du temps disponible, il est important d’aider à faire le choix des outils.

==Au total 6 outils sont à disposition==

  • 1_Autoportrait perceptif des politiques durables locales L’objectif pour les démarches déjà engagées est d’estimer comment elles sont perçues par les parties prenantes elles-mêmes, quelle est leur image, leur valeur. Ce regard réflexif produit en mode ‘portrait chinois’ révèle les forces et aussi les faiblesses des politiques durables locales avant de lancer un travail projectif…
  • 2_Contextualisation des territoires dans l’environnement stratégique L’objectif est d’échanger sur les enjeux sociaux, environnementaux, économiques du territoire à moyen terme et de construire une vision de l’avenir partagée entre les parties prenantes. Des titres de journaux fictifs d’ici à 2035 sont partagés. Les parties prenantes les discutent, choisissent ceux qui sont les plus pertinents pour leur territoire et échangent leurs motivations autour d’un accrochage de leurs travaux…
  • 3_Tests de robustesse des territoires en transition. L’objectif est d’explorer collectivement les forces et faiblesses du territoire en le mettant à l’épreuve des grands défis qui guettent le territoire à un horizon de 20 sont concoctés à l’avance. Les parties prenantes jouent les journalistes de l’avenir et imaginent rétrospectivement ce que le territoire a dû mettre en place pour mieux résister à ces défis qu’ils mettent en forme dans un petit reportage vidéo…
  • 4_Création/adaptation d’un scénario de transition écologique vers le développement durable local. L’objectif est d’articuler un scénario partagé, adapté au territoire, désirable et atteignable en imaginant des transformations dans les modes de gouvernance, les outils et dispositifs, le ré-agencement des acteurs, etc. Les parties prenantes composent leurs scénarios par blocs qu’ils enchainent et racontent sous la forme d’une courte animation auto-produite par les participants eux-même…
  • 5_Distillation collective, comme outils de debriefing en fin de session d’utilisation de la boite à outils. Son objectif est de prendre du recul sur les scénarios imaginés pour en identifier les grandes idées émergentes, traduire leur contenu en une série d’éléments et poser collectivement les bases de la stratégie Agenda 21 pour le territoire. Après une présentation des scénarios en plénière, les participants sont amenés à travailler en sous-groupes stratégiques pour faire le debrief de la session de travail.
  • 6_Pistes d’évolution du projet territorial de développement durable. À la suite de l’élaboration d’un scénario, l’objectif de cet outil est de permettre de construire et baliser le parcours nécessaire pour l’atteindre, définir les étapes pour avancer, les acteurs à mobiliser, les actions à prioriser et poser des échéances. En mode ‘back-casting’ les parties prenantes partent de leur vision souhaitée, explorent et éprouvent de manière qualitative les chemins susceptibles d’y conduire…
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gabriel Plassat




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Boutur'âges, le prêt de jardin solidaire et intergénérationnel entre particuliers
Boutur'âges est un projet de prêt de jardin entre particuliers. Un-e propriétaire souvent âgé-e, ne voulant plus entretenir son jardin, décide de le mettre à disposition d'un-e jardinier-e sans terre. ECOS met en relation les propriétaires/jardiniers et les accompagne dans la mise en place d'un potager partagé, le tout dans un cadre rassurant, bienveillant et stimulant. Cette mise à disposition de jardin est un échange de service: le/la propriétaire prête son jardin, et en échange, le/la jardinière rend un service au propriétaire. Le projet a donc une forte dimension intergénérationnelle et permet entre autre de participer à la lutte contre l'isolement des personnes âgée.

Ces binômes sont intégrés dans le réseau de jardiniers de l'association et invités à participer à diverses activités dans l'objectif de créer des liens de solidarité. Le jardinage et par extension la préservation de la biodiversité cultivée et spontanée jouent alors un rôle central dans l'impulsion de ces liens. En outre, l'accompagnement des jardiniers favorise la production alimentaire à l'échelle individuelle et participe à la création d'une résilience alimentaire globale.

Initiatives en cours : - Définition d'indicateurs de suivi de la biodiversité - Création d'un programme de science participative à destination des jardiniers et jardinières

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Romaric Lesaint


Logo Fileco boîte à outils.jpg
Boîte à outils FILECO
'''Avertissement : Nous avons inséré dans notre fiche plusieurs compléments d'informations sur notre projet, suite au précédent appel. Vous les identifierez aisément en italique dans le texte.'''

La crise du covid-19 a rappelé l’urgence d’aller plus loin dans la transition de nos systèmes alimentaires pour plus de résilience et d’autonomie. Parmi les leviers, la reterritorialisation des filières se révèle un enjeu fort pour redonner une dimension humaine à notre alimentation en réinventant de nouveaux modèles de production et de coopération. De tels processus complexes engagent les parties prenantes amont-aval dans des démarches au long court et requièrent une expertise spécifique de la part des agents qui les accompagnent. Or, il n’existe pas de boîte à outils ni de plateforme multi-réseaux qui permette aisément aux agents de tirer parti des enseignements d’autres territoires ou aux initiatives de tisser des alliances pour une transition à plus large échelle. FILIÈRES EN COMMUNS propose de rassembler une communauté d’acteurs dans la co-conception de méthodes, outils open source pour la relocalisation des filières, et d’un espace de documentation et d’apprentissage collectif.

'''Compléments pour l'appel du 5 novembre 2021 (passage ci-dessous en italique) :'''

'''''Un esprit « communs » :''''' ''Dans un processus de reterritorialisation de filière alimentaire, les questionnements des acteurs de terrain sont nombreux (construire une action collective de territoire, monter en compétences individuellement et collectivement, concevoir un modèle économique viable et répartir équitablement la valeur entre acteurs, lever les verrous technologiques à la transformation des produits, réduire leur impact sur l’environnement, gérer la logistique amont, aval et inverse, renforcer les liens avec les consommateurs). Les connaissances aussi sont nombreuses, mais elles sont souvent dispersées sous des formes variées (articles scientifiques, rapports de stages, articles de presse, fiches techniques, vidéos, etc.) ou non formalisées (ancrées dans la mémoire des gens). Notre projet est animé par la volonté de rendre accessibles largement ces savoirs pour que les organisations qui les mobilisent (et à partir de là, créent d’autres savoirs), puissent survivre au temps et aux mouvements des personnes, et ainsi irriguer d’autres initiatives. In fine, nous souhaitons outiller les dynamiques collectives émergentes ou en développement dans les territoires dans leur transition vers plus d'autonomie et de résilience aux aléas.''

''D’un point de vue méthodologique, nous nous attachons à organiser des communautés de contribution (chercheurs, experts, praticiens, accompagnateurs) que nous sollicitons pour mettre en commun les savoirs formels et non formels existants, et identifier les questionnements de terrain. Nous les mobilisons ensuite pour façonner de nouvelles connaissances centrées sur les besoins des usagers et des professionnels (donc plus facilement appropriables), sous forme d’outils open source qui seront ensuite testés en 2022 sur 8 cas de filières de proximité en productions végétales ou animales en France (cf. infra) et dont les usages seront ensuite documentés en vue de les améliorer ou de les incrémenter.''

'''''Synthèse des étapes :'''''
''* Mobiliser des communautés de contribution''
''* Identifier les questionnements de terrain''
''* Mutualiser les savoirs formels ou non formels existants''
''* Façonner collectivement de nouvelles connaissances centrées sur les besoins des usagers''
''* Tester les outils et documenter leurs usages en vue de les améliorer ou de les incrémenter''
''* Mettre en place des lieux ressources et généraliser les contributions''

''Les livrables seront produits par défaut sous la licence Creative Commons CC-BY-SA 4.0. Nous visons une appropriation large des outils, une documentation et un partage des expériences au bénéfice d’une communauté apprenante (décentralisation des savoirs). Nous évaluerons l’impact à 2 niveaux : apports des outils créés en appui à la pratique professionnelle des accompagnateurs.trices en faveur des filières et pérennité de la dynamique d’échanges/contributions via la plateforme YesWiki.''

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Trois outils opérationnels seront produits et testés par la communauté "Filières en Communs" :

  • Un recueil de schémas d’organisation de filières, basés sur des exemples concrets, mentionnant les acteurs socio-économiques en jeu, le mode de gouvernance, le cadre de relations (formelles ou informelles), le mode de négociation, etc. pour donner une idée du niveau d’intégration et de coopération au sein de la filière. Ceci permettra, après mise en partage, la construction d’un langage commun et de différents schémas types adaptables à une diversité de filières agricoles et alimentaires.
  • Des références technico-économiques simples sur les investissements et les postes de charges dans la structure de coûts de la structure porteuse du collectif de filière, mais aussi sur les pratiques agroécologiques mises en œuvre et sur le mode de gouvernance et d'organisation entre les acteurs mont-aval et les autres acteurs des territoires.
  • Une liste de points de vigilance à connaître en amont pour amener un collectif à se poser les bonnes questions et à se projeter dans un modèle d'entrepreneuriat en collectif adapté en réponse aux besoins du territoire.

Nous tâcherons de formaliser une méthode d’appui à la conception de business models basés sur un meilleur partage de la valeur entre les différents maillons d’une filière et sur la création d’alliances stratégiques au sein de la filière et avec les autres parties prenantes d’un territoire. Chaque outil sera accompagné d’un tutoriel d’utilisation (fiche synthétique avec objectifs, caractéristiques, conditions de mise en œuvre, références, public visé) afin de faciliter sa prise en main.

Enfin, en concertation avec la communauté "Filières en Communs", nous concevrons de façon participative une plateforme web --> [https://filieresencommuns.org/yeswiki/?PagePrincipale voir notre YesWiki], intégrant au fur et à mesure du développement du projet, les outils créées, ce qui permettra d'amorcer la dynamique de partage et de contribution (logique de communauté apprenante). Celle-ci sera co-élaborée en impliquant les accompagnateurs volontaires, et dotée d’une charte de fonctionnement co-écrite, précisant les conditions d’accès et d’exploitation des ressources. C’est par le dialogue et des projections de mise en situation que nous élaborerons le modèle de partage et de contribution, avec une règle : que tout le monde puisse être à la fois contributeur et usager (encourager les échanges entre pairs au-delà du téléchargement des outils et en complément des temps présentiels collectifs). Nous poursuivrons nos échanges avec OuiShare sur ce point pour bénéficier de retours d'expérience en matière d'économie de la contribution et d'animation de communautés de partage.

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Juliette Peres


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Boîte à outils des circuits courts
=== Le contexte ===

La crise sanitaire a mis à l’épreuve nos systèmes alimentaires. Le premier confinement a été marqué par des craintes quant à la disponibilité des stocks alimentaires, et a pu engendrer des ruées dans les grandes surfaces pour les produits secs. Mais rapidement, deux autres tendances majeures ont émergé :

  • Un intérêt croissant des citoyens pour les questions d’alimentation et de souveraineté alimentaire, qui s’est manifesté par une hausse sans précédent des achats en circuit-court et des mangeurs convertis
  • Une démultiplication des circuits courts et l’arrivée massive de porteurs de projets, soucieux d’apporter des solutions nouvelles pour améliorer la résilience de leur territoire et/ou désireux de favoriser l’accès à des produits de qualité et proposant une juste rémunération aux agriculteurs

Pour accompagner ce mouvement, l’association Open Food France a notamment mis en place à l’automne dernier un accompagnement téléphonique gratuit pour les porteurs de projets. Nous recevons depuis lors, chaque semaine, de nombreux appels de personnes souhaitant bénéficier d’un appui technique – qu’il soit juridique, numérique, commercial, ou logistique. Nous constatons au travers de ces accompagnements que les questions posées sont souvent les mêmes :

  • Comment évaluer l’offre et la demande sur mon territoire ?
  • Quels sont les moyens logistiques à mettre en œuvre pour créer un circuit-court ?
  • Quel outil numérique de vente est le plus pertinent au regard de mes besoins ?
  • Quel est le statut juridique le plus adéquat pour mon projet ?
  • Comment mettre en œuvre une gouvernance ouverte et démocratique dans un projet de circuit-court ?
  • Comment mettre en place une tarification sociale pour permettre aux plus pauvres aussi de manger bio et local ?
  • Etc.

C'est la récurrence des questions posées et l'impossibilité pour les porteurs de projets de trouver des réponses fiables, précises et opérationnelles dans la littérature spécialisée ou sur Internet qui nous pousse aujourd'hui à proposer ce projet de Commun.

'''Il n’existe à ce jour ni média de référence, agrégeant l’information et l’actualité disponible sur la gestion d’un circuit court alimentaire ni de réseau formel ou informel rassemblant massivement les acteurs des circuits courts alimentaires et permettant de partager et résoudre ensemble les problématiques rencontrés dans leur quotidien, de mutualiser leurs connaissances dans l’idée de la communauté apprenante. Ainsi, nous souhaitons co-créer ce commun qui aura pour objet de partager en un même lieu : ressources documentaires, ateliers-formations, et lieu d’échange et d’animation de ce réseau.'''


=== Le Commun proposé ===

Pour mieux orienter et encourager les porteurs de projets, mais aussi susciter de nouvelles vocations, nous souhaitons pour l’année à venir développer une plateforme ouverte et collaborative pouvant accompagner les porteurs de projets dans chaque étape de la création d'un circuit court, quel que soit leur profil (producteur, citoyen ou groupe de citoyen, collectivité/territoire).

Il sera co-construit et constamment enrichi par des gestionnaires de circuits-courts, des experts métiers et des porteurs de projets au sein d'une communauté apprenante ayant vocation à partager les bonnes pratiques.

'''Ce commun se présentera sous la forme d’une plateforme web dynamique et évolutive, (sur un modèle de type wiki), comportant notamment 3 rubriques :'''

  • '''se documenter''' : référençant d’une part les ressources produites par l’association et sa communauté et d’autre part des ressources externes avec un onglet permettant aux contributeurs de proposer des ressources. Ces ressources se composeront d’articles, de cas d’études, de guides opérationnels accompagnant la gestion quotidienne d’un circuit court.
  • '''se former''' : référençant de la même façon les webinaires et ateliers-formations proposés par l’association et sa communauté et d’autre part des formations externes, avec un onglet permettant aux contributeurs de proposer des ressources
  • '''se mettre en réseau''' : avec un annuaire des contributeurs et du réseau, un agenda des rencontres et événements en ligne ou en présentiel et un espace d’échange en ligne.


=== Un projet s’inscrivant dans la continuité des actions d’Open Food France ===

Depuis 2015, l’association Open Food France (membre du réseau international Open Food Network) déploie des communs pour favoriser la démultiplication des circuits courts et améliorer leur efficacité.

Après s’être concentrée sur l’amélioration technique du logiciel libre créé par Open Food Network et avoir assuré sa diffusion en France, l’association produit depuis l’été 2020 des connaissances relatives aux circuits-courts, accessibles librement sur son site Internet. Une première vague de contenus est déjà présentée sur notre site internet, ces contenus ont été co-construits avec des membres de notre communauté et ont pour vocation à être présenté et référencé sur le commun :

  • [https://www.openfoodfrance.org/sinspirer/ Des cas d’études de contributeurs - gestionnaires de circuits-courts inspirants] (Au Local, Micromarché, Alterconso, Les caboteurs de lune, Les jardins de deux’main, etc.), expliquant en détail leur histoire, leur fonctionnement, les problèmes auxquels ils ont dû faire face et les solutions trouvées
  • [https://www.openfoodfrance.org/analyses-transversales/ Des articles, réflexions de fond sur le rôle des circuits courts dans la transition du système alimentaire];
  • [https://www.openfoodfrance.org/gerer/ Les premiers guides de gestion] : quelle structure et modèle juridique pour porter mon activité en circuit court, comment choisir la plateforme de vente la plus adaptée à mes produits et mes pratiques, etc. De nouveaux guides seront prochainement ajoutés, notamment sur la question de l’optimisation logistique. '''Ces guides ont vocation à accompagner les gestionnaires de circuits courts vers des pratiques à la fois plus pérennes (sécurité juridique en assurant la conformité réglementaire du projet) mais aussi plus vertueuses en matière environnementale (charte environnementale à respecter pour les producteurs, modèles de mutualisation logistique pour limiter l’impact carbone lié au transport), sociale (rendre accessible ces produits en circuits courts au plus grande nombre par le biais de tarification sociale par exemple, respect de la protection des données personnelles et sensibilisation des acteurs aux enjeux liés aux données).'''

Dans le commun ces guides seront déployés et référencés dans la partie ressources afin d’accompagner les membres de la communauté dans les différentes dimensions de gestion d’un circuit court.

Sont également prévus dans notre plan d’action pour le commun :

  • '''des contenus vidéos''' : des séries de webinaires, en lien avec les thématiques étudiées dans les ressources et s’appuyant sur le témoignage de contributeurs, seront proposés et animés en live par et pour la communauté. Ces webinaires seront enregistrés, puis montés pour être ensuite proposés en replay sur la plateforme. Par exemple, une série de webinaires pourrait être proposée en lien avec un guide sur les pratiques de tarification sociale dans les circuits courts alimentaires. Cette série pourrait se présenter comme tel : atelier 1) Les différents types de tarifications sociales - atelier 2) Le modèle économique de votre tarification sociale - atelier 3) Comment communiquer sur votre tarification sociale auprès de votre communauté; avec pour chaque atelier le témoignage d’un contributeur ayant mis en oeuvre ou tester un système de tarification sociale dans son circuit court.
  • '''des formats audios - de type podcast''' - sont également envisagés pour permettre à notre communauté de s’incarner pleinement au travers de ce commun. Des portraits et témoignages audio de contributeurs de la communauté et gestionnaires de circuits courts seront ainsi proposés. Il sera également envisagé d’adapter nos ressources et certains guides en format audio pour répondre aux usages actuels de notre communauté (écoute mobile notamment)

Open Food France est à l'origine du commun [[Data Food Consortium]] (lauréat d'une précédente session du présent appel) et l'incube depuis début 2017. En effet, les membres de l'association ont identifié dès 2016 que la difficulté à partager les données entre outils numériques était un point de blocage pour le développement des circuits courts (saisies multiples de catalogues par les producteurs, difficulté à mutualiser les flux logistiques, etc.). Dans le cadre de sa mission, qui est de soutenir la démultiplication des circuits courts et leur efficacité, l'association a donc initié ce projet de commun. Il s'est depuis bien développé, et rassemble plusieurs plateformes commerciales et acteurs logistiques. Un premier standard facilitant le partage de données a été produit et fait l'objet d'un prototypage. Une association indépendante est en cours de création pour porter ce projet.

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Myriam Bouré


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Boîte à outils des communs numériques
Vous souhaitez développer un projet de commun numérique ? Vous êtes dans une structure publique ou privée, impliquée dans le maintien ou le développement de tels projets ? Ces pages ont pour objectif de répondre aux principales questions qui entourent l’émergence et la pérennisation de communs numériques.

'''Besoin de cadrage''' ? La section '''recommandations''' guidera tous les porteurs de projets de communs numériques dans les différentes phases de leur projet souhaitant valider les orientations et actions réalisées : 1. [/outils-communs/recommandations-1/recommandations-1-preparer-la-constitution-en-commun-numerique lors de la phase de préfiguration] 2. [/outils-communs/recommandations-1/recommandations-2-participer-a-la-vie-du-commun-numerique en cours de vie du commun numérique] 3. [/outils-communs/recommandations-1/recommandations-3-anticiper-la-suite-du-commun-numerique lors de la sortie de l'administration]

'''Besoin d'information''' ? La section [/outils-communs/tutoriel-1/tutoriel '''tutoriel'''] est une base de connaissance collaborative qui documente, explicite et illustre les différentes faces des communs numériques, permettant de soutenir et affûter votre discours, de sensibiliser les membres de votre communauté et de votre organisation aux enjeux des communs numériques.

'''Besoin de ressources clé en main''' ? D'autres sont déjà passés par là, et ont partagé leurs outils et (bonnes) pratiques que vous trouverez dans la section [/outils-communs/ressources ressources].

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Héloïse CALVIER


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Boîte à outils numériques pour le maraîchage
La relocalisation alimentaire passe par le déploiement massif de fermes de proximité en maraîchage diversifié autour des centres urbains. Or la mise en culture d'une trentaine de variétés, rendue nécessaire par les débouchés en circuit court (notamment la vente directe sous forme de paniers), réclame une importante technicité dont ne disposent pas la plupart des porteurs de projet non issus du monde agricole (hors cadre familial). A ceci s'ajoute le risque d'isolement dont souffrent beaucoup d'agriculteurs et la grande vulnérabilité technico-économique d'une activité soumise à des contraintes fortes (temps de travail, surface limitée) et à des aléas environnementaux importants (conditions climatiques, maladies, ravageurs). N'oublions pas que 50% des agriculteurs nouvellement installés abandonnent dans les 5 ans.

Ce commun est destiné à accueillir la communauté des maraîchers diversifiés, qu'ils soient ou non membres de La Ceinture Verte, et à leur offrir une boîte à outils numériques simples à utiliser et gratuits qui leur permettra d'accroître sensiblement leur performance technico-économique et donc leur viabilité.

Notre suite d'outils numériques comprend:

'''A. Un outil de connaissance (wiki.LCV):''' plateforme collaborative de type wiki alimentée par des contributeurs qualifiés experts dans leurs domaines (instituts de recherche, espaces tests, conseillers techniques, maraîchers expérimentés) et couvrant tous les sujets auxquels sont confrontés nos maraîchers au quotidien (itinéraires techniques pour chaque légume, fiches techniques sur les outils et équipements, fiches maladies et ravageurs, conseils en ergonomie etc.). Pour une mise en pratique directe, le contenu est contextualisé et permet aux maraîchers de filtrer selon leur environnement spécifique (contexte pédo-climatique, niveau d'équipement, main d'oeuvre). Le contenu ainsi généré sera disponible sous licence CC BY-SA (la même licence que celle utilisée par Wikipedia).

'''B. Un réseau social (réseau.LCV):''' une communauté de plusieurs milliers de maraîchers permet de confronter la base de connaissance théorique à la diversité de leurs expériences sur le terrain au travers de forums de discussion. Les maraîchers sont connectés entre eux et peuvent échanger en privé ou recevoir des notifications (syndication de contenu, alertes maladies et ravageurs etc.).

'''C. Un outil d’analyse (performance.LCV):''' nous les accompagnons dans une démarche d’amélioration continue de leur performance technico-économique en enregistrant leur performance individuelle légume par légume (rendement x productivité) et en leur permettant de se comparer à la moyenne des autres maraîchers ou à leur propre historique saison après saison. L’outil inclut également un moteur de suggestions d’améliorations des itinéraires techniques qui s’adaptent au contexte spécifique du maraîcher. Les données ainsi collectées seront disponibles sous licence ODbL.

L'originalité de la démarche repose sur le couplage d’une plateforme technologique et la mobilisation des moyens humains déployés aux quatre coins de la France par la Ceinture Verte - techniciens, tuteurs, maraîchers - pour valider ''in situ'' la pertinence (est-ce que nous répondons à un besoin réel?) et l'usabilité (est-ce que les maraîchers auront le temps, les connaissances et les moyens techniques nécessaires pour utiliser nos outils?) des outils développés.

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Pierre Pezziardi





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CEICARI : Centre Européen d'Intérêt Collectif des Acteurs du Risque Inondation
L’inondation est le premier risque naturel pour l’homme:

Elle concerne 23% de la population mondiale et 12% du PIB mondial. En France, 19 à 20 millions d’habitants et 9-10 millions d’emplois sont en zone inondable. 40,7 Md€ d’indemnisations ont été versés par les assureurs au titre de la garantie catastrophes naturelles sur la période 1982-2020.

Contrairement aux autres risques naturels, il n'existe aucune norme européenne sur la protection du bâti contre l’inondation. Cette absence pénalise les fabricants européens, les bénéficiaires (particuliers, établissements privés et publics) et la sécurité des investissements publics. Le travail de normalisation a démarré, sous l’égide de l’AFNOR, en France.

Pourquoi créer un centre européen en France ? La France occupe une position de “leader” en Europe, que ce soit par sa vulnérabilité aux inondations, son exemplarité dans la mise en œuvre des directives européennes, la gouvernance de l'eau, son système assurantiel, mais aussi son tissu industriel et la qualité des technologies développées par ses nombreuses entreprises dont 2L’EAU, ESTHI, FLOODFRAME, FLOWSTOP, MEGASECUR, MSEI, SEDIPEC, WAVEBUMPER et bien d’autres.

Il y a donc un intérêt à concrétiser ce leadership technique par la création d’un outil offrant une visibilité technique, réglementaire et opérationnelle à chaque acteur.

Le CEICARI sera structuré autour des principes de l’approche des Communs : accès indifférencié et gouvernance ouverte. Avec toutes les parties-prenantes, sous la forme d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), il aura pour ambition de structurer toute l’activité “Risque Inondation” avec comme objectifs :

- Organiser, soutenir, renforcer la mise en coopération d’acteurs dans une dynamique d’intérêt collectif. - Réduire le nombre de dommages causés, chaque année en France et/ou Europe et/ou monde, par les inondations. - Étudier, soutenir, valider, accompagner la recherche et l’expertise, dans la conception de toute solution technique, organisationnelle ou réglementaire pour rendre les biens fixes et mobiles plus résilients face au risque naturel. - Sensibiliser, former, informer et accompagner. - Créer, structurer et renforcer la filière industrielle.

Professionnels, chercheurs, institutionnels, assureurs, associations, particuliers, ... Rejoignez le projet !

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Jessalynn Jacqueline Rouzic


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CONNAÎTRE LES ARBRES AU CŒUR DE NOS VILLES
Suite à la loi pour une république numérique [https://www.legifrance.gouv.fr/dossierlegislatif/JORFDOLE000031589829/], les territoires se sont appropriés avec plus ou moins de vélocité et de compétences les enjeux de l’Open Data .

Malheureusement, les sources de données étant très hétérogènes et les standards [https://schema.data.gouv.fr/NaturalSolutions/schema-arbre/latest.html] étant arrivés trop tard , beaucoup de publications ne font pas cas [https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/arbres-en-open-data-en-france-par-namr/] et il n’existe à ce jour aucune base de données, ni même aucun format de données communs aux divers acteurs de l’écosystème.

La problématique de l’interopérabilité est connue en informatique et a suscité de nombreuses recherches débouchant sur plusieurs approches [6] :

  • Basée sur logique manuelle de type ETL (Extract Transform Load)
  • Basées sur l’utilisation d’une uppers ontologies, [https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-3-642-17746-0_26]–[9]
  • Basée sur des alignement entre les ontologies de type (SameAs)[https://www.semanticscholar.org/paper/Holistic-and-Scalable-Ontology-Alignment-for-Linked-Gr%C3%BCtze-B%C3%B6hm/a1a66b80ff887580097381c6530487a01b989a72][https://www.w3.org/TR/owl-ref/#sameAs-def]

L’approche que nous nous proposons de développer fait la synthèse de ces trois approches et vise à '''écrire une méthode, une structure de données et des outils numériques''' (API et algorithmes) qui permettent de recréer rapidement, et à la demande, de l’information et des connaissances communes autour de l’arbre en ville. Cette approche et nos outils pourront ensuite être élargis à la problématique connexe de la pollution lumineuse et à la gestion des lampadaires de la métropole.

Le projet concerne directement la totalité des collectivités territoriales françaises, et contribuera aux divers acteurs concernés par la gestion de la biodiversité et du patrimoine vert urbain :

  • Services techniques des collectivités
  • Associations, comités de parcs
  • Paysagistes, arboristes
  • Urbanistes, experts
  • Services de l’état

Le marché du paysage recense plus de 100 000 actifs dans le seul secteur privé [https://www.lesentreprisesdupaysage.fr/chiffres-cles-2019-des-indicateurs-economiques-a-la-hausse-malgre-un-besoin-de-recrutement-persistant/], organisés en 30 000 entreprises, sans compter les services techniques des collectivités.

La '''ville de Ales''', ainsi que les collectivités '''Métropole de Lyon''' - dans le cadre du Plan Canopée, '''Région Sud''' dans le cadre du Nature For City Life et '''Ville de Montgeron''' sont déclarées intéressées pour participer et contribuer à ce projet.

'''LIVRABLES ''':

  • Les standards définis sont publiés
  • Les schémas de données sont documentés et publiés
  • Les interfaces de saisie mises en ligne, avec leur documentation et tuto
  • L’API et sa documentation publiées
  • Des fiches pédagogiques disponibles

'''COMMUNAUTÉS À RELIER ''':

  • Collectivités : Ville de Rouen, Ville de Marseille, Ville de Montpellier, Bordeaux Métropole, PNR des Boucles de la Seine Normande.
  • Universités : AMU, Agrocampus-ouest Angers
  • Des professionnels de l'arbre : Alternatives végétales, Gilles Galopin
  • Associations de végétalisation urbaine : Plante et Cité, Hortis

En savoir plus :

[[Arbres en ville ecoTeka
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Luc Terral


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CRISALIM
https://www.crisalim.co/

= Présentation de l'initiative =

Crisalim est une initiative visant à '''accélérer la transition alimentaire''' des territoires vers plus de durabilité et de résilience, en s'appuyant sur '''les communs''' comme socle des '''dynamiques de coopération''' nécessaires à un tel changement.

== Les enjeux ==

La crise du COVID-19 a mis en lumière les fragilités du système alimentaire français, donnant à voir des producteurs en difficulté d'écouler leurs produits, des restaurateurs obligés de jeter leur stock périssable, des supermarchés vidés de certains produits, des étudiants demander l'aide alimentaire, ...

Est-il possible de transformer les systèmes alimentaires - comprenant l'ensemble des activités de production, transformation, distribution et consommation - pour passer d'un modèle mondialisé à un modèle reterritorialisé, tirant parti des ressources, des relations et des intelligences locales pour répondre aux défis climatiques et sociaux de notre époque ?

À partir de ces défis globaux, nous nous posons les questions suivantes :

  • Comment articuler les échelles d'action, du quartier à la région ?
  • Comment relier les politiques publiques aux forces vives du territoire et à la société civile, sans être dans un rapport descendant ou déterministe ?
  • Comment éviter et sortir des silos, pour aborder la complexité de ces systèmes alimentaires de façon systémique ?
  • Comment articuler les modèles existants et solutions, dans un assemblage forcément spécifique à chaque territoire ?
  • Comment accélérer la transition alimentaire en tirant parti des savoirs disponibles dans chaque territoire, dans une logique de coopération et de mise en commun ?
  • Comment tirer parti des logiques de mutualisation et d'ouverture, dans les infrastructures, les usages et les gouvernances, sans tomber dans le cliché du tout pour tous ?

== Le collectif ==

Crisalim vise à mobiliser une diversité d'acteurs, d'individus et de structures afin de s'approprier ces enjeux et de co-construire des réponses collectives :

  • '''Acteurs des territoires''' œuvrant pour la transition écologique et sociale et intégrant ou souhaitant intégrer les aspects agricoles et alimentaires, incluant les tiers-lieux et leurs porteurs ;
  • '''Décideurs et responsables politiques''' engagés ou souhaitant s'engager en faveur d'une alimentation durable, accessible et de qualité, tout en prenant en compte les enjeux de résilience alimentaire ;
  • '''Professionnels de l'agriculture et de l'alimentation''' contribuant ou souhaitant contribuer à cette transformation avec pédagogie, ouverture et en partage sincère ;
  • '''Designers, analystes, documentalistes et chercheurs''' œuvrant dans des domaines en lien et participant ou souhaitant participer à la mise en commun des savoirs et à l'élaboration collective de nouveaux dispositifs de connaissance ;
  • '''Habitants et citoyens''', organisés ou non collectivement, soucieux de la prise en compte de ces enjeux sur leur territoire et désireux de se les approprier en actes.

En ce sens, Crisalim se veut une alliance à but non-lucratif d'individus et d'organisations, un collectif ouvert à gouvernance collective, n'étant la propriété de personne en particulier et de tous en général.

Crisalim est pensé dans une démarche collaborative et expérimentale, c'est-à-dire itérative, incrémentale et en réorganisation permanente, pour et avec ses participants et contributeurs, aussi bien concernant sa feuille de route que son cadre de fonctionnement et de gouvernance.

== Communs et communauté ==

Crisalim vise à défendre, alimenter et utiliser des ressources en commun, plus communément appelés communs, dès lors qu'ils permettent l'échange et l'interaction (espaces), l'outillage (matériel et immatériel), l'information (ressources) et l'action (dispositifs).

Pour cela, Crisalim vise à :

  • référencer les communs existants, dans les domaines agricoles et alimentaires ;
  • contribuer à une meilleure compréhension des notions de commun dans ces domaines ;
  • favoriser la contribution à des communs existants ou la création et documentation de communs manquants.

La licence retenue pour les contenus originaux contribués est '''Creative Commons CC-BY-SA'''.

Crisalim soutient également l'émergence et la structuration d'une communauté de contributeurs intéressés par l'idée de partage des savoirs et de mutualisation des connaissances dans un esprit d'ouverture au plus grand nombre, faisant ou non partie du collectif.

== Une fabrique d'espaces collaboratifs ==

Crisalim vise à être un corps intermédiaire permettant la rencontre entre différents acteurs représentant différentes échelles d'action, et pouvant croiser différents territoires.

En ce sens, Crisalim cherche à promouvoir et développer trois types d'espaces collectifs et contributifs :

  • des espaces d'interaction ouverts et d'apprentissage entre acteurs, échelles et territoires ;
  • des espaces de documentation et d'interfaçage des communs ;
  • des espaces de sensibilisation et de mobilisation des habitants et des citoyens.

Ces espaces visent à permettre à tout individu ou organisation rejoignant le collectif de :

  • co-créer des projets alimentaires collectifs ;
  • co-concevoir des dispositifs d'appropriation des enjeux et d'essaimage des solutions ;
  • co-produire des savoirs situés et des ressources communes.

= Description du projet =

== Phase 1 : initialiser le projet et nouer les premiers liens (janvier-avril 2021) ==

=== Premiers partenaires === L'association Ouishare porte le projet, et l'amorçage de la dynamique et du collectif, depuis janvier 2021.

Au 30 avril 2021, le collectif actuel d'acteurs et de partenaires de l'initiative est composé des associations Ouishare, La Myne, Resiliere, et CARMA, des tiers-lieux l'Hermitage et la Martinière.

=== Terrains d'expérimentation === Les premiers terrains d'expérimentation validés sont les suivants :

  • [https://www.hermitagelelab.com/ '''l'Hermitage'''], tiers-lieu de transition en Picardie, au sein de l'EPCI des Lisières de l'Oise ;
  • '''Le pays de France''', un territoire francilien englobant les terres agricoles du triangle de Gonesse, à travers [https://carmapaysdefrance.com/index.php/carma/carma-pays-de-france/ un projet de préservation de ces terres et de renouveau du projet agricole et alimentaire territorial, porté par l'association CARMA].
  • [https://fermedelamartiniere.fr/ '''La Martinière'''], tiers-lieu paysan du pays de Roannais, au sein de l'intercommunalité de Roanne Agglomération.

Ces terrains ont été choisis pour expérimentation pour les raisons suivantes :

  • ils abordent chacun une problématique différente, en lien avec les spécificités de leur territoire ;
  • ils sont portés par un acteur local ambitieux, soucieux de nourrir son propre écosystème ;
  • ils hébergent un ou des projets pivots combinant plusieurs propositions et solutions.

=== Espaces numériques === Une '''[https://www.crisalim.co/ page internet vitrine]''' est publiée pour faire connaître l'initiative à un large public et l'ouvrir à de nouveaux acteurs et contributeurs.

Un '''[https://communs.crisalim.co/ espace documentaire ouvert et contributif]''' est déployé pour collecter et structurer différents types de contenus et d'informations en lien avec les enjeux décrits plus haut. L'outil utilisé est le logiciel libre [https://yeswiki.net/?AccueiL YesWiki], "l'outil libre facilitant la coopération ouverte". Il est interopérable avec d'autres plateformes grâce à ses services d'export et d'import ouverts de données sous différents formats. Pensé comme un wiki, ouvert aux contributions sans authentification et avec sauvegarde des différentes versions, il dispose aussi d'une base de données, qui facilite non seulement la contribution, mais aussi la communication inter-plateformes, dans une logique "d'archipels".

De même, un espace en ligne d'échange et de discussion est proposé pour faciliter l'interaction des contributeurs. Cet espace numérique utilise l'outil '''[https://discord.com/invite/GQGnAWp3G4 Discord, sous forme d'un serveur dédié]'''.

Le prototype réalisé à l'été 2020 pour tester l'idée et réunir un premier cercle de contributeurs est [https://prototype2020.crisalim.co archivé sur un espace dédié].

=== Intégration dans l'écosystème ===

Afin de mieux positionner le projet dans les écosystèmes existants et limiter au maximum les redondances avec d'autres initiatives, de nombreux acteurs de différents écosystèmes ont été rencontrés (depuis l'initiation du projet en mai 2020) : ADEME, Open Food France, Assemblée virtuelle, Fabrique des Mobilités, les Greniers d’Abondance, PTCE Vivre les Mureaux, Réseau des AMAP IDF, Réseau des AMAP Haute-Savoie, Stéphane Linou, Savoureux Compagnons, Riposte Créative Territoriale, Démocratie Ouverte, Lionel Lourdin, Coop-Cités, Groupement Régional Alimentaire de Proximité, D.I.X. Autrement, Terralim, Sécurité Sociale de l’Alimentation, Association Française pour l’Etude des Sols, Groupe SOS Transition écologique, Climate Change Lab, France Ville Durable, INRAE, Hacktiv, Cooperatic, Labo de l'ESS, MiiMOSA, BlueBees, Foodbiome, Solucracy, Engie, Fab'Lim, CNRA, Asso Vrac, Fab City Grand Paris, Danone.Communities, The Shift Project, Métropôle Européenne de Lille, Bardane, Chaire Tralim, IRD, IRI, CEREMA, Wikimedia, Lab3s, Grezi, Le Phares.

== Phase 2 : amorcer la dynamique (mai-décembre 2021) ==

=== Objectifs === Les objectifs de cette phase sont les suivants :

  • '''concevoir et animer des formats d'interaction''' avec les membres du collectif, pouvant être ouverts au grand public, dans une logique d'intelligence collective et d'apprentissage entre pairs, afin à la fois de commencer à partager des savoirs et de structurer l'initiative en parallèle ;
  • '''documenter les terrains d'expérimentation''', en immersion, afin de préfigurer des actions pertinentes à déployer sur la phase suivante, et à mieux comprendre les résonances entre ces terrains ;
  • '''faire connaître l'initiative''' afin d'élargir l'alliance et la communauté des contributeurs ;
  • '''faciliter et structurer les contributions''', en animant un premier cercle de contributeurs d'une part, et en précisant et outillant le cadre de contribution d'autre part ;
  • '''construire un ou plusieurs démonstrateurs''' permettant de valider l'intérêt et la pertinence de l'initiative Crisalim au regard des enjeux adressés.

=== Axes === Trois axes de partage des savoirs sont proposés (susceptibles d'évoluer) :

  • '''Dynamiques''' : apprendre des dynamiques multi-acteurs et multi-échelles via des échanges inter-territoriaux ;
  • '''Gouvernances''' : documenter et interroger les modèles de gouvernance des systèmes et stratégies alimentaires ;
  • '''Participations''' : partager des expériences, modèles et dispositifs d'engagement, de contribution et de participation des habitants et citoyens à des projets en lien avec l'agriculture et l'alimentation.

Trois axes de structuration sont proposés (susceptibles d'évoluer) :

  • '''Fonctionnement collectif''' : poser et éprouver une façon d'interagir, de s'informer, de prendre des décisions, d'intégrer de nouveaux acteurs ;
  • '''Feuille de route partagée''' : élaborer collectivement une ou plusieurs directions déclinées de façon concrète, à entamer sur cette phase et à poursuivre sur la phase suivante ;
  • '''Temps communs''' : imaginer des espaces et des temps pour se rencontrer, mieux se connaître, initier des projets, croiser des expériences, inventer de nouveaux modes de collaboration.

=== Actions === Les activités envisagées en lien avec ces axes et objectifs sont les suivantes :

  • '''Les ateliers d'intelligence collective''' : organiser deux événements portant sur des thématiques liés aux enjeux du projet, mêlant professionnels et non-professionnels, ouverts au grand public, animés par un ou plusieurs facilitateurs, et dont les co-productions sont documentées et diffusées ;
  • '''Les voyages immersifs''' : organiser une "expédition apprenante" par terrain d'expérimentation, en lien avec des acteurs locaux et/ou des habitants, et les documenter dans l'espace contributif ou dans des communs de la connaissance existants ;
  • '''Les sprints de contribution''' : organiser deux "sprints de contribution", chacun d'une durée d'une journée ou une demi-journée visant à contribuer collectivement à des contenus et ressources, et à les organiser.
  • '''CRAC! Le Camp sur les Résiliences Alimentaires en Communs''' : organiser un "camp d'automne" de trois jours, début octobre 2021 à l'Hermitage, pour rassembler entre cinquante et cent contributeurs, acteurs et décideurs afin de croiser les modèles, fertiliser les rencontres, prototyper et inspirer de nouvelles approches, projeter le collectif dans l'année suivante.

NB: le camp pourra inclure, sur une partie du programme, l'un des sprints de contribution et/ou un atelier d'intelligence collective et/ou un voyage immersif (celui de l'Hermitage qui héberge le camp).

En parallèle de ces actions, une animation de l'espace de discussion en ligne ainsi que des actions de coordination interne au collectif et de communication extérieure seront menées afin d'accompagner la communauté naissante et de la faire grandir, tant au niveau du collectif d'acteurs et de partenaires que de la communauté des contributeurs.

=== Equipe-cœur === Une équipe-cœur sera consolidée pour mener et coordonner ces actions, faciliter et animer, répondre aux questions, incarner de manière plus opérationnelle le projet. Au début, cette équipe sera constituée de personnes de Ouishare portant le projet. Dès l'amorçage, cette équipe sera ouverte pour intégrer d'autres personnes et progressivement voir le poids de l'investissement Ouishare diminuer. Le mode de travail de cette équipe sera collaboratif et horizontal, avec des décisions par consultation et consensus pour la majeure partie. La gouvernance étant collective, Ouishare ne dispose et ne disposera d'aucun rôle hiérarchique vis-à-vis des autres membres.

===Contenus=== Les premiers types de contenus envisagées pour structurer les contributions, en lien avec les axes de travail sont les suivants (susceptibles d'évoluer) :

  • des fiches '''Commun''', recensant les communs des domaines agricoles et alimentaires, matériels ou immatériels ;
  • des fiches '''Solution''', recensant un modèle d'action vertueux, relié à des initiatives concrètes sur un ou plusieurs territoires ;
  • des fiches '''Gouvernance''', recensant les modèles de gouvernance existants, relié à des territoires, structures et dispositifs concrets ;
  • des fiches '''Dispositifs''', recensant les dispositifs d'engagement et d'action existants pour les habitants et citoyens sur des territoires concrets.

=== Livrables === Les livrables attendus de cette phase sont les suivants :

  • Cadre de fonctionnement collectif Crisalim
  • Feuille de route partagée Crisalim
  • Journal de bord des trois expéditions apprenantes
  • Tenue de deux ateliers d'intelligence collective
  • Tenue de deux sprints de contribution
  • Tenue d'un camp à l'automne 2021
  • Fiches contribuées dans l'espace documentaire
  • Rapport d'activité annuel concernant l'initiative Crisalim

== Phase 3 : développer l'initiative sur le territoire national (2022) ==

La phase 1 a permis d'articuler les premiers éléments du projet, et la phase 2 à construire des démonstrateurs pour incarner et concrétiser les principes, et rassembler un cercle suffisant d'acteurs pour représenter une diversité de possibles et montrer la complexité qui est en jeu dès lors qu'on parle de systèmes alimentaires.

La phase 3 vise à renforcer et développer le modèle en cas de succès, et à revoir et ré-interroger le projet en cas d'échec. Développer le modèle implique :

  • approfondir les terrains d'expérimentation, en poursuivant le travail commencé précédemment ;
  • réitérer l'expérience sur de nouveaux terrains d'expérimentation.

La nature des actions à envisager sur cette phase 3 dépendent aussi des facteurs suivants :

  • Montée à bord de nouveaux acteurs et partenaires rejoignant l'initiative ;
  • Evolution des contenus et communs, en lien avec les travaux précédents et l'adhésion d'une communauté ;
  • Nature de la feuille de route décidée collectivement.

Pour cela, les actions à envisager sur cette phase 3 ne sont pas détaillées dans la présente fiche.

Néanmoins, son objectif est de rendre possible, par la nature des dynamiques enclenchées, par le nombre et la force du collectif constituée, par la solidité et la capacité de la communauté des contributeurs, par la robustesse et le volume des connaissances contribuées et structurées, l'autonomie de l'initiative sans portage de l'association Ouishare. Cette dernière se retirerait de son rôle pivot tout en garantissant la continuité et pérennité du projet, à travers la constitution d'une entité dédiée et gouvernée par le collectif d'acteurs et la communauté des contributeurs, selon un modèle collégial à définir en cours de route.

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Damien Roussat



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Campus
'''#Reset est un programme collectif animé par la Fing'''. Lancé en décembre 2019 suite à un travail prospectif, il entend créer les conditions de la transformation d’un numérique que nous subissons vers un numérique que nous voulons, en travaillant simultanément sur :
  • La définition de stratégies numériques soutenables ;
  • L’impulsion, la facilitation et l'accélération de coalitions d’acteurs ;
  • La mise en commun des productions et transformations atteintes ;
  • L’animation d’une communauté d’acteurs et de porteurs de projets d’impacts à l’échelle locale, nationale et européenne.

Pour atteindre ces transformations, la Fing impulse le travail sous forme de coalition d’acteurs. Dans le but de développer confiance et faire cristalliser un groupe autour d’un problème identifié, d’un impact recherché, et d’un récit de transformation. A ce jour, 19 pistes de coalitions ont été développées lors de l’Assemblée Reset. 4 coalitions pilotes animées en 2021, de nouvelles à conduire en 2022.

'''Ces premières coalitions animées nous ont démontré la nécessité de faciliter l’appropriation et l’engagement au sein du dispositif mais aussi de développer un parcours pédagogique, à travers un espace ressource, d’outillage et de valorisation.'''

La période récente 2020-2021 nous a montré l'importance de la production de communs au service de la convergence des transitions : des acteurs territoriaux se tournent vers Reset, en demande d'apports pour une transformation numérique contemporaine, qui prenne mieux en compte la nécessité de sobriété et d'autonomie.

==== Pourquoi un Campus #Reset ? ====

===== Comprendre, outiller, répliquer. =====

  • '''Pour comprendre et se former aux enjeux contemporains du numérique'''. Enjeux environnementaux et recherche de sobriété, enjeux libertés et démocratiques, enjeux d’inclusion et d’encapacitation, #Reset offre des clés de lecture intellectuelles pour passer à l’action et transformer le numérique.
  • '''Pour outiller cette communauté de méthodes, designs pour passer à l'acte'''. Canevas, supports d’animations d’ateliers, aides au diagnostic, mise à l’agenda, espace ressource et boîte à outils pour faire un “autre numérique” et mettre en oeuvre, au sein de leurs organisation, une stratégie numérique qui conjugue durabilité, accessibilité, éthique et résilience;
  • '''Pour accompagner l’appropriation et la réplication des résultats''' ; témoigner de l’état d’avancement des coalitions, documenter les victoires atteintes, les parcours et expériences des coalitions… Valoriser les productions des coalitions pour permettre la mobilisation et l’appropriation par d’autres organisations et territoires.

===== Expérience du porteur de Commun dans le domaine =====

L’association pour la Fondation d’un Internet Nouvelle Génération (Fing), est un think & do tank de référence sur les transformations numériques. Née avec l’an 2000, elle réunit un réseau d’entrepreneurs, d’acteurs publics, de chercheurs et d’experts engagés pour imaginer concrètement un numérique porteur d’avenir et centré sur les capacités humaines.

Elle s’intéresse au numérique lui-même comme à ses interactions avec les transformations politiques, économiques et sociales : data et algorithmes, confiance et attention, démocratie et action publique, travail, éducation, environnement, villes et territoires…

Elle travaille à ciel ouvert : ses productions sont librement accessibles et réutilisables. Elle a ainsi partagé au fil des années de très nombreuses productions sous licence libre, par exemple les travaux du programme Transitions2 (transition écologique et numérique) dont le kit Agir local, certainement une ressource pour la résilience des territoire, ou encore les productions de l'expédition Numérique tous risques (2021).

Si il y a dans les productions de la Fing à la fois des communs et des communautés, l'enjeu que nous avons identifié est de proposer des communs plus "opérants" pour les acteurs des territoires, dans une perspective de résilience.

===== Informations liées au Commun et au problème identifié =====

Il est urgent, nécessaire et stratégique de choisir un numérique soutenable. Le numérique d’aujourd’hui n’est pas adapté au monde de demain. Trop gourmand, pas assez résilient, ce numérique est aujourd’hui facteur de grands déséquilibres mondiaux; impactant notre climat et nos écosystèmes, mais aussi source de tensions géo-politiques et d’inégalités sociales profondes.

Le programme collectif #Reset, porté par la Fing, entend “transformer le numérique”. La méthodologie choisie est celle des coalitions d’action : fédérer des acteurs hétérogènes pour (re)construire un numérique choisi, durable, capacitant autour de plusieurs thématiques (environnement, démocratie, capacitation).

Il est temps de définir collectivement le numérique que nous voulons plutôt qu'un numérique subi.

'''Pour atteindre cet objectif, le Campus #Reset propose de constituer et rendre accessible:'''

  • '''Des supports méthodologiques''' pour développer confiance et engagement ;
  • '''Un parcours d’appropriation et de montée en compétences''' sur ces enjeux de transitions et de résilience ;
  • '''Une animation de communauté''' de pratiques, à travers des temps forts (en ligne et présentiel) ;
  • '''L’appropriation des résultats''' en documentant les parcours des coalitions et les transformations atteintes.

===== Actions et livrables =====

Le Campus #Reset vise 3 défis soulevés par l’appel à communs. Chacun d’entre eux propose des actions et livrables spécifiques qui seront produits en 2022.

'''Mieux décider ensemble :''' La méthodologie #Reset repose sur une animation en coalitions. Il s’agit ici de nouer des alliances entre acteurs hétérogènes et complémentaires réunis autour d’un objectif d’intérêt général, en lien avec 7 qualités attendues du numérique (définies dans le cahier d’enjeux Reset - 2019). Aucun acteur ne peut répondre seul aux défis environnementaux, démocratiques et sociaux. Cette méthodologie propose de faciliter la mise en action collective et la définition de nouvelles stratégies soutenables et d’impacts.

'''Objectifs et diagnostics :''' Reset propose pour chaque coalition, 2 phases d’accompagnement. Une première, d’autodiagnostic, pour s’accorder sur ce qui est souhaitable, ce qui devrait changer, les leviers et acteurs à convoquer et ainsi faire consensus. Un objectif phare visé ici: créer les conditions d’engagement, dont la confiance. Une seconde phase, pour s'engager collectivement dans des actions transformatrices, accompagner de mentors, structurer autour de temps collectifs et de productions. Pour accompagner la réussite de ces 2 phases, des travaux de designs d’engagement, de contribution, des canevas, supports d’animations d’ateliers, une boîte à outils et des espaces en ligne seront proposés.

'''Connaissances - Ressources :''' Reset en tant que commun numérique, vise à ce que l’ensemble du parcours des coalitions, ainsi que les outils et ressources d’animations, supports méthodologiques et opérationnelles soient disponibles à travers un Campus. Ce dernier s’animera autour d’un parcours pédagogique pour cerner les enjeux d’un numérique choisi plutôt que subi, du mode d’action en coalition pour définir des stratégies de résiliences, et pourra ainsi être itéré, dupliqué, réapproprié par d’autres (territoires, organisations, …).

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Bruno Louis Séguin


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Campus de l'Habitat
La vocation de ce campus serait d’accueillir des stagiaires de la formation professionnelle, des résidences et des ateliers pour différents publics (architectes, paysagistes, urbanistes, économistes, établissements scolaires, etc.) et surtout, des artisans et des entreprises pour remettre au cœur de leurs activités les savoir-faire et les cultures des métiers, en alliant sobriété en ressources, intensité sociale et adaptation aux besoins modernes. Ce campus portera également un pôle d’expertise et d’accompagnement à destination des particuliers, des professionnels et des collectivités.

Notre projet propose de réunir des acteurs de terrain, partage l’ambition d’accompagner les territoires dans leur mutation et les aider à impulser de nouvelles dynamiques vertueuses. La diversité des thématiques abordées : urbanisme, architecture, paysagisme, biodiversité, agriculture et autonomie alimentaire, écoconstruction, habitat coopératif, gestion économe des ressources naturelles et valorisation des déchets, nous permet d’envisager des projets dans leur globalité et leur complexité. Nous sommes aussi attentifs aux notions de sobriété technologique et énergétique, d’adaptabilité, réemploi de matériaux et de réversibilité des usages.

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Jordan Cagnin


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Capitalisons la transition des territoires
Dans le cadre de son projet de Centre d'ingéniosité territoriale (CIT), l’association Biovallée souhaite favoriser la capitalisation et la modélisation de savoirs territoriaux en termes d’ingénierie de projets, entrepreneuriaux et territoriaux, s’inscrivant dans une démarche de transition écologique et sociale.

Différents territoires portent de telles initiatives innovantes, certains sont même allés jusqu’à structurer de vraies stratégies territoriales de transition.

Mais pris dans l’urgence de mettre en œuvre la transition écologique, ces structures en mouvement ont souvent de grandes difficultés à capitaliser, modéliser et transmettre ces savoirs faire et savoirs être dynamiseurs vers d’autres territoires.

Nous pensons que la transition des territoires passe par une interaction et des dynamiques d’entrainements entre des initiatives entrepreneuriales associatives et privées (ESS), des projets transversaux de maillage et de cohésion territoriale et des stratégies politiques territoriales de développement durable.

L’association, forte de l’expérience d’animation d’un territoire précurseur en transition écologique (lauréat de Territoire D’Innovation 2019), et d’un réseau dynamique, a su pré-identifier des initiatives répondant à cette dynamique. Le territoire est par ailleurs le seul "biodistrict" français référencé par la Commission Européenne, d'autres "biodistricts" se développent en Italie, Espagne, Portugal.

C’est toute une culture territoriale de la transition écologique et sociale qui s’exprime et que nous souhaitons révéler.

Nous souhaitons impulser en 2022 l’animation d’une capitalisation autour des communs suivants : cultures territoriales de la transition, ingénierie collective et collaborative de projet de transition territoriale, en s'appuyant notamment sur le cahier des charges des biodistricts.

Il s’agira de proposer aux territoires et projets entrepreneuriaux de documenter leurs expériences à travers leurs apprentissages.

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Noémie GAILLARD


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Caravane des communs ruraux de la montagne à la mer
La caravane des communs ruraux est un dispositif de mobilisation collective et de production de connaissance pour aider les commoneurs et l'administration locale à évaluer leur rôle dans la transition écologique, de partager les connaissances des usages, des pratiques et des valeurs, d’approfondir la connaissance des services qu’ils rendent à la transition écologique (écosystémiques, paysagers, sociaux, économiques, énergétiques, alimentaires, protection des sols, de la biodiversité, de l’eau, des risques…)

Nous nous intéressons en particulier à tous les biens communaux portent les divers noms de terres vaines et vagues, gastes, garrigues, landes, pacages, patis, ajoncs, bruyères, bois communs, cayolars, prud’homie de pêche, hérmes, vacans, palus, marais, marécages, montagnes, et d’autres dénominations, tels que décrits dans le décret du 10 juin 1793 et reconnus à l'article 542 du code civil et toujours en vigueur. Ces communs ruraux, forestiers et maritimes ont historiquement joué et jouent encore de nos jours de nombreux rôles écosystémiques majeurs : contribuer à l'autonomie alimentaire, fournir des énergies renouvelables , lutter contre les incendies et les inondations, assurer la gestion de l'eau et le rechargement des nappes, participer au stockage de carbone, créer des mosaïques de milieux qui génèrent et protègent la biodiversité, favoriser la cohésion sociale, créer et maintenir des emplois non délocalisables, entre autres.

Ces fonctions écosystémiques historiques, parfois oubliées sont revenues sur le devant de la scène avec les crises que nous traversons. Selon les historiens des communs, ces biens communs ruraux ont résisté à l'épreuve du temps, en s'adaptant aux changements sociétaux, aux changements climatiques passés et aux défis environnementaux. Aujourd'hui, ils continuent d'innover, apportant des contributions essentielles, mais largement méconnues, à la transition écologique.

Anciens ou récents, leur diversité est la règle, car ils sont finement adaptés aux particularités des lieux, milieux, climats, sols, espèces, écosystèmes et cultures locales, c'est à dire au "paysage" selon la définition de la Convention Européenne des Paysages de 2000.

Les règles, lois et droits d'usages qui les régissent sont ainsi spécifiques de ces socio-écosystèmes qu’ils contribuent à préserver. Les intérêts des divers acteurs sont imbriqués pour faire perdurer le commun, ce qui explique en partie leur longévité et leur efficience. Aujourd’hui particulièrement méconnus, les communs ruraux sont encore très nombreux, en constante réinvention et rendent des services écosystémiques essentiels à la transition. Répartir équitablement, préserver et transmettre aux prochaines générations sont leurs sujets centraux, ce qui explique leur grande pertinence au regard des crises que nous traversons et aussi pourquoi notre intérêt est de mieux les connaitre.

Il s'agit d'éléments de la nature, notamment un territoire, utilisés par une (ou plusieurs) communauté(s) d'usager-es. Celles-ci se dotent d'instances de gouvernance qui définissent collectivement des règles de répartition équitable, qui règlent les conflits d’usage ou d'interprétation et permettent le renouvellement et la transmission de ces éléments de la nature aux prochaines générations d’usagers, en tant que ressources essentielles à la vie de ces communautés. Pour cela, ces instances adaptent les usages aux changements, sociétaux, environnementaux, écosystémiques ou climatiques et les droits d'usage sont corrélés à des devoirs de soins des écosystèmes qui abritent ces éléments de la nature.

Ces communs de la Nature sont ruraux, forestiers ou maritimes :  ils utilisent des éléments de la nature (eau, bois, herbe, espèces non-humaines animales ou végétales, matériaux, terre, pierre, sol, nappes souterraines...), grâce à des outils, du travail, des savoirs spécifiques mis en commun.ils sont situés hors des villes, des grandes villes, des métropoles, dans l’impensé que nos sociétés urbaines nomment "nature", en réalité des territoires ruraux, forestiers, maritimes dotés de cultures propres et spécifiques en termes d'histoire, d'écosystèmes, de paysages, de biens communs (...)

A travers la Caravane des communs ruraux, nous souhaitons produire une meilleure connaissance de ces communs ruraux à travers un dispositif original de sciences participatives au service des communs.

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David Bodinier




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Carteco, la carte collaborative des structures de l'ESS qui font la transition écologique
Carteco est la carte collaborative qui recense les structures de l'économie sociale et solidaire (ESS) qui font la transition écologique au coeur des territoires. L'ESS telle que définie par la loi ESS de 2014 comprend toutes les associations, coopératives, mutuelles, fondations et sociétés commerciales de l'ESS. Carteco a été publiée en juin 2021 et est réalisée sur l'outil Gogocarto. Elle compte aujourd'hui près de 3000 structures de l'ESS agissant sur le périmètre de la prévention et de la gestion des déchets ; premier secteur d'activité référencé à ce jour sur la carte. Ce sont 12 des 17 Chambres régionales de l'ESS (CRESS) qui se sont déjà investies pour alimenter la carte avec des listes conséquentes de structures.

'''Communautés associées''' : Un grand nombre de cartes sont aujourd'hui réalisées sur ce périmètre "ESS et transition écologique". C'est pourquoi, à l'occasion de Carteco, ESS France a financé un travail de développement d'un module de transfert des données de Gogocarto vers OpenStreetMap et réciproquement, afin de permettre aux cartes hébergées sur Gogocarto de communiquer entre elles et d'optimiser l'actualisation continue des données d'une carte à l'autre. Ce module est désormais accessible gratuitement par l'ensemble de la communauté Gogocarto afin d'inciter l'ensemble des cartes hébergées à l'utiliser pour échanger des données (exemple : Transiscope, Près de chez nous). Ce module permet également de verser un nombre important de structures dans OpenStreetMap, et donc de contribuer aux communs numériques. Un travail de référencement et de contrôle des doublons est prévu d'être réalisé finement sur OSM pour améliorer la qualité de la donnée ; cela pourrait notamment se traduire par des résidences de contributeurs OSM en régions. En parallèle, ESS France et les CRESS travaillent en étroite collaboration avec les collectivités territoriales et les réseaux spécialistes de l'ESS oeuvrant à la transition écologique pour alimenter Carteco sur la base de listes de structures.

'''Défi relevé''' : A l'ère où les consommateurs souhaitent consommer localement et dans le respect de l'environnement et de l'humain et où la commande publique doit répondre à des obligations légales en matière de clauses sociales et environnementales, Carteco a pour objectif d'identifier précisément les activités opérées par des structures de l'ESS sur les domaines de la transition écologique : économie circulaire, agriculture et alimentation, transition énergétique, bâtiment, éco-tourisme, éducation à l'environnement, mobilités douces, etc. Cet outil permet d'accompagner les citoyens et les collectivités territoriales à identifier les acteurs concrets de la transition écologique et solidaire sur leurs territoires. Par ailleurs, cet outil permet aux structures entre elles de mieux s'identifier et de faciliter les coopérations territoriales.

'''Sources d'alimentation de Carteco''' : - Contributions directes via le formulaire de référencement - Listes de structures qualifiées fournies par les Chambres régionales de l'ESS - Listes de structures fournies par les partenaires nationaux et régionaux - Import de points depuis OpenStreetMap sur la base de requêtes dédiées

'''Prochains secteurs d'activité à être référencés sur Carteco''' : - agriculture et alimentation - bâtiment - transition énergétique - mobilités douces - éducation à l'environnement - éco-tourisme

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Aurore Médieu





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Cartographie des acteurs de la montagne
La cartographie des acteurs de la montagne est un outil collaboratif qui répertorie les rôles et responsabilités des parties prenantes du développement et de l’animation territoriale des massifs montagneux français afin de favoriser la mise en réseau des acteurs et la création de nouvelles collaborations.

Ces parties prenantes sont très diverses et constituent la communauté montagnarde que nous souhaitons associer à ce projet : acteurs socio-professionnels tous secteurs, associations, agences et établissements publics, collectifs citoyens, collectivités, services de l’État, syndicats, universités, etc. L’idée de ce commun est issue du constat que les territoires de montagne sont des territoires porteurs d’initiatives de transition grâce à des collectifs et associations, des entreprises et des auto-entrepreneurs, des collectivités, etc. mais qui peinent parfois à être résilients face aux difficultés inhérentes à l’économie montagnarde (surcoûts liés à la mobilité et à l’énergie, pressions exogènes liées au foncier et au tourisme, territoires périphériques par rapport aux zones urbaines et donc éloignement vis-à-vis des services, etc.), qui plus est est impactée de plein fouet par les conséquences du réchauffement climatique. En améliorant l’interconnaissance des acteurs de la montagne et en clarifiant les rôles, compétences et responsabilités de chacun, le premier objectif est de mettre en réseau des acteurs complémentaires afin d’améliorer leur résilience et de venir en soutien à la dynamique de transition des territoires de montagne. Ce projet s’imagine à l’échelle nationale afin de créer des ponts non seulement entre les vallées voisines, mais aussi entre les massifs. Le deuxième objectif est de mettre à disposition des collectivités publiques et des services de l’État la cartographie des acteurs de leurs territoires afin d’améliorer les processus de concertation et de participation citoyenne, et à l’inverse de faciliter l’émergence de projets au niveau local en explicitant le rôle des établissements publics, des services de l’État et des collectivités territoriales.

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Lauren Mosdale



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Cartographie participative des refuges climatiques
Ce Commun souhaite apporter sa contribution dans le champ de la résilience climatique territoriale. Il se propose de développer un '''kit méthodologique''' ayant pour '''objectif de construire un outil cartographique participatif pérenne des espaces refuges climatiques en ville, à destination des collectivités et des habitant·e·s''' (le terme est utilisé ici pour désigner les résident·e·s et usager·ère·s du territoire). Il s'agit aussi de recenser, caractériser et évaluer ces espaces publics, intérieurs et extérieurs, par et pour les habitant·e·s; ainsi que de '''retracer les trames de fraîcheur''' qui peuvent guider les déplacements des personnes pour se rendre dans des refuges climatiques en période de forte chaleur.

En '''collaboration avec les laboratoires de recherche du LISST et du LMDC dans le cadre du projet POPSU-Transitions (2024-2025)''', ainsi qu’avec la '''Métropole de Toulouse, qui sera le terrain démonstrateur dans le cadre de sa politique d’adaptation « Toulouse + Fraîche »''', le but est de créer un outil participatif de cartographie qui va au-delà de la localisation des bâtiments publics, points d’eau potable et espaces verts accessibles, et '''qui permet aux habitant·e·s de s’approprier la notion d’espace refuge dans un contexte de vagues de chaleur'''.

Le Commun que nous souhaitons partager est donc constitué de deux volets :

  • '''Une démarche méthodologique de co-caractérisation des espaces refuges par les habitant·e·s''', comprenant notamment la définition de la trame de fraîcheur en ville, ainsi que les outils d’animation et de sensibilisation ;
  • '''Un outil numérique sous forme de cartographie''' où les utilisateur·rice·s peuvent consulter et ajouter des espaces refuges qu’il·elle·s fréquentent.


Une première identification des espaces refuges potentiels, ainsi que de la trame de fraîcheur au sein du territoire communal, seront réalisés par le '''croisement des données territoriales''' (données climatiques, ICU, données socio-démographiques INSEE, données en accès libre type BD topo etc.). Leur caractérisation sera ensuite proposée dans '''un volet axé sur le ressenti et le vécu des habitant·e·s'''. À cette fin, des '''ateliers habitants''' seront organisés permettant, d'une part, la '''sensibilisation et l'information''' et, d'autre part, le '''partage des pratiques''' lors des vagues de chaleur et l’encouragement des habitant·e·s à profiter des ressources collectives en temps de crise. La méthodologie déployée sera documentée en étapes (et supports d’animation), de manière à permettre sa reproductibilité. En ce sens, le travail avec les habitant·e·s sera soutenu par la direction de la participation citoyenne de la collectivité pour une meilleure lisibilité et pour garantir la pérennité des travaux produits.

L’outil en ligne, quant à lui, sera une transcription de la démarche participative dans le domaine numérique, donnant matière à la pérennisation de la démarche. L’outil numérique vise d'avoir quatre fonctions :

  • '''La sensibilisation et l’information des habitant·e·s''' sur les espaces refuges près d’eux, leurs états, leurs niveaux d’accessibilité, les aménités qu’ils offrent, etc ;
  • '''L’aide à l’aménagement participatif en donnant la possibilité aux habitant·e·s de co- construire la carte, d’évaluer les espaces''' (dans une logique de vérification ''peer to peer'') ;
  • '''Le recueil des retours pour la commune''' à travers les remarques des habitant·e·s ainsi que leurs propositions qui mettront en lumière les besoins du territoire en termes d’espaces refuges et des secteurs situés hors du « réseau ». Il s’agit donc d’avoir des retours spatialisés des espaces refuges pour déceler les quartiers perçus comme déficitaires de la ville de Toulouse pour, par la suite, pouvoir programmer des actions en conséquence. '''Le Commun fera donc le lien entre la participation citoyenne et l’action territoriale'''.
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Juliette Beriot O'Connell



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Catalogue de Solutions
Le Catalogue interactif de solutions répond au défi Connaissances et Ressources. Ce commun, élaboré dans le cadre du programme de recherche-action [https://www.plus-project.org/ PLUS (Promouvoir Les Usages Soutenables)], s’adresse aux personnes qui sont en charge du virage environnemental de leur collectivité ou territoire. Plus généralement, c’est une ressource à destination de tout acteur qui souhaite faire changer un collectif d’individus, un public, ses parties prenantes, en faveur d’une sobriété des usages vécue comme désirable et positive.

Le sujet principal et délicat qui nous occupe ici est donc celui du désir. '''Comment donner envie au plus grand nombre de changer ses comportements ? '''Comment emporter l’adhésion des masses lorsqu’il s’agit de modifier l’existant, alors même que la nature humaine est si réticente au changement ?''''''

La grande majorité des acteurs est peu outillée pour mener des conduites du changement efficaces sur le plan de la désirabilité ou de l’acceptabilité sociale. Le Catalogue interactif de Solutions est un outil digital et collaboratif d’aide à la décision et à la mise en place d’une stratégie adaptée, qui recense tous les types d’intervention et les dispositifs existant dans le paysage de l’engagement environnemental, depuis les ateliers du type ''Fresques'' jusqu’aux défis du type ''Declic'' (Familles à énergie positive), en passant la formation (à l’économie circulaire par exemple) ou les mesures d’incitation positive.

L’objectif est de permettre aux acteurs d’identifier rapidement l’action à mettre en œuvre pour atteindre son objectif spécifique, et de bénéficier du retour d’expérience d’autres utilisateurs de ces dispositifs pour apprécier leur pertinence au regard de ses propres besoins de terrain.

'''L’apport des sciences humaines et comportementales :''' Les dispositifs sont cartographiés à la fois géographiquement, pour permettre aux territoires de connaître les ressources et structures locales à leur disposition, mais aussi stratégiquement sur le modèle de la Roue du changement Michie, S., Van Stralen, M. M., & West, R. (2011). The behaviour change wheel: A new method for characterising and designing behaviour change interventions. Implementation Science, 6(1).https://doi.org/10.1186/1748-5908-6-42. Il s’agit d’un modèle conçu par des chercheurs britanniques en matière de lutte contre les addictions, que nous avons décliné ici aux comportements et usages sobres et résilients. , de manière à permettre une entrée thématique en fonction du besoin spécifique identifié, et du type d’intervention le plus à même de répondre à ce besoin.

'''Le catalogue de solutions sert également de guide pratique,''' offrant des conseils éclairés pour maximiser l'impact des actions entreprises, éviter les effets contre-productifs, comprendre les ressorts humains du changement. Il met en lumière les meilleures pratiques, les études de cas inspirantes, et les retours d'expérience fructueux, offrant ainsi une feuille de route claire pour ceux qui souhaitent engager davantage leurs publics dans la transition environnementale.

Tous les dispositifs sont présentés dans une taxonomie par type et sous-type d'intervention, grâce à une architecture ergonomique construite sur le modèle de la roue du changement, autour des portes d’entrée suivantes :

1/ chacune des composantes d’un comportement (ces 3 composantes doivent être réunies pour parvenir à un changement de comportement, la motivation seule ne suffit pas !) :

  • agir sur la motivation (automatique ou réflexive)
  • agir sur l’occasion (sociale ou matérielle)
  • agir sur les capacités (psychologiques ou physiques)


2/ combinées à chacun des types d’interventions correspondant :

  • EDUCATION : transmettre des connaissances et des outils de compréhension
  • FORMATION: faire acquérir des compétences
  • PERSUASION : utiliser la communication pour créer un ressenti positif ou négatif
  • INCITATION POSITIVE : créer une perspective de récompense ou de gain
  • RESTRUCTURATION DE L’ENVIRONNEMENT : transformer l’environnement matériel ou le contexte social
  • IDENTIFICATION : fournir l’exemple d’une personne ou d’un groupe auquel les individus veulent ressembler ou qu’ils voudront imiter
  • ACTIVATION : ajouter des ressources supplémentaires et réduire les obstacles pour augmenter la capacité (au-delà de l’éducation ou la formation) ou l’occasion (au-delà de la restructuration de l’environnement)
  • RESTRICTIONS : réglementation visant à réduire les occasions de s’engager dans le comportement à abandonner ou à encourager le comportement souhaité
  • COERCITION : créer une perspective de punition ou de perte


Pour voir quelle composante du comportement est activé par quel type d’intervention, voir la roue interactive à cette adresse : http://www.behaviourchangewheel.com/

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Nathalie ASSAL







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Circulascope Urbain
Le modèle urbain circulaire, vise à produire moins de déchets issus du BTP, consommer moins de ressources et d’espace naturel, ainsi qu’à réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre liées aux activités de construction.

Ce modèle est voué à remplacer définitivement le modèle linéaire, aussi vert soit-il, totalement obsolète et éculé puisque ce modèle linéaire demeure basé sur le schéma "extraire-produire-consommer-jeter".

Il convient d’encourager les territoires à intégrer la circularité massivement et de façon urgente dans leur politique d'aménagement et de gouvernance.

'''Description de l'outil:''' Il s'agit d'un outil web en ligne et interactif. Il intègre et prend en compte dans son algorithme, un ensemble de données variées relatives à un territoire donné: la démographie, la vacance, la production de bâtiments neufs, l’age et la typologie du parc de bâtiments ; également des données relatives aux friches répertoriées, au taux d’artificialisation, aux filières territoriales et à la production locale de matériaux bas carbone. Sont également pris en compte la présence de filières de réemploi ou de traitement de déchets du bâtiment sur le territoire, ainsi que des données relatives aux emplois artisanaux locaux, au nombre de structures relevant de l’ESS…

Une partie interactive permettrait également d’intégrer des données spécifiques relatives aux aspects de la politique locale en matière d’économie circulaire : objectifs des PCAET et PLUI, clauses des marchés publics, projets d’économie circulaire engagés...



'''Les objectifs visés par l'outil :'''

  1. Mesurer à l’aides d’indices et de visualiser par infographie et cartographie, le niveau instantané de circularité du territoire.
  2. Révéler les potentiels et gisements de circularité du territoire pouvant être exploités.
  3. Inciter au recours à davantage circularité pour corriger une trajectoire et notamment limiter les intrants émissifs et exploiter au mieux les gisements du territoire pour atteindre la meilleure empreinte écologique.

'''Publics visés :''' collectivités (élus et services techniques), aux professionnels et acteurs territoriaux de l'aménagement. Le grand public peut également utiliser et s'emparer de l'outil.

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hery Ravelomanantsoa





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Collectif pour des territoires numériques résilients et solidaires
Le collectif pour des territoires numériques résilients et solidaires a pour objectif de permettre à tous les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) de s’unir et de s’outiller afin de proposer de l’équipement informatique réemployé, de qualité et à bas prix aux plus démunis.


Depuis le lancement de LaCollecte.tech en 2020, plus de 20 structures de l’ESS œuvrant dans le champ du réemploi informatique ont rejoint l’initiative. Les 7 filières régionales collecte.tech montrent que que les acteurs de l’ESS, via leurs modèles économiques et de gouvernance responsables, peuvent s’allier autour de filières locales de réemploi solidaire numérique.


Ainsi, notre ambition est la suivante : passer ce modèle à l’échelle dans une démarche de commun, en outillant les reconditionneurs, les ressourceries, les recycleries, les tiers-lieux, mais aussi les coordinateurs de filières, les donateurs et les distributeurs


Ce collectif doit être un moyen, pour tous les membres qui souhaitent y contribuer, de porter à leur échelle le réemploi solidaire des équipements informatiques professionnels et particuliers inutilisés ou réformés. A ce jour, une bonne partie des acteurs de l’ESS engagés dans le réemploi informatique solidaire se sont organisés autour des flottes d’entreprises , plus homogènes, réemployables, et donc plus rentables. La majorité d’entre eux (Ateliers du Bocage, Ecodair, Trira, Ares, etc…) ont une expertise en la matière qui n’est plus à prouver. Ainsi, auprès de ces acteurs, les enjeux seront de : Densifier et massifier les dons via une offre qualitative et rassurante pour les donateurs et accroître ainsi les capacités du collectif à proposer du matériel reconditionné de qualité à prix solidaire Créer et animer une communauté apprenante d’acteurs de l’ESS pour booster le réemploi numérique et solidaire


Le gisement adressé aujourd’hui par le projet LaCollecte.tech est principalement celui des entreprises et des collectivités. Or, force est de constater qu’un autre gisement est aujourd’hui trop peu exploité : les équipements des particuliers. Selon une enquête menée par Opinion Way pour l’Afnum, 100 millions d’équipements dorment dans les placards des français. Nous avons donc besoin que les acteurs de proximité, qu’ils soient implantés dans les quartiers ou dans les territoires ruraux, types ressourceries, recycleries, tiers-lieux se joignent à la démarche, et soient outillés afin de participer à la collecte et au traitement de ce gisement. Via ces deux modalités de traitement, via l’interconnaissance entre les acteurs, et via le co-développement de ressources et d’outillage, nous souhaitons dépasser/augmenter la capacité actuelle du secteur ESS afin de permettre à 2 millions de ménages d’être équipés d’ici 2028. Ceci implique que plus de 3 millions d’équipements soient collectés, traités et distribués d’ici là.

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Amalia Sabyh


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Comité local pour l'emploi - pour un développement économique inclusif et soutenable
Les territoires ruraux sont à la croisée des défis de la décennie, voire du siècle. En effet, ils sont touchés de plein fouet par les crises environnementale (disparition de la biodiversité, artificialisation des sols), sociale (précarité, disparition des services,…), économique (disparition des emplois, baisse des dotations et subventions).

Les acteurs du monde rural sont nombreux : collectifs citoyens, associations ou collectivités. Ils développent des réponses mais manquent de moyens humains, techniques, méthodologiques et financiers et ont des difficultés à “faire ensemble” .

Notre projet consiste à établir un diagnostic partagé sur le territoire de la Communauté de Communes de Dieulefit Bourdeaux, dans la Drôme, afin de renforcer la résilience de ce territoire rural. A partir de ce “commun” que nous aurons créé regroupant les éléments de diagnostic de résilience territoriale, nous déciderons et concevrons les solutions pour faire face aux difficultés qui auront été identifiées.

Le défi visé se situe donc sur deux axes : - le premier vise à répertorier les connaissances pour réaliser la mise en commun des données économiques sociales et sanitaires, le but étant d’assurer une étude fine du territoire en vue d‘établir un diagnostic des opportunités économiques du territoire - Le deuxième défi est de partager ensuite les éléments de diagnostic de résilience territoriale permettant de déterminer les filières locales à enjeux pour l’avenir.

Les ruralités sont directement impactées par ces grandes transitions, mais elles contiennent également en leur sein la réponse à ces grands enjeux. Les territoires ruraux sont impactés par la transition démographique. La population française vit plus longtemps et le vieillissement démographique touche particulièrement les territoires « hyper-ruraux ». Cette problématique est d’autant plus urgente à traiter qu’il s’agit souvent des territoires isolés des services publics.

Dans le même temps, les dynamiques démographiques sont favorables à certains territoires ruraux, qui voient s’installer des habitants. La campagne attire, elle séduit. Vivre à la campagne représente la vie idéale pour 81% des Français . La ruralité contient la promesse d’une meilleure qualité de vie, du calme et de la nature à portée de main. L’accueil de ces nouvelles populations dans les territoires ruraux constitue un nouveau défi à relever pour ces territoires. La ruralité doit se réinventer compte tenu des grandes transitions sociales et sociétales qui l’impactent. De nouveaux services à la population, créateurs d’emplois et non délocalisables, doivent être mis en place pour répondre aux nouveaux besoins et modes de vie des habitants.

C’est dans cette optique que, en 2019, sous l’impulsion d’un groupe d’habitants, constitués depuis en l’association Interstices, notre territoire se positionne pour une future candidature à la 2nde phase de l’expérimentation du projet Territoire Zéro Chômeurs de Longue Durée, avec l’appui de la Communauté de Communes Dieulefit - Bourdeaux ( CCDB) dans le département de la Drôme.

La création prochaine d’un Comité Local pour l’Emploi (CLE), instance de pilotage future du projet avec de nombreuses parties prenantes institutionnelles et privées (voir composition plus bas), va marquer le début d’une démarche de diagnostic des opportunités économiques du territoire et d’analyse collective pour déterminer des filières locales à enjeux pour l’avenir et des activités à développer.

Le commun s’incarnera donc au sein du CLE, celui-ci associera une communauté d’acteurs diversifiée s’impliquant dans sa gouvernance selon des modalités qui seront définies par une charte, et via des groupes de travail complémentaires animés par Interstices et associant des habitants. L’animation et la coordination de ce travail, dont Interstices est en charge, nécessitera du temps de travail salarié en soutien aux bénévoles et un financement pour celui-ci.

Aussi, l’association Villages en Transition qui a dans son objet social le soutien à l’émergence de projets de transition et à la coopération entre acteurs sur le territoire de la CCDB, projette depuis 2020 un recensement des acteurs de la transition sur le territoire, premier pas vers d'autres développements futurs. Il est convenu de mutualiser les démarches et que Villages en Transition apporte à Interstices ses compétences en recherche de financement et en gestion RH et qu’elle assure donc le portage de la réponse à cet AAC pour ensuite mettre à disposition les moyens humains attendus.

Le travail à mener est le suivant. Après avoir procédé au rassemblement de données éparpillées parmi les acteurs de l’emploi, les chambres consulaires et les collectivités, ou toute autre source pertinente eu égard au projet TZCLD, il sera constitué une connaissance précise de la situation économique ( emploi, profil des entreprises, filières existantes), et de la situation sociale et sanitaire (difficultés d’emploi, mobilité, accès aux TIC, accès au logement, addictions, recours aux dispositifs sociaux, etc..). Cette récolte de données fera l’objet d’une publication accessible à tous. Parallèlement, l’étude auprès des entreprises et particuliers du territoire de services inexistants localement, complètera la connaissance du territoire. Ce recensement sera également publié et diffusé ouvertement.

Une fois abouties ces productions de connaissance, il sera alors possible : - d’identifier de nouvelles activités non pourvues et répondant à un besoin sur le marché local, - d’apprécier la capacité du territoire à les créer au regard de la connaissance fine obtenue lors du diagnostic économique, - de décider collectivement de celles sur lesquelles les acteurs rassemblés souhaitent construire des solutions, - puis de concevoir leur réalisation en s’appuyant sur les compétences et ingénieries des multiples parties prenantes impliquées dans le commun et en mobilisant leur réseau pour aller au devant des acteurs aux compétences complémentaires. Une attention particulière sera portée aux activités répondant aux enjeux de transition écologique.

Plusieurs débouchés sont à considérer en parallèle : - Le portage de futures activités par l’Entreprise à But d’Emploi dans la philosophie du projet TZCLD; - La diversification d‘activités par des entreprises existantes localement; - L’implantation ou la reprise d’entreprises par l’utilisation de solutions dédiées à l’entrepreneuriat dans le monde rural (de type Envie d’R); - Ou encore l’implantation d’entreprises sociales en mobilisant la connaissance des incubateurs d’innovation sociales susceptibles de faciliter l’essaimage sur notre territoire de solutions éprouvées par ailleurs.

Ce projet de commun porte donc sur les défis 1 et 2 ( voir justification plus bas).

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Paul Bucau


PRESENTATION LYANNAJ MANGWOV - Parlement de la Mangrove.jpg
Commun Parlement de la Mangrove de Martinique
Notre projet de Parlement de la mangrove baptisé "'''Lyannaj Mangwov'''" qui signifie "mise en lien autour de la mangrove" en créole martiniquais, vise à créer une entité citoyenne représentant les intérêts de la mangrove comme ressource naturelle ayant le droit et la nécessité d'être protégée et valorisée, notamment par les communautés d'usagers qui sont en lien étroit avec elle. Il s'agit de '''créer un Commun de la nature''' afin de préserver notre mangrove, tout en bénéficiant de ses ressources et services écosystémiques. Le Parlement permettra la '''mise en dialogue coopérative et démocratique des usagers de la mangrove'''. Il contribuera à préserver cette ressource commune inestimable, aujourd’hui en danger, et pourtant indispensable pour maintenir et renforcer la résilience du territoire de la Martinique. [https://www.canva.com/design/DAFsZ1V4JhU/c_GJLcpSl43pB1n9KieVwQ/view?utm_content=DAFsZ1V4JhU&utm_campaign=designshare&utm_medium=link&utm_source=publishsharelink '''VOIR DIAPORAMA DE PRESENTATION'''].

Ce projet s’inscrit dans la complémentarité avec les initiatives déjà présentes sur le territoire et permettrait de renforcer les actions de préservation de la mangrove, à travers la résolution des conflits d’usage existants et l’organisation d’actions de terrain mobilisant la population martiniquaise. Les communautés associées seront constituées des usagers de la mangrove que sont : les pêcheurs, les riverains, les associations de protection de l’environnement, les naturalistes, les écologues et autres chercheurs, les visiteurs - randonneurs, les consommateurs (alimentaires), les chasseurs. Ces communautés auront pour interlocuteurs : les organismes publics propriétaires et gestionnaires de la mangrove, les acteurs économiques (ex : tourisme, agriculture...) et plus largement les citoyens martiniquais soucieux de la préservation de notre mangrove.

C'est en adressant les 4 défis ci-dessous que notre projet de Parlement de la Mangrove parviendra à répondre aux enjeux de sobriété et de résilience de notre territoire.

'''A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles :''' Le Parlement de la Mangrove de Martinique émerge dans un contexte de diminution et menace de la mangrove. Or, elle assure des fonctions écologiques et des services écosystémiques primordiaux qui en font un véritable pilier de résilience pour le territoire martiniquais car elle permet de faire face aux vulnérabilités de celui-ci. [https://kdrive.infomaniak.com/app/share/756305/7bbd8053-4c30-42cc-b4c3-f157d917bb3b '''VOIR FICHE DETAILLEE'''].

'''3. Gouvernance :''' Ce projet repose sur la mise en oeuvre d'une gouvernance démocratique qui permette de faire émerger les conflits d'usages et les convergences pour aboutir à de la médiation entre les usagers afin de préserver et valoriser la mangrove. Pour ce faire, nous nous baserons sur des outils qui ont fait leur preuve : les SCIC (Sociétés coopératives d'intérêt collectif) et les 8 principes d'E. Ostrom. [https://kdrive.infomaniak.com/app/share/756305/98146c93-2f55-45ab-a23e-d2f0834224fd '''VOIR FICHE DETAILLEE'''].

'''2. Mise en récits :''' Afin de porter à connaissance et d’impliquer la population sur les fonctionnements écosystémiques, services rendus, conflits d’usages (...) sur la mangrove, une mise en récit sous la forme d’un documentaire radiophonique de 12 épisodes de 20 minutes, sous licence Créative Commons, sera créée et diffusée en radio et sur internet. [https://kdrive.infomaniak.com/app/share/756305/4eafa974-aa20-400c-a8bd-18ea0d9a4851 '''VOIR FICHE DETAILLEE'''].

[[Fichier:Sensibilisation et dégustation de produits de la mangrove.png
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Karen TORIS


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Commun d'Accompagnement des Transitions
Le Commun d'Accompagnement des Transitions, porté par un Consortium du même nom, met en commun, développe et accélère le déploiement des savoirs et savoir-faire socio-relationnels nécessaires au dialogue et à la coopération entre différents acteurs dans les territoires afin d’accélérer la transition pour atteindre les objectifs de résilience et de sobriété. Son ambition est d’augmenter le taux de réussite et aussi l’envergure des initiatives de coopérations territoriales. Ce qui est attendu :
  • un meilleur retour sur investissement des ressources et subventions investies partout dans les transitions en réduisant les situations de blocages sur le terrain et le taux d’échec des transformations à opérer
  • un gain considérable d’efficacité, de rythme et d’ampleur dans la conduite des transformations à opérer partout pour aboutir à la mise en résilience et à la sobriété.

'''Résilience et sobriété'''

La résilience d’un territoire est sa capacité à retrouver son équilibre favorable à la vie et à la prospérité après un choc, une catastrophe ou une crise, qu’elle soit climatique, économique, géopolitique ou provoquée par des fractures de la cohésion sociale et culturelle. Ici, la résilience sera comprise comme intégrant la notion de robustesse face à ces crises en tenant compte des différents scénarios prospectifs, mais aussi la capacité à (re-)construire des équilibres locaux mieux adaptés au monde présent et futur, plutôt que de revenir à des situations antérieures désormais inadaptées. La transition vers la résilience passe par des crises qui, anticipées par les acteurs et grâce aux ressorts de dynamiques de transformation collective locales, participent à l’adaptation à un monde changeant. La sobriété énergétique, en ressource et en investissement, d'adaptation d’un territoire dépend quant à elle des capacités de ses acteurs à repenser, à réduire et à optimiser les flux de ressources, de transport, et de régénération des déchets, des sols, du tissu social, etc, et en fait de la capacité des acteurs de la société civile à ''re-concevoir'' collectivement les activités, les structures, les flux et l’espace en fonction de leurs besoins et aspirations, mais aussi des limites planétaires. Il s’agit d’un changement colossal, à la fois culturel et de pratiques que seules des approches systémiques complètes déclinées localement peuvent espérer accélérer et surtout faciliter la réussite. Le Commun se donne pour mission de démocratiser cette culture systémique de transformation, là où il en est besoin.

'''Faciliter et accompagner les transformations systémiques'''

Ces transformations sont impossibles à atteindre par la puissance publique seule, par la simple loi du marché ou par les seuls communs ou les initiatives citoyennes. La régénération des designs systémiques des territoires vers la résilience et la sobriété n’est possible que par une mise en coopération effective du plus grand nombre possible de parties prenantes/donnantes concernées qu’il convient de mobiliser et d’accompagner. Il s’agit de modifier leur regard sur le présent et le futur, de faciliter leur mise en dialogue, et en coopération, pour limiter les résistances, les peurs ou les illusions simplificatrices qui provoquent des blocages et l’échec du passage à l’échelle des projets de transformation.

'''Métiers de la facilitation, de l’accompagnement et de la formation'''

Face à ce défi, de nouveaux métiers sont apparus ainsi que des progrès décisifs obtenus pour nous permettre de mieux le relever. Les capacités à faciliter l'intelligence collective et à accompagner des processus de transformation en co-construction sont des clés essentielles du succès sur le terrain. Ces savoir-faire transmis par des formations initiales, des Moocs et des DU d’Intelligence Collective commencent à être présentes un peu partout sur le territoire français, mais encore en trop petit nombre. Les facilitateurs et animateurs de transition dans les territoires ont aussi souvent besoin d’être soutenus par des pairs expérimentés et des récits provenant d'autres territoires pour monter en savoir-faire ou surmonter des blocages. Des instances professionnelles et des communautés apprenantes de facilitateurs s’emploient déjà à accompagner des collectifs de toute nature : collectivités, institutions, entreprises, associations, groupes informels, etc. pour favoriser le dialogue et les changements. Il convient maintenant de mieux pouvoir faciliter partout et en nombre les mises en coopération multi-acteurs, en incluant les citoyens. Ces métiers ont besoin de nouveaux modèles économiques et de financement adaptés à la mise en coopération de compétences de haut niveau plutôt qu’à leur mise en concurrence pour répondre à ce défi.

'''La culture et les pratiques du dialogue'''

Les difficultés liées à la régulation du dialogue et des tensions ont été identifiées comme une source d'échec majeure dans les projets coopératifs qui rassemblent différents acteurs. Par exemple, une étude sur les Oasis (bilan du sommet des Oasis 2021) montre que 90% des projets collectifs d’écolieux échouent ou ne tiennent pas dans la durée pour différentes causes dont les principales sont les dissensions, les difficultés de se doter d’une gouvernance adaptée ou à coopérer en confiance.

L'époque actuelle est particulièrement marquée par de multiples appels au dialogue de toutes parts. Ces incantations ne suffisent pas à générer des dialogues de qualité et à dépasser les controverses paralysantes : nous avons besoin d'une large appropriation des technologies sociales et relationnelles pour créer une culture du dialogue, la faire vivre et la voir fleurir sur le terrain pour dépasser les blocages et devenir créatifs et constructifs ensemble.

Une expérimentation d’apport de compétences de mise en dialogue localement, initiée par l’université de Toulouse, a déjà démarré. Comme en témoigne Georges Dhers [https://drive.google.com/file/d/181UCecK04TVjTW6ShW10OPkuxgR8XmMr/view?usp=sharing ici] cette pratique, génère un terreau relationnel propice à l’émergence de coopérations nouvelles.

Le consortium vise à :

  • '''produire et animer des parcours et des modules de formations à l’accompagnement des processus et aux pratiques de dialogue''' adaptés à différents contextes et objectifs, de les diffuser dans des bassins territoriaux où favoriser les coopérations ;
  • à '''recueillir les expériences et les récits''' de ces dialogues et mises en coopération dans le Commun partagé avec tous les acteurs du changement et de la science ouverte ;
  • à contribuer à diversifier et à intégrer les modèles économiques des professionnels de la facilitation et de l’accompagnement à un écosystème du savoir ouvert et partagé, afin de pouvoir démocratiser la diffusion de la culture de la mise en dialogue et de la coopération au service des transformations collectives.

'''Constitution du Commun'''

Le Commun, pour le moment constitué des initiateurs, des porteurs et de leurs réseaux, est lui-même une communauté apprenante destinée à s’élargir à de multiples acteurs publics, privés ou de la société civile et à des représentants de communautés locales souhaitant initier ou contribuer à des rencontres pour se renforcer et réussir à mieux coopérer. À cette mission est associée la collecte, l'enrichissement mutuel, le partage et la diffusion ouverte des connaissances produites via des outils numériques que la mise en coopération aura aussi pour tâche de mettre en synergie au service des transitions.

L'ensemble des membres du Consortium participent à la gouvernance du Commun et de ses pôles d’activité autonomes et coordonnés. Les parties prenantes/donnantes au consortium veilleront à établir une charte de fonctionnement de la communauté pour assurer une bonne fluidité et régulation des relations entre membres, pour prendre soin de l'intégration de nouveaux acteurs entrants et pour fonctionner comme une communauté apprenante. Ils édicteront ensemble les modalités de leur gouvernance partagée. Celle-ci est destinée à garantir une bonne coordination dans la conduite des missions (livrables) portées par le CAT, une écoute des besoins et l’équité dans l’accès aux ressources produites mais aussi à veiller au respect de la subsidiarité et des rythmes de prises d’initiative au service du Commun.

'''Raison d’être du Commun'''

  • Contribuer à mettre en coopération et en intelligence collective les réseaux et les acteurs de transformation motivés pour s'impliquer dans l'accélération du changement d'échelle des transformations éco-systémiques à opérer dans les territoires et dans les organisations.
  • Accompagner l’accélération du changement d’échelle des transitions sur les territoires en formant à la mise en coopération horizontale par la mise en dialogue multi-acteurs, multi-niveaux, et en formant à l'accompagnement des processus de transformation en co-construction, à des fins de transition : assurer la montée en compétence et en qualité de posture, d’alignement, d’adaptation et de savoir-faire par une pédagogie interactive et expérientielle et animer une communauté apprenante de facilitateurs de mise en dialogue des transitions.
  • Contribuer à faciliter numériquement la collecte et la publication ouverte des ressources et connaissances produites, des expériences et des fruits de ces mises en dialogues dans les territoires sous la forme de récits et de connaissances/ méthodologies transmissibles afin de les donner en contribution à la Science Ouverte (enseignement-recherche) et à la communauté des transitions territoriales et sectorielles.
  • Construire et expérimenter les ressources produites en coopération avec les institutions d’enseignement-recherche en lien avec plusieurs territoires d’expérimentation dont la Seine-Saint-Denis avec l’association HALAGE, Microville 112 à Courcy près de Reims, la Biovallée dans la Drôme (liste non limitative)...

'''NOTA 24/11/23 : Lettre de soutien de l'EPT Plaine Commune attendues dans la journée.'''

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Pascal BITSCH


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Commune Mesure
Depuis plusieurs années, les tiers-lieux et lieux hybrides se multiplient sur l’ensemble du territoire français. Les travaux menés par France Tiers-Lieux dans le cadre de leur dernier rapport ont permis d’estimer le nombre de tiers-lieux en France à plus de 2500 en 2021. Malgré leur diversité, ces lieux ont en commun de mutualiser des espaces et des compétences, d’hybrider des activités et de réunir des collectifs citoyens engagés, favorisant la coopération pour répondre aux enjeux de leur territoire. Ils s’inscrivent généralement dans une logique d’utilité sociale et d’ancrage territorial et apportent des solutions concrètes à des enjeux aussi larges que l’alimentation, l'insertion sociale et professionnelle, l'accès au logement, la consommation et la circularité, la relocalisation de la production, etc. Spécifiquement en temps de crise (sociale, sanitaire, écologique), les tiers-lieux démontrent chaque jour leur résilience et leur capacité à créer du commun en s'adaptant constamment pour répondre aux besoins du territoire et de ses habitants.

Convaincus des externalités positives générées par les tiers-lieux, les porteurs de projets se retrouvent pourtant bien souvent dans l'incapacité d'objectiver leurs effets par manque de ressources humaines et financières, de temps, de compétences ou d'outils. En outre, bien qu'il existe aujourd'hui de nombreuses méthodes d'évaluation, ces dernières sont généralement inadaptées aux spécificités des tiers-lieux : elles ne permettent pas de rendre compte de la diversité de leurs impacts et se cantonnent généralement à des indicateurs quantitatifs issus des méthodes d'évaluation des politiques publiques.

Pourtant les enjeux d'évaluation sont devenus cruciaux pour les tiers-lieux : d'une part pour contribuer à la stratégie globale du lieu et au pilotage interne des actions ; d'autre part pour valoriser leurs effets auprès de leurs partenaires et rendre des comptes à leurs financeurs ; enfin pour capitaliser sur les expériences de chacun et mettre en récit de nouveaux modes de vie et de nouvelles formes de collaboration.

Partant de ce constat, Plateau Urbain s’est emparé du sujet de l’évaluation dès 2016, en menant un premier travail exploratoire dans 12 lieux. De cette première phase est née la plateforme Commune Mesure, déployée depuis 2018 dans le but :

  • d’encapaciter les lieux et leurs gestionnaires grâce à des ressources en accès libre sur les enjeux de la mesure d’impact ;
  • de permettre aux gestionnaires de réaliser une première auto-évaluation des effets de leurs lieux grâce à notre questionnaire en ligne ;
  • de permettre aux lieux de générer une visualisation de ces effets ;
  • de donner à voir l’impact collectif des tiers-lieux sur le territoire national en collaboration avec France Tiers-Lieux.


Ressources bibliographiques, état de l’art sur les enjeux d'évaluation, méthodologies et outils opérationnels sont ainsi mis en ligne sur la plateforme afin que les porteurs de projets puissent s’en saisir et piocher des ressources en fonction de leurs besoins.

Dans la lignée de ce qui a été produit sur l'évaluation d'impact social des tiers-lieux avec Approche.s, nous commençons cette année le développement d'un volet sur la mesure d'impact environnemental des tiers-lieux et sollicitons à ce titre un financement de l'Ademe dans le cadre de l'Appel à Communs.

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Vincent Caillaux




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Communs
‘Communs’ est une structure coopérative sans but lucratif créée au printemps 2021 pour reprendre collectivement la maîtrise du foncier et y construire des “communs”, mettre en place des lieux autogérés : coopératives d’habitant·es, tiers lieux et lieux mixtes, multigénérationnels, participatifs, éco-responsables, anti-spéculatifs et sans promoteur.

'''Contexte :'''
Les modèles actuels régissant le logement privé – la promotion et la rente immobilière – sont incompatibles avec la transition écologique et sociale.
Le foncier et l’immobilier sont devenus des produits financiers. Le secteur résidentiel est l’un des plus inégalitaires, les logements des métropoles deviennent progressivement inabordables pour la plupart des jeunes ménages (prix d’acquisition multipliés par 3 en 20 ans). Ce secteur est aussi l’un des plus émetteurs de gaz à effet de serre, à l’origine de 58 Mt CO2eq, soit près d’un quart du total national.
‘Communs’ vise à construire un nouvel acteur de l’immobilier coopératif et solidaire. Ce projet a pour objectif de reprendre collectivement la maîtrise de l’immobilier. Un logement n’est pas un produit, il répond au besoin essentiel d’habiter, de se loger pour y vivre, il devrait être facilement accessible à toutes et tous et faire l’objet de clauses strictes de non spéculation. Le projet ‘Communs’ prend ses racines dans un questionnement : qu’avons-nous fait de nos villes, du vivre ensemble, du logement ? Comment la question de l’habitat a-t-elle été confisquée aux citoyens et accaparée par les aménageurs et les promoteurs ? Comment, dans un tel contexte, permettre aux nouvelles générations d’accéder à un logement décent et abordable ? Comment construire des lieux ouverts à la création de nouveaux modes de vie et de nouvelles activités économiques et écologiques ?

'''Des communs :'''
Un commun, suivant la définition de Elinor Ostrom, est un lieu autogéré, en propriété collective. ‘Communs’ est né dans la perspective d’agir collectivement sur les questions sociales et environnementales. La lutte contre les inégalités, le dérèglement climatique et le chantier de la transition écologique et sociale nous concerne toutes et tous. Nous sommes en première ligne et sommes conscients des problèmes de la planète, pourtant il est difficile pour un individu seul d’intervenir à la fois sur la réduction des inégalités sociales et sur les problématiques écologiques.
Les ‘Communs’ sont conçus comme un don à la collectivité actuelle et future, appartenant aux habitant·es, au territoire et au paysage urbain. Regroupés, nous pouvons développer des réponses pour réduire au maximum l’empreinte écologique de nos lieux de vie tout en s’interrogeant sur la façon dont leur construction aura un impact positif sur les usagers, sur le quartier et sur l’environnement actuel et à venir.

'''Le projet ‘Communs’'''
'Communs' existe sous forme associative et nous proposons de le faire évoluer en une structure coopérative sans but lucratif pour repenser collectivement la maîtrise du foncier et lutter contre la spéculation immobilière. Ce projet permettra de développer des logements et des lieux aux loyers abordables qui reflètent la réalité des coûts de construction plutôt qu’une spéculation faite au détriment des plus démunis. L’activité de ‘Communs’ sera de concevoir, d’acquérir, de construire ou de rénover et de mutualiser des lieux en autogestion axés sur la densité foncière, le bien habiter, la durabilité. Il s’agit de favoriser le droit au logement, de rendre au logement sa fonction d’utilité sociale, de favoriser la mise en place de lieux autogérés, en propriété collective et multigénérationnel qui puissent réunir étudiants, séniors et foyers de différentes tailles dans un même bâtiment. La création de ces lieux mixtes et multigénérationnels générera de l’activité et renforcera les liens et la cohésion sociale de leur quartier. Pour nous, l’implication citoyenne est un levier essentiel du vivre ensemble et de la transformation des territoires.

Sch%C3%A9ma_fonctionnement.jpg Comment fonctionner en ‘Communs’ ?

'''Appropriation du projet par d'autres acteurs’'''
L'association 'Communs' a été créée en préfiguration d'une SCIC (société coopérative d'intérêt collectif). Après la mise en place de la structure, toute personne, physique ou morale, pourra en devenir sociétaire et participer à l'élaboration du projet au sein de ses collèges de décisions.
Les porteur·ses du projet sont ouvert·es à l'entrée de nouveau acteur·rices tout au long du processus du mise en place de la SCIC, correspondant aux 12 mois de l'AAP. Cette ouverture se caractérise par la mise à disposition des ressources nécessaires à l'appropriation du projet, la mise à disposition d'un site internet et l'organisation des réunions publiques permettant l'identification des personnes ressources intéressées pour rejoindre et prendre part au projet.

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ivan fouquet


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Communs de la Coopération
Le “Commun de la Coopération” a pour but de catalyser une accélération des capacités des acteurs de terrain des secteurs publics, privés et des communs à coopérer et à savoir comment créer les conditions pour générer de l’intelligence collective adaptative au sein des territoires.

Il associe :

'''1. Une Forge à Communs de la connaissance partagée''' qui se présente comme une médiathèque contributive et interactive en ligne de ressources, d’outils de méthodes et de contenus de formation en licences libres à destination des communautés apprenantes de la Transition des Territoires. L’objectif dans ce projet étant de rédiger une étude, un cahier des charges et d’élaborer un prototype pour répondre aux besoins de deux communautés : la communauté de facilitateurs et accompagnants de la coopération, et la communauté d’acteurs de la résilience alimentaire, chacune représentée par deux groupes pilotes.

'''2. Une communauté apprenante et productrice de communs sur la coopération.''' Constituée d’une douzaine de facilitateurs ou accompagnants engagées et reconnues pour leur démarches innovantes en terme d’apprentissage pair à pair et de production de communs pédagogiques, cette communauté produira des communs sur les thématiques de l’apprentissage pair à pair, des communautés apprenantes, et de l’économie de la contribution appliquée au domaine de de la formation et de l’accompagnement, et ceci dans l’objectif d’élargir à partir de ce groupe pilote, la communauté d’acteurs professionnelles de ce secteur qui s’engagent dans ces logiques pair pair et open source.

'''3. Les clefs d’un essaimage ou d’un élargissement du commun. '''Le Commun de la Coopération est d’emblée conçu pour pouvoir mettre son infrastructure ouverte et son expérience du pair à pair au services d’autres défis et à ouvrir les bases de connaissances interopérables à d’autres types de ressources et à d’autres types d’acteurs.

L’ouverture implique également la fourniture en licence ouverte du code et de la documentation produite au travers de ce projet pour permettre sa réplicabilité, sa décentralisation et son essaimage à d’autres domaines de la connaissance ouverte et de la pratique de la transformation sociale et économique durable.

Dans ce but à l’issue de ce projet, un événement de bilan / perspective sera organisé avec des têtes de réseaux et des acteurs du public et du privé, pour partager les livrables, l’expérience accumulée de ce projet, et fournir les clefs de l’essaimage de ce commun.

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Simon Sarazin







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Converser pour délibérer : des connaissances au(x) récit(s)
L’objectif de ce commun est de diffuser et de faciliter l'expérimentation et le codéveloppement des dispositifs numériques de type conversationnel au service du développement d’actions et de mobilisation des acteurs des territoires sur les enjeux sociaux et culturels d’atténuation et d'adaptation aux changements climatiques.

Ces dispositifs présentent aujourd’hui un double avantage, d’une part ils proposent un type d’interaction connu de tous les publics participants et d’autre part, reposant sur le web, ils sont accessibles depuis de multiples terminaux (ordinateurs, tablettes, smartphones). Leurs usages pour informer, débattre et capitaliser s’insèrent dans des actions menées en présentiel ou en mode hybride.

Ils sont particulièrement utiles notamment pour contribuer aux retours d’une action de terrain au travers de trois dimensions : mobilisation, appropriation et extension. L’Espace Mendès France a expérimenté cette approche dans le cadre d’ateliers à l’échelle du la communauté d'agglomération de Grand Angoulême. Les modalités pour partager cette expérience sont les suivantes :

A * Des ateliers de sensibilisation et de pratique sur le modèle suivant : 1 - l’évaluation, les attentes vis à vis de la reproduction des actions 2 - les outils Typebot, et Pol.is, leur complémentarité 3 - numérique et présentiel, et quartier, et engagement des habitants

B * Des temps de rencontre et d’échanges sur les pratiques autres, … avec Pays et Quartiers de Nouvelles Aquitaine - PQNA (webinaires). Et en réseau avec les actions d'un autre acteur actif dans la démarche des communs, Resoville (Quartiers en Transitions).

C * Un catalogue de ressources disponibles sur le net (video, schéma d’atelier, exemple de scenarii conversationnels, etc.)

D * Améliorer l’outil à partir des retours et des suggestions, des attentes d’autres utilisateurs éventuels

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Pierre Pérot


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Coopérative Numérique pour EIT
L’objectif est d'améliorer la viabilité et la pérennité de la démarche Écologie Industrielle Territoriale, afin de d'accélérer son intégration comme processus à part entière du fonctionnement des territoires.

Le commun "Coopérative Numérique" est un procédé (largement [https://wiki.p2pfoundation.net/Data_Cooperatives Documenté]) qui permet de fédérer un écosystème d'acteurs dans la mise a en accès de leurs données. Plutôt que de déplacer les données, le principe est de déplacer des algorithmes et de fédérer les résultats agrégés. La coopérative permet de résoudre la problématique de confidentialité, de standardiser et automatiser les échanges, la répétabilité sur la durée, scalable en termes de données, d'algorithmes et de territoires.

Nous proposons pour cela de conduire un projet de démonstration (TRL4 > TRL6) appliqué à une démarche d'EIT au cœur de territoire de La Réunion. Nous avons aujourd'hui confirmé le soutien du Département de la Réunion, des EPCI TCO et CINOR, la Région autres interco sont en cours de consultation.

La démonstration ciblera une synergie spécifique, pour des questions de simplification/charge de développement. Cette synergie serait celle concernant les ressources humaines des entreprises : évaluer une synergie de mobilité pour porter des recommandations sur (i) non-mobilité par un réseau de tiers-lieux ; (ii) mobilité partagée (à la demande / covoiturage) ; (iii) mobilité mutualisée (navettes, service en commun). On visera une vingtaine d'entreprises à connecter à la coopérative numérique.

Ce projet adresse donc 5 défis : Urbanisme Circulaire ; Connaissance ; Objectifs ; Décider; Mobilité

Des synergies ont déjà été identifiées avec les projets: "Communecter" et "Pas de Vacances pour les Vacances"

L'équipe de projet serait:

  • Le Territoire de la Réunion: Département, TCO ([https://www.tco.re/ Lien]), CINOR et autres...
  • Qarnot ( [https://qarnot.com/ Lien] )
  • L'association OpenAtlas ( [https://www.open-atlas.org/ Lien] )
  • Aurélia Pons ( [https://www.linkedin.com/in/aurelia-pons-5a432b30 Lien] ),
  • Les Laboratoires IRIT (U. Toulouse); LIM (U. Réunion), IRT SystemX ,
  • Odyssée ( [https://www.linkedin.com/company/odysseeactone Lien] ),
  • SynergiePéi

Nous proposons de structurer une Société Coopérative d'Interet Collectif) public-privé afin de porter ce développement et contribuer a son déploiement a psoterio par intégration succéssive de territoires partenaires dans la SCIC.

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Vincent Loubière


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Coupons d’échanges V.I.E. (matérialisation de la monnaie libre)
'''"Comment rendre tout individu, quelque soit l’endroit et l’époque où il naît, égal à tous les autres devant la création monétaire ?"'''

La monnaie libre Ğ1, prononcez "June", met en pratique cette théorie : Chaque jour, un Dividende Universel est créé sur le compte de ses membres certifiés, qui partagent ainsi le grand pouvoir de la création monétaire.

Cette monnaie est décentralisée de tout organisme de contrôle, totalement indépendante, et seuls ses membres en sont responsables, ce qui en fait un système d’échange alternatif à toutes les « monnaies dettes ». (voir la page dédiée [[monnaie libre]])


Mais aujourd’hui, les échanges en monnaie libre ne peuvent se faire que via l’application Césium au travers des virements numériques. La communauté ne dispose pas de moyens de paiements physiques utilisables rapidement et dans un espace animé, comme les Ḡmarchés, ce qui pose plusieurs problèmes :

  • manque de rapidité des moyens de paiement actuels tel que Cesium. Une solution est en cours d’étude, avec le projet [[Ğecko]], autre commun à financer.
  • les professionnels ne sont pas tous équipés de smartphones, et encore moins d’ordinateurs, surtout sur les marchés.
  • les transactions dématérialisées ne sont pas réalisables en direct en cas de coupure de courant ou de dysfonctionnement d’internet.
  • beaucoup de personnes, notamment d’un certain âge, ne savent pas ou ne veulent pas utiliser de smartphones ou ordinateurs.
  • certaines régions ont encore une couverture internet très faible, voire pas de couverture du tout.

===Des coupons d’échanges : pourquoi et comment ?===

Compte tenu du vide juridique concernant les cryptomonnaies, nous avons choisi de mettre en place des coupons d’échanges adossés à la monnaie libre, plutôt que de créer directement des « billets Ḡ1 », pour ne pas risquer d’être taxé de faux-monnayeur.

Ces coupons d’échanges sont appelés V.I.E., et seront travaillés selon des techniques d'impression rendant leur reproduction difficile. Ils seront personnalisables via un tampon encreur à l’effigie de chaque association/collectif qui en garantira la validité. L’idée est de garder une certaine homogénéité des coupons sur le territoire, afin qu’ils soient reconnaissables au premier coup d’œil par les commerçants et utilisateurs partenaires.

Les coupons seront achetables en monnaie libre uniquement, à hauteur de leur valeur faciale, auprès des associations/collectifs locaux, par toute personne (physique ou morale) qui en fera la demande.

===Les garanties pour la V.I.E.=== Chaque association/collectif aura le devoir et la charge de garantir chaque coupon de V.I.E. qu‘elle mettra en circulation, à hauteur de sa valeur faciale en june, sur un compte portefeuille Césium transparent.

Un registre de tous les tampons encreurs assorti de leur couleur d’impression, sera recueillie puis sera ensuite diffusée à chaque association/collectif membre, à chaque mise à jour. Ce registre sera également diffusé publiquement, afin que chacun puisse y avoir accès.

===Mise en circulation des coupons de V.I.E.===

Aucun coupon de V.I.E. ne sera remis directement à la sortie de l’impression à un particulier. Les coupons sont destinés aux associations/collectifs, qui les achèteront au tarif de 0,08€ par coupon, et qui auront à charge de les garantir et de les mettre en circulation.

Si nous obtenons le financement de l’ADEME, les coupons seront remis aux associations/collectifs au tarif de 0,023€ par coupon (contre 0,08€ sans celui-ci).

Les coupons peuvent être échangés entre associations, selon leurs besoins, à condition que chacune d’entre elles soit en mesure d’en garantir sa valeur faciale en june. Ils sont convertissables en june à tout moment, sur simple demande, au moment de leur restitution à l'association. 

Une fois en circulation, les usagers sont libres de les utiliser comme bon leur semble. Ils peuvent notamment servir de bons cadeaux, ou de points fidélités à des commerçants qui le souhaiteraient.

Les coupons de V.I.E. n’ont aucune valeur en euros. Chacun est libre de leur fixer une valeur à sa convenance, s’il le souhaite.

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Cyril Libert


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Crater Calculateur de résilience alimentaire des territoires
= Présentation =

== Contexte ==

Changement climatique, effondrement de la biodiversité, dégradation et artificialisation des sols, épuisement des ressources énergétiques et minières, instabilités économiques et politiques : la situation actuelle est alarmante à bien des égards.

Ces crises sont liées les unes aux autres et sont la conséquence d’un modèle de développement incompatible avec les limites de notre planète. Le décalage croissant entre consommation et finitude des ressources, ainsi que la dégradation accélérée des écosystèmes, sont à l’origine de perturbations qui vont s’aggraver au cours du XXIe siècle.

Nos sociétés industrielles sont aujourd’hui très fragiles face à ces menaces.

L’alimentation est un domaine particulièrement critique puisqu’elle conditionne la stabilité sociale et, tout simplement, notre capacité à rester en vie. Il est donc urgent de repenser l’organisation des systèmes alimentaires et de construire de nouveaux modèles moins vulnérables et donc plus résilients.

== Pourquoi CRATer ? ==

L'ambition du projet CRATer est de proposer un outil numérique de sensibilisation et d'aide au diagnostic de la résilience alimentaire des territoires. Il s'inscrit ainsi dans les défis 2-“Objectifs et Diagnostic” et B-"Alimentation et agriculture" de l'Appel à Communs.

Son objectif est double :

  • d'une part participer la prise de conscience d’un large public (citoyens, élus, etc...) sur les enjeux de résilience alimentaire ;
  • et d'autre part faciliter le travail lors de la construction de diagnostics terrain approfondis, par exemple lors de la réalisation de Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) dont le déploiement se généralise dans les collectivités.

Le contenu du diagnostic proposé se veut donc accessible à tous, et ne nécessite pas de connaissances préalables. Il doit aider à l’identification des enjeux essentiels, des vulnérabilités et des leviers d’action prioritaires sur chaque territoire.

L’application s’adresse également aux acteurs terrains, membres de collectivités et spécialistes du domaine afin de leur faciliter le travail de consolidation et d’interprétation des données. Les résultats sont fournis sous forme d’un pré-diagnostic, qui ne se substitue pas à une étude terrain, mais permet en amont de rassembler une partie des indicateurs utiles.

Le contenu de l’[https://crater.resiliencealimentaire.org application], les [https://crater.resiliencealimentaire.org/api-doc.html données] et le [https://framagit.org/lga code] sont disponibles en licence ouverte.

== Statut du projet ==

Le développement de CRATer a démarré à l’été 2019 et a abouti à la sortie d’une première version en octobre 2020. Elle a été régulièrement mise à jour depuis pour étendre ses fonctionnalités au regard des demandes remontées par les utilisateurs.

Dans son état actuel, l’application permet d’effectuer le diagnostic du niveau de résilience d’un territoire :

  • à l’échelle d’une commune, EPCI, département, région, France ;
  • pour 4 composantes du système alimentaire : adéquation besoins/production, pratiques agricoles,population agricole, politique foncière.

Une visualisation cartographique est également disponible afin d’observer la situation à l’échelle de la France entière et de comparer les territoires.

Entre octobre 2020 et avril 2021 l’application a reçu plus de 70 000 visites, et de nombreux retours positifs d’utilisateurs (grand public, collectivités, équipes de recherche).

Ces retours témoignent d’un réel intérêt pour l’outil, et font aussi remonter des attentes pour la mise en œuvre de nouvelles fonctionnalités. L’objectif du projet décrit ici consiste donc à enrichir l’application existante pour répondre à ces demandes.

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gabriel Plassat



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Cyclabilité et Marchabilité


'''Un constat'''

La voiture individuelle reste encore, et de très loin, le principal outil des mobilités quotidiennes dans les territoires non urbains (de faible ou moyenne densité, péri-urbain et rural). Si des efforts significatifs sont mis en œuvre dans les grandes métropoles, dotées de transports en commun, de pistes cyclables et de trottoirs, il n’en est pas de même dans les villages, bourgs et villes moyennes ou dans les campagnes au sein desquelles peu d’équipements sont réalisés pour marcher en sécurité dans un rayon d’un kilomètre ou bien pédaler en sécurité dans un rayon de 10 km autour des commerces et services. Le changement d’habitude à opérer questionne à la fois les citoyens, les politiques publiques (élus) et les moyens techniques et financiers à engager

'''Un objectif'''

Notre projet – ''Un observatoire des mobilités ciblé sur des territoires de faible et moyenne densité'' vise d’une part à sensibiliser les citoyens et élus avec une datavisualisation cartographique et des indicateurs clés, et d’autre part fournir des données à valeur ajoutée destinée aux services numériques (SIG) des collectivités. Cet observatoire repose sur une '''base de données d’évaluation de la marchabilité et cyclabilité''' , base de données assemblant diverses données ouvertes (IGN, OSM, Strava, etc ) , base de données conçue pour être ''pérenne'' et ''maintenue''. Un portail simple permet de naviguer dans la donnée , consulter ses territoires, consulter ses indicateurs et aussi télécharger la donnée à valeur ajoutée.

'''Un commun'''

Le “commun” ciblé par notre projet est une '''donnée numérique ouverte, partagée et maintenue'''. Cette donnée numérique porte essentiellement sur notre voirie , espace de déplacement, qui serait enrichie d’un grand nombre d’informations collectées soit par des institutions publiques (Etat et collectivités), soit par des moyens collaboratifs (OSM, …), soit par des opérateurs privés reversant de la donnée de mobilité (Strava, …).
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Jean-Yves Garinet


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D&D - Dangers & Durabilité
Vous voulez pouvoir rêver d'un monde plus juste, où Homo Sapiens a réussi à trouver une place moins destructrice dans son environnement ? Vous souhaitez vous frotter au changement climatique, à cette rébellion de la Terre contre l'Homme et son désir de conquête ?

L'adaptation à un environnement des plus instables a amené une immense part de notre société à se métamorphoser profondément : Fini l'avion, les voitures individuelles, les maisons secondaires et les ''bullshit jobs'' ... En 2050 nous cherchons à être utiles et à nous entraider au maximum. Les dangers sont omniprésents et vous devrez y faire face, comprendre ce monde qui semble vous rejeter et vous adapter à des situations extrêmes.

Serez-vous une Recycleuse Parisienne occupée à démonter les tours de la Défense pour en réutiliser les matériaux ? Un percheur Martiniquais forcé de mettre son foyer sur pilotis pour s'adapter aux submersions devenues la norme ? Une Chercheuse d'Artéfacts explorant le Nord de l'Europe pour trouver des serveurs renfermant des données essentielles ? A vous d'incarner le héros qui saura montrer la voie, qui saura construire un futur souhaitable.

Le Commun est porté par le Collectif MEDUSA : Avenirs Souhaitables dans le cadre de sa mission de création de récits positifs autour de la transition écologique.

Cela fait plusieurs années que nous travaillons à construire '''un outil ludique de découverte des adaptations au changement climatique.''' Tantôt jeu vidéo puis de plateau, nous n'arrivions pas à obtenir quelque chose qui puisse représenter les effets du changement climatique de manière assez fine et variée.

Finalement le '''Jeu de Rôle''' nous ait apparu comme la meilleure solution : '''Une quantité infinies d'intrigues''' peuvent être créées et ce dans '''n'importe quel endroit du monde.''' Toutes les gouvernances, toutes les adaptations, tous les événements climatiques peuvent être imaginables. Les règles sont le support d'exploration de toutes ces situations. '''A quoi ressemblera mon lieu de vie actuel ? Comment les humains se débrouilleront pour vivre convenablement ?'''

'''Dans la Bataille des Imaginaires, nous vous proposons une arme de construction de récits ! '''

'''Mais qu'est-ce qu'un Jeu de Rôle sur Table (JDR) ?'''

Il se rapproche un peu des jeux dans les cours de récréation : chaque enfant joue le rôle d'un personnage fictif et agit comme ce dernier l'aurait fait. Chaque enfant incarne donc un personnage dans un univers bien différent.

La différence principale c'est que le cadre, l'environnement, la situation, l'intrigue sont amenés par un animateur appelé le meneur de jeu. C'est lui qui va devoir le plus se familiariser avec les règles du jeu. Les joueurs n'auront qu'à comprendre quelques mécaniques de jeu et réagir - comme l'aurait fait leur personnage - à partir d'une petite fiche personnage aux sollicitations du meneur de jeu. L'utilisation de dés est au cœur des JDR : Elle permet de prendre en compte les aléas du réel, tout en ajoutant un certains piquant aux parties. '''C'est donc autour d'une table, dans un grand moment de convivialité que les joueurs et le meneur de jeu construisent par le dialogue un narratif complètement nouveau, faisant appel à beaucoup de créativité, faisant ainsi naître de tous nouveaux imaginaires.'''

'''Quel Univers ?'''

Les règles seront à disposition du grand public afin qu'il puisse plus facilement se projeter dans un imaginaire se déroulant en 2050 à la fois réaliste et souhaitable, en opposition complète avec la majorité des productions cinématographiques et littéraires d'anticipation actuelles, post-apocalyptiques, cyber ou steam-punks, ... Elles contiendront l'ensemble des éléments permettant le projection dans ce monde futur, notre Monde de demain.

L'univers mis en valeur par le collectif et l'association se voulant à la fois souhaitable mais radicalement différent de l'actuel, il peut être qualifié de "Solar Punk" : Comprendre "Solar" comme basé sur la Nature, le Vivant (opposé donc au "Steam" de "Steam Punk", basé sur l'industrie) et "Punk" gardant la notion de changement profond des sociétés et des environnements dans lesquelles elles évoluent.

'''Pourquoi un Jeu de Rôle sur Table ?'''

Le jeu de rôle a historiquement permis à de nombreuses reprises de s'évader d'une réalité en perte de sens vers un univers profondément différent, axé vers plus d'entraide, de camaraderie et de magie. Il a ainsi accéléré la naissance d'imaginaires merveilleux tels que l'univers de Tolkien et autres géants de la fantasie.

Nous pensons qu'il est aujourd'hui temps d'utiliser ce media pour réinventer des récits réenchantant notre avenir et nous fournir une boussole pour orienter nos actions et nos réflexions vers un futur souhaitable bien que réaliste. Qui sait quels films ou séries d'avenirs souhaitables pourraient émerger à la suite de la diffusion d'un tel imaginaire ?

'''A qui s'adresse ce jeu ?'''

Le sujet de l'adaptation au changement climatique est très clivant et il est parfois complexe de se projeter dans un futur positif ou souhaitable. Les changements à réaliser aujourd'hui paraissent insurmontables et ne semblent dépendre que très peu de nous. Dangers & Durabilité se propose de donner une nouvelle approche à travers une projection plus lointaine.

La cible finale (les joueurs) est le Grand Public à travers des cercles familiaux ou amicaux. La cible primaire (acheteurs des règles et meneurs de jeu) seront les rôlistes (habitués aux JDR) gourmands de nouveaux mondes et les personnes engagées dans la transition écologique (animateurs de fresques, militants, ...) friands de nouvelles manières de partager et d'aborder ce sujet. De ce fait, les règles ont été construites pour être très accessibles.

Aujourd'hui une centaine de joueurs de 13 à 63 ans ont eu la chance de tester ''Dangers & Durabilité'' et en sont ressortis ravis : Découvrir un monde profondément transformé à travers les yeux d'une société ayant su se réinventer pour vivre plus intensément est une expérience des plus positives.

Ce modèle est très innovant car il permet une bonne appropriation des enjeux et une projection bien plus importante qu'une ''fresque''. A l'image de ces dernières et autres ''serious games'', les parties sont longues (2 - 3h) et peuvent s'intégrer dans une histoire plus grande, amenant les joueurs à se retrouver plusieurs fois : la créativité prend du temps.

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Guillaume TURATI


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DJ du Climat -
DJ du Climat est une association, crée en 2022, pour faciliter l'action climatique efficace avec Détermination et Joie 💃🕺💃

Nous créons des jeux de stratégie qui se déroulent dans un contexte réel (territoire), où les joueurs doivent créer des stratégies climat pour construire un avenir souhaité.

Comment ? En voyageant dans le temps avec le simulateur En-ROADS !

Nos jeux permettent d'explorer les impacts futurs des choix d'aujourd'hui grâce à cet outil d'aide à la décision, développé par Climate Interactive et le MIT Climate Pathways Project, qui met à la portée de toutes et tous, les connaissances scientifiques les plus fiables.

Notre objectif est de révéler le pouvoir de l'action collective pour provoquer des changements profonds. Notre fil rouge : "penser global et agir local" pour faire notre part en tant que territoire et construire l'avenir que nous choisissons.

Nous combinons des approches et des outils systémiques avec du bon sens et de l'humain, pour créer des parcours ludiques qui abordent les enjeux dans leur complexité, sans simplification trompeuse.

Nous utilisons des outils et des approches éprouvés et disponibles gratuitement, tels que le simulateur de politiques climatiques En-ROADS développé par Climate Interactive et le MIT, ainsi que l'approche [https://www.u-school.org/theory-u Théorie U], qui ouvre les portes de la transformation systémique et à l'émergence du meilleur potentiel futur.

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Susana Avila



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Data Food Consortium
'''Data Food Consortium''' est un collectif d’acteurs publics et privés, incubé en 2016 par l’association '''Open Food France''', association avec laquelle nous partageons la même mission : construire un système alimentaire plus équitable, plus ouvert, donnant plus de place aux circuits courts. Depuis le 24 avril 2023, Data Food Consortium, s'est structuré sous forme d’association loi 1901, indépendante d’Open Food France, afin de permettre une meilleure indépendance tant au niveau de sa gouvernance qu'au niveau des sources de financements.

Data Food Consortium soutient depuis 2017 le changement d’échelle des circuits courts en encourageant la coopération entre acteurs via un projet d’'''interopérabilité''' qui consiste en la création d’'''un commun numérique : un standard ouvert, inclusif et cocréé par les acteurs du consortium'''. L’objectif de ce travail étant d’outiller pour faire gagner l’écosystème en efficacité et ouvrir la voie à de potentielles innovations pour les circuits courts.

Le consortium tente de lever l'un des principaux freins que rencontrent aujourd'hui les circuits courts : '''le manque de partage de données entre outils numériques (plateformes, logiciels, API)'''. Le langage numérique commun développé offre en effet aux producteurs une simplification et un gain de temps considérable dans la gestion de leurs données (évite les saisies multiples et les soucis de réconciliation des stocks entre plateformes) et a également pour vocation de faciliter la mutualisation au niveau logistique à l'échelle des territoires.

Partant de cas d'usage concrets, Data Food Consortium a commencé dès 2019 le développement du '''prototype MonCataLog''' qui permet déjà au producteur de visualiser son catalogue “universel" de le mettre à jour.

En 2022, de nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées au prototype comme la création de catalogues produits ou encore la communication directe entre plateformes.

L’année 2022 nous a aussi permis de développer un ensemble d’outils techniques pour faciliter l’adoption du standard par les plateformes. En effet, force est de constater que la mise en œuvre de l’interopérabilité demande des efforts techniques supplémentaires communs à toutes les applications. Nous avons déjà construit deux connecteurs pour lever ces freins et servir à tous. D’autres sont en prévision.

Nous avons aussi mis en place un outil collaboratif (VocBench) pour faire évoluer plus facilement le standard et ses taxonomies afin de permettre les contributions de profils non techniques. Nous avons également initié un travail de simplification de l’organisation de nos projets techniques afin de faciliter l’arrivée de nouveaux développeurs et contributeurs du projet (restructuration, versionnement).

Enfin, après un long travail de collaboration avec les logisticiens et notre équipe ontologie, nous avons réussi à réunir et intégrer au standard DFC les informations nécessaires à l’optimisation des flux logistiques. Nous avons atteint un objectif crucial, une condition préalable à la réalisation technique de l’optimisation logistique.

C’est d’ailleurs ce cap de l’implémentation '''des modèles logistiques optimisés et mutualisés''' que nous souhaitons adresser pour 2023-2024 avec la troisième version de notre prototype. Celui-ci permettra d'identifier les livraisons prévues toutes plateformes confondues et les flux logistiques compatibles.

Data Food Consortium réunit au '''niveau opérationnel''' plusieurs plateformes de vente en circuits courts qui participent à la définition des besoins et du standard, et/ou l’intègrent pour permettre le fonctionnement du prototype en situation réelle. Parmi ces dernières, deux plateformes historiquement et actuellement très engagées dans l'association sur un plan opérationnel : Open Food France à travers CoopCircuits et Socleo. D’autres acteurs tels que Mycelium (gestion paysanne), Elzeard (plateforme de production et gestion de parcelles, impliqué dans le développement de l’ontologie) et Alma Food (étiquetage et traçabilité).sont venues rejoindre l'association au fil de l'eau.

L’Assemblée virtuelle via Data Players est très impliquée également dans le DFC et coordonne '''les développements techniques'''.

'''Des partenaires logistiques''', tels que La Charrette, Agriflux by Le Chemin des Mûres, Verso Optim, MapoTempo, Le Kiosque Paysan, Fab’Lim et la Fabrique de la Logistique (soutenu à 100% par l’ADEME qui a des objectifs en commun avec le DFC) font partie du DFC et sont des espaces rassemblant chacun des masses de données concernant les producteurs, les opérateurs de circuits courts, les flux logistiques, etc. Nous sommes également en train de réfléchir à un projet commun avec L'AIFR de Fiers.

Nous avons également, des '''partenaires sympathisants''' qui ont pu contribuer par le passé et qui restent intéressés par nos travaux. C’est le cas d’Open Food Facts, d’Alilo et de La Ruche Qui Dit Oui !

De manière plus large, DFC rassemble aussi des acteurs privés et publics qui ont pour objectif de développer une alimentation durable, incluant les circuits courts, et d’en réduire les émissions de CO2. DFC est à ce titre soutenu '''stratégiquement et financièrement''' par l’ADEME, la Région Ile-de-France, la Fondation Daniel & Nina Carasso et la Mairie de Paris (dans le cadre des États Généraux de l'Agriculture et de l'Alimentation Durables et Ateliers Logistiques sur les circuits courts) mais également par '''le milieu de la recherche et de la formation''' (RMT Alimentation Locale, l'INRAE). Le Data Food Consortium a également commencé à susciter le vif intérêt de la Région Normandie, et du Département de la Nièvre.

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CLEMENTINE TRIBALLEAU








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Diagnostic 360° de résilience territoriale
'''Dans la perspective du 2e relevé du 18 juin 2021, et en réponse aux remarques partagées par la communauté d'experts, j'ai rédigé un dossier complémentaire à cette page. Suivre [https://drive.google.com/file/d/1MXmjLEgGTLuxOg6iUW65P5dTJoqRO4aa/view?usp=sharing ce lien] pour lire le dossier. '''


Pour un territoire (comme pour une organisation), le premier pas vers la résilience consiste à prendre conscience de ses vulnérabilités systémiques, en réalisant un diagnostic.

Définissons d'abord quelques termes:

'''# Résilience territoriale :''' Concept en vogue et aux 1000 définitions, la résilience étudiée dans mon outil correspond à la capacité d'un territoire à anticiper et à réagir face à des chocs et des stress chroniques, de façon à maintenir les fonctions-clés du territoire qui permettent à ses habitants de vivre et de s'épanouir. Elle dépend des caractéristiques du territoire, ainsi que de l'action de la collectivité et des acteurs du territoire, passée et présente, pour sécuriser ses moyens de subsistance et développer ses communs immatériels.

'''# Territoire :''' En tant qu'accompagnateur de projets de territoire, je perçois le territoire d'une part comme un périmètre géographique aux frontières variables (mais qu'il est bien souvent nécessaire de faire coller aux limites administratives des collectivités), d'autre part comme une communauté d'acteurs très divers qui partagent et structurent un espace de vie commun. J'aime considérer le territoire comme un bien commun.

'''# Vulnérabilité systémique :''' Une vulnérabilité est la conjonction d'une exposition à un aléa  (probabilité et intensité d'un évènement) et d'une sensibilité (les points de faiblesse liés aux caractéristiques du territoire, à l'action publique ou à des activités). Elles deviennent systémiques lorsqu'elles partagent une même origine (l'Anthropocène) et sont toutes reliées entre elles par des liens et des interdépendances. C'est le propre de notre système socio-économique mondial, dit "VUCA": volatile, incertain, complexe, ambigu.

'''# Diagnostic :''' Point de départ de très nombreux projets, notamment dans le cadre des exercices de planification territoriale, il permet de dresser un état des lieux ex ante pour appréhender les enjeux particuliers du territoire et être capable d'évaluer les résultats de l'action publique future. Bien que j'utilise ce terme de diagnostic, je ne cherche pas à reproduire un diagnostic de PCAET (3 mois de travail, un tas de données quantitatives). Mon but est de permettre de dresser un état des lieux, de façon rapide et holistique, du territoire au prisme de la résilience.

Des outils de diagnostic territorial, on en trouve beaucoup. Des outils d'évaluation de vulnérabilité existent aussi. ''Qu'apporte ma proposition de nouveau et d'utile ?''

'''I - CONSTATS'''

Mon projet part de plusieurs constats :

a) Les diagnostics de vulnérabilité au changement climatique se concentrent sur les aléas climatiques : hausse des températures, élévation du niveau de la mer, sécheresses, pluies extrêmes, tempêtes. Ils n'intègrent pas les autres menaces consécutives de l'Anthropocène et n'étudient pas toujours les interdépendances entre ces menaces. C'est pourquoi je parle d' "aléas systémique" pour signifier les aléas liés à l'enchevêtrement des crises de l'Anthropocène (non seulement les dérèglements climatiques, mais aussi l'épuisement des ressources naturelles, l'appauvrissement des sols, la production infinie de déchets et la pollution associée des eaux, l'extinction massive de la biodiversité, etc.).

'''# Anthropocène :''' L'homo sapiens a construit au cours des siècles un système socio-technico-économique de plus en en plus étendu et complexe, et est devenu la principale force de changement géologique. Longtemps perçue comme source de progrès humain, la grande accélération des sociétés humaines nous a conduit à franchir un certain nombre de limites planétaires, dans les sphères du vivant animal et végétal, des eaux et glaces, de l'air, des sols et roches. La destruction de notre habitat conjugué à la complexité de notre système humain fait peser sur nous de nouvelles menaces, jusqu'à un effondrement systémique ?

'''# Menaces :''' Les menaces sont l'ensemble des signes qui présagent un danger pour nos personnes. Dans mon langage ce terme réunit :

- les chocs : des perturbations soudaines, brutales, telles que : pollution soudaine, conséquences de l'explosion du cours du baril de pétrole, nouvelle pandémie, crise géopolitique ou guerre découlant des conflits sur les ressources, banqueroute d'une grande entreprise, conséquences d'une mauvaise récolte liée aux dérèglements climatiques, afflux massif et soudain de réfugiés, crise sociale type "gilets jaunes", etc. Ces évènements peuvent constituer des points de rupture pour des changements de paradigme (ex. du télétravail suite au covid-19).

- et les stress chroniques : des situations structurellement dégradées, qui durent dans le temps et mettent sous pression le cours normal de la vie et des activités : raréfaction des services publics, déprise économique, mal-être social, tensions sur certaines denrées alimentaires ou ressources, fréquentes vagues de chaleur, fermeture des frontières, etc.

Ces évènements peuvent se conjuguer et s'interpénétrer. Leurs effets sont donc potentiellement systémiques, et dévoilent les vulnérabilités structurelles de notre système.

b) Les analyses classiques des risques territoriaux (PCS, DICRIM, Pavillon Orange, etc.) sont très détaillés, et sont promus par certains conférenciers de la résilience territoriale. Malgré tout, ces approches demeurent très segmentées et se focalisent sur les risques naturels, industriels et de sécurité civile connus.

c) Dans les stratégies de résilience territoriale imaginées par certains territoires pionniers, je n'ai pas trouvé (à date) d'état des lieux du degré de résilience du territoire ex ante.

d) La littérature sur la résilience territoriale (en croissance exponentielle) propose un certain nombre d'approches méthodologiques et de conseils de mise en œuvre, qui ont comme point commun d'être le plus souvent axés sur une étude des capabilités (humaines, organisationnelles) plus que sur un état des lieux de la situation.

'''# Capabilités''' (ou parfois capacités) : selon ma lecture des travaux d'Amartya Sen, la capabilité est "la possibilité ou la liberté de...". Appliqué à la résilience, ce concept regroupe pour moi un certain nombre de savoir-faire et savoir-être tels que : l'apprentissage, l'innovation publique, la collaboration, la transversalité, l'inter-territorialité,

Finalement, le conclusion que je tire dans mon étude de l'existant est qu'une panoplie d'outils et quelques retours d'expérience s'offrent aux territoires qui souhaitent s'engager dans une démarche de résilience, mais aucun qui permettent de dresser un portrait global et systémique de la situation actuelle du territoire.

'''''En tant que territoire, comment évaluer ma résilience actuelle et mes vulnérabilités systémiques actuelles ?'''''

'''II - PROPOSITION'''

Mon expérience auprès des élu.e.s locaux m'a enseigné qu'un certain nombre de collectivités faiblement dotées en ingénierie éprouvent des difficultés à s'engager dans des démarches prospectivistes et transversales, bien qu'elles en perçoivent les bénéfices.

Or, face à un avenir radicalement incertain, je pressens une certaine urgence à mobiliser le plus largement possible, et à engager le plus grand nombre possible de collectivités dans une démarche de résilience.

Mon projet vise à répondre à ces contraintes : je souhaite bâtir et proposer un outil…

  • '''simple''', facilement appropriable sans ingénierie dédiée,
  • '''gratuit''' car libre de droit,
  • '''pragmatique''', plus concis et rapide à réaliser que les diagnostic adossés aux documents réglementaires de planification (SCOT, PLU, PCAET…),
  • '''représentatif''' de la situation du territoire au prisme de la résilience,
  • '''orienté vers l'action''', c’est-à-dire en capacité d'enclencher une réflexion stratégique et/ou des actions opérationnelles dans la perspective d'augmenter le degré de résilience du territoire.

Mon souhait est que cet outil permette d'économiser des ressources humaines, temporelles et financières dans la phase de diagnostic, et donc ''in fine'' de massifier les démarches de résilience et les actions opérationnelles dans un maximum de collectivités françaises.

'''III - PRÉSENTATION'''

L'outil que je conçois vise à donner une photographie du degré de vulnérabilité et de résilience du territoire ''ex ante'', avant qu'il ne s'engage dans une démarche de résilience. On pourrait parler de '''"''stress test''" de la résilience territoriale'''. Cette photographie doit être la plus complète possible, mais l'outil ne doit pas devenir une usine à gaz.

Pour répondre à ce double enjeu, je compte le structurer autour des fonctions-clés du territoire.

'''# Fonctions-clés :''' par ce terme, j'entends tous les rôles, structures, propriétés qui permettent de répondre au sein d'un territoire aux besoins vitaux, essentiels et induits des citoyen.ne.s, et donc de garantir la poursuite du "vivre ensemble" (cohabitation harmonieuse entre individus ou entre communautés, Larousse).

'''# Besoins vitaux, essentiels et induits :''' à partir de la théorie du donut qui défend l'idée d'un planche social, j'ai structuré les besoins humains et sociétaux en 3 catégories:

- Les besoins vitaux, sont ceux aussi définis notamment par Maslow : me nourrir, boire, avoir un toit, avoir accès à l'énergie, me soigner, me sentir en sécurité ;

- Les besoins essentiels :  être en relation, m'informer et m'instruire, m'approvisionner en produits de consommation courante, être solidaire, avoir une voix dans la cité, avoir accès à la nature, penser l'avenir;

- Les besoins induits, sont nécessaires pour répondre aux besoins vitaux et essentiels : me déplacer, transporter-distribuer, travailler et produire dignement, respecter la biocapacité de la terre, préserver les communs.

Pour chacun de ces besoins et fonction-clé associée, je souhaite identifier, en relation avec les experts théoriques et du terrain, les quelques indicateurs (quantitatifs ou qualitatifs) pertinents pour mesurer le degré de résilience du territoire. Ces indicateurs devront permettre de mesure deux choses:

  • D'une part observer l'état des lieux du territoire (ses caractéristiques propres et héritées d'une passé, indépendante de la volonté des acteurs contemporains)
  • D'autre part évaluer les actions engagées par les acteurs publics et privés au cours des dernières années

Bien entendu, l'outil devra être complémentaire des éventuels diagnostics déjà réalisés (dans le cadre du dispositif ORSEC, ou pour le diagnostic de PCAET). En l'absence de diagnostic préexistant, il pourra être utile d'ajouter une brique d'évaluation de l'exposition du territoire aux aléas systémique. Cette brique est nécessaire pour, associée à l'étude de sensibilité, définir les vulnérabilités systémiques du territoire.

L'outil permettra ainsi d'identifier les grands enjeux du territoire dans un contexte d'incertitude radicale. En fonction de la volonté du territoire, il pourra ainsi s'engager dans une stratégie de résilience, ou bien directement sur des actions en réponse aux grandes vulnérabilités révélées.

Je présente sur la page suivante un prototype de ce à quoi pourrait ressembler le résultat du diagnostic : https://drive.google.com/file/d/1vfw5cLyw7tKWUW_cDPkedYBkmJ0QdHWK/view?usp=sharing

'''IV - DÉVELOPPEMENT EN COMMUN'''

En tant que porteur, je souhaite associer un certain nombre d’acteurs au projet pour bâtir ce commun, et créer une communauté.

'''Pour le relevé du 18 juin, le développement en commun par la communauté est approfondi autour du concept de cercle de contributeurs. On distingue 2 niveaux d'implication et 2 types de contributeurs (experts-terrains et experts-thématiques). Cf. Dossier complémentaire mentionné en introduction. Les éléments ci-dessous sont pour partie obsolètes.'''

a) 1er niveau : La consultation d'experts

Le diag 360 est à la convergence d'un très grand nombre de thématiques. Il me faudra donc aller rencontrer et interroger des experts thématiques pour identifier les bons indicateurs pour chaque fonction-clé. Il s'agit d'acteurs-pionniers dans le domaine de la résilience territoriale (agents de collectivités, chercheurs, consultants, professeurs, entrepreneurs, techniciens, philosophes…) qui produisent de la connaissance autour des questions de résilience.

J’en ai déjà identifié un certain nombre, dont quelques-uns présents sur ce wiki, et suis déjà en relation certains. Une première liste non-exhaustive :

  • Magali Reghezza-Zitt, géographe, membre du Haut-Conseil pour le Climat
  • Equipe du CEREMA sur la résilience territoriale
  • Virginie Raisson-Victor, géo-politologue, Présidente du LEPAC 
  • Olivier Delettre, Philosophe, Doctorant en Histoire et Philosophie des Sciences à l'Université Paris 1
  • Céline Du Boys, professeur à l’Institut de Management Public et Gouvernance Territoriale de l’Université d'Aix-Marseille  
  • Simon Luck, Directeur scientifique de l’IEA de Paris ;  
  • Julie Chabaud, Psychosociologue, responsable de la mission Agenda 21 du Conseil départemental de Gironde ;  
  • Sébastien Maire, Directeur général l’IVD  
  • Noémie Fompeyrine, responsable de la mission Résilience à la Ville de Paris ;  
  • Pierre-Jean Lorens, Directeur adjoint de l’Agence Hauts de France 2040 ;  
  • Stéphane Cordobès, Conseiller-expert ANCT & enseignant chercheur associé École urbaine de Lyon ;  
  • Clara Villar, Directrice d’études résilience et crise à la Direction technique Territoires et ville du CEREMA ;  
  • Caroline Bataillon, Directrice adjointe du Cabinet Rouge Vif Territoires 
  • Collectif La Traverse, auteur du rapport "Graines de résilience"
  • Association Resiliere
  • Laurent Delcayrou, chef de projet "Stratégie de résilience des territoires" au Shift Project
  • Vincent Mignerot, essayiste,
  • Laurent Aillet, consultant résilience et adaptation, auteur de Collapse

Je ferai prochainement un appel à la communauté pour continuer à identifier les interlocuteurs pertinents pour chaque thématique.

Une 2e étape consistera à tester le diag 360 sur le terrain. Je souhaite donc identifier des territoires-pilotes, pour réaliser ces tests à l’automne 2021. J'en discute déjà avec quelques territoires, et suis ouvert aux propositions. Je compte lancer un appel aux territoires volontaires de façon plus "officielle" courant mai-juin.

b)    2nd niveau : la communauté du commun Diag 360

La co-construction avec les partenaires sera au cœur du projet. Les échanges et rencontres progressives au fil du développement du commun (choix des indicateurs, test dans 3 territoires) constitueront une communauté de contributeurs et utilisateurs. A ce stade de préfiguration du projet, je présente l'idée d'outil régulièrement à des personnes issues de collectivités, cabinets de conseil, structures institutionnelles. Sans qu'une communauté "officielle" se soit formée, voici un aperçu des structures ayant déjà partagé leur intérêt :

'''COMMUNAUTÉ (actuelle) AUTOUR DU COMMUN'''

  • Acteurs associatifs et institutionnels: Association Alisée (49), Chemins de la Transition, CLER, The Shifters, ECLR Occitanie
  • Cabinets: Auxilia Conseil, Atmoterra, Synergies & Développement, Espelia, BL Evolution, Aristot
  • Consultants indépendants: Caroline Valluis, Julie Rieg, Laurent Aillet, Julien Birlinger, réseau REACT
  • Collectivités: Saint-Nazaire Agglo, Commune de Pont-de-Cé, Département de la Gironde, Syndicat Chère-Don-Isac, PETR Pays du Bocage, Département Gironde, Pôle Territorial Bastides et Albigeois, CA Portes de l'Isère


Je travaille aussi en collaboration avec les autres porteurs de commun, car le diag 360 est à la croisée de multiples enjeux. En amont, il utilise des données et indicateurs issus de communs thématiques. En aval, il oriente les utilisateurs vers les communs thématiques en capacité de les aider à augmenter leur degré de résilience. Je représente cette vision sur la page suivante : https://drive.google.com/file/d/1KsoK7ob23qWYkqOkWf0Q0QANG_kQPi1E/view?usp=sharing

Parmi mes partenaires présents sur le Wiki :

- commun SITI, porté par Assemblée Virtuelle, Les Chemins de la Transition, Archipels en Symbiose, Transiscope, Coop des Territoires: Les porteurs du commun souhaitent s'inspirer de ma représentation des besoins pour cartographier les enjeux du territoire. Nous sommes d'accord sur le fait que la représentation actuelle pourrait évoluer au regard des contributions des experts académiques. Suite à la création de l'outil, celui-ci pourrait être intégré à SITI, de telle sorte que la cartographie des vulnérabilités/enjeux soit mise en relation avec la cartographie des ressources et acteurs du territoire, pour identifier des points de convergence ou nœuds de symbiose, catalyseur d'actions en faveur de la résilience territoriale.

-commun GREZI,porté par EcoRhizo (Adrien Solacroup) et Solucracy : Le diagnostic 360° pourrait être traduit en graph narratif dans GREZI, pour modéliser et mettre en valeur les enjeux d'interdépendance.

- commun CRISALIM, porté par Ouishare (Adrien Roussat), La Myne, Resiliere, Rispostes alimentaires Le diagnostic 360° a vocation à s'enrichir, voire à intégrer, des briques issus de communs thématiques. Il pourra aussi inciter les collectivités à engager des travaux thématiques, notamment sur la résilience alimentaire.

- commun DIAGNOSTIC MOBILITE, porté par Mael Bordas (Créer demain) Idem au commun précédent, double intérêt pour nourrir le diagnostic 360 et pour orienter les collectivités utilisatrices vers un travail plus poussé sur la résilience en matière de mobilité.

- commun SERIOUS GAME, porté par Chronos et Bouygues construction Nous prévoyons de nous articuler pour intégré le diag 360 comme une brique introductive du jeu sérieux.

- commun Stress Test / Boite à outils à destination des collectivités, (bientôt) porté par le Département de la Gironde Le diag360 sera intégré à cette approche stress test, en l'appliquant à un aléas systémique défini à l'avance (ce pourrait être la canicule extrême).

Je prévois d'animer cette communauté de contributeurs et utilisateurs du futur diagnostic 360°, notamment à travers la création d'un groupe LinkedIn, d'une newsletter régulière, de points d'étape en visio-réunion. Il est envisagé de créer une association comme structure juridique porteuse du projet, garante du devenir du commun et de l'animation de sa communauté.

Je souhaite aussi porter l'outil auprès de groupe d'acteurs potentiellement intéressés. J'ai par exemple proposé d'animer un atelier de co-construction lors des prochaines rencontres nationales des TEPOS (fin septembre, à Millau, organisées par le CLER), pour tester un "extrait" de l'outil, en lien avec les enjeux de sobriété et d'autonomie énergétique des territoires TEPOS.


Dès à présent, n'hésitez pas à me contacter !

-> Linkedin : https://www.linkedin.com/in/fhaas/

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Frederic Haas



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Diagnostic systémique en territoire QPV
De l'espace lâche à l'espace commun

Le contexte :

Les collectivités et bailleurs sociaux sont amenés à gérer leurs problématiques à l’échelle d’un territoire et proposer ainsi des solutions massives qui peuvent ne pas être adaptées à des territoires et quartiers spécifiques. Cette problématique est particulièrement vraie sur les quartiers politiques de la ville sur lesquels les quatres acteurs de notre consortium opèrent. En effet, les habitudes de la population, l’urbanisme du quartier et l’historique de ce type de quartier créent un cadre de vie particulièrement différent des autres quartiers. Les institutions ont des obligations de sécurisation, de nettoiement et de garantie du bien-vivre de ces quartiers. Ils doivent également garantir la représentativité du territoire concerné lors de la collecte des besoins et problématiques. Ils sont tenus de proposer des solutions cohérentes et adaptées.Cependant, les ressources humaines et méthodologiques internes allouées semblent souvent limitées sur ces sujets.

La réponse à un constat :

Nous proposons ici de faire diagnostic pour faire avancer la réflexion autour d'un enjeu que partagent bon nombre de QPV et des acteurs qui y interviennent : l'occupation des espaces creux (RDC inactifs, espaces publics et équipements mal appropriés, ...). Ceux-ci sont souvent créateurs de problématiques d'inconfort, voire d'insécurité,... et gagnent à trouver des usages clairs et partagés par les résidents et les utilisateurs des quartiers.

La création d’un outils commun multidisciplinaire

Nous mêlerons nos expertises pour construire une méthodologie multidisciplinaire. “Mandala” analyse la gestion et les pratiques autour des déchets ; “Passagers de Villes” accompagne la planification urbaine et analysera ici en particulier l’utilisation des espaces publics; “Faire Ici” conduit des réflexions autour du développement économique local ; “Ma Friche Urbaine” accompagne à réactiver les espaces vacants. L’ensemble du consortium se retrouve dans des démarches participatives avec les usagers et acteurs locaux. Dans ce cadre, notre objectif sera de préciser la méthodologie qui permet de composer un diagnostic utile aux acteurs qui portent des réflexions en la matière. Celle-ci, nécessairement multi-disciplinaire, sera formalisée sur la base des expertises complémentaires que proposent nos 4 structures et d'une expérimentation en QPV (Vénissieux). La mise en commun des expertises et des pratiques de nos équipes, et l’écoute de la population ouvrira la possibilité de faire un diagnostic à large focale.

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Oriane Marignier



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Dodos - Pays de Fayence
'''Bonjour les Dodos... '''

'''''Les Dodos, heu...? Les endormis? Peut-être. '''''Mais oui, rappelez-vous de ces oiseaux définitivement et dramatiquement disparus, les Dodos. De leur petit nom «''Raphus cucullatus''» identifiés sur l’île Maurice dans l’Océan Indien en 1598, et qui, à en croire les études biologique à leur sujet ...STOP! Inutile de dérouler un cours de naturaliste, car vous les connaissez mieux que vous ne le pensez.

'''''Les Dodos: c’est vous, c’est nous! '''''Oui... Voyez par vous-même ci-dessous.

'''Les Dodos faisaient partie de la famille des pigeons... ''Cela vous parle? '''''

Cet animal s’est fait plumer et exterminer par des prédateurs surpuissants. Un sort qui nous menace aussi sous le poids de nos systèmes lobbyistes (économiques, de consommations, etc.) et des problématiques qui font cortèges aux changements climatiques imminents et déjà entamés. Autrement dit, nous devons faire face à un risque avéré d’effondrement de nos systèmes de sociétés. Rien que cela.

'''''Mais à la différence de ces oiseaux, nous avons des moyens de réagir! '''''

Et des actions ont déjà été entamées à toutes les échelles, individuelles, locales et étatiques à travers le monde. Enrichissons-nous de ces exemples, connectons-nous en réseaux et focalisons-nous sur ce qui est déjà initié localement pour nos communes et notre avenir. Renversons les forces, en «lobbying citoyen» inventif et positif.

'''Tous concernés? '''

Après la «prise de conscience» comme point de départ, organisons-nous collectivement, développons des stratégies territoriales, interpellons les citoyens et les responsables publics ou privés.

Des outils et des savoirs-faire locaux existent déjà. Des initiatives nombreuses – individuelles ou de secteurs agricoles, énergétiques, etc – émergent déjà sur la voie de la résilience des territoires.

Ce sont là des conditions primordiales à intégrer pour envisager de prolonger et connecter ces solutions à un maillage territorial d’actions citoyennes et humaines plus larges encore.

'''''...Penser des démarches collectives d’émancipation, qui dépassent tous les clivages, conditionneront directement notre avenir d’Humain. '''''

'''''Résilier ... Evoluer - Ce sont des choix d’avenir, ... d’avenir de notre peau de Human-Dodos ! '''''

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Philippe Macquet


Meteo france logo.png
Données publiques Météo France
===== Présentation =====

Météo-France produit et diffuse quotidiennement un très grand volume d'informations dans le cadre de ses missions de service public.

Un grand nombre d'entre elles peuvent être réutilisées - sous certaines conditions légales, réglementaires et contractuelles - en tant qu'"informations publiques", en application de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978, pour des fins différentes de la mission de service public pour laquelle les informations ont été produites ou reçues par Météo-France.

===== Jeu de données MeteoNet =====

Météo France met à disposition des jeux de données afin de faciliter l'accès à des données météorologiques d'archives sélectionnées et formatées de manière à rendre leur exploitation aisée par des data scientists non experts en météorologie.

MeteoNet en bref, c'est:

  • 3 ans de données de 2016 à 2018, sur deux zones géographiques de 550 x 550 km sur le nord-ouest et le sud-est de la France,
  • Des images radar de précipitations mesurées toutes les 5 minutes,
  • Les observations de 500 stations météorologiques toutes les 6 minutes,
  • Des prévisions de modèles météorologiques 2D et 3D issus des modèles météorologiques AROME et ARPEGE
  • Des masques terre/mer et relief

Cet extrait de l'archive de Météo-France a été choisi pour être représentatif des différents types de temps en France métropolitaine, et ainsi permettre de servir de jeu d'entraînement pour de l'apprentissage machine, tout en restant de taille raisonnable.

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Sakina Pen Point


dryrivers-logo(2).png
Dry rivers
Many rivers worldwide stop flowing and/or dry out, with over 50% of the global river network including drying channels. This percentage is dramatically increasing because of the global climate change. Many streams and rivers that used to have flowing water all year round are now completely drying out during some periods or just maintaining disconnected pools in the riverbed. For example, in Mediterranean-climate streams, the duration of drying periods that typically occur in summer are becoming longer, while in areas with more humid and colder climate, rivers and streams are now experiencing these drying periods for the first time ever. Despite having information on river drying events is crucial for maintaining biodiversity, ecosystem functions and the provisioning of ecosystem services to humans, most drying river networks (DRNs) in Europe are not yet mapped.

The aim of the DRYRivERS app is to enable citizens to collect information about drying events. With this field information, citizens will contribute to the mapping of drying rivers and will help to improve scientific predictions of the future impacts of climate change in these ecosystems.

At each spot, where you would like to record the status of a watercourse, the app will ask you to provide the following information:

  • Share the geolocation of the spot.
  • Take a photo showing the hydrological conditions reported.
  • Provide the hydrological conditions. You will need to report if in the river channel

The app already started mapping drying events in streams and rivers within the six European case studies of the DRYvER project https://www.dryver.eu/case-studies located in Croatia, Czech Republic, Hungary, Finland, France and Spain.

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gabriel Plassat


2021-05-07 16_34_28-Window.png
Duniter
Cette page présente le vaste projet de commun qu'est l'écosystème technique de la [[monnaie libre]] ğ1, autour du logiciel Duniter. Ce projet étant à long terme (dizaines d'années), il n'est pas éligible à l'appel à projet. Nous présentons cependant ci-dessous le projet dans sa globalité pour donner une meilleure idée de la place qu'occupent les sous-projets qui sont, eux, éligibles.

La [[Théorie Relative de la Monnaie (TRM)]] qui définit précisément les règles d'un ''monnaie libre'' a été publiée en 2010. Depuis, de nombreuses personnes ont travaillé pour la faire exister à travers un écosystème logiciel. Cet ensemble de logiciel est lui-même un commun largement inspiré de la philosophie du logiciel libre. Bien que l'essentiel code soit l’œuvre d'un petit nombre de personnes, sa gestion est communautaire. En effet, des centaines d'individus ont contribué à travailler les interfaces, signaler les bugs, tester les logiciels, proposer des fonctionnalités... Nous allons voir l'état de l'art afin de motiver les sous-projets que nous allons présenter.

== Duniter (https://duniter.fr/)==

Duniter est le nom du logiciel qui compte les dividendes universels (D.U) et les transactions. Pour distribuer ''un et un seul'' D.U par individu sans passer par des documents d'identité nationaux, nous avons mis au point un système d'identification décentralisé. Celui-ci permet d'établir un lien unique entre une personne physique et une identité numérique grâce à un système de cooptation nommé '''toile de confiance'''. Pour le reste, Duniter est inspiré de '''Bitcoin''' pour son mode de gouvernance décentralisé : la '''blockchain''' permet de se passer d'autorité centrale et de prendre des décisions à la majorité. Toutefois, la "majorité" dans Bitcoin est déterminée par la puissance de calcul alors que le système d'identité de Duniter permet une majorité en ''nombre d'individus''. Duniter définit un protocole qui permet à chacun d'utiliser la monnaie via un logiciel client de son choix.

== Césium (https://cesium.app/)==

Césium est le logiciel client historique, et le plus utilisé parmi les utilisateurs de la monnaie ğ1. Il offre une interface sur la toile de confiance et permet de réaliser des transactions simples.

== Ğecko ==

Ğecko est un logiciel client de nouvelle génération. Il vise à fluidifier l'émission de transactions, ce qui est très important lors d'événements comme les ğmarchés. Ğecko est en phase de développement actif et nécessite des financements. Nous proposons donc un [[Ğecko
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Cyril Libert



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Démarche CodeSocial
Notre commun prend la forme d’une marque collective qui regroupe des organisations qui partagent une volonté d’incarnation de leurs intentions, de transparence, de cohérence et de prise en compte de l’importance de la santé mentale pour chacun. La marque collective se nomme “Démarche #CodeSocial” et est gérée comme un bien commun.

La démarche #CodeSocial repose sur une recherche de cohérence, de co-créer les conditions pour s’accompagner chacun & ensemble vers une posture de sobriété & résilience. Comme il s’agit d’un problème systémique, nous croyons en une approche systémique, dans son sens premier “ensemble organisé”.

Nous considérons la sobriété et la résilience dans une perspective dynamique, dans son interaction entre l’individu & son milieu; ce qui rejoint une définition de la santé qui résulte de l’interaction constante entre l’individu & son milieu et représente donc « cette « capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie ».

Il s’agit d’une technologie sociale portée par des outils numériques et des rencontres physiques.

Cette marque collective “La démarche #CodeSocial” s'appuie sur un début d’expérimentation hors cadre de plusieurs années. [[Historique de la démarche CodeSocial
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Mathieu Coste



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ENGAGES : accompagner les petits acteurs économiques vers la résilience et la transition écologique
Dans un contexte économique de plus en plus dématérialisé et internationalisé, les petits acteurs économiques des territoires rencontrent de nombreuses difficultés à se situer face aux enjeux écologiques. Ces acteurs de l’économie locale (commerces, producteurs, restaurateurs, forains, etc.) disposent pourtant d’une place privilégiée : une proximité directe avec les consommateurs et des moyens d’agir sur leurs choix de produits, de services, de partenaires et d’influencer leurs impacts environnementaux.

Forte de 15 ans d’accompagnement sur le long terme d’acteurs économiques diversifiés et variés sur des territoires variés, Ecoscience Provence a développé une méthode fondée sur les valeurs portées par l’association : sobriété et préservation des ressources, renforcement des coopérations et du tissu économique local, adaptation des solutions aux besoins des acteurs.

Au travers de partenariats avec ces acteurs (actuellement 800 Commerces Engagés), les associations et les collectivités impliquées (le Commerce Engagé est implanté sur 10 territoires), Ecoscience Provence souhaite :

- '''Transmettre son récit et son expertise,''' au travers d’un portail de ressources dédiées à l’accompagnement des commerces, producteurs, restaurateurs, marchés forains. Des formations seront construites pour véhiculer les savoirs (support de formation en libre accès et en licence ouverte).

- '''Identifier et donner les clefs pour impliquer un plus grand nombre'''. De nouveaux partenariats de Recherche en Sociologie et de Recherche en Action Participative seront explorés pour appréhender les changements de comportements de consommation et leur impact. L’objectif est également d’essaimer et étendre les écogestes et les pratiques de résilience. Nous pouvons nous appuyer sur les retours de petits acteurs pour susciter les engagements d’autres.

- '''Alimenter et faire évoluer les démarches''' pour prendre en compte un monde changeant. Explorer et faire connaitre les nouvelles progressions et les nouveaux défis

Le commun apportera une nouvelle interface de contenu libre, de nouveaux outils accessibles à tous pour progresser. Chacun (collectivité, citoyen, entreprises) pourra puiser pour renforcer et massifier les démarches de résilience, d’alimentation durable et d’économie locale.

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Alix Puzenat



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Ecosystème autour de l'école de la résilience de Lyon
Différentes organisations se sont mobilisées autour d'une '''proposition portée par la Ville de Lyon sous la forme d'une école de la résilience''' dont l'objectif est d'augmenter la capacité de résilience de la ville, en augmentant sa capacité à réagir et à se préparer aux changements liés à la mutation écologique. La Ville se positionne comme facilitatrice d'actions avec une aide pour les co-construire et les accompagner plutôt qu'avec une organisation centralisée. Ce thème et ce mode d'action, peu courants au sein des institutions & des collectivités, posent, malgré une volonté explicite de changer de pratiques, différentes problématiques de gouvernance, de modalités de financement par la Ville, de mises en action des acteurs,... Ces modalités de financement (marchés publics, AaP,...) sont peu compatibles avec celles des organisations de type tiers-lieux, associations ou collectifs.

Cette école de la résilience, avec un axe fort de recherche et d'expérimentation, a été initiée en lien avec les universités de Lyon et avec un collectif de chercheurs, la [https://fqs.hypotheses.org/ Fabrique des Questions Simples], qui questionne les orientations et les pratiques de la recherche dans un contexte anthropocène. Les chercheurs de cet écosystème de l'école résilience rencontrent également des difficultés pour associer des acteurs non académiques dans leurs travaux et pour les sortir du laboratoire.

L'école de la résilience est portée par la ville de Lyon et concernera la ville au sens stricte mais elle sera développé en lien étroit avec le territoire, notamment la Métropole de Lyon et les territoires autour (en particulier pour des questions autour de l'alimentation et de l'eau).

Il est proposé ici de porter un '''Commun de Gouvernance''' pour mettre en place des outils de gouvernance et de partage d'informations pour faciliter les interactions au sein de cet écosystème d'acteurs, individus et organisations, autour du projet d'école de la résilience. Ce commun intègre également des pratiques issues des tiers-lieux pour créer des contextes d'échanges et de travail entre acteurs hétérogènes.

'''Problématiques'''

Les problématiques de mise en oeuvre de la démarche de cette école sont aujourd'hui de 2 ordres. Les outils de financement ne sont pas adaptés notamment les marchés publics et les appels d'offre qui mettent en concurrence les acteurs susceptibles de répondre là ou l'objectif devrait être de créer des conditions de coopération. Ces outils excluent également des acteurs locaux qui peuvent difficilement proposer des réponses par manque de structuration collective.

D'autre part, les acteurs concernés sont de 3 types, les institutions territoriales, les chercheurs et responsables en milieu académique et les acteurs de terrain (souvent en structure associative mais aussi en entreprise individuelle / coopérative d'entrepreneurs). Ces différents acteurs ont des cultures différentes, des pratiques parfois opposées et des temporalités différentes ce qui provoque des dynamiques différentes et des incompréhensions avec un risque élevé de démobilisation autour de la proposition d'école.

Après réflexions au sein de la Myne et de Coexiscience, les pratiques, outils et postures développés dans ces tiers-lieux se révèlent très pertinentes pour ces problématiques.

'''La MYNE et l'Ecole de la résilience'''

'''Plusieurs membres contributeurs de la Myne sont impliqués sur cette école de la résilience''' en ayant participé à différents ateliers de préparation sur l'année 2023. La Myne est en '''lien étroit avec la Fabrique des Questions simples''' (FQS), collectif porté par Pablo Jensen et regroupant des chercheurs académiques poussant à intégrer le sujet de l'anthropocène dans la recherche. Les contributeurs de la Myne ont déjà mis en pratique la [https://pad.lamyne.org/FQS_rencontre_mensuelle_gare_centrale# documentation des temps d'échanges de la FQS]. Un [https://www.emploi-territorial.fr/offre/o069230801147156-cifre-lien-avec-la-creation-ecole-resilience travail de thèse] sera porté par la Ville sur ce projet d'école avec comme thème : "Accompagner la transformation des modes de faire l'action publique, en visant toujours plus loin pour adapter les politiques municipales aux défis de demain." Constance Tourte, contributrice de la Myne, a été sélectionnée sur une proposition "La résilience par l’apprenance : penser la résilience territoriale en expérimentant une nouvelle forme de résilience organisationnelle."

La Myne a développé, depuis de nombreuses années, un ensemble d'outils et de pratiques qui s'inscrivent dans des postures de tiers-lieux et qui pourraient être activés dans le contexte de cette proposition :

- '''"Partage de l'information et capitalisation des connaissances"'''. Pour que des acteurs puissent travailler en confiance et en coopération, l'accès et le partage de l'information est une des clés pour créer des contextes de travail collectif sain (ainsi lors de temps de travail des tours de table approfondis sur les attentes, des mises à niveau des informations, des ordres du jour contributifs,... sont des pratiques qui augmentent la collaboration). La capitalisation des connaissances est un autre volet pour conserver des apprentissages, des ressources et être en capacité de prendre du recul sur des situations, pas seulement pour une analyse sociologique mais aussi pour que le collectif fasse évoluer ces modalités de fonctionnement. C'est aussi une des clés pour faciliter l'intégration de nouveaux acteurs, à tout moment du processus, en lui donnant accès à de l'information qualitative et organisée. A la Myne, ces pratiques sont regroupées sous le terme de "pratiques de documentation" et ont montré toutes leurs pertinences.

- Créer des ''''"cadres de réciprocité"''', outils testés avec différents tiers-lieux proches de la Myne et développé avec l'aide de l'[https://institutfrancaisdumondeassociatif.org/wp-content/uploads/2022/04/Compte-rendu-GT-MSE-et-creation-de-valeur.pdf IFMA] (Institut Francais du Monde Associatif). Cet outil permet de poser un cadre d'interaction entre 2 acteurs (individus ou organisations) en reposant le contexte et les envies/besoins sans que ce cadre ne soit formel et juridiquement engageant comme pour une convention ([https://pad.lamyne.org/patl-quincaillerie-convention# exemple avec le tiers-lieu de la quincaillerie]). Ce cadre informel peut être le prélude à un conventionnement et à une structuration plus formels.

- Mettre en place des '''[https://movilab.org/wiki/Tiers_Lieux_%C3%A9ph%C3%A9m%C3%A8re tiers-lieux éphémères]''', sur 1/2 journée, 1 journée ou plus au sein d'événements ou d'occasions provoquées, pour créer des espaces de rencontre improbable et des discussions informelles, avec une activation simple par les acteurs eux-mêmes.

Comme évoqué plus haut, les acteurs de ce projet d'école sont hétérogènes par essence même des objectifs. Cette hétérogénéité provoque des lenteurs, des incompréhensions, des erreurs mais c'est aussi une grande richesse pour faire évoluer des cultures, questionner des sujets de fond et construire collectivement un [https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tracts/Antidote-au-culte-de-la-performance cadre robuste]. Les pratiques posées dans le cadre de l'[https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-l-action-2020-1-page-69.htm intermédiation] sont également une bonne source pour avancer entre acteurs en posant des cadres d'interaction tout en favorisant l'aléatoire et en évitant les processus descendants.

Ces différents outils sont des exemples utilisés régulièrement dans des projets où la Myne intervient. Ces pratiques permettent en particulier de faciliter l'intégration et les interactions entre acteurs hétérogènes. Cadre de réciprocité et tiers-lieux éphémères permettent de réajuster des rapports de fonctionnement entre acteurs ayant des modalités de fonctionnement et des dimensions très différents.

Ces pratiques, si elles ne peuvent pas directement résoudre les limites et blocages des appels d'offres et des marchés publiques mentionnés plus haut, peuvent proposer d'autres pratiques pour assouplir la mise en action des acteurs et peuvent créer d'autres conditions de travail (c'est aussi la posture proposée dans cet Appel à Communs dont certaines modalités ont été mises en place avec l'aide d'acteurs de la Myne).

La Myne a également été sollicitée par les acteurs du [https://www.youtube.com/watch?v=eTfJz4GL17s Tiers-Lieu de la Transition Ecologique], autre projet porté par la ville de Lyon avec une dimension portée davantage vers les citoyens et les acteurs de la ville, tout en étant articulé étroitement avec l'école de la résilience. La sollicitation de la ville portait sur l'expertise de la Myne en matière de pratiques de tiers-lieux.

'''Appui sur des travaux et des organisations'''

Différents travaux et approches seront utilisés comme supports à cette proposition de '''Commun de Gouvernance'''.

Des membres de la Myne entretiennent des '''échanges avec Alexandre Monnin sur le thème de la redirection écologique''' pour démanteler des structures de manière raisonnée en s'appuyant sur le concept de Communs négatifs, des Communs qui doivent être gérés collectivement de fait. Quelques membres de la Myne et du réseau proche interviennent comme formateurs, sur les Communs, la documentation, le design écologique,... au sein du [https://www.esc-clermont.fr/design-redirection-ecologique-specialisation-master-grande-ecole/ Master « redirection écologique »], à l’ESC Clermont Business School initié par A. Monnin.

Certaines pratiques de la Myne au sein de son écosystème d'acteurs hétérogènes privilégient notamment la place aux rencontres improbables et sans recherche d'optimisation. Ceci se retrouve dans l'approche par la robustesse proposée dans les '''travaux d'Olivier Hamant''' et en particulier dans le texte [https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tracts/Antidote-au-culte-de-la-performance "Antidote au culte de la performance. La robustesse du vivant."]. Un travail autour de la prospective sur le territoire de la Wallonie s'appuie également sur cette approche et pourrait servir de source d'inspiration pour des actions dans le cadre de cette école de la résilience.

Professeur de stratégie à Sciences Po Lyon, '''[https://cv.hal.science/david-vallat David Vallat] s'intéresse notamment à la prise de décision et aux pratiques organisationnelles en contexte incertain'''. Il intervient également à la [https://www.sciencespo-lyon.fr/fr/public-factory/public-factory Public Factory] dont l'objectif consiste à créer des liens entre étudiants, chercheurs, acteurs publics (agents des fonctions publiques d'État, territoriale et hospitalière, institutions, élus), parapublics et socioéconomiques autour de sujets de transformations de l'action publique. Des échanges ont lieu depuis plusieurs années avec les tiers-lieu Coexiscience et la Myne. La thèse sur l'école de la résilience sera co-encadrée par David Vallat.

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emmanuel laurent




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EnchantedEcho
'''Thông tin về tem chống hàng giả công nghệ nước'''

Chống hàng giả có hiệu quả cao, cách thức kiểm tra dễ dàng, là những ưu điểm khiến''' tem chống hàng giả''' công nghệ nước được các doanh nghiệp tin tưởng lựa chọn sử dụng. Bài viết dưới đây, Tân Mai Hoa xin cung cấp đến bạn đọc những thông tin về ⪢⪢⪢ '''[https://blog.ulifestyle.com.hk/article/avaharrison/4288937/giai-dap-tat-tan-tat-ve-tem-chong-hang-gia-cua-my-pham in tem chống giả]''' công nghệ nước, các hãy hãy tham khảo nhé.

'''Giới thiệu về tem chống hàng giả công nghệ nước''' ''Một số thông tin về tem chống giả công nghệ nước mà bạn nên biết'' Tem chống giả công nghệ nước là loại tem để chống hàng giả đơn công nghệ, có khả năng chống giả, giúp người tiêu dùng kiểm tra phân biệt được hàng thật mọi lúc mọi nơi một cách thuận tiện và nhanh chóng thông qua nước. Công nghệ nước có một số ưu điểm như:


Dễ sử dụng, có khả năng chống giả và bảo vệ thương hiệu.


Có thể áp dụng được cho hầu hết các ngành hàng như mỹ phẩm, thực phẩm chức năng, sữa,....


Giúp dễ dàng nhận diện mọi lúc mọi nơi mà không phải sử dụng các công cụ kiểm tra riêng.


Tăng doanh thu, tiết kiệm được nhiều chi phí cho doanh nghiệp.


Ngoài những ưu điểm trên thì »»» '''[https://tooter.in/inantanhoamai/posts/111645956718161066 tem chống hàng giả]''' công nghệ nước cũng có những nhược điểm như:


Không phù hợp sử dụng cho những ngành rượu bia, các sản phẩm có độ ẩm cao vì dễ gây dập nát con tem, làm sai lệch thông tin khi kiểm tra.


Vẫn có khả năng bị sao chép làm giả bởi những đối tượng xấu, không có khả năng ngăn chặn tuyệt đối hàng giả.


'''Cách kiểm tra tem chống hàng giả sử dụng công nghệ nước''' ''Kiểm tra tem chống giả công nghệ nước bằng cách sử dụng nước'' Đặc điểm của loại tem chống giả này là sẽ biến đổi dấu hiệu khi gặp nước, cho nên cách thức kiểm tra thật giả cũng hết sức đơn giản. Người tiêu dùng chỉ cần thoa một ít nước lên bề mặt của con tem thì 1 số thông tin ẩn đi sẽ dần hiện ra như tên doanh nghiệp, logo hay bất kì thông tin nào doanh nghiệp sử dụng. Từ đó, các khách hàng khi mua sản phẩm sẽ lựa chọn được sản phẩm chính hãng một cách nhanh chóng và chính xác. Đối với một số địa điểm khó thì ra nước thì bạn cũng có thể sử dụng nước bọt để kiểm tra thông tin. Bài viết trên là toàn bộ thông tin về ⤃⤃⤃ '''[https://plo.vn/tan-hoa-mai-chuyen-in-tem-chong-hang-gia-gia-re-tai-tphcm-post767815.html tem chong hang gia]''' công nghệ nước mà chúng tôi muốn đưa đến bạn. Nếu có nhu cầu sử dụng tem chống giả thì bạn hãy lựa chọn in ấn Tân Mai Hoa nhé. Công ty Tân Mi Hoa trong nhiều năm liền được khách hàng tin yêu lựa chọn là một trong những đơn vị in ấn chất lượng uy tín sẽ tự tin mang đến cho những khách hàng của mình các sản phẩm đẹp từ chất đến lượng.

'''Thông tin hữu ích:'''

'''1''' - '''[https://bj.afreecatv.com/stevensmith/post/119111897 In tem chống hàng giả giá rẻ Liệu có đảm bảo độ an toàn]'''

'''2''' - '''[https://howei.com/forum/discussion/general-chat/in-an-tan-hoa-mai-don-vi-in-tem-chong-hang-gia-uy-tin-tai-tphcm In ấn Tân Hoa Mai Đơn vị in tem chống hàng giả uy tín tại TPHCM]'''

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Enchanted Echo


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Entretenir un commun de connaissances et pratiques des comptabilités socio environnementales à partir d’expérimentations de la méthode C.A.R.E. dans l’ESS et les communs

=== 1 – Un commun de connaissances et pratiques des comptabilités socio-environnementales, pour qui, pour quoi === Les règles comptables actuelles, qui s’imposent à toutes les organisations, y compris celles de l’économie sociale et solidaire, visent à calculer le résultat économique et préserver la viabilité financière de l’entreprise. Elles ne tiennent pas compte des « externalités » (terme qui dit bien son nom) écologiques et humaines créées par l’entreprise.
C’est la raison pour laquelle se développent depuis plusieurs années des obligations pour les entreprises d’établir divers reporting « extra-financiers ». La directive européenne CSRD va les renforcer, sans changer le principe de calcul du résultat tel qu’il apparaît actuellement dans le bilan et le compte de résultat de toutes les entreprises. Notre capacité collective à piloter la transition vers la sobriété en souffre.

Le modèle de comptabilité CARE a précisément pour objet de décentrer l’objectif de la comptabilité du maintien à tout prix du capital financier en introduisant dans le calcul du résultat de l’entreprise les actions qu’il est/serait nécessaire qu’elle entreprenne pour préserver, restaurer les « capitaux naturels » et les « capitaux humains ». Il vise donc à éclairer les parties prenantes et les tiers sur ce que serait le résultat de l’entreprise si elle intégrait dans ses comptes même les actions nécessaires pour une transition écologique prenant en compte les équilibres sociaux de la démocratie. La contribution de CARE à l’identification des enjeux de résilience et sobriété et au développement des actions à leur service est bien documentée .

Parmi les différentes formes d’entreprendre, les organisations de l’économie sociale et solidaire, définies par la loi du 31 juillet 2014, se consacrent à des actions qui contribuent à la cohésion territoriale, à la transition énergétique, à l’éducation populaire et la promotion culturelle, avec le souci des publics vulnérables et des solidarités territoriales. Elles disposent donc de nombreux atouts, éclairés par la théorie et les pratiques des communs, pour développer les capacités de résilience des territoires et aller vers une sobriété partagée. Ces actions ont des coûts spécifiques qui se traduisent dans leurs bilans et comptes de résultat. Les organisations de l’ESS ne se sentent évidemment donc pas à l’aise avec le modèle comptable actuel, centré sur le seul maintien du capital financier au détriment de la préservation des capitaux humains et environnementaux. Plusieurs organisations de l’ESS, animées par la préoccupation de s’organiser pour préserver les biens communs, sociaux et environnementaux (et en créer de nouveaux), se sont donc regroupées pour étudier en quoi les modèles de comptabilité socio-environnementales et, notamment, le modèle C.A.R.E., pouvaient favoriser leur capacité à favoriser la résilience sociale et écologique et nourrir un modèle de développement équilibré, sobre.

En ce sens, elles peuvent éclairer les pratiques comptables de toutes les entreprises qui visent la résilience et la sobriété.

=== 2 - Constitution et entretien du commun, la communauté autour d’une problématique commune === La communauté qui se retrouve dans le groupe « Communs et Comptabilité » de La Coop des Communs (ci-après nommée comme « la communauté ») a organisé depuis 2018 des échanges autour des enjeux comptables, analysé les modèles alternatifs existants et décidé d’éprouver la méthode de comptabilité socio environnementale C.A.R.E.(Comptabilité Adaptée au Renouvellement de l’Environnement), qui lui parait être la plus en adéquation avec les enjeux de préservation des capitaux environnementaux et sociaux. Elle se nourrit du dynamique courant de recherche autour de C.A.R.E. et l’alimente par le fruit des expérimentations de ses membres.

'''''Avec le support d’une association, La Coop des Communs'''''
La Coop des Communs s’est construite comme un terrain d’entente entre personnes physiques provenant d'horizons divers, engagées dans des organisations différentes et portant des orientations politiques et idéologiques diversifiées voire hétérogènes, ce qui constitue une force mais suppose du savoir-faire "communauté". Elle a pour objet de développer l'expérience commune entre acteur•rices et chercheurs•ses des communs et de l’ESS et de faire avancer la réflexion et les études pour répondre à leurs besoins sur des points critiques.
Les organisations qui se retrouvent dans le groupe « Communs et comptabilité » rencontrent des limites pour traduire leurs particularités dans le système comptable actuel comme : rendre compte des spécificités sociales, environnementales et économiques des productions des organisations de l’ESS et des communs, intégrer les nécessaires coûts qu'engendre le respect des règles éthiques en matière sociale et environnementale dans la comptabilité, adapter les redditions de compte à la pluriannualité de la transition écologique et solidaire.

Ces organisations sont soucieuses d’adopter une démarche résiliente visant à tendre vers la sobriété et d’ainsi préserver ou développer leurs capitaux humains et naturels. Leurs comptes de résultat sont donc systématiquement désavantagés par rapport à d’autres entreprises qui n’assument pas les mêmes charges. Assurer la durabilité et la soutenabilité des activités nécessite des outils de pilotage adaptés, notamment comptables. Ces outils doivent être choisis en cohérence avec les objectifs de résilience et de sobriété qui sont des enjeux partagés au sein de La Coop des Communs.

'''''Un commun ouvert'''''
Les organisations membres du groupe Communs et Comptabilité se sont donc regroupées autour de cette problématique commune pour la prendre en charge. Elles souhaitent étendre leur communauté apprenante pour l’enrichir et faire oeuvre de pédagogie vis-à-vis de nouvelles organisations intéressées. Elles pensent aussi pouvoir nourrir les avancées vers la sobriété d’organisations qui n’appartiennent pas au monde de l’ESS et des communs. Il s’agit non seulement de créer un réseau via l’expérimentation mais encore de le pérenniser pour que vive dans la durée une communauté de pratiques et de savoirs autour de la comptabilité envionnementale en faveur des communs. Pour ce faire, une animation technico-politique de la communauté est indispensable pour assurer à la fois une qualité de liens et une certaine autonomie vis-à-vis des institutions de la profession comptable, de la recherche, de la formation, ...

'''''Mode de prise en charge des enjeux'''''
La communauté du groupe « Communs et comptabilité » a organisé depuis 2018 des échanges autour des enjeux comptables, analysé les modèles alternatifs existants et décidé d’éprouver la méthode de comptabilité socio environnementale C.A.R.E., qui lui parait être la plus exigeante en terme de soutenabilité et de démocratie et la plus en adéquation avec les enjeux identifiés et les valeurs prônées par ses membres.

L’ensemble des travaux est accessible sur le site de La Coop des Communs et placé sous la licence Coopyright ! https://coopdescommuns.org/fr/le-coopyright-pour-la-coop-des-communs/

Le projet de communs animé par le groupe « Communs et comptabilité » organise ainsi ses travaux autour de 3 axes :

'''A. Expérimenter '''
'''''Il s’agit d’expérimenter le modèle de comptabilité CARE et s’inscrire dans un processus de recherche expérimentation afin de vérifier son adéquation aux enjeux et aux usages des structures de l’ESS et des communs.'''''

  • Le groupe accompagne les structures de l’ESS et des communs qui le souhaitent dans leurs expérimentations, avec les personnes concernées au sein des structures (salarié•es, bénévoles, intervenant•es, …).
  • 3 structures expérimentent actuellement la méthode CARE : 2 établissements à but d’emploi de TZCLD (territoires Zero Chômeur de longue durée) : Actypoles Thiers, La Fabrique de l’Emploi Loos et Tourcoing et une école de la transition et insertion des jeunes éloignés des études l’école ETRE d’Alenya.
  • Le groupe partage avec des expérimentations déjà lancés, notamment celles de la FNCUMA et de la Ville de Grenoble.


'''B. Capitaliser'''
'''''Il s’agit de partager les réflexions qui entourent ces expérimentations au sein de la communauté et les diffuser, auprès du monde de la recherche et de la communauté plus large de l’ensemble des entreprises qui expérimentent CARE.'''''

Une double capitalisation est menée :

  • D’abord au sein de la communauté, entre les structures expérimentatrices d’une part et entre les structures expérimentatrices et les autres organisations membres du groupe d’autre part. Des échanges trimestriels organisent le dialogue avec d’autres organisations de l’ESS et des communs, des expert.es comptables, des chercheur.ses, des expert.es de l’ESS,... Ceci permet d’outiller les structures expérimentatrices présentes et futures ainsi que l’ensemble des membres de la communauté en constituant des supports et outils de questionnement afin de leur permettre de faire évoluer leurs objectifs stratégiques pour aller vers la sobriété.La publication des travaux se fait sur le site de La Coop des Communs ou par les présentations organisées lors d’interventions spécifiques.
  • Ensuite auprès de l’ensemble des entreprises, chercheur.ses, experts comptables qui participent à l’amélioration de la méthode C.A.R.E. : cette communauté plus large est regroupée au sein du Cercles des comptables environnementaux et sociaux (CERCES) et de la Chaire de comptabilité écologique, avec lesquels des accords de réciprocité, déjà avérés, sont en cours de formalisation (avec le CERCES).


'''C. Sensibiliser'''
''Il s’agit de :''

  • Elargir la communauté en organisant des actions de sensibilisation et d’éducation populaire autour des enjeux qui entourent la comptabilité comme langage commun à toustes les acteur•rices et partenaires de l’entreprise, pour porter la nécessité de prendre en compte l’humain et l’environnement dans l’activité des entreprises ;
  • Sensibiliser également à la nécessité de prendre en compte l’humain et l’environnement dans l’activité des entreprises. Il s’agit à la fois de faire prendre conscience des impacts qu’ont les entreprises sur l’écosystème humain et naturel dans lequel elles déploient leurs activités, mais aussi de rendre visible la responsabilité des entreprises dans la survie du vivant en intégrant les capitaux humains et naturels dans leur référentiel (comptable) et en imposant leur préservation au même titre que les capitaux financiers. L’ambition étant de convaincre de la nécessité de faire évoluer les règles/ le droit pour régir autrement les relations entre entreprise, humains et vivant afin de viser la soutenabilité humaine et environnementale.
  • Promouvoir la vision démocratique, solidaire et écologique portée par la communauté, en souhaitant son interaction avec toutes les parties prenantes que regroupe le CERCES. Le groupe Communs et comptabilité cherche à constituer une communauté de praticien•nes, d’expert•es et de chercheur•ses autour des enjeux humains et environnementaux afin de porter une vision commune du monde économique de l’économie sociale et solidaire et des communs vis-à-vis des autres parties prenantes : expert.es comptables, chercheur.ses et monde économique non social et solidaire.

=== 3 - Ouverture de la communauté et des ressources === Le processus de recherche action et de diffusion de l’avancement des travaux est continu lors des réunions du groupe Communs et Comptabilité et avec la communauté plus large sur le site de La Coop des Communs ou lors des actions de sensibilisation et interventions régulières des membres du groupe. Il a pour ambition de permettre l’accès à la communauté et la réappropriation des enjeux qu’elle adresse à l’ensemble des personnes et structures interessé.es.

'''''Un nouveau rapport d’étape portant sur les expérimentations en cours sur les capitaux humains sera accessible début 2024. '''''

Le groupe expérimente également de nouveaux formats de présentations/ sensibilisations en organisant des ateliers reposant sur des méthodes d’intelligence collective et cherche à éprouver un format de présentations/ sensibilisations ouvert à l’ensemble des structures de l’ESS et des communs d’ile de France interessé.es sous un format d’éducation populaire mêlant une performance de la compagnie de théâtre ENASCOR et des échanges entre comédien.nes, expérimentateurs, chercheur.ses, autres membres de la communauté, et participant.es.

=== 4 - Besoins === Le groupe Communs et comptabilité constate le manque d’expertise pour faire « atterrir » la méthode C.A.R.E. et, notamment, aider les parties prenantes de l’entreprise (internes et externes) à identifier les actions de préservation et développement déjà existantes et non visibilisées (et donc non comptabilisées) pour les humains et l’environnement.

Il ne s’agit clairement pas de compétences comptables. Il s’agit de constituer une communauté de praticien•nes, d’expert•es et de chercheur•ses autour de l’identification et la traduction en actions de préservation, développement sobre et résilient des enjeux humains et environnementaux. A la fois nous cherchons à mobiliser la profession de l’expertise comptable sans laquelle toute progression comptable est hors de portée et, pour autant, nous cherchons à mobiliser les savoirs pratiques de la communauté concernée (par exemple la méthode de partage des savoirs développée par ATD quart Monde).

Les expérimentations soutenues se sont à ce jour principalement consacrées à l’aspect capitaux humains de la méthode C.A.R.E. que les animateurs du groupe connaissent mieux.

Pour poursuivre la recherche expérimentation en cours en approfondissant l’aspect capitaux naturels et leur interaction avec les capitaux humains, '''''le groupe ressent le besoin d’être accompagné par des expert.es de l’environnement (écologues, designers en redirection écologique, professionnels de la sobriété, …)''''', notamment lorsqu’il faut rediriger l’activité.

Ces expert.es auront pour rôles d’identifier les capitaux naturels impactés par l’activité des organisations expérimentatrices, d’accompagner les équipes à identifier les actions de préservations à mettre en œuvre et de participer à la capitalisation de ces travaux. Cet appui peut s’envisager par le biais de ressources humaines ou financières pour mobiliser les expertises nécessaires.

''L'organisation qui porte le Commun est l'association La Coop des Communs.'' ''Concernant les organisations utilisatrice ou intéressée par utiliser la ressource et les contributeurs voir la partie 4.4 Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée.''

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La Coop des Communs



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Espace de documentation pour les entreprises face aux risques naturels et technologiques majeurs
Il s'agit de rassembler et de mettre à disposition des ressources pratiques, juridiques à disposition des entreprises exposées aux risques naturels et technologiques majeurs. Cet espace d'accès à des ressources est complété par un outil numérique d'animation de communautés territoriales d'entreprises (zones d'activités) afin de favoriser les échanges de bonnes pratiques et d'informations utiles entre acteurs concernés.

La création de cet espace ressource et d'animation de communautés a pour but de permettre aux entreprises de :

  1. Répondre à leurs obligations en matière d'information et de formation des salariés par l'accès à des guides pratiques et méthodologiques dans le domaine de la prévention des risques naturels et technologiques,
  2. Identifier les ressources financières qui les aident à réaliser des travaux ou mettre en oeuvre des mesures organisationnelles par une meilleure connaissance des dispositifs existants (Fonds Barnier, Plan Rhône, etc.)
  3. Suivre l'actualités en matière de résilience des activités économiques face aux risques majeurs (colloques, webinairs, podcasts) pour améliorer leur culture de la prévention,
  4. Connaître les solutions techniques et pratiques pertinentes pour se protéger (pause de batardeaux, renforcement d'ouvertures, surélévation de local, extension résiliente, etc.).
  5. favoriser l'émergence de communautés territoriales d'entreprises aux intérêts communs en matière de réduction de la vulnérabilité – en particulier au sein de zones d’activités.
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sandra DECELLE-LAMOTHE



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ExpLoRa
=== Contexte et problématique ===

L’acquisition de données environnementales, par le développement des capteurs, est en pleine expansion. La quantité de données relevée n’a jamais été aussi importante, mais l’exploitation de ces données se heurte toutefois à certains verrous, dont le plus fréquent est le caractère privé des plateformes sur lesquelles elles sont transmises et stockées.

Aujourd'hui, les organismes qui souhaitent acquérir des observations environnementales in situ doivent le plus souvent faire appel à des entreprises privées par un manque de connaissances techniques et de solutions libres disponibles. Ces entreprises proposent généralement des solutions fermées et onéreuses. Les utilisateurs ne disposent d’aucune liberté quant à l’exploitation des données et doivent utiliser des outils mis à disposition par le vendeur. Ces outils offrent des fonctions minimalistes et requièrent bien souvent un abonnement individuel empêchant ainsi de partager les données au sein d’une communauté.

Cette situation problématique est bien connue dans le monde agricole. Par exemple, de nombreux exploitants désireux de collecter des données météorologiques sur leurs parcelles font appel à des entreprises privées, par manque de solutions libres. En plus de l’installation payante des capteurs, les agriculteurs doivent s’acquitter d’un abonnement mensuel onéreux pour obtenir une visualisation très primaire des données via une application mobile. Il leur est impossible de partager leurs résultats, ni de visualiser ceux des exploitations voisines. Il s’agit d’un problème de taille quand on sait que les trois quarts des exploitations françaises adhèrent à une coopérative agricole, où ils se doivent de collaborer avec parfois plusieurs dizaines d’autres exploitations.

D'autre part, les solutions vendues pour capter les données environnementales sont souvent basées sur des réseaux opérés par des entreprises privées. Malgré les coûts significatifs et le caractère industriel de ces solutions, il est observé qu'elles ne sont pas toujours durables. Par exemple, la société '''SigFox''' actuellement en redressement judiciaire a été reprise par '''Unabiz''' à Singapour, et Bouygues Telecom a décidé d'arrêter son offre '''LoRaWan''', appelée [https://objenious.com/blog/technologie/arret-du-reseau-lorawan-de-bouygues-telecom/ Objenious]. Ces situations soulignent les défis auxquels sont confrontées les entreprises opérant dans ce secteur, que ce soit en termes de rentabilité, de concurrence ou de décisions commerciales stratégiques.

=== Objectifs du commun ===

C’est dans ce contexte que nous proposons un commun sous la forme d'une plateforme ouverte et collaborative de partage de données acquises par des capteurs in situ. Pour assurer la transmission des données depuis ces capteurs vers la plateforme, nous proposons d’utiliser la technologie '''LoRa''' (Long Range). Plus exactement, nous souhaitons nous reposer sur le protocole [https://fr.wikipedia.org/wiki/LoRaWAN LoRaWan] (Long Range Wide Area), une solution de remontée d’informations IoT par l’intermédiaire de capteurs fonctionnant généralement sur batterie. Ce fonctionnement permet un déploiement simplifié de l’instrumentation en s’affranchissant des problématiques d’alimentation électrique et de câblage réseau. Les informations sont transportées par le biais d’ondes radio dont la portée peut s’étendre sur plusieurs kilomètres selon les caractéristiques matérielles du matériel utilisé et de l’environnement.

Le protocole '''LoRaWAN''' se base sur une topologie de réseau en étoile. Cela signifie que différents capteurs ne peuvent pas communiquer directement entre eux. Chaque capteur communique avec un point de concentration pouvant être un équipement privé (réseau local) ou mutualisé via un opérateur de services (réseau opéré). Les réseaux opérés (Orange) sont souvent onéreux et la mise en place de réseau privés requiert des compétences techniques qui ne sont souvent pas maîtrisées par les utilisateurs potentiels. Pour faire face à ces contraintes, des solutions dites “communautaires” ont vu le jour, telles que [https://www.thethingsnetwork.org/ The Things Network] ou [https://www.weatherlink.com/ Weather Link], mais quid de la gouvernance des ces réseaux ? En effet, ces réseaux sont toutefois opérés par un acteur privé, qui suite à des changements stratégiques ou un rachat, peut changer du jour au lendemain les conditions d’utilisation et d'exploitation des données collectées par la communauté d’utilisateurs. A titre d’exemple, prenons le cas de la plateforme [https://www.mapillary.com/?locale=fr_FR Mapillary], qui a été acquise par '''Facebook'''. En raison de modifications majeures des conditions d’usage de la plateforme, la communauté se tourne désormais vers d'autres solutions. Et c’est de façon naturelle que les contributeurs français vont adopter le commun [https://panoramax.fr/#focus=pic&map=0/0/0&speed=250 Panoramax], qui répond au besoin technique mais aussi à la question de la garantie d’exploitation des données.

Ce problème que nous décrivons est en tout point similaire à celui identifié dans le domaine des acquisitions d’images qui a conduit au développement du commun '''Panoramax'''. Ainsi, le commun que nous proposons vise à satisfaire les points suivants :

  • Définir une gouvernance indépendante d'un acteur privé, visant à assurer la pérennité et la libre utilisation du commun ;
  • Implanter la plateforme technologique capable de stocker les données environnementales collectées via le protocole '''LoRaWan''' ;
  • Accompagner les contributeurs à l’utilisation de la plateforme : documentation, configuration des briques logicielles open source …
  • Communiquer pour élargir la communauté : site web, forum, supports de dissémination du commun …
  • Favoriser l’usage de matériel '''low-tech''' : rédaction de fiches techniques, animation d’ateliers de création de passerelles/capteurs …

=== Périmètre fonctionnel ===

Les objectifs communs sont ambitieux, et afin de minimiser la demande de financement auprès de l'ADEME, nous suggérons initialement de délimiter le champ d'application fonctionnel du projet. Plutôt que d'investir du temps et des ressources financières dans le développement de la plateforme, notre préférence va à l'utilisation optimale de solutions libres existantes et mettre l'accent sur les expérimentations pour valider l'intérêt du sujet au sein d'une communauté.

Aussi les grandes fonctions que nous pensons adresser sont :

  • Gérer un réseau LoRaWan :
    • gestion des passerelles ;
    • gestion des périphériques terminaux (capteurs ou actionneurs) ;
    • gestion de la sécurité.
  • Gérer et analyser les données:
    • stockage;
    • tableaux de bords;
    • visualisation avancée, e.g. cartographie dynamique.
  • Partager les données :
    • gestion d’équipe ;
    • intégration des données au sein d’applications tierces.
  • Gérer les utilisateurs :
    • mise en place d’un point unique d’authentification ;
    • gestion de la réglementation RGPD.
  • Aider les utilisateurs :
    • mise en œuvre d’un site web ;
    • mise en œuvre d’un forum.
  • Administrer le système :
    • supervision de l’infrastructure ;
    • gestion des faits techniques.


En fin de projet, nous proposons un bilan qui nous permettra d’établir si les travaux initiés justifient une suite et, le cas échéant, la feuille de route à suivre.

=== Détails techniques ===

Pour mettre en place une première version de la plateforme, nous proposons d’utiliser un ensemble de solutions Open Source :

  • [https://www.chirpstack.io/ Chirpstack] est un logiciel permettant de créer, administrer et maintenir un réseau LoRaWAN. Il est distribué sous licence MIT. Il est notamment utilisé par Semtech, l'entreprise à l'origine de la technologie LoRa.
  • [https://grafana.com/ Grafana] est un logiciel de visualisation de données. Il permet de réaliser des tableaux de bord et des graphiques depuis plusieurs sources dont des bases de données temporelles et notamment les bases de données supportées par Chirpstack (InfluxDB, PostgreSQL…). Il est distribué sous licence GNU Affero General Public License Version 32 (anciennement sous licence Apache 2.0 avant avril 2021)
  • [https://kalisio.github.io/kano/ Kalisio Maps] est un logiciel de visualisation géospatiale 2D/3D permettant l’analyse spatio-temporelle et la corrélation entre différentes sources de données. Il est distribué sous licence MIT.
  • [https://www.keycloak.org/ Keycloak] est un logiciel de gestion des identités et des accès qui permet de mettre en place une authentification unique avec des fonctionnalités de sécurité.
  • [https://vitepress.dev/ vitepress] est une solution permettant de développer des sites web dits statiques. Elle est distribuée sous licence MIT.
  • [https://prometheus.io/ Prometheus] est un logiciel de surveillance informatique et générateur d'alertes. Il est distribué sous licence Licence Apache version 2.0


Concernant l’infrastructure nécessaire, nous envisageons d'utiliser les services d’[https://www.ovhcloud.com/fr/ OVH Cloud].

=== Expérimentations envisagées ===

Pour démontrer la pertinence du commun, nous envisageons de mettre en pratique son exploitation à travers différentes expérimentations. Ces expérimentations seront menées en collaboration avec l'ensemble des contributeurs. Grâce aux diverses missions réalisées par les contributeurs, nous serons ainsi en mesure de valider l'utilité du commun dans différents contextes, notamment :

  • Dans le domaine de la protection et de la gestion de la biodiversité : Par exemple, il a été démontré que le marnage joue un rôle crucial dans la biodiversité des étangs peu profonds. Sensible au niveau de l'eau, le [[Conservatoire d'espaces naturels d'Occitanie]] ([[CenOccitanie]]) envisage de mettre en œuvre le suivi du niveau d'eau sur différents sites, pour lesquels la gestion hydraulique (marais littoraux, lagunes) ou la connaissance de l'hydrologie (tourbières, mares) représentent un enjeu.
  • Dans le domaine de l'agriculture : Parmi les nombreuses applications possibles, la [[Chambre d'agriculture de l'Ariège]] s'intéresse à la mise en œuvre de la technologie '''LoRa''' pour réaliser le suivi du cheptel. L'expérimentation vise à suivre quelques individus en plaine et en montagne, présentant ainsi des contraintes intéressantes. Enfin, la [[Chambre d'agriculture de l'Ariège]] souhaite étudier la possibilité de réutiliser des capteurs existants.
  • Dans le domaine de la gestion des paysages agroforestiers, [[Dynafor]] ([[INRAE]]) mène des travaux visant à évaluer l'impact des pratiques agroforestières sur la biodiversité. Dans ce contexte, le laboratoire collecte de nombreuses données sur la faune et la flore. Aujourd'hui, le laboratoire s'intéresse à automatiser la remontée de certaines mesures, explorant la pertinence de la technologie '''LoRa''' pour répondre à ces besoins. Cette solution peut faire l'objet de différents tests, notamment dans des milieux complexes tels que sous couvert forestier ;
  • Dans le domaine de la sécurité de la population : La ville de [[Mairie_de_Bormes
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LUC CLAUSTRES




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FABRIQUE DE VALORISATION TERRITORIALE DE PRATIQUES RÉGÉNÉRATRICES
L’enjeu de garantir le maintien des écosystèmes est devenu une préoccupation commune. Toute organisation se trouve obligée de rendre compte de ses impacts et de ses efforts pour aligner son développement avec les limites planétaires.

Il est aujourd’hui difficilement concevable d’envisager une véritable transition vers des modèles de développement résilients sans une comptabilité plus écologique, c’est à dire tenant compte de l’état des milieux (eaux, sols, air…) et se faisant, devenant garante de leur préservation. La comptabilité écologique peut être un levier systémique pour garantir une soutenabilité forte de l’économie. Il existe une pluralité de comptabilités écologiques difficiles à appréhender dans leurs principes, leurs limites et leur opérationnalité. Il est donc utile d’accompagner les acteurs qui veulent expérimenter ces nouveaux protocoles.

TEK4life propose de valoriser en territoires des pratiques agricoles régénératrices. Ces pratiques visent à maintenir des sols vivants qui participent à la résilience locale. La valorisation est abordée de deux manières complémentaires : l’une technique et quantitative (à travers les comptabilités) l’autre plus qualitative (à travers la perception sociale). L’estimation sociale des valeurs régénératrices est importante pour compléter la valorisation comptable. TEK4life propose de réaliser deux démarches complémentaires : Produire une méthode générique accessible en open-source pour générer des protocoles d’expérimentation de comptabilités écologiques et sociales. Ces protocoles visent à faciliter le développement d’exploration comptable et à inspirer d’autres acteurs dans cette voie. Mettre en oeuvre un dialogue multi-acteurs pour explorer comment les valeurs ajoutées territoriales des pratiques régénératrices sont cernées, perçues ou/et validées par les différents acteurs du territoire. Il est en effet nécessaire d’associer systématiquement un dialogue multi-acteurs en territoire afin de croiser une évaluation qualitative multi acteurs avec l’évaluation comptable quantitative.

Il en résultera une grille de comparaison des deux approches.

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Dorothee BROWAEYS





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FabLab des matériaux low-tech
Il y a un besoin sociétal urgent de '''changer nos façons de produire et de consommer'''. Ce changement souhaité n’advient pas actuellement car les '''citoyen·nes sont éloigné·es des connaissances et savoir-faire''' en lien avec la '''production des objets''', et donc peu à même de faire des choix éclairés. Il est donc essentiel de '''re-démocratiser''' ces savoirs en '''impliquant la société''' dans toutes les étapes de vie '''des matériaux et objets''', de '''leur conception, à leur utilisation, et fin de vie'''. Portée par ce constat, notre '''communauté pluridisciplinaire''' de scientifiques, designers, artisan·es et autres personnes engagées dans les transitions a fondé l’'''association Atelier CIRCULR''' à l’automne 2022.

Notre projet de '''''FabLab des matériaux low-tech''''' basé à Strasbourg, vise à :

   • '''imaginer''' et '''concevoir collectivement''' des '''matières innovantes''' compatibles avec les '''limites planétaires''',
   •  '''former''' à leur '''production''', sur place et par une documentation détaillée
   • et '''accompagner''' à leurs '''utilisations sur le territoire'''.

Notre proposition de commun est ainsi double. Elle concerne d’une part l’'''espace FabLab et son équipement''', mais également les '''connaissances sur les matériaux''' qui seront développées au sein de cet endroit. Notre objectif est de '''catalyser''' notre '''communauté locale par le Faire''', et de l’'''articuler''' avec les autres communautés qui émergent à l’'''échelle nationale et internationale''' par le partage et la traduction de '''documentation'''.

En pratique, nos '''matériaux d’intérêt''', pour commencer, sont à base de '''co-produits de notre alimentation''' (drêche de brasserie, broyat de pomme, pelures de pommes de terre, etc), '''biodégradables''' et '''faciles à mettre en forme'''. Nous utiliserons trois techniques - la thermo-compression, la pâte à papier et la gélification – en nous appuyant sur '''nos expérimentations individuelles''' passées, et sur des '''communs déjà disponibles'''. En rendant ces '''techniques appropriables''' à des designers et artisans, nous leur permettrons de créer des '''boucles de valorisation''' des '''co-produits alimentaires locaux''' sous forme d''''objets utiles pour le territoire'''. Nous souhaitons ainsi favoriser l'émergence de nouvelles '''dynamiques créatives et circulaires''', de '''nouveaux regards''' sur les matériaux qui nous entourent et potentiellement de '''nouvelles activités entrepreneuriales locales'''.

Notre approche repose sur la sobriété et la résilience, deux piliers des '''transitions écologique et sociale'''. La '''sobriété''', pour nous, signifie d'abord inciter à '''prendre soin''' des '''objets existants''', en sensibilisant à leur '''valeur'''. Pour les '''objets neufs''', la sobriété nous pousse à '''minimiser leur impact environnemental''' tout au long de leur cycle de vie, '''par leur composition''', et en encourageant une '''production minimale'''. La '''résilience''', d'autre part, implique la capacité de nos sociétés à '''s'adapter aux changements''', en basant leur fonctionnement sur des '''ressources locales''', tout en préservant l''''intégrité du Vivant''', humain et non-humain, lors de la '''fin de vie des objets'''.

Par cette '''réponse systémique''' à l’enjeu des '''matériaux et matières premières''', tout aussi crucial que l’enjeu de l’énergie, nous répondons au défi de la '''production de connaissances''' avec les '''citoyen·nes''', et pour le '''bien commun'''. De plus, nous considérons la '''gestion des ressources''', en proposant une '''alternative à la bioéconomie''' telle qu’elle est actuellement développée par les '''acteurs industriels'''. En effet, celle-ci repose sur la '''surexploitation des milieux naturels''', pour substituer les ressources fossiles à quantité égale, alors que nous prônons la '''sobriété''' et le '''maintien des ressources naturelles dans le cycle du vivant'''. Enfin, nous répondons au défi de la '''mise en récit''' sur l’'''innovation''', par et pour la société, et sur la '''production d’objets'''. En effet, nous accompagnerons l’'''essor d'activités économiques locales''' et responsables à petite échelle. Le passage à l'échelle se fera par l’'''essaimage''', grâce à '''documentation ouverte''' et à l’'''accompagnement''' d'initiatives sur d''''autres territoires''', selon une '''approche glocale'''.

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Marion Roullet


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Faire tilt
Aujourd’hui, plus d’1,2 million de personnes en France ont participé à un atelier de sensibilisation aux questions écologiques comme La Fresque du Climat, Nos Vies Bas Carbone, La Fresque des Nouveaux Récits ou encore La Fresque du Numérique (ci-dessous : les ateliers). Ces ateliers sont dispensés par plus de 60000 animateurs et animatrices formés (ci-dessous : les animateur·rices), et ils ont en commun deux objectifs :
  • accélérer la compréhension sur la base de données scientifiques, sur un temps court
  • favoriser le passage à l’action au niveau individuel et collectif


Tandis que l’impact en termes de sensibilisation du grand public est aujourd’hui bien documenté, plusieurs des organisations qui portent ces ateliers réfléchissent à comment mieux outiller leurs animateur·rices pour favoriser le deuxième objectif, celui du passage à l’action des participants. Le projet de commun “Faire tilt” adresse précisément ce deuxième objectif.

“Faire tilt” prendra la forme d’une plateforme pédagogique qui vise à renforcer les compétences des animateur·rices sur trois volets :

  • Savoir animer en intelligence collective
  • Savoir gérer des émotions et les rendre féconde
  • Savoir créer du passage à l’action à la hauteur des enjeux


La plateforme inclura des vidéos de formation et de témoignage (MOOC), des facilitations graphiques à imprimer comme supports pendant les ateliers et un journal de bord à destination des participants au MOOC.

“Faire tilt” s’inscrit dans deux défis :

  • Connaissances - Ressources, par la création de ressources en licence ouverte
  • Mise en Récits, par la formation à des outils tête-corps-coeur qui s’inscrivent dans une vision d’une société résiliente, sobre et coopérative


Ce commun pédagogique s’adresse à ces animateur·rices en particulier parce que :

  • ils et elles sont présents à tous les niveaux de la société : salariés en entreprise, élus locaux, bénévoles associatifs, retraités, éducateurs
  • en quelques années, ils et elles ont déjà animé pour 1,2 millions de personnes, et ce chiffre grandit exponentiellement (moins de 300 000 en 2021, 1 million de plus en 2024).
  • ils et elles sont organisés en groupes locaux, avec un ancrage territorial, et impliqués aussi dans d’autres initiatives de transition écologique, sociale, démocratique.


En nous adressant directement à ces animateur·rices, nous nous adressons donc indirectement à tous les publics qu’ils côtoient dans leurs engagements citoyens, bénévoles, professionnels.

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Rémi Jouët-Pastré



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Fiscalité et comptabilité de la monnaie libre
La [[monnaie libre]] est un outil monétaire alternatif aux monnaies telles que l’euro ou le dollar dont la création monétaire est basé sur de la dette. Elle amène donc une résilience locale et globale en proposant une monnaie complètement décorrélée de l’euro, sans pouvoir autoritaire détenu par un groupe de personnes privilégiées. Retrouvez une description complète de cet outil sur sa page dédiée [[Monnaie libre]].

La monnaie libre est une [https://fr.wikipedia.org/wiki/Cryptomonnaie cryptomonnaie], et est considérée comme telle par la loi française. Il est alors important, notamment pour les professionnels, de savoir comment l’utiliser, comment l'intégrer dans sa comptabilité, et comment payer les taxes et cotisations.

Le commun dont il est alors question ici, consiste en une base de connaissances sur les aspects fiscaux et comptables de la monnaie libre. L’idée étant de proposer deux fascicules, l’un sur le domaine fiscal, l’autre sur la compatibilité. Il s’agira donc de travailler avec un avocat fiscaliste et un expert-comptable tous les deux spécialisés en cryptomonnaie, afin de réaliser les fichiers imprimables de ces futurs supports papier. L’idéal serait ensuite de pouvoir imprimer ces fascicules pour les distribuer aux groupes locaux qui développent la monnaie libre partout en France.

Plusieurs exemples d’utilisation de la monnaie libre sont à envisager dans les validations juridiques à obtenir :

  • Encaissements, règlement de facture et rémunération personnelle en monnaie libre par le gérant d’une SARL (imposition BIC).
  • Paiement de tout ou partie du salaire des employés en monnaie libre.
  • Encaissement de règlements en monnaie libre par une Coopérative d’Activité et d’Emploi (CAE) et paiement de salaires en monnaie libre aux entrepreneurs salariés.

Nous avons déjà contacté M. Jérôme Giusti, Avocat au Barreau de Paris, Associé fondateur de [http://metalaw-firm.com/ Metalaw] qui travaille avec M.Eric Galland, expert-comptable. Leur prestation pour ces recherches juridiques est chiffrée à 11 000€ HT.

En outre, la validation des [https://www.monnaie-libre-utilisateurs.org/ recherches déjà effectuées], afin d'obtenir la validation professionnelle du contenu des fascicules de guides pour les utilisateurs de la monnaie libre professionnelle, s'élève à 4 125€ HT.

Concernant le maquettage des fascicules ainsi que leurs impressions, des demandes de devis sont en cours.

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Cyril Libert





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Futurs Modé'vie

'''Contexte : sobriété et prospective'''

Le concept de sobriété énergétique et matérielle commence à émerger dans le débat public sur la transition écologique. Dans son 6ème rapport d'évaluation, le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) a consacré un chapitre entier au volet "demande" de l'atténuation du changement climatique. Il y souligne entre autres l'importance de changements dans les modes de consommation, comme la diminution de la consommation de calories carnées ou la moindre utilisation de la voiture individuelle et de l'avion. En France, les récents travaux menés par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) sur le choix de la trajectoire de décarbonation de l'économie incluent des leviers de décarbonation relevant de la sobriété dans tous les secteurs de l'économie (mobilité, résidentiel et tertiaire, marchandises, déchets…).

Cependant, la transition vers un mode de consommation plus sobre en énergie et en ressources nécessite entre autres des changements de comportement individuels et collectifs qui se confrontent à des questions de culture et de justice sociale, devant être prises en compte et expliquées pour rendre ce changement désirable et juste. Pour ce faire, la Prospective a un rôle fondamental à jouer pour sensibiliser à ces enjeux, éclairer le débat et créer des récits possibles pour la transition. C'est ce qui a été entrepris par l'ADEME en 2020 avec "Transition(s) 2050", un travail de prospective visant à proposer 4 scénarios de transition énergétique, tous atteignant la neutralité carbone à l'horizon 2050. Volontairement contrastés, ces scénarios permettent d'entrevoir l'impact de choix de société sur le paysage énergétique, industriel et agricole français.

Pour parvenir à représenter et faire évoluer des systèmes aussi complexes que notre système énergétique et industriel, les études prospectives ont souvent recours à des modèles d'optimisation et/ou de simulation. Un certains nombre de ces modèles sont dits bottom-up lorsqu'ils représentent de manière détaillée les technologies de transformation (e.g. centrales électriques, véhicules, chaudières, etc.). Ces modèles sont très utiles puisqu'ils permettent entre autres de garantir une logique de bouclage sur les transformations intermédiaires de ressources et d'énergie.

Néanmoins, les études utilisant ce type de modèles sont souvent focalisées sur les dimensions purement technologiques et économiques, ne se focalisant que très rarement sur le volet "demande". En effet, dans ces modèles, les demandes en services énergétiques sont souvent fixées de manière exogène et simpliste en prenant comme driver principal les projections de la croissance du PIB ou du PIB par habitant. De plus, les liens entre les demandes finales sont rarement explicites et endogènes, exposant toute tentative de modifier les demandes finales à des risques d'incohérence. Par exemple, le lien entre le nombre et le poids des véhicules d'une part et la production d'acier d'autre part est rarement établi de manière endogène, si bien qu'un scénario entraînant un besoin réduit de véhicules neufs n'entraîne pas automatiquement une baisse de la production industrielle associée. De ce fait, les tentatives d'implémentation d'hypothèses de sobriété des consommations finales peuvent être incohérentes et sous-estiment le plus souvent les "gains" par ricochet en terme d'impact environnementaux et de besoins énergétiques.

'''Effets "ricochet" de la sobriété : de l'individuel au collectif'''

Lorsque l'on quantifie les impacts d'une consommation évitée, on ne s'intéresse souvent qu'aux gains directs en termes d'impact sur l'environnement. Typiquement, prendre le train ou le vélo à la place de la voiture, ou tout simplement éviter un déplacement en voiture, est toujours décrit en termes de CO2 évité, en ne considérant que le CO2 émis par l'usage du moyen de transport (en utilisant le facteur d'émissions du carburant de la voiture ou de l'électricité/diesel consommée par le train). Cependant, les effets systémiques de la mise en place de la sobriété sont rarement évalués, car beaucoup plus difficile à quantifier. Pour la réduction de l'usage de la voiture individuelle, on peut imaginer une réduction du besoin de véhicules neufs induisant un réduction des production industrielles associées, ou même une réduction des besoins en capacités électriques installées pour alimenter les véhicules électriques (en l'absence de pilotage suffisant du V2G).

Cette quantification des effets "par ricochet" (que l'on pourrait aussi qualifier ici de systémiques) de la sobriété nécessite de ne plus fonctionner à l'échelle individuelle mais bien de se placer à l'échelle collective, de ne plus raisonner en silo mais de considérer les liens entre les différents secteurs de l'économie. Les bénéfices sont doubles : les effets positifs de la sobriété sont moins sous-estimés et celle-ci n'est plus considérée comme dépendant uniquement de choix individuels, mais est pensée de manière collective et systémique. La définition de politiques publiques œuvrant pour la mise en place d'une société plus sobre en énergie et en ressource apparaît alors nécessaire et désirable.

Les effets par ricochet pourraient être élargis aux gains sur la multiplicité des indicateurs socio-environnementaux : si l'accent est (trop) souvent mis sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les co-bénéfices de la sobriété couvrent un grand nombre de critères, la rendant d'autant plus désirable. Par exemple, le passage de la voiture individuelle aux mobilités douces a de multiples effets positifs comme la moindre dépendance aux métaux critiques des batteries, la diminution de la pollution de l'air liée aux plaquettes de freins, une activité physique accrue, une diminution de la gravité des accidents, etc. Futurs Modé'vie se concentrera dans un premier temps sur les gains par ricochet en terme de CO2 et de consommation de matériaux, mais entrevoit des analyses plus larges sur les critères socio-environnementaux.


'''Futurs Modé'vie'''

Partant de ces constats, l'équipe prospective d'IFP Energies Nouvelles a souhaité lancer le projet Futurs Modé'vie. Ce projet vise à :

  • Inclure, dans son modèle de prospective MIRET-EU (d'abord pour le secteur du transport puis pour le résidentiel) :
  1. la désagrégation détaillée des demandes en services énergétiques pour inclure la variabilité des mode de vie dans la population (lieu de vie et revenus par exemple).
  2. la mise en cohérence des demandes finales (telle que décrite dans la partie "Contexte")
  • Créer des scénarios d'évolution du système énergétique français à l'horizon 2050 sous différentes hypothèses de sobriété (afin entre autres d'en observer les effets "ricochet"). Ces scénarios pourront être régulièrement revus et complétés.
  • Permettre une visualisation des résultats de ces scénarios que chacun puisse s'approprier : application web contenant un outil interactif permettant de faire varier les hypothèses clés du modèle et d'en constater les impacts sur les résultats d'optimisation (consommation énergétique, émissions, consommation de matériaux).
  • Un espace de discussion ouvert permettra à tout.e utilisateur.trice de discuter du sujet de la sobriété en s'appuyant sur ces scénarios prospectifs, mais aussi de faire part de leurs interrogations et remarques : celles-ci seront intégrées dans les nouvelles modélisations pour tenter d'y apporter un éclairage.


Cet outil ouvert à tous.tes permettra de mettre les modes de vie au cœur des discussions sur la transition écologique, et de l'ouvrir au débat. Il pourra être utilisé à la fois comme une base de connaissances sur les impacts des mesures de sobriété sur le système énergétique et industriel français, mais aussi comme un lieu de discussion sur ce thème s'appuyant sur des scénarios concrets. Ce Commun contribue donc aux défis 1-Connaissances-Ressources et à la 2-Mise en récits.

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Vincent D HERBEMONT


graphique site.pdf
GEST i EAU n AIR
Les pouvoirs publics intègrent progressivement dans leurs actions quelques objectifs environnementaux mais tout cela se fait, dans la plupart des cas, dans la limite de leurs compétences obligatoires.

Que d'énergie perdue, que de ressources consommées, que de temps écoulé pour finalement un résultat spécifique et limité au périmètre de chacun des contributeurs publics..

Je propose, par cette plate-forme, de lever les verrous institutionnels, politiques et sociaux en créant à l'échelle d'un territoire (la Haute Vienne) une synergie multi partenariale autour des ressources, des services, des initiatives eco responsables pour lesquels chacun assure des compétences propres. (DEFI 3)

Mutualiser, partager, co construire, rechercher,...Inciter les acteurs publics et les citoyens à agir ensemble voilà ce que sera GEST i EAU n AIR.


Ce site WEb en mode Responsiv design offrirait donc plusieurs espaces dont les contenus et les actions seraient d'origines et d'initiatives diverses. Ce site deviendrait un point de convergence utilisable par chacun :

- Une classothèque de ressources (études mises en communs,...) '''DEFI 1'''

- Une plateformes mobilité ( co voiturage décloisonné pour répondre aux enjeux des territoire à densité modérée, intermodalité, mise à disposition co working, ...) '''DEFI 4A, 4E et 4F'''

- Un espace "météo" environnement (qualité de l'air, de l'eau, des plans d'eau,...) '''DEFI 1 et 4A'''

- Une cartographie des services (déchets, recyclages, recharges électriques, pistes cyclables, ...) '''DEFI 4A et 4B''' (du fait de l'optimisation possible)

- Un marché d'initiatives (circuit court, mutualisation, ressourceries coopératives,...) '''DEFI 4C'''

Je termine cette présentation en ajoutant que ce projet serait coordonné par une auto entreprise locale "Génération Optimiz" (www.generationoptimiz.fr) et intégrera notamment une valeur majeure qu'elle porte:

'''IMPLIQUER LES NOUVELLES GENERATIONS DANS LA TRANSITION DE NOS ADMINISTRATIONS, DE NOTRE TERRITOIRE, DE NOTRE AVENIR''''''

C'est pour cela que des étudiants en école d’ingénieurs informatiques seront soit recrutés spécifiquement soit impliqués dans le cadre d'un partenariat avec l'école (projet pédagogique) pour assurer la construction du site et de l'application

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Stephane Brunet


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GREZI
'''GREZI donne un corps visuel à des données et concepts pour qu’acteurs de terrain et citoyen·ne·s s’en emparent plus facilement.'''

'''Son usage le plus porté par la communauté d'utilisateurs est de rendre visibles les « savoirs chauds » des écosystèmes d'acteurs (qui fait quoi, comment, où...).'''

Contact du référent : adrien.solacroup@ecorhizo.fr

== Contexte et problématisation ==

Les acteurs des territoires de tout type (collectivités, institutions, associations, privés, collectifs...) échangent à de nombreuses occasions dans des contextes formels et informels, lors de comités à plus ou moins grande échelle (réunions de travail, séminaires etc). Les politiques publiques territoriales se veulent de plus en plus transversales et multi-acteurs (développement durable, global goals, mouvement des transitions, résilience au changement climatique...). Des réseaux thématiques sont ainsi animés pour développer la coopération de ces acteurs (TEPOS, programme Territoires Engagés Transition Écologique, animation de plan d'actions PCAET, CRTE, charte de PNR...).

Mais une coopération tacite est omniprésente par les personnes représentant les acteurs territoriaux lors de leurs entrevues. Des carnets d'adresse se constituent, des liens se tissent entre ces personnes. Il est fréquent que le rôle d'un acteur soit mis en avant lors d'une réunion où il n'est pas présent. Sans que ce soit formalisé, les réseaux d'acteurs informels font communauté.

Une problématique se dessine : toutes ces informations forment des « savoirs chauds invisibles » permettant une coopération fluide (et donc la réalisation d'actions). Ce travail de « dentelle relationnelle » repose sur des personnes passant un temps non financièrement valorisé d'animation de réseaux informels.

GREZI se propose d'être une réponse à cette problématique en offrant un service numérique de formalisation, de narration et de visualisation de ces savoirs chauds invisibles (dit plus simplement la représentation d'écosystèmes d'acteurs). Ayant ainsi pour impact de "huiler" les coopérations formelles et informelles des acteurs territoriaux (sans venir remplacer l'informel et l'invisible mais en le rendant visible).

Par exemple, ce commun a été utilisé pour créer le Panorama des acteurs de la solidarité en Gironde. Le constat est que l'interconnaissance rendue visible (et parfois possible) via GREZI peut constituer une condition préalable à la mise en action publique et aux partenariats de terrain. Puis en retour constituer un support de dialogue et de débat pour identifier des passerelles possibles, des manques, etc. Ce commun numérique pourrait donc constituer un levier d'activation, un gain de temps et un support d'analyse partagé précieux.

[[Fichier:Utilisation panorama atelier.jpg
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Adrien Solacroup



gogocartologo.png
GoGoCarto
Logiciel libre et simple pour visualiser des données sur une carte.

Une interface jolie et ergonomique, hautement personnalisable, un mode collaboratif, des capacités d’importation et d’exportation évoluées ; GoGoCarto est un logiciel à ne pas manquer pour créer les cartes dont vous avez besoin !

GoGoCarto est une application en ligne, fonctionnant comme un site web, pour créer des cartes de données géolocalisées. Développée sous la licence libre GNU AGPL, vous pouvez télécharger l’application pour l’installer pour votre structure, administration ou projet. Un service en ligne de création de carte est également accessible sur https://gogocarto.fr.

L’affichage des données se fait sous forme de carte ou de liste, avec possibilité de filtrer et rechercher. Chaque élément est affiché individuellement à travers une fiche d’identité personnalisable. Cet affichage est intégré dans un site à part entière, avec une page d’accueil, un formulaire d’ajout et des pages complémentaires (charte, À propos, partenaires, etc.). Une interface administrateur permet d’activer et de configurer l’ensemble des fonctionnalités pour répondre au mieux à vos besoins.

Côté gestion des données, l’interface administrateur permet d’importer, de modifier en masse, et d’exporter vos données. Il est possible de rendre votre base contributive, en autorisant les utilisateurs à ajouter, modifier ou supprimer des fiches, avec ou sans modération. Vos données pourront être facilement partagées, tout en étant protégées par licence de votre choix. Bien d’autres fonctionnalités sont à découvrir : gestion des droits utilisateurs, newsletter, notifications, export des données, intégration dans un autre site...

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Ancelin Moulherat




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