Attribut:Description
De Résilience des Territoires
Cette propriété est de type Texte.
"
Faisant suite à la sécheresse exceptionnelle de l’été 2022, le 24 novembre dernier, le Sénat publiait un rapport d’information des potentielles conséquences du changement climatique sur la gestion de l'eau d'ici à 2050. Il concluait sur l’importance de repolitiser les instances de gouvernance de l’eau et de décentraliser davantage la décision publique. « Le pouvoir étant passé aux techniciens, les décideurs doivent réinvestir la question de l’eau et siéger dans les structures gérant la fourniture d’eau potable». L’avenir de l’eau doit rester l’affaire de tous, une res publica.
Repolitiser l’eau, si cette ambition veut pouvoir s’incarner et dépasser le vœu pieu, nécessite des expérimentations territoriales concrètes pour pouvoir lever les nombreux freins organisationnels existants : comment faire quand la gestion de l’eau est déjà un mille-feuille institutionnel ? Comment mener un projet d’innovation avec une forte dimension démocratique locale et contextualisée ? Comment mobiliser et embarquer un maximum d'habitants et de professionnels sur le territoire pour engager une transition massive vers la sobriété et être plus résilient face à l’intensifications des risques liées à la ressource en eau ?
Pour cela, nous proposons de construire sur des territoires pilotes et volontaristes deux outils de concertation-action complémentaires sur la base d’un nouveau récit de l’eau : « les couleurs de l’eau ».
Ce nouveau récit est issu d'une étude sociologique exploratoire menée par le LyRE de Novembre 2022 à Février 2023, interrogant à la fois les acteurs de l’eau et les usagers sur le sujet de la sècheresse de l’été 2022.
« Les couleurs de l’eau » est un Commun de la ressource en eau sous la forme d’un double dispositif de concertation-action. Il se décompose en deux outils complémentaires :
- Une expérience immersive grand public pour mieux comprendre les situations de crises de l’eau, mobile, transposable et personnalisable sur n’importe quel territoire y compris les outre-mer (ex : escape game)
- Un « planspiel des crises hydriques» en direction des parties prenantes directes et indirectes de la gestion de l’eau déployable en présentiel ou distanciel, notamment les aménageurs ou encore les communicants.
1
La méthode "100 resilient cities" se déploie en plusieurs axes : (1) Santé et bien-être (2) Infrastructures et écosystèmes (3) Économie et société (organisation de la ville) (4) Gouvernance et Stratégie. Pour chaque dimension, des objectifs de résilience sont associés et pour chaque objectifs, des scores de résilience sont attribués. Au final, le diagnostic de résilience du système est le résultat de l’agrégation du score de chaque objectif : il révèle les forces (sur lesquelles s’appuyer) et les faiblesses (à renforcer) de celui-ci sur chaque objectif de résilience. +
2
''On oppose souvent l’écologie à l’efficacité économique et au social, la sphère publique à la sphère privée, les industries traditionnelles à l’innovation. Nous voyons aussi souvent le futur de façon manichéenne. Il passerait soit par la décroissance, soit par la recherche effrénée de la croissance. Et si la solution était ailleurs ?
2L30 considère que cet ailleurs peut être construit grâce à une stratégie innovante d’aide au pilotage de la résilience territoriale.''
'''Pourquoi mettre la résilience au cœur des enjeux de structuration du territoire ?'''
L’urgence de l’émergence de nouveaux modèles de développement n’est plus à démontrer. Les conflits sociaux, l’aggravation constante du dérèglement climatique, la destruction croissante de l’environnement et les pandémies qui nous frappent aujourd’hui doivent nous amener à repenser nos modes de fonctionnement et à entamer une réelle transition.
Le rôle des pouvoirs publics est de trouver le bon compromis et de favoriser l’émergence de modèles nouveaux pour permettre aux acteurs privés, publics et aux acteurs de l’innovation de travailler en collaboration ouverte en faveur de la résilience.
'''Quels obstacles pour la réalisation de ce projet ?'''
Si l’objectif est clair, le chemin pour l’atteindre est complexe. Tout d’abord le manque d’informations sur les besoins, les problématiques et les ressources du territoire doit être adressé. Poser les bases d’une résilience territoriale sans ces informations reviendrait à piloter un avion les yeux bandés.
Ensuite il semble essentiel de palier aux distensions entre les acteurs de l’écosystème. Le rapprochement des sphères de pouvoir public et privé ainsi que du monde de la recherche est essentiel. Des acteurs qui ne se parlent pas et ne se connaissent pas seront moins enclins à se faire confiance, à co-construire l’avenir, et à collaborer efficacement en cas de crise.
Enfin dans l’hypothèse d’un écosystème soudé, il est important de changer les mentalités « réactives face aux crises » vers des mentalités « pro-actives » souhaitant évoluer vers un nouvel état en « équilibre dynamique » préservant nos fonctionnalités.
'''Face à ces obstacles, quels objectifs avons-nous identifiés ?'''
Afin d’être résilient il faut tout d’abord connaitre son territoire, ses acteurs, leurs ressources et leurs problématiques.
Afin d’être résilient il faut fonctionner en écosystèmes publics-privés où l’échange d’informations et la collaboration sont la règle.
Afin d’être résilient il faut être à l’affût des opportunités et en vigilance sur les risques pour pouvoir réagir vite et penser sur le long terme.
Afin d’être résilient il faut accepter de se tourner vers l’innovation comme source de progrès.
'''Quelle méthodologie pour atteindre ces objectifs ?'''
Nous pensons qu’avec les bons outils et le bon réseau d'acteurs publics et privés, il est possible de créer une collaboration écosystémique bénéfique entre une multiplicité d’acteurs. Cette collaboration fera émerger un mode de fonctionnement différent, résilient et durable. Il permettra d’allier préservation de l’environnement, innovation, stabilité sociale et croissance économique. A cette fin, nous proposons une méthodologie ouverte et innovante :
'''Une série de groupes de conférences et de groupes de travail multisectoriels permettant d’envisager les problèmes de résilience dans leur globalité.'''
Exemple : Prenons un groupe sur les problématiques relatives à la préservation de la compétitivité des entreprises dans le respect de l’environnement. Le groupe sera constitué d’expert en transition écologique et de chefs d’entreprise. Mais nous considérons que d’autre acteurs sont essentiels. Comment penser un tel groupe sans chercheurs pour présenter les dernières technologies durables en cours de développement ? Comment considérer la compétitivité des entreprises sans évoquer l’importance du maintien sur le territoire d’un bassins d’actifs formés qui seront les futurs employés de ces entreprises ? Au travers de ces groupes nous cherchons à décloisonner les problèmes et les spécialités pour apporter une vue d’ensemble sur les enjeux.
'''Une plateforme technologique en open source permettant de capter de la donnée et de faciliter le travail collaboratif.'''
La plateforme permettra pour chaque acteur de lister :
- Leur cœur de métier
- Leurs savoir-faire et outils de production mutualisables
- Les sujets sur lesquels ils sont prêts à travailler de façon collaborative
- Les problématiques qu’ils rencontrent
Elle disposera aussi d’espace de travail collaboratif, d’outils d’aide à la gestion de projets ainsi que d’outils de veille sur les projets et financements relatifs à la résilience.
'''L’intérêt des membres à s’inscrire sur la plateforme seront les suivants :'''
''Pour les décideurs publics''
- Une vision globale de l’écosystème entrepreneurial et d’innovation sur le territoire
- Une connaissance approfondie des outils de production sur le territoire
- Une connaissance des problématiques récurrentes relative à l’innovation, l’industrie, le développement durable, la formation, etc. du territoire
- La possibilité d’analyser et de connaître les chaînes de valeur sur le territoire
- La possibilité de toucher les acteurs de l’écosystème et les entreprises en quelques clics au lancement de tout nouveau projet ou consultation
- Favoriser l’innovation et la collaboration sur son territoire au service de la résilience.
''Pour les entreprises''
- Une mise en réseau facilitée au service de la résilience et de l’innovation
- Une veille stratégique sur l’innovation, le développement durable, les aides et les financements
- La possibilité de participer à des projets collaboratifs
- Une lisibilité des outils et de l’aide au développement des entreprises.
- La possibilité de faire remonter ses problématiques systémiques pour favoriser la prise de décision publique en terme de résilience dans un sens cohérent avec ses besoins.
'''LE COMMUN VISE TROIS DEFIS IDENTIFIES'''
1/Connaissances et Ressources - 2/Objectifs et Diagnostic - 3/Mieux décider ensemble.
L’objectif est de construire un véritable outil de fabrique de résilience public-privé sur les territoires
6
Une transition qui se donne la résilience pour horizon nécessite de réhabiliter les campagnes, dans l’imaginaire et dans l’action publique. Cette hypothèse est au fondement du Tour de France des territoires ruraux de La Traverse, dont le présent bilan tente de présenter les principaux enseignements. Pour observer les dynamiques de transition à l’œuvre dans les territoires et en comprendre les mécanismes, La Traverse s’est immergée durant six mois au coeur de l’action publique locale. +
A
=== POURQUOI une association pour un commun ? ===
Les fondements de la création d’une association s’appliquent à répondre aux enjeux et des objectifs, de faire mieux exister les valeurs ajoutées collectives potentielles et de permettre la mise en œuvre d’outils au service du métabolisme urbain au sein de la filière du BTP.
La mise en œuvre de modèles d’affaires durables et d’un écosystème d’affaires sont au cœur de nos enjeux.
Elle s’appuie sur les connaissances accumulées dans le cadre de ma thèse sur le sujet des externalités (dont les coûts cachés), des modèles d’affaire durables et sur les conclusions de l’expérimentation réalisée par Nantes Métropole au sein de la filière du BTP.
« L’association a pour objet de développer la diffusion de connaissances et d’outils liés à l’économie circulaire et au métabolisme urbain afin d’augmenter les valeurs ajoutées collectives et collaboratives pour le(s) territoire(s) de la Bretagne et pour les filières (dont le bâtiment et travaux publics, en priorité).
L’association pourra proposer des conférences, des ateliers, des prestations de service à destination des structures privées et publiques.
Elle pourra proposer sa candidature à tout appel à projets dont le contenu et les missions sont convergents avec l’objet qu’elle poursuit.
Elle pourra également accueillir des porteurs de projet à vocation collective sur le territoire et soutenir leurs projets éligibles, pour tout moyen à sa disposition.
L’association a vocation à accélérer les échanges et les relations inter-acteurs en produisant et en réunissant des informations et des études permettant l’enrichissement d’une filière ou de plusieurs filières d’un territoire en privilégiant l’approche collective et collaborative.
A ce titre, elle pourra accueillir en tant que partenaires tous les acteurs de la filière afin que de porter les enjeux et les intérêts de chacun d’entre eux et de tous ».
Le projet AD SENSUS ECO est porté par l'association AD SENSUS Territoire Circulaire
L’association ActionStopPub a créé le site internet ActionStopPub.fr qui permet, à partir d’un simple code postal, de trouver un autocollant Stop Pub.
Grâce à l’action des collectivités (mairies, communautés de communes, Sictom,…) et associations qui se sont référencées gratuitement sur notre site, à ce jour déjà plus de 30,5 millions de personnes répartis sur près de 13 400 communes dont la votre peuvent savoir plus facilement comment se procurer gratuitement un autocollant Stop Pub.
Ainsi, les habitants de votre commune peuvent savoir, en indiquant votre code postal, comment se procurer l'autocollant Stop Pub de leur collectivité. Certaines l'envoient à domicile par courrier.
En faisant mieux connaitre ActionStopPub.fr c’est donc l'autocollant Stop Pub dont on améliore la diffusion. +
La majorité des entreprises ont moins de 20 salariés. Beaucoup de communes et d’associations sont limitées en moyens humains, matériels, voire financiers.
Pour autant, nombreuses sont, parmi elles, les organisations qui souhaitent changer leurs pratiques afin d’améliorer leurs impacts environnementaux et sociaux.
Il existe déjà de nombreuses méthodes de gestions environnementales ou sociales. Elles peuvent être normatives comme EMAS, ISO 14 000 ou 26 000 ou méthodologiques comme les analyses de cycle de vie ou d’autres méthodes d’analyse d’impacts.
Elles sont souvent compliquées, voire impossibles à réaliser, pour de nombreuses organisations pour des raisons de temps, de coûts, de taille ou encore de technicité. Nous souhaitons proposer une méthode adaptable à tous types de structures.
Le commun propose une méthode d’analyse et de mise en place d’actions liées au développement durable.
[[Fichier:Actions DD 1 3.jpg|cadre|Étapes pour la préconisation d'actions]]
La méthode utilise une vision systémique des possibles en matière d’actions environnementales ou sociales. Le social est présent, car considéré comme faisant partie du développement durable, donc fortement lié à la résilience.
On prend en compte aussi le troisième pilier du développement durable avec un aspect financier des actions (coûts, période d’amortissement, gains après amortissement,…). Un des buts de l’outil est de pouvoir réinvestir tout ou partie de ces économies réalisées dans des améliorations futures.
Certaines actions peuvent ne pas fournir de gains directs, mais avoir des coûts amortis par d’autres mises en places en parallèle.
Les utilisateurs directement ciblés sont les bureaux d’études ou les structures ayant des ressources pour une démarche en interne. Pourtant, nous verrons par la suite que l’aspect libre permet des utilisations bien plus élargies.
Notre objectif, à travers ce projet, est de faciliter le passage à l’acte d’organisations, en adaptant les plans d’actions à chacune d’elles.
Le projet sera en licence CC0 pour les productions propres à notre association (les données iront donc dans le domaine public ou plutôt une licence équivalente à cela).
Pour les productions utilisées dans le cadre de ce projet, mais n’étant pas celles de l’association, les licences seront multiples (CC BY SA ou CC BY pour les éléments de Wikimédia, CC BY pour les icônes Font Awesome, GNU Free documentation pour la documentation). Dans tous les cas, les licences libres seront privilégiées aux licences ouvertes pour ne pas faire obstacle aux réappropriations par réutilisations, modifications et partages.
La communauté associée ''allie d’ores et déjà les compétences suivantes'' :
* libristes ;
* ingénieur en environnement ;
* diplômée en développement durable ;
* chargée de mission en démocratie locale ;
* animateur en éducation populaire ;
* ingénieur en management ;
* experts informatiques (doctorant et expert méthodologies de développement d'application et de site internet) ;
* experts en environnement (habitat durable, maître composteurs, écologue, éducation à la biodiversité…).
À terme, d’autres acteurs souhaitant s'investir (techniciens, associations, entreprises, mairies…) pourront contribuer. Ils retireront de ces contributions, non seulement la reconnaissance de leurs implications via l’apport aux communs, mais aussi la mise en avant de leur domaine d’expertise et de prestations existantes. Nous pensons, entre autres, au partage de bonnes pratiques par des techniciens, agents de maintenance, bureaux d’études, ergonomes, maîtres-composteurs, écologues en gestion restauratoire, artisans en bâtiments passifs, professionnels en phytoremédiation…
Nous souhaitons relever le défi « Connaissances & ressources ».
En réponse à ce défi, ce projet propose une résilience par divers moyens connus et attestés (de la non-consommation à l’autonomie, en passant par les circuits courts, le passif ou autres pratiques de diminution d’impacts environnementaux).
Les impacts du Commun sont la diminution des empreintes environnementales et la prise en compte d’améliorations sociales. Cette résilience, sur le court, moyen et long termes peut se concrétiser grâce aux économies réalisées au fur et à mesure des actions.
Le Commun sera conçu avec la licence la plus libre possible et en listant de la manière la plus exhaustive possible des centaines d’actions concrètes. Ce projet peut aisément devenir une ressource pour d’autres projets. Cela se fera en alliant un aspect Open Source à une philosophie Libriste.
Le Commun répond au besoin d'une expertise différente des analyses classiques Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ou Analyse de Cycle de Vie (ACV) à travers une vision plus systémique (eau, énergie, éco-conception, éclairage, déchets, ergonomie, numérique, restauration écologique,...). Nous sortons également de procédures normatives en permettant un accès pour toutes tailles et typologies de structures. Enfin, la méthodologie d'amélioration continue utilisée inclura des approches diversifiées, avec un accès libre, collaboratif et gratuit aux données.
Ce projet n’est cependant pas une critique des méthodologies et normes environnementales et sociales existantes. Il s'inscrit en complémentarité en simplifiant l'accès à des publics n'ayant pas les compétences ou moyens d'utiliser des outils plus complets, mais aussi plus ciblés.
⚠ ''Le site internet https://durable.graineahumus.org n'est pas représentatif du résultat escompté. Il sert de document de travail collectant des informations pour le site à venir.''
L’apparence du site internet sera plus en adéquation avec ce qui suit. Il sera par ailleurs éco-conçu (WAI, W3C html et css, formats modernes et légers des médias, temps de chargement diminué...).
<u>Page d’accueil</u>
[[Fichier:Site1.png|cadre|Page d'accueil du site]]
<u>Page de recherche</u>
[[Fichier:Site2.png|cadre|Page de recherche du site]]
<u>Page personnelle</u>
[[Fichier:Site3.png|cadre|Page personnelle du site]]
<u>Page action</u>
[[Fichier:Site4.png|cadre|Page action du site]]
<u>Pages critères</u>
Les mots-clés qui servent de critères seront également commentés de manière à être accessibles au plus grand nombre.
Par exemple pour les consommations, voici un visuel des actions possibles à plusieurs degrés. Celui-ci sera également commenté pour mieux l’appréhender.
[[Fichier:Priorites1-min.jpg|cadre|Priorités environnementales des consommations 1]]
[[Fichier:Priorites2-min.jpg|cadre|Priorités environnementales des consommations 2]]
[[Fichier:Priorites3-min.jpg|cadre|Priorités environnementales des consommations 3]]
[[Fichier:Priorites4-min.jpg|cadre|Priorités environnementales des consommations 4]]
Pour les critères, il y aura également des commentaires en formats vidéos comme pour :
* l'analyse du cycle de vie (https://tube.hoga.fr/w/p/pd32VLjgdLWSE6jQYi6bxV),
* le compostage (https://tube.hoga.fr/w/p/7aKwyVhZ1nR6o5HYkNxVNg),
* les bâtiments écologiques (https://tube.hoga.fr/w/p/aaiPQVuqPRYeX4fZmzQS3L),
* la diminution de l'impact (https://tube.hoga.fr/w/p/wrHNRgV4HM7iPBnh69bGxZ),
* la dépollution (https://tube.hoga.fr/w/p/6DDSGA4GyprYPYLSisvmsV)
* ou encore sur le partage via les droits d'auteurs (https://tube.hoga.fr/w/p/xt4t2cZri59A9cfQ9fLDni).
[https://www.canva.com/design/DAFbDso-59U/KCvXDOgFOEgD_cwYT8qWTA/view#1 Voir la présentation slides] ! +
Le framework ActivityPods, basé sur [[SemApps]], réunit deux technologies qui changent la donne, ActivityPub et Solid Pods. Il permet aux développeurs de créer des applications véritablement décentralisées à moindre frais, et à ses utilisateurs d'évoluer, sans avoir besoin de créer de nouveaux comptes ou de duppliquer leurs données, dans un écosystème de plateformes autonomes et reliées, nommé le Fediverse. +
<br>
La solution pour aller au delà du diagnostic de la mobilité et évaluer l'impact de vos projets.
[[Fichier:AequilibraeTlse.png|450px|sans_cadre|centré]]
<br>
Outil gratuit et libre de simulation des déplacements, AequilibraE permet de créer des modèles de déplacements et de trafic. Cet outil, intégré à QGIS et donc doté d’une interface visuelle complète, permet d’estimer les déplacements sur un territoire en fonction de situations (actuelles ou projetées) décrites à partir de données socio-économiques et de la prise en compte des différentes infrastructures de transport. Cet outil permet l’estimation et le calcul :
* Du nombre de déplacements sur un territoire basé sur des couples Origine/Destination d’un point ou d’une zone à une autre,
* De la répartition de ces déplacements entre les différents modes de transports prenant en compte le prix du transport, les temps de parcours, vitesses autorisées, congestion…
* Du volume de personnes ou de véhicules sur chaque section routière, TC… incluant les contraintes liées aux arrêtés de circulation, les modes actifs, les voies réservées et / ou les capacités d’écoulements…
Pour cela, AequilibraE met à disposition les outils permettant de créer un modèle ce qui est appelé modèle 4 étapes :
[[Fichier:Sch_Mdl_4E.png|400px|sans_cadre|centré]]
<br>
Le projet AequilibraE se décompose en deux solutions :
* Une librairie python, permettant d'intégrer les fonctions d'AequilibraE dans tout type de projet (ex. calculateur d'émissions, outils de sensibilisation, outil de calculs d'indicateurs, etc) : https://github.com/AequilibraE/aequilibrae
* Un plugin QGIS permettant d'exploiter les différentes fonctions via un semble de menus et d'éditer les données (socio-économique ou de description des réseaux de transport) bien plus facilement.
[[Fichier:AequilibraeGUI.png|500px|sans_cadre|centré]]
<br>
AequilibraE est d’ores et déjà utilisé à l’international dans le cadre d’études de déplacements majoritairement routiers. Les développements en cours avec le soutien des sponsors d'AequilibraE aboutirons d’ici 2024 à la complète prise en compte des transports en commun, permettant tous usages liés à l’évaluation de projets de transport de marchandises ou de personnes.
Le soutien d'organismes tels que l'IGN, l'ADEME et l'ANCT permettrait en plus de cela :
* de développer une communauté en France via : des webinaires de présentation, la traduction de l'ensemble de la documentation en français ou encore la création d'une série de tutoriels sur YouTube destiné aux utilisateurs du plugin QGIS (bureaux d'études, collectivités, associations, etc)
* intégrer les fonctions traitant des interactions entre transport en commun et transports individuels
* faciliter encore davantage l'usage du plugin QGIS via la création d'un système de programmation visuelle/no-code dédié aux utilisateurs finaux de la solution (automatisation via des boites à relier)
[[Fichier:aequilibrae_nocode.png|300px|sans_cadre|centré]]
* consolider la librairie python et apporter un peu de support aux communs souhaitant intégrer AequilibraE comme une brique du commun (exemple : Diagnostic Mobilité, Mobility)
<br><br>
Cas d'usages : Réseaux Express Vélo, lignes de bus, ZFE, voies partagées, choix d'urbanisme, impact énergétique de la mobilité, calcul d'émissions dues au transport, impact de nouveaux véhicules (ex. moins volumineux), projections, ...
'''Pourquoi nous engageons ce travail ?'''
Alors que les temps sont troublés, les territoires et les organisations qui font la ville n’ont jamais autant eu besoin de se forger une vision stratégique. C’est d’autant plus important maintenant, alors que la crise de l’immobilier questionne les acteurs de la fabrique urbaine et que les enjeux climatiques et les crises des ressources viennent bouleverser la vision à long terme des territoires. Mais c’est moins d’une nouvelle planification en réponse à des problèmes connus dont nous avons besoin, que de renouer avec une prospective ouverte et multiple.
Mais cette prospective doit aussi s’adapter, pour devenir '''vivante, impliquante et immersive'''. Elle doit sortir des bureaux des experts pour impliquer celles et ceux qui font la ville au quotidien, et accompagner le changement. Elle pourra pour cela miser sur les méthodologies participatives, la force des récits et des jeux.
Nous développons un outil qui permet à des territoires ou des organisations impliquées dans la fabrique de la ville de s’imaginer leurs futurs propres et d’y organiser des voyages immersifs. Ces futurs doivent intégrer les variables de l'Anthropocène, qui composeront des scénarios prospectifs auxquels il est impératif de rendre nos territoires adaptables dès aujourd'hui. L’appel à commun doit nous permettre d’accélérer son développement, de procéder à un prototypage complet, de documenter et de diffuser l’outil.
L’outil que nous développons prolonge les exercices prospectifs visant à imaginer les futurs possibles d’une ville ou d’un territoire. Il propose aux décideurs de vivre un voyage d’acclimatation dans ces futurs possibles, de se confronter sur la durée aux tensions, dilemmes, difficultés et enseignements inhérents à chacun des scénarios prospectifs imaginés. L’objectif est de faire en sorte que les exercices prospectifs ainsi prolongés influencent davantage les prises de décisions des décideurs territoriaux, au profit d’une plus grande résilience des territoires à des futurs variés.
'''Pour être habité par le futur, il faut l’avoir habité'''
Si les futurs ne sont pas suffisamment bien pris en compte dans les décisions, ce n’est pas seulement parce qu’ils sont insuffisamment formalisés. C’est aussi parce qu’ils sont envisagés avec trop de distance, de manière trop descriptive, et qu’on ne passe pas assez de temps à s’immerger dans certaines situations concrètes, quotidiennes, spécifiques des scénarios prospectifs imaginés.
Nous partons donc de l’idée qu’il ne faut pas seulement imaginer les futurs possibles, il faut s’y confronter : y voyager et s’y acclimater.
Nous utilisons le terme d’acclimatation au sens propre : l’action d’habituer un organisme vivant à un nouveau milieu. Cette acclimatation nécessite du temps et éprouve l’organisme en question : elle le sort de ses conditions de vie habituelles, provoque l’inconfort, et implique des modifications du fonctionnement dudit organisme, sous la pression du milieu.
'''Envisager chaque acclimatation comme un “voyage du héros”'''
L’outil que nous développons est un jeu de type cartes / plateau, qui permet aux participants, jouant leur propre rôle ou un autre rôle à responsabilité, transposé quelques années plus tard, d’expérimenter les différentes phases d’acclimatation à un contexte qui, sur certains aspects, est radicalement différent de son contexte habituel.
Le modèle théorique sur lequel le déroulement de l’acclimatation se base est celle du voyage du héros, de Christopher Vogler.
Le voyage du héros, trame de nombreux récits contemporains, décrit la boucle vécue par de très nombreux personnages principaux de fiction : un personnage qui, face à une rupture de continuité, doit quitter son monde ordinaire pour passer dans un monde spécial, y vivre des aventures, et finalement revenir dans son monde ordinaire chargé de l’expérience accumulée lors du voyage.
Le cycle décrit par Vogler se compose de 12 étapes, que nous considérerons comme autant d’étapes de l’outil d’acclimatation proposé comme commun.
Le “monde spécial”, dans lequel le scénario prospectif plonge les participants, ne réagit pas comme le monde ordinaire. L’outil doit donc également proposer un mécanisme permettant au “héros” d’être surpris par les réactions qu’il obtient face à certaines de ses décisions. Ce sera sans doute le rôle du maître du jeu que d’induire cette dose de surprise visant à aider les participants à découvrir les nouvelles “règles du jeu” spécifiques du scénario pratiqué.
Les versions tests nous permettront également de savoir s’il est plus efficace, en termes de puissance d’acclimatation, de maintenir les participants dans leur propre rôle ou dans un rôle différent, et de tester différentes modalités de coopération entre participants, chacun représentant une typologie d’acteur clé de la résilience territoriale.
'''L’Agora des solutions citoyennes''' est le commun que nous proposons pour booster la résilience des territoires.
Nous sommes convaincus que le pouvoir d’agir pour la résilience des territoires se situe notamment à l’échelle de l’individu.
Par définition l’individu est l’élément de la société qui détient des valeurs, des convictions et une forte sensibilité au vivant. Et ce sont ces notions subjectives qui produisent l’engagement humain nécessaire à la résilience de nos territoires.
De plus, l’individu peut être considéré comme l’échelle la plus fine au sein d’un territoire, pour le comprendre et adapter les solutions face aux besoins rencontrées.
L’Agora des solutions citoyennes se décline donc autour de la ressource que constitue l’individu et sa solution, et a pour objectif de renforcer et démultiplier les solutions citoyennes de résilience.
Pour cela, nous proposons plusieurs outils contribuant au commun et développant sa communauté :
* la '''géolocalisation des solutions citoyennes''' présentées dans le média indépendant de journalisme “On passe à l'acte" https://onpassealacte.fr/ recensant plus de 1000 vidéos en open source (CC by SA). L’objectif est de rendre visible ces porteurs de projets à impact sociétal et la localisation permet d'ajouter des fonctions d'entraide locale à chaque initiative via la plateforme Place à l'acte ci dessous.
* l’'''ouverture et la promotion de la plateforme de synergie multi acteur “Place à l’acte” https://www.placealacte.fr/ ''' recensant plus de 300 outils pour agir. L’objectif est de développer ce commun pour agir (annuaire des outils à participation libre, CC by SA), d’élargir la communauté à un maximum de parties prenantes, en identifiant de nouveaux acteurs et partenaires qui peuvent accompagner pour agir (collectivités, entreprises, coachs…), et en proposant une entrée “territoire” avec la géolocalisation des 600 solutions citoyennes déjà filmées (voir ci-dessus).
* '''“Lanceur d’avenir”, la communauté des pionniers des solutions citoyennes'''. Elle vise à consolider les initiatives, intégrer de nouveaux acteurs de l’engagement dans les territoires et ainsi essaimer les solutions pour la résilience dans les territoires. Les outils numeriques sont en construction sur le site https://onpassealacte.fr/ dans le menu "Lanceurs d'avenir".
* la '''co-construction d’indicateurs de l’engagement sociétal''' pour consolider la notion d’engagement et d’impact des solutions citoyennes, et mettre ces indicateurs à disposition de l’ensemble de la communauté.
'''Partenariat et lien avec d’autres communs et acteurs du wiki'''
<br>
L'Agora des solutions citoyennes a développé et développe des partenariats grâce à son expertise sur les solutions citoyennes à impact.
<br>
'''Le mouvement Colibris''' est un partenaire historique, particulièrement intéressé par le travail réalisé sur les indicateurs d'impact, et la possibilité d'expérimenter ces indicateurs sur certains territoires. Un prochain rendez-vous de travail est prévu le 23 juin.<br>
Un rapprochement a été réalisé avec le projet de commun '''SITI''' dans l'idée que l'Agora des solutions citoyennes puissent mettre en commun sa production de contenus et de savoirs en accompagnement à la résilience des territoires par le levier des solutions citoyennes. Des temps de travail sont à suivre pour définir les modalités de ce partenariat.
Le projet de commun '''COmmunecter''' nous est également apparu comme un partenaire pertinent dans sa proposition de mutualisation de la recherche de financement, puisqu'il s'agit d'une des problématiques identifiées par les pionniers des solutions citoyennes que nous avons enquêtés. Nous avons donc proposé que la communauté Lanceur d'avenir puisse être un cas d'usage pour le projet COmmunecter. L'outil de cartographie est également un point de jonction avec l'Agora dans son objectif de géolocalisation de solutions citoyennes pour leur essaimage dans les territoires.<br>
Le '''collectif Coop'Cités''', partenaire de projets présentés sur le wiki, s'est adressé à On Passe à l'acte pour un partenariat dans le cadre de l'organisation du festival citoyen de la place Clichy au printemps 2022. Nous interviendrons en amont du festival pour communiquer sur les indicateurs déjà proposés par On Passe à l'Acte, puis pendant le festival pour accompagner la mobilisation des citoyens avec la plateforme Place à l'acte, et enfin après le festival avec la communauté Lanceur d'avenir enrichi des pionniers de solutions citoyennes ayant émergé pendant le festival.
L’Agora des solutions citoyennes est aussi partenaire du projet '''Ulterïa''', dont le concept est la création d’un écosystème d‘activités aux principes innovants où l’humain est au centre du projet. Après échange avec ALexis Nollet, L’expérience d’Ulterïa pourrait servir à la déclinaison territoriale de la communauté Lanceur d’avenir, pour créer les conditions de synergies entre acteurs “pionniers” des solutions citoyennes sur un territoire donné.
Enfin, sur la question des indicateurs d’impact et de la géolocalisation des initiatives citoyennes dans les territoires, nous sommes en étroite relation avec la projet suisse '''Goodtrack''' qui propose aux citoyens de la Suisse romande d’être équipés de solutions concrètes et évaluées pour un quotidien durable sur leur territoire.
==Contexte et enjeux==
===Les enjeux climatiques et sociétaux===
Les villes et ses habitants sont en première ligne face aux conséquences du changement climatique. L’espace urbain représente en effet près de 22 % du territoire français et regroupe surtout plus des trois quarts des citoyens (77,9 % des Français vivaient en milieu urbain en 2010 selon l’INSEE). Pour répondre aux enjeux d’attractivité de nos villes et de bien-être de leurs habitants, qu’ils soient humains ou non humains, nous devons mettre en place une stratégie d’adaptation des villes qui soit intelligente et coordonnée. Cette adaptation est fortement liée à l’amélioration des démarches de renaturation, notamment le développement de la place de la nature en ville. <br>
Les projections climatiques qui anticipent une augmentation de la température en France métropolitaine et une augmentation de la fréquence et de l'intensité des événements extrêmes (pluies intenses, vagues de chaleur…), laissent présager des impacts très importants en milieu urbain. Ces perturbations affecteront la qualité de vie et la santé des citadins et posent donc aujourd’hui la question de l’habitabilité même des villes confrontées aux effets du changement climatique. Le contexte de changement climatique se double d’un second enjeu majeur lié à l'érosion de la biodiversité. Face à ces défis, les principaux leviers actionnables résident dans la place que l’on accorde à la nature en ville, nature prise au sens large c’est-à-dire incluant le cycle de l’eau, la fertilité des sols, la végétation sous toutes ses formes et toutes les espèces animales associées. En effet, l‘ensemble de ces éléments favorise la résilience des villes, améliore le cadre de vie, le bien-être des citoyens et même la valeur du patrimoine. Ces services rendus par la nature et qui contribuent à la société, appelés services écosystémiques, sont multiples :
*Rafraîchissement et épuration de l’air, améliorant ainsi la santé des citoyens y compris leur santé mentale
*Stockage carbone, maintien du cycle de l’eau et de la qualité des sols
*Support pour la biodiversité notamment la faune (oiseaux, chauvesouris) et la microfaune (insectes, batraciens)
*Production alimentaire, de fibres et amélioration de la valeur foncière
*Sujets culturels par les aspects esthétiques, récréatifs, de lien social et écotouristique <br>
=== Les enjeux de la renaturation des villes ===
Le développement intelligent des villes passe donc par une intégration plus performante de la nature. Après les tendances hygiénistes des villes d’Europe de la fin du XIXe siècle et la considération principalement esthétique des espaces verts à la fin du XXe siècle, les éléments de nature sont désormais considérés comme essentiels pour un développement pérenne des tissus urbains. Depuis plusieurs années, les Solutions Fondées sur la Nature (SFN) sont mises en avant dans les politiques publiques. La nature et le végétal sont considérés comme des outils permettant de produire des aménités et des services écosystémiques utiles pour maintenir ou améliorer la vivabilité de nos villes. <br>
On sait aujourd’hui que les éléments de nature en ville constituent un ensemble rendant des fonctions essentielles au fonctionnement de nos sociétés, ils forment l’Infrastructure verte de la ville, qui assure les fonctions multiples de services écosystémiques. Les métiers du paysage doivent se renouveler afin de maîtriser le déploiement, la maintenance et la surveillance de cette infrastructure. Des outils dédiés sont essentiels à l’accomplissement de ces transformations. <br>
=== Les enjeux techniques ===
Au contact de nombreuses villes et collectivités depuis plusieurs années, nous avons fait le constat que les élus et leurs services sont souvent mal équipés pour faire face à la complexité et l’ampleur de cette problématique. Plus de 80 % des villes et des services espaces verts ne possèdent aucun outil spécifique pour agréger des données sur les arbres et les espaces verts de leurs collectivités. Les outils de gestion sont souvent de premier niveau (la plupart du temps sous tableur) et la capacité à protéger et adapter leurs territoires aux changements climatiques à venir reste très faible. <br>
Les services techniques et les professionnels du paysage sont souvent peu formés et, contrairement à d’autres services de ces collectivités, sous-équipés en données et matériels informatiques. Pour l’avoir constaté, il ne s’agit pas uniquement de petites et moyennes collectivités. De grandes collectivités (Grenoble, Rouen, Marseille, etc.) qui, bien que très orientées vers la prise en compte des enjeux écologiques et parfois dotées de services SIG développés, n’ont pas eu la possibilité de mettre en place d’outils métiers adaptés, et ce malgré l’accroissement des risques actuels. <br>
À cette problématique s’ajoute la complexité des moyens et méthodes utilisées par les acteurs de la nature en ville. Chaque acteur (bureau d’étude, conseil, diagnostiqueur) utilise une typologie différente. Il n’existe pas à l’heure actuelle de standard sur mes métriques à utiliser pour représenter l’état de la canopée, sa santé, ses services écosystémiques ou encore de la richesse d’un sol urbain. Devant cette diversité de mesures, les gestionnaires n’ont pas la possibilité d’avoir une vision claire et comparable des travaux et des améliorations réalisés sur leur patrimoine. <br>
Forts de ce constat et après de longues investigations en situation réelle, nous nous sommes attachés à construire des solutions selon un modèle Open Source en agrégeant au fur et à mesure différentes communautés, pour :
*Réaliser l’inventaire des espaces de nature en ville et en premier lieu des arbres
*Renseigner les informations sur ces éléments utiles à leur gestion long-terme
*Réaliser une interface avec des données connexes (capteurs, météo, services …) et des mesures standardisées
*Faciliter la planification et le suivi des opérations de gestion du patrimoine vert <br>
== Un commun numérique pour la Renaturation des Villes ==
Pour faire face à ces nouveaux enjeux, nous voulons accélérer la transition des collectivités et accompagner dans leur montée en compétence les techniciens, les gestionnaires de patrimoine arboré et services en charge des espaces verts des collectivités locales, pour qu'ils aient la capacité d’améliorer la protection de la nature, la sécurité des citoyens et promouvoir le développement de la nature en ville.
Pour cela, nous nous mettons au service de ces acteurs qui sont aujourd’hui confrontés à une évolution radicale et rapide de leur métier, mais aussi de leurs responsabilités sans y avoir été formés le plus souvent : adaptation des palettes végétales au changement climatique, rationalisation de la gestion d’un patrimoine arboré en expansion, approches transdisciplinaires nécessaires pour la fabrique de la ville, etc. Notre projet collectif est de coconstruire un commun numérique à travers la réalisation de la première plateforme Open Source de renaturation des espaces publics et privés. <br>
Pour y parvenir, nous avons identifié quatre axes de travails correspondant aux besoins des acteurs de la renaturation :
=== Des données pertinentes pour les acteurs===
L’objectif est d’améliorer la connaissance fine du patrimoine vert urbain et de faciliter le partage d’informations entre collectivités. Ces données ont pour vocation de servir l’ensemble des acteurs de la renaturation des villes (du décideur politique, aux gestionnaires, sans oublier les acteurs de la fabrique de la ville : urbanistes, architectes, paysagistes, aménageurs...). Le commun comporte :
*Production de données sources sur le patrimoine végétal : Automatisation de l’acquisition de données à partir de couches Lidar haute définition et de traitements par IA
*Affichage des données : Interface cartographique Ecoteka permettant la visualisation des données source
[[Fichier:Ecoteka_print0.png|centré|vignette|Visualisation cartographique des arbres dans la plateforme Ecoteka]] <br>
*Synthèse des informations essentielles : Tableaux de bord et statistiques pour l’analyse des données
*Création d’un outil professionnel d’inventaire et de diagnostic<br>
=== Des outils opérationnels pour agir au quotidien===
*Il s’agit de développer une plateforme de gestion des données du patrimoine végétal des villes, visant à faciliter la récolte, l’exploitation et la transformation des données pour les décideurs des territoires et leurs parties prenantes
[[Fichier:Ecoteka_print3.png|centré|vignette|Visualisation d’une fiche arbres dans la plateforme Ecoteka]] <br>
**Outil de gestion et de planification des interventions <br>
**Gestion des chantiers <br>
[[Fichier:Ecoteka_print4.png|centré|vignette|Visualisation d’une fiche de chantier dans la plateforme Ecoteka]]<br>
**Capteurs et outils de gestion fine des arrosages
[[Fichier:Ecoteka_print2.png|centré|vignette|Visualisation du tableau de bord de suivi d'arrosage de la plateforme Ecoteka ]]<br>
*La mise en place d’un tableau de bord et de suivi, avec mesure des impacts et présentation des indicateurs pertinents selon le besoin <br>
[[Fichier:Ecoteka_print1.png|centré|vignette|Visualisation du tableau de bord de la plateforme Ecoteka]]<br>
*Un accompagnement dédié et personnalisé pour faciliter la mise en place de stratégies de renaturation par la collectivité <br>
<br>
Dans un contexte d’urgence climatique, le déploiement rapide d’une plateforme de gestion des données permettra :
*De faciliter la mise en route de projets en accélérant l’intégration des corpus de données existantes sur les territoires,
*De structurer des démarches de transitions des pratiques s’appuyant sur un outil structuré : mesures des impacts, évaluation des moyens déployés...
*De fédérer localement des communautés d’utilisateurs, centrées sur la transition des pratiques et assistés par un outil et ces méthodes<br>
<br>
=== Standardisation pour la collaboration et l’interopérabilité ===
L’objectif est la création de standards de données afin de renforcer la coopération inter collectivités qui ont besoin de partager le même référentiel et des indicateurs clés communs. Cette étape est déterminante pour permettre de caractériser l’évolution d’un territoire dans le temps et la comparaison de territoires entre eux. L’émergence de métiers nouveaux associés à la gestion du vivant en ville a besoin de ces référentiels pour structurer les demandes et les offres de produits et de services dans le développement des politiques publiques. <br>
Nous souhaitons, au travers de cet appel à commun, proposer des standards ou des ontologies concernant les thématiques suivantes :
*L'arbre urbain : Le Schéma des attributs des arbres urbains (https://schema.data.gouv.fr/NaturalSolutions/schema-arbre/) a besoin d'être complété, étendu et diffusé plus largement pour que plus de collectivités utilisent ce standard de données. <br>
[[Fichier:Schema 1.png|centré|vignette|Schéma des attributs des arbres urbains disponible sur data.gouv.fr]]
<br>
*Les espaces végétalisés urbains : L'arbre n'est pas le seul végétal présent en ville. Il apparait donc pertinent de transposer le schéma des attributs des arbres urbains aux autres végétaux que sont les pelouses, les massifs fleuris, les haies et les bosquets.
*L’arrosage : systèmes d’arrosage et méthodes de programmation : L’irrigation des végétaux en milieu urbain, qu’elle soit temporaire, transitoire ou permanente est un support souvent indispensable à la production d’espaces végétalisés fonctionnels et de qualité. L’hétérogénéité des techniques employées et des systèmes d’irrigation installés complique toute démarche de rationalisation des consommations en eau. La mise en place de standard intégrant les contraintes de terrain devra permettre de caractériser les installations et leur performance respectives, de proposer des outils et indicateurs d’évaluation de la performance, de proposer des éléments méthodologiques communs aux décideurs souhaitant déployer une stratégie d’économie en eau
*Caractérisation des sols vivants et de leurs propriétés : Les services écosystémiques fournis par les végétaux sont tous liés au sol support de ces végétaux. La caractérisation de ces sols et de leurs propriétés est établie par une description agropédologique. Fertilité, gestion de l’eau, biodiversité... le modèle de description devra permettre à la fois de servir les enjeux liés au développement de solutions fondées sur la nature, tout en s’appuyant sur les structures scientifiques de description des sols déjà largement utilisés par les experts.
*Mesure des services écosystémiques : les services rendus à la population par les espaces verts peuvent être mesurés de nombreuses façons différentes et il n'y a pas pour le moment d'unités standardisées et comparables entre les différentes méthodes et pratiques<br>
<br>
=== Des moyens pour dessiner et faire émerger la ville verte de demain ===
De manière plus prospective, l’ambition de L'alliance est de développer des outils permettant une planification urbaine plus performante :
*Construction par l'Alliance d’une Fresque de la nature en ville (voir commun existant https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fresque_de_la_nature_en_ville)
*Développement d'IA prospectives et de conseils pour l'agencement de la ville verte de demain en se basant sur un jumeau numérique
*Reconstitution de corridors écologiques à partir de détection automatisé de la végétation
*Promotion des “Solutions Fondées sur la Nature” pour optimiser les services écosystémiques rendus par la nature en ville.
<br>
Dans le cadre de l''''eXtrême Défi (XD)''', de nouveaux types de véhicules - dits intermédiaires - vont être expérimentés à compter de 2023 à l'échelle de [https://wiki.lafabriquedesmobilites.fr/wiki/Cartes_de_l%27eXtr%C3%AAme_D%C3%A9fi#Carte_des_Territoires_d.27Exp.C3.A9rimentations_2023 plusieurs territoires ruraux], avec un engagement des collectivités partenaires du projet de travailler les aménagements nécessaires pour améliorer la sécurité, réduire l’écart de vitesse avec les voitures...
<br>
'''Pour aider à identifier les aménagements prioritaires, le projet, porté par Someware, Jungle Bus et Florent Morel, se propose de mettre au point une méthodologie et un outil cartographique web permettant de caractériser, a minima mettre en lumière, des zones à aménager en priorité''' en se basant sur des données existantes, en Open Data ou disponibles au sein des services techniques de chaque collectivité, et sur la mobilisation de la communauté OpenStreetMap pour produire de nouvelles données.
<br>
Parmi les paramètres/données qui seront étudiés, il y a :
* la vitesse limite de la voirie, en particulier quand il n’existe aucune route alternative pour relier deux communes / zones d’activités
* la largeur de la voirie
* la présence/absence de pistes/voies cyclables
* le nombre d’accidents déjà référencés
* le trafic global sur la voirie et type de véhicule (camion par ex.)
* les vitesses réellement observées
* les contributions au baromètre 2021 des villes cyclables de la FUB, identifiant notamment les lieux à améliorer en priorité selon les usagers
<br>
Les grandes actions du projet seront les suivantes:
* '''La définition des types de données pertinents pour le modèle, ainsi qu'une étude algorithmique''' pour déterminer les pistes techniques en matière de conception
* '''L'étude des données existantes à l'échelle locale, en lien avec la collectivité / services techniques et en analysant les sources Open Data (OpenStreetMap)'''
* '''L'amélioration de certaines données, en mobilisant la collectivité et la communauté OpenStreetMap''' : webinaire de formation / événement de lancement, documentations adaptées, animation de communauté, contrôle qualité des données saisies
* '''La création algorithmique de données''' pour le modèle : par exemple, pour le calcul des largeurs de rues à partir d'outils de segmentation de l’espace urbain basés sur de l'imagerie aérienne
* '''La constitution des données de validation ou "vérités terrain"''', en mobilisant la collectivités et associations locales (vélo)
* '''La création et l'évaluation du modèle''', regroupant une série d'indicateurs qui seront combinés / croisés dans le but de faire ressortir les zones où le potentiel de dangerosité est maximal (avec sans doute une évaluation du nombre d’usagers potentiels), nécessitant donc un aménagement prioritaire.
* '''La création de l’application web''', sous la forme d’une cartographie plein écran permettant d'explorer/analyser les problèmes d'aménagement et priorités identifiés par le modèle. L’application web sera hébergée et maintenue durant deux ans par Someware, sur un sous-domaine de someware.fr.
<br>
Les territoires urbains, périrurbains et ruraux font face à des enjeux croissants en termes de mobilité. Sujet au cœur des préoccupations des citoyens, car sans la mobilité, il est impossible d'accéder à un emploi, de bénéficier d'une formation, de faire ses achats, d'accéder à des loisirs, de consulter un praticien de santé ou de créer du lien social.
Les enjeux sont économiques, sociaux et environnementaux. Il s'agit ainsi, pour tous les territoires, de rendre la mobilité accessible à tous, de réduire la dépendance à la voiture individuelle ou d'abaisser fortement les impacts négatifs sur l'environnement.
Pour répondre à cette problématique, les approches d'aide à la décision, à destination des collectivités, doivent s'outiller pour :
# Mieux connaître la diversité des besoins de mobilité ;
# Simuler des évolutions de pratiques de la mobilité et le développement de services de mobilité partagée.
<br>
[[Fichier:Ecosystème de communs2.png|400px|cadre|centré|Ecosystème de communs pour l'aide à la décision en mobilité]]
<br>
Notre projet de commun s'inscrit dans cette démarche avec la contribution à deux logiciels Open Source existants, complémentaires à des communs ayant bénéficiés d'appels à communs antérieurs ([[AequilibraE]] en 2023 et [[Diagnostic Mobilité]] en 2021) avec lesquels nous avons déjà engagés un dialogue de collaboration.
# [https://github.com/eqasim-org/ile-de-france EQASIM] : logiciel open source d'estimation détaillée des déplacements des individus (besoins de mobilité) ;
# [https://github.com/tellae/starling STARLING] : logiciel open source de simulation des comportements de mobilité et des services de mobilité partagée.
<br>
Autour de ces deux communs [https://github.com/eqasim-org/ile-de-france EQASIM] et [https://github.com/tellae/starling STARLING], notre projet de commun vise plus précisément à :
* Perfectionner certaines fonctionnalités des deux logiciels ;
* Améliorer les entrées / sorties et favoriser le lien avec les autres communs complémentaires ;
* Structurer et animer une communauté pour ces deux communs, ainsi qu'une communauté inter-communs.
<br>
Confrontés aux effets du changement climatique, à la dérégulation économique mondiale et aux explosions sociales liées à l'accroisement des inégalités, les territoires se retrouvent de plus en plus confrontées à des situations où il s'agit de mettre en discussion le choix de maintenir des services, des équipements et des d'infrastructures. Pour reprendre les mots du philosophe Alexandre Monnin - contributeur de ce commun, nous découvrons la nécessité de prendre soin “[https://www.revue-etudes.com/article/les-communs-negatifs/23715 communs négatifs]” dont nous héritons.
''Comment ces communs négatifs (qui se révèlent) préfigurent de nouvelles organiastions travail et de nouveaux cadres démocratiques ? Quelles sont les conséquences de ces communs sur le fonctionnement opérationnel et quotidien des collectivités ? ''
Pour commencer à répondre à ces questions, un consortium - composé Virage Energie, la Coop des Milieux, Alexandre Monnin et la Fabrique des Transitions - propose de développer (par la recherche-action, l'enquête collective et le design des comuns) une première boîte à outils à destination des collectivités (élus, agents) pour les aider - en coopération avec les collectifs habitants et les organisations du territoire, à identifier et anticiper - les effets de ces communs négatifs.
Notre intention est : (1) d'interroger les futurs possibles et anticiper le rôle et l’impact des communs négatifs dans le cadre de différentes variables ; Transitions 2050 pourra servir de support à ces exercices de prospective (2) d'engager un travail de terrain - en proximité - pour permettre de tisser des liens entre une approche politique de gestion des communs négatifs et la réalité du fonctionnement d’une collectivité locale et de la vie des habitants d’une commune.
Par des balades et des arpentages urbains, des ateliers de réflexion et de co-construction, une production éditoriale (de type ''fanzine''), il s’agira d’identifier les communs positifs et négatifs en place dans l’espace public et de collectivement anticiper leur devenir au regard des enjeux de sobriété, de résilience territoriale et d’adaptation au dérèglement climatique.
Le territoire d’expérimentation identifié se situe dans les Hauts-de-France. Une piste (en discussion) est la commune de Lomme (28 000 habitants), située dans la Métropole Européenne de Lille (Hauts-de-France), à l'interface des milieux ruraux et urbains, très proactive sur les enjeux de transformation environnementale.
Le commun est activé par Virage Énergie et la Coop des Milieux, Alexandre Monnin en sera le garant scientifique et la Fabrique des Transitions sera l'agent de diffusion (en direction de la communauté des agents et élus territoriaux particulièrement proactifs en matière de transition et/ou redirection écologique). Les élus et habitants du territoire constitueront la communauté réceptrice du commun. La méthodologie et les outils développés dans le cadre de ce projet ont vocation à être appropriables par d’autres communautés. Il répond au défi '''Connaissances et Ressources'''
Face aux défis du XXIème siècle, aux multiples fractures sociales, économiques, territoriales,
culturelles, aux tensions géopolitiques mondiales, mais aussi dans un contexte de
dérèglement climatique et de raréfaction des ressources, une approche résiliente des
territoires est aujourd’hui indispensable.
La Stratégie de Résilience de Paris repose sur une vision, celle d’un territoire qui s’appuie
sur ses habitants, ses acteurs économiques, adapte ses infrastructures, mobilise
l’intelligence collective et les territoires qui l’entourent pour transformer les défis du siècle en
opportunités.
Afin d’offrir une meilleure protection face aux aléas et des perspectives positives d’avenir à
ses usagers, la Ville de Paris souhaite encourager l’écosystème de l’innovation et en
particulier ses acteurs économiques à proposer des solutions novatrices capables de
garantir l’adaptation et la définition de nouveaux usages ainsi que de nouveaux dispositifs de
solidarité et modes de production face aux défis à venir.
Elle souhaite en particulier susciter l’émergence de solutions développées au plus près des
besoins, plus soutenables et garantissant une certaine autonomie du territoire et de ses
habitants.
Le Conseil Régional étant seul compétent pour définir les régimes d’aides aux entreprises, la
participation financière de la Ville à ce type de financement fait l’objet d’une convention
signée entre les deux collectivités. Cet appel à projets est adossé au dispositif régional
INNOV’UP. +
Les évaluations mondiales de la vulnérabilité à l’élévation du niveau de la mer induite par le changement climatique et de ses impacts associés sont entravées par le grave manque d’informations sur les
caractéristiques physiques des côtes.» Prof. A. Vafeidis (Université de Kiel, Allemagne). C’est donc là que l’App entre en jeu. Et vous. Aidez-nous à créer une base de données mondiale du
matériel côtier en nous envoyant des photos des côtes. Prenez une photo (ou plus) chaque fois que vous vous promenez le long d’une côte ou parcourez vos photos et téléchargez celles que vous avez déjà. Vous n’avez pas besoin d’un compte, juste l’App. +
Le Cerema a développé une application disponible gratuitement sous Android et pour PDA. CRISI (acronyme de Collecte et de Relevé d’Informations Suite à une Inondation), permet de regrouper dans un smartphone tous les outils nécessaires à une collecte complète et fiable sur le terrain des laisses d’inondations.
Les relevés de laisses d’inondation reposent aujourd’hui souvent sur l’utilisation de plusieurs outils : appareil photo, récepteur GPS, plans, bloc-note et crayon, documents papier, marqueur, mètre-ruban, etc.
L’outil numérique CRISI remplace avantageusement par un smartphone ou une tablette, la plupart de ce matériel de terrain. Les photographies prises sont indexées aux commentaires audio et textes et sont géo-référencées avec l’azimut. Chaque laisse peut entièrement être décrite par un unique formulaire de saisi.
Sans besoin préalable d’une formation spécifique (par exemple en SIG), CRISI permet à l’utilisateur d’effectuer de façon autonome des campagnes de relevés de façon rapide, efficace et pour un investissement préalable limité.
Conçue par le Cerema, l’application CRISI peut s’installer sur un smartphone ou une tablette Android. Une version pour PDA (Personal Digital Assistant), permettant une utilisation plus professionnelle (matériel plus résistant, augmentation de la précision des relevés, de l’autonomie…), a également été développée. La précision des données relevées est en effet liée aux caractéristiques du terminal mobile utilisé.
CRISI est ainsi une première déclinaison réussie du Système de COllecte Universel de Terrain SCOUT, conçu pour assister les agents lors de visites d’inspection ou de collecte de données sur le terrain, et pouvant être déclinée pour d’autres thématiques. +
COMMENT UTILISER CETTE APPLICATION ?
Choisir son type de trait de côte (Voir au recto : Quel trait de côte dans Rivages ?)
Il est possible de faire l’aller avec un type (jet de rive) et le retour avec un autre (végétation).
Bouton «play / pause» : appuyer sur Play pour commencer l’enregistrement.
Le bouton pause vous permet de contourner des obstacles (enrochements, activités ludiques,
changement de type de trait de côte) avant de recommencer le tracé, ou de stopper les mesures.
Bouton «Photo» : si vous avez un doute sur le tracé à suivre ou si vous souhaitez montrer des
éléments lors de vos mesures, vous pouvez joindre des photos à vos relevés. Une photo par relevé est
recommandée pour fiabiliser l’analyse ultérieure de vos données.
Bouton «Envoi» : À la fin de l’enregistrement ce bouton envoie automatiquement votre fichier de
données sur un serveur de manière sécurisée si les données mobiles sont activées.
Autrement, il vous faudra ouvrir à nouveau l’application rivages et cliquer sur ce même bouton en
ayant au préalable activé les données mobiles ou le wifi. Déconnecter les données mobiles permet
de faire vos relevés à l’étranger sans frais.
Gardez des temps d’enregistrement courts (moins d’1/2h) pour éviter de perdre les données (panne
de batterie...), quitte à faire plusieurs envois successifs.
Lors du 1er envoi, si vous souhaitez mettre le logo de votre structure sur vos photographies, vous
pouvez télécharger un logo. Celui-ci peut être modifié ou supprimé ensuite.
Bouton «Retour» pour quitter l’application
Toutes les données brutes de traits de côte prises grâce à Rivages sont téléchargeables gratuitement en ligne sur le site [https://cerema.maps.arcgis.com/apps/MapSeries/index.html?appid=354ccc3737fe4df78ed82e184713ee0c Geolittoral]
Les traces GPS, la qualité GPS, le type d’appareil et les photographies seront stockés dans une base de données.
Le numéro unique de téléphone (IMEI) est automatiquement crypté avant tout stockage dans la base de données
pour suivre le nombre d’utilisateurs. Cette application est déclarée à la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés).
Si vous avez des questions ou des remarques, vous pouvez nous en faire part à l’adresse rivages@cerema.fr