https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/api.php?action=feedcontributions&user=H%C3%A9lo%C3%AFse+calvier&feedformat=atomRésilience des Territoires - Contributions de l’utilisateur [fr]2024-03-28T16:44:37ZContributions de l’utilisateurMediaWiki 1.35.6https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Accueil&diff=20057Accueil2024-03-04T17:34:55Z<p>Héloïse calvier : </p>
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<div><br><br />
[[Fichier:Logo aac final large.jpg|centré|sans-cadre|498x325px]]<br />
<br><br />
__NOTOC__<br />
<center><br />
<h1>Appel à Communs '''Sobriété & Résilience des Territoires'''</h1></center><br />
<center><br />
<br><br />
<center><br />
<div class="alert alert-info" style="max-width:700px; margin:auto; align:center"><br />
<p>La 2ème édition de l’Appel à Communs s'est déroulée du 2 mai au 24 novembre 2023, organisée par l'<nowiki/>'''[[ADEME]]''' en partenariat avec '''l'[https://www.ign.fr/ IGN] et l'[https://agence-cohesion-territoires.gouv.fr/ ANCT]'''</p><p>Nous invitons les acteurs de la '''[[Qu'est ce que la sobriété et la résilience des territoires|sobriété et de la résilience des territoires]]''' à coopérer à travers le soutien et la création de communs pour apporter des réponses aux [[:Catégorie:Défi|'''10 défis''']] sélectionnés. </p><p>'''Les lauréats des 2 vagues de sélection sont listés [https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Communs_candidats_%C3%A0_l%27Appel_%C3%A0_Communs ici].''' </p><p>'''L'annonce des lauréats de la 2nd vague est consultable [https://forum.resilience-territoire.ademe.fr/t/resultats-de-la-2nd-vague-de-lappel-a-communs-sobriete-et-resilience/1924 ici.]''' </p><p>'''L'Appel à Communs 2023 est désormais clôturé''' : '''inscrivez-vous sur ce [https://framaforms.org/restons-en-contact-1709117053 formulaire] pour être informé.e de l'éventuelle réouverture de l'Appel à Communs en 2024'''. </p></div></center><br />
<center><br />
<br><br />
[https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Spécial:Connexion <span class="sign-up-button-hp">Créer un compte</span>] <span class="sign-up-or">ou</span> [[Special:UserLogin|<span class="log-in-link">Se connecter</span>]] ou [[Special:UpdateProfile|Mettre à jour son profil]]</center><br><br />
<center><h3></p></h3></center><br />
<center><br />
<div class="alert alert-success" style="max-width:700px; margin:auto"><p> '''Capitalisation du Wiki :''' {{PAGESINCATEGORY:Commun}} [{{SERVER}}/wiki/Spécial:WfExplore?title=Spécial%3AWfExplore&page=1&wf-expl-Category-Commun=on&wf-expl-Tags= Communs], {{PAGESINCATEGORY:Projet}} [{{SERVER}}/wiki/Catégorie:Projet Projets de territoire], {{PAGESINCATEGORY:Défi}} [{{SERVER}}/wiki/Catégorie:Défi Défis], {{PAGESINCATEGORY:Communauté}} [{{SERVER}}/wiki/Catégorie:Communauté Communautés], <br><br />
{{NUMBEROFUSERS}} [{{SERVER}}/wiki/Spécial:Liste_des_utilisateurs Utilisateurs], {{PAGESINCATEGORY:Acteur}} [{{SERVER}}/wiki/Spécial:WfExplore?title=Spécial%3AWfExplore&page=1&wf-expl-Category-Acteur=on&wf-expl-Tags= Acteurs], {{PAGESINCATEGORY:Evenement et CR}} [{{SERVER}}/wiki/Catégorie:Evenement_et_CR Evènements et CR]</p></div></center><br />
<br><br />
<center><br />
[https://collaboratif.ademe.fr/jcms/prod_3114549/fr/resilience-des-territoires Communauté Interne ADEME] | [http://forum.resilience-territoire.ademe.fr Découvrir le Forum] | [https://resilience-territoire.ademe.fr/ Site Web] <br />
</center><br />
<br />
<p><br />
<center><br />
<gallery widths="80px" heights="80px" mode="packed-hover"><br />
Fichier:Republique-francaise.png<br />
Fichier:Ademe.png<br />
Fichier:afd.png<br />
Fichier:anct.jpg<br />
</gallery><br />
{|<br />
<br />
|}<br />
</center><br />
</p></div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Collectif_pour_des_territoires_num%C3%A9riques_r%C3%A9silients_et_solidaires&diff=20056Collectif pour des territoires numériques résilients et solidaires2024-03-04T17:30:23Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Un collectif engagé pour réduire l'empreinte carbone des terminaux numériques au service des publics précaires<br />
|Main_Picture=logo LaCollecte_sansEC_def.png<br />
|url=lacollecte.tech<br />
|description=Le collectif pour des territoires numériques résilients et solidaires a pour objectif de permettre à tous les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) de s’unir et de s’outiller afin de proposer de l’équipement informatique réemployé, de qualité et à bas prix aux plus démunis. <br />
<br />
<br />
Depuis le lancement de LaCollecte.tech en 2020, plus de 20 structures de l’ESS œuvrant dans le champ du réemploi informatique ont rejoint l’initiative. <br />
Les 7 filières régionales collecte.tech montrent que que les acteurs de l’ESS, via leurs modèles économiques et de gouvernance responsables, peuvent s’allier autour de filières locales de réemploi solidaire numérique. <br />
<br />
<br />
Ainsi, notre ambition est la suivante : passer ce modèle à l’échelle dans une démarche de commun, en outillant les reconditionneurs, les ressourceries, les recycleries, les tiers-lieux, mais aussi les coordinateurs de filières, les donateurs et les distributeurs<br />
<br />
<br />
Ce collectif doit être un moyen, pour tous les membres qui souhaitent y contribuer, de porter à leur échelle le réemploi solidaire des équipements informatiques professionnels et particuliers inutilisés ou réformés. <br />
A ce jour, une bonne partie des acteurs de l’ESS engagés dans le réemploi informatique solidaire se sont organisés autour des flottes d’entreprises , plus homogènes, réemployables, et donc plus rentables. La majorité d’entre eux (Ateliers du Bocage, Ecodair, Trira, Ares, etc…) ont une expertise en la matière qui n’est plus à prouver. Ainsi, auprès de ces acteurs, les enjeux seront de : <br />
Densifier et massifier les dons via une offre qualitative et rassurante pour les donateurs et accroître ainsi les capacités du collectif à proposer du matériel reconditionné de qualité à prix solidaire<br />
Créer et animer une communauté apprenante d’acteurs de l’ESS pour booster le réemploi numérique et solidaire <br />
<br />
<br />
Le gisement adressé aujourd’hui par le projet LaCollecte.tech est principalement celui des entreprises et des collectivités. Or, force est de constater qu’un autre gisement est aujourd’hui trop peu exploité : les équipements des particuliers. Selon une enquête menée par Opinion Way pour l’Afnum, 100 millions d’équipements dorment dans les placards des français. Nous avons donc besoin que les acteurs de proximité, qu’ils soient implantés dans les quartiers ou dans les territoires ruraux, types ressourceries, recycleries, tiers-lieux se joignent à la démarche, et soient outillés afin de participer à la collecte et au traitement de ce gisement. <br />
Via ces deux modalités de traitement, via l’interconnaissance entre les acteurs, et via le co-développement de ressources et d’outillage, nous souhaitons dépasser/augmenter la capacité actuelle du secteur ESS afin de permettre à 2 millions de ménages d’être équipés d’ici 2028. Ceci implique que plus de 3 millions d’équipements soient collectés, traités et distribués d’ici là.<br />
|Tags=Développement durable, ADEME, Commun, filières, Economie Circulaire, methodologie<br />
|commonscategorie=Logiciel, Données, Connaissance, Matériel<br />
|from=Banque des Territoires, Emmaüs Connect<br />
|to=Banque des Territoires, Emmaüs Connect<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources<br />
|Coordonnées géo=48.89326, 2.37637<br />
|Richesse=Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|licence=Creative Commons<br />
|Develop=Idée<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=100000<br />
|complement_fi=Sur 2024 le budget du projet s’élève à 218 100 € et sera réparti de la manière suivante : <br />
<br />
Ressources RH à hauteur de 114 390 € : <br />
1 personne chargée du déploiement des ressources et de l’animation des communautés 100% ;<br />
1 personne chargée de la conception pédagogique des ressources à 50% ;<br />
1 personne chargée du déploiement software à 20% ; <br />
1 personne chargée du pilotage du projet à 40%. <br />
<br />
<br />
Dépenses de prestations à hauteur de 64 000 € : <br />
Accompagnement externe d’Inno3 (24 000 €) ;<br />
Mise en commun de l’outil de traçabilité actuel (30 000 €) ;<br />
Mise en commun de l’outil de préfiguration des filières (10 000 €).<br />
<br />
<br />
Dépenses de communication à hauteur de 12 000 € :<br />
Graphisme (4 000 €) ;<br />
Vidéo de lancement (3 000 €) ;<br />
Événement annuel (4 000 €).<br />
<br />
<br />
Déplacements et missions à hauteur de 4 350 €. <br />
<br />
<br />
Frais de structure (12%) : 23 369 €.<br />
<br />
<br />
Cette opportunité de financement nous permettra donc d’initier la mise en commun des outils existants <br />
Dans le cadre de l’Appel à projet ECONUM, nous proposons de financer de nouvelles innovations de type bien commun à destination des filières de reconditionnement (borne d’effacement, entrepôts, bancs de test, etc…). Celles- ci permettront d’améliorer la productivité des filières solidaires ainsi que leurs capacités à financer leurs modèles.<br />
<br />
<br />
Après 2024, nous estimons pouvoir maintenir le nouveau poste créé dans le cadre de la présente demande de soutien grâce au développement des activités menées autour des filières solidaires existantes. Nous étudierons également d’autres manières de financer le commun en fonction des apports économiques qu’il générera chez le porteur, chez les partenaires ou chez les contributeurs. Ces derniers pourraient également être rémunérés dans ce même cadre via un principe de co-rémunération. L’accompagnement de l’expert des communs Inno3 permettra de préciser les différents modèles économiques envisageables dans une logique de commun. <br />
En effet, celui-ci nous indique qu’il n’existe pas un seul modèle économique permettant de soutenir ces filières. Le travail sur de nouveaux modes de rémunération et notamment sur la location de matériel, sera mené en parallèle du déploiement de ce commun et testé via le porteur ou les contributeurs le désirant.<br />
|complement_res=Le collectif pour des territoires numériques résilients et solidaires a pour objectif de permettre à tous les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) de s’unir et de s’outiller afin de proposer de l’équipement informatique réemployé, de qualité et à bas prix aux plus démunis. <br />
<br />
<br />
Depuis le lancement de LaCollecte.tech en 2020, plus de 20 structures de l’ESS œuvrant dans le champ du réemploi informatique ont rejoint l’initiative. <br />
Les 7 filières régionales collecte.tech montrent que que les acteurs de l’ESS, via leurs modèles économiques et de gouvernance responsables, peuvent s’allier autour de filières locales de réemploi solidaire numérique. <br />
<br />
<br />
Ainsi, notre ambition est la suivante : passer ce modèle à l’échelle dans une démarche de commun, en outillant les reconditionneurs, les ressourceries, les recycleries, les tiers-lieux, mais aussi les coordinateurs de filières, les donateurs et les distributeurs<br />
<br />
<br />
Ce collectif doit être un moyen, pour tous les membres qui souhaitent y contribuer, de porter à leur échelle le réemploi solidaire des équipements informatiques professionnels et particuliers inutilisés ou réformés. <br />
A ce jour, une bonne partie des acteurs de l’ESS engagés dans le réemploi informatique solidaire se sont organisés autour des flottes d’entreprises , plus homogènes, réemployables, et donc plus rentables. La majorité d’entre eux (Ateliers du Bocage, Ecodair, Trira, Ares, etc…) ont une expertise en la matière qui n’est plus à prouver. Ainsi, auprès de ces acteurs, les enjeux seront de : <br />
Densifier et massifier les dons via une offre qualitative et rassurante pour les donateurs et accroître ainsi les capacités du collectif à proposer du matériel reconditionné de qualité à prix solidaire<br />
Créer et animer une communauté apprenante d’acteurs de l’ESS pour booster le réemploi numérique et solidaire <br />
<br />
<br />
Le gisement adressé aujourd’hui par le projet LaCollecte.tech est principalement celui des entreprises et des collectivités. Or, force est de constater qu’un autre gisement est aujourd’hui trop peu exploité : les équipements des particuliers. Selon une enquête menée par Opinion Way pour l’Afnum, 100 millions d’équipements dorment dans les placards des français. Nous avons donc besoin que les acteurs de proximité, qu’ils soient implantés dans les quartiers ou dans les territoires ruraux, types ressourceries, recycleries, tiers-lieux se joignent à la démarche, et soient outillés afin de participer à la collecte et au traitement de ce gisement. <br />
Via ces deux modalités de traitement, via l’interconnaissance entre les acteurs, et via le co-développement de ressources et d’outillage, nous souhaitons dépasser/augmenter la capacité actuelle du secteur ESS afin de permettre à 2 millions de ménages d’être équipés d’ici 2028. Ceci implique que plus de 3 millions d’équipements soient collectés, traités et distribués d’ici là. <br />
<br />
<br />
Pour créer des standards communs et permettre de répondre (1) aux enjeux des donateurs (traçabilité et effacement des données notamment) et (2) aux contraintes “métier” des reconditionneurs et (3) aux besoins des personnes en précarité (qualité, lisibilité de l’offre, durabilité des équipements, SAV simplifié notamment), l’enjeu de la formation et de l’outillage des différentes parties prenantes est primordial. <br />
Aussi, à la croisée de tous ces acteurs, et pour leur permettre de partager leurs connaissances ou d’en bénéficier, nous souhaitons mettre en place une plateforme de contenus et d’outils (outils de diagnostic et de modélisation économique, outils juridiques et de gouvernance, outils de traçabilité, etc…) accessibles en open source et adaptables aux réalités de chacun. A titre d’exemple, notre outil de traçabilité, ou “Back office” sera mis à disposition dans une logique de commun aux acteurs locaux désireux de s’inscrire dans la démarche. <br />
La démarche de l’appel à communs nous permettra de financer<br />
l’ouverture de ces outils <br />
leur adaptation aux différentes parties prenantes de ce réseau d’acteurs élargis <br />
la mise en oeuvre d’une stratégie d’animation de communauté et de gouvernance permettant le bon déploiement et enrichissement des ressources et contenus de formation <br />
Les filières LaCollecte.tech existantes intègreront ces nouvelles modalités d'animation et de gouvernance. De nouveaux acteurs désireux de développer des filières sur des territoires non couverts pourront également s’en saisir librement. <br />
A échelle nationale, une gouvernance et une représentativité des collectifs locaux sera imaginée. Cette instance pourra notamment permettre au collectif d'avoir un réel rôle de plaidoyer pour faciliter l’émergence de ce modèle innovant et porter et incarner les valeurs du collectif à échelle nationale.<br />
En somme, l’enjeu principal de ce projet est de capitaliser sur une première démarche de coopération et de création d’outils initiée sur les territoires notamment via LaCollecte.tech mais aussi par tout autre acteur souhaitant mettre au profit ses avancées sur le sujet (ex Hub Normandie, filière de la communauté d’agglomérations du Sicoval, Département de Lot-et-Garonne etc.). Grâce à cette démarche de collaboration et d’innovation dans une logique communautaire élargie, l’action sera coordonnée et l’impact solidaire et écologique sera décuplé . <br />
<br />
<br />
Les financements demandés dans le cadre de l’appel à communs devront permettre de financer <br />
le passage en commun des ressources et outils exisants,<br />
la préfiguration de la gouvernance du modèle juridique et économique communautaire.<br />
|complement_env=Si 2,5% de l’empreinte carbone française provient du numérique, les impacts environnementaux du secteur sont multiples :<br />
Impact sur le changement climatique : émissions de gaz à effet de serre (GES)<br />
Impact sur les ressources abiotiques : <br />
épuisement des ressources fossiles <br />
épuisement des ressources minérales<br />
Impact sur les radiations ionisantes<br />
<br />
62,5 millions de tonnes de ressources sont utilisées par an pour produire et utiliser les équipements numériques (MIPS-Material Input Per Service-unit), et 20 millions de tonnes de déchets sont produits par an sur l’ensemble du cycle de vie du numérique, en France. Les appareils électroniques sont les premiers responsables de l’empreinte environnementale du numérique. Il convient donc d’allonger la durée de vie de ces équipements, et de limiter la production de déchets. <br />
Le projet que nous portons a pour ambition de permettre l’accessibilité du numérique aux plus précaires, tout en réduisant l’impact environnemental du numérique. <br />
Si la construction des communs, la maintenance des outils, et leur alimentation seront génératrices d’impacts environnementaux (Cf. en rouge sur l’arbre de conséquence), leur appropriation par les acteurs de l’ESS permettra le déploiement massif de filières solidaires de réemploi informatique en France. Ces filières vertueuses permettront d’éviter des impacts environnementaux conséquents (Cf. en vert sur l’arbre de conséquences). <br />
Au final, par rapport au scénario de référence dans lequel l’équipement des personnes en situation de précarité serait rendu possible en majorité via de l’équipement neuf, le projet présenté permet d’éviter de manière édifiante la consommation de ressources et de certaines pollutions, ainsi que d’atténuer le changement climatique. Il facilite également la transition vers une économie circulaire, pour plus de résilience des territoires. La mise en commun des ressources a un effet multiplicateur sur les bénéfices (environnemental, économique et social) apportés par les filières solidaires de réemploi. <br />
L’arbre de conséquences ci-dessous constitue une première évaluation environnementale qualitative du projet. Il faut avoir en tête que les ordres de grandeur entre les impacts environnementaux générés (en rouge), et les impacts évités (en vert), sont très différents, le projet étant quantitativement bénéfique. Si nous présentons ici les prémices d’une étude qualitative, nous souhaitons a minima accompagner la mise en œuvre du projet d’une étude quantitative QuantiGES, à l’aide des formations et outils mis à disposition par l’Ademe. <br />
[[Fichier:Arbre de conséquences AAC.jpg|vignette]]<br />
<br />
Arbre de conséquences (guide méthodologique “Évaluer l’empreinte environnementale d’un projet”, Ademe)<br />
<br />
Sources : <br />
"Evaluation de l'impact environnemental d'un ensemble de produits reconditionnés", Ademe, Septembre 2022<br />
"Empreinte environnementale du numérique en France : L’ADEME et l’Arcep remettent leur premier rapport au gouvernement", Ademe et Arcep, Janvier 2022<br />
|complement=Aujourd'hui, les acteurs du marché lucratif peinent à ne pas délocaliser , le réemploi des déchets électriques et électroniques, mais aussi à pratiquer des prix abordables pour toutes les populations. L’ESS, via ses modes de gestions désintéressés, ses dynamiques locales et sa force d’innovation au plus proche du terrain, peut répondre à ces enjeux. <br />
<br />
<br />
LaCollecte.tech compte aujourd’hui 7 collectifs structurés dans 7 régions de France métropolitaine qui ont permis de poser les bases du commun ..<br />
A date ces filières sont constituées <br />
de donateurs (entreprises, collectivités) <br />
de reconditionneurs professionnels d’insertion et entreprises adaptées<br />
de structures sociales distributrices <br />
<br />
<br />
Aujourd’hui, pour passer à l’échelle et augmenter les impacts, nous souhaitons élargir ce collectif à de nouveaux acteurs type :<br />
donateurs particuliers<br />
recycleries, tiers lieux, communautés<br />
Hubs territoriaux, structures d’inclusion numérique etc.<br />
<br />
<br />
En augmentant le nombre de parties prenantes, le projet apportera une réponse toujours plus collective et innovante aux problématiques sociale et environnementale du numérique. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Le déploiement du commun s’organisera comme suit sur l’année 2024 : <br />
Phase 1 : Cartographie des besoins, modalités d’actions et intérêt à agir des différents acteurs (Janvier - Mars 2024)<br />
Phase 2 : Création d’une plateforme de diffusion des communs et adaptation des premiers outils aux différentes communautés d’acteurs (Mars - Juin 2024)<br />
Phase 3 : Formation et animation pour la prise en main des ressources et des logiciels (Mars - Décembre 2024)<br />
Phase 4 : Maintenance des outils, des ressources et des logiciels (Juin 2024 - …..)<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
'''<br />
Phase 1 : Cartographie des besoins et modalités d’actions et intérêts des différents acteurs (Janvier - Mars 2024)'''<br />
<br />
<br />
<br />
1.1. Cartographie des parties prenantes et des modalités d’action<br />
<br />
<br />
Pour adapter nos outils aux nouvelles parties prenantes du collectifs, nous souhaitons approfondir notre connaissance des intérêts à agir et besoins spécifiques des acteurs notamment de la filière de traitement de don des particuliers (recycleries, tiers lieux , communauté). <br />
<br />
Afin d’affiner notre connaissance du territoire, nous pourrions imaginer réaliser un “tour de France des initiatives de filières” qui nous permettrait d’aller au plus proche des acteurs des filières, de documenter leurs pratiques et de créer un premier lien fort. <br />
<br />
1.1.1 Les collecteurs et reconditionneurs <br />
Pour participer à cette chaîne, nous établirons plusieurs “niveaux” en fonction des capacités de chaque structure<br />
niveau 1 : activité de tri des équipements collectés ; <br />
niveau 2 : activité de tri et de reconditionnement des équipements collectés ;<br />
niveau 3: activité de tri, de reconditionnement et de vente des équipements collectés. <br />
Les niveaux seront déterminés à partir d’un audit de maturité des entités et évaluation des besoins.<br />
<br />
[[Fichier:Niveaux.png|vignette]]<br />
<br />
1.1.2. Les distributeurs solidaires<br />
<br />
Nous identifions à date plusieurs typologies de distributeurs solidaires et veillerons à cartographier leurs besoins en enjeux. Parmi les acteurs pré-identifiés : <br />
<br />
Les Espaces Solidarité Numérique ;<br />
Les structures sociales et grands réseaux de solidarités ; <br />
Les maisons France Services <br />
Les reconditionneurs qui peuvent aussi être distributeurs pour certains ; <br />
Les Tiers Lieux<br />
Les opérateurs de service public <br />
<br />
1.1.3. Les donateurs<br />
<br />
Les collectivités<br />
Les entreprises<br />
Les particuliers<br />
Les opérateurs de services publics<br />
Les fabricants<br />
Les leasers<br />
<br />
En conclusion, d’un point de vue opérationnel, cette période va nous permettre <br />
d'approfondir la connaissances des modes de fonctionnements, besoins et intentions de chaque partie prenante<br />
d’identifier les besoins d’adaptation des outils <br />
de tester la complémentarité des différents acteurs, de leurs savoirs faire, de leurs compétences nécessaires<br />
<br />
<br />
1.2. Premiers travaux de gouvernance commune<br />
<br />
Pendant la phase 1 et tout au long du projet , nous nous attacherons à organiser, en lien avec les instances France Numérique Ensemble, une gouvernance locale et nationale. Les documents et kits de déploiement de ces gouvernances font également partie des ressources qui seront déployées sur le wiki. <br />
Un grand temps national sera également organisé en 2024 (date à définir) pour réunir et fédérer les membres du collectif élargi, s'accorder sur une vision partagée, acter les fondamentaux de la gouvernance via la signature d’une charte du collectif etc. <br />
<br />
En parallèle des sujets fondamentaux seront à statuer <br />
Marque/Nom du collectif : en fonction des décisions de la communauté, le collectif pourra proposer une image neutre dans laquelle pourront se retrouver les acteurs, quelque soit leur origine (appartenance à un réseau, structure indépendante, etc..) autour de la problématique commune du réemploi solidaire ;<br />
Nouvelle forme juridique : au-delà de l’image de marque, il est possible que la communauté choisisse de s’organiser sous une nouvelle forme (aujourd’hui, c’est un collectif formalisé par des conventions bilatérales). Ainsi, il faudra envisager un accompagnement sur ce sujet qui aboutira peut-être à la création d’une nouvelle entité juridique qui permettra de porter tous les sujets présentés dans cet appel à communs. <br />
<br />
<br />
<br />
'''<br />
Phase 2 : Création d’une plateforme de diffusion des communs et adaptation des premiers outils aux différentes communautés d’acteurs (Mars - Juin 2024)'''<br />
<br />
<br />
2.1. Création d’une plateforme de diffusion des communs<br />
Pour permettre une diffusion simplifiée et créer une communauté apprenante nous avons choisis de les diffuser via un modèle ouvert : <br />
Pour les ressources documentaires (conventions, process, pas à pas, etc.) la diffusion prendra la forme d’un Wiki accessible en ligne. Le passage en mode commun est déjà amorcé depuis plusieurs semaines et la version bêta du Wiki est déjà en cours d’élaboration.<br />
<br />
[[Fichier:Capture d'écran 2023-11-23 223010.png|vignette|Capture d’écran du Wiki qui servira de support pour les ressources]]<br />
<br />
<br />
Le reste des ressources, et notamment les outils logiciels et statistiques (outil de préfiguration des filières, logiciel de traçabilité, effacement de données…voir ci-dessous), font actuellement l’objet d’études auprès d’acteurs experts des communs pour définir le mode de diffusion le plus simple.<br />
<br />
[[Fichier:Capture d'écran 2023-11-23 223304.png|vignette|Capture d’écran de l’outil de traçabilité que nous souhaitons partager et mettre en open source]]<br />
<br />
<br />
<br />
[[Fichier:Capture d'écran 2023-11-23 222956.png|vignette|Capture d’écran de l'outil statistique que nous souhaitons partager et mettre en open source]]<br />
<br />
<br />
2.2. Adaptation des outils aux communautés d’acteurs<br />
Une fois les premières ressources diffusées, un travail de conception et d’adaptation des contenus sera amorcé et finalisé d’ici l’été 2024 afin que le kit d’outils soit adapté aux différentes catégories d’acteurs.<br />
Pour rappel, les outils et les ressources mis en communs sont les suivantes : <br />
<br />
[[Fichier:Capture d'écran 2023-11-23 223542.png|vignette]]<br />
<br />
<br />
<br />
2.3. Etudes et création de nouveau outils innovants<br />
<br />
<br />
Autour du premier socle d'outils en commun, l’animation de communautés permettra aux acteurs du collectif de s’organiser pour créer de nouveaux communs répondant à des besoins non couverts. Ces projets innovants enrichiront le commun.<br />
Le calendrier de production de ces autres outils est directement dépendant <br />
1. des besoins et priorités qui seront exprimés par le collectif<br />
2. des autres financements (autofinancement, partenariat, subventions, etc.) <br />
<br />
<br />
A titre d’information, les acteurs du collectif LaCollecte.tech ont déjà exprimé des besoins d’innovation techniques et logistique qui ont été déposés dans le cadre de l’AAP ECONUM. En cas d’obtention des financements, l’ensemble des productions seront mises à disposition de la communauté.<br />
<br />
<br />
'''Phase 3 : formation et animation pour la prise en main des ressources et des logiciels (Mars - Décembre 2024)<br />
'''<br />
<br />
L’embarquement des structures se fera en premier lieu via :<br />
<br />
un kit de communication (affiches, flyers, conseil de référencement internet etc..)<br />
un kit d’animation de sensibilisation (comment promouvoir la collecte, comment animer des collectes événementielles, des outils de sensibilisation, etc…) ;<br />
des sessions en ligne de facilitation à la prise en main des outils et ressources par les différentes parties prenantes <br />
<br />
Sur le deuxième semestre 2024, nous commencerons le travail d'ingénierie pédagogique en lien avec le pôle formation de l’association. En effet, nous souhaitons pouvoir proposer des temps de formation en ligne et en présentiel pour les acteurs du reconditionnement. <br />
<br />
<br />
La conception pédagogique sera supervisée par Emmaüs Connect et co-produite avec les membres experts de la communauté<br />
A terme, les formations doivent pouvoir faire l’objet d’une ouverture sous les mêmes licences que les autres ressources afin qu’elles puissent servir plus largement. <br />
<br />
<br />
En parallèle des formations, une animation territoriale du réseau sera assurée par les chefs de projets déployés en région. <br />
<br />
Zoom sur la formation des acteurs du reconditionnement<br />
<br />
Publics visés: Ces formations et cet accompagnement s’adressent aux compagnon.es Emmaüs, salariés en insertion dans des ressourceries et recycleries, demandeurs d’emploi, souhaitant se former sur les métiers du réemploi des équipements numériques ou déjà bénévoles dans des groupes du mouvement Emmaüs, recycleries ou autres associations.<br />
Grâce au parcours, les stagiaires auront acquis les compétences de base permettant de collecter et de valoriser les équipements informatiques.<br />
<br />
<br />
Objectifs de la formation: <br />
1. Collecter et assurer la traçabilité des flux<br />
Identifier rapidement des flux entrants grâce à plusieurs critères afin d’en effectuer le pré-tri : équipements réemployables, recyclables ou déchet<br />
<br />
2. Auditer<br />
Réaliser des diagnostics de valorisation (audits techniques)<br />
Réaliser des procédures de test des équipements dans le but de vérifier l’ensemble des fonctionnalités de l’équipement et de statuer sur sa redistribution<br />
<br />
3. Réemployer<br />
Effectuer des réparations de base sur les équipements grâce à la connaissance des outils, de leur manipulations et des règles de sécurité en préservant les pièces afin d’augmenter leur potentiel de réemploi<br />
<br />
4. Expliquer et sensibiliser<br />
Sensibiliser les usagers à une gestion durable des ressources et aux activités de réemploi<br />
Expliquer les différentes orientations pour les objets grâce à la connaissance des classifications et typologies de déchets et des sigles afin de pouvoir les transmettre à des usagers<br />
<br />
<br />
In fine, les stagiaires acquerront des compétences demandées pour les métiers suivants: Agent valoriste, Agent polyvalent de valorisation, Agent de récupération et de recyclage, Agent de ressourcerie polyvalent, Agent technique de réemploi, Agent de réemploi.<br />
<br />
Ces formations doivent pouvoir faire l’objet d’un déploiement en licence ouverte à terme, même si le modèle économique de déploiement n’est pas encore finalisé à ce jour. <br />
<br />
<br />
Contenus de la formation: <br />
<br />
La première partie de la formation (4 jours) sera donc consacrée à : <br />
Collecter : Accueillir et informer un groupe grâce à une communication et une posture adaptées, et échanger avec lui dans le but de s'assurer de la bonne transmission de l'information<br />
Appliquer des consignes de collecte grâce à la connaissance du cahier des charges du point d’apports volontaires, des typologies de flux acceptés et non-acceptés, dans le but de faciliter le pré-tri<br />
Effectuer la traçabilité des entrants grâce au renseignement des informations demandées à l'aide d'un logiciel ou des registres manuels en vue d'un suivi exhaustif<br />
Identifier rapidement des flux entrants grâce à plusieurs critères, afin d’en effectuer le pré-tri visuel : équipements réemployables, recyclables ou déchets<br />
Connaître les composants des ordinateurs et des téléphones <br />
Savoir manipuler les appareils en toute sécurité pour les diagnostiquer<br />
Connaître les outils indispensables au diagnostic et à la manipulation des appareils<br />
Réaliser des diagnostics de niveau 1 (tri visuel et audits techniques simples)<br />
<br />
Suite au travail de pré-tri et d’audit technique, les équipements reconditionnables doivent passer par différentes étapes avant de pouvoir être à nouveau remis sur le marché : effacement des données, installation d’un logiciel d’exploitation, démantèlement et réparation des pièces qui nécessitent de l’être. <br />
<br />
La seconde partie de la formation (10 jours) sera donc consacrée à :<br />
Maîtriser les différents outils et techniques de diagnostic d’un appareil ; <br />
Connaître les différentes pièces des équipements ;<br />
Apprendre la méthodologie du démontage et remontage des appareils ;<br />
Utilisation des logiciels d’effacement de données (un logiciel majeur du marché et un logiciel open source) ; <br />
Installation de systèmes d’exploitation (windows et linux) et déploiement d’une image sur un poste ; <br />
Configuration et paramétrage d’un poste ; <br />
Se familiariser avec les pannes récurrentes et leur prise en charge ; <br />
Intervenir sur le changement d’écran, de batterie, de connecteur de charge, de clavier, de caméra…;<br />
Nettoyer les objets avec les produits adaptés grâce à la connaissance des spécificités des matières pour favoriser leur redistribution. <br />
<br />
<br />
'''Phase 4 : Maintenance des outils, des ressources et des logiciels (Juin 2024 - …..)<br />
'''<br />
<br />
Dès juin 2024, nous lancerons la phase de maintenance des ressources et des outils. <br />
Des canaux d’identification des besoins de la communauté permettront de prioriser les évolutions des outils et de répartir la charge entre les acteurs. <br />
La gouvernance associée sera travaillée avec le collectif et accompagnée par un expert des communs.<br />
<br />
<br />
'''Taille de la communauté'''<br />
La taille de la communauté évoluera au fur et à mesure que les phases du projet seront déployées. A ce jour, nous comptons déjà un nombre de partenaires et de contributeurs important (plus d’une centaine parmi les organisations et bénévoles). <br />
<br />
<br />
A titre indicatif : la projection du nombre de structures de réemploi<br />
<br />
[[Fichier:Capture d'écran 2023-11-23 223555.png|vignette]]<br />
<br />
<br />
'''Rapport coût impact'''<br />
<br />
<br />
Le rapport coût/impact du commun peut être estimé en fonction de l’objectif fixé et du nombre d’utilisateurs. Nous visons une communauté d’au moins 2000 utilisateurs soit un coût moyen de 100 euros par utilisateur sur la base du budget total ou de 50 euros par utilisateur en comptant uniquement le financement demandé à lADEME<br />
<br />
<br />
A l’horizon 2027, si 3 millions de DEEE sont finalement traités par la communauté et qu’environ 2 millions sont réemployés, l’investissement de départ sera très largement rentabilisé. <br />
L’impact du commun pourra être extrêmement important en fonction des moyens qui seront déployés pour le maintenir et l’animer.<br />
|complement_auto='''Le problème est-il clairement défini ? Seul ou par plusieurs personnes ?'''<br />
<br />
Après 3 ans de projet LaCollecte.tech et suite au déploiement de 7 filières régionales, les échanges avec les parties prenantes (donateurs, reconditionneurs, distributeurs et porteurs de filières) nous ont énormément appris, notamment sur les enjeux de la filière ainsi que sur les freins. Nous avons aussi, grâce à une étude d’impact du projet, pu identifier des enjeux complémentaires auprès de nos partenaires.<br />
Dans notre cas le problème se divise en deux problématiques générales : <br />
Enjeux environnemental du numérique : la fabrication des équipements informatiques représente 80% des émissions de gaz à effet de serre liées au numérique français, il est donc crucial de faire en sorte que ces équipements soient utilisés le plus longtemps possible et que les déchets soient collectés au maximum afin d’être réemployés, voire recyclés. Les acteurs du réemploi sont largement mobilisés sur la problématique, elle même, largement définie par l’ADEME et autres acteurs et grands réseaux nationaux ; <br />
Enjeu social du numérique : L’accessibilité au matériel informatique en termes de prix. Le problème est défini par la nouvelle feuille de route du gouvernement “France Numérique Ensemble” ainsi que par la grande majorité de l’action sociale et de la médiation numérique. <br />
<br />
<br />
Les acteurs de la filières, quant à eux, sont confrontés à de nombreux freins, parmi lesquels : <br />
les freins aux dons : manque de confiance, sujet de la fuite des données, manque d’identification d’acteurs ESS du territoire…<br />
les freins au reconditionnement : coût de l’accès à des outils permettant la traçabilité et l’effacement des données, formation, accès aux pièces détachées<br />
les freins liés à la distribution solidaire : identification des publics, logistique, formation, SAV<br />
les freins de coordination et de passage à l’échelle : traçabilité et logistique<br />
<br />
<br />
'''Y a-t-il d’autres contributeurs·trices prêt·e·s à travailler sur ce commun ? Y a-t-il un lien établi avec la communauté open data ?'''<br />
<br />
Au-delà de la première communauté fédérée autour de la Collecte.tech, d’autres contributeurs sont en effet déjà identifiés et ont manifesté leur intérêt à agir dans une logique de commun sur ces sujets. A titre d’exemple :<br />
Des communautés de la fédération Emmaüs France : Emmaüs Coup de main, Emmaüs Défi<br />
Des recycleries et ressourceries du Réseau National : LaNoue, La petite Roquette <br />
Hubs territoriaux d’inclusion numérique : RihnOcc , Grand Est, Corsica, Numi,...<br />
Des territoires : communauté d’agglomérations du Sicoval, Département de Lot-et-Garonne, Département de France<br />
Des organismes de formation : La petite roquette, Trira, Provaltis, OF d'Emmaüs Connect<br />
Des experts des communs en lien avec le projet : IGN, OSM, Fablog, …<br />
Des acteurs institutionnels : La Banque des Territoires, Ecologic <br />
<br />
<br />
La création d’un esprit de collectif, la recherche d’un langage commun, la définition d’une vision et d’objectifs communs seront notamment l’objet du travail mené dans le cadre de ce projet. En effet, l’un des autres enjeux est bel et bien de fédérer de nouveaux acteurs afin de les rendre utilisateurs voire contributeurs. Nous comptons sur l’objectif social, l’urgence sociale, sociétale et environnementale ainsi que sur une animation de qualité permettant à chacun de trouver sa place dans le collectif pour faire vivre et étendre la communauté et ses communs. <br />
<br />
<br />
'''Quel est le contexte d’émergence de ce commun ?'''<br />
Ce commun émerge dans un contexte de reconnaissance des enjeux sociaux, économiques et environnementaux liés au numérique ainsi qu’à des enjeux politiques et stratégiques pour les territoires. La nouvelle feuille de route inclusion numérique (IN) France Numérique Ensemble s’engage sur l’ambition de rendre disponibles des équipements numériques à 2 millions de ménages fragiles (engagement 8, objectif 2). L’équipement des Français est reconnu comme partie intégrante des stratégies Inclusion Numérique des territoires, qui ont cependant besoin d’outils et de méthodes pour impulser ou booster la mise en place de filières de réemploi solidaire locales.<br />
Le contexte règlementaire nous permet aussi d’envisager le déploiement d’un commun en lien avec une filière de réemploi en plein essor. En effet, la Loi AGEC et la loi REEN soulignent les enjeux pour les collectivités de sourcer leurs équipements numériques et de se doter de feuilles de route numériques. Pour ces collectivités, le sujet de la gestion de leurs parcs informatiques mais plus largement aussi de la mise en place de filières en capacité de gérer le DEEE du territoire sont clés.<br />
Enfin, la mission du Mouvement Emmaüs est, entre autres, de faire en sorte de promouvoir le réemploi dans une logique de soutien des projets de solidarité. <br />
<br />
'''<br />
Quelle est votre contribution à la sobriété et/ou la résilience ? Quel est l'impact du commun sur le défi adressé ?'''<br />
<br />
<br />
Notre contribution à la sobriété et à la résilience passe à la fois par : <br />
Notre capacité à réduire l’empreinte carbone du numérique via son réemploi solidaire ; <br />
Notre capacité à fédérer les mécènes/acheteurs, les acteurs du réemploi, les distributeurs autour d’un but commun. Les collectifs déployés le sont à échelle locale dans un but de développer la résilience numériques des territoires et l’échange entre acteurs d’un même territoire.<br />
Notre capacité à proposer aux territoires un modèle circulaire et solidaire permettant la pérennisation voire la création de postes verts non délocalisables.<br />
La capacité des collectifs à faire monter en compétence et en connaissance tout un territoire sur le sujet du reconditionnement et de la réparation, de manière à le rendre résilient, expert et capable de mieux connaître ses ressources locales, d’être au fait de sa capacité à générer du DEEE et à trouver dans ses propres déchets DEEE les ressources futures.<br />
L’impact du commun sur le défi Connaissances/Ressources sera de montrer qu’il est possible de développer un modèle ouvert autour d’une problématique a priori concurrentielle. L’approche en mode commun doit pouvoir montrer que l’on peut capitaliser sur des connaissances techniques, organisationnelles pour faire de la gestion d’une ressource (ici le gisement de matériel numérique) une démarche commune pour le bien commun.<br />
<br />
<br />
'''Est-ce que les contributeurs·trices sont structuré·e·s juridiquement pour recevoir des financements ?'''<br />
Pour le moment, la plupart des contributeurs sont structurés juridiquement pour recevoir des financements, notamment le porteur du commun, Emmaüs Connect. Il est possible que le déploiement du commun implique la création d’une nouvelle entité juridique. Cette option sera étudiée au fur et à mesure du déploiement du projet. <br />
<br />
<br />
'''Est-ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?'''<br />
<br />
<br />
Les besoins sont exprimables et ont été exprimés <br />
via la communauté de partie prenantes à travers notre étude d’impact qui révèle un besoin d’outillage, de formation et de coordination des acteurs de l’ESS et une attente des collectivités et des entreprises relatif à la structuration de filières solidaires locales ;<br />
via des outils statistiques nous permettant de mesurer les besoins et le gisement potentiel à exploiter. Ces outils statistiques seront évidemment maintenus dans le cadre de la communauté. <br />
<br />
<br />
Ainsi, nous sommes convaincus que les enjeux du commun sont assez explicites et peuvent permettre à beaucoup d’acteurs de rejoindre l’initiative. <br />
<br />
<br />
'''Le projet de commun s’attache-t-il à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone, en lien si possible avec une collectivité) ?'''<br />
<br />
<br />
Le projet de commun est une évolution du projet LaCollecte.tech, dont le fondement est de s’ancrer dans les territoires. Nous avons déjà de nombreux soutiens de collectivités engagées dans la démarche (région Grand-Est, Région Hauts-de-France, Ville de Paris, Métropole de Lyon, Région Nouvelle Aquitaine), pour certaines financièrement. A ce jour, de nouveaux territoires d’action sont à l’étude en Outre-Mer et au-delà des frontières nationales. <br />
Notre projet est directement lié aux territoires : <br />
via l’ambition de création de filières locales et via la promotion d’un circuit de reconditionnement et revente le plus court possible <br />
via la volonté d’associer les collectivités à la mise en place ou au pilotage des filières <br />
via la volonté d’équiper les publics en s’appuyant sur l’expertise des structures locale de l’action sociale<br />
Comme dans tout projet de commun, nous souhaitons : <br />
que les ressources “légères” : outillage logiciel, charte, documents soient transfrontalières<br />
que les ressources “lourdes” : les équipements, les locaux, les outils-machines soient identifiés et gérées à l’échelle la plus locale possible.<br />
<br />
<br />
'''Le projet de commun est-il collaboratif, avec des consortiums interdisciplinaires, ouverts aux acteurs·trices et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques (si cela est pertinent) ?'''<br />
<br />
<br />
Le projet de commun se veut collaboratif car nous avons la conviction que chaque acteur peut apporter sa connaissance et la diffuser au sein de la communauté. Nous souhaitons évidemment intégrer des communautés dans notre mode de gouvernance, notamment sur les thématiques qui seront traitées dans le cadre des innovations et dont le besoin serait ponctuel mais aussi dans le cadre du maintien des ressources et du développement des outils dans le cadre de contributions plus larges (exemple : groupe de contributeurs et de mainteneurs de l’outil d’audit et de catégorisation). Nous souhaitons aussi associer les centres de recherche et le monde académique à nos réflexions, notamment en termes d’innovations.<br />
<br />
<br />
Une telle approche de bien commun est indissociable de la dimension sociale et sociétale du projet, seule à même de permettre un passage à l’échelle des initiatives passées. En assurant un accès gratuits aux outils et en permettant leur adaptation aux réalités des terrains et des acteurs, c’est en effet tout un écosystème qu’il est nécessaire de mobiliser pour contribuer à atteindre l’objectif d’équiper 2 millions de ménages.<br />
<br />
Cette approche systémique permet de combiner les actions du secteur public et privé afin de réunir des centaines d’acteurs autour d’une cause commune et de les engager autour d’objectifs complémentaires. Ainsi, en réunissant tous ses acteurs derrières un intérêt collectif qui dépasse la somme de leurs intérêts particuliers, nous pourrons participer à réduire l’empreinte environnementale de la fabrication des terminaux numériques et participer à la résilience des territoires en favorisant les emplois locaux et l’inclusion numérique des citoyens<br />
<br />
Enfin et au-delà du sens qu’elle porte et communique aux usagers finaux, cette démarche:<br />
favorise les mutualisations de moyens humains, financiers et matériels nécessaire pour assurer un impact national;<br />
favorise les échanges et offre une pilotage ouvert à l’ensemble des parties prenantes intéressées par la démarche, à l’échelle nationale et en concertation avec les besoins du terrain;<br />
permet de pérenniser les ressources produites et maintenues collectivement, et d’engager durablement les parties prenantes dans la communauté.<br />
Compte tenu de la démarche communautaire du projet, un protocole d'entente (MoU) sera rédigé et signé par l’ensemble des parties prenantes mobilisées autour du projet. <br />
Public, il permettra de matérialiser la vision et les objectifs à moyen et long terme, de décrire les implications et attendus respectifs, et de rappeler la volonté de construire un bien commun. <br />
<br />
<br />
<br />
'''Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante ? (Conseil sur le sujet des communs, conseils sur le sujet de la sobriété et/ou résilience, mentorat, accès à des données, accès à des cas d’usages, besoin d’expérimenter en situation “réelle” - usager·e, infrastructures - des contributeurs·trices et d’autres parties prenantes, accès à des financements).'''<br />
<br />
<br />
A ce jour, nos besoins se situent sur l’accompagnement à la modélisation de nos outils de diffusion et d’interaction. En parallèle, il est évidemment crucial de consolider, dans un premier temps, et d’animer dans un second temps, notre cercle de contributeurs.trices. <br />
Nous avons besoin de financer l’accompagnement autour de ces outils et du montage de la gouvernance. De plus, la difficulté du projet est qu’il possède déjà une forme opérationnelle dans plusieurs territoires et qu’il faut agréger cette nouvelle méthode de travail à une méthode déjà en place avec beaucoup de partenaires.<br />
En parallèle, il nous faudra développer un réseau de partenaires institutionnels plus large et consolider celui que nous avons déjà mobilisé dans un enjeu de consolidation des données autour des filières (gisements, besoins, déchets, etc…). <br />
Enfin, nous souhaitons mobiliser un certain nombre de contributeurs autour de nos sujets afin de consolider et maintenir les outils développés.<br />
|complement_real=Comme évoqué dans la description du projet de commun, l'année 2024 sera marquée par la mise en place du Wiki de la communauté qui sera le point de départ de la connaissance liée au projet ainsi que par un travail pédagogique autour des ressources (formations et modes d'utilisation). <br />
<br />
'''Les livrables produits durant l'année seront : <br />
- La plateforme Wiki ;<br />
- La version ouverte de l'outil de traçabilité ;<br />
- La version ouverte de l'outil statistique de préfiguration des filières ; <br />
- Les formations à destination des structures du réemploi ;<br />
- La charte du collectif.''' <br />
<br />
<br />
<br />
Notre documentation et bibliographie : <br />
<br />
- Benjamin Coriat (dir.), 2015, Le retour des communs : la crise de l’idéologie propriétaire, Paris, Les Liens qui Libèrent, 297 pages<br />
<br />
- Michel Bauwens et Vasilis Kostakis, Manifeste pour une véritable économie collaborative : Vers une société des communs, Éditions Charles Léopold Mayer, 2017<br />
<br />
- Guide des Communs, Une expédition Ouishare au coeur de l'IGN, Ouishare<br />
<br />
- Guide méthodologique du faire ensemble, La Fonda<br />
<br />
- Report of the European Working Team on Digital Commons, June 2022, Digital Assembly<br />
<br />
- Labo Société Numérique, Tutoriel des Communs Numériques : guide pratique pour s'engager dans une démarche de Commun Numérique, ANCT<br />
<br />
- Vivre des communs, Catalyst <br />
<br />
- Argumentaires-type pour disséminer des communs, Benjamin Jean<br />
<br />
- Wiki Movilab, Corémunération<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Analyse_et_simulation_de_la_mobilit%C3%A9_%C3%A0_l%27%C3%A9chelle_des_individus&diff=20055Analyse et simulation de la mobilité à l'échelle des individus2024-03-04T17:27:46Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Un écosystème de logiciels libres pour l'aide à la décision en mobilité: de l'analyse fine des déplacements, à la simulation des pratiques et des services de mobilité partagée<br />
|Main_Picture=simulation.png<br />
|url=http://eqasim.org/ et https://github.com/tellae/starling<br />
|description=<br><br />
Les territoires urbains, périrurbains et ruraux font face à des enjeux croissants en termes de mobilité. Sujet au cœur des préoccupations des citoyens, car sans la mobilité, il est impossible d'accéder à un emploi, de bénéficier d'une formation, de faire ses achats, d'accéder à des loisirs, de consulter un praticien de santé ou de créer du lien social.<br />
Les enjeux sont économiques, sociaux et environnementaux. Il s'agit ainsi, pour tous les territoires, de rendre la mobilité accessible à tous, de réduire la dépendance à la voiture individuelle ou d'abaisser fortement les impacts négatifs sur l'environnement.<br />
<br />
Pour répondre à cette problématique, les approches d'aide à la décision, à destination des collectivités, doivent s'outiller pour :<br />
# Mieux connaître la diversité des besoins de mobilité ;<br />
# Simuler des évolutions de pratiques de la mobilité et le développement de services de mobilité partagée.<br />
<br><br />
[[Fichier:Ecosystème de communs2.png|400px|cadre|centré|Ecosystème de communs pour l'aide à la décision en mobilité]]<br />
<br><br />
Notre projet de commun s'inscrit dans cette démarche avec la contribution à deux logiciels Open Source existants, complémentaires à des communs ayant bénéficiés d'appels à communs antérieurs ([[AequilibraE]] en 2023 et [[Diagnostic Mobilité]] en 2021) avec lesquels nous avons déjà engagés un dialogue de collaboration.<br />
# [https://github.com/eqasim-org/ile-de-france EQASIM] : logiciel open source d'estimation détaillée des déplacements des individus (besoins de mobilité) ;<br />
# [https://github.com/tellae/starling STARLING] : logiciel open source de simulation des comportements de mobilité et des services de mobilité partagée.<br />
<br><br />
Autour de ces deux communs [https://github.com/eqasim-org/ile-de-france EQASIM] et [https://github.com/tellae/starling STARLING], notre projet de commun vise plus précisément à :<br />
* Perfectionner certaines fonctionnalités des deux logiciels ;<br />
* Améliorer les entrées / sorties et favoriser le lien avec les autres communs complémentaires ;<br />
* Structurer et animer une communauté pour ces deux communs, ainsi qu'une communauté inter-communs.<br />
<br><br />
|Tags=Mobilité, transport en commun, mobilité partagée, covoiturage, transport à la demande, mobilités actives<br />
|commonscategorie=Logiciel, Connaissance<br />
|Theme=Général/Enjeux,Général/Critiques,Vulnérabilités/Démographique,Vulnérabilités/Sociale,Vulnérabilités/Energétique,Vulnérabilités/Economique,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Infrastructure,Facteurs de résilience/Urbanisme,Anticipation/Indicateur,Anticipation/Prospective,Gestion de crise/Préservation des services essentiels<br />
|from=Tellae<br />
|contributeurs=Vincent Leblond, Léo Desbureaux, Pierre-Olivier Vandanjon<br />
|referent=Vincent Leblond<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, B- Planification et aménagement urbain, D- Energie et réseaux, E- Mobilités et logistiques<br />
|Coordonnées géo=47.20611, -1.56035<br />
|othercommon=AequilibraE, Diagnostic Mobilité<br />
|Richesse=Mentorat, Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|licence=CeCILL-B, GNU General Public License v2.0<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=45000<br />
|complement_fi=Le budget prévisionnel, pour une durée de projet de 12 mois, s'élève à 65 000 €. Les dépenses associées portent uniquement sur des dépenses de personnel (salaires pour environ 300 jours.homme) de la société Tellae. Ce budget prévisionnel n'inclut pas les contributions des partenaires académiques (Université Gustave Eiffel et IRT System X) bénéficiant de financements par d'autres dispositifs. L'Université Gustave Eiffel est un partenaire direct de Tellae. Une convention lie les deux organismes depuis 2022 et jusqu'en 2027.<br />
<br />
Le financement de ces dépenses est établi de la manière suivante:<br />
* Aide apportée par l'Appel à Commun : 45 000 € (environ 70% du budget total) ;<br />
* Autofinancement Tellae : 15 000 € (études et licences logiciel SaaS) ;<br />
* Crédit Impôt Recherche : 5 000 €.<br />
<br><br />
Au-delà de la période du projet, Tellae financera sa contribution aux communs grâce à la commercialisation d'études, de licence logiciel SaaS et de développements sur-mesure autour des logiciels. Les partenaires académiques poursuivront leurs contributions en s'inscrivant dans leurs programmes de recherche.<br />
|complement_res=Le commun répond à des enjeux d'amélioration de l'aide à la décision au service des collectivités territoriales, planificatrices de la mobilité sur leur territoire, en lien avec les acteurs régionaux et suprarégionaux.<br />
La disponibilité de tels outils en Open Source permet d'une part aux acteurs académiques de bénéficier de logiciels pour leurs recherches dans le domaine, et permet d'autre part aux collectivités territoriales de bénéficier d'une transparence forte sur les outils alimentant leurs décisions.<br />
<br />
Les logiciels du projet de commun contribue à fournir des évaluations et des prévisions concernant les thématiques suivantes:<br />
* Reports modaux vers les transports publics, les mobilités partagées, les mobilités actives et les véhicules intermédiaires ;<br />
* Impacts environnementaux en terme d'émissions, consommation énergétiques ou de bruits ;<br />
* Qualité de service et résilience des réseaux de transports publics ;<br />
* Social et besoin de déplacements pour une mobilité plus inclusive.<br />
<br><br />
Les logiciels EQASIM et STARLING bénéficient déjà d'exemples d'application sur le territoire du département de la Loire Atlantique. Ces exemples seront enrichis et améliorés au cours du projet.<br />
* Exemple EQASIM https://github.com/eqasim-org/ile-de-france/blob/develop/docs/cases/nantes.md<br />
* Exemples STARLING https://github.com/tellae/starling/blob/main/README.md<br />
<br><br />
|complement_env=Les logiciels EQASIM et STARLING sont appliqués sur des territoires et plus spécifiquement dans le cadre d'études de planification de la mobilité. Les logiciels offrent des opportunités d'évaluation des impacts environnementaux des projets étudiés : nouvelles pratiques de mobilité, ou nouveaux services de mobilité partagées ou de réseaux de transports publics.<br />
<br />
Exemples d'indicateurs directement extraits des logiciels:<br />
* Distances parcourues ;<br />
* Vitesses des véhicules ;<br />
* Taux d'occupation / remplissage des véhicules ;<br />
* Distances de marche.<br />
<br><br />
Ces indicateurs peuvent être valorisés par le couplage avec des outils d'évaluation des émissions de CO2 (commun [[Mobility]], Base Empreinte de l'ADEME), ou d'évaluation du bruit.<br />
|complement='''Expérience du porteur de Commun dans le domaine'''<br />
<br><br />
Les principaux contributeurs au projet sont les suivants :<br />
* '''Vincent Leblond''' (Tellae, pilote du projet), ingénieur en modélisation de la mobilité depuis plus de 15 ans, président de la société Tellae, co-créateur de STARLING ;<br />
* '''Léo Desbureaux''' (Tellae, ingénieur), ingénieur développeur en simulation et calcul scientifique appliqués à la mobilité depuis 2019, co-créateur de STARLING ;<br />
* '''Marie Laurent''' (Tellae, ingénieure), ingénieure science des données depuis 2023 ;<br />
* '''Pierre Olivier Vandanjon''' (Université Gustave Eiffel, chercheur), chercheur depuis plus de 25 ans, habilité à diriger des recherches, recherches orientées vers l'éco-conception des systèmes de transports depuis plus de 10 ans ;<br />
* '''Sebastian Hörl''' (IRT System X, chercheur), chercheur en simulation des transports, créateur de EQASIM.<br />
<br><br />
'''Informations liées au Commun et au problème identifié'''<br />
<br><br />
Une aide à la décision transparente et disponible pour tous les acteurs de la mobilité, voici l'enjeu auquel cherche à répondre le commun.<br />
* '''Transparence''' : Orienter les politiques de mobilité, sélectionner les investissements d'infrastructure ou aménagements, financer des services de mobilité, telles sont les décisions importantes que doivent prendre les collectivités territoriales. Face à des choix complexes, les outils d'aide à la décision employés doivent être ouverts et explicables.<br />
* '''Disponible pour tous''' : Tous les acteurs de la mobilité doivent pouvoir bénéficier d'outils d'aide à la décision, quelle que soit la taille de l'organisation, de l'expert indépendant qui conseille les collectivités, aux grands groupes de la construction, en passant par les collectivités territoriales de toutes tailles. Au-delà du développement opérationnel, les laboratoires académiques doivent également pouvoir accéder à de tels outils, y expérimenter de nouvelles approches et y contribuer, car ces organismes préparent les méthodologies d'aide à la décision de demain.<br />
<br><br />
'''Description des actions, livrables et planning'''<br />
<br />
Le planning prévisionnel se décompose en 4 grandes phases :<br />
* '''3 mois, Nouvelle méthode d'estimation du revenu des ménages:''' Couplage avec le package open source [https://github.com/tellae/bhepop2 bhepop2] afin de fournir une meilleure estimation du revenu des ménages, permettant ainsi de fiabiliser l'analyse des flux et des besoins de mobilité. Utilisation des données [https://www.insee.fr/fr/statistiques/6036907 INSEE FILOSOFI].<br />
* '''6 mois, Perfectionnement des algorithmes de localisation des lieux de résidence des ménages et des lieux d'activité des personnes:''' Utilisation de plusieurs sources de données pour préciser et fiabiliser la localisation des lieux de résidence et des lieux d'activités: [https://www.insee.fr/fr/statistiques/6215138?sommaire=6215217 données carroyées INSEE], [https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/operation/s2077/bases-donnees-ligne Base Permanente des Équipements INSEE], [https://www.insee.fr/fr/information/3591226 SIRENE] et [https://wiki.openstreetmap.org/ OpenStreetMap].<br />
* '''9 mois, Amélioration des entrées / sorties des logiciels:''' Création de passerelle entre EQASIM et STARLING (données de flux), ainsi que EQASIM et Aequilibrae (données de flux), Aequilibrae et STARLING (données de réseaux), et finalement la normalisation des sorties de STARLING.<br />
* '''12 mois, Documentation des communs:''' Amélioration de la documentation des logiciels avec des exemples et un enrichissement de la documentation technique.<br />
<br><br />
'''Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée'''<br />
<br />
La communauté de EQASIM est assez étendue et actuellement composée d'équipes de recherche (IRT System X, Université Gustave Eiffel, LVMT, IFPEN, …). Tellae est le seul acteur privé contributeur ou utilisateur du logiciel.<br />
Pour ce qui concerne STARLING, il bénéficie d'une communauté plus réduite, composée de TELLAE, et de trois laboratoires, GSCOP, LS2N et CIRED.<br />
<br />
Dans le cadre des phases de développement, l'équipe sera essentiellement composée des 5 personnes citées précédemment. Des échanges auront toutefois lieu avec le reste de la communauté afin de bénéficier de conseils méthodologiques et de retours sur les besoins de tous.<br />
<br />
A l'image de la journée du 26 octobre 2023 dédiée à EQASIM, une telle journée pourra être renouvelée afin de partager les projets en cours et les orientations de développement.<br />
<br />
'''Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la sobriété et/ou de la résilience'''<br />
<br />
Le commun s'inscrit dans une démarche d'évaluation des politiques de mobilité, en matière d'évolution des pratiques ou de développement de nouveaux services de mobilité.<br />
<br />
Simulant les territoires à l'échelle des individus, il résout certaines limites des outils de simulation les plus courants (par exemple Aequilibrae) en terme d'évaluation des nouvelles politiques de mobilité telles que : la mobilité partagée (covoiturage, transport à la demande, …), l'intermodalité (vélo + transports publics, …), ou plus largement l'évolution des comportements quotidiens (télétravail, …).<br />
En simulant les individus et leurs comportements, l'évaluation de politiques de mobilité hors des grandes zones urbanisées devient enfin possible, en prenant en compte la diversité des besoins et des pratiques de mobilité.<br />
<br />
'''Commun et intérêt général'''<br />
<br />
* Le projet de commun favorise le dialogue entre les acteurs privés de la mobilité (cabinets de conseils, constructeurs, opérateurs) et les organismes publics (aménageurs, collectivités territoriales). A minima, l'outil sert de normalisation des approches méthodologiques et de format des données.<br />
* Un tel commun répond à la nécessité de mettre à disposition de tous les territoires (urbain, périurbain et rural), des outils adaptés à leurs besoins et non dirigés par des objectifs de marchés mondiaux : le marché du logiciel de modélisation en mobilité est guidé par les besoins des territoires les plus riches, c'est-à-dire les grandes métropoles d'Amérique du Nord, Europe de l'Ouest, Australie/Nouvelle Zélande et du Moyen Orient.<br />
* Le projet de commun favorise l'évaluation de projets de mobilité de petite taille tels que le covoiturage, le transport à la demande, l'autopartage, non ou mal traités par les outils d'aide à la décision les plus courants.<br />
* En œuvrant à développer une communauté d'utilisateurs et de contributeurs, en lien direct avec notre projet de commun, ou par l'intermédiaire de communs complémentaires, nous espérons encourager le développement de formats ouverts d'échanges de données et d'une normalisation de ces formats.<br />
<br><br />
|complement_auto='''Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?'''<br />
<br />
Le problème est soulevé par plusieurs organismes et plusieurs types d'organismes:<br />
* Des équipes de recherche utilisent et contribuent déjà aux communs EQASIM et STARLING afin de résoudre des verrous scientifiques rencontrés dans leurs projets de recherche.<br />
* Des acteurs de la mobilité (cabinets de conseils, opérateurs de transports et collectivités territoriales) font appel aux services de Tellae pour étudier des projets de services de mobilité partagée à l'aide des communs EQASIM et STARLING.<br />
<br><br />
'''Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ?'''<br />
<br />
Des équipes de recherches contribuent déjà au commun. S'inscrivant dans le projet en cours, certaines équipes ont planifié de poursuivre leur contribution.<br />
En distinguant les deux logiciels, les contributeurs académiques sont les suivants:<br />
* EQASIM : IRT System, Université Gustave Eiffel, LVMT et IFPEN ;<br />
* STARLING : GSCOP et LS2N.<br />
Dans le cadre du projet, nous chercherons à faciliter les contributions et les échanges entre les contributeurs, mais également les utilisateurs des logiciels en considérant les retours de leurs besoins.<br />
<br />
'''Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré'''<br />
<br />
Le commun répond à des enjeux d'amélioration de l'aide à la décision au service des collectivités territoriales, planificatrices de la mobilité sur leur territoire, en lien avec les acteurs régionaux et suprarégionaux. Le commun permet de planifier la mobilité de manière adaptée d'une part aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux, et d'autre part de prendre en compte les besoins spécifiques à chaque territoire.<br />
<br />
'''Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?'''<br />
<br />
Le financement de l'appel à communs sera perçu par l'entreprise Tellae. Les autres contributeurs, étant des laboratoires académiques, perçoivent des financements dans le cadre de leurs projets de recherche.<br />
<br />
'''Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?'''<br />
oui<br />
<br />
'''Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité'''<br />
<br />
L'objectif premier du commun est de répondre à des questionnements de mobilité pour l'ensemble du territoire français, métropolitain ou non.<br />
<br />
Les développements prévus dans le projet porteront sur le territoire de la Loire Atlantique sur lequel Tellae effectue une bonne partie de ses développements en R&D. Nous chercherons à présenter les avancées à des collectivités du territoire. Nous chercherons également à expérimenter le commun dans d'autres territoires avec lesquels nous prendrons contact au cours de l'année. Des discussions sont déjà engagées.<br />
<br />
'''Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent'''<br />
<br />
Le projet de commun est ouvert à tout acteur de l'aide à la décision en mobilité, en tant que contributeur, utilisateur, expression de besoin final, ou contributeur d'un commun connexe.<br />
La documentation sera enrichie afin de faciliter les contributions.<br />
<br />
'''Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante'''<br />
<br />
Les besoins identifiés à ce jour sont les suivants :<br />
* Des financements pour aider Tellae à contribuer plus activement aux communs, en améliorer certaines fonctionnalités primordiales, et dégager du temps pour développer et animer une communauté de contributeurs ;<br />
* Des conseils pour pérenniser un modèle économique permettant à la société Tellae de poursuivre le développement des communs, tout en assurant le financement de ses activités ;<br />
* Des conseils et un accompagnement concernant l'animation d'une communauté autour d'un commun.<br />
<br><br />
|complement_real=Les étapes de réalisation du commun sont les suivantes, pour lesquelles des mises en application sont envisagées sur des territoires tests de collectivités territoriales. Les développements méthodologiques seront réalisés en lien étroit avec les équipes de recherches.<br />
<br />
'''Étape 1: Nouvelle méthode d'estimation du revenu des ménages'''<br />
<br />
Cette étape vise à implémenter une nouvelle approche algorithmique pour estimer le revenu des ménages. Cet algorithme est déjà en cours de développement dans le package Open Source [https://github.com/tellae/bhepop2 bhepop2], co-développé par l'Université Gustave Eiffel et Tellae. Il s'agit ensuite d'introduire les fonctions dans EQASIM et de les adapter, puis de tester les résultats. Un traitement des données [https://www.insee.fr/fr/statistiques/6036907 INSEE FILOSOFI] sera nécessaire.<br />
<br />
'''Étape 2: Perfectionnement des algorithmes de localisation des lieux de résidence des ménages et des lieux d'activité des personnes'''<br />
<br />
La localisation des déplacements des personnes nécessite d'une part de bien localiser le lieu de résidence et d'autre part les lieux d'activités (travail, formation, loisirs, …). Dans EQASIM, nous introduisons les [https://www.insee.fr/fr/statistiques/6215138?sommaire=6215217 données carroyées INSEE] sous contrainte de la classe d'âge. Nous introduisons également les données de la [https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/operation/s2077/bases-donnees-ligne Base Permanente des Équipements INSEE], les données [https://www.insee.fr/fr/information/3591226 SIRENE], et un traitement des données [https://wiki.openstreetmap.org/ OpenStreetMap] afin d'affiner l'attractivité des lieux d'activités. Des modifications algorithmiques seront également réalisées.<br />
<br />
'''Étape 3: Amélioration des entrées / sorties des logiciels'''<br />
<br />
Dans cette étape, nous implémenterons des passerelles de formats entre les logiciels EQASIM, STARLING et Aequilibrae. Il s'agira de normaliser les formats de données pour ce qui concernant les données de flux d'individus synthétiques (EQASIM vers STARLING), de flux par matrice origine / destination (EQASIM vers Aequilibrae) et de réseaux de transport (Aequilibrae vers STARLING). Enfin des sorties de simulations de STARLING seront améliorées et normalisées pour en faciliter la réutilisation.<br />
<br />
'''Étape 4: Documentation des communs'''<br />
<br />
L'étape finale du projet porte sur la communication des documents. Une première documentation existe déjà sous forme de pages web. Il s'agira donc d'améliorer l'existant afin de faciliter la réutilisabilité des communs et la contribution.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Le_d%C3%A9Mobiliste&diff=20054Le déMobiliste2024-03-04T17:27:14Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Une méthode pour sortir collectivement de la voiture<br />
|Main_Picture=DSCN9055.jpg<br />
|url=https://laurentfouille.fr/<br />
|description=Méthode expérimentale pour réduire de manière conséquente, car collective, l'usage de l'automobile.<br />
Il s'agit d'établir un Plan de Mobilité de Quartier (comme il en existe "d'Entreprise" à partir du lieu de travail, l'idée étant d'organiser les déplacements à partir du domicile, depuis leur origine, et non leur destination). En parallèle c'est un challenge de démobilité entre voisins qui vise à réduire et mutualiser trajets et véhicules.<br><br />
<br />
L'expérience débute par une ethnologie des habitants sans voiture et se poursuit par une enquête collective sur les mobilités des habitants du quartier. Sur la base des résultats de l'enquête, des bénéfices environnementaux sont estimés, un objectif de démobilité est fixé, puis débute le challenge. En parallèle, le collectif conçoit un plan de circulation modifié et propose des aménagements. Enfin l'analyse des effets produits par les efforts collectifs et le projet collaboratif de réaménagement du quartier sont présentés.<br><br />
<br />
L'expérience a pour but de faire émerger un collectif d'habitants qui coordonnent leurs mobilités afin de minimiser l'usage de l'automobile. Elle s'appuiera autant que possible sur des communs préexistants, tels que [[Diagnostic Mobilité]] en phase d'enquête ou coloc'auto pour organiser l'autopartage entre voisins (des échanges sont engagés avec [[Mobicoop]]. Si l'outil n'est pas utilisable nous nous replierons vers des solutions alternatives comme Ma chère auto actuellement développée par Citiz, soit vers la solution bricolage low-tech (la résilience incomparable des méthodes papier crayon), nous nous adapterons aux circonstances.<br><br />
<br />
Par le hasard des circonstances, c'est la [https://www.lorient.bzh/ Ville de Lorient] qui accueillerait cette expérience si elle se réalisait. C'est une ville engagée dans les transitions, pionnière dans le club des villes cyclables, la ville à 30... C'est une ville auquel tient particulièrement l'expérimentateur, puisqu'il y est né avant de s'en être éloigné.<br />
|Tags=Changement de comportement, Mobilité, Quartier, low-tech<br />
|commonscategorie=Connaissance<br />
|to=Mobicoop<br />
|contributeurs=Laurent Fouillé<br />
|referent=Laurent Fouillé<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, B- Planification et aménagement urbain, E- Mobilités et logistiques<br />
|Coordonnées géo=47.74843, -3.3661<br />
|othercommon=Agora des solutions citoyennes, CONNAÎTRE LES ARBRES AU CŒUR DE NOS VILLES, Diagnostic Mobilité, LocoMotion<br />
|Richesse=Financement, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|communauté d'intérêt=Communauté des territoires, PDVPLV<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0<br />
|Develop=Idée<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=56000<br />
|complement_fi=56000 subvention ADEME<br><br />
24000 participation Collectivité (participation à des réunions de suivi du projet, ressources communication/participation, mise à disposition de local)<br><br />
Les 56000 correspondent à 56 jours de travail du déMobiliste pour réaliser l'ensemble des tâches.<br><br />
Un contributeur supplémentaire pourrait augmenter les coûts (et la qualité du produit fini) en ajoutant une solution logicielle adaptée à la collecte et au traitement des données produites dans le cadre de l'expérimentation<br />
|complement_res='''Impact sur la sobriété :''' la cure du déMobiliste ayant pour objet la réduction de l'usage de l'automobile, elle diminue à hauteur de ses résultats l'énergie dilapidée actuellement. Bien que s'adressant en priorité à des personnes désireuses de réduire l'usage et la présence/nuisance automobile, la démarche étant collective, elle vise à embarquer les voisins plus rétifs et à former une coalition majoritaire au sein du quartier.<br><br />
'''Lien et ancrage territorial :''' le déMobiliste propose une action communautaire à l'échelle d'un quartier. Pour se détacher de l'automobile, il faut s'attacher à son quartier. Le projet est ancré dans le quartier et sa réussite va de pair avec l'émergence d'un collectif d'habitants sans voiture (ou moins voiture) sur lequel la collectivité s'appuie pour une politique de mobilité durable ambitieuse.<br><br />
L'appel a permis de trouver le soutien et l'accord de principe de la Ville de Lorient, si le projet est lauréat la première étape consistera à définir le quartier qui serait le plus adapté à accueillir et participer à l'expérience.<br />
|complement_env=L'expérience du déMobiliste vise une réduction collective de l'usage de l'automobile et des gains environnementaux proportionnels aux kilomètres évités sont attendus. Ils seront mesurés et évalués, puisqu'il s'agit d'une expérience (et que le déMobiliste évalue les politiques de mobilités depuis une quinzaine d'années).<br />
La démobilisation doit produire, à moyen terme, une diminution en équipement automobile (démotorisation des ménages) et des surfaces consacrées à les stationner. Cela produit d'autres gains, qui ne pourront pas être quantifiés, mais qui ont l'avantage d'être bénéfiques (désimperméabilisation, plantation, espaces de convivialité, action contre la sédentarité, l'isolement...)<br />
|complement='''Expérience du porteur de Commun dans le domaine :'''<br />
Docteur en Sociologie, auteur d'une thèse sur l'attachement automobile, Laurent Fouillé est également urbaniste, spécialiste des mobilités. Il a évalué le métro A de Rennes, la ligne B du tramway et le PDU d'Orléans... Quinze années d'expérience à chercher comment réduire le trafic. Cela fait longtemps qu'il a des idées sur comment faire. Après avoir trouvé le soutien d'un territoire d'expérimentation, il ne manque plus que des ressources financières, pour que l'idée devienne réalité<br />
<br />
Informations liées au Commun et au problème identifié<br />
* Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois)<br />
**'''T1 :''' réunion de lancement, entretiens, ethnologie des habitants sans voiture, photoreportage du quartier, cartographie, présentation du livrable 1 (diagnostic 1)<br />
**'''T2 :''' enquête collective : questionnaires, porte-à-porte, analyse des résultats, présentation du livrable 2 (diagnostic 2)<br />
**'''T3 :''' challenge de démobilité et conception collaborative d'un projet de quartier (redéfinition du plan de circulation, aménagements)<br />
**'''T4 :''' Analyse des résultats du challenge, évaluation des bénéfices de l'opération présentation du livrable 3 (Bilan de l'expérience et projet de quartier)<br />
<br />
<br />
* Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée<br />
Après des discussions menées avec différents territoires, Lorient est la première ville à avoir donné son accord de principe au projet. <br />
La première étape est de '''définir le quartier propice''', en relation étroite avec des militants revendicatifs (identifiés par la collectivité) ou un collectif déjà établi (du type Dévoiturer Grenoble ou Paris Sans voiture par exemple).<br />
Idéalement, il s'agirait d'un quartier proche du centre-ville, mais qui ne serait pas le centre-ville commerçant. Un quartier à vocation résidentielle, dans lequel des habitants se plaignent de la circulation (excessive, bruyante, rapide, dangereuse) et du stationnement (anarchique, tendu...). Dans lequel, il est observable que résident et circulent de nombreux habitants qui se déplacent principalement à pieds et/ou en vélo.<br />
L'hypothèse est que dans ce quartier, la somme des habitants sans voiture, de ceux qui en ont un usage modéré et de ceux qui souhaitent le réduire est peut-être majoritaire. L'expérience doit révéler la mise en minorité des habitants pro-voiture (qui veulent circuler et stationner facilement dans toutes les rues).<br />
Le format de ce quartier ne doit pas être trop grand, mais il doit avoir une unité (périmètre d'un conseil de quartier, d'une école). Afin de faciliter le travail sur le plan de circulation, le secteur doit former une "maille" du réseau structurant des voies (sur lesquelles aucune modification ne sera proposée) au sens que lui donne Bruxelles dans le projet Good Move.<br />
<br />
'''Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la sobriété et/ou de la résilience'''<br />
Le coût rapporté à l'impact du commun est extrêmement faible, car le dispositif proposé ne requiert aucun investissement matériel, il ne nécessite qu'une seule main d’œuvre, le déMobiliste, cet ambassadeur du tri dans les mobilités. Le reste de l'énergie provient du collectif d'habitants, des Lorientais, que le quartier retenu soit celui de Kerentrech, de Nouvelle Ville ou du Manio. Enfin, l'appui d'une collectivité pour une telle mission, garantie la légitimité du projet et permet de communiquer à son sujet.<br />
<br />
* Commun et intérêt général. Il est demandé de décrire comment le commun :<br />
** améliore la coordination entre acteurs hétérogènes (public, privé, formel, informel, petit, grand…),<br />
La méthode propose une médiation afin de libérer les collectivités du schéma classique proposition d'un projet par les élus/opposition des riverains/critique des associations. Ici le projet est porté par l'énergie habitante, difficile alors de contester un plan conçu et soutenu par une majorité.<br />
<br />
** parvient à produire des effets là où le marché seul n’y parvient pas,<br />
Le marché est défaillant pour la régulation de l'usage de l'automobile. Les collectivités interviennent, avec des résultats limités du fait d'une aversion au risque d'aller contre les fonctionnements habituels, institués, établis. Les projets ambitieux sont rabotés et critiqués, sinon empêchés par les défenseurs du statu quo : les citoyens motorisés défendent leur droit à circuler vite, souvent et partout, ainsi qu'à se garer devant leur lieu de destination.<br />
<br />
** participe à la réalisation d’un objectif d’intérêt général et génère un bénéfice global pour la société,<br />
La réduction du trafic automobile est un objectif d'intérêt général : il limite la pollution de l'air, le bruit, les accidents, les émissions de CO2, la consommation d'énergie (fossile ou pas), l'étalement urbain, l'encombrement de l'espace, l'artificialisation des sols, la sédentarité.<br />
L'expérience est aussi l'occasion de faire communauté, de rencontrer ses voisins, de partager des trajets et des véhicules, mais aussi des coups de main (pédibus, dépose des enfants aux loisirs, livraisons de colis et de courses, transport d'encombrants...).<br />
L'organisation d'un collectif habitants est à la fois le moyen et la finalité de l'expérience.<br />
<br />
** lève des barrières à l’entrée pour de nouveaux acteurs,<br />
L'expérimentation lève les barrières à l'entrée des démobilistes dont la mission est de nous faire sortir de la voiture.<br />
<br />
** ne génère pas des effets d’enfermement propriétaire ou lock-in 1,<br />
A la fin de l'expérience, le collectif d'habitants a gagné en expertise, en méthode, en structuration. Il s'autogère, peut devenir une association, demeurer informel, être institué sous une forme une autre pour maintenir le dialogue avec la collectivité. Le déMobiliste peut aller s'occuper d'un autre quartier ou d'une autre ville<br />
<br />
** participe à la création de standard ouvert pour tous les acteurs d’un domaine,<br />
** autre …<br />
|complement_auto=Cette idée est pour le moment celle d'une personne. Elle a été discutée avec des dizaines d'autres (agents de collectivités, consultants).<br />
Les contributions, remarques et critiques sont bienvenues. Depuis le lancement de l'appel à commun, quelques échanges fort intéressant ont eu lieu (avec PDVPLV, avec Coloc'auto, mais aussi avec des territoires potentiels)<br />
<br />
Les territoires et interlocuteurs approchés avec ce projet lui ont tous envoyé des encouragements et un retour positif dans l'idée. Sa concrétisation a pris en robustesse avec le soutien de la Ville de Lorient.<br />
<br />
Après avoir trouvé un territoire d'expérimentation (et pas n'importe lequel), pour passer de l'idée à la réalisation, le projet a besoin de convaincre le jury.<br />
|complement_real=Visite de terrain à vélo, contact pris avec élus, techniciens, représentants de la cyclosphère locale<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Tous_en_Sol&diff=20053Tous en Sol2024-03-04T17:26:54Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Tous en Sol<br />
|Main_Picture=TOUS EN SOL 2.png<br />
|description=== Tous en Sol ==<br />
<br />
'''Tous en Sol''' est un programme de science et recherche participatives visant à faire progresser la connaissance des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des sols ainsi que de leur fonctionnement, en dépassant les approches et pratiques usuelles de la recherche au profit d’une mobilisation d’un large éventail d’acteurs non-scientifiques, source de savoirs expérientiels et de questionnements utiles à l’avancée de la connaissance scientifique sur les sols.<br />
<br />
A l’interface entre le monde de la recherche et celui de la société civile, notre commun se propose de créer un vivier de non-scientifiques intéressés par la problématique des sols (e.g. citoyens, jardiniers, professionnels de l’aménagement du territoire, élus, agriculteurs), que nous allons former à la réalisation de diagnostics de la qualité des sols et à l’interprétation des résultats obtenus. Pour ce faire nous allons nous appuyer sur les laboratoires Tous Chercheurs et la pédagogie « apprendre en faisant » qui y est associée, en concevant des stages « citoyens-experts », à l’instar des stages « citoyens-chercheurs » réalisés dans le cadre du programme de recherche participative [https://www.citique.fr/ CiTIQUE]. <br />
<br />
== Pourquoi les sols ? ==<br />
<br />
Par la multitude de fonctions qu’ils assurent, les sols fournissent des services écosystémiques primordiaux aux développements des sociétés autant en milieu naturel, agricole et forestier qu’en milieu urbain : régulation de l’ilot chaleur urbain, d’infiltration de l’eau, support de biodiversité, production de biomasse alimentaire, accès à la nature. En dehors de tout considération foncière et de propriété, les sols constituent un bien commun qu’il est nécessaire de préserver. De plus '''La culture scientifique et le développement de l’esprit critique''' sont d'une importance cruciale pour l'intérêt général, car elle constitue le socle sur lequel repose notre compréhension du monde qui nous entoure. En favorisant la diffusion des connaissances scientifiques, cette culture permet l’émancipation des individus, en les dotant des outils nécessaires pour évaluer de manière critique et objective les informations qui façonnent leur quotidien.<br />
<br />
== Quelle problèmatique ? == <br />
<br />
Le manque de connaissance des sols en milieu urbain constitue un problème bien identifié, reconnu non seulement par l'ADEME, mais également par la communauté scientifique et les acteurs de l'aménagement du territoire. Parmi les obstacles expliquant cette méconnaissance, on peut citer :<br />
<br />
* '''L'accès limité à certains contextes :''' en particulier, les jardins privés, qui peuvent représenter jusqu'à un tiers des surfaces de pleine terre d'une métropole. Actuellement, ces espaces sont comptabilisés comme sols artificialisés selon la nomenclature ZAN.<br />
* '''Le manque de connaissance, de sensibilisation et de formation''' : notamment chez les acteurs de l'aménagement du territoire.<br />
* Le manque de données et leur mutualisation.<br />
<br />
<br />
À ces problèmes s’ajoute celui de l’accès à la donnée « sol » pour les citoyens. Même lorsqu’ils sont sensibilisés à réaliser une analyse de leur sol, ils se heurtent rapidement à la réalité du coût de l’analyse en laboratoire, les contraignant à renoncer à réaliser un diagnostic agropédologique. L'un des objectifs principaux de cette communauté est de '''rendre les données de qualité des sols accessibles, à coût nul'''.<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance<br />
|Theme=Général/Approches,Vulnérabilités,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Socio-biologique,Facteurs de résilience/Culture,Anticipation,Anticipation/Indicateur<br />
|from=Sol &co<br />
|to=Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements Continentaux (LIEC), SOLenVillE, Sol &co, Tous Chercheurs<br />
|contributeurs=Quentin Vincent, Florence Maunoury-Danger, Thierry Beguiristain, Matthieu Godfroy, Pascale Frey-Klett, Sandrine Glatron, Florian Franck-Neumann, Anne Blanchart<br />
|referent=Quentin Vincent<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles<br />
|Coordonnées géo=48.69231, 6.20096<br />
|Richesse=Cas d'usages, Financement, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général/Approches,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Socio-biologique,Facteurs de résilience/Culture,Anticipation/Indicateur<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=59022<br />
|complement_fi=Le coût global du projet est évalué à 92 360 €. Le montant demandé auprès de l'ADEME s'élève à 59022 €, soit une participation de 75%. <br />
<br />
Les coûts se répartissent de la manière suivante :<br />
* Action 1 : Constitution d’un premier panel de non scientifiques - 7625 €<br />
* Action 2 : Organisation d’ateliers de co-construction de question de recherche nouvelles avec les chercheurs-référents et les citoyens-référents et choix d’une première question de recherche - 5775 €<br />
* Action 3 : Conception de stages sous différents formats pour la formation des « citoyens-experts » - 7 875 €<br />
* Action 4 : Mise en œuvre de stages « tests » avec des chercheurs-référents et des citoyens-experts formés en Grand Est - 42440 €<br />
* Action transversale : Communication et Valorisation - 28645 €<br />
|complement_res=La montée en compétences, via des actions de sensibilisation et de formation auprès de différents acteurs du territoire (citoyens, associations, acteurs de l’aménagement, élus, etc.) sur la thématique des sols et de leur biodiversité est aujourd’hui un élément moteur dans la résilience des territoires.<br />
En effet, favoriser la compréhension du fonctionnement de ces systèmes auprès d’un large public (professionnels et citoyens), permettra irrémédiablement de renforcer la prise en compte des caractéristiques des sols dans la définition de l’affection des sols et d’ainsi participer à optimiser les bienfaits fournis par les sols pour répondre aux enjeux de la transition écologique : infiltration de l’eau, stockage de carbone, habitat pour la biodiversité, fertilité, etc.<br />
<br />
Aujourd’hui, nul n’est besoin de rappeler que la connaissance des sols en France, d’un point de vue qualité agropédologique et biologique, est limitée, encore plus celle des systèmes anthropisés, situés en milieu urbain.<br />
<br />
Et pourtant, mieux connaître les sols urbains, c’est permettre :<br />
<br />
* '''Aux citoyens ou associations de citoyens''' d’adopter des pratiques de jardinage et de travail du sol plus vertueuses, tenant compte des spécificités de leurs sols, limitant les intrants et favorisant le maintien et/ou le développement de la biodiversité ;<br />
* '''Aux acteurs de l’aménagement du territoire''' d’avoir un regard éclairé et orienter les arbitrages dans les futurs projets d’aménagement pour une résilience systémique du territoire. Par exemple, il pourrait être plus pertinent d’orienter des efforts de renaturation/végétalisation dans des zones très imperméabilisées plutôt que dans des quartiers pavillonnaires dotés de jardins pouvant être plus résilients face aux aléas climatiques (Ilot de chaleur urbain, inondations, accès à la nature, etc.) ;<br />
* '''Aux acteurs de la recherche''' d’avancer sur de nouveaux fronts de science sur les sols urbains, leur biodiversité, leur fonctionnement, leurs propriétés. En effet, de nombreuses questions de recherche relatives à la connaissance de la qualité des sols urbains se posent encore actuellement et ne trouvent pas facilement réponse (complexité de l’étude de ces milieux anthropisés et très diversifiés, complexité d’intervention dans des parcelles privées, etc.).<br />
|complement_env=Les bénéfices environnementaux qu’apporteraient le projet Tous en Sol est intrinsèquement indirect et possède une composante temporelle. Les effets de la formation, la sensibilisation et la diffusion des connaissances sur les sols sur les changements de pratiques ou une meilleure prise en considération des sols dans les projets d’aménagements est un processus naturellement long, difficilement chiffrable.<br />
<br />
Les bénéfices environnementaux que pourrait apporter le projet Tous en Sol sont intrinsèquement indirects et possèdent une composante temporelle. Les effets de la formation, de la sensibilisation et de la diffusion des connaissances sur les sols, visant à induire des changements de pratiques ou une meilleure prise en considération des sols dans les projets d’aménagement, sont un processus naturellement long et difficilement chiffrable<br />
<br />
Concernant les impacts environnementaux, nous avons identifié un poste principal d’impacts qui est le déplacement individuel des citoyens et des contributeur-trices du consortium. Le choix stratégique de déployer des stages dans trois ancrages territoriaux permet au projet de commun de proposer des initiatives de sciences et recherches participatives à l’échelle de la Grande Région tout en limitant les déplacements des citoyens. Pour l’animation du consortium, en dehors des réunions incontournables, les différentes équipes interagiront principalement à distance.<br />
|complement==== Consortium ===<br />
<br />
'''Le consortium de contributeurs-ices''' au commun permet de mettre en synergie et de valoriser les compétences de diverses structures ayant déjà travaillé ensemble sur d’autres projets de sciences et recherches participatives portant sur la question de la connaissance des sols en milieu urbain :<br />
'''Sol &co''' sera le contributeur principal de ce commun, compte tenu de son rôle entre « recherche » et « opérationnel », mais également de sa connaissance et de son implication dans divers projets qui seront valorisés au sein de ce commun (TOUS en SOL#1, Clés de Sol #1 et #2, accompagnement de l’Ademe sur le transfert vers l’opérationnel des outils développés par la recherche sur la question des sols et connaissance de la pédagogie « apprendre en faisant » développée par Tous Chercheurs, que Sol &co met en action lors de son animation de stages scolaires sur les sols). Sol &co est une entreprise issue de l’Université de Lorraine, visant à améliorer la prise en compte des sols et de leur biodiversité, particulièrement dans les projets d’aménagement urbain. C’est une société co-fondée par 5 docteurs, représentant une diversité de disciplines allant de la pédologie à l’aménagement du territoire et à l'urbanisme, en passant par l’écologie, l’éco-toxicologie, l’agronomie et la géologie. Depuis 4 ans, Sol &co met ses compétences au service de missions de conseil, de formation professionnelle et d’animation participative et scientifique à visée pédagogique. Par ses activités, Sol &co est au cœur des questionnements autour de la qualité et de la biodiversité des sols urbains et se positionne à l’interface entre la recherche et la sphère opérationnelle. Fortement engagée dans les projets de sciences et recherches participatives, Sol &co sait aussi compter sur un réseau local très engagé : laboratoires de recherche, associations, citoyens et acteurs territoriaux (Ville, Métropole et Région).<br />
Pour mener à bien ce commun, Sol &co sera accompagné par diverses structures, allant de l’association (opérationnel) jusqu’à la recherche (laboratoire) en passant par une structure à la croisée de ces deux mondes :<br />
'''Tous chercheurs''' est un réseau national de laboratoires de recherche ouverts aux publics, dont les objectifs sont de contribuer à rapprocher sciences et société et d’accompagner une recherche « autrement ». Le laboratoire de Nancy est sous tutelle mixte d’INRAE et l’Université de Lorraine. Ses principales missions sont de :<br />
** Éduquer un large public aux démarches scientifiques,<br />
*** par la pratique de la recherche<br />
*** par l’expérimentation ouverte<br />
*** par des pédagogies active et collaboratives<br />
** Former les jeunes chercheurs à transmettre les démarches scientifiques, et à la médiation<br />
** Accompagner des projets de sciences et recherches participatives dans lesquels scientifiques et non-scientifiques partagent leurs savoirs, coconstruisent des questions de recherche, définissent et mettent en œuvre une approche scientifique, et analysent conjointement leurs résultats.<br />
<br />
Dans le cadre du mouvement mondial pour la Science Ouverte, Tous chercheurs souhaite :<br />
* Soutenir une vision inclusive en conférant à tous le pouvoir de comprendre les sciences et de participer à la production de connaissances scientifiques nouvelles<br />
* Lutter contre la désinformation, en rapprochant esprit critique et esprit scientifique<br />
* Démocratiser la recherche pour concourir à la formation de tous à développer des capacités d’argumentation rationnelle et étayée<br />
* Donner à voir la science en train de se faire par la pratique des cheminements intellectuels, sociaux, techniques et matériels de la recherche.<br />
<br />
Dans des espaces de travail et de laboratoires conçus pour être ouverts au public, équipés avec un matériel scientifique de pointe et dotés de ressources pédagogiques originales, les collégiens et lycéens vivent la démarche scientifique comme des chercheurs, guidés par des professionnels de la recherche scientifique, sur des sujets divers et variés. Tous Chercheurs est impliqué dans plusieurs projets nationaux de recherche participative, notamment le programme [https://www.citique.fr CiTIQUE] porté par INRAE et le Labex ARBRE (https://www.citique.fr), qui vise à faire travailler ensemble chercheurs et citoyens pour mieux comprendre l’écologie des tiques et des maladies qu’elles transmettent (Frey-Klett et al., 2018). Tous Chercheurs travaille également à l’animation et au développement de « stages scolaires » sur les sols. Enfin, Tous Chercheurs est également impliqué dans des projets de sciences et recherches participatives sur les sols, en collaboration avec Sol &co : Clés de Sol (notamment Clés de Sol#2 que Tous Chercheurs Nancy co-porte avec l’UNCPIE) et TOUS en SOL#1.<br />
<br />
'''Le Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements Continentaux'''- LIEC UMR 7360. Le LIEC est partenaire du projet TOUS en SOL#1 (par l’implication de Thierry Beguiristain). Le LIEC, Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements Continentaux, est une UMR Université de Lorraine - CNRS répartie sur 3 sites (un à Metz, deux à Nancy) et regroupant près de 80 personnels permanents et autour de 40 non-permanents (CDD, doctorants, post-doctorants). Il dépend des instituts INSU et INEE, et est rattaché au pôle OTELo (Observatoire Terre et Environnement de Lorraine). Le LIEC regroupe une part importante des forces lorraines en sciences de l'environnement, structuré en 5 équipes de recherches. Le laboratoire s'implique par ailleurs également fortement dans des actions de communication et de médiation scientifique autour de ses activités de recherche.<br />
<br />
'''Solenville''' est un programme de recherche participative visant à mieux connaître et faire connaître la vie et la qualité des sols, négligés en dépit de leur importance dans le fonctionnement des écosystèmes. C’est en termes de patrimoine qu’est appréhendé ces sols, avec comme corolaire une problématique de conservation qui questionne aussi les objectifs et les moyens de cette conservation. Solenville, propose de déployer, auprès de publics variés, un éventail de démarches simples et rapides, à coût réduit, sans compétences spécifiques ni requis experts, pour contribuer à la connaissance et à l’évaluation des sols que nous foulons et qui sont ou redeviennent accessibles (cf. les nombreuses opérations de déminéralisation, notamment à Strasbourg). Le projet Solenville a des enjeux scientifiques, sociaux et environnementaux qui se déploient sur plusieurs plans, justifiant une approche interdisciplinaire : biologie animale, microbiologie, physico-chimie organique et minérale, ethnologie, politique. Il constitue un programme fédérateur transdisciplinaire en tant qu’il agrège des scientifiques et des acteurs du territoire (parmi lesquels les citoyens au premier chef, mais aussi associations et collectifs ainsi que les gestionnaires du territoire). En outre, en tant que programme de recherche participative, il est une occasion de rapprocher la sphère académique de la société et de sensibiliser à notre environnement et à notre patrimoine naturel. Le programme Solenville permet l’appropriation locale, objective et concrète de grands enjeux souvent difficiles à percevoir par le public (effondrement de la biodiversité, anthropisation des paysages, perturbations du cycle du carbone et changement climatique…). Il est à ce titre un véritable outil de science ouverte.<br />
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<br />
=== Problème adressé par le commun et rôle dans l'intérêt général ===<br />
<br />
Aujourd’hui, de plus en plus de conférences, d’animations, de formations ou encore d’activités pédagogiques telles que la Fresque du Sol ou l’opération Plante ton Slip, se développent pour sensibiliser et faire monter en compétences citoyens et professionnels. Ces éléments sont des impératifs pour faire parler sans cesse des sols et de la nécessité de protéger cette ressource non renouvelable. Cependant, pour le passage à l’action, deux verrous restent forts et freinent cette considération et connaissance des sols : le coût des analyses de sol pour un citoyen ou une association et la compréhension de celles-ci. Rendre abordable ces analyses, à coût réduit, permettra sans nul doute d’augmenter le nombre de citoyens réalisant des analyses sur leurs sols et d’augmenter ainsi le nombre de données relatives aux caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des sols. Rendre compréhensible les résultats des analyses de sol permettra également de donner du sens au fait de faire une analyse et de faire monter en compétences les citoyens sur la valorisation des résultats acquis, qu’ils pourront transférer dans des changements de pratiques de gestion des sols et valoriser par retour d’expériences auprès d’autres citoyens, gestionnaires de sols.<br />
<br />
Ce problème est accentué par le fait qu’un certains nombres de projets de recherche et de retours d’expériences ont identifié des facteurs expliquant la méconnaissance des sols urbains. A ce titre, parmi les verrous identifiés, dans le cadre de la mission d’accompagnement de l’ADEME par Sol &co sur le transfert des outils issus de projets de recherche financés par l’ADEME sur la thématique de la multifonctionnalité des sols vers le monde opérationnel de l’aménagement du territoire pour l’intégration des sols dans les projets d’urbanisme, figurent :<br />
* '''L’accès limité à certains contextes''', notamment des jardins privés, alors qu’ils peuvent représenter jusqu’à 1/3 des surfaces de pleine terre d’une métropole. Ceux-ci sont actuellement comptabilisés comme sols artificialisés selon la « nomenclature » ZAN ;<br />
* Le manque de connaissance, de sensibilisation et de formation des acteurs de l’aménagement du territoire ;<br />
* Le manque de données mutualisées.<br />
<br />
<br />
Au-delà de rendre accessibles à coût nul les données de qualité des sols pour les citoyens, le commun TOUS en SOL apporte d'autres aspects qui nous semblent appartenir à l'intérêt général :<br />
'''La culture scientifique''' revêt une importance cruciale pour l'intérêt général, car elle constitue le socle sur lequel repose notre compréhension du monde qui nous entoure. En favorisant la diffusion des connaissances scientifiques, cette culture permet l’émancipation des individus, en les dotant des outils nécessaires pour évaluer de manière critique et objective les informations qui façonnent leur quotidien.<br />
'''Montée en compétence de l’esprit critique des citoyens à travers la démarche de recherche'''. Dans cette période marquée par une montée du déni des faits scientifiques, cultiver l'esprit critique revêt également d’une importance cruciale pour l'intérêt général. En effet, il permet de questionner, évaluer et remettre en cause les informations qui circulent, notamment celles fondées sur des croyances plutôt que des faits. L’esprit critique agit comme une barrière face à la propagation du déni de la science, renforçant la capacité collective à prendre des décisions éclairées et à soutenir des politiques basées sur des faits plutôt que sur des perceptions déformées.<br />
Enfin, rendre la recherche accessible aux citoyens, permet également de faire découvrir les différents acteurs de la recherche scientifique (e.g. bureau d’études, université, projet de recherche). Cela contribue à démystifier l’imaginaire entourant le travail de chercheur-euse en le rendant plus accessible.<br />
<br />
=== Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage === <br />
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La première phase du projet a d’ores et déjà été réalisée en début d’année 2023, subventionnée par le Labex ARBRE (INRAe) et co-portée par Tous Chercheurs et Sol &co. De plus, cette première phase a notamment fait participer dans le réseau « chercheurs-référents » le LIEC et Solenville. Pour ce projet de communs, l’objectif serait de déployer la seconde phase du projet TOUS en SOL#2, construit autour de 4 actions :<br />
* '''Action 1 :''' Constitution d’un panel de citoyens dans les 3 pôles géographiques (Nancy, Metz, Strasbourg) et lancement au sein du laboratoire Tous Chercheurs - (M1-M3)<br />
Objectif : dans la même logique que la phase 1 de TOUS en SOL a permis la constitution d’un réseau de chercheurs-référents, cette première action de ce commun aura pour ambition la constitution d’un panel de citoyens-référents non scientifiques sur le Grand Est, intéressés par la question des sols et qui seront formés pour devenir des « citoyens-experts ». Cette action sera réalisée en mobilisant l’expérience acquise lors de la phase 1 de TOUS en SOL mais également par Sol &co et Tous Chercheurs dans les projets de sciences et recherche participatives qu’ils développent en commun.<br />
<br />
''Tâche 1.1.'' Appel à « manifestation » Au sein de leur réseau de citoyens intéressés par le sujet des sols, Sol &co et Solenville notamment, pourront lancer un appel permettant de constituer un réseau de citoyens-référents d’une quinzaine de personnes (pour un équilibre avec le réseau de chercheurs-référents). Au sein de ce réseau, le consortium veillera à ce qu’un équilibre entre les territoires soit atteint : citoyens nancéiens, messins et strasbourgeois.<br />
<br />
''Tâche 1.2.'' Rencontre du réseau de citoyens-référents L’objectif sera de faire se rencontrer, lors d’une demi-journée de lancement, les citoyens-référents qui seront amenés à travailler, réfléchir et échanger ensemble au cours de ce commun. Là également, le consortium remobilisera l'expérience acquise lors de la phase 1 de TOUS en SOL, sur la base de l'animation "innovante" mise en place par Sol &co et Tous Chercheurs.<br />
Livrable : constitution d'un premier réseau de citoyens-référents d’une quinzaine de personnes et compte-rendu de la première demi-journée de lancement<br />
<br />
* '''Action 2 : ''' Organisation d’ateliers de co-construction de question de recherche nouvelles avec les chercheurs-référents et les citoyens-référents et choix d’une première question de recherche - (M3-M4) Objectif : l’objectif de cette action est de faire se rencontrer et de faire dialoguer les chercheurs-référents du Grand Est et les citoyens-référents intéressés, afin de confronter d’une part les besoins de la recherche sur les « données sols » et d’autre part les intérêts des citoyens sur le sujet. In fine, l’objectif est de parvenir à déterminer une première question de recherche suscitant l’intérêt des citoyens et permettant de répondre à des attentes de la recherche scientifique. Là aussi, le consortium repartira de l'expérience acquise lors de la phase 1 de TOUS en SOL, où ce type d'ateliers avec le réseau des experts scientifiques et non scientifiques avaient pu être réalisés.<br />
<br />
''Tâche 2.1.'' Ateliers de co-construction. <br />
Trois ateliers de co-construction d’une demi-journée chacun seront organisés : 1 par « pôle » : Nancy, Metz et Strasbourg. L’objectif sera de faire dialoguer des chercheurs-référents et des citoyens intéressés, afin de comprendre s’il existe des thématiques puis des questions de recherche qui font sens et qui font lien entre ces deux « mondes ». L’idée de ces ateliers est également de discuter ensemble des limites d’un tel projet de sciences et recherches participatives : quelle est la limite d’intérêt des citoyens, combien de temps sont-ils prêts à y passer, etc. Enfin, l’idée, répondant à l’objectif du projet qui est également d’éduquer un large public aux démarches scientifiques, est de démystifier le rôle du chercheur et de faire comprendre à toutes et tous que chacun est capable de participer à un projet de recherche. Pour ce faire, l’utilisation de la pédagogie « apprendre en faisant » de Tous Chercheurs sera fortement mobilisée, ainsi que le jeu sérieux ExpliCit qui permet, à travers un jeu de cartes sérieux, de faire monter en compétences les scolaires et citoyens sur les différentes étapes, leurs objectifs et leur temporalité, qui composent un projet de recherche. Ce jeu est notamment utilisé lors des stages scolaires animés par Tous Chercheurs et Sol &co et a été mobilisé pour le projet Clés de Sol#2.<br />
<br />
''Tâche 2.2.'' Détermination de la première question de recherche<br />
Suite à ces différents ateliers de co-construction, une première liste de questions de recherche faisant « convergence » entre chercheurs et citoyens sera déterminée. On peut imaginer que cette liste de questions puisse être soumise aux votes d’un plus large consortium, diffusée donc sous forme de questionnaire à une multitude d’acteurs du Grand Est (chercheurs, citoyens, acteurs territoriaux, etc.) de sorte qu’une question de recherche suscitant le plus d’intérêt de ces cibles émerge et constitue la première question de recherche qui fera l’objet des stages « tests », présentés dans les actions 3 & 4.<br />
Livrable : Détermination de la première question de recherche<br />
<br />
* '''Action 3 : ''' Réflexion sur la conception de stages sous différents formats pour la formation des « citoyens-experts » - (M4-M5) Objectif : l’objectif de cette action est d’élaborer une offre de stages modulables, adaptés aux spécificités des structures d’accueil qui pourront s’en saisir dans le cadre de projet de sciences et recherches participatives.<br />
<br />
''Tâche 3.1.'' Élaboration de différentes « offres » de stage<br />
En s’appuyant sur un modèle de stage actuellement utilisé dans le laboratoire Tous Chercheurs Nancy, il s’agira de définir les éléments relatifs : <br />
* Aux modalités du déroulement des stages (nombre de journées, journées consécutives ou non, terrain en amont, terrain avec chercheurs-référents, etc.) ;<br />
* A la sélection des indicateurs des propriétés des sols pertinents à étudier. Cette sélection s’appuiera fortement sur les résultats du projet Clé de Sol, puisqu’il s’agira en effet de valoriser au sein de ces stages les protocoles de sciences et recherches participatives élaborés et validés au sein de la mallette Clés de Sol ;<br />
* Explorer différentes variantes des stages pour les adapter aux différents utilisateurs et structures d’accueil.<br />
<br />
''Tâche 3.2.'' Sélection du format de stage le plus pertinent pour chacune des 3 structures d’accueil : LIEC Metz, Solenville Strasbourg et Tous Chercheurs Nancy. <br />
Les trois structures d'accueil sont positionnées sur un gradient entre un laboratoire de recherche (LIEC), une structure intermédiaire (Solenville), et un laboratoire de recherche participatif (Tous Chercheurs -modalité idéale). Cette configuration nous offre l'opportunité de tester différentes modalités de stages, adaptées en fonction des ressources disponibles pour chaque structure afin d’accueillir des stages.<br />
Ainsi, une fois que les différentes variantes de stages auront été discutées et réfléchies, l’objectif sera, pour chacune des structures d’accueil, de sélectionner le format de stage le plus adapté à sa capacité. Si le format pourra être adapté aux spécificités du territoire et de la structure d’accueil, une vigilance importante sera faite à garder un fil directeur reposant sur la démarche et pédagogie « apprendre en faisant » initiée par Tous Chercheurs. Ce sera la base commune de tous les formats proposés et les stages ne devront pas y déroger.<br />
Livrable : guide méthodologique des différentes variantes de stage<br />
<br />
*'''Action 4 :''' Mise en œuvre de stages « tests » avec des chercheurs-référents et des citoyens-experts formés en Grand Est - (M5-M8 et M10-M12 respectivement pour les campagnes 1 et 2)<br />
Objectif : l’objectif de cette dernière action, qui précèdera un déploiement dans le Grand-Est de cette démarche « apprendre en faisant » puis un déploiement national, sera de tester en conditions réelles les différentes modalités de ces stages « citoyens-référents ».<br />
<br />
''Tâche 4.1.'' Planification et à l'organisation des campagnes de stages, ainsi qu'à l'établissement des besoins matériels de chaque structure d’accueil<br />
<br />
''Tâche 4.2.'' Déroulement des stages<br />
Le déroulement exact des stages ne sera stabilisé qu’au cours de l’action 3. Néanmoins, les stages comporteront au moins l’une des parties suivantes :<br />
* Une partie sur le terrain avec les citoyens ;<br />
* Une partie en laboratoire participatif avec les citoyens ;<br />
* Une partie d’analyse en laboratoire certifié (prestation externe).<br />
<br />
A titre d’exemple, il peut être évoqué les formats suivants actuellement en cours de réflexion.<br />
<br />
[[Fichier:Stages AU LABO !.png|vignette|Stages AU LABO !]]<br />
<br />
[[Fichier:Stages J'IRAI CREUSER CHEZ VOUS.png|vignette|Stages "J'IRAI CREUSER CHEZ VOUS !"]]<br />
<br />
''Tâche 4.3.'' Analyses de sol<br />
Des analyses de sol complémentaires seront effectuées via une prestation auprès d'un laboratoire d'analyse de sol agréé (données normalisées). Bien que des protocoles simplifiés et des analyses d'indicateurs à moindre coût aient été rendus possibles grâce aux résultats produits au cours des premières phases des projets Tous en Sol ainsi que Clé de Sol, ils ne permettent toutefois pas encore d'accéder à certains indicateurs des propriétés des sols, tels que le carbone et l'azote. Ces analyses en particulier représentent un enjeu majeur et un obstacle significatif à l'accès des citoyens aux données sur les sols. En effet, à l'heure actuelle, malgré les progrès réalisés sur cette problématique, notamment grâce au projet Clé de Sol, il n'est pas encore possible d'analyser ces indicateurs cruciaux à un coût abordable.<br />
<br />
''Tâche 4.4.'' Analyse, interprétation et réponse à la question citoyenne<br />
A travers 3 ateliers (d’une demi-journée) d’interprétation sous format participatif, l’objectif est d’accompagner les citoyens à l’analyse, l’interprétation et la conclusion de l’étude pour chaque citoyen volontaire. Cette action permet de répondre à l’objectif « donner du sens aux analyses et valoriser les résultats sous la forme d’une réflexion sur ses pratiques de gestion et sur le partage d’expérience ». Ce format a déjà été testé dans le cadre des stages encadrés par Tous Chercheurs et par Sol &co avec Solenville dans le cadre des stages VolonTERRE. Pour information, ces stages s’adressent à des étudiants L2 et L3 de cursus « sciences de la vie », qui travaillent durant 6 semaines au sein d’un collectif (6 stagiaires en 2023) en alternant des temps d’apports théoriques et pratiques en présence de personnes ressources (40 heures au contact de chercheurs, mais pas que, pour revenir sur les bases et outils en pédologie, pédofaune, construction et analyse de bdd, statistiques et indicateurs, interprétation et valorisation des résultats, cartographie, animation / médiation, communication scientifique...) avec leur mission « terrain », au contact de l’organisme commanditaire. Un labo commun est à leur disposition pour les analyses (paillasse, binoculaires, petit matériel...).<br />
Livrables : Données d'analyses de sols issus des campagnes de collectes.<br />
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'''Deux types d'actions transversales viendront compléter les actions principales :'''<br />
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'''Communication''' : rassemblant l’ensemble des actions de communication qui seront menées durant le projet comprenant la création d'une plateforme web regroupant l'ensemble des informations, les nouveautés, le formulaire de contact, les événements et les ressources documentaires. L'ambition est que cette plateforme devienne le point central à plus long terme lors du déploiement à l’échelle du Grand-Est et nationale. Livrable : plateforme web + compte-rendu de la réunion de clôture.<br />
<br />
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'''Valorisation''' dont l’objectif de cette seconde action transversale est de valoriser scientifiquement les données collectées par les citoyens. Cette valorisation passera également par une animation « réseau » des « citoyens-référents », fortement mobilisés dans ce commun, mais également des « chercheurs-référents » mobilisés lors de la phase 1 de TOUS en SOL. Livrables : base de données + article scientifique à comité de lecture à portée nationale (envisagé selon les résultats)<br />
Action transversale : Gestion de projet La gestion, le pilotage, et l'animation seront assurés par Sol &co, qui adoptera un fonctionnement en mode projet en collaboration avec l'ensemble des contributeurs-trices. Sol &co s'engage à superviser le bon déroulement du projet de commun et à maintenir un niveau de communication optimal avec le consortium à travers des réunions intermédiaires tous les 3 mois. Sol &co se propose d’être le point de contact unique avec l'ADEME et veillera à enrichir le wiki du projet au fur et à mesure de son avancement, en veillant à créer des liens vers tout autre support pertinent.<br />
<br />
A l’heure actuelle, le projet TOUS en SOL#2 compte d’un noyau dur d’une dizaine de contributeurs·trices répartis entre Nancy, Metz et Strasbourg, appartenant à diverses structures : laboratoire de recherche (LIEC), laboratoire de science participative – Tous Chercheur, entreprise privée faisant le lien entre recherche et opérationnelle (Sol &co) et Zones Ateliers - environnementale urbaine (Solenville). Les citoyens jouent un rôle à la fois de contributeur-trices et d’utilisateurs-trices. Pour ce projet, la participation d’environ quarante citoyens est envisagée, répartie entre les deux campagnes.<br />
<br />
A plus long terme, le projet envisage un déploiement à l'échelle du Grand-Est, puis nationale, à l'instar du projet CI-TIQUE. Ce changement d’échelle permettra d'augmenter significativement le nombre de citoyens participants, tout en suscitant, nous l’espérons, l'intérêt d'autres acteurs, notamment ceux impliqués dans l'aménagement du territoire.<br />
<br />
Actuellement, le rapport coût/impact du projet est relativement élevé étant donné que nous sommes à une étape précoce et touchons un nombre limité de personnes. Cependant, cette phase initiale est cruciale pour former un noyau de citoyens-experts. À plus long terme, par un effet de boule de neige, ces individus formés auront la capacité de transmettre leurs connaissances à un public élargi tout en continuant à former d'autres personnes à travers TOUS en SOL. Ainsi, à mesure que le déploiement s'intensifiera, le nombre de personnes formées augmentera, conduisant à une diminution croissante du rapport coût/impact.<br />
|complement_auto=L'émergence du projet de commun TOUS en SOL est intimement lié au problème du manque de connaissance des sols en milieu urbain. Ce problème, identifié non seulement par l’ADEME, mais également par la communauté de la recherche scientifique et les acteurs de l’aménagement du territoire résulte de constats et de conclusions issus de différents projets de sciences et de recherches participatives, de projets de recherche et de retours d’expériences :<br />
* Manque de données et de référentiels dans les milieux urbains (Mission ADEME) ;<br />
* Accès restreint à certains contextes, notamment les jardins privés (Auclerc, 2019) (TOUS en SOL #1 – atelier du 2 février 2023) ;<br />
* Limite des approches conventionnelles de la recherche pour adresser cette problématique (Mission Ademe) ;<br />
* Coût élevé des analyses de la qualité des sols limitant l'accès à la donnée « sol » par des citoyens.<br />
<br />
<br />
De leur côté, les citoyens et notamment les gestionnaires de sol évoquent également des réflexions auxquelles ils sont confrontés et que ce commun pourrait aider à répondre :<br />
* pour les gestionnaires de jardins partagés (adaptation des pratiques, échanges et rotations entre les participants, etc.) ;<br />
* pour les particuliers (quelles cultures appropriées sur mon sol, quelles pratiques pour ré équilibrer, quel impacts de mon compostage, quel lien entre les caractéristiques du sol et ce que j'observe en végétation, etc.) ;<br />
* pour les élus (cas des régies maraichères, de la végétalisation des cours d’écoles, etc.).<br />
<br />
<br />
En parallèle de tout ceci, l’expérience en sciences et recherches participatives de Sol &co et de Tous Chercheurs, ainsi que la pédagogie « apprendre en faisant » développée par Tous Chercheurs, ont permis, notamment à travers les stages scolaires « sol », de mettre en évidence qu’il était tout à fait possible de faire monter en compétences de non « spécialistes » et non scientifiques à une démarche de recherche, en gardant une qualité et une rigueur compatible avec les besoins de la recherche. L'affiliation à Tous Chercheurs et à ces stages scolaires "Diversité et fonctionnement des Sols" ont également permis de faire avancer les réflexions en termes de méthodes (pédagogie Tous Chercheurs, intérêt d'avoir une phase d'immersion "réelle" avant la prise en charge d'échantillons, etc.). Enfin, cela a également permis de mettre en évidence certaines limites ("bridée" d'un point de vue géographique, fonctionnement en journées continues, etc.).<br />
<br />
<br />
C’est dans ce contexte qu’a émergé TOUS en SOL, visant à faire progresser la connaissance des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des sols ainsi que de leur fonctionnement, en dépassant les approches et pratiques usuelles de la recherche au profit d’une mobilisation d’un large éventail d’acteurs non-scientifiques, source de savoirs expérientiels et de questionnements à enjeux socio-économiques forts et utiles à l’avancée de la connaissance scientifique sur les sols.<br />
En parallèle, le projet Clé de Sol, financé par l’ADEME, vise à améliorer la cartographie des sols aux échelles territoriales en développant des méthodes participatives permettant d’enrichir les bases de données existantes, d’améliorer les cartes produites et de faciliter leurs usages. Ceci, tout en contribuant à diffuser dans la société une meilleure connaissance des sols et des enjeux dont ils sont porteurs et à fournir des outils de connaissances sur le territoire. La première phase du projet a permis : i) de stabiliser les protocoles participatifs par des tests sur 8 sites divers se distinguant par les structures d’animation et le contexte pédologique ; ii) de tester la qualité des informations collectées par des non-experts et de créer les supports pédagogiques nécessaires pour l’accompagnement et la mise en œuvre.<br />
<br />
Ces deux projets sont complémentaires et s’alimentent mutuellement. TOUS en SOL s’appuiera sur les protocoles participatifs stabilisés établis dans Clé de Sol, tandis que les campagnes participatives de TOUS en SOL permettront de consolider les indicateurs identifiés dans Clé de Sol mais aussi d’acquérir un esprit critique par la pratique de la recherche. TOUS en SOL s’appuiera également sur la mobilisation de la pédagogie et des acquis de Tous Chercheurs dans cette visée sciences et recherches participatives.<br />
<br />
<br />
De fait, le projet de commun TOUS en SOL est issu d'une initiative collaborative qui est, par nature, interdisciplinaire. Les enjeux gravitant autour des sols, notamment urbains, ainsi que l'approche des sciences et recherches participatives appellent à l'échange et à la communication entre une multitude de disciplines allant de la science des sols dans toutes ses composantes (physique, chimique et biologique), à la sociologie et à la médiation, en passant par l'aménagement du territoire et l'urbanisme.<br />
<br />
<br />
Dans cette seconde phase du projet de commun, trois métropoles de la région Grand-Est sont mobilisées. De plus, des actions de sciences et recherches participatives sur les sols sont déjà engagées sur le territoire, comme le projet Clé de Sol avec le CPIE de Champenoux. En outre, la Métropole du Grand Nancy a déjà apporté son soutien à plusieurs projets de sciences participatives initiés par Sol &co et Tous Chercheurs. De manière similaire, le programme Solenville émane de la Zone Atelier Environnemental et Urbain, un projet intégré au sein de l'Eurométropole de Strasbourg.<br />
<br />
<br />
'''Sur le défi Connaissances & ressources''' Les initiatives de sciences et de recherches participatives sont un moyen vertueux de rassembler différents acteurs autour d’un enjeu spécifique. L’acculturation et la formation sont des moteurs puissants dans la résilience d’un territoire. Ceci est d’autant plus vrai qu'un besoin de connaissance et de formation a été explicitement exprimé par des acteurs de l’aménagement du territoire.<br />
<br />
'''Sur le défi Écosystèmes et gestion des ressources naturelles''' <br />
Dans le cadre de TOUS en SOL, celui-ci permettra de :<br />
* Sensibiliser et former les citoyens et les acteurs de l’aménagement du territoire sur la qualité et la biodiversité de leur sol ;<br />
*Adopter des pratiques plus vertueuses ;<br />
*Orienter les choix dans les projets d’aménagement du territoire par la connaissance à une échelle plus fine des potentialités des sols.<br />
<br />
Les besoins sont exprimables pour développer le commun et tous les contributeurs sont structurés juridiquement pour recevoir des financements ; leur nombre est actuellement fixé pour la seconde phase du projet. Toutefois, à plus long terme, nous anticipons une augmentation progressive du réseau d'acteurs participant au projet lors du déploiement à l'échelle nationale. Les besoins actuels sont :<br />
*Des besoins financiers pour rendre les analyses de sol plus accessibles, en particulier dans le cadre de projets de Sciences et Recherches Participatives (SRP). Réduire les coûts des analyses est essentiel pour encourager une participation plus large et garantir une diversité de contributeurs, consolidant ainsi la portée et l'impact de notre projet.<br />
*Expérimenter en situation "réelle" constitue une étape incontournable pour affiner notre méthodologie. La confrontation avec la réalité du terrain nous permettra d'ajuster nos procédures et de les rendre plus adaptées aux divers contextes locaux, renforçant ainsi la robustesse de notre approche participative.<br />
*Gagner en visibilité pour faire connaitre le projet et le promouvoir, facilitant ainsi son déploiement dans le futur.<br />
|complement_real=La feuille de route du projet commun 'TOUS en SOL' prévoit la mise en œuvre d'actions sur une période de 18 mois. <br />
<br />
[[Fichier:TOUS en SOL GANTT.png|vignette]]<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Commun_d%27Accompagnement_des_Transitions&diff=20052Commun d'Accompagnement des Transitions2024-03-04T17:26:14Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Commun des ressources d'Accompagnement et de Facilitation de l'Intelligence Collective multi-acteurs dans les territoires<br />
|Main_Picture=Presentation_CAT_oct2023.png<br />
|url=https://pad.lescommuns.org/s/presentationCAT#<br />
|description=Le Commun d'Accompagnement des Transitions, porté par un Consortium du même nom, met en commun, développe et accélère le déploiement des savoirs et savoir-faire socio-relationnels nécessaires au dialogue et à la coopération entre différents acteurs dans les territoires afin d’accélérer la transition pour atteindre les objectifs de résilience et de sobriété. Son ambition est d’augmenter le taux de réussite et aussi l’envergure des initiatives de coopérations territoriales. Ce qui est attendu : <br />
* un meilleur retour sur investissement des ressources et subventions investies partout dans les transitions en réduisant les situations de blocages sur le terrain et le taux d’échec des transformations à opérer<br />
* un gain considérable d’efficacité, de rythme et d’ampleur dans la conduite des transformations à opérer partout pour aboutir à la mise en résilience et à la sobriété.<br />
<br />
'''Résilience et sobriété'''<br />
<br />
La résilience d’un territoire est sa capacité à retrouver son équilibre favorable à la vie et à la prospérité après un choc, une catastrophe ou une crise, qu’elle soit climatique, économique, géopolitique ou provoquée par des fractures de la cohésion sociale et culturelle. Ici, la résilience sera comprise comme intégrant la notion de robustesse face à ces crises en tenant compte des différents scénarios prospectifs, mais aussi la capacité à (re-)construire des équilibres locaux mieux adaptés au monde présent et futur, plutôt que de revenir à des situations antérieures désormais inadaptées. La transition vers la résilience passe par des crises qui, anticipées par les acteurs et grâce aux ressorts de dynamiques de transformation collective locales, participent à l’adaptation à un monde changeant.<br />
La sobriété énergétique, en ressource et en investissement, d'adaptation d’un territoire dépend quant à elle des capacités de ses acteurs à repenser, à réduire et à optimiser les flux de ressources, de transport, et de régénération des déchets, des sols, du tissu social, etc, et en fait de la capacité des acteurs de la société civile à ''re-concevoir'' collectivement les activités, les structures, les flux et l’espace en fonction de leurs besoins et aspirations, mais aussi des limites planétaires. Il s’agit d’un changement colossal, à la fois culturel et de pratiques que seules des approches systémiques complètes déclinées localement peuvent espérer accélérer et surtout faciliter la réussite. Le Commun se donne pour mission de démocratiser cette culture systémique de transformation, là où il en est besoin.<br />
<br />
'''Faciliter et accompagner les transformations systémiques'''<br />
<br />
Ces transformations sont impossibles à atteindre par la puissance publique seule, par la simple loi du marché ou par les seuls communs ou les initiatives citoyennes. La régénération des designs systémiques des territoires vers la résilience et la sobriété n’est possible que par une mise en coopération effective du plus grand nombre possible de parties prenantes/donnantes concernées qu’il convient de mobiliser et d’accompagner. Il s’agit de modifier leur regard sur le présent et le futur, de faciliter leur mise en dialogue, et en coopération, pour limiter les résistances, les peurs ou les illusions simplificatrices qui provoquent des blocages et l’échec du passage à l’échelle des projets de transformation.<br />
<br />
'''Métiers de la facilitation, de l’accompagnement et de la formation'''<br />
<br />
Face à ce défi, de nouveaux métiers sont apparus ainsi que des progrès décisifs obtenus pour nous permettre de mieux le relever. Les capacités à faciliter l'intelligence collective et à accompagner des processus de transformation en co-construction sont des clés essentielles du succès sur le terrain. Ces savoir-faire transmis par des formations initiales, des Moocs et des DU d’Intelligence Collective commencent à être présentes un peu partout sur le territoire français, mais encore en trop petit nombre. Les facilitateurs et animateurs de transition dans les territoires ont aussi souvent besoin d’être soutenus par des pairs expérimentés et des récits provenant d'autres territoires pour monter en savoir-faire ou surmonter des blocages. Des instances professionnelles et des communautés apprenantes de facilitateurs s’emploient déjà à accompagner des collectifs de toute nature : collectivités, institutions, entreprises, associations, groupes informels, etc. pour favoriser le dialogue et les changements. Il convient maintenant de mieux pouvoir faciliter partout et en nombre les mises en coopération multi-acteurs, en incluant les citoyens. Ces métiers ont besoin de nouveaux modèles économiques et de financement adaptés à la mise en coopération de compétences de haut niveau plutôt qu’à leur mise en concurrence pour répondre à ce défi.<br />
<br />
'''La culture et les pratiques du dialogue'''<br />
<br />
Les difficultés liées à la régulation du dialogue et des tensions ont été identifiées comme une source d'échec majeure dans les projets coopératifs qui rassemblent différents acteurs. Par exemple, une étude sur les Oasis (bilan du sommet des Oasis 2021) montre que 90% des projets collectifs d’écolieux échouent ou ne tiennent pas dans la durée pour différentes causes dont les principales sont les dissensions, les difficultés de se doter d’une gouvernance adaptée ou à coopérer en confiance. <br />
<br />
L'époque actuelle est particulièrement marquée par de multiples appels au dialogue de toutes parts. Ces incantations ne suffisent pas à générer des dialogues de qualité et à dépasser les controverses paralysantes : nous avons besoin d'une large appropriation des technologies sociales et relationnelles pour créer une culture du dialogue, la faire vivre et la voir fleurir sur le terrain pour dépasser les blocages et devenir créatifs et constructifs ensemble.<br />
<br />
Une expérimentation d’apport de compétences de mise en dialogue localement, initiée par l’université de Toulouse, a déjà démarré. Comme en témoigne Georges Dhers [https://drive.google.com/file/d/181UCecK04TVjTW6ShW10OPkuxgR8XmMr/view?usp=sharing ici] cette pratique, génère un terreau relationnel propice à l’émergence de coopérations nouvelles. <br />
<br />
Le consortium vise à :<br />
* '''produire et animer des parcours et des modules de formations à l’accompagnement des processus et aux pratiques de dialogue''' adaptés à différents contextes et objectifs, de les diffuser dans des bassins territoriaux où favoriser les coopérations ;<br />
* à '''recueillir les expériences et les récits''' de ces dialogues et mises en coopération dans le Commun partagé avec tous les acteurs du changement et de la science ouverte ;<br />
* à contribuer à diversifier et à intégrer les modèles économiques des professionnels de la facilitation et de l’accompagnement à un écosystème du savoir ouvert et partagé, afin de pouvoir démocratiser la diffusion de la culture de la mise en dialogue et de la coopération au service des transformations collectives.<br />
<br />
'''Constitution du Commun'''<br />
<br />
Le Commun, pour le moment constitué des initiateurs, des porteurs et de leurs réseaux, est lui-même une communauté apprenante destinée à s’élargir à de multiples acteurs publics, privés ou de la société civile et à des représentants de communautés locales souhaitant initier ou contribuer à des rencontres pour se renforcer et réussir à mieux coopérer. À cette mission est associée la collecte, l'enrichissement mutuel, le partage et la diffusion ouverte des connaissances produites via des outils numériques que la mise en coopération aura aussi pour tâche de mettre en synergie au service des transitions.<br />
<br />
L'ensemble des membres du Consortium participent à la gouvernance du Commun et de ses pôles d’activité autonomes et coordonnés. Les parties prenantes/donnantes au consortium veilleront à établir une charte de fonctionnement de la communauté pour assurer une bonne fluidité et régulation des relations entre membres, pour prendre soin de l'intégration de nouveaux acteurs entrants et pour fonctionner comme une communauté apprenante. Ils édicteront ensemble les modalités de leur gouvernance partagée. Celle-ci est destinée à garantir une bonne coordination dans la conduite des missions (livrables) portées par le CAT, <br />
une écoute des besoins et l’équité dans l’accès aux ressources produites mais aussi à veiller au respect de la subsidiarité et des rythmes de prises d’initiative au service du Commun.<br />
<br />
'''Raison d’être du Commun'''<br />
<br />
* Contribuer à mettre en coopération et en intelligence collective les réseaux et les acteurs de transformation motivés pour s'impliquer dans l'accélération du changement d'échelle des transformations éco-systémiques à opérer dans les territoires et dans les organisations.<br />
* Accompagner l’accélération du changement d’échelle des transitions sur les territoires en formant à la mise en coopération horizontale par la mise en dialogue multi-acteurs, multi-niveaux, et en formant à l'accompagnement des processus de transformation en co-construction, à des fins de transition : assurer la montée en compétence et en qualité de posture, d’alignement, d’adaptation et de savoir-faire par une pédagogie interactive et expérientielle et animer une communauté apprenante de facilitateurs de mise en dialogue des transitions.<br />
* Contribuer à faciliter numériquement la collecte et la publication ouverte des ressources et connaissances produites, des expériences et des fruits de ces mises en dialogues dans les territoires sous la forme de récits et de connaissances/ méthodologies transmissibles afin de les donner en contribution à la Science Ouverte (enseignement-recherche) et à la communauté des transitions territoriales et sectorielles.<br />
* Construire et expérimenter les ressources produites en coopération avec les institutions d’enseignement-recherche en lien avec plusieurs territoires d’expérimentation dont la Seine-Saint-Denis avec l’association HALAGE, Microville 112 à Courcy près de Reims, la Biovallée dans la Drôme (liste non limitative)...<br />
<br />
'''NOTA 24/11/23 : Lettre de soutien de l'EPT Plaine Commune attendues dans la journée.'''<br />
<br />
*<br />
|Tags=Science ouverte, Recherche-Actions-Contributives, méthodologie, intelligence collective, mise en coopération, mise en dialogue, dialogues de Bohm, Cercles d'accompagnement, Cercles de dialogues génératifs, CODEVS, Cercles d'apprentissage, e-facilitation, Environnement Contributif Connecté, Territoires, Coopération multi-acteurs, sobriété, Observatoire de la Résilience, régénération, économie régénérative, Modèles économiques, Mise en récit, design thinking, Participation Citoyenne, coconstruction participative, programmation urbaine, démocratisation, empowerment, Formation, Formation en ligne, Communauté apprenante, mise en réseau, communication<br />
|commonscategorie=Logiciel, Données, Connaissance, Licence<br />
|Theme=Général,Général/Modèles,Général/Approches,Général/Enjeux,Général/Domaines,Général/Critiques,Vulnérabilités,Vulnérabilités/Concept,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Socio-biologique,Vulnérabilités/Démographique,Vulnérabilités/Sociale,Vulnérabilités/Energétique,Vulnérabilités/Economique,Vulnérabilités/Culturelle,Facteurs de résilience,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Culture,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Infrastructure,Facteurs de résilience/Instruments,Facteurs de résilience/Urbanisme,Facteurs de résilience/Agriculture,Anticipation,Anticipation/Veille,Anticipation/Indicateur,Anticipation/Prospective,Gestion de crise,Gestion de crise/Enjeux,Gestion de crise/Protection,Gestion de crise/Préservation des services essentiels,Gestion de crise/Dispositif,Regénération,Regénération/Reconstruction,Regénération/Fiabilisation,Regénération/Innovation<br />
|from=Consortium d'Accompagnement des Transitions (CAT), Université Paris 8<br />
|to=Association "La démarche CodeSocial", Association EUTOPIC, CollabWork, Dialogue En Intelligence Collective, Halage<br />
|contributeurs=ANNETTE MONNOURY, Anna Szeremeta, CHRISTINE SAUSSE, Cora KLEIN, Elisabethm, Lorenzo Favia, Pascal68, Pierre Paris, Soundari, Teajay, lena Bouzemberg, Elisabeth Martini<br />
|referent=Pascal68<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, 3- Gouvernance, 4- Modèle économique<br />
|Coordonnées géo=48.94412, 2.36505<br />
|othercommon=ActivityPods, Archipelago, Badgeons la transition, Démarche CodeSocial, GREZI, GoGoCarto, Serious game résilience<br />
|Richesse=Mentorat, Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Moyen de prototypage - production - essais et calcul, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général/Modèles,Général/Approches,Général/Enjeux,Général/Domaines,Général/Critiques,Vulnérabilités/Concept,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Socio-biologique,Vulnérabilités/Démographique,Vulnérabilités/Sociale,Vulnérabilités/Energétique,Vulnérabilités/Economique,Vulnérabilités/Culturelle,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Culture,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Urbanisme,Facteurs de résilience/Agriculture,Anticipation/Veille,Anticipation/Indicateur,Anticipation/Prospective,Gestion de crise/Enjeux,Gestion de crise/Protection,Gestion de crise/Préservation des services essentiels,Gestion de crise/Dispositif,Regénération/Reconstruction,Regénération/Fiabilisation,Regénération/Innovation<br />
|communauté d'intérêt=Consortium d'Accompagnement des Transitions<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0, ODC Open Database License (ODbL)<br />
|forum=https://forum.resilience-territoire.ademe.fr/t/commun-daccompagnement-des-transitions/1757/1<br />
|filesharing=https://pad.lescommuns.org/presentationCAT?view https://alkem.io/cat/challenges https://drive.google.com/drive/folders/1Zwu4J200yGRp7jsh7InIomx0hTRjHfh1?usp=sharing<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=32000<br />
|complement_fi=Le CNIS de Paris 8, embauche un chargé de projet ETP qui assurera la coordination des activités du CAT (ingénierie pédagogique, événementiel et facilitation) et qui sera mis à disposition du commun sur 12 mois. Coût et frais associés : 39 000 euros.<br />
<br />
Intervenants extérieurs ou missions en CDD et frais associés, hors fonction publique : 149 500 euros, représentant 149,5 jours*hommes, dont 142 500 euros fournis sous forme de bénévolat / pro bono par les membres du Consortium, et 7000 euros de missions d’expertise facturées. <br />
<br />
Valorisation Paris 8 : 22 500 euros enseignants-chercheurs et 5 850 euros IGE, soit un total de 28 530 euros, et mise à disposition ponctuelle des locaux du Centre numérique d'innovation sociale de l'université Paris 8.<br />
<br />
Le budget total du projet est de 217 030 euros.<br />
<br />
Le budget total éligible hors valorisation / pro bono est de 46 000 euros et une demande de financement à l’ADEME de 32 000 euros.<br />
<br />
Co-financement : 14000 € <br />
Détail du co-financement: <br />
* Université Paris 8 : 6000 € <br />
* Association Halage : 2000 € <br />
* Association Eutopic : 6000 €<br />
<br />
Pour le financement des phases de test dans les territoires cibles, puis en '''phase post-convention pour la pérennisation et le déploiement du Commun à l'échelle nationale et Européenne''', d’autres financement seront recherchés, tels fonds de soutien à l’ingénierie territoriale par les Fonds Verts, les fonds d'innovation de la MAIF, du Crédit Mutuel, des financements par la Fondation de France, des financements participatifs et l'autofinancement des accompagnateurs par des prestations de Formations ou d'interventions à participation libre et consciente selon le type de bénéficiaires. Le montage d'un projet Erasmus+ Recherche est envisagé à la fois pour pérenniser le commun et prolonger son déploiement et financer l'évaluation d'impact en lien avec Ecolise et des Communs de financements Européens.<br />
<br />
Le détail du budget en lien avec les actions et les livrables est à retrouver ici: [https://docs.google.com/spreadsheets/d/1-MaH966kQ3la0OxSPH1_AP-dfb7iKTr5/edit#gid=1074334978 budget]<br />
|complement_res=Le Consortium d'Accompagnement des Transitions vise à renforcer les capacités d'ajustement des collectifs par la montée en compétence, de facilitation de dialogue dans les territoires. En effet, le nombre de personnes formées à la facilitation de dialogues n'est pas suffisant pour permettre aux nombreux contextes qui nécessiteraient une facilitation du dialogue d'accéder à un accompagnement.<br />
<br />
Déjà mis en œuvre au sein d'organisations et en cours de déploiement par exemple avec le CNFPT, les pratiques d’apprentissage pair à pair et de dialogue transforment les façons de faire en collectif et renforcent la cohésion, l'adaptabilité et l’interconnaissance dans les groupes.<br />
<br />
Une large palette de modalités de pratique de dialogue, adaptés à différents objectifs, permettent, à des communautés, d'apprendre, de restaurer des liens abîmés par des conflits, de déjouer des tensions dans les collectifs ou entre acteurs, de renforcer rapidement l'inter-connaissance et d'accélérer la construction de relations. Toutes ces dispositions visent à cultiver l'invisible du champ social, base sur laquelle poussent les actions humaines. <br />
<br />
L'impératif de rejoindre des modes de vie plus sobres va nécessiter un nombre important de choix pour sélectionner les usages prioritaires de nos ressources communes. Or l’ampleur des inégalités actuelle fait que l’écart entre les intérêts des diverses parties prenantes semblent irréconciliables, produisant une grande divergence de points de vue sur un sujet. C’est en accélérant la convergence vers des arbitrages justes et acceptables entre de multiples parties prenantes par la diffusion des pratiques de dialogue que le Commun de l’accompagnement des transitions contribue à l’effort de sobriété.<br />
<br />
De plus, la confiance entre les individus dans un groupe humain est en relation étroite avec sa capacité à faire face à un choc collectif et à rétablir la vitalité du groupe rapidement. (https://www.cairn.info/revue-inflexions-2015-2-page-115.htm ) Or les pratiques de dialogue agissent également sur la confiance entre les individus et aident à pacifier les inter-relations. Les multiples exemples mis en avant par le Center For Council (https://www.centerforcouncil.org/) illustrent cela. C’est en renforçant la confiance et l’interconnaissance que le Commun d’accompagnement des transitions contribue à la résilience des territoires, par le renforcement des communautés.<br />
<br />
Au-delà des exemples cités, nos expériences personnelles de multiples contextes d’accompagnement du dialogue nous montrent la force et la pertinence de la diffusion de ces pratiques. Notre proposition vise à aller plus loin dans l’expérience pour faire vivre ce que David Bohm pressentait : “ [...] qu’il y a une possibilité de transformation de la nature de la conscience, aux plans individuel et collectif, et que si cela doit se faire culturellement et socialement, cela va dépendre du dialogue."<br />
|complement_env=L'effet du déploiement des compétences de facilitation de dialogues est d'accélérer les arbitrages et les prises de décisions collectives, ainsi que de renforcer le socle de confiance dans les collectifs. L'impact sur l'environnement est donc indirect et son évaluation nécessite d'être conduite conjointement avec les dynamiques collectives des territoires sur lesquelles la démarche est déployée.<br />
<br />
L'impact direct de la mise en œuvre de ce commun sont :<br />
* des déplacements<br />
* les infrastructures numériques<br />
* la production et l'usage de supports de formations<br />
<br />
Des formats de rencontres hybrides seront privilégiés pour permettre à chaque participant d’ajuster son empreinte carbone et surtout pour limiter le nombre de déplacements sur de longue distance au strict nécessaire pour atteindre les objectifs pédagogiques ou d’accompagnement. Pour les trajets à effectuer, les modes de transports les plus sobres seront privilégiés (train + transports en commun). Le déplacement sera clairement le poste le plus impactant de cette démarche.<br />
Les éléments numériques produits seront mis en œuvre en respectant les règles de l’art en matière de sobriété numérique, sur le volet hébergement que mise en œuvre logicielle.<br />
Les supports de formations seront produits de manière à être réutilisables et mis en œuvre avec des outils et supports recyclables.<br />
|complement===Expérience des contributeurs identifiés à ce jour du consortium ==<br />
<br />
A travers ses missions fondamentales d'enseignement et de recherche, l'université Paris 8 œuvre à la fabrique de transitions écologiques et sociales, sur son territoire et au-delà. Elle offre des formations initiales et professionnelles (Licence, Master, DU) qui permettent le développement des compétences spécifiques à la conception et à la mise en œuvre des transitions, en particulier au regard des approches d'intelligence collective, des dynamiques coopératives et des modèles socioéconomiques responsables. Des programmes spécifiques complètent ces propositions pédagogiques, à l'instar du dispositif NCU "SoSkilled" et des ateliers d'expertise coopérative développés au Centre Numérique d'Innovation Sociale (CNIS) de l'université Paris 8. Le CNIS a été porteur en outre du programme de recherche-action "L'université à l'heure des transitions hybrides" (Luth), qui a permis de construire, dans un continuum recherche/ expérimentation/formation, un protocole de travail interdisciplinaire (Sciences Humaines et Sociales, Sciences de l’Information Communication, Informatique, Économie, Droit) autour des transitions multiples, hybrides (incluant la transition numérique sans pour autant s’y réduire) qui sont à l’œuvre et qui nécessitent de redéfinir les pratiques scientifiques et pédagogiques, de même que l’ancrage territorial. L’évolution des besoins en compétences dans le cadre des transitions écologiques, économiques et sociales est aussi pensée et travaillée dans des programme de recherche dédiés (à l'instar du projet de recherche Comètes financé par l'Adème, et mené en partenariat notamment avec Halage). Enfin, l’université Paris 8 s’engage non seulement dans une démarche de co-construction multi-acteurs et dans des coopérations territoriales, mais aussi dans une perspective de transformation de ses propres pratiques pédagogiques, dans une inscription scientifique de recherche responsable "avec et pour la société", et dans les démarches d’écoresponsabilité de ses campus. <br />
<br />
Les associés de Dialogue en Intelligence collective (Annette Monnoury, Pierre Paris, Elisabeth Martini) ont construit et déploient depuis plusieurs années des modules de formation et des parcours de formations de qualité reconnue (label Qualiopi), et plus spécifiquement sur la transmission des compétences et méthodologies d’accompagnement en intelligence collective d’acteurs de transformation au service de leurs projets de territoires ou d'administration territoriale, avec le CNFPT et l’INET (marchés publics). Ils animent des parcours de formation à l'accompagnement des projets de transformation et d’innovation sur 8 mois pour les Directeurs Généraux de Service depuis 2021.<br />
<br />
Cora Klein est facilitatrice, coach et formatrice. Elle accompagne les territoires et leur écosystème d’acteurs dans leurs projets d’innovation et forme aux pratiques de facilitation en intelligence collective et au processus créatif.<br />
<br />
Léna Bouzemberg a une grande expérience de conception et d'accompagnement de stratégies territoriales par la méthode du design thinking. Co-fondatrice du collectif…<br />
<br />
Laurent Favia est à l'œuvre depuis plusieurs années dans le maillage entre une grande quantité d'acteurs de la transformation sociétale et investit en faveur de l'émergence de synergies et de coopérations entre acteurs de transition.<br />
<br />
Pascal Bitsch est porteur et communeur de projets d’ESS depuis 2005, webmestre-concepteur de sites webs associatifs, responsable de projets e-learning et formateur de formateurs. Il conduit hors institution une recherche-action sur la gouvernance partagée d’associations, d'initiatives et de collectifs de transition.<br />
<br />
Thomas Bernard est facilitateur, praticien et explorateur de pratiques de dialogue. Il met ses compétences au service d'acteurs territoriaux en les accompagnant sur leur gouvernance, les modes d'implication du public et de déploiement de projets de territoires. Il est impliqué de longue date dans les communautés open source, expérience qu'il met à profit en accompagnant sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour la collaboration numérique en veillant à la sobriété et la cohérence des usages. <br />
<br />
Christine Sausse, fondatrice de Collab-Work, est coach narrative, facilitatrice en Intelligence Collective, praticienne et formatrice aux Cercles de Parole et d’Ecoute. Elle intervient au niveau écosystémique dans des contextes et environnements variés au service de la transition écologique et sociétale (villes et collectivités territoriales, entreprises privées, associations, startups, milieu carcéral, ..)<br />
<br />
==Gouvernance partagée ouverte à la stigmergie==<br />
<br />
Une des clés de succès de ce projet est de pouvoir faire en sorte que les acteurs puissent fonctionner sur les différents terrains d'expérimentation en autonomie tout en permettant à l’ensemble du collectif d’être nourri par les apprentissages.<br />
Pour cela une gouvernance de type cellulaire, intégrative et sur mesure est proposée d’être mise en place eu égard à la nécessité d’intégrer au Commun différents types d’acteurs ayant des systèmes de valeurs, des cultures d’organisations et des usages parfois incompatibles. <br />
<br />
C’est pourquoi, pour la durée de la convention et par rapport aux objectifs et livrables décrits, les différentes cellules auront leur rôles et responsabilités définis et une cellule ancrage aura pour mission de s’assurer que les différentes cellules fonctionnent selon les objectifs fixés par le projet global. <br />
Certains membres de l’équipe auront la responsabilité de prendre soin du collectif.<br />
Certains membres auront aussi la responsabilité de gérer la communication sur ce qui est produit par chaque cellule pour le partager au sein du collectif ainsi qu’aux autres parties prenantes dont le donneur d’ordre l’Ademe (communication interne et externe).<br />
<br />
Une préfiguration de cette organisation en gouvernance partagée est en œuvre aujourd’hui dans le CAT avec la constitution du groupe Cœur qui pilote le projet et dont les différents membres énergisent des rôles spécifiques et complémentaires dans le cadre de la co-construction de la présente offre, en même temps que différentes cellules avancent en toute autonomie.<br />
<br />
Plusieurs membres du Commun font partie de l’équipe gouvernance cellulaire et pourront soutenir le collectif pour la mise en place de sa gouvernance et son mode de fonctionnement sur ce périmètre. <br />
<br />
S’agissant d’un Commun également ouvert à la libre agrégation des bonnes volontés bénévoles et par conséquent soucieux du respect des rythmes individuels et celui des groupes d’initiatives afin d’accélérer les évolutions et ne pas faire de la gouvernance une source de freins, la subsidiarité et l’autonomie d’initiative des cellules et des cercles seront privilégiées.<br />
<br />
==Intérêt général==<br />
<br />
Dans la période actuelle, les territoires subissent d’importants bouleversements dus à divers facteurs : menaces liées au changement climatique, pandémie, divisions sociales croissantes, dégâts collatéraux de la mondialisation, réduction des ressources…. Ces évolutions posent d’énormes défis à tous les acteurs du territoire, habitants, responsables publics, entreprises privées, agriculteurs, etc.<br />
Face à cette réalité, il est crucial d’élaborer des réponses collectives au niveau local pour promouvoir un avenir axé sur la sobriété et la résilience. Sans une mobilisation massive de tous les acteurs locaux concernés, la nécessaire transformation écologique et sociale risque de ne pas avoir lieu ou de se produire de façon chaotique et nocive.<br />
Nous savons aujourd’hui comment accompagner cette mobilisation créative locale par de nouvelles démarches de facilitation en intelligence collective, qui ont fait largement leur preuve. Mais ces savoir-faire restent marginaux alors qu’il est urgent de les diffuser au plus grand nombre. Notre proposition consiste donc à élaborer sous forme de Commun des ressources permettant de former rapidement un réseau très large de facilitateurs en intelligence collective capables de stimuler les dynamiques de transition urgentes.<br />
L’ambition est de créer une communauté apprenante de facilitateurs, impliqués à deux niveaux :<br />
<br />
- le plus grand nombre pour animer des cercles de dialogue, une pratique à diffuser largement afin d’élever la qualité des échanges entre acteurs locaux<br />
<br />
- et certains, encore plus engagés, pour accompagner dans la durée les parcours de transformation profonde des écosystèmes territoriaux, quel que soit le type de territoire.<br />
<br />
<br />
Soutenue par une mise en commun d’outils numériques, la montée en puissance de ce large réseau de facilitateurs, et son amélioration continue dans un processus d’apprenance collective, permettront d’accélérer le changement d'échelle des adaptations territoriales nécessaires pour faire face aux enjeux de sobriété et de résilience. Ces transformations souhaitables concernent aussi bien les politiques publiques, les initiatives citoyennes, le monde éducatif, la recherche scientifique, que la responsabilité sociale et environnementale des entreprises en transition.<br />
<br />
Les communautés apprenantes de facilitateurs constituées autour du commun proposé permettront de renforcer les initiatives de transition portées par les acteurs sur le territoire par 2 leviers qui s’imbriquent l'un dans l'autre :<br />
- La capacité à faciliter des cercles de dialogue, pierre angulaire des méthodes d'intelligence collective, afin de fluidifier les coopérations multi-acteurs nécessaires pour tisser des synergies et co-créer un futur commun.<br />
- La capacité à accompagner et soutenir dans la durée les processus de transition et de transformation en profondeur des écosystèmes territoriaux <br />
<br />
==Actions, livrables, planning==<br />
La communauté porteuse se donne 18 mois pour parvenir à livrer sous forme de Commun les résultats suivants :<br />
<br />
<br />
===Livrables sur la démocratisation des approches, méthodes, outils et formats de dialogue===<br />
<br />
'''Horizon 3 mois'''<br />
<br />
* Compilation des formats de dialogues ainsi que les définitions de cadres, règles du jeu, qualtiés et conditions, correspondants aux différents usages par la communauté des praticiens de cercles de dialogue<br />
* Document synthétique décrivant les différents cadres de dialogue, leurs fondamentaux, les compétences et postures de facilitation requises, et leurs contextes d’utilisation<br />
<br />
'''Horizon 6 mois'''<br />
* Analyse pédagogique des objectifs à atteindre et des contenus à transmettre via une formation grand public à l’animation de cercles de dialogue<br />
* Scenario pédagogique de formations à l’animation d’une série de formats de dialogues adaptés aux besoins des territoires dans des formats multiacteurs<br />
* Cartographie des parties prenantes et publics du territoire intéressés par la formation aux processus dialogiques pour les transitions<br />
<br />
'''Horizon 12 mois'''<br />
* Tests (organisation d'ateliers) et déploiement des formats de cercles de dialogues : sur plusieurs terrains de transition territoriale / auprès de divers types d'acteurs (dont acteurs universitaires - y compris étudiants et personnels - et collectivités territoriales) / en formats multiacteurs<br />
* Analyse pédagogique des prérequis et compétences nécessaires pour animer le module de formation à la facilitation du dialogue, sur la base de l''expérience<br />
<br />
'''Horizon 18 mois'''<br />
* Intégration dans des séquences de formation pour les personnels universitaires / dans des modules d'initiation aux transitions pour les étudiants<br />
* Suivi et mesures d’impact avec publication des résultats<br />
* Élaboration d'un module niveau 2 de « formation de formateurs », en direction des facilitateurs de dialogue les plus actifs et engagés<br />
<br />
'''Horizon post AAC'''<br />
* Elaboration d'un parcours certifiant / de blocs contribuant à un nouveau DU proposé par l'université Paris 8<br />
<br />
<br />
===Livrables sur la formulation d’un cadre méthodologique adaptable et riche pour l’accompagnement des transitions===<br />
'''Horizon 3 mois'''<br />
* Première version d’un document décrivant un méta-modèle construit à partir d’approches existantes d’accompagnement des transformations territoriales, et optimisé en tenant compte des cas d’application expérimentés.<br />
* Optimisation des modèles d'accompagnement par combinaison des différentes approches et capitalisation des cas d'application expérimentés<br />
* Intégration de diverses méthodes pour enrichir le cadre méthodologique de référence sur ces différents aspects nécessaires à l'accompagnement des transformations territoriales<br />
<br />
'''Horizon 6 mois'''<br />
<br />
* Version enrichie du méta-modèle proposé, intégrant les contributions d’acteurs d’accompagnement des transformations territoriales, eux-mêmes producteurs de cadres méthodologiques d'accompagnements et d'acteurs universitaires spécialistes des questions de transition et de l'acccompagnement au changement<br />
<br />
'''Horizon 12 mois'''<br />
* Mise en œuvre et test sur plusieurs territoires de natures différentes, avec évaluation multi-acteurs de l’impact des facteurs d’efficacité collective ayant soutenu la transition<br />
<br />
'''Horizon 18 mois'''<br />
* Publication sous licence CC-BY-SA de la méthode ainsi que les résultats de l’évaluation de celle-ci dans les territoires pilotes.<br />
<br />
'''Horizon post AAC'''<br />
* Mis en œuvre et test en mode recherche-action de ce processus de formation au parcours méthodologique sur plusieurs territoires de natures différentes<br />
* Publication de la méthode de formation, des résultats d’évaluation en licence CC-BY-SA et des récits collectés sous licence CC-BY-NB<br />
* Diffusion large dans les réseaux partenaires des résultats d’évaluation et productions via la production de « nouveaux imaginaires de transition sobre et résiliente »<br />
<br />
<br />
===Livrables de l’espace de soutien numérique aux communautés apprenantes===<br />
<br />
'''Horizon 3 mois'''<br />
* Publication d'un guide des solutions pour les facilitateurs, accompagnateurs et formateurs<br />
<br />
'''Horizon 3 mois'''<br />
* Matrice de besoins/ressources entre le terrain et l'offre des communs numériques<br />
<br />
'''Horizon 12 mois'''<br />
* Prototype de préfiguration opérationnel d'une plate-forme de faclitation numérique de la communauté des cercles de dialogues<br />
* publication de l’ensemble des ressources produites via la plateforme de publication<br />
<br />
'''Horizon post AAC'''<br />
* Pistes de préconisations en vue de l'implémentation de solutions et d'améliorations dans les environnements partenaires existants<br />
* Cahier de spécification d’espaces numérique de soutien aux communautés apprenantes co construit avec les communs Grezi, Archipelago,l’Observatoire du Bien Commun territorial, Microville et d'autres partenaires rejoignant le Commun<br />
<br />
==Licences==<br />
La philosophie de déploiement vise à ne pas entraver l’appropriation des méthodes et un usage commercial tout en restant dans une logique de soutien et d’entretien du commun.<br />
<br />
Les contenus pédagogiques, base des formations et outils de transmission de savoir seront distribués sous licence CC-BY-SA, de manière à permettre la modification et l’enrichissement des contenus tout en gardant ces dérivés dans le domaine commun dans une logique d’enrichissement mutuel.<br />
Les contenus de type récits et capitalisation d’expériences relèvent de l’expérience vécue et le choix d’une licence limitant les modifications par des tiers nous semble approprié. Ils seront distribués sous licence CC-BY-NB.<br />
Les productions dans le domaine du numérique s'ajouteront aux licences déjà utilisées par les composants de logiciels mobilisés.<br />
<br />
==Taille de la communauté de contributeurs et utilisateurs==<br />
<br />
La communauté de contributeurs représente une douzaine de personnes mobilisées autour du développement de ce commun. Cette communauté vise à s'étendre lors du déploiement des formations. Pour l'initiation de la diffusion des premières formations, un soutien de la part de la communauté des facilitateurs est envisagé. <br />
En concertation avec les partenaires des territoires, nous formerons différents types de publics : jeunes à partir du collège, étudiants et adultes en fonction des recommandations et besoins identifiés par les partenaires des territoires d'expérimentation. <br />
En expérimentant un modèle économique dès les premiers déploiements, nous visons à sécuriser et pérenniser la dynamique. L’accompagnement consiste à détecter et former des formateurs dans les territoires de diffusion de manière à les rendre autonomes dans la poursuite des formations. De plus, des modes de supervisions seront mis en place pour soutenir la communauté apprenante par la mise en œuvre de cercles dédiés.<br />
Les utilisateurs de ce commun sont multiples, d’abord les formateurs, les personnes formées, les personnes inspirées par les récits partagés et plus généralement toute personne appelée à prendre un rôle dans des projets locaux soutenant la transition écologique et qui souhaite développer à ce titre les compétences de savoir-faire et de savoir-être de facilitation du dialogue et de la coopération.<br />
<br />
==Rapport coût/impact==<br />
Ce commun à vocation à être au service de l'ensemble des initiatives de transformation de la société en permettant la diffusion rapide de compétences de base bénéfique au dialogue en général et à la coopération. Conduite en recherche-action, ce déploiement objectivera l'effet sur le tissu relationnel, en plus de produire de nouveaux récits invitant à l'acquisition des bases des pratiques de facilitation de dialogues. Il s'agit ici d'engager un passage à l'échelle à l'horizon 2030 de la diffusion large de ces pratiques.<br />
|complement_auto=Le problème identifié (voir raison d’être du Commun) fait l’objet un constat largement partagé par les acteurs sur le terrain et de l’innovation sociale, ce qui créé un appel d’air important en faveur du Commun. L’activité de la cellule “Connexion-Maillage” du CAT a permis de nouer des contacts avec un vaste éventail d’acteurs qui œuvrent sur le terrain (dans les Fabriques notamment, ou en Facilitation Stratégique) et qui contribuent généralement dans des Communs plus ou moins ouverts à enrichir des bases de ressources ou à échanger sur les réseaux sociaux lorsqu’ils sont contactés, que ce soient : <br />
<br />
* Les facilitateurs, leurs réseaux et leurs organisations : IAF France (lettre d’intérêt pour le Commun), Communautés sur les réseaux sociaux (FaceBook, Linkedin, Whatsapp)<br />
* Les labs d’innovations qui travaillent déjà à la diffusion des cercles d’apprentissage (lab d’innovation du CNFPT, en lien avec le CAT), Centre numérique d'innovation sociale de Paris 8<br />
* Les Universités (maillage prévu en cours de période de convention ADEME) dont l'Université Paris 8 avec le NCU SoSkilled et le master TREES (Transitions écologiques, économiques et sociales), l’Univeristé Toulouse Capitole ou Cergy pour les DU d’Intelligence Collectives et leurs dispositifs <br />
* Les collectivités et les dispositifs d’intermédiation <br />
* Les créateurs et communautés autour de plates-formes contributives contactés pour participer à l’intégration d’un * Environnement Contributif Connecté au services de communautés du partage et de la Science Ouverte (AOH, Alkemio, We Are One, Chemins de la Transition, Communecter, transitionsterritoriales, (liste non exhaustive)<br />
* Des Liens étroits sont tissés avec des membres actifs de la communauté Open Data depuis la version 2021 du Commun ayant fait l’objet d’une première réponse à l’Appel à Commun et antérieurement, notamment Assemblée Virtuelle, les Ripostes, la Peer to Peer foundation.<br />
* Les concepteurs d'outils numériques et de plates-formes contributives et de partage et leurs communautés associées contactées par la cellule "Connexion-Maillage du Consortium, dont : Art of Hosting, Jardiniers du Nous, Transiscope, Chemins de la Transition, Transitionterritoriale, We Are One, Alkemio, Triple Performance, Communecter, Ripostes créatives et territoriales, ...<br />
<br />
Les contributeurs à l'origine du consortium d'accompagnement des transitions sont des acteurs reconnus et impliqués de longue date dans l'accompagnement et la formation aux pratiques d'intelligence collective en lien avec les secteurs privé, public et dans la société civile. Les relations étroites entre ces personnes sont antérieures à l'appel à commun, ce qui a permis la cristallisation de la vision commune de cette équipe autour des objectifs résilience et sobriété de l'appel. Le lien fait entre notre expérience de l'impact qu'ont les pratiques de dialogue sur le champ relationnel, les appels à soutien concomitant de plusieurs projets d'envergure sur la dimension relationnelle de la coopération et l'appel à commun 2023 ont conduit à l'émergence de ce consortium.<br />
<br />
Plusieurs contributeurs du consortium ont un statut juridique permettant de recevoir des financements publics. L’université Paris 8 est pour cet appel à commun la structure porteuse.<br />
À ce stade, une diversité de profils est déjà présente dans ce consortium, allant d'établissements publics, acteurs privés, facilitateurs indépendants, représentants d'associations. <br />
Dans le cadre de la diffusion des formations et accompagnement, et au cours des dialogues sur le terrain, d'autres acteurs seront invités à contribuer au Commun ou à en bénéficier.<br />
<br />
La construction du commun contient trois volets, chacun construit à partir de bases existantes. Pour le volet formation aux dialogues, plusieurs bases de formations existent déjà et seront mobilisées pour l'élaboration de formations accélérées, permettant l'appropriation rapide des variantes de formes de dialogues. Le volet accompagnement se base également sur un nombre de pratiques déjà existantes qu'il s'agit d'inventorier et d’articuler pour faciliter leur appropriation et leur mise en œuvre adaptée aux contextes spécifiques des dynamiques territoriales.<br />
Concernant le volet numérique, il ne s'agit pas de réinventer la roue, mais de mettre en œuvre et d'adapter des communs déjà existants qui ont fait leurs preuves pour soutenir les communautés apprenantes. Cet effort vise à être mutualisé entre plusieurs communs engagés sur cette voie :<br />
* la communauté d'Assemblée virtuelle<br />
* la communauté de Grezi<br />
* la communauté d'Archipelago<br />
* la communauté de Transiscope <br />
* la communauté de Gogocarto<br />
ainsi que celles des plates-formes déjà citées.<br />
De multiples échanges avec des membres actifs de ces communautés ont déjà eu lieu en vue d’explorer les possibles synergies à mettre en œuvre.<br />
<br />
C’est le rôle de la cellule “Connexion-maillage” du CAT que de fournir l’espace de mise à dialogue entre les utilisateurs et les prestataires-développeurs de solutions en open data afin de bonifier l’environnement de facilitation numérique des transitions.<br />
<br />
Le noyau dur du consortium est constitué d'une dizaine de personnes très impliquées depuis la cristallisation de cet appel. Les nombreuses rencontres et soutiens identifiés lors de la phase d'exploration et d'émergence du consortium constituent un socle précieux de contributeurs futurs.<br />
Le travail envisagé sera conduit par des acteurs de plusieurs sphères économiques :<br />
* sphère publique : formation et recherche académique, collectivités territoriales, institutions d'accompagnement<br />
* sphère privée : cabinets de conseils, professionnels indépendants, liens avec les entrepreneurs de la CEC.<br />
* sphère associative : associations/collectifs impliqués dans des communs numériques, associations impliqués dans l'ESS<br />
<br />
Le consortium d'accompagnement des transitions cultive déjà à ce stade plusieurs ancrages territoriaux confirmés ou pressentis :<br />
* Halage (93), Observatoire du Bien Commun territorial<br />
* Rééquilibrage territorial en IDF avec ADEME IDF et les EGPU<br />
* Microville 112 (Marne)<br />
* Tiers-Lieu de la Massaye à Rennes.<br />
* Biovallée (Drôme)<br />
<br />
Notez ici qu'un lien particulier existe avec le commun porté par Halage, l’Observatoire du Bien Commun territorial. Dans la continuité de l’expérimentation menée par l’université de Toulouse, Halage prévoit d’appuyer sa démarche d’accompagnement à l’émergence de coopérations par la formation à la facilitation du dialogue. Pour cette raison, un terrain d’expérimentation prioritaire pour ce commun, est le bassin de Plaine Commune. Ayant des besoins proches en termes d’outillage numérique, l’observatoire du bien commun et le commun d’accompagnement des transitions vont s’impliquer dans un effort de mutualisation des moyens de développements d'outils numériques. L'EPT Plaine Commune se porte soutien des deux propositions de commun en tant que territoire d'expérimentation.<br />
<br />
Pour passer à l'étape suivante, nous avons plusieurs besoins :<br />
* des financements pour accompagner l'effort nécessaire à la conduite de la recherche-action entamée<br />
* l'accès à des données et savoir-faire existants sur la mesure des capacités de résilience sociale des territoires<br />
* accès à des retours d'expériences de projets de coopérations conduits sur des territoires<br />
* besoin du soutien d'institutions telles que l'ADEME, l'IGN, l'ANCT pour renforcer la crédibilité et faciliter l'engagement de territoires<br />
* des conseils ou soutiens pour mobiliser les acteurs publics sur les terrains 'expérimentation visés<br />
* des regards critiques constructifs pour améliorer et renforcer notre démarche de conseils pour la diversification des sources de financement pour amplifier la dynamique d’essaimage créée<br />
|complement_real=Les actions et livrables sont décrites dans le document suivant : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1-MaH966kQ3la0OxSPH1_AP-dfb7iKTr5/edit?usp=sharing&ouid=112655607290948007794&rtpof=true&sd=true<br />
<br />
La documentation du Commun avec les lettres d'intention, d'intérêt et d'engagements, la bibliographie et les fiches descriptives des acteurs mentionnés dans les différentes rubriques seront mise en ligne sur le Drive partagé du Commun ici : <br />
https://drive.google.com/drive/folders/1Zwu4J200yGRp7jsh7InIomx0hTRjHfh1?usp=sharing<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=ENGAGES_:_accompagner_les_petits_acteurs_%C3%A9conomiques_vers_la_r%C3%A9silience_et_la_transition_%C3%A9cologique&diff=20051ENGAGES : accompagner les petits acteurs économiques vers la résilience et la transition écologique2024-03-04T17:25:35Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Partager les connaissances pour engager les acteurs économiques des territoires<br />
|description=Dans un contexte économique de plus en plus dématérialisé et internationalisé, les petits acteurs économiques des territoires rencontrent de nombreuses difficultés à se situer face aux enjeux écologiques. Ces acteurs de l’économie locale (commerces, producteurs, restaurateurs, forains, etc.) disposent pourtant d’une place privilégiée : une proximité directe avec les consommateurs et des moyens d’agir sur leurs choix de produits, de services, de partenaires et d’influencer leurs impacts environnementaux. <br />
<br />
Forte de 15 ans d’accompagnement sur le long terme d’acteurs économiques diversifiés et variés sur des territoires variés, Ecoscience Provence a développé une méthode fondée sur les valeurs portées par l’association : sobriété et préservation des ressources, renforcement des coopérations et du tissu économique local, adaptation des solutions aux besoins des acteurs. <br />
<br />
Au travers de partenariats avec ces acteurs (actuellement 800 Commerces Engagés), les associations et les collectivités impliquées (le Commerce Engagé est implanté sur 10 territoires), Ecoscience Provence souhaite :<br />
<br />
- '''Transmettre son récit et son expertise,''' au travers d’un portail de ressources dédiées à l’accompagnement des commerces, producteurs, restaurateurs, marchés forains. Des formations seront construites pour véhiculer les savoirs (support de formation en libre accès et en licence ouverte).<br />
<br />
- '''Identifier et donner les clefs pour impliquer un plus grand nombre'''. De nouveaux partenariats de Recherche en Sociologie et de Recherche en Action Participative seront explorés pour appréhender les changements de comportements de consommation et leur impact. L’objectif est également d’essaimer et étendre les écogestes et les pratiques de résilience. Nous pouvons nous appuyer sur les retours de petits acteurs pour susciter les engagements d’autres.<br />
<br />
- '''Alimenter et faire évoluer les démarches''' pour prendre en compte un monde changeant. Explorer et faire connaitre les nouvelles progressions et les nouveaux défis <br />
<br />
Le commun apportera une nouvelle interface de contenu libre, de nouveaux outils accessibles à tous pour progresser. Chacun (collectivité, citoyen, entreprises) pourra puiser pour renforcer et massifier les démarches de résilience, d’alimentation durable et d’économie locale.<br />
|Tags=consommation durable, commerce, Prévention des déchets, Economie locale, Economie Circulaire, Marchés forains, Changement de comportement, accompagnement<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance<br />
|Theme=Général/Approches,Général/Enjeux,Vulnérabilités/Economique,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Agriculture,Anticipation/Indicateur,Anticipation/Prospective<br />
|from=Ecoscience Provence<br />
|contributeurs=Mikaël Schneider, Alix Puzenat<br />
|referent=Alix Puzenat<br />
|referentademe=Alice Annibal Jambet<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, C- Alimentation et agriculture<br />
|Coordonnées géo=43.407, 6.05618<br />
|othercommon=Partage d'outils et de formations pour accéler la transition écologique dans les territoires, Plateforme Triple Performance, Portail de l'Alimentation Durable<br />
|Richesse=Financement, Conseil Expertise, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général/Approches,Général/Enjeux,Vulnérabilités/Economique,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Agriculture,Anticipation/Indicateur,Anticipation/Prospective<br />
|communauté d'intérêt=Communauté des territoires<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0<br />
|Develop=Idée<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=75000<br />
|complement_fi=Le budget du projet (1 an) est réparti comme il suit :<br />
- Postes de dépenses :<br />
En charges de personnel, nous comptons 20 455 € de poste de coordination (81,8 jours), 8 239 € de poste chargé de l’administratif (67,7 jours), 11 904 € de poste de communication (74,4 jours), 36 256 € de chargé de mission (226,6 jours). Soit un total de 76 854 € de charges de personnel<br />
En prestations externes, nous comptons 10 000 € pour webdesign/élaboration site internet, 5 000 € pour contenu communication/visuel/vidéo<br />
Les frais de structure sont évalués à 15 371 € (14,3%)<br />
- Les postes de ressources :<br />
70% de soutien ADEME, soit 75 058 €<br />
30% d’autofinancement, soit 32 168 €<br />
Le budget total du projet est de 107 225 €<br />
|complement_res=Les petits acteurs économiques sont des piliers locaux de la sobriété et de la résilience des territoires. Les commerces (sédentaires et non sédentaires), producteurs, restaurateurs jouent un rôle clé dans l’animation du territoire. <br />
<br />
Toutefois, les grandes surfaces ou le hard discount représentent une concurrence vis-à-vis d’une clientèle défavorisée sur le plan économique. La conjoncture que rencontrent les commerces de proximité, liée à l’évolution des pratiques des consommateurs, et à une mondialisation dont on perçoit certaines limites, est complexe à appréhender, car elle est multifactorielle. Citons par exemple le développement des ventes par internet. Autre facteur limitant, le commerce électronique est un rival évident, Enfin, les commerçants de proximité se caractérisent par un relatif isolement (souvent seuls dans leur espace de vente) dont le corolaire est l’indépendance.· <br />
<br />
Après une ère de développement des zones d’activités périphériques, les décideurs reprennent conscience que '''leurs commerces de proximité jouent un rôle essentiel dans la dynamique du territoire, la reconquête des centres villes et la résilience des territoires.<br />
'''<br />
'''Des territoires Engagés, conscients de cet enjeu'''<br />
<br />
Depuis 2006, le '''Commerce Engagé''', et ses corollaires (Restaurant Engagé, Producteur Engagé et Marché Engagé), accompagnent les commerçants, les producteurs, les restaurateurs et les consommateurs de plusieurs territoires vers un changement des habitudes de consommation. Ce dispositif s’inscrit dans une perspective de '''prévention des déchets, et de dynamisation du tissu économique et social local.''' Un cahier des charges concerté et évolutif est associé à une certification. La démarche permet également de mettre en place des programmes connexes, la '''consigne des bouteilles en verre''' (chez les viticulteurs), l’'''éco-gestion des marchés forains''', des actions d’économie circulaire (fabrication de sacs cabas issus de banderoles de communication). Une vaste stratégie de communication est associée à la démarche. Elle permet de faire connaitre le dispositif, mais aussi d’y impliquer très concrètement chacun des acteurs de la chaîne de consommation. <br />
<br />
Initié par Ecoscience Provence avec le SIVED NG, le Commerce Engagé se déploie aussi sur d’autres territoires : sur la Communauté de Communes Cœur du Var, dans dix-huit villes de la Métropole Aix-Marseille-Provence, à Miramas, sur l’agglomération de Carcassonne, au sein de la Principauté de Monaco et en Guyane.<br />
<br />
'''Ainsi, le Commerce Engagé regroupe aujourd’hui 800 commerçants, de nombreux acteurs associatifs et des collectivités. Le projet de commun propose de capitaliser ses ressources pour massifier et alimenter les démarches de résilience.'''<br />
|complement_env=Les petits acteurs économiques (commerces, restaurateurs, producteurs, forains, etc.) sont en lien direct avec le consommateur et le citoyen. L’impact de leurs activités et des gestes du quotidien est observé par le plus grand nombre.<br />
<br />
L’accompagnement d’Ecoscience Provence (au travers des dispositifs Commerce Engagé, Producteur Engagé, Restaurant Engagé, et Marché Engagé) permet d’examiner les impacts de nombreux gestes et petites actions habituelles. <br />
<br />
Par exemple, l’incitation orale du commerçant aux clients à apporter un sac réutilisable peut multiplier par 5 le nombre de clients venant avec leur propre sac. Un sac payant peut multiplier par 2 le nombre de clients revenant avec leur propre sac réutilisable (une économie de plusieurs dizaines de milliers de sacs par an pour un primeur). <br />
<br />
Autre exemple, nous avons observé que dans certaines circonstances, le simple affichage pour encourager les clients à apporter leur contenant (chez un traiteur) incite la moitié des clients à revenir avec leur propre contenant contre zéro au démarrage (soit -600 emballages par an). Dans une situation où les couverts deviennent payants, 60 % des clients ne prennent plus de kits couverts sur la quinzaine de plats emportés par jour.<br />
<br />
Concernant le gaspillage alimentaire, la vente de 5-6 paniers/semaine de légumes et fruits "hors normes" pour des fruits "moches" ou non vendus peut représenter une réduction d’une tonne par an de biodéchets.<br />
<br />
Ecoscience Provence et ses partenaires disposent de nombreux indicateurs pouvant orienter des démarches de réduction de déchets, de lutte contre le gaspillage alimentaire, et d’économie circulaire. <br />
<br />
Ce projet permet d’initier un partage de données et d’analyser son évolution (nombre de connexions, nombre d’éléments téléchargés, retours sur forums, etc.). <br />
<br />
'''Nous sommes convaincus que la massification de « petits » impacts des « petits » gestes du quotidien chez « les petits » acteurs peut apporter de grands changements directs et indirects.'''<br />
|complement='''- Expérience du porteur·e de commun dans le domaine :''' <br />
<br />
Ecoscience Provence propose depuis plus de quinze ans un panel de solutions alternatives, durables et réalistes pour accompagner les acteurs locaux dans leur démarche de responsabilité environnementale.<br />
<br />
La méthodologie déployée par Ecoscience Provence, avec une approche scientifique rigoureuse et un travail soutenu de concertation, a permis d’accompagner une grande variété de commerces, d’entreprises et de collectivités dans la prévention des déchets et l'économie circulaire. Elle expérimente des outils novateurs en Région SUD, qu’elle essaime ensuite sur d’autres territoires, en France et à l’étranger.<br />
<br />
'''- Description du problème adressé par le commun et rôle du commun au niveau de l'intérêt général'''<br />
<br />
Les petits acteurs économiques des territoires (commerces, producteurs, restaurateurs, forains, etc.) rencontrent de nombreuses difficultés à se situer face aux enjeux écologiques. Ces acteurs de l’économie locale disposent pourtant d’une place privilégiée dans notre société et d’une marge de manœuvre importante sur leurs engagements environnementaux.<br />
<br />
Durant 15 ans, Ecoscience Provence a été témoin du potentiel de ces acteurs : en les accompagnant, les impacts sociaux et environnementaux peuvent grandir, se multiplier et se diffuser dans les territoires, au sein des entreprises, chez les citoyens et dans d’autres projets innovants.<br />
<br />
Les initiatives observées sont centrées sur la prévention des déchets, la lutte contre le gaspillage alimentaire, l’alimentation locale et l’économie circulaire. De nouveaux engagements sur l’économie d’eau et d’énergie sont également examinés. Plus récemment, l’économie de la fonctionnalité et de la coopération a également été abordée chez les commerçants. <br />
<br />
De nouvelles progressions sont possibles et doivent être partagées au plus grand nombre. Parallèlement, les méthodes d’accompagnement doivent s’enrichir et se partager pour faire face à l’urgence climatique et à la résilience des territoires.<br />
<br />
Ecoscience Provence, acteur de l’économie sociale et solidaire propose de répondre à ces besoins dans le présent commun.<br />
<br />
<br />
'''- Description des actions, livrables et planning associé''' <br />
<br />
1. Travail sur le récit (mois 1-2)<br />
<br />
2. Analyse du patrimoine matériel (études, fiches techniques, rapports, etc.) et immatériel (formation, conseil, etc.) avec la communauté (plusieurs réunions sur mois 2-3-4)<br />
<br />
3. Interface de partage (mois 4-5-6-7-8) : site internet interactif / plateforme collaborative (cahier des charges, choix du prestataire, etc.)<br />
<br />
4. Alimenter et partager nos contenus avec la communauté (mois 8-9-10-11-12…)<br />
<br />
5. Faire connaitre à une communauté plus vaste et à de nouvelles parties prenantes (mois 11-12) : plan de communication et déroulé<br />
<br />
<br />
'''- Taille de la communauté de contributeurs·trices et d'utilisateurs·trices impliquée'''<br />
<br />
Partenariats acquis : SIVED NG, Com Com Provence verte, Com Com Cœur du Var, Métropole Aix Marseille Provence, CPIE Pays d’Aix, CPIE Côte Provençale, Zero Waste Marseille, CACL, Parc National des Calanques, ARBE PACA, Réseau Vrac, Commune de Miramas, Gouvernement princier de Monaco <br />
<br />
L’objectif est également de fusionner, regrouper des projets de communs similaires. <br />
<br />
- '''Estimation du rapport coût / impact du commun'''<br />
<br />
Chez un petit acteur économique, les changements de comportements ont un impact direct sur son budget tout en ayant un impact direct pour l’environnement. <br />
<br />
Un sac plastique blanc classique coûte entre 1 et 5 centimes et un kit couvert coûte jusqu'à 0,5 €. Chaque unité non distribuée est une petite économie pour le commerçant. En revanche, si nous extrapolons à un ensemble d’acteurs économique, ce chiffre peut devenir considérable.<br />
<br />
Par exemple, si un traiteur proposant habituellement un sac et un kit couvert aux clients arrive à sensibiliser et à éviter cette distribution à 20 clients sur une semaine, il économisera 500 euros sur une année. Si nous extrapolons cette initiative à 100 traiteurs, l’économie atteint une somme comparable au budget du projet. Cette grossière extrapolation ne prend pas en compte les impacts positifs sur l’environnement, et l’ensemble des acteurs que nous pouvons toucher dans le commun (que nous estimons potentiellement à plusieurs milliers).<br />
|complement_auto=Le problème est-il clairement défini ? OUI.<br />
<br />
Seul ou par plusieurs personnes ? Par plusieurs partenaires (voir partenariat acquis)<br />
<br />
Y a-t-il d’autres contributeurs·trices prêt·e·s à travailler sur ce commun ? OUI. <br />
<br />
Y a-t-il un lien établi avec la communauté open data ? NON<br />
<br />
Quel est le contexte d’émergence de ce commun ? Capitaliser face à l’urgence climatique.<br />
<br />
Quelle est votre contribution à la sobriété et/ou la résilience ? Expertise et accompagnement des collectivités et des acteurs économiques. <br />
<br />
Quel est l'impact du commun sur le défi adressé ? Partager son récit et ses connaissances pour la résilience.<br />
<br />
Est-ce que les contributeurs·trices sont structuré·e·s juridiquement pour recevoir des financements ? OUI<br />
<br />
Est-ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? OUI<br />
<br />
Le projet de commun s’attache-t-il à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone, en lien si possible avec une collectivité) ? OUI<br />
<br />
Le projet de commun est-il collaboratif, avec des consortiums interdisciplinaires, ouverts aux acteurs·trices et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques (si cela est pertinent) ? OUI<br />
<br />
Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante ? Conseil sur le sujet des communs, des contributeurs·trices et d’autres parties prenantes, accès à des financements.<br />
|complement_real=L’objectif du commun permet de capitaliser l’expérience d’Ecoscience Provence, de ses partenaires et de son réseau (plus de 800 commerces) en suivant les actions suivantes :<br />
<br />
'''1. Travail sur le récit'''<br />
<br />
Dans un premier temps, une série d’ateliers en intelligence collective (avec partenaires et parties prenantes) permettra à Ecoscience Provence de retracer son récit, sa raison d’être et sa vision de résilience territoriale.<br />
<br />
Ces travaux seront synthétisés dans un document centré sur le rôle d’Ecoscience Provence dans la résilience des territoires : l’implication des petits acteurs économiques dans la transition écologique au cours des 15 dernières années.<br />
Ce travail de récit permettra se dégager les éléments à partager pour progresser.<br />
<br />
Planning : mois 1-2<br />
<br />
'''2. Analyse du patrimoine'''<br />
<br />
Un travail de bibliographie, de benchmark d’initiatives similaires, et d’étude des archives permettra de référencer le contenu matériel de l’association (études, fiches techniques, outils de communication, rapports, etc.). Un archivage des contenus propices au changement sera identifié et adapté pour être partagé.<br />
<br />
Le patrimoine immatériel sera alors examiné et capitalisé sous la forme de formations (PPT ou autres formats), de guides ou d’ateliers.<br />
<br />
Ce travail d’analyse de patrimoine sera conduit avec la communauté (partenaires et accompagnateurs externes). Des demandes de soutien dans le cadre de la recherche en sociologie et en Recherche en Action Participative seront formulées à ce moment.<br />
Une base de données sera construite pour répondre au besoin.<br />
<br />
Planning : mois 2-3-4<br />
<br />
'''3. Interface de partage'''<br />
<br />
Le Commun prendra la forme d’un site internet interactif / plateforme collaborative (qui pourra être associée à l’intégration des données du site www.commerce-engage.com.<br />
<br />
Ce format (qui reste à être défini) prendra en premier temps la forme d’un cahier des charges. Dans un second temps, un temps sera dédié au choix d’un prestataire pour une construction répondant à tous les besoins exprimés par les partenaires.<br />
<br />
Planning : mois 4-5-6-7-8 <br />
<br />
'''4. Alimenter et partager nos contenus avec la communauté'''<br />
<br />
Après la construction de l’interface, il conviendra de la faire connaitre aux partenaires, et aux communautés souhaitant participer (notamment, des chercheurs en sociologie et en Recherche en Action Participative.<br />
<br />
L’objectif de cette étape est de tester et d’alimenter l’interface. Un interface beta sera alors diffusée.<br />
<br />
Planning : mois 8-9-10-11-12<br />
<br />
'''5. Faire connaitre à une communauté plus vaste et à de nouvelles parties prenantes'''<br />
<br />
Un plan de communication sera proposé et mis en œuvre sur la fin du projet (a minima : communiqué de presse, publications réseaux sociaux). Cette mise en lumière permettra de démultiplier les interactions, et d’ouvrir l’interface aux petits acteurs économiques et aux collectivités, cibles finales du commun.<br />
<br />
Planning : mois 11-12<br />
<br />
'''6. Rapport''' <br />
<br />
Un rapport contenant une évaluation (indicateurs de suivi) viendra finaliser ce projet, qui constitue à nos yeux un début. Des efforts de massification et d’évolution seront poursuivis par l’association et ses partenaires.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Centre_de_ressources_pour_pr%C3%A9server_et_partager_la_terre_agricole&diff=20050Centre de ressources pour préserver et partager la terre agricole2024-03-04T17:24:52Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Nous sommes convaincus que c’est en ouvrant la boîte noire foncière et en en donnant les clés au plus grand nombre que nous contribuerons à l’émergence et à la reconnaissance de la terre comme un commun<br />
|Main_Picture=Capture d’écran 2021-04-16 à 17.49.45.png<br />
|url=https://ressources.terredeliens.org/<br />
|description=Le Centre de ressources se propose donc d’outiller toutes les personnes qui souhaitent agir en ce sens. Pour ce faire, nous formalisons et diffusons des ressources qui, d’une part, explicitent les ressorts et les problématiques liés aux usages et modes de propriété des terres et du bâti agricoles à la lumière des enjeux contemporains et d’autre part, qui documentent les pratiques foncières innovantes, citoyennes, publiques et paysannes qui tentent d’y répondre.<br />
|Tags=terres et bati agricole, foncier, Agriculture biologique, revitalisation, résilience alimentaire<br />
|commonscategorie=Connaissance<br />
|Theme=Général,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Socio-biologique,Vulnérabilités/Démographique,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Urbanisme,Facteurs de résilience/Agriculture,Anticipation/Prospective,Gestion de crise/Préservation des services essentiels,Regénération/Innovation<br />
|from=Terre de liens<br />
|to=Crisalim, ESS France, Les Greniers d'Abondance<br />
|referent=Damien tdl, Flora Barré<br />
|referentademe=Flora Barré<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles, B- Alimentation et agriculture<br />
|Coordonnées géo=44.72827, 5.02366<br />
|Richesse=Financement, Conseil Expertise, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général/Domaines,Général/Critiques,Facteurs de résilience/Urbanisme,Facteurs de résilience/Agriculture,Anticipation/Veille,Anticipation/Prospective<br />
|communauté d'intérêt=Communauté CRISALIM, Filières en Communs, Graphes systémiques, Riposte alimentaire, Web Sémantique<br />
|licence=Creative Commons<br />
|Develop=Disponible et validé<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=50000<br />
|complement_fi=“Nous sommes convaincus que c’est en ouvrant la boîte noire foncière et en donnant les clés au plus grand nombre que nous contribuerons à l’émergence et à la reconnaissance de la terre comme un commun. Le Centre de ressources de Terre de Liens se propose donc d’outiller toutes les personnes qui souhaitent agir en ce sens. Pour ce faire, nous formalisons et diffusons des ressources qui, d’une part, explicitent les ressorts et les problématiques liés aux usages et modes de propriété des terres et du bâti agricoles à la lumière des enjeux contemporains et, d’autre part, qui documentent les pratiques foncières innovantes, citoyennes, publiques et paysannes qui tentent d’y répondre. “<br />
<br />
Extraits de la [https://ressources.terredeliens.org/les-ressources/ligne-editoriale-du-centre-de-ressources-terre-de-liens ligne éditoriale du Centre de Ressources Terre de Liens]<br />
<br />
<br />
L’éligibilité du projet repose sur 3 aspects relatifs à l’animation et au développement du Centre de ressources Terre de Liens pour préserver et partager la terre agricole : <br />
* coconstruction de connaissances société civile et monde de la recherche <br />
* appropriation des ressources auprès des utilisateur·ices du commun<br />
* travail d’interconnexion avec d’autres communs numériques<br />
<br />
<br />
Plan de financement synthétique :<br />
* Constitution de nouvelles ressources et rénovation de parcours : 27 495 €<br />
* Animation des communautés de co-construction de connaissances : 16 100 €<br />
* Travail partenarial inter communs et centres de ressources : 16 100 €<br />
* Développements web pour rénovation et interconnexions : 15 456 €<br />
<br />
<br />
Financement post appel à communs : le modèle économique du Centre de ressources pour préserver et partager la terre repose sur :<br />
* des cofinancements publics concernant les ressources nouvellement constituées via notamment le programme pour le développement rural de Terre de Liens (fonds Casdar attribués par le Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire)<br />
* les contributions volontaires de ses utilisateurs ; <br />
* la vente de publications papier<br />
L’augmentation des audiences du commun ainsi qu’une meilleure stratégie de collecte dédiée à l'édition de ressources et à l’animation du Centre de ressources pourra être menée.<br />
|complement_res===== Impact sur la résilience ====<br />
Le devenir des sols est crucial pour la résilience des communautés humaines et plus largement celle des territoires. Outre les rôles centraux qu’ils occupent dans la réduction des risques inondations (imperméabilisation des sols, rétention des eaux ..) ou incendies (déprise agricole en territoires montagnards), les terres agricoles représentent une ressource cruciale à préserver et rendre accessible pour notre alimentation. Ainsi, l’action foncière est avant tout un levier important à activer pour l'accélération de la transition agricole et alimentaire qui a elle-même de nombreux impacts sur d’autres communs, des paysages à notre santé en passant par la qualité de l’air ou la conservation de la biodiversité. De même, la préservation de la terre agricole par l'accueil d’activités agro-écologiques permet de préserver dans le même temps la ressource en eau que ce soit en qualité ou en quantité. Le développement Le simulateur d’empreintes agricole et alimentaire PARCEL a été développé pour permettre d’identifier quels sont les multiples effets que l’usage des terres a sur l’ensemble de ces enjeux alors même que cette ressource précieuse est renouvelable sur le très long terme et soumise à de nombreuses pressions, de sa détérioration à sa pollution en passant par son artificialisation. C’est pourquoi les problématiques de préservation des terres et de sobriété foncière en lien avec le nouvel objectif de Zéro Artificialisation Nette deviennent cruciales pour la résilience de nos territoires.<br />
L’accès aux terres est quant à lui identifié comme étant l’un des principaux freins à l’installation de nouvelles activités agricoles, notamment en ce qui concerne les personnes non issues du milieu agricole, qui représentent pourtant aujourd’hui la majorité des candidats à l’installation. <br />
Ainsi, que ce soit pour les enjeux de durabilité de l’alimentation ou de son accessibilité au plus grand nombre mais également pour répondre aux enjeux de préservation de la biodiversité (sauvage ou cultivée) ou de la ressource en eau, le devenir des terres agricoles est identifié comme étant central pour renforcer la résilience des territoires.<br />
<br />
==== Lien et ancrage territorial ====<br />
Il peut difficilement y avoir de communs moins territorialisé que la terre. L’ancrage territorial de notre commun “Centre de ressources Terre de Liens - pour la préservation et le partage des terres agricoles “ repose particulièrement sur la mobilisation de notre réseau d'associations territoriales et de ses partenaires. Ainsi les travaux de capitalisation et de construction de connaissances communes reposent sur l'insertion des associations de notre réseau, qui cumulent plus 10 000 adhérent.es, dans les écosystèmes locaux et nationaux qui mobilisent une diversité d’acteurs engagés pour la préservation des terres et leur partage qu’il s’agisse d'acteurs publics, institutionnels ou de simples citoyens. <br />
Le Recueil d'initiatives foncières Récolte, développé avec l’Inraé et qui fait partie intégrante de notre commun permet de valoriser des initiatives qui mobilisent des collectivités territoriales et permettent de préserver et/ou de partager la terre et d’engager la transition agricole des territoires par la terre. <br />
De même, l’intégration de notre réseau dans les communautés professionnelles de l'agriculture alternative permet d’envisager nos travaux en complémentarité d'autres structures agissant en faveur de l’installation paysanne, de transition agricole et du renouvellement des générations. Terre de Liens est ainsi au acteur central dans les parcours ou dispositifs d'accompagnement multi-acteurs mis en œuvre dans les territoires. <br />
<br />
<br />
====Description de la communauté dans le Territoire====<br />
La communauté concernée correspond, au-delà des membres Terre de Liens et de la communauté d’animation du commun, à toute personne confrontée ou intéressée aux problématiques foncières et à la transition agricole et alimentaire par la terre. La communauté intègre ainsi des porteurs d’expériences mobilisant des collectivités territoriales (Récolte) ou à l'initiative de collectifs de citoyens (Collectif foncier en commun). La communauté de co-construction de connaissance mobilise quant à elle plus spécifiquement outre les porteurs de ces initiatives le réseau des salariés et bénévoles Terre de Liens et de partenaires du monde de la recherche (Inraé, UMR Innovation, VetAgro Sup, …)<br />
De même, la communauté des acteurs du développement agricole et rural (associations membres d’InPact, Organismes nationaux à vocation agricole - Onvar , acteurs de l'éducation populaire etc.) et du plaidoyer pour la terre (Collectif Nourrir, Coalition pour une loi foncière) dont les différentes productions collectives sont publiées dans le Centre de Ressources Terre de Liens sont parties intégrantes de la communauté associée à notre commun.<br />
|complement_env=Le commun concerné a été développé en s'appuyant sur une politique numérique sobre qui joue sur la mise en place de synergies entre différents besoins et communautés de co-construction de connaissances. Ainsi, le fait de s'appuyer sur l'expérience de Récolte pour la mise sur pied de l'observatoire des initiatives foncières pour la transition agro-écologique ainsi que l'entretien et le développement mesuré d'un commun existant ou encore l'animation des communautés d'ores-et-déjà associées visent à renforcer des outils constitués dans une logique de subsidiarité et de complémentarité.<br />
En outre, la montée en puissance des enjeux de préservation des terres agricoles et d'installation paysanne, confirmée par l'engagement des différentes commnunautés existantes, nous incitent à considérer l'impact de ce commun comme étant à haut potentiel.<br />
|complement==== Expérience du porteur de Commun dans le domaine===<br />
La fédération Terre de Liens a développé de nombreux projets qui s’inscrivent dans les principes constitutifs des communs. Elle a ainsi pu porter aux côtés de ses partenaires divers sites internet et outils numériques qui permettent de rendre accessibles et saisissables des informations éparses ou non ouvertes. Qu’il s'agisse de sa plateforme de petites annonces Objectif Terres, du simulateur d’empreintes agricoles et alimentaires Parcel ou des différents projets associés au Centre de Ressources, tous ont ainsi été développés pour être ouverts et gratuits. De même, la politique d’édition et de mise à disposition de ressources (guides, rapports, vidéos, fiches techniques, monographies etc.) s’appuient sur des licences creative commons afin de faciliter leurs utilisations hors fins commerciales par le plus grand nombre. L’association des parties prenantes et usagers (porteurs d'initiatives territoriales ou citoyennes, monde de la recherche, acteurs du développement agricole et rural, citoyens) est une attention permanente du Centre de Ressources afin de répondre à ses objectifs de décloisonnement des connaissances et d’éducation populaire.<br />
<br />
=== Informations liées au Commun et au problème identifié ===<br />
Aujourd’hui, la montée des problématiques d’atténuation et d'adaptation au changement climatiques ou celles de préservation de la biodiversité ou de souveraineté alimentaire place la question de l’usage des terres sur le devant de la scène publique. La transition agricole et alimentaire est en effet identifiée comme un levier conséquent à activer pour lutter sur ces différents fronts. Les problématiques d’accès aux terres agricoles, de leur propriété ou de l’orientation de leurs usages deviennent ainsi centrales.<br />
C’est pourquoi Terre de Liens, qui agit depuis 20 ans pour faire de la terre un commun et à développé de nombreuses solutions pour avancer sur ce chemin a développé un Centre de ressources en 2020 afin d’aider à “ (l’ouverture) de la boîte noire du foncier et d’en donner les clés au plus grand nombre pour l’émergence et la reconnaissance de la terre comme un commun”.<br />
Les quelques données relatives à la vie de Centre de Ressources semblent confirmer l’intérêt que rencontre le public à son égard ( en 2022 : 125 000 pages vues / 29 000 visiteurs uniques / 1100 destinataires de l’infolettre semestrielle / plus de 800 ressources mises à disposition au grand public). <br />
<br />
Cependant nous identifions plusieurs améliorations qui lui permettrait d’être plus fournis, plus accessible et mieux intégré à l'écosystème numérique de la transition. Le renforcement de ses contenus, la refonte de certains parcours et la meilleure interconnexion avec d’autres sites et plateformes nous semblent importantes pour qu’un nombre grandissant d’acteurs soient en capacité de saisir les problématiques foncières et d’agir dans les territoires pour les déverrouiller.<br />
<br />
=== Description des actions, livrables et planning associé ===<br />
==== 1 / un commun à consolider et étoffer ; ====<br />
=====a/ vers un observatoire des initiatives foncières reposants sur diverses communautés=====<br />
(duplication de la plateforme Récolte pour intégrer les ressources sur les Initiatives Foncières Agricoles citoyennes (IFAC) )<br />
Les Initiatives Foncières Agricoles Citoyennes désignent des collectifs citoyens qui se mobilisent autour du foncier agricole et de ses enjeux. Les modalités d’interventions prennent des formes diverses, principalement le portage de foncier. Ces initiatives reposent sur un certain nombre de principes éthiques, et agissent dans l’intérêt général en portant une vision de la Terre “Bien Commun”. <br />
Un groupe de travail dédié est mis sur pied début 2022 afin de poursuivre ces travaux qui s’est notamment traduit par la réalisation de monographies de ces initiatives.<br />
Afin de rendre accessible ces informations et de visibiliser la diversité des IFAC sur l’ensemble du territoire, Terre de Liens souhaite s’appuyer sur son expérience développée dans le cadre du projet Récolte - recueil d’initiatives foncières mobilisant une collectivité territoriale co-portée avec l’Inraé (UMR Innovation) - qui se traduit notamment par une plateforme web qui permet outre la visualisation sur une carte de l’ensemble des initiatives d’effectuer des recherches thématiques ou par mots clés. <br />
Elle offre également un cadre pour la collecte d’informations supplémentaires (surface concernée par l’initiative, types de production etc.) qui permet d’alimenter des analyses comparatives menées par nos partenaires issues de la recherche.<br />
Les modalités d’une duplication de l’architecture de Récolte (via une visualisation par carte sur le Centre de Ressources, un moteur de recherches dédié, ainsi qu’une trame unique de document) pour rassembler les informations relatives à un recueil des IFAC sera étudiée au cours de l’année 2024 pour une mise en œuvre au 1er semestre 2025.<br />
En outre cette nous poursuivrons notre effet de capitalisation d'initiatives territoriales et citoyennes de préservation et de partage des terres au cours de l’année 2024 par le recrutement de 2 stagiaires qui pourront réaliser des monographies relatives à ces 2 communautés (Récolte et Ifac) en partenariat avec la recherche. <br />
===== c/ de nouveaux parcours et dossiers thématiques pour faciliter l’appropriation et la navigation =====<br />
Si des parcours spécifiques aux différents publics intéressés par les problématiques foncières ont été développés, nous constatons qu’un travail de refonte de ce parcours serait utile afin d’intégrer de nouvelles ressources et de mieux présenter de manière progressive l’ensemble des ressources qui les intéresseraient. Ce travail s’appuiera sur l’animation des commissions thématiques qui s'intéressent à chacun de ces publics à savoir 1/ les collectivités territoriales 2/ les candidats à l’installation et cédants et 3/ les bénévoles et citoyens et sera mené tout au long de l'année 2024 pour une publication progressive prévue avant 2025.<br />
- refonte du parcours pour les Collectivités Territoriales<br />
Les informations et ressources qui permettent de sensibiliser, d’inspirer et d'outiller les collectivités territoriales sont aujourd’hui rassemblées au sein d’un parcours dédié de notre Centre de Ressource mais il est identifié qu’il ne permet pas à ce jour de bien présenter l'ensemble des rôles que peuvent endosser les collectivités pour le partage et la préservation des terres agricoles dans les territoires ni d'identifié l'ensemble des ressources d'ores-et-déjà disponibles. De même, de nouveaux supports de mobilisation et ressources sont en cours de production avec des partenaires (projet Alterres cofinancé par l'Ademe) dont certaines sont assez originales dans leurs formats ou leurs tons, comme un récit d’anticipation ou docu-fiction vidéo qui permet de suivre les pérégrinations d’une élue de collectivités locale par exemple. <br />
Il s’agira donc de refondre le parcours “Territoires et collectivités“ de notre Centre de ressources afin qu’elle intègre ces nouvelles ressources et qu’il puisse mobiliser de manière fluide l’ensemble des ressources existantes dont les contenus constitués par la communauté Récolte à l’occasion de ses rencontres et séminaires. <br />
- dédoublement du parcours de “porteurs de projet”<br />
Il est également identifié que le parcours “porteurs de projets” qui concerne à la fois les candidats à l’installation et les cédants n’est pas satisfaisant pour rendre accessible et identifiable les ressources qui concernent chacun de ces 2 publics spécifiques. Là aussi, un travail de mise à jour et refonte permettant à la fois de rassembler de nouvelles ressources utiles pour ces publics, de les présenter de manière progressive et éditorialisées et de les distinguer dans la navigation de notre Centre de ressources sera mené.<br />
<br />
==== 2 / mieux articuler le Centre de Ressources à l’écosystème de la transition agricole et alimentaire ====<br />
===== a / avec d’autres projets de Communs de la plate-forme Résilience des territoires de l’Ademe =====<br />
La fédération Terre de Liens collabore déjà à plusieurs communs recensés mais le Centre de ressources Terre de Liens ne dispose pas de moyen d’interconnexion automatisée avec ceux-ci. Pourtant, l’automatisation d’une communication entre les ressources disponibles sur notre plateforme avec d’autres communs semble prometteuse. Elle permettrait notamment de pousser des fiches de notre recueil d’initiatives foncières dans les parcours utilisateurs de plateforme visant d’autres publics. Ce pourrait notamment être le cas avec le futur site “Transition alimentaire des territoires”, fruit d’un partenariat entre Parcel (cop-porté par le Basic, Terre de Liens et la Fnab), Crater (porteur Greniers d’abondance) et la Banque des territoires. Dans d’autres cas, il s’agirait de rendre accessible nos données au sein du portail de l’alimentation durable (porté par Crisalim) ou de la Carteco (porté par ESS France). <br />
Il s’agira donc de mieux qualifier ces besoins, d'identifier les différentes modalités qui permettrait d’y répondre (exports Csv, flux Rss, API … ) d'ici le 4ème trimestre 2024 afin de mettre en œuvre les éventuels développements nécessaires pour une mise en production effective au cours du premier semestre 2025.<br />
===== b / avec les acteurs du développement agricole et rural =====<br />
Réalisation d’un livrable inter-centres de ressources du développement agricole et rural. Ces centres de ressources concernent les publications développées par les réseaux Civam, Reneta, Fadear, des Crefad et de l’association SOL. L’enjeux est de produire un livrable commun qui permette la valorisation d’une diversité d’innovations pour le renouvellement des générations agricoles qui sont recensées ou publiées dans diverses plateformes.<br />
<br />
=== Taille de la communauté de contributeurs impliquée===<br />
<br />
====> Communautés des contributeurs====<br />
Plusieurs communautés sont associées à l’animation et au développement de notre commun Centre de ressources pour les terres.<br />
<br />
=====2 communautés de co-construction de connaissances sur les initiatives territoriales et citoyennes en faveur de la préservation et du partage de la terre=====<br />
<br />
>> RECOLTE - communauté de praticien·nes du foncier agricole dans les territoires co-pilotée avec l’Inraé - UMR Innovation - depuis 2018 ; site existant depuis 2020<br />
82 fiches Récolte réalisés par une vingtaine de contributeurs (terre de liens + inraé) et suggestion de fiches par les utilisateurs / 700 personnes participantes au webinaire Récolte / 1500 destinataires de la newsletter semestrielle dédiée à cette communauté<br />
<br />
>> Collectif foncier en commun(s) : existant depuis 2022, il est est co-piloté par le cabinet Approche vivante du droit, Terre de Liens Bretagne et l’ Université de Rennes) / 15 monographies réalisées / communauté naissante de 20 Initiatives foncières agricoles citoyennes associées<br />
<br />
=====Autres communautés mobilisées pour la création de ressources=====<br />
<br />
>> communauté Ferments : encore naissante, elle regroupe aujourd’hui une dizaine d’initiatives à la croisée des enjeux précédemment mentionnés.Elle seront capitalisées en 2024 en partenariat avec des chercheuses de VetAgroSup suivant un dispositif original de co construction de connaissance (visites apprenantes, suivi in itinere)<br />
<br />
>> communauté des acteurs du développement agricole et rural (associations membres d’InPact, Organismes nationaux à vocation agricole - Onvar , acteurs de l'éducation populaire etc.) et du plaidoyer pour la terre (Collectif Nourrir, Coalition pour une loi foncière) dont les différentes productions collectives seront publiées dans le Centre de Ressources Terre de Liens<br />
<br />
<br />
===Commun et intérêt général===<br />
Hétérogénéité très forte des parties prenantes mobilisées pour la co-construction de connaissances (bénévoles et citoyens, monde de la recherche) et cas d’études capitalisées (ancrages citoyens ou acteurs publics locaux de diverses tailles ou suivant une diversité de contextes territoriaux) pour diffuser auprès de l'ensemble des personnes ayant intérêt à agir sur le foncier agricole pour le renforcement de la résilience agricole et alimentaire des territoires. Les effets bénéfiques attendus pour la société sont nombreux de part la meilleure préservation et accessibilité de cette ressource.<br />
|complement_auto=Le commun à développer est existant. Il repose sur la mobilisation d'une diversité de parties prenantes et sur une solide expérience reconnue de son porteur dans le cadre de la préservation et du partage de la terre agricole en vue d'une transition agro-écologique juste. Il s'appuiera ainsi sur l'écosystème existant de la résilience des territoires et de la transition agricole et alimentaire en s'attachant à renforcer les liens avec d'autres communs existants sur ces enjeux (portail de l'alimentation durable, plateforme pour la Transition alimentaire des territoires, carte des acteurs de l'Ess etc.). L'accès à des financements dédiés et l'échange avec d'autres porteurs de communs permettra le renforcement de ce commun, de ses communautés et contenus, de sa navigation et de ses articulation et permettra ainsi de démultiplier son impact pour la résilience des territoires.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Tronc_Commun&diff=20049Tronc Commun2024-03-04T17:24:16Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Explorer, construire et partager de nouveaux modèles de gouvernance pour des forêts en transition<br />
|Main_Picture=Capture d’écran 2023-11-09 à 11.06.11.png<br />
|url=https://www.la27eregion.fr/quels-defis-pour-la-multifonctionnalite-des-forets/<br />
|description=Dramatiquement mise en exergue ces dernières années par la multiplication de méga-feux estivaux, mais aussi par des mouvements citoyens contre les coupes rases ou la récurrence de conflits d’usage, la nécessité de mieux valoriser et préserver les forêts apparaît de plus en plus comme une nécessité écologique mais aussi culturelle, sociale, démocratique. Comment gérer les forêts de manière plus collective pour mieux les préserver ? L’ambition d’adopter de nouvelles pratiques de gestion forestière se confronte sur le terrain à la difficulté à élargir le spectre des acteurs mobilisés, au contexte d’urgence et de transformation rapide des forêts, à la somme d’intérêts privés qu’elles convoquent, aux contradictions de logiques d’acteurs économiques ou militants, etc. Si la gestion « multifonctionnelle » des forêts est en France un objectif partagé et établi par le code forestier, l’idée est complexe à traduire dans la réalité. <br />
<br />
Tronc-commun a pour ambition de produire, collectivement, un ensemble de nouveaux modes et instances de gestion des forêts permettant d’impliquer de manière plus systémique la diversité des parties prenantes : communautés locales, associations et collectifs militants, gouvernements locaux et acteurs publics, propriétaires privés... Dessiner, testés, documentés, enrichissables de nouveaux retours d’expérience et réflexions, ces dispositifs seront disponibles sur une plateforme en ligne. Plusieurs cercles d’acteurs constitueront la communauté proche et élargie du projet, et seront mobilisés pour contribuer, enrichir ou partager ses enseignements.<br />
<br />
Tronc commun pose pour produire cette ressource un cadre de recherche action collective : Il mobilisera un groupe d’acteurs publics (Métropoles, PNR, Fédération des PNR, etc.) et privés (CNPF, …), ainsi que quelques acteurs de la société civile, ensemble représentatifs d'une diversité de territoires et de situations forestières. Collectivement, il s'agira d'explorer, de mettre en test, de documenter et évaluer des mécanismes de gouvernance inspirés des communs, c’est à dire d’approches de gestion collective de ressources qui sortent du “tout public” ou du “tout privé”, au service d’une gestion plus durable de la forêt. Ces formes d’organisation collective donnent à voir des modes de coopération qui intègrent les usagers de la ressource (habitants, acteurs locaux...) et les acteurs publics… Le projet représentera un commun à la fois dans sa méthode (constitution et animation d'une communauté, co-apprentissage, enquête et expérimentation collective, documentation ouverte au fil de l'eau) et dans ses productions (production collective et contributive, formalisation des enseignements pour les rendre appropriables et enrichissables largement).<br />
<br />
<br />
Durant 12 mois, le programme permettra de:<br />
* Croiser les expériences et réflexions en cours sur les gouvernances forestières ainsi que des expérience innovantes de gouvernance des ressources naturelles développées ailleurs en France ou en Europe, afin d’en tirer des enseignements collectifs et des pistes de nouveaux leviers ;<br />
* Construire et appuyer, avec les partenaires du programme et sur chacun de leur territoire, des expérimentations de modalités et mécanismes concrets permettant de préfigurer une gestion plus collective et multifonctionnelle des forêts ;<br />
* Documenter et mettre en récit l’ensemble de la démarche, afin de donner à voir une approche systémique et durable de la gestion des forêts, partageable et essaimable plus largement dans les différents réseaux mobilisés sur la question (réseaux associatifs et/ou militants, de collectivités, organisations environnementales, etc.)<br />
* Mettre en réseau et fédérer une communauté d'acteurs (publics et privés) intéressés et impliqués dans des modes de gouvernance alternative des forêts.<br />
<br />
In fine, Tronc communs contribuera à des dynamiques de résilience et de sobriété dans le sens où le projet:<br />
<br />
> Fera émerger des capacités renforcées de coopération entre la diversité des acteurs locaux (avec les habitants, acteurs de la filière du bois, associations, militants...) grâce à des outils de gestion forestière durables adaptés aux contextes locaux, actuels comme futurs ; <br />
<br />
> Dessinera des responsabilités mieux partagée entre une grande variété de parties prenantes dans la protection des ressources naturelles et du patrimoine forestier, contribuant ainsi à des dynamiques de gestion plus sobres ; <br />
<br />
> Renforcera ainsi les capacités d’adaptation et d'anticipation des acteurs aux transformations de la forêts et au changement climatique.<br />
|commonscategorie=Connaissance<br />
|Theme=Facteurs de résilience/Gouvernance<br />
|from=La 27e Région<br />
|to=CNPF Nouvelle-Aquitaine, Conseil de développement Grenoble-Alpes Métropole, Fédération des PNR, Gironde, Grenoble Alpes Métropole, La Fabrique des transitions, Makesense, PNR des Boucles de la Seine Normande<br />
|contributeurs=Marie-Lyne Mangilli Douce, Alexandre Mignotte, Julien Chesnel, Thierry Chereque, Mathilde Allard<br />
|referent=Brune Girardon, Manon Leroy, sylvine Bois-choussy<br />
|challenge=2- Mise en récits, 3- Gouvernance, A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles<br />
|othercommon=Où Atterrir ?, Plateforme Collaborative pour la Prévention des Risques naturels<br />
|Richesse=Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Vulnérabilités/Ecosystémique<br />
|communauté d'intérêt=Communauté des territoires<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0<br />
|Develop=Idée<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=75 000<br />
|complement_fi=[[Fichier:Budget Tronc Commun.png|vignette]]<br />
[[Fichier:Plan de financement.png|vignette]]<br />
|complement_res='''* Lien et ancrage territorial :'''<br />
<br />
Concrètement, le projet mobilise un collectif d’acteurs publics divers (PNR, villes et métropoles, etc.) de divers territoires forestiers français. Dans le cadre du projet, ils seront embarqués activement pour contribuer à la phase d’enquête sur leur propre territoire et ailleurs, co-produire et tester de nouveaux dispositifs contribuant à une gestion plus sobre, collective et durable de la forêt (nouvelles instances, outils juridiques, nouveaux rôles et missions, modes de valorisation, etc.), adaptés à la diversité des situations et contextes territoriaux et forestiers.<br />
Ils pourront mobiliser leurs partenaires locaux (organisations de la société civile, acteurs privés, etc.), ainsi que des acteurs réseaux (Fédération des PNR, Réseau des communes forestières, etc.) et institutionnels (ONF). L'objectif étant également de renforcer les alliances locales existantes et permettre à l'écosystème d'acteurs de chaque territoire de construire une gouvernance propre, résiliente par le partage des responsabilité et la garantie de l'intérêt général.<br />
<br />
Plusieurs effets et changements sont attendus tout au long du projet : <br />
> Pour les acteurs locaux : une dynamique renouvelée, grâce à des outils de gestion forestière durables adaptés aux contextes locaux, actuels comme futurs ; une responsabilité mieux partagée entre une grande variété de parties prenantes dans la protection des ressources naturelles et du patrimoine forestier ; l’interconnaissance et l’expression de chacun des acteurs locaux sur les enjeux du territoire ; des capacités renforcées de coopération (avec les habitants, acteurs de la filière du bois, associations, militants...) ; des capacités d’adaptation (aux enjeux du territoire, au changement climatique)... <br />
<br />
> Pour les acteurs publics : une monté en compétences des parties prenantes et de leurs partenaires sur les nouveaux modes de gestion inspirés des gouvernances publics-communs et de novelles capacités à coopérer avec les habitants et organisations de la société civile et à appuyer leurs initiatives. <br />
<br />
> Pour la transformation publique : des outils et méthodes reproductibles permettant aux territoires d’élaborer de nouvelles modalités de gestion forestière ; des éléments de connaissance et d’action concrets, en vue de créer des modes viables et essaimables de gestion multifonctionnelle et résiliente des forêts.<br />
<br />
> Pour tous, une sensibilisation à l'approche des partenariats publics-communs, ou en tous cas à des pratiques de gouvernance plus collective, ouvertes, ainsi qu'à la production de ressources partagées.<br />
<br />
<br />
'''* Impact sur la sobriété :'''<br />
<br />
La démarche de recherche action visera ainsi à : <br />
<br />
- produire de la connaissance partagée et des ressources permettant de contribuer à une gestion plus durable des forêts et améliorer les capacités de lutte contre les menaces pesant sur celles-ci en permettant un meilleur partage des responsabilités entre les parties prenantes et la prise en compte des services écosystémiques. <br />
<br />
- renforcer l'engagement des communautés locales dans la conservation des forêts en dessinant des instances qui permettent de dépasser les modalités de gestion actuelles, souvent principalement techniques, pour offrir à la diversité des acteurs des cadres d’implication pérennes et agiles.<br />
|complement_env=Le projet et les ressources produites contribueront à une gestion plus collective de la foret dans une optique de résilience :<br />
<br />
'''- Une évolution de la culture de gestion de la forêt''' vers des modes plus collectifs dans les territoires impliqués, et au-delà (ind.: poursuite des expérimentations dans les territoires impliqués, utilisation des ressources du projets par d’autres territoires français, intégration des enseignements par des réseaux d’acteurs (Fédération des parcs, des communes forestières, etc.) ou des cursus de formation, etc.)<br />
<br />
'''- Une intégration de regards et intérêts plus diversifiés dans les priorités et outils de gestion de la forêt''' (ind: évolution de documents comme les chartes de gestion forestière, les plans de gestion forestiers, etc. avec par exemple l’intégration de dimensions sensibles dans des documents souvent technique, la diversification des regards et points de vue mobilisés pour les produire, des intérêts pris en compte, etc.) ; <br />
<br />
'''- une mise en vie plus active de l’approche de multi-fonctionalité''' (ind.: diminution de l’intensité et/ou évitement de conflit d’usage, dialogues plus régulier et/ou émergence de nouvelles coopérations entre acteurs locaux autour de la protection et de la valorisation de la forêt, etc.) ; <br />
<br />
'''- Une transformation des représentations de la forêt vers des postures plus nuancées''' chez les parties prenantes, une anticipation plus collective et systémiques des transformations des forêts (ind. : évolutions dans le discours des acteurs privés, propriétaires et leurs réseaux, habitants, militants et organisations de la société civile, élus, acteurs publics et leurs réseaux… ; diminution et/ou évitement de conflits, etc. ; meilleure prise en compte de la dimension d’intérêt général par les propriétaires privés ; etc.)<br />
<br />
Ce faisant, le projet et les ressources produites contribueront plus largement à :<br />
- Une meilleure protection et valorisation des forêts, la lutte contre la malforestation grâce à la prise en compte durable de la biodiversité dans les plans locaux de gestion forestière ; <br />
- Un rôle central ré-affirmé dans le changement climatique et l'atténuation de ses effets par la valorisation des services écosystémiques rendus ; <br />
- Un enrichissement des priorités de gestion multifonctionnelle.<br />
|complement='''*Expérience du porteur de projets : La 27e région et les communs :'''<br />
[https://www.la27eregion.fr/ La 27e Région] est un laboratoire de transformation publique. Association crée en 2008, regroupant une quarantaine de collectivités adhérentes, nous menons avec celles-ci différents programmes de recherche action pour muscler les capacités des acteurs publics à adresser les enjeux de transition écologique, démocratique et sociale. La 27e Région arpente depuis plusieurs années les sentiers des communs en France et en Europe, cherchant à explorer le rôle que peut jouer la puissance publique dans ces initiatives porteuses d’innovations sociales et démocratiques, et la manière de celle-ci viennent renouveller la vision et les modalités de l'action publique.<br />
<br />
De 2018 à 2020, nous avons avec plusieurs partenaires collectivités publics et acteurs des communs et de la société civile, mené un programme exploratoire sur les communs et l’action publique, documentant des expériences concrètes de partenariats publics-communs dans 8 territoires européens (programme [https://enactingthecommons.la27eregion.fr/ Enacting the commons]), documentant une quarantaine de leviers juridiques, organisationnels, culturels au service de partenariats publics communs. Pour partager ces enseignements, nous avons produit un jeu de plateau, disponible en ligne : [https://www.la27eregion.fr/kriz-jouer-la-resilience-par-les-communs/ KriZ]<br />
<br />
Dans la suite de ce travail, en 2020, nous avons mené le programme [https://www.la27eregion.fr/9261-2/ Juristes embarqués], en partenariat avec l’ANCT, France Tiers Lieux et plusieurs territoires, pour explorer des formes d’innovation juridiques au service de tiers lieux et lieux producteurs de communs.<br />
De mai 2021 à décembre 2022, dans le cadre du programme [https://lieuxcommuns.la27eregion.fr/] et en partenariat avec différents acteurs (Le bailleur social Vilogia, l’ANRU, l’ANCT et plusieurs collectivités) nous avons expérimenté des formes de partenariats publics communs au service d’une gestion plus collective de la ville, et mené différentes démarches de sensibilisation auprès d’acteurs publics sur l’intérêt de ce type de démarches ;<br />
<br />
L’inspiration des communs est également présente dans plusieurs de nos autres programmes : [https://www.la27eregion.fr/nouvelles-mesures/ Nouvelles mesures], [https://rebonds.la27eregion.fr/ Rebonds], etc.<br />
<br />
Par ailleurs, au-delà de ces programmes, la 27e Région s’inscrit dans le champ des communs à divers titres :<br />
- En produisant des ressources ouvertes et utile à la communauté de la transformation publique (collectivités et autres acteurs institutionnels, praticiens et agences et autres professionnels du champ privé, collectifs militants type Nos services publics, etc.) : toutes nos productions intègrent la contribution des personnes / agents publics directement concernés par la problématique traitée ; nos programmes sont animés dans une dynamique d’intelligence collective, et sont documentés au fil de l’eau en mode ‘capot ouvert’ sur un blog ; les livrables produits sont partagés et utilisables en licence creative commons ; nous opensourçons les méthodes de nos programmes (ex : [https://transfocodesource.la27eregion.fr/index.html La Transfo] )<br />
- En cherchant à créer dans notre organisation, dans l'animation de notre communauté de collectivités adhérentes comme dans nos partenariats, des gouvernances pluripartites, paritaires et équilibrées.<br />
<br />
<br />
<br />
'''Informations liées au Commun et au problème identifié : Comment retisser des approches collectives au service d’une gestion durable de la forêt?'''<br />
<br />
Espaces en tension, les forêts catalysent des enjeux et intérêts souvent divergents, entre lesquels il est complexe de retisser du commun : entre le loisir, la préservation et l’exploitation, comment arbitrer, organiser, animer la cohabitation des usages ? Dans un contexte foncier très morcelé, comment construire des réponses collectives aux risques qui menacent les forêts et leurs écosystèmes : feux, épidémies, perte de biodiversité, etc.? Quels nouveaux modes de planification et quelles alternatives à une gestion exclusivement publique ou privée, pour valoriser la dimension d’intérêt collectif des forêts, stimuler les coopérations impliquant des acteurs aux intérêts divers ? Comment les acteurs publics peuvent-ils appuyer ou impulser des modes de mise en valeur économique plus durables ?<br />
<br />
L’ambition d’adopter de nouvelles pratiques de gestion forestière se confronte sur le terrain à la difficulté à élargir le spectre des acteurs mobilisés, au contexte d’urgence et de transformation rapide des forêts, à la somme d’intérêts privés qu’elles convoquent, aux contradictions de logiques d’acteurs économiques ou militants, etc. Si la gestion « multifonctionnelle » des forêts est en France un objectif partagé et établi par le code forestier, l’idée est complexe à traduire dans la réalité. Confrontés à des défis similaires, différents territoires français et européens expérimentent de nouveaux modes de gestion plus ouverts, plus partenariaux et plus durables de ressources naturelles : nouvelles instances pour impliquer plus largement les parties prenantes dans la décision et la gestion, nouveaux modes de mobilisation pour stimuler les coopérations entre acteurs, nouveaux outils de financement au service de l’expérimentation et de la gouvernance partagée, pratiques de planification et de valorisation collective d’une ressource, etc.<br />
<br />
En quoi de telles expériences peuvent-elles inspirer les acteurs publics (PNR, collectivités, ONF, etc.), ainsi que les communautés locales et organisations de la société civile (associations, collectifs militants, coopératives, etc.) qui s’intéressent à une remise en gestion plus collective des forêts dans une optique de transitions locales ? Comment les traduire en expérimentations concrètes de nouveaux outils, postures, métiers pour les organisations impliquées, pour mieux préserver les forêts et impliquer les populations locales ?<br />
Tronc commun propose de mobiliser un collectif d’acteurs publics (Métropoles, PNR, Fédération des PNR, etc.), ainsi que privés (CNPF, ...) et de la société civile, représentatifs d'une diversité de territoires et de situations forestières. Ils constitueront le premier cercle de contributeurs au programme. Collectivement, il s'agira d'explorer et de mettre en test avec eux des mécanismes de gouvernance inspirés des communs, c’est à dire d’approches de gestion collective de ressources qui sortent du “tout public” ou du “tout privé”, au service d’une gestion plus durable de la forêt. Ces formes d’organisation collective donnent à voir des modes de coopération qui intègrent les usagers de la ressource (habitants, acteurs locaux...) et les acteurs publics.. <br />
<br />
Le programme Tronc commun a ainsi pour ambition de produire collectivement, en mobilisant une communauté d’acteurs publics, ainsi que quelques acteurs privés et société civile, une série de dispositifs (organisationnels, juridiques, etc.) mobilisables en enrichissables par une diversité d’acteurs concernés, et prenant en compte une variété de contextes forestiers ou territoriaux.<br />
Pour produire cette ressource partagée, Tronc Commun constituera un cadre de recherche-action pour pré-figurer et tester de tels modes et instances de gestion des forêts permettant d’impliquer de manière plus systémique la diversité des parties prenantes. Celles-ci seront ensuite documentées, modéllisées et rendues accessibles et appropriables par une communauté élargie sous la forme d'une plateforme en ligne.<br />
<br />
Durant 12 mois, le programme vise à :<br />
* Croiser les expériences et réflexions en cours sur les gouvernances forestières ainsi que des expérience innovantes de gouvernance des ressources naturelles développées ailleurs en France ou en Europe, afin d’en tirer des enseignements collectifs et des pistes de nouveaux leviers ;<br />
* Construire et appuyer, avec les partenaires du programme et sur chacun de leur territoire, des expérimentations de modalités et mécanismes concrets permettant de préfigurer une gestion plus collective et multifonctionnelle des forêts ;<br />
* Documenter et mettre en récit l’ensemble de la démarche, afin de donner à voir une approche systémique et durable de la gestion des forêts, modéliser les enseignements pour les rendre partageables et essaimables plus largement dans les différents réseaux mobilisés sur la question (réseaux associatifs et/ou militants, de collectivités, organisations environnementales, etc.)<br />
* Mettre en réseau et fédérer une communauté d'acteurs (publics et privés) intéressés et impliqués dans des modes de gouvernance alternative des forêts.<br />
<br />
Quelques exemples de dispositifs qui pourraient être testés et partagés sous forme de ressources collectives : des nouvelles instances pour mieux impliquer la diversité des parties prenantes et favoriser une collaboration plus fertile entre les acteurs, forestiers et non forestiers (y compris les non humains) ; des contrats et formes de redevabilités pour valoriser le rôle des forêts dans la préservation de nos modes de vie et développer l'engagement ; des modalités innovantes d’implication des habitants dans l’entretien et la préservation des forêts ; des formats de mise en débat et de formation à destination des élus et élues ; de nouvelles compétences et rôles des agents publics pour animer ces coopérations ; des dispositifs juridiques pour mieux combiner propriété privée et intérêt général, par exemple dans le cas de grande fragmentation de la propriété forestière ; etc...<br />
<br />
<br />
'''Une recherche-action pour produire un Commun :Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois):'''<br />
<br />
LA MÉTHODOLOGIE : <br />
*Janvier 2024-Juin 2024 : Une phase d’enquête et d’exploration collective (5 mois)<br />
Cette phase prendra la forme d’immersions et de sessions collectives impliquant le premier cercle de contributeurs pour i/ cartographier et croiser les problématiques de chaque territoire et des acteurs impliqués, et ii/ enquêter sur des modes de gestion inspirants en France et ailleurs. Cette démarche d’apprentissage réciproque permettra d’articuler prise en compte des réalités locales, prise de distance nécessaire pour esquisser des trajectoires innovantes, et inspiration d’approches testées dans d’autres champs, en France et ailleurs.<br />
+ Première étape de production de livrables "Retour d'enquête"<br />
<br />
*Juin 2024 : Une phase de scénarisation (1 mois)<br />
Cette phase permettra, avec le premier cercle, de capitaliser sur les enseignements des enquêtes et de produire de nouvelles hypothèses et scénarios de dispositifs (instances, outils, etc.) à expérimenter au service d’une gouvernance forestière mieux partagée.<br />
+ Au moins un temps de partage et d'ouverture sera organisé avec le second cercle de contributeurs, por croiser les enseignements et pistes de tests avec d'autres acteurs et démarches en cours.<br />
<br />
*Juin 2024-Janvier 2025 : Une phase de conduite de tests, menés localement par chaque partenaire, avec l’appui de la 27ème Région (6 mois)<br />
Il s’agira de tester, d’ajuster et d’évaluer les modalités de mise en œuvre à l’échelle locale des dispositifs imaginés, afin d’en tirer des enseignements, pour les structures partenaires, et au-delà. <br />
Les outils et méthodes seront documentés et partagés pour faciliter leur essaimage par tout acteur souhaitant s'en saisir. <br />
+ Au moins un second temps de partage et d'ouverture à un cercle élargi de contributeurs<br />
+ Seconde étape de production de livrables "Modélisation et partage des dispositifs testés et évalués"<br />
<br />
*Au fil de l’eau du programme:<br />
- Un dispositif de documentation, de mise en récit et de partage, animé avec le premier cercle de contributeurs au projet, et partageable largement (blog):<br />
- Des modalités de partage, d'enrichissement et de mise en débat des enseignements du programme afin d'enrichir les livrable mobilisant le second cercle de contributeurs et le troisième cercle d'utilisateurs (sous la forme de webinaires ou d'ateliers)<br />
- Un travail de dissémination large auprès du troisième cercle utilisateurs potentiels de la ressource (organisation de temps de présentation avec différents acteurs têtes de réseaux dans le domaine de la transformation publique, de la gestion forestière, de la transition écologique, des communs, etc. ; publication presse professionnelle et spécialisée ; etc.)<br />
<br />
LES LIVRABLES :<br />
Les livrables viseront à :<br />
- Échanger, publier et essaimer les apprentissages (par exemple : cartographie des usages et tensions, fiches de scénarios de tests, livrable final donnant à voir les enseignements des tests, les approches inspirantes et les controverses) <br />
- Donner à voir et mettre en débat des scénarios alternatifs de gestion forestière avec la diversité d’acteurs cherchant de nouveaux modes de gestions forestière, à travers le groupe miroir et plus largement (webinaires, actions de disséminations, etc.)<br />
<br />
Ils pourront prendre la forme d'une plateforme en ligne, mais aussi d'éléments imprimables ou autres, en licence creative commons. Leurs formes et modalités finales seront co-élaborées avec les partenaires / premier cercle et autres, afin qu'ils soient le mieux adaptés aux usages possibles. Ils<br />
<br />
<br />
<br />
'''* Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée'''<br />
<br />
(1er cercle) Une communauté de contributeurs : constituée des acteurs publics divers impliqués dans la recherche-action (PNR, villes et métropoles, etc.), de différents territoires forestiers français, qui pourront mobiliser leurs partenaires locaux (organisations de la société civile, acteurs privés, etc.) pour enquêter et mettre en oeuvre les tests construits dans le cadre du programme sur leurs territoires. (une dizaine d'acteurs)<br />
<br />
(2e cercle) Une communauté de pratique (contributeurs et utilisateurs): rassemblée dans différents temps forts du programme et utilisatrices des ressources et méthodes publiées en open source, constituée d'acteurs publics, d'acteurs de la société civile (Des Hommes et des Arbres, la Vigotte Lab), de réseaux nationaux (Fédération des PNR, Réseau des communes forestières, France Nature Environnement etc.) et d'acteurs institutionnels (ONF, lauréats de l'AMI Multifonctionalité des forêts des ministères de l'agriculture et de la transition écologique). (20 à 40 acteurs)<br />
<br />
(3e cercle) Une communauté élargie (utilisateurs): pour les acteurs intéressées par les pratiques de gestion plus collective des espaces naturels (pas uniquement forestiers), les communs, la transformation publique (adhérents 27e Région et autres). (70 à 90 acteurs)<br />
<br />
<br />
<br />
'''* Estimation du rapport Coût / impact'''<br />
<br />
Le financement rendra possible <br />
- la démarche de recherche action collaborative (conduite d’atelier, d’enquête, appui à l’expérimentation), garante de l’adéquation de la ressource produite aux besoins et contextes des contributeurs ainsi que des potentiels utilisateurs, de l’apprentissage croisé au sein du groupe, et de l’appropriation des production par les contributeurs<br />
- L’appui de la recherche action par des compétences externes en fonction des thèmes d’expérimentation (design, juristes, etc.), afin de consolider les expérimentation ; <br />
- La production contributive des livrables, en faisant appel à du design afin de rendre ceux-ci le plus ergonomique et appréhendable possible ;<br />
- Le démarche d’animation des différents cercles de la communauté.<br />
<br />
<br />
<br />
'''* Commun et intérêt général.''' <br />
<br />
Tronc Commun vise à expérimenter des espaces de dialogue entre des acteurs hétérogènes, des formes de co-responsabilités participant à garantir la multifonctionnalité des forêts. <br />
Il mobilise et interroge le rôle et la place de l'acteur public, garant de l'intérêt général, dans une gouvernance plus ouverte ; chaque acteur publique impliquera dans le programme quelques acteurs privés et société civile, dans la démarche d’enquête et/ou d’expérimentation. Le Centre National de la Propriété Forestière en Gironde est également partie prenante de la démarche en Gironde. Ii crée donc un cadre de dialogue et débat entre des acteurs aux intérêts divers et souvent conflictuels sur le sujet de la forêt.<br />
<br />
Le projet cherche également à faire émerger ou renforcer les leviers de l’intérêt général, dans un contexte de grande diversité. L’un des enjeux du projet est en effet l’hétérogénéité des statuts et le fractionnement de la forêt, entre forêt publique et foret privée, avec dans certaine zones une variété de petits propriétaires qui parfois même s’ignorent. Cette hétérogénéité est parfois un frein à la bonne gestion, au bon entretien et à la prévention des risques. Il s’agira dans le projet de faire émerger, au delà de l’approche d’une gestion publique ou privée, des leviers pour garantir l’intérêt général et collectif. Il pourra s’agir par exemple de dispositifs juridiques, de modes de valorisation du soin à la forêt, etc.<br />
<br />
Tronc commun mobilisera enfin des acteurs éloignés voire réticents à l’approche par les communs ; la gestion collective des forêts privées, comme la notion de "bien commun" sont en effet des sujets extrêmement sensibles et très politiques. C’est pourquoi il nous semble important de traiter le sujet de la gouvernance, de la co-responsabilité, de l’élargissement des parties prenantes humilité et de manière très attentive aux contextes et situations locales. Dans ce sens, le rôle d’acteurs tiers et extérieur de l 27e Région, ensemblier de la démarche, spécialiste de la transformation publique mais non de la foret, nous semble un facteur de réussite de cette démarche.<br />
<br />
[[Fichier:Lettre de soutien C2D Grenoble Alpes Métropole.pdf|vignette]]<br />
|complement_auto='''Amont : La définition du problème, des besoins, et le positionnement du projet ont été élaboré au moyen :''' <br />
<br />
- d’un an de veille et d'entretiens avec des acteurs du monde forestier (Divers PNR, Fédération des PNR, Ademe, ONF, collectivités, CNPF, associations type WWF, FNE, Coopératives forestières, initiatives telles Des hommes et des arbres, le Cerf vert, La Vigotte Lab, acteurs porteurs de démarches comme la Fabrique des transitions, etc.) afin de bien cerner les problématiques et de nous imprégner des écosystèmes d'acteurs, des principes de gestion et des courants alternatifs qui se développent. <br />
<br />
- de l’organisation de 3 ateliers mobilisant les partenaires / contributeurs potentiels afin de définir plus précisément les thématiques de travail, d’engager les parties prenantes, et de créer du collectif ; depuis février 2023, ce groupe d'acteurs (PNR des Boucles de la Seine, PNR des Vosges du Nord, PNR du Livradois Forez, Eurométropole de Metz, Grenoble Alpes Métropole, Communauté de Communes du Clunisois), s'est rassemblé pour partager les problématiques de leurs territoires et les faire converger en thématiques transverses, dressant le périmètre d'action du programme. Parmi ces thèmes : // - La gouvernance des forêts: dessiner de nouveaux modes de coopérations et de partage de la responsabilité entre habitants, acteurs privés, et acteurs publics. // - L'évolution des métiers et des pratiques professionnelles. // - Les stratégies de formations et de pédagogie. // - Dessiner des formes de mise en valeur économique plus durables, en adéquation avec les enjeux de préservation.<br />
<br />
- de la rencontre avec de financeurs potentiels afin d’assurer le cadre et la faisabilité de la démarche (Fondation de France, Fondation Anyama, Minstère de la transitoin écologique,Ademe, ANCT, etc.<br />
<br />
Comptes rendus et articles publiés: <br />
https://www.la27eregion.fr/forever-dessiner-de-nouvelles-gouvernances-pour-les-forets/<br />
https://www.la27eregion.fr/quels-defis-pour-la-multifonctionnalite-des-forets/<br />
<br />
<br />
'''Faisabilité de la démarche'''<br />
Cette phase préalable a permis d'assurer la mobilisation de contributeurs prêts à travailler sur ce Commun, de préciser la compréhension du contexte, et les besoins. <br />
Le porteur, 27e Région, est structuré en association pour recevoir des financements.<br />
<br />
<br />
'''A ce jour, les besoins pour concrétiser ce programme sont de divers ordre :'''<br />
- Mobiliser des terrains d'expérimentation d'outils et instances concrètes permettant de repenser la gouvernance des forêts ; ce qui est l'objet de l'engagement préalable des acteurs cités plus haut<br />
- Bénéficier d'un mentorat technique : de l'ADEME et de l'IGN notamment ; <br />
- Repérer et mobiliser des initiatives inspirantes, en France et ailleurs sur le plan de la gestion multifonctionnelle des forets et de l'approche par les communs, sur le sujet de la forêt, mais aussi pourquoi pas de l'eau, des sols et du foncier, etc. afin de nourir l'enquête ;<br />
- Elargir le cercle des partenaires et contributeurs, se mettre en lien avec des intiatives en cours sur des sujets proches ;<br />
- Accéder à des financements ;<br />
|complement_real=La démarche de recherche-action collaborative décrite plus haut permettra de créer la ressource de manière itérative et contributive. Celle-ci se composera d'un blog et d'un livrable final / plateforme<br />
<br />
'''Tout au long de la recherche-action, la démarche sera documentée et partagée sur un blog dédié:''' <br />
<br />
- Les enseignements de la phase d'enquête (par exemple : présentation des initiatives inspirantes de gestion forestière, cartographie des usages et tensions, présentation des problématiques et nouvelles hypothèses identifiées, controverses relevées, etc.)<br />
<br />
- L'expérience de la phase de tests (fiches de scénarios de tests, retour sur expérience et évaluation de chacun des tests, etc.) <br />
<br />
- La méthodologie d'enquête et de tests sera documentée et open sourcée pour permettre à tout acteur qui le souhaite de s'en inspirer (cartographie des attachements, enquête par la maquette, protocole de mise en test, démarche d'évaluation au fil de l'eau, etc.).<br />
Il sera mis en place par la 27e Région, qui le nourrira et animera la contribution du premier cercle (1 article de blog tous les 1 à 2 mois).<br />
<br />
'''Le livrable final, sous la forme d'une plateforme pourra donner à voir :'''<br />
<br />
- un cahier d'idée de nouvelles hypothèses et dispositifs au service de la mise en vie de la multifonctionalité des forêts, pour donner à voir et mettre en débat des scénarios alternatifs de gestion forestière ;<br />
<br />
- des fiches présentant les différents scénarios expérimentés dans le cadre de la recherche-action, contextualisés (quelles étaient les caractéristiques du contexte forestier et territorial, le jeu d'acteur? à quels enjeux répondaient ils ?), modélisé (quels seraient les principes transférables ?) évalués (qu'est ce qui a contribué à la réussite, quels ont été les difficultés ?quels ont été les effets directs ou indirects ? quels enseignements peut on tirer ?) ;<br />
<br />
- une série d'enseignements et de mise en perspective plus large sur les enjeux et conditions d'une gestion forestière plus collective pour plus de résilience : controverses, témoignages d'acteurs et d'experts, etc.<br />
<br />
Si cela semble pertinent, place pourra être laissé à des retours sur expérience d'usager de la ressources, sous la forme d'une possibilité de contribution à postériori.<br />
La plateforme sera mise en place par la 27e Région. Elle sera nourrie par la contribution des acteurs du premier cercle, ainsi que par le fruit de la mobilisation des contributeurs du second cercle, dont elle pourra intégrer l'expérience.<br />
<br />
<br />
<br />
'''Mise en vie de la ressource, animation de communauté.''' <br />
Tant durant l'enquête qu'au cours des expérimentations, des temps de partage (ateliers, débats,etc.) avec une communauté élargie/ 3e cercle, désireuse de s’imprégner et de contribuer à la démarche sont prévus, avant de faciliter à l'essaimage de celle-ci et l'utilisation de la ressource. Il pourra s'agir de:<br />
<br />
- Acteurs publics et leurs réseaux : adhérents 27e Région, réseaux de collectivités (fédération des communes forestières, AMRF, France Urbaine, Intercommunalités de France, etc.), partenaires institutionnels (Ademe, ONF, ANCT, Ministère de la transition écologique et de l'agriculture, etc.) ;<br />
<br />
- Acteurs privés et professionnels : CNPF, regroupements de propriétaires forestier, filière bois, etc. ;<br />
<br />
- Acteurs société civile : France nature environnement, WWF, initiatives comme Sylv’ACCTES, des hommes et des arbres, La Vigotte Lab, L'Hermitage, etc. ;<br />
<br />
- Acteurs de la recherche sur le sujets de gouvernance forestière et chercheurs en cifre ;<br />
<br />
- Acteurs des communs et de la transition: Fabrique des transitions, Coop des communs, etc.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Plateforme_Collaborative_de_Ressources_autour_de_l%E2%80%99univers_plastique_et_de_notre_emprunte_mat%C3%A9rielle&diff=20048Plateforme Collaborative de Ressources autour de l’univers plastique et de notre emprunte matérielle2024-03-04T17:23:55Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Plateforme Collaborative de Ressources atour de l’univers plastique et de notre emprunte matérielle<br />
|Main_Picture=Capture d'écran 2023-11-24 162125.png<br />
|url=https://utopia-earth.org/<br />
|description=Le plastique est un enjeu majeur pour l’avenir de nos territoires. D’une part c’est un matériau pétrosourcé, donc difficilement substituable, qui fragilise la résilience de nos territoires en matière d’accès aux matériaux. D’autre par son difficile recyclage et la dispersion des gisements rend sa filière de recyclage peu rentable. Enfin les nombreuses pollutions que génère son cycle de vie génèrent un impact significatif sur le climat, la santé humaine, et la biodiversité. <br><br><br />
Face à cela plusieurs constats sont à porter sur le comportement des individus et organisations : <br />
<br>• Manque de connaissance sur les coûts et les risques économiques, réglementaires, sanitaires et environnementaux de leur consommation plastique <br />
<br>• Manque de visibilité sur les solutions existantes, leur mise en œuvre pratique et leur contrainte <br />
<br>Ici l’accès à la connaissance joue un rôle clef car elle est le moteur de l’action. C’est pourquoi dans le cadre de cet appel à commun nous souhaitons développer une plateforme d’information unique sur les plastiques, leurs pollutions et leurs solutions. <br />
<br>Une plateforme pensée pour répondre aux besoins : <br />
<br>• Du grand public dans leur quête de compréhension et action (réduction des déchets)<br />
<br>• Des pouvoirs publics dans l’élaboration de leur politique déchet et stratégie territoriale<br />
<br>• Des entreprises dans la conception de leur stratégie RSE<br />
<br>• Des porteurs de solution dans leur recherche client, la construction de leur proposition de valeur et leur R&D. <br />
<br><br>Cette plateforme entend regrouper les enjeux de production, consommation, déjection (déchet), pollution et solution autour des plastiques. En fournissant, des définitions claires et sourcées (wikipedia), des documents de références (médiathèques) et une visualisation des données existantes (cartographie). Elle entend favoriser du lien entre les parties prenantes de la gestion des ressources. <br />
<br>Cette plateforme a une vocation collaborative, afin que les associations, les chercheurs, les entreprises et les acteurs publics puissent contribuer à la mutualisation des connaissances au service de la transition.<br />
|Tags=Economie Circulaire, plastique, plateforme, Commun de la connaissance, Outils collaboratifs<br />
|commonscategorie=Logiciel, Données, Connaissance<br />
|Theme=Général/Modèles,Général/Approches,Général/Enjeux,Général/Critiques,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Economique,Vulnérabilités/Culturelle,Facteurs de résilience,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Culture,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Infrastructure,Facteurs de résilience/Instruments,Facteurs de résilience/Urbanisme,Facteurs de résilience/Agriculture,Anticipation/Veille,Anticipation/Indicateur,Anticipation/Prospective,Gestion de crise/Enjeux,Gestion de crise/Protection,Gestion de crise/Préservation des services essentiels,Gestion de crise/Dispositif<br />
|from=Precious Plastic France, UTOPIA<br />
|to=Precious Plastic France, UTOPIA<br />
|contributeurs=baptiste de la gournerie<br />
|referent=baptiste de la gournerie<br />
|referentademe=Pierre-Marie Rousseau<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, B- Planification et aménagement urbain, C- Alimentation et agriculture, E- Mobilités et logistiques, F- Bâtiment<br />
|Coordonnées géo=48.3784, -4.50391<br />
|Richesse=Mentorat, Financement, Conseil Expertise, Moyen de prototypage - production - essais et calcul, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général,Vulnérabilités,Facteurs de résilience,Anticipation,Gestion de crise<br />
|licence=Creative Commons<br />
|filesharing=https://drive.google.com/drive/folders/1IHjKhwXVBozO-tI9jLnZMgg3bMJlIhEi?usp=sharing<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=67000<br />
|complement_fi=Ce projet d’intègre dans le défi : Connaissance – Ressources. <br />
Cette plateforme a pour objectif de :<br />
<br><br>(1) mutualiser des ressources existantes, ces ressources sont éparpillées entre des documents de recherches et universitaires (mémoires, thèses, rapports…), des textes de lois (legifrance), des rapports territoriaux (Ademe, PLDPMA, PRGPD), des rapports techniques (Ademe, Record..), des données économiques (INSEE), environnementales (IFREMER, EMODNET, CEREMA), territoriales (Observatoire de l’environnement en Bretagne, CCI) et autres sources..<br />
<br>(2) Inciter à la production de commun, par ses fonctionnalisées collaboratives <br />
<br>(3) Inviter à l’appropriation et l’intégration des communs dans la stratégie des individus et organisations à travers les fonctionnalités de la plateforme, notamment la cartographie interactive et l’espace projet. <br />
<br><br>Ce projet nécessite un financement total de 232 000 €, le financement technique représente 62 000 € (27%) et les locaux 5000€, le reste repose sur l'amélioration de l'expérience utilisateur, le développement de partenariat, la gestion de communauté (détail en annexe). La subvention demandée couvre donc l'aspect technologique et logistique (locaux). Elle sera complétée par l’appel à projet de Brest Métropole Réussir les transitions dans l’économie encadrée par Sandrine Mikol (chargée développement économique). Mais aussi de l'appel à projet de la région bretagne Economie social et solidaire - projet entrepreneuriaux. Enfin nous comptons également sur un financement du département par le biais du Symeed (Vincent Garnier). Pour compléter cela, nous entendons souscrire à un crédit correspondant à 12 % du budget total (30 000€).<br />
<br><br><br />
Concernant les solutions techniques identifiées pour la plateforme, elles sont soit standardisée <br />
<br><br>• Tableau de Salesforce <br />
<br>• Power BI de Microsoft<br />
<br>• Tableau de Salesforce <br />
<br>• Qlik <br />
<br><br>Soit personnalisée : Association Assemblée virtuelle<br />
<br><br>A terme (8 mois), Le business model de la plateforme reposera sur un format d’abonnement permettant d’accéder à des fonctionnalités spécifiques : <br />
<br><br>• Annuaire personnalisé <br />
<br>• Alerte innovation, réglementation et solution <br />
<br>• Espace projet environnemental, mise à disposition de formats de canva CSV adaptés à des logiciels internes de diagnostic déchets et mise en relation. <br />
La viabilité long terme du business model, consiste sur une logique d'abonnement/vente de licence et est détaillé dans les documents joints.<br />
|complement_res=Ce projet agit concrètement sur la résilience des territoires en favorisant : <br><br />
La viabilité des projets entrepreneuriaux et territoriaux par le partage et l’assimilation de la meilleure information disponible et la meilleure technique disponible (BATIS) mais aussi des contraintes techniques, financières et réglementaires sur la base de retour d’expériences. <br><br><br />
Le respect des objectifs réglementaires et territoriaux par la sensibilisation aux risques (respect de la loi, problèmes sanitaires…) et aux opportunités (appel à projets, éco-exemplarité…) <br />
<br><br>Une vision holistique de la gestion des ressources ce qui stimule les stratégies de résilience de la part des individus, organisations et territoires. <br />
<br><br>L’intégration de la réduction du plastique dans les stratégies de transition des entreprises (RSE) et territoires (SRADDET, PCAET, PRGPD). <br />
<br><br>Le développement de projets innovants par la mise en avant des besoins du territoire en matière de substitution, recyclage et dépollution. <br />
<br><br>Ce projet s’inscrit dans le local. Dans sa phase de prototypage, l’objectif est de le développer à l’échelle de la région Bretagne en partenariat avec l’Ademe Bretagne (Pierre Marie Rousseau), l’observatoire de l’environnement en Bretagne (Christophe Boue) et la Région Bretagne (SERES, Nathalie Cousin). Avec un lien particulier avec les collectivités notamment la Métropole de Brest (Guenaelle Henaff). Par ailleurs ce projet s’inscrira dans la continuité des relations que l’association entretien avec les acteurs déchet du territoire comme Cordon Electronics (Olivier de Rugy), Rehab (Nicolas Voisard), Hello Waste (Léa Seguin), Ordi Grand Ouest (Michel Clech), Symeed... <br />
<br><br>Cette dimension locale et citoyenne fait partie de l’identité de l’association, qui entend dans le déploiement de cette plateforme compter sur le soutien de Trashpotter et son réseau d’association de collecte, ou encore Precious Plastic France dont elle est co-fondatrice et co-présidente. <br />
<br><br>L’association, agit sur les plastiques depuis plusieurs années et à notamment participée à l’audition parlementaire Recyclage Plastique de juin dernier. L’association fut alors auditionnée par Angèle Préville et Philippe Bolo.<br />
<br />
|complement_env=Concernant l’impact environnementale du projet il comporte 3 leviers : <br />
<br><br>• Stockage et analyse de données <br />
<br><br>• Consultation <br />
<br><br>• Référencement <br />
<br><br>Ainsi les indicateurs quantitatifs de performance ici sont : <br />
<br><br>• Le bilan carbone <br />
<br><br>• Le nombre de visiteur unique, le nombre de requête enregistrée, le temps moyens passée par visiteur unique, nombre de téléchargement enregistré <br />
<br><br>• La quantité de ressource référencée : définition, études, jeux de données, acteurs…<br />
<br><br>A cela peut être ajoutée des impacts qualitatifs sur la base des profils disposant d’un compte personnel.<br />
|complement=L’association est née de la volonté de comprendre les enjeux systémiques autour du matériau plastique. Depuis 2019 elle s’est attachée à développer une expertise systémique et opérationnelle dans le cadre de son projet d’Encyclopédie des plastiques. Au cours de cela l’association a explorée 450 études, qu’elle a résumé dans des formations sur le recyclage et l’histoire du plastique. L’association s’est engagée dans la Grande Cause Environnement en 2019, a contribuée à l’audition parlementaire Recyclage plastique. Elle a également constitué un réseau élargi de militant, entrepreneurs, politique, technicien, scientifique.. En juin dernier elle a partagé ses travaux auprès de la communauté scientifique Polymer & Ocean. <br />
<br><br>L’association s’engage auprès des acteurs de terrains, elle a notamment cofondé en 2020 l’association Precious Plastic France. Par ailleurs l’association est proche d’association européenne Zero Waste France (Dorota Napierska), Health Care Without Harm (Arianna Gamba), Rethink Plastic Alliance (Justine Maillot), Ciel (Andres del Castillo). Elle est partenaire de Cordon Electronics, leader du reconditionnement et recyclage des DEEE, avec qui elle expérimente des outils de stratégie RSE. <br><br>Elle a également fourni son expertise à Lionel le Gloanec dans l’élaboration d’outils d’optimisation des flux de gisement de déchets entrant dans le cadre de son projet d’usine de valorisation par pyrogazéification à Quimper Communauté. <br />
<br><br>L’association ayant beaucoup travaillé sur le fond elle bénéficie d’une faible visibilité même si Le Monde a reconnu l’importance de ses travaux dans un article sur les plastiques à la rentrée. En dehors de cela plusieurs personnalités publiques soutiennent le travail de l’association : Philippe Bolo, Catherine Chabaud, Jimmy Pahun, Didier le Gac, M&Mme Recyclage…<br />
<br><br>A la fois ce réseau ainsi que les ressources mobilisées dans cette plateforme démontrent la volonté de rassembler des acteurs hétéroclites et de favoriser la communication et le partage d’expérience. <br />
<br>Christophe Boue, data analyst à l’observatoire de l’environnement en Bretagne, évoque bien ce manque de visibilité sur les gisements plastiques et le manque d’expérience terrain de certains développeurs, soulignant la valeur ajoutée de l'expertise d'UTOPIA dans ce projet numérique et de visualisation de donnée. <br />
<br><br>Ce projet est l’aboutissement de 4 années de recherches, malgré les efforts de l’association pour trouver des financements, la mutualisation de la connaissances peine à trouver son marché. Et pourtant les acteurs entrepreneuriaux, associatifs et les citoyens expriment cette difficulté à trouver la bonne information. <br />
<br><br>Le rapport coût bénéfice est très important, notamment du fait que le gros des ressources a déjà été réalisée (bénévolement) par l’association : méthodologie, maquettage de la plateforme, identification des sources de documentation et de jeux de données, développement d’un réseau. <br />
<br><br><br />
Actions : <br />
<br>• Développement de la plateforme (3 mois)<br />
<br>• Inscriptions des ressources (2 mois)<br />
<br>• Implémentation d’outils de machine learning et analyse de donnée (1 mois)<br />
<br>• Test avec les communautés d’intérêt (6 mois)<br />
<br>• Adaptation (1 mois)<br />
<br>• Déploiement (1 an) <br />
Sous 1 an le livrable sera :<br />
<br>• La plateforme <br />
<br>• La documentation des expériences utilisateurs et indicateurs clefs de performance<br />
|complement_auto=Ce projet de plateforme se confronte à deux problèmes : <br />
<br><br>• La complexité des thématiques liées au plastique <br />
<br>• L’opacité des flux de plastiques et des porteurs de solutions <br />
<br><br>Le premier problème est un problème soulevé par la communauté des associations sur le plastique mais aussi par la communauté scientifique et les entreprises. Le second est un problème soulevé par les recycleurs, les entreprises qui souhaitent changer et les spécialistes en données (OEB, Ademe, SYMEED). <br />
<br>Ce projet puise ses origines dans le projet d’Encyclopédie des plastiques entrepris en 2019 par l’association. L’association ayant fait face à la difficulté de bien s’informer pour comprendre la problématique plastique et ainsi promouvoir des solutions viables. Elle a ainsi mené une recherche exploratoire pour synthétiser les informations sur les matériaux plastiques et leurs impacts. <br />
<br>C’est ainsi qu’ils ont collectée des définitions, des documentations (450) et infographies (+1000) mais aussi une expertise. <br />
<br><br>La seconde phase est la mobilisation d’un écosystème de parties prenantes. Tout d’abord dans le cadre de l’encyclopédie, puis dans le cadre de ce projet de plateforme. L’association s’est entourée d’un écosystème d’acteurs hétéroclites sur le domaine du plastique et ses polluants : chercheurs, recycleurs, associations, acteurs publics…. <br />
<br><br>La troisième est la construction du projet à travers deux hackhathon : <br />
<br>• Le hackhathon Edhec, 8 groupes de 7 élèves ont réalisé en septembre dernier une étude de marché autour du projet de plateforme numérique d’information sur les plastiques et leur polluant. 72 profils ont été interrogés. Cette étude prouve l’utilité de la plateforme auprès des publics identifié : chercheur, responsable RSE, agent de collectivité, grand public, porteur de projet. <br />
<br>• Le Océan Hackhathon, 2 étudiants en science politique, une étudiante full stack, un développeur expérimenté full stack et un spécialise de l’IA et du machine learning ont travaillé avec les porteurs du projet sur une cartographie interactive. De ces travaux en ressorstun cahier des charges, une étude des jeux de données et une maquette. <br />
<br><br>Dans le cadre de ce travail préparatoire plusieurs communautés sont prêtes à travailler sur le commun : <br />
<br>• L’équipe du Ocean Hackhathon <br />
<br>• La communauté Precious Plastic <br />
<br>• Trashspotter <br />
<br>• Wings of the Ocean<br />
<br>• L’observatoire de l’environnement en Bretagne <br />
<br><br>Sur la partie technique : <br />
<br>• L’équipe de Salesforce <br />
<br>• L’équipe de l’Assemblée virtuelle (Guillaume Rouyer, Simon Louvet) <br />
Sur la partie financement du projet, Brest Métropole et la Technopole Brest Iroise sont intéressé par son développement. Par ailleurs l’étude de marché à révélé de potentiels investisseurs. <br />
<br><br>Concernant la partie donnée, elles proviennent : <br />
<br>• De ressources internes à l’association <br />
<br>• D’une documentaliste de l’IFREMER <br />
<br>• Des bases de données OBE, INSEE, EMODNET, Trashspotter, CCI, Geobretagne. Ces macrodonnées sont, à l’exception de trashspotter, en open source. <br />
<br><br>Nos besoins reposent sur : <br />
<br>• Le mentorat <br />
<br>• Conseils sur le sujet des communs<br />
<br>• Réseau et partenariat<br />
|complement_real=<br>Étape 1 : choix de la technologie et des ressources techniques <br />
<br>Etape 2 : Développement de la plateforme (3 mois)<br />
<br>Etape 3 : Inscriptions des ressources (2 mois)<br />
<br>Etape 4 : Implémentation d’outils de machine learning et analyse de donnée (1 mois)<br />
<br>Etape 5 : Test et adaptation les communautés d’intérêt (6 mois)<br />
<br>Etape 6 : Déploiement (1 an) + évaluation<br />
<br><br>Donnée : <br />
<br>• OBE, INSEE, ADEME, AGRESTE, CCI, Trashspotter, EMODNET, DREAL, Eurostat, OCDE<br />
<br><br>Documentation: <br />
<br>• Base documentaire UTOPIA : (<br />
#REDIRECTION [[https://airtable.com/appAtFiySIgYQl4wB/shrN33GwQbRcWU4y5]] ) <br />
<br>• Base documentaire IFREMER (Morgane Le Gall) <br />
<br>• Base documentaire Record : https://record-net.org/catalogue <br />
<br>• Base documentaire Ademe : https://librairie.ademe.fr/ <br />
<br>• Base documentaire Precious Plastic France (Drive interne) <br />
<br><br>Autre ressource : le Cnam, le Cairn, l'Ademe, Record, Cerema, EMODnet, OCDE, Legifrance, le CERES, le CNRS, Le Monde, Courrier international, Symeed, G4Dec, et Brest Métropole<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Observatoire_Quartier_Energie_Carbone&diff=20047Observatoire Quartier Energie Carbone2024-03-04T17:23:01Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Observatoire national de la performance Energie Carbone des projets d’aménagement et de rénovation urbaine<br />
|Main_Picture=Logo_V0-02 - Copie.png<br />
|description=La sobriété est un incontournable de la transition écologique et cette notion recouvre aujourd’hui de nombreuses définitions ou connotations : l’adaptation aux limites planétaires, et non au seul changement climatique, et la maitrise des pressions sur les milieux et la biosphère ; la dématérialisation au sens large (moindre consommation de matières, d’eau, d’énergie, de sols…) ; ou encore le recentrage des systèmes de production et de consommation de biens et services sur la satisfaction des besoins essentiels (ces éléments sont issus de réflexions dans le cadre du GREC francilien). <br />
L’ADEME précise également que « la sobriété consiste à nous questionner sur nos besoins et à les satisfaire en limitant leurs impacts sur l’environnement ».<br />
Dans le cadre d’une opération d’aménagement urbain, en neuf comme en rénovation, penser la sobriété consiste ainsi à s’interroger sur les biens et services produits et leurs impacts sur l’environnement. Sur ce second aspect des impacts, l’évaluation et la connaissance sur les leviers sont clés. <br />
<br />
L’évaluation carbone (et plus largement environnementale) à l’échelle des quartiers et en phase de conception est aujourd’hui accessible et mise en œuvre dans de plus en plus de projets grâce à la méthode Quartier Energie Carbone (QEC) (https://librairie.ademe.fr/urbanisme-et-batiment/5802-methode-quartier-energie-carbone.html) et au logiciel UrbanPrint (https://efficacity.com/quartiers-bas-carbone/nos-logiciels/urbanprint/).<br />
Les acteurs interrogés par le CSTB et Efficacity dans le cadre de différentes applications de la méthode QEC ont émis le besoin de bénéficier de retours d’expériences et de partages de connaissances et le souhait de faciliter la communication autour de l’évaluation carbone. <br />
La feuille de route de la décarbonation de l’aménagement sortie en mai 2023 mentionne également au sein du levier n°1 « Connaitre, quantifier, spatialiser les émissions de gaz à effet de serre dans l’aménagement et définir les trajectoires territoriales de décarbonation » le besoin de « Capitaliser et valoriser les bilans, REX et données disponibles pour améliorer, répliquer et déployer la méthode ». <br />
<br />
L'observatoire Quartier Energie Carbone (OQEC) a ainsi pour objectifs de :<br />
* Capitaliser sur les projets urbains s’étant inscrit dans la démarche Quartier Energie Carbone (QEC)<br />
* Proposer des contenus informatifs et pédagogiques, des REX, des analyses/statistiques <br />
* Inciter le recours à des méthodes d’évaluation et la conception de quartiers à faible impact environnemental<br />
* Communiquer sur la démarche Quartier Energie Carbone et sur les acteurs qui s'engagent à travers leurs projets (nb : si les porteurs de projet le souhaitent pour ce second point)<br />
* Valoriser les actions entreprises dans les projets d’aménagements et permettant de diminuer leurs impacts environnementaux et notamment carbone<br />
<br />
Cette observatoire sera avant tout un site web permettant de recueillir les différentes données, documents et autres supports utiles aux objectifs cités ci-dessus mais s'accompagnera également de moments d'échange via l'organisation de 3 ateliers publics durant le déroulé du projet afin de faire connaitre l'observatoire mais aussi de permettre des échange entre les différents acteurs pouvant en bénéficier : collectivités territoriales, bureaux d'étude, aménageurs, promoteurs, ADEME, ministère de la transition écologique et de la Cohésion des territoires, CEREMA, ANAH, certificateurs, etc.<br />
<br />
Cet observatoire s'adresse en effet à de nombreux acteurs :<br />
* Les aménageurs, collectivités, bureaux d'études pour bénéficier des contenus et communiquer sur leur projet,<br />
* Les pouvoirs publics (ADEME, DHUP, CEREMA) ou autres organismes accompagnant la transition écologique des territoires pour bénéficier d’orientations pour les feuilles de route & autres documents de planification.<br />
<br />
Les deux principaux défis visés sont :<br />
* celui de la connaissance et des ressources (défi 1) car l'enjeu est de rendre accessible et appropriable des données et connaissances en matière d'évaluation énergie-carbone. <br />
* Celui de la planification et de l'aménagement urbain (défi B) puisque l'OQEC répond directement au besoin d'organiser et [de] capitaliser les données issues de projets d’aménagement urbain en exploitant davantage les données existantes (données ACV [...]) et en incitant les acteurs·trices du domaine à se saisir des opportunités de l’open data afin de mieux connaître et activer les leviers de décarbonation à cette échelle. Le contenu carbone des différentes options d’aménagement pouvant être en effet une des clés dans le choix d’un urbanisme sobre et résilient, adapté aux impacts du changement climatique."<br />
|Tags=observatoire, énergie, carbone, leviers, évaluation, expertise<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance<br />
|from=CSTB, Efficacity<br />
|to=ADEME, CEREMA, Elioth, Ministère de la Transition Ecologique<br />
|contributeurs=Emilienparon, Jocelyn u, Louisegontier, Morgane COLOMBERT, Marie Frapin, Adélaïde Aublet, Giovanna Togo, Pierrick Gervasi, arthur Haulon, Rémi Babut, MAHAUT VAUCHEZ<br />
|referent=Morgane COLOMBERT<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, B- Planification et aménagement urbain<br />
|Coordonnées géo=48.84024, 2.58708<br />
|Richesse=Financement, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général<br />
|communauté d'intérêt=EDUCATION, Fabrique de la Rénovation<br />
|licence=MIT<br />
|forum=https://forum.resilience-territoire.ademe.fr/t/b-planification-et-amenagement-urbain/141<br />
|Develop=Idée<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=99750<br />
|complement_fi=[[Fichier:Calendrier_commun_V2.png|vignette|Chronogramme du projet]]<br />
<br />
[[Fichier:Budget_commun_V2.png|vignette|Budget du projet]]<br />
<br />
Il est souhaité un financement à hauteur de 99750€ de l'ADEME afin de couvrir 70% des travaux de R&D nécessaire à la définition, au développement et à l'animation de cet observatoire. Le budget total est de 142500€ et le complément sera apporté par Efficacity.<br />
<br />
Le financement post appel à projet, c'est à dire permettant la pérennisation de l'observatoire Quartier Energie Carbone, sera réfléchi et décidé avec l'ensemble des parties prenantes. En effet des financements liés à la maintenance de l'observatoire mais aussi à son enrichissement voire à des travaux de R&D complémentaires seront éventuellement nécessaires.<br />
|complement_res=La création de cet observatoire va permettre de valoriser de très nombreuses évaluations, à terme des centaine d'évaluations, Quartier Energie Carbone réalisées dans le cadre de différentes opérations : <br />
* Une première vague d’une dizaine d’opérations pilotes a été lancée en 2020 (http://www.hqegbc.org/projet-quartier-energie-carbone/) ;<br />
* Une expérimentation Quartiers Energie Carbone (https://experimentationsurbaines.ademe.fr/quartiers-e-c/) a été engagée en 2020 par l’ADEME avec une vingtaine de quartiers qui ont pu tester la méthode QEC et l’outil UrbanPrint ; <br />
* Fin 2021, le Ministère de la Transition écologique, l’ADEME, Efficacity et le CSTB ont lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) afin d’accompagner une trentaine de projets engagés dans la démarche ÉcoQuartier (http://www.ecoquartiers.logement.gouv.fr/actualite/ami-quartier-energie-carbone-30-projets-selectionnes/), action qui se poursuit avec l’offre d’accompagnement des EcoProjets dans le cadre de la démarche EcoQuartier (http://www.ecoquartiers.logement.gouv.fr/actualite/les-accompagnements-des-ecoprojets-informations-et-candidatures/); <br />
* Enfin en 2023, trois autres AMI ont été lancés, avec la Fédération des élus des Entreprises publiques locales (FedEpl), avec l’Union Nationale des Aménageurs et avec l’Union Sociale pour l’Habitat (USH). <br />
Il va également permettre à des organismes non impliqués dans ces différents accompagnements de mettre à disposition, dans une logique de partage de l‘information, les simulations mises en œuvre sur leurs opérations.<br />
Ce commun va ainsi permettre de valoriser de nombreuses données et de nombreux travaux déjà existants. Il va aussi permettre de s'interroger sur les moyens de représentation, de visualisation de l'information pour aller vers un urbanisme sobre et résilient. Des travaux montrent en effet qu'une visualisation efficace des données et des résultats permet aux concepteurs de faire des choix pertinents et éclairés.<br />
<br />
De ces différentes données, il sera également possible de sortir des grands enseignements utiles pour engager d’autres territoires dans la sobriété énergétique et carbone de leurs opérations. <br />
En effet, l’observatoire s’accompagnera de la mise à disposition de documents avec des contenus informatifs et pédagogiques, des REX, des analyses/statistiques.<br />
|complement_env=Le projet d’observatoire vient apporter ici de la connaissance en mettant à disposition des données et analyses relatives à la performances énergie carbone des opérations d’aménagement. <br />
L’objectif est de permettre aux acteurs de l’aménagement de prendre connaissance des impacts liés à leurs opérations, et de les engager vers plus de sobriété énergétique et carbone en ayant une prise en compte plus importante des impacts de leurs choix. <br />
<br />
Il permettra également de valoriser d'autres indicateurs de l'ACV moins utilisé mais important pour les acteurs de l'aménagement et portant sur l'économie circulaire, l'épuisement des ressources, etc. en lien également avec l'enjeu des limites planétaires.<br />
<br />
Cet observatoire doit également permettre, par la valorisation des acteurs engagés dans la démarche et par la démonstration de la connaissance permise par ces évaluations d’engager de plus en plus d’acteurs dans l’évaluation énergie carbone et plus largement ACV. <br />
Ce besoin d’évaluation ressort à la fois de la feuille de route de la décarbonation de l’aménagement mais également du récent rapport du Sénat « Engager et réussir la transition environnementale de sa collectivité » qui met en avant « l’intérêt d’une révision des Programmes Pluriannuels d’Investissements à l’aune des enjeux environnementaux , en intégrant une information relative à la mesure de l’impact carbone des projets avec la méthode de l’ADEME « Quartier Energie Carbone ». ». <br />
<br />
A noter que la communauté d’intérêt qui bénéficiera de cet observatoire et pourra engager des actions favorisant la diminution des nos impacts environnementaux comprend : <br />
* Les aménageurs, collectivités, bureaux d'études (Ingerop, Suez Consulting, Elioth, SETEC, Urbanomy, et tout autre bureau d'étude engagé dans les études carbones) pour bénéficier des contenus et communiquer sur leur projet,<br />
* Les pouvoirs publics (ADEME, DHUP, CEREMA) ou autres organismes accompagnant la transition écologique des territoires (fédération des EPL, UNAM, USH, FVD, CERTIVEA, Alliance HQE-GBC, BBCA, etc.) pour bénéficier d’orientations pour les feuilles de route & autres documents de planification.<br />
* Les organismes d’enseignement et de recherche intervenant sur ces thématiques (Filières d’enseignement et laboratoires de l’Université Gustave Eiffel, de l’Ecole des Ponts Paris Tech, des Mines de Paris, etc.) et questionnant la pratique en matière de transition énergétique et climatique dans les territoires.<br />
|complement=Le projet de commun est porté par Efficacity et le CSTB qui ont piloté le développement de la méthode Quartier Energie Carbone soutenue par l'ADEME et développé le logiciel UrbanPrint qui permet l'application de cette méthode d'évaluation. A noter que le CSTB a déjà réalisé plusieurs observatoires comme celui dédié à Bâtiment E+C- (http://observatoire.batiment-energiecarbone.fr/authentification/connexion/). <br />
Le référent actuel de ce commun est Morgane Colombert, directrice des études et partenariats à Efficacity, et qui accompagne depuis 2019 le développement de la méthode Quartier Energie Carbone et du logiciel UrbanPrint. <br />
<br />
Le commun créé grâce à cet observatoire va permettre de valoriser auprès d’une communauté élargie les données et connaissances acquises dans le cadre des diverses applications réalisées sur presqu’une centaine d’opérations d’aménagement. La création de ce commun nécessite néanmoins de : 1/ définir le contenu des évaluations mises en ligne (quelles données peuvent / doivent être publiques, qu’est-ce qui doit être confidentiel), leur format, leur organisation – ce qui est un problème à la fois de cadrage de la demande et un problème technique/informatique -, 2/ définir, réaliser et mettre à disposition les contenus conjoints (rapports, analyses, etc.)<br />
<br />
[[Fichier:Calendrier_commun_V2.png|vignette|Chronogramme du projet]]<br />
<br />
Le projet d'observatoire permettra à la fois de délivrer un observatoire en ligne permettant de disposer d'un certain nombre de données statistiques, de KPI, mais également de rapports ou documents autour de la méthode Quartier Energie Carbone (cf. partie réalisation).<br />
<br />
Si la première étape s’appuiera sur les données aujourd’hui recueillies principalement par Efficacity et le CSTB dans le cadre de leurs opérations qui sont situées dans toute la France Métropolitaine ; il s’agira de permettre à tout acteur ayant une évaluation selon la méthode Quartier Energie Carbone de déposer également le contenu de son évaluation. Tous les bureaux d’étude équipées par UrbanPrint (une trentaine) ou les aménageurs et collectivités faisant réaliser des évaluations avec la méthode Quartier Energie Carbone pourront ainsi devenir contributeurs. <br />
<br />
Aujourd’hui la demande comme le besoin sont forts pour mieux appréhender les contributeurs carbone d’une opération d’aménagement et pour mieux identifier les leviers et marges de manœuvre pour influer sur ces contributeurs. En valorisant les apprentissages issus des évaluations, c’est tout une filière professionnelle, celle de l’aménagement qui va monter en compétence sur ce sujet et s’engager dans des actions. <br />
<br />
Cet observatoire va permettre de valoriser les acteurs engagés dans l’évaluation carbone de leurs opérations quand ils le souhaitent (sujet de la confidentialité) et de donner accès à tous les aménageurs, quelque soient leur profil et la nature des opérations d’aménagement qu’ils réalisent, à la même connaissance. <br />
Il doit être également le moyen d’engager de plus en plus d’acteurs dans l’évaluation énergie carbone de leur opération en mettant en avant l’intérêt et le bénéfice associé à ces évaluations. <br />
Ce besoin d’évaluation est ressorti de la feuille de route de la décarbonation de l’aménagement de l’état comme du récent rapport du Sénat « Engager et réussir la transition environnementale de sa collectivité ». Cet observatoire va ainsi permettre également de mettre en avant l’intérêt d’une méthode commune d’évaluation.<br />
|complement_auto='''* Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?'''<br />
Le problème a été défini par plusieurs personnes et est issu d’un premier REX sur des acteurs de l’aménagement urbain. C'est un problème ou besoin identifié par plusieurs organismes (cf. également rapport du Sénat et feuille de route de la décarbonation de la filière de l'aménagement). <br />
<br />
'''* Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ? Y a t-il un lien avec la communauté open data ?'''<br />
Il y aura dans un premier temps plusieurs contributeurs d’Efficacity et du CSTB (pour poser le cadre) et ensuite cela sera élargi à l’ensemble des acteurs en lien avec l’évaluation énergie-carbone. Plusieurs personnes du bureau d'étude Elioth sont également intéressées par contribuer dès la structuration de l'observatoire. Ce bureau d'étude a en effet travailler sur des représentations cartographique (ex : https://elioth.com/carte-france-empreinte-carbone/) ou encore, en lien avec le CSTB, le label BBCA Quartier qui a aussi donné lieu à des analyses macro et donc des représentations de résultats.<br />
<br />
[[Fichier:Exemple résultats Elioth.png|vignette|Exemple de représentations autour des indicateurs du label BBCA Quartier (Source : Elioth)]]<br />
<br />
[[Fichier:Exemple résultats bis Elioth.png|vignette|Exemple 2 de représentations autour des indicateurs du label BBCA Quartier (Source : Elioth)]]<br />
<br />
'''* Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré'''<br />
Le besoin de « Capitaliser et valoriser les bilans, REX et données disponibles pour améliorer, répliquer et déployer la méthode » est un besoin exprimé dans le cadre de la feuille de route de la décarbonation de l’aménagement mais aussi par les différents acteurs opérationnels interrogés par Efficacity et le CSTB. <br />
L’OQEC s’inscrit pleinement dans le défi de la planification et de l'aménagement urbain (défi B) puisque l'OQEC répond directement au besoin « d'organiser et [de] capitaliser les données issues de projets d’aménagement urbain en exploitant davantage les données existantes (données ACV [...]) et en incitant les acteurs·trices du domaine à se saisir des opportunités de l’open data afin de mieux connaître et activer les leviers de décarbonation à cette échelle. Le contenu carbone des différentes options d’aménagement pouvant être en effet une des clés dans le choix d’un urbanisme sobre et résilient, adapté aux impacts du changement climatique." <br />
<br />
'''* Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?''' Ce sera via une entreprise<br />
<br />
'''* Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?''' oui (cf. Description et parties 2 à 4). <br />
<br />
'''* Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité'''<br />
Le commun est concentré sur la France métropolitaine dans un premier temps avant un développement de versions de la méthode QEC ou du logiciel UrbanPrint pour les DROM.<br />
<br />
'''* Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent'''<br />
Une fois le cadre défini avec les membres du COPIL qui représentent les parties prenantes, l’objectif est à la fois d’ouvrir à différents contributeurs et de permettre à de nombreux acteurs de se saisir de ce commun.<br />
<br />
'''* Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :''' L'accès à des financements<br />
|complement_real=Afin de réussir la mise en place de notre observatoire, plusieurs étapes sont indispensables :<br />
* Identifier les futurs usagers et usages de l’observatoire.<br />
* Construire un système d’information fiable et facile d’accès.<br />
* Proposer des outils adaptés à différents publics pour différents usages et ce afin de s’adapter aux besoins de chaque type d’usagers de l’observatoire.<br />
* Animer l’observatoire et mettre en place les conditions de sa pérennisation. <br />
Chacune des tâches suivantes va permettre de répondre à ces besoins. <br />
<br />
==Tache 1 – Gouvernance & Animation== <br />
* '''Action 1.1''' : Mise en place d’un COPIL avec des représentants de l’ensemble des parties prenantes (Les aménageurs, collectivités, bureaux d'études ; les pouvoirs publics (ADEME, DHUP, CEREMA) ou autres organismes accompagnant la transition écologique des territoires ; les organismes d’enseignement et de recherche) afin de s’assurer de la bonne compréhension des futurs usagers et usages de l’observatoire.<br />
* '''Action 1.2''' : Animation de 3 ateliers publics ('''''Livrable 1.2''''') afin de valoriser l’observatoire, identifier comment la méthode Quartier Energie Carbone répond aux besoins opérationnels (aide à la décision, décarbonation des projets, choix de leviers…), analyser les besoins en matière de représentation / visualisation, élargir la communauté voire faire des liens avec d’autres communs.<br />
* '''Action 1.3''' : Définir les conditions d’une pérennisation de l’observatoire ces 10 prochaines années (Note : '''''Livrable 1.3''''').<br />
<br />
==Tâche 2 - Définition du cahier des charges pour l’observatoire== <br />
'''Action 2.1''' : Définition du cahier des charges pour le développement informatique de l’observatoire<br />
Il existe aujourd’hui de nombreuses typologies de sites web permettant de diffuser de l’information : explorateur, hub, observatoire, plateforme… avec chacun leurs caractéristiques.<br />
En lien avec le COPIL, il s’agira d’identifier les incontournables de cet observatoire afin de prioriser les développements informatiques nécessaires et définir un cahier des charges précis et clairs.<br />
<br />
En plus de la réflexion sur la visualisation, plusieurs questions sont ainsi posées :<br />
* Accès : Est-ce que toutes les données sont accessibles ? Faut-il créer un compte pour accéder à tout ou partie des informations disponibles ? <br />
* Confidentialité : quelles données, informations peut-on / doit-on rendre publiques ? Comment anonymiser les données des projets accompagnés sans perdre en qualité d’information ? Qu’a-t-on le droit de publier ? <br />
* Représentation de l’information des évaluations énergie-carbone : quel usage de la représentation cartographique ? Souhaitons-nous afficher tous les projets ayant fait l’objet d’une évaluation, que les données soient ou non accessibles ? Quelles analyses de données souhaitons-nous pouvoir permettre à l’utilisateur ? Pour les projets non confidentiels, souhaitons-nous pouvoir visualiser les résultats (interface de résultats similaire à UrbanPrint) ? <br />
* Qualité des données : Aujourd’hui les évaluations sont réalisées à différentes étapes de la conception en vue d’une aide à la décision. Une évaluation avec les données réelles n’est pas toujours réalisée. Comment qualifier la nature de l’évaluation ? Faut-il distinguer les évaluations a priori et a posteriori ? Faut-il préciser celles qui s’inscrivent dans des protocoles de labellisations (ex : BBCA Quartier) ? De plus UrbanPrint présente différentes versions liées aux améliorations successives : Comment gérer cette situation ? Comment comparer/analyser les résultats provenant de différentes version d’UrbanPrint ? <br />
* Saisie des informations : Souhaitons-nous permettre un import d’évaluations de la part de personnes autres que CSTB /Efficacity ? Comment assurer la qualité de l’information ? Quel format de données demander ? Quelles données, informations souhaitons-nous ? Uniquement celles présentes dans le Geojson ? <br />
* Export de données : quel type d’exports de données souhaitons-nous permettre ? <br />
<br />
La définition et la rédaction de ce cahier des charges (Livrable 2.1) s’appuiera sur le COPIL et sur l’expérience du CSTB (ex : bâtiment E+C-) et d’Efficacity (ex : explorateur EcoCités).<br />
<br />
==Tâche 3 – Développement informatique de l’observatoire==<br />
Ce développement informatique va concerner à la fois la structuration d’une base de données et le développement de l’interface web de l’observatoire.<br />
<br />
* '''Action 3.1''' : Définir le format commun d’enregistrement des données des projets et structuration d’une base de données ('''''Livrable 3.1''''') pour contenir l’ensemble des informations des évaluations quartier énergie carbone et appelable via une API par le site web de l’observatoire. Aujourd’hui différentes technologies peuvent être employées ou sont employées dans les outils et base de données développés à Efficacity et au CSTB ; il s’agira de les rendre compatibles avec les besoins de l’observatoire. <br />
* '''Action 3.2''' : Création de la base de données des projets Quartier Energie Carbone et alimentation en contenu de l’observatoire sur la base des opérations accompagnées par Efficacity et le CSTB afin de fournir une première version de l’observatoire sur sa partie « valorisation et capitalisation des projets urbains s’étant inscrit dans la démarche Quartier Energie Carbone (QEC) » ('''''Livrable 3.2''''').<br />
Cette action nécessitera notamment de s’assurer des droits d’utilisation des données et nécessitera peut-être l’obtention des accords préalable de partenaires. <br />
Il s’agira également de réfléchir et définir le dispositif de récolte des données : Outil de récolte de projets avec dépôt manuel (nécessitant pour la première version un travail de dépôt des projets évaluées précédemment) et/ou synchronisation avec la base de données des projets UrbanPrint (cette deuxième option nécessite de développer une fonctionnalité pour figer les projets pour être envoyé en observatoire dans UrbanPrint). <br />
* '''Action 3.3''' : le développement de l’interface web de l’observatoire ('''''Livrable 3.3''''').<br />
Cette interface, dont le cahier des charges et le contenu seront précisés et affinés avec le COPIL, permettra de visualiser la base de données des évaluations avec des fonctionnalités de type : <br />
* Accéder à la liste des opérations en vue admin avec récap des informations principales (programmation) (données anonymes)<br />
* Vue publique avec KPI sur l'ensemble des projets dans la base<br />
* Connexion utilisateur : pouvoir déposer un projet et visualiser ces projets<br />
* Vue administrateur : permet de voir les données non anonymes<br />
<br />
<br />
==Tâche 4 – Alimentation en contenus de l’observatoire==<br />
L’observatoire doit permettre de : <br />
* Capitaliser sur les projets urbains s’étant inscrit dans la démarche Quartier Energie Carbone (QEC) et,<br />
* Valoriser les actions entreprises dans les projets d’aménagements et permettant de diminuer leurs impacts environnementaux et notamment carbone,<br />
Mais aussi de :<br />
* Proposer des contenus informatifs et pédagogiques, des REX, des analyses/statistiques <br />
* Inciter le recours à des méthodes d’évaluation et la conception de quartiers à faible impact environnemental<br />
* Communiquer sur la démarche Quartier Energie Carbone et sur les acteurs qui s'engagent à travers leurs projets (nb : si les porteurs de projet le souhaitent pour ce second point)<br />
D’où les trois actions suivantes : <br />
<br />
* '''Action 4.1''' : Identification des contenus déjà existants et valorisation au sein de l’observatoire (méthode QEC, analyse macro réalisée pour la DHUP (Ministère), vidéos pédagogiques, notes, etc.) ('''''Livrable 3.4''''').<br />
* '''Action 4.2''' : Réalisation d’une nouvelle analyse macro sur la base des projets présents dans l’observatoire (actualisation de la précédente étude) ('''''Livrable 3.5''''').<br />
* '''Action 4.3''' : Communication sur l’observatoire dans la cadre des ateliers (cf. Action 1.2) mais également dans de la communication usuelle du CSTB, d’Efficacity et de leurs partenaires (réseaux sociaux, séminaires & conférences, etc.).<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Les_outils_de_l%27UFS_pour_des_projets_co-con%C3%A7us&diff=20046Les outils de l'UFS pour des projets co-conçus2024-03-04T17:22:35Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Kit de sensibilisation et de co-conception de projets UFS en intelligence collective à destination des collectivités et acteurs de l'urbanisme<br />
|Main_Picture=BOOSTER UFS- - 74.jpeg<br />
|url=https://www.youtube.com/watch?v=1HgIwI0vxsQ<br />
|description='''L'ambition de ce commun est d'éprouver et tester avec les collectivités et les acteurs de l'urbanisme un kit d'outils dédiés à la sensibilisation à l'urbanisme favorable à la santé et à la co-conception de projets concrets.'''<br><br />
Destinés principalement aux collectivités territoriales (communes, intercommunalités, pays, SCoT, département, régions…) et aux acteurs de l'urbanisme (institutionnels notamment : ANRU, CEREMA, FNAU et agences d’urbanisme) ces outils permettent de partager des enjeux et concepts liés à l'UFS et de travailler à la formulation d'idées en intelligence collective puis à la formulation de projets concrets en impliquant une pluralité d'acteurs (urbanistes, politiques, designers, experts, habitants, etc.).<br><br />
<br />
<br />
Ce projet est mené par Itinéraire Bis, agence de design de services publiques, et Hippocrate Développement, cabinet de conseil spécialisé dans la santé. '''Ensemble, nous sommes engagés à intégrer l'UFS dans la gouvernance urbaine, transformant un domaine encore trop académique et théorique en pratiques concrètes.''' <br />
Notre première rencontre s'est jouée autour du '''Booster de l'UFS''' en juin 2023 (voir la publication à paraître dans la libraire de l'ADEME ''"Cahier d’idées à déployer"'') . Événement porté par l'ADEME (PAVT) pour lequel nous avons développé les outils que nous souhaitons emmené plus loin. Lors de ce hackathon il s'agissait de penser une série d'actions pour encourager les collectivités à expérimenter et déployer des démarches UFS dans leurs territoires. Si le "coup de boost" a réussi il faut '''poursuivre le développement l'essaimage !'''<br />
<br><br />
<br />
Nous avons également collaboré avec les collectivités territoriales sur des contrats locaux de santé, des démarches de SCoT intégrant la santé et continué de tester des outils du booster UFS sur différents formats. Les retours des élus, techniciens et usagers sont très positifs et témoignent de leur besoin de nouvelles méthodes collective, et d’une approche intégrée. En effet, les collectivités n’ont pas les moyens à ce jour de s’approprier les cadres proposés par le niveau national et ont besoin d’un accompagnement sur-mesure pour intégrer de nouveaux concepts tels que l’UFS. De plus, ils voient par là une réponse concrète à des enjeux politiques tels que l'approche One Health (une seule santé, OMS) qui restent très incantatoires. Les collectivités manquent aussi d’outils opérationnels tangibles et c'est ce que nous souhaitons apporter avec nos outils participatifs.<br />
Hippocrate développe des outils d'évaluation basés sur des indicateurs adaptés aux besoins des collectivités dans le cadre des CLS, et une grille de suivi-évaluation de l'appropriation des outils a commencé a être élaborée avec Itinéraire Bis en vue de développer les outils du Booster.<br />
<br><br />
<br />
Dans leurs missions quotidiennes, les équipes d'Hippocrate amènent leur expertise du système de santé et notamment en accompagnant les d’équipes de soins coordonnées (maisons de santé, communauté professionnelles territoriales de santé). Ce qui leur permet de lier l’ensemble des enjeux de santé sur un territoire pour renforcer la cohérence et la lisibilité.<br />
Côté Itinéraire Bis, les équipes multiplient les terrains (EHPAD, bibliothèques, accueils d'usagers en mairies, espaces de médiation et d'inclusion, etc.) en engageant les acteurs publics et les usagers sur le terrain. C'est ce qui leur permet d'être dans une logique d'amélioration constante d'outils de co-conception pour penser collectivement des services publics plus justes, souhaitables et soutenables.<br />
<br><br />
<br />
Les outils du kit à déployer lors d'ateliers d'intelligence collective reprennent les grandes étapes du '''design de service et de l'approche centrée usagers''' (immersion - idéation - prototypage - déploiement). Nous envisageons également de les améliorer continuellement, intégrant de nouvelles données et références, et les augmentant selon les retours des utilisateurs pour garantir leur pertinence, efficacité et leur actualisation. '''Une adaptation des outils aux spécificités des collectivités pourrait également être pertinente : rurale, urbaine, QPV, outre mer.''' <br><br />
<br><br />
<br />
<br />
Parmi les '''outils déjà pensés et testés''', figurent : <br />
* Les outils de balade urbaine (phase d'immersion / cartes des déterminants de santé, cartes Isadora simplifiées, persona, parcours usager) pour réaliser un diagnostic terrain en se mettant à la place de <br />
* 7 posters thématiques (phase d'immersion avec une exposition interactive et un photo-langage) pour partager un socle de connaissances de manière interactive et identifier des freins et des leviers <br />
* Le jeu de l'UFS comprenant un plateau (plateforme combinatoire) et des cartes pour accompagner à la formulation d'idées (phase d'idéation : ouverture) <br />
* Différents caneva facilitant le déploiement (phase d'idéation : précision ; comprenant un caneva "plan d'action" et caneva "plaidoyer") <br />
* Une série d'éléments graphiques pour un atelier "vidéo-cagette" (crédit : 27e Région) ou stop motion afin de co-créer le récit associé à l'idée privilégiée par le groupe<br />
<br><br />
<big>'''Ainsi, l'enjeu serait d'améliorer ces outils au fil d'une série de tests afin de les déployer plus systématiquement auprès des collectivités désireuses de s'engager dans l'UFS.'''</big> Pour cela, il s'agirait d'avoir des moyens pour se dédier au renforcement des outils existants (conception, intégration de nouvelles données et références, croisement avec d'autres outils), de tester auprès de collectivités variées (géographie, population, échelle, moyens, etc.) et d'intégrer les retours de l'évaluation. Plusieurs prototypages seraient nécessaires avant d'aboutir à un kit quasi-autonome (format "jeu")<br><br />
<br />
<big>'''Il s'agirait aussi de penser à son appropriation : comment bien transmettre ce kit ?'''</big> <br />
En visée, nous envisageons le format kit de sensibilisation présenté et transmis par une équipe pédagogique (reprise des concepts, transmission des outils et consignes, formation-action-animation).<br />
<br>Il s'agirait de réunir des collectivités tests via Hippocrate et les SCOT (Pau, Montélimar, etc.) pour tester les outils, intégrer les retours de l’évaluation afin de renforcer nos outils (en intégrant plus d’exemples français et ruraux dans les références, en facilitant l'usage, en intégrant de nouvelles opportunités). Cela nous permettrait d'alimenter une base de données ouverte (logique de communauté) pour valoriser des projets locaux et des “petits projets"<br />
<br><br />
<br><br />
<br />
3 avantages de ce commun :<br />
* offrir des outils participatifs permettant de définir des projets concrets (expertise des partenaires dans le champ de la concertation et de la co-conception)<br />
* proposer une formation facilitant la compréhension des concepts et l'appropriation des outils : Hippocrate apporte également sont expertise pédagogique, ayant développé des formations pour de nombreux publics (certification Qualiopi). Itinéraire Bis forme également les collectivités aux méthodes et outils du design de service <br />
* les fenêtres d’opportunités : ANRU, petites villes de demain, villages du futur, smart city, cité éducative, petite ville de demain, PCAET, SCOT, budgets participatifs... Nous pourrions aussi en faire un objet spécifique pour les COP régionales. L’importance d’intégrer les enjeux de santé pour parler du climat est largement documentée, et l’OMS porte un pavillon santé dans les COP internationales depuis 3 ans. Les outils de l’UFS permettent de croiser ces enjeux et de les donner à comprendre dans ces évènements qui vont rassembler sur les territoires.<br />
<br />
<br />
#Site d'Itinéraire Bis [[https://itineraire-bis.com/]]<br />
#Site d'Hippocrate [[https://hippocrate-developpement.fr/]]<br><br />
|Tags=urbanisme favorable à la santé, intelligence collective, sensibilisation, co-conception, urbanisme transitoire, Outils collaboratifs, boite à outils, design de service, design public, politiques publiques, santé, ressources, participatif, jeu<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance, Matériel, Lieu<br />
|Theme=Général/Approches,Général/Enjeux,Facteurs de résilience/Urbanisme,Anticipation/Prospective,Regénération/Innovation<br />
|from=Agence Itinéraire Bis, Hippocrate Développement<br />
|to=ADEME, Agences Regionales de Sante, CEREMA<br />
|contributeurs=Charlotte Lourme, Charlotte Marchandise, Mathieu Dubois, Arnaud Wink, Adèle Trévilly<br />
|referent=Charlotte Lourme<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, B- Planification et aménagement urbain<br />
|Richesse=Financement, Conseil Expertise, Moyen de prototypage - production - essais et calcul, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|filesharing=https://drive.google.com/drive/u/1/folders/1p7jd3Slv7Qp9acMmECuoLrCBIwH9lsRS<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=25000<br />
|complement_fi=Justification du budget :<br><br />
<br />
* Temps de conception et d'ingénierie projet (amélioration des outils, conception du format formation-transmission, développer les dimensions "évaluation")<br />
* Budget de prototypage pour un jeu tangible (impression, fabrication de la boîte, penser aussi une version à imprimer "maison" dans une logique d'open source) <br />
* Plusieurs phases de test impliquant le déploiement d'une équipe pour la formation et l'animation auprès d'acteurs divers (collectivités, acteurs institutionnels type ANRU, agence d'urbanisme) pour tirer des apprentissages et avancer vers le prototypage final et réfléchir à l'industrialisation de l'objet<br />
* Intégration des tests (entretiens, synthèses, amendements, etc.)<br><br />
<br />
<br />
<big>> Objectif quantitatif : tester à minima dans 5 collectivités (échelles et zones régionales variables)<br><br />
<br />
> Dimension temporelle : tester sur l'année 2024<br><br />
</big><br />
|complement_res=Utiliser les outils de l'Appel à Communs en complément des outils d'Hippocrate dans le cadre de séminaire élus permet de faire ressortir des actions concrètes qui peuvent alimenter des fiches actions de Contrats Locaux de Santé par exemple. '''C'est un moyen pour faire de la santé dans toutes les politiques et de prôner l'interdépendance de la santé-environnement.'''<br />
|complement_env=L'évaluation de l'appel à projet est indispensable comme critère et retour à produire pour l'ADEME. Nous incluons la dimension environnemental (productions, déplacements, visées). Quand un groupe multi acteurs -habitants, élus, techniciens, professionnels de santé- travaillent ensemble autour d'un facteur de risque environnemental comme l'air, l'eau, l'alimentation, nous définissons systématiquement dans les actions qu'ils veulent mener des indicateurs de mesures de ce qui sera mis en oeuvre.<br />
<br />
Il s'agira également d'intégrer les enjeux d'éco-conception dan la production. Les designers d'Itinéraire Bis sont formées à ces méthodes (tous issues de grandes écoles de Design prônant les logiques d'éco-conception, de sobriété, d'innovation par les usages au service de l'intérêt général).<br />
|complement=Itinéraire Bis et Hippocrate Développement souhaitent porter ce commun pour permettre de développer des ateliers de partage et de créativité en embarquant, principalement des élus territoriaux, et d'autres acteurs (institutionnels, urbanistes, chercheurs, usagers-habitants) afin d'avoir une approche multi-participants sur des sujets impactants permettant d'inclure l'écologie et la santé dans toutes les politiques grâce au levier de l'urbanisme favorable à la santé.<br><br />
<br />
<br />
'''Nous avons eu la chance de pouvoir déjà utiliser certains contenus du commun (outils, animation) et nous souhaitons le diffuser le plus possible et l'optimiser par nos retours d'éxpériences car nous sommes convaincu de son impact.'''<br />
<br />
* Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois) :<br />
Nous proposons d'apporter le commun dans des temps de réflexions partagés sur des projets de contrats locaux de santé, de formulation de projets de santé de communautés professionnels territoriales de santé, d'écriture de schéma de cohésion de territoire sous un prisme santé.<br />
Chaque utilisation du commun sera accompagné d'un temps d'observation in situ / in vivo de son utilisation par Itinéraire bis lorsqu'Hippocrate Développement l'utilisera. Nous envisageons aussi un sondage pour mesurer l'acceptation, les apports et les manques qui seront exprimés par les utilisateurs. Nous pourrons à chaque utilisation vous faire un retour qualitatif et définir des points d'optimisation que nous pourrons valider avec vous et implémenter au fur et à mesure des nouvelles utilisations.<br />
<br />
* Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée<br />
Nous allons pouvoir mobiliser des groupes de 20 à 100 contributeurs. Dans le cadre de groupes de taille importante nous organisons des sous groupes qui pourront utiliser plusieurs éléments du commun pour avoir un impact maximum.<br />
Nous allons avoir dans ces contributeurs : des élus de compétences variés, des techniciens de services de collectivités, des habitants, des professionnels de santé et direction d'établissement du champs du sanitaire, du médico-social et du social.<br />
<br />
* En réunissant tout le monde autour de la table le commun et ses outils (préhensibles et prétextes au débat) favorisent la coordination d'acteurs divers de l'aménagement (décisionnaires, aménageurs, chercheurs, experts, usagers), la production d'idées et encouragent la réalisation et le suivi de projets pluridisciplinaires dans une logique systémique.<br />
|complement_auto=Le problème de manque d'engagement des collectivités sur les démarches UFS et du manque d'outillage est partagé : il s'agissait d'ailleurs de la motivation ayant mené à l'organisation du Booster.<br />
<br />
* Le problème (manque d'engouement des collectivités pour développer des approches UFS) est défini et constaté par plusieurs acteurs institutionnels tels que l'ADEME et l'ARS mais également par l'écosystème chercheurs-urbanistes (EHESP, agence d'urbanisme tactique et de design)<br />
* Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ? oui, les porteurs du commun sont des entreprises privées oeuvrant pour l'intérêt général : l'Agence Itinéraire Bis et le cabinet Hippocrate Développement<br />
* Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? oui<br />
* Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité<br />
* Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent<br />
<br />
* Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :<br />
** besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures)<br />
** des contributeurs et d’autres parties prenantes,<br />
** accès à des financements<br />
|complement_real=En définitive, ce projet vise à ancrer l'UFS au cœur des politiques urbaines, offrant une opportunité unique de transformer les villes en environnements promoteurs de santé, équitables, durables et inclusifs, adaptés aux différentes échelles et contextes, qu'ils soient ruraux, urbains, en QPV ou en outre-mer. Notre objectif est de faire de l'UFS une pratique intégrée et efficace dans la construction des villes de demain et un objet capable de rassembler largement les acteurs, et intégrer de la santé dans toutes les politiques.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=L%27atlas_des_espaces_%C3%A9conomiques_de_la_transition&diff=20045L'atlas des espaces économiques de la transition2024-03-04T17:19:56Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Cartographier les espaces où agissent les acteurs d’intérêt écologique et sociétal (espaces de travail, d’échanges, d’activités, de solidarité)<br />
|Main_Picture=Surface+Utile_1 (1).jpg<br />
|url=https://surfaceplusutile.com/<br />
|description='''Notre projet est un atlas numérique qui cartographie les “espaces économiques de la transition”, ce parc immobilier dédié aux acteurs d’intérêt écologique et sociétal que notre association cherche à valoriser et à développer. L’atlas sera co-porté par différents acteurs -têtes de réseau et territoires- en vue de nommer ces espaces pour les faire exister, les comptabiliser, les étudier et permettre leur multiplication. A travers des enquêtes quantitatives menées auprès des acteurs de la transition et via des bases de données, il s'adresse aux collectivités, aux décideurs publics et privés de l'immobilier, et au grand public pour donner une visibilité ces espaces et piloter leur massification. ''' <br />
<br />
Malgré son poids non négligeable (10% du PIB, 14% des emplois privés), le secteur de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS) peine à trouver la place qu'il mérite (il occupe 23 à 35 millions de m² sur un parc national de 235 millions de m²) dans une économie française dont le modèle doit évoluer pour faire face aux enjeux écologiques et sociaux contemporains. Son taux d'effort immobilier est souvent disproportionné ([https://www.avise.org/comprendre-less/secteurs-et-thematiques/urbanisme-et-immobilier?nid=4332 Avise 2023]), les charges locatives représentant près de 40% des charges d’exploitation pour les acteurs de l’ESS), et constitue une source d'insécurité supplémentaire pour les investisseurs : l’accès à des locaux d'activité forme la première difficulté rencontrée par les structures de l'ESS dans leur développement et leur implantation sur le territoire. Face à ce double constat de la crise à venir de l’immobilier tertiaire et commercial, et d’une situation foncière non adaptée au secteur de l’ESS, l’association Surface+Utile propose d’étudier l’opportunité de consacrer une partie du parc immobilier aux activités d’intérêt général.<br />
<br />
Nous ''définissons les « espaces économiques de la transition »'' comme « tout espace, terrain ou surface bâtie, économiquement accessible pour accueillir sur le long terme les activités d’intérêt écologique et sociétal ». Cette définition permet de mettre en lumière une diversité de pratiques éparses, menées par différents acteurs : mises à disposition de locaux par des collectivités ou des bailleurs sociaux ; développement des foncières publiques, foncières solidaires et acteurs de l’urbanisme transitoire ; mobilisation du parc privé par le biais de fondations, politiques RSE… Il n’existe à ce jour aucune nomenclature officielle, et par conséquent aucune base de données unifiée permettant d’apprécier la part de ce parc immobilier dédié aux acteurs d'intérêt général au sein du parc total, à l’échelle territoriale ou nationale. Pourtant, la massification des espaces économiques de transition permettra aux acteurs de l’ESS d'augmenter leur place dans la société, leur compétitivité, et de décupler leurs impacts sociétaux et écologiques. À l’échelle locale, les espaces économiques de la transition peuvent également jouer un rôle décisif en matière de politiques publiques. <br />
<br />
Plusieurs tendances vont progressivement transformer le paysage économique français. La transition démographique, les enjeux de neutralité carbone, le développement de la filière du soin et du service à la personne, l’économie de la résilience, la relocalisation de l’activité productive, ou encore les mutations du commerce sont autant de dynamiques en cours qui nécessitent une réflexion stratégique quant aux outils fonciers et immobiliers nécessaires pour les accompagner. Dans ce contexte, l'immobilier tertiaire et commercial affronte des défis structurels : les tendances à court et à long-terme que sont le télétravail, la stabilisation de la démographie et la transition écologique. Ces phénomènes interrogent le futur du parc immobilier économique français (parc immobilier hors logement), qui pourrait être mis à profit pour faire pivoter l'économie vers un monde post-carbone aux meilleurs équilibres sociaux.<br />
<br />
'''''“L’Atlas des espaces économiques de la transition”''''', commun numérique informationnel, a donc pour but de visibiliser les espaces qui hébergent les acteurs de la transition (acteurs de l’ESS, d’intérêt écologique et sociétal). Révéler ces lieux c'est d'abord prendre en compte leur emprise foncière, ce qui permettra de mesurer la portée potentielle de leur impact social et écologique au sein du territoire national, voire européen. L'objectif est que notre commun puisse être approprié par tous les acteurs (publics, privés, société civile), à toutes les échelles, afin que les espaces économiques de la transition puissent être considérés comme incontournables dans le paysage urbain, répondant aux problématiques de la transition écologique et contribuant positivement au développement social et économique de chaque territoire.<br />
|Tags=", #espaceseconomiquesdelatransition #immobilier solidaire<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance<br />
|Theme=Général,Anticipation,Regénération<br />
|from=Surface+Utile<br />
|to=ESS France, Plateau Urbain, RTES, Établissement public territorial Plaine Commune<br />
|contributeurs=Paul Citron<br />
|referent=Paul Citron<br />
|challenge=3- Gouvernance, 4- Modèle économique, B- Planification et aménagement urbain, F- Bâtiment<br />
|Coordonnées géo=48.84934, 2.33228<br />
|othercommon=Commune Mesure, Data Patch, Pas de vacance pour la vacance<br />
|Richesse=Mentorat, Financement, Conseil Expertise, Expérimentation<br />
|Skills=Général<br />
|licence=GNU General Public License v2.0<br />
|filesharing=https://drive.google.com/file/d/1WKfY5lDBzFy0SBnmDQipOaVZuh5WxU7k/view?usp=drive_link<br />
|Develop=Idée<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=59010<br />
|complement_fi=[[Fichier:Financement.png|vignette|Détails du financement]]<br />
<br />
* '''Plan de financement pendant la convention'''<br />
<br />
Pour le développement de l’Atlas des espaces économiques de la transition, nous prévoyons de mobiliser une pluralité de ressources. Nous avons sollicité de l’ADEME un financement de 59 010 €, représentant 70% du budget total. Le reste du budget sera financé par nos ressources internes et les apports des partenaires.<br />
<br />
En ce qui concerne les ressources internes, nous avons la possibilité d'intervenir en utilisant des jours de travail à travers les organisations fondatrices de Surface + Utile. Simultanément, plusieurs tâches, telles que la recherche, les entretiens sur le territoire, ainsi que la concertation avec les partenaires, seront mutualisées avec d'autres activités et études menées par l'association. Actuellement, une étude est en cours sur la Plaine Saint Denis (commanditée conjointement avec Plaine Commune et réalisée par l'Ecole d'Urbanisme) et nous avons un accord avec Grand-Orly Seine Bièvre pour réaliser une étude exploratoire sur leur territoire.<br />
Ces activités sont financées par des bailleurs externes ou via notre système d'adhésions.Cette mutualisation nous permet non seulement de contribuer à une partie des dépenses pour le développement de l'Atlas à hauteur de 12 890€, mais elle offre également la possibilité d'approfondir davantage notre travail au-delà du budget estimé actuellement.<br />
<br />
En ce qui concerne les contributions externes, nous nous appuierons sur une partie du travail effectué pour le commun numérique Commune Mesure, qui recense les tiers-lieux sur le territoire français. Cela servira également à orienter l'enquête et l’architecture technique du site. Nous estimons la mutualisation de ces ressources à environ 6 000 € HT (budget déjà obtenu par Commune Mesure, et dont le fruit sera donc réutilisé). De plus, nous pourrons bénéficier des ressources mises à disposition par nos adhérents et partenaires, notamment en termes de connaissance des enjeux du secteur, de temps consacré à alimenter nos réflexions, et de partage des bases de données pertinentes qui pourraient constituer une base de travail au lancement de la plateforme. Nous estimons cette contribution à 6 400 € HT.<br />
<br />
* '''Financement/modèle économique post Appel à communs'''<br />
<br />
Après l’Appel à communs, nous assurerons la pérennité de l’Atlas via les activités de l’association. Nous ajouterons progressivement d'autres espaces économiques de la transition à travers les vagues d’enquêtes successives menées par les partenaires du projet (annuelles ou tous les 2 ans), et d’autres territoires pourront enrichir la base un par un, en fonction des études territoriales menées par l’association. Ces études seront financées par les territoires eux-mêmes, impliquant les acteurs intéressés, et elles adopteront une approche bien plus large que le simple recensement des espaces économiques de la transition. Cependant, l'activité de recensement sera automatisée autant que possible, et la plateforme pourra aussi évoluer grâce au système de contributions décentralisées.<br />
<br />
Parallèlement, le financement de l'ADEME et l’inscription dans la liste des communs peuvent agir comme un levier et déclencher d’autres financements pour accompagner les collectivités dans la mise à jour et l’approfondissement du recensement et de l’atlas sur leur territoire. Ces accompagnements permettront non seulement d'assurer la continuité et la mise à jour de la plateforme, mais aussi de fournir encore plus de données pour les activités de l’association, qui ont un impact positif et direct dans la transition des territoires vers une plus grande sobriété et résilience.<br />
<br />
Enfin, la maintenance du site et l’accueil de nouvelles contribution représente un coût annuel minime qui pourra être supporté par les acteurs, voire transféré à d’autres associations nationales partenaires (ESS France, RTES…).<br />
|complement_res=L'Atlas a pour vocation de montrer l'ancrage territorial des espaces économiques de la transition, leur développement participant à la revitalisation de l’espace au sein duquel ils sont implantés. L'ambition de couvrir l'intégralité du territoire national se fait avec le souci de prendre en compte les particularités locales, dans une optique de captation des externalités positives engendrées par les EET et de leur adéquation avec des besoins spécifiques. [https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/08/18/les-espaces-d-inventivite-et-de-solidarite-nouveaux-communs-urbains-doivent-pouvoir-acceder-a-l-immobilier_6049197_3232.html Une tribune] publiée en 2020 dans le journal Le Monde (signé par une quarantaine d'acteurs de la ville dont les deux fondateurs de l’association S+U), reconnaît et valorise l'apport de ces espaces dans les métropoles comme dans les petites villes. Dans le cas des zones rurales et périurbaines, ces espaces permettent de contrecarrer les difficultés liées à la spécialisation économique par de ''“nouvelles formes de production, de sociabilité et de solidarité”''. Il est également souligné comment, pendant la pandémie, ces espaces ont été cruciaux comme ''“des têtes de pont de la gestion quotidienne des urgences sociales”''.<br />
<br />
En ce sens, notre atlas cherche à contribuer à la pérennisation de ces espaces qui participent à la résilience écologique, économique et sociale des territoires. A cet égard, notre commun est soutenu par des acteurs et institutions clés du secteur de l'ESS (CRESS FRANCE, Mouvement Impact France, Réseau National des Ressourceries et Recycleries ) qui font partie du COPIL du projet. Dans un premier temps, nous travaillerons en partenariat avec Plaine Commune, un territoire qui coopère actuellement avec Surface+Utile.<br />
|complement_env=Pour estimer les impacts environnementaux de l’Atlas de Cartographie des Espaces Économiques de la Transition, nous nous sommes basés sur le cadre fourni par la méthodologie Empreinte projet de l’ADEME. Le projet à évaluer a été défini lors des étapes précédentes, et nous avons déjà indiqué le porteur du projet (Surface+Utile), l’intitulé du projet, son objectif, nous avons fourni une description, exposé le contexte dans lequel le projet s'inscrit et la phase dans laquelle se trouve le projet. Pour cette raison, nous n’allons pas ultérieurement détailler l’étape 1 de la méthodologie.<br />
<br />
[[Fichier:Objectif de l’évaluation et niveau d’approche.png|vignette|Objectif de l’évaluation et niveau d’approche]]<br />
<br />
[[Fichier:Cadre de l'évaluation.png|vignette|cadre de l'évaluation]]<br />
<br />
[[Fichier:Problématiques environnementales pertinentes.png|vignette|Problématiques environnementales pertinentes]]<br />
<br />
'''''L'Atlas de Cartographie des Espaces Économiques de la Transition''''' joue un rôle crucial dans la définition de notre économie future tout en contribuant de manière significative à la réduction de notre impact environnemental. En abordant cette question, nous nous penchons sur deux piliers essentiels.<br />
<br />
D'un côté, le secteur du bâtiment est reconnu comme le plus grand consommateur d'énergie en France, représentant 44% de la consommation totale. Les modes de vie et de travail évoluent à un rythme effréné, dépassant souvent la capacité d'adaptation de notre patrimoine immobilier. Notre démarche consiste à repenser la manière dont nous utilisons les espaces existants, en mettant l'accent sur la réutilisation, la revitalisation, et le recyclage urbain. Le patrimoine sous-exploité est en fait une ressource fondamentale pour accueillir les acteurs de la transition qui, aujourd’hui, sont limités par un poids disproportionné de l’immobilier dans leurs modèles économiques. En mettant en avant des exemples réussis d’accueil des structures de l’ESS, notre atlas vise à favoriser un changement culturel, en montrant qu'il est possible de tirer le meilleur parti de ce que nous avons déjà construit. Ce faisant, nous contribuons directement à la réduction de la consommation d'énergie et à la limitation de l'étalement urbain, des éléments cruciaux pour la préservation de l'environnement. D'un autre côté, il est impératif de considérer que les impacts environnementaux sont indissociables des impacts sociaux. L'efficacité technique, si elle est cruciale, ne peut être pleinement réalisée sans une transformation profonde de nos modèles économiques et structures. Notre cartographie met en lumière les acteurs économiques de la transition, mettant en avant les bonnes pratiques pour garantir l'accès aux espaces urbains à ces acteurs. Les activités économiques de la transition, promues par notre atlas, ont un réel impact sur l'environnement, en favorisant une réduction directe des émissions de gaz à effet de serre en s'orientant vers des modèles décarbonés. Face à ces changements, nous estimons que l’impact environnemental direct de notre plateforme, lié aux consommations des serveurs qui vont héberger les données, est probablement marginal.<br />
<br />
'''En résumé, notre Atlas de Cartographie des Espaces Économiques de la Transition, joue un rôle fondamental dans la promotion d'un avenir économique plus durable. Il contribue à réduire la consommation d'énergie, vu que la consommation énergétique de la plateforme est largement compensée par les économies d’énergie des espaces urbains plus denses et plus utilisés, à lutter contre l'obsolescence, et à éviter l’inefficacité et la vacance dans la gestion immobilière, tout en facilitant l'accès aux espaces urbains pour les acteurs de la transition. De plus, il favorise une transformation de notre économie vers un modèle respectueux de l'environnement, en intégrant des pratiques durables et inclusives, et qui constituent de véritables expérimentations de l’économie de demain.'''<br />
|complement='''Expérience du porteur·e de commun dans le domaine'''<br />
<br />
L'association Surface+Utile est née en avril 2023 de la volonté de promouvoir '''''les espaces économiques de transition''''' et de promouvoir l’accès au parc immobilier des acteurs d’intérêt écologique et sociétal. L’association se veut un espace collectif de réflexion, d’expérimentation et de plaidoyer ayant comme objectif principal d'agir en faveur d’un immobilier économique solidaire (bureaux, commerces, activités, logistique). A cette fin, un premier objectif est de fédérer tous les acteurs impliqués dans la fabrique et la gestion urbaine pour les sensibiliser aux objectifs de l'association. <br />
<br />
A ce jour, nous comptons une trentaine de membres, regroupés en cinq collèges (ambassadeurs, inventeurs, acteurs d'intérêt écologique et sociétal, acteurs publics et acteurs de la finance et de l'immobilier) qui participent aux activités menées dans le cadre de l'association. L'objectif est qu'un nouveau modèle immobilier solidaire soit au centre de l'agenda politique et que les bonnes pratiques et solutions promues par l'association puissent être mobilisées en ce sens.<br />
<br />
'''Paul Citron''', président et à l’initiative de l’association, travaille depuis 10 ans sur le sujet de l’immobilier solidaire. Il est un des co-initiateurs de Plateau Urbain, coopérative de lieux hybrides et d’urbanisme transitoire, dont il a été le directeur du développement et de la recherche jusqu’en 2022. Dans ce cadre, il a monté et dirigé l’équipe dédiée à l’outil Commune Mesure de 2018 à début 2022. Il a supervisé le développement de la première version de cet outil désormais co-financé par l’ADEME (NB : Paul Citron n’était plus salarié de la coopérative lorsque l’ADEME a intégré le projet). <br />
<br />
'''Luc Boscaro''' est le secrétaire général de l’association. Ex-dirigeant de banque, il a financé de nombreux projets en lien avec l’économie sociale et solidaire, et a mis en place le projet coopératif de partage de données myCo : plateforme éthique de la donnée consentie. <br />
<br />
'''Aurélie Deudon''' s’engage depuis 20 ans au sein de structures publiques ou privées, en faveur du développement de projets innovants, collaboratifs et à impact positif. Des études économiques à l’entrepreneuriat dans l’ESS, des nouvelles manières de travailler aux stratégies d’impact, son parcours professionnel s’est construit autour de la volonté de ré-enraciner les hommes et les organisations sur les territoires qu’ils habitent.<br />
Aurélie est cofondatrice et Directrice Générale d’Ultra-Laborans, elle intervient au sein de l’équipe dans l’élaboration de stratégies d’engagement sociétal reliant grandes entreprises et acteurs de l’ESS, l’émergence de projets d’innovation sociale et des réflexions liées à la Responsabilité Territoriale des entreprises (RTE).<br />
Elle est également co-fondatrice et trésorière de l’association Surface + Utile qui porte l’Appel à Commun et dont la raison d’être est la préservation d’espaces économiques de la transition sur les territoires.<br />
<br />
'''* Description du problème adressé par le commun et rôle du commun au niveau de l'intérêt général<br />
<br />
Notre commun s'inscrit dans l'objectif général de l'association Surface+Utile de faciliter l'accès des acteurs de l'ESS et de la transition au parc immobilier économique. [https://www.rtes.fr/l-acces-au-foncier-des-acteurs-de-l-ess-enjeux-et-leviers-pour-les-collectivites-locales '''Une étude'''] du RTES souligne ''"la capacité de l’ESS à transformer des espaces trop souvent mal considérés en véritables ressources au service d'un projet territorial global” (p.4)''. L'étude illustre à travers différentes expériences les impacts positifs de ce type de structures et les activités qu'elles promeuvent permettant d’imaginer des nouvelles façons de faire la ville en privilégiant les ''“approches participatives et en mixant les partenaires et les usages” (p.55).''<br />
<br />
'''“l’Atlas des espaces économiques de la transition”''' se veut un outil permettant de multiplier et de consolider les espaces économiques de la transition sur l'ensemble du territoire national. Ces espaces invitent à penser un autre rapport au territoire, dans lequel sont privilégiés de nouveaux modes de coopération entre acteurs (privés, publics et associatifs), des modèles économiques alternatifs où les besoins des habitants sont au centre et, enfin, la promotion de projets qui contribuent à atteindre les objectifs de la transition écologique. <br />
<br />
Le travail de Surface+Utile, et en particulier le commun proposé, répond à deux défis transversaux (gouvernance et modèles économiques) ainsi qu’à deux défis thématiques (planification et aménagement urbain et bâtiments) de l’appel à communs “Sobriété et résilience des territoires”. A travers “l'Atlas des espaces économiques de la transition”, notre objectif est de répondre au scénario "bâtiment comme service" en tant que panorama idéal d'ici 2050. Nous visons donc un avenir dans lequel les usages et la vocation des bâtiments répondent aux défis de la transition écologique et s'adaptent aux besoins des différents secteurs de la population.<br />
<br />
'''* Estimation du rapport coût / impact du commun'''<br />
<br />
Le champ d'impact de l’Atlas des espaces économiques de la transition est vaste et varié. Cependant, nous proposons ici une division des impacts principaux de notre activité.<br />
<br />
*'''Capitalisation et mise à disposition de la connaissance produite par l’association Surface + Utile.''' Dès aujourd’hui, nous entamons un travail d'étude, de réseau et d'intelligence collective pour trouver des solutions aux grandes problématiques de la transition. Des questions telles que la réorganisation de nos entreprises dans un futur durable, la transformation des villes pour les rendre plus inclusives, et la manière de donner le bon espace aux acteurs qui produisent une valeur sociétale non-monétisable seront explorées. L’Atlas servira de point d'information où retrouver les grands chiffres de l’économie de transition, la problématisation et l’analyse des enjeux courants, ainsi que des propositions de solutions.<br />
<br />
* '''Mise en valeur d’un commun déjà existant mais ignoré : les espaces économiques de la transition'''. L'objet même de notre cartographie et analyse constitue en soi un commun. Ces espaces sont une "ressource” mise en partage et alimentée par une communauté qui met en place une gouvernance et des règles pour la gérer et la protéger". Nous travaillons à leur diffusion, car nous croyons que la transition de notre société est souvent ralentie par la vision moderne des espaces de travail en tant que lieux exclusifs et privés. Ils garantissent un accès à l’immobilier proportionnel aux moyens économiques. Nous croyons qu'un système où les espaces sont alloués proportionnellement à l'impact de leurs occupants est la seule manière d'assurer que notre impact collectif soit réellement maximisé.<br />
<br />
* '''Une grande variété de bénéficiaires.''' Nous estimons l'impact de notre commun en examinant la grande diversité d'acteurs qui peuvent bénéficier de notre plateforme. En premier lieu, les acteurs territoriaux et les collectivités qui ne disposent pas d'une connaissance fine et systématisée des espaces économiques de la transition. Ces espaces sont trop mutables pour être simplement classés dans une catégorie d'équipement public ou seulement dans des tiers-lieux et formes urbaines spécialisées. Notre Atlas pourra fournir un éclairage dans ce contexte. Les acteurs de l'immobilier bénéficieront d'une meilleure visibilité des projets vertueux, ce qui les incitera à développer des initiatives innovantes. Ils pourront également chercher et prendre exemple depuis d'autres initiatives pour entrer en contact et partager des solutions et des montages vertueux. Les acteurs de la transition pourront également entrer en contact avec d'autres professionnels travaillant dans des initiatives innovantes et recevoir de la visibilité. Idéalement, nous espérons cartographier les espaces économiques de la transition "potentiels", qui seraient les espaces vides que des propriétaires souhaiteraient mettre à disposition d'un acteur d'intérêt général. <br />
<br />
* '''Recensement et production de données''' : Finalement, une dernière catégorie de bénéficiaires est celle des experts et des étudiants de la ville et des géographies économiques. Le manque de données autour des sujets couverts par les activités de Surface + Utile est un défi face aux défis de planification et d'action publique pour la promotion d’une économie transitionnée. Nous souhaitons nous doter d'une base fiable et la plus complète possible, que nous partagerons avec le plus grand nombre de chercheurs et d'acteurs de la transition.<br />
<br />
Tous ces axes d'impact sont difficiles à chiffrer et à comparer à un coût monétaire. Cependant, nous croyons que le potentiel pour une maximisation du rapport coût/impact réside au cœur des activités de notre association : les espaces économiques de la transition sont le commun dont la valeur sociale, écologique et territoriale est démultipliée pour la société par rapport à leur valeur d’échange, si nous parvenons collectivement à les massifier. L’Atlas contribue à cet objectif, pour être un outil de valorisation symbolique à disposition des acteurs de la ville et des territoires. Toutefois, il occupe une position centrale et peut avoir un effet déclencheur pour des transformations bien plus vastes que les effets directs de la cartographie.<br />
<br />
De plus, la nature de l'outil entraîne un coût plus élevé pendant le développement de la plateforme, pour lequel nous sollicitons un soutien économique de l'ADEME. Une fois lancée, en revanche, la plateforme conservera ses fonctionnalités et son impact systémique, avec des coûts de maintenance beaucoup plus bas et durables.<br />
|complement_auto='''Le problème est-il clairement défini ? Seul ou par plusieurs personnes ?''' Oui; c’est un projet collectif<br />
'''Y a-t-il d’autres contributeurs·trices prêt·e·s à travailler sur ce commun ? Y a-t-il un lien établi avec la communauté open data ?''' Oui : CRESS IDF, Mouvement Impact France, RTES, Plaine Commune, Réseau National de Ressourceries et Recycleries ; Commun Mesure, Territoires Circulaires, candidature soumise a l'accompagnement du DataforGoods<br />
<br />
'''Quel est le contexte d’émergence de ce commun ?''' Le contexte est celui d’un fort besoin immobilier des acteurs de l’économie sociale et solidaire, à mettre en regard de la multiplication des immeubles vides et obsolètes dûs à la crise de l’immobilier économique (bureaux, commerces). L’Atlas est un commun qui montre où sont hébergés ces acteurs d’intérêt écologique et sociétal, pour pouvoir mieux faire ressortir l’importance de ces '''“espaces économiques de la transition”.'''<br />
<br />
'''Quelle est votre contribution à la sobriété et/ou la résilience ? Quel est l'impact du commun sur le défi adressé ?''' <br />
La contribution de ce commun à la sobriété est l’encouragement qu’il suppose à multiplier les espaces économiques de la transition - à travers leur cartographie-, lesquels espaces ont un potentiel de croissance immense au sein des immeubles de bureau vides ou obsolètes, véritables rebuts immobiliers à réutiliser pour les rénover et les mettre au service de la transition. <br />
<br />
A travers l’Atlas nous répondons à 4 défis identifiés dans le cadre de l’appel à commun<br />
* '''Modèles économiques''' : l’Atlas constitue un outil cœur pour comprendre le poids de l’immobilier dans les modèles économiques propres aux acteurs de l’ESS<br />
* '''Gouvernance''' : la mise en commun des informations liées aux espaces économiques de la transition permet une gouvernance de ces espaces fondée sur leur utilité sociétale et sur les collaborations qui s’y font jour. <br />
* '''Planification et aménagement urbain''' : L’outil constitue une base de données essentielle pour les acteurs du développement économique local , dans le cadre des politiques publiques d’accompagnement des structures de l’ESS<br />
* '''Bâtiment''' : Cette base de données permet de recenser les typologies d’occupation immobilière des acteurs de la transition et ainsi de mieux comprendre leurs besoins spécifiques<br />
<br />
'''Est-ce que les contributeurs·trices sont structuré·e·s juridiquement pour recevoir des financements ?''' Oui, nous sommes constitués en association depuis mai 2023. <br />
<br />
'''Est-ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?''' Oui<br />
<br />
'''Le projet de commun s’attache-t-il à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone, en lien si possible avec une collectivité) ?''' Oui<br />
<br />
'''Le projet de commun est-il collaboratif, avec des consortiums interdisciplinaires, ouverts aux acteurs·trices et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques (si cela est pertinent) ?''' Oui, à la fois dans sa conception puis dans son usage et son appropriation, l’Atlas est un outil collaboratif et à disposition des acteurs économiques et des acteurs publics sur les territoires.<br />
<br />
'''Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante ?''' (Conseil sur le sujet des communs, conseils sur le sujet de la sobriété et/ou résilience, mentorat, accès à des données, accès à des cas d’usages, besoin d’expérimenter en situation “réelle” - usager·e, infrastructures - des contributeurs·trices et d’autres parties prenantes, accès à des financements).<br />
Besoins : conseils sur le sujet de communs, accès à des données, accès à des financements<br />
|complement_real=[[Fichier:Livrables.png|vignette|Phases du commun]]<br />
<br />
'''Phase 1 : Définition des termes et du recueil des données'''<br />
La première phase débutera idéalement au T1 2024, couvrant les six premiers mois de la vie du commun. L'objectif de cette phase est de définir la démarche, identifier les enjeux clés, et lancer une enquête pour collecter les premières données. Cette étape sera étroitement coordonnée avec les activités d'étude de l'association Surface+Utile. Les tâches seront mutualisées entre les deux processus pour parvenir à une définition partagée des "acteurs d’intérêt écologique et sociétal” et des "espaces économiques de la transition". Ces définitions seront élaborées en collaboration avec les réseaux et territoires partenaires, à travers des entretiens et des instances de concertation impliquant également d’autres acteurs de l'ESS et de l'immobilier. À partir de ces définitions, une enquête sera construite pour recenser une première série d'observations. L'enquête sera relayée par les partenaires et active pendant 3 à 4 mois, permettant à un maximum d'espaces économiques de la transition de se déclarer. Pendant cette période, une campagne de communication sur les réseaux sociaux sera financée. La réalisation de l'enquête se déroulera en parallèle avec la construction de la plateforme Atlas, favorisant les allers-retours entre les deux, ajustant le contenant autour du contenu et adaptant le contenu en fonction du contenant.<br />
<br />
'''Phase 2 : développement du site et intégration des données'''<br />
<br />
Le cœur de notre commun, la deuxième phase, débutera idéalement au troisième mois de la démarche (mars 2024). L'enquête fournira des premières informations et données, à partir d’avril 2024. Cependant, nous avons l'intention de nous engager directement dans la production de méthodes de recensement des espaces économiques de la transition à partir des bases de données publiques. Nous travaillerons à mettre en ordre et à encadrer différentes sources disponibles : LOCOMVACxx pour les locaux commerciaux vacants, la BPE pour les emplacements des équipements publics disponibles à des usages secondaires, le jeu de données ESS France pour la cartographie et l'identification des acteurs de l'ESS, à croiser avec les bases SIRENE pour obtenir les emplacements disponibles, ainsi qu'avec les données MAJIC du cadastre et des fichiers fiscaux. De plus, nous mettrons à la disposition des développeurs de la plateforme les bases de données fournies par nos partenaires, tels que la CRESS Île-de-France, le réseau national des ressourceries, ou Commune Mesure. Enfin, nous prendrons contact avec les propriétaires d'autres services de cartographie des acteurs de l'ESS, comme la "Cartographie des acteurs des économies solidaires et innovantes", produite par l'association Les Canaux en collaboration avec l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR). Le travail de cette phase consistera principalement à homogénéiser les bases existantes, car le panorama des acteurs de la transition ne possède pas une identité unique, et de nombreuses bases de données se sont auto-constituées sans points communs.<br />
<br />
Concernant la construction et le développement de la plateforme, nous avons déjà pris contact avec Koumoul, une société bretonne basée à Vannes, qui pourra nous accompagner dans le déploiement du site. L'équipe de Koumoul, déjà responsable du développement du commun ADEME "Pas de Vacances pour la Vacance", s'occupera de la construction du portail, de former les membres de Surface + Utile à la montée en compétences pour la gestion du portail, et de l'architecture de la structure de remontée des données. Ils resteront à disposition de l'équipe Surface + Utile pour d'éventuelles corrections de bugs et pour le développement de nouvelles fonctionnalités qui pourraient émerger pendant notre travail de recherche. Pendant ce développement, nous pourrons proposer à un territoire pilote le recensement des sites sur le terrain et une présentation de la plateforme en avant-première, permettant de recueillir les opinions des potentiels utilisateurs. Cette démarche sera associée à une étude territoriale menée par l'association en collaboration avec une collectivité (premières marques d’intérêt à ce stade de la part de Plaine Commune, Grand Orly Seine Bièvre, la Région Ile de France et la ville de Bègles) fournissant à cette dernière une vision plus complète des enjeux d'accès à l'immobilier pour les acteurs de la transition. L'approfondissement de la base de données publique sur un projet pilote ne sera donc pas chiffrée dans le devis pour le territoire, car il est déjà financé dans le cadre du développement de l'Atlas.<br />
<br />
'''Phase 3 : Suites et capitalisation'''<br />
Une fois la première version de la plateforme terminée et déployée (éventuellement sur un territoire pilote, en fonction des données disponibles), nous souhaitons présenter l’Atlas lors d'un événement public, réunissant les différents acteurs engagés dans la transition des espaces économiques. Le lancement marquera le début d'une deuxième campagne de communication, tirant largement parti des connaissances et de l'expérience acquises lors de la première phase pour mieux cibler les publics intéressés et poursuivre l'effort de recensement. Parallèlement, le travail de développement technique pourra se poursuivre, avec la correction d'éventuels bugs et l'ajout de nouvelles fonctionnalités, si souhaité.<br />
<br />
'''* Taille de la communauté de contributeurs·trices et d'utilisateurs·trices impliquée'''<br />
<br />
Le commun proposé a pour objet de cartographier un parc immobilier estimé à plus de 30 millions de mètres carrés, regroupant plus de 200 000 entreprises et structures de l’ESS à l’échelle nationale. <br />
<br />
Les institutions qui soutiennent ce projet de commun sont principalement des têtes de réseau comme ESS France, la CRESS IDF, le Mouvement Impact France, le Réseau National de Ressourceries et Recycleries, le RTES ainsi que des porteurs du projets comme Territoires Circulaires et Commun Mesure. Plus largement, les membres adhérents de l’association sont des acteurs intéressés par le projet.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Cartographie_participative_des_refuges_climatiques&diff=20044Cartographie participative des refuges climatiques2024-03-04T17:19:25Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Méthodologie et outil numérique de cartographie participative des espaces refuges dans un contexte de vagues de chaleur<br />
|Main_Picture=Carte_espaces_frais_Toulouse.png<br />
|description=Ce Commun souhaite apporter sa contribution dans le champ de la résilience climatique territoriale. Il se propose de développer un '''kit méthodologique''' ayant pour '''objectif de construire un outil cartographique participatif pérenne des espaces refuges climatiques en ville, à destination des collectivités et des habitant·e·s''' (le terme est utilisé ici pour désigner les résident·e·s et usager·ère·s du territoire). Il s'agit aussi de recenser, caractériser et évaluer ces espaces publics, intérieurs et extérieurs, par et pour les habitant·e·s; ainsi que de '''retracer les trames de fraîcheur''' qui peuvent guider les déplacements des personnes pour se rendre dans des refuges climatiques en période de forte chaleur. <br />
<br />
En '''collaboration avec les laboratoires de recherche du LISST et du LMDC dans le cadre du projet POPSU-Transitions (2024-2025)''', ainsi qu’avec la '''Métropole de Toulouse, qui sera le terrain démonstrateur dans le cadre de sa politique d’adaptation « Toulouse + Fraîche »''', le but est de créer un outil participatif de cartographie qui va au-delà de la localisation des bâtiments publics, points d’eau potable et espaces verts accessibles, et '''qui permet aux habitant·e·s de s’approprier la notion d’espace refuge dans un contexte de vagues de chaleur'''. <br />
<br />
Le Commun que nous souhaitons partager est donc constitué de deux volets : <br />
<br />
* '''Une démarche méthodologique de co-caractérisation des espaces refuges par les habitant·e·s''', comprenant notamment la définition de la trame de fraîcheur en ville, ainsi que les outils d’animation et de sensibilisation ;<br />
<br />
* '''Un outil numérique sous forme de cartographie''' où les utilisateur·rice·s peuvent consulter et ajouter des espaces refuges qu’il·elle·s fréquentent.<br />
<br />
<br />
Une première identification des espaces refuges potentiels, ainsi que de la trame de fraîcheur au sein du territoire communal, seront réalisés par le '''croisement des données territoriales''' (données climatiques, ICU, données socio-démographiques INSEE, données en accès libre type BD topo etc.). Leur caractérisation sera ensuite proposée dans '''un volet axé sur le ressenti et le vécu des habitant·e·s'''. À cette fin, des '''ateliers habitants''' seront organisés permettant, d'une part, la '''sensibilisation et l'information''' et, d'autre part, le '''partage des pratiques''' lors des vagues de chaleur et l’encouragement des habitant·e·s à profiter des ressources collectives en temps de crise. La méthodologie déployée sera documentée en étapes (et supports d’animation), de manière à permettre sa reproductibilité. En ce sens, le travail avec les habitant·e·s sera soutenu par la direction de la participation citoyenne de la collectivité pour une meilleure lisibilité et pour garantir la pérennité des travaux produits. <br />
<br />
L’outil en ligne, quant à lui, sera une transcription de la démarche participative dans le domaine numérique, donnant matière à la pérennisation de la démarche. L’outil numérique vise d'avoir quatre fonctions : <br />
<br />
* '''La sensibilisation et l’information des habitant·e·s''' sur les espaces refuges près d’eux, leurs états, leurs niveaux d’accessibilité, les aménités qu’ils offrent, etc ;<br />
<br />
* '''L’aide à l’aménagement participatif en donnant la possibilité aux habitant·e·s de co- construire la carte, d’évaluer les espaces''' (dans une logique de vérification ''peer to peer'') ;<br />
<br />
* '''Le recueil des retours pour la commune''' à travers les remarques des habitant·e·s ainsi que leurs propositions qui mettront en lumière les besoins du territoire en termes d’espaces refuges et des secteurs situés hors du « réseau ». Il s’agit donc d’avoir des retours spatialisés des espaces refuges pour déceler les quartiers perçus comme déficitaires de la ville de Toulouse pour, par la suite, pouvoir programmer des actions en conséquence. '''Le Commun fera donc le lien entre la participation citoyenne et l’action territoriale'''.<br />
|Tags=Cartographie partipative, Surchauffe urbaine, Trames de fraîcheur, Espaces refuges<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance<br />
|Theme=Vulnérabilités,Vulnérabilités/Energétique,Facteurs de résilience/Urbanisme,Gestion de crise<br />
|from=TRIBU<br />
|to=LISST, LMDC, Toulouse Métropole<br />
|contributeurs=Guillaume Dumas, Julia Hidalgo (LISST), Delphine Chouillou (LMDC)<br />
|referent=Iliana Skaragkou<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 3- Gouvernance, B- Planification et aménagement urbain, F- Bâtiment<br />
|Coordonnées géo=43.60446, 1.44425<br />
|Richesse=Financement, Conseil Expertise<br />
|Skills=Vulnérabilités,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Energétique,Facteurs de résilience/Urbanisme,Gestion de crise<br />
|Develop=Idée<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=65000<br />
|complement_fi=Les postes de dépenses que nous avons identifiés à ce jour sont les suivants :<br />
<br />
* '''Ressources humaines pour la gestion du projet, la modélisation sur SIG, la préparation et animation des ateliers, la coordination de l’élaboration de l’outil cartographique''' (enquêtes et formulaires de questions, tests, etc.) et '''l’élaboration du volet méthodologique du Commun''' ;<br />
<br />
* '''Organisation et animation des ateliers habitants''' (sensibilisation et pédagogie, prise en main de l’outil et recueil de données, etc.) ;<br />
<br />
* '''Création de l'outil cartographique''' : nécessité de recourir à un prestataire extérieur. La question de l’hébergement de la cartographie peut également se poser : il devrait être assuré par Toulouse Métropole, mais cela dépendra des choix que nous effectuerons concernant le développement de l’outil. Nous envisageons également d’utiliser la plateforme Communecter.<br />
<br />
<br />
[[Fichier:Tableau récapitulatif du budget et du financement du projet.png|vignette]]<br />
<br />
'''Montants prévisionnels dépenses :'''<br />
<br />
* Frais pour personnel de statut public : 18 000 €<br />
<br />
* Frais pour personnel de statut privé : 42 600 €<br />
** Étape 1: 18%<br />
** Etape 2: 39%<br />
** Etape 3: 21%<br />
** Etape 4 : 22%<br />
<br />
* Coûts externes pour création de l’outil cartographique : 15 000 €<br />
<br />
* Frais de déplacement : 3 600 €<br />
<br />
Charges connexes forfaitaires : 15 150 €<br />
<br />
'''Total des dépenses du projet : 94 350 €'''<br />
<br />
'''Montant total de la subvention demandée : 65 000 €''' <br />
<br />
'''Cofinancement du POPSU :''' <br />
<br />
* 3 500 € pour un stage en 2024<br />
<br />
* 12 mois de CDD à mi-temps en 2025 (servira à faire perdurer et vivre toute l’infrastructure cartographique du Commun)<br />
|complement_res=Les espaces refuges peuvent être définis comme des '''« espaces dans lesquels les individus viennent chercher un réconfort thermique pour tenter de se protéger de l’aléa météorologique extrême et court-circuiter ou minimiser ainsi leur vulnérabilité »''' (Molina et al., 2023). Leur étude s’insère dans une réflexion plus globale sur le fait de doter des espaces et des programmes de '''« fonctions refuges »''' telles que la possibilité de regrouper et évacuer des usager·ère·s, de permettre l’accès à l’eau potable et à l’électricité ou d’offrir un espace avec une certaine qualité climatique (Rougé, 2021). '''Le commun proposé ici cherche à mobiliser l’expertise habitante pour le développement d’une démarche méthodologique aboutissant à la construction d’un réseau d’espaces disposant de « fonctions refuges » en période de surchauffe, sur la commune de Toulouse dans un premier temps.''' <br />
<br />
La sobriété et la résilience des territoires y sont étroitement liées par la '''mise en commun des ressources''' que ce réseau sous-tend, en l’occurrence des espaces intérieurs ou extérieurs frais. '''En effet, au travers des espaces refuges, ce commun apparaît comme une réponse aux vulnérabilités et inégalités liées à l’exposition des habitant·e·s à la surchauffe urbaine. Par la même, il est l’occasion d’inciter à la mutualisation des espaces et notamment des bâtiments pour différents usages. Ceci n’est pas anodin dans un contexte où le secteur du bâtiment est le plus émetteur de gaz à effet de serre et où l’une des solutions pour les réduire est celle de l'intensification des usages et de la mutualisation des bâtiments, ce qui est une piste empruntée par les espaces refuges et le Commun que nous proposons.''' <br />
<br />
En permettant aux habitant·e·s d’avoir accès à une cartographie plus exhaustive des espaces refuges et de partager leurs propres connaissances du territoire, '''cet outil devrait permettre d’améliorer la résilience globale du territoire face aux vagues de chaleur'''. De plus, la '''dimension participative et informative de la méthodologie''', associée à un choix des secteurs d’expérimentation informé par des données socio-économiques, permettra de '''sensibiliser des publics potentiellement plus vulnérables en matière d’exposition aux aléas climatiques'''. La planification urbaine pourra donc s’appuyer sur ces éléments pour atténuer les inégalités sociales. Elle devra cependant être accompagnée d’une communication sur la création et/ou la mise à disposition d’espaces refuges (ou de « fonctions refuges ») pour garantir une accessibilité à un public aussi large que possible.<br />
<br />
De plus, la '''volonté est d’associer le travail du Commun avec celui qui sera mené dans le cadre du programme national POPSU-Transitions (2024-2025) qui interroge, sur le territoire de Toulouse, la question du confort métropolitain''', notamment autour de la question d’un réseau d’espaces refuges (Axe 3). Ce contexte va favoriser un partage des premiers éléments portant sur les cartographies existantes des espaces refuges potentiels, ainsi que des données microclimatiques et socio-démographiques de la ville. <br />
<br />
Il est également envisagé qu’une '''thèse, effectuée dans le cadre du LMDC (2025-2028), vienne compléter ces différents axes de réflexion sur le sujet des espaces refuge'''. Celle-ci se fondera probablement, au moins en partie, sur le travail de ce Commun et participera à son animation sur le plus long terme. De plus, ce Commun contribue aussi directement aux réflexions naissantes à l’échelle internationale autour des réseaux publics d’espaces refuges dont le LISST et le LMDC participent via le projet Labex SMS-CROCUS entre la France et l’Espagne. <br />
<br />
'''Les quatre défis auxquels répond le Commun dans un soucis de résilience et de sobriété sont les suivants :''' <br />
<br />
* '''Connaissances et ressources :''' <br />
<br />
Ce commun se propose de développer les connaissances sur les espaces refuges et en particulier sur les solutions d’adaptation pratiquées par les habitant·e·s. Il s’agit donc de '''reconnaître et valoriser l’expertise habitant·e·s tant en termes de besoins que d’usages et de connaissances du territoire en période de fortes chaleurs'''. Pour cela, le commun repose majoritairement sur une '''approche participative construite autour d’ateliers habitants qui serviront de base pour la mise à disposition ultérieure d’une ressource cartographique participative et collaborative plus complète des espaces refuges'''. L’objectif est de permettre à ces dernier·ère·s de la compléter et l’enrichir, afin de pouvoir faire bénéficier de leurs connaissances à une communauté plus large. <br />
En parallèle, '''la collaboration avec Toulouse Métropole est centrale'''. Elle permet un ancrage territorial d’autant plus poussé du commun qui permet, d’une part, de pouvoir bénéficier de leurs compétences et de leurs connaissances du territoire et, d’autre part, de leur faire bénéficier de cette démarche méthodologique et de cet outil pour compléter leurs actions sur le sujet. Par ailleurs, ce souci de la collaboration est également appuyé par le travail étroit mené avec les laboratoires de recherches de Toulouse, le LISST et le LMDC dans le cadre de leur projet POPSU Transitions mené sur la métropole de Toulouse ;<br />
<br />
* '''Gouvernance :''' <br />
D’une part, le processus de création du commun impliquera les habitant·e·s dans la cartographie de leur territoire. La possibilité de faire remonter leurs avis à travers un outil interactif permettra un échange plus rapide entre les habitant·e·s et les services de la ville, avec l’'''objectif de pouvoir orienter les actions menées dans le cadre du plan de gestion des épisodes caniculaires'''. La collaboration étroite avec les services de la métropole de Toulouse est l’occasion d’apporter des éléments de réflexion quant à la pérennité de l’outil et des actions à mener pour développer un véritable réseau d’espaces refuges au travers de l’expertise habitant·e·s qui sera retranscrite dans le cadre de ce Commun ; <br />
<br />
* '''Planification et aménagement urbain :''' <br />
En faisant le lien entre l’échelle du bâtiment (tel que vécu par ses usager·ère·s) et celle de la ville ou du quartier par le biais d’une cartographie, et en faisant remonter une information ''bottom-up'', ce commun permettra de '''visualiser la répartition des espaces refuges en ville, en particulier les carences potentielles de certains quartiers par rapport à d’autres.''' '''Il pourra donc servir de base à la planification urbaine et à des politiques de développement d’espaces refuges ou de porter à connaissance auprès des habitant·e·s'''. Le croisement qui sera fait avec des données socio-économiques pourra également alimenter ces politiques. Enfin, nous chercherons aussi à '''identifier les trames de fraîcheur existantes pour faciliter l'accès aux espaces refuge, interrogeant d’ailleurs la question de l’accessibilité de ces refuges climatiques.'''<br />
<br />
* '''Bâtiment :''' <br />
'''Il s’agit de mieux utiliser le parc bâti existant en incitant à une évolution, une intensification et une diversification des usages'''. Parmi les issues de cette démarche on peut compter aussi les besoins de modifications de l’aménagement des espaces et des dispositifs et aménités nécessaires à les doter de « fonctions refuges », c’est-à-dire un index des bonnes pratiques et des mesures à adopter pour les adapter à la nouvelle situation climatique. Dans le même temps, ce commun a la '''volonté d’inciter la prise en compte de la diversité des habitant·e·s usager.ère·s de ces espaces, en réfléchissant notamment à l’accessibilité des espaces refuges (en termes d’accès physique et d’accès à l’information) et à la temporalité d’utilisation des bâtiments et leur potentielle sous-utilisation.'''<br />
|complement_env=A Toulouse, comme sur l’ensemble du territoire métropolitain, le changement climatique se traduit principalement par une '''hausse des températures, qui s’associe à une augmentation importante de la fréquence et de l'intensité des épisodes caniculaires'''. A l’échelle de la ville, le territoire est caractérisé par un '''phénomène d’îlot de chaleur urbain''' très marqué qui apparaît comme un '''facteur amplificateur de la surchauffe urbaine qui s'exprime de jour comme de nuit'''.<br />
<br />
De nombreuses villes en Europe et en France se mobilisent pour constituer, au sein de leurs territoires, des réseaus d'espaces refuges climatiques accessibles au public, afin de proposer aux habitant·e·s des lieux confortables et frais où s’abriter et se ressourcer en période de forte chaleur. Or, la caractérisation de ces espaces ne correspond pas toujours aux besoins et pratiques des habitant·e·s. Aussi, leur existence et mise à disposition n'est pas toujours connue. Cela sans compter que dans la ville dense et minérale les parcours permettant d’accéder aux espaces refuges ne sont pas toujours confortables, notamment pour les personnes plus sensibles. <br />
<br />
En première approche, on peut s’attendre au travers de ce Commun à une '''amélioration de la résilience des habitant·e·s face aux vagues de chaleur extrême'''. De la même manière, par la mise en lumière, et l’amélioration, du réseau des espaces refuges de la ville on peut atteindre une '''meilleure adaptation du territoire aux aléas du changement climatique'''. <br />
<br />
'''La multiplication des usages d’un même bâtiment et la mise en commun d’espaces refuges comme une ressource collective pourra également participer à l’atténuation des émissions de GES liées à la mal-adaptation et à la multiplication des climatiseurs individuels dans les logements.''' On envisage également une '''réflexion sur la notion de la chronotropie des bâtiments et notamment, une réflexion sur la réduction de la sous-occupation des bâtiments publics refuges sera menée.'''<br />
<br />
Dans le cadre d’espaces refuges extérieurs, le développement à terme de nouveaux espaces générera également des co-bénéfices environnementaux.<br />
|complement=<big>'''Expérience de TRIBU dans le domaine'''</big><br />
<br />
TRIBU est un bureau d’études spécialisé en '''bioclimatisme''', avec des compétences avérées en termes d’études d'îlot de chaleur et de confort urbain. Nous avons travaillé à plusieurs reprises à améliorer la connaissance globale sur ces sujets en travaillant notamment sur le '''guide « Rafraîchir les villes »''' et le '''recueil d’expériences de diagnostic de la Surchauffe Urbaine pour le compte de l’ADEME''', respectivement en 2021 et en 2017.<br />
<br />
Nous avons porté des nombreux projets de recherche dont plus récemment le projet RECRE, Renaturation des Espaces des Cours vers la Résilience Écologique (Modeval-Urba 2019-2023), qui s’inscrit en appui du projet « cours oasis » porté par la Ville de Paris visant à réaménager les cours des écoles afin de lutter contre la surchauffe urbaine en créant des îlots de fraîcheur ou encore le projet « Oasis Urbaine », conduit avec Oliver BALAY, chercheur au CRESSON, et le CAUE de Haute-Savoie pour l’ADEME (2015-2017) qui s’intéresse aux espaces de ressourcement en ville. TRIBU a développé une '''méthode croisée d’analyse des ambiances urbaines fondées sur des enquêtes auprès des professionnel·lle·s. de la ville et des habitant·e·s, des mesures et des modélisations.''' <br />
<br />
'''TRIBU dispose aussi d’une riche expérience de terrain et de retours d'expérience variés dans des contextes très différents, tant à l'échelle des bâtiments que de l’urbain. Nous réalisons nos missions dans une démarche de co-conception, attentifs à créer une synergie propice à l’innovation. Notre expérience opérationnelle nous confère une bonne connaissance des leviers et freins pour la mise en œuvre des stratégies territoriales, notamment dans le domaine de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique.''' <br />
<br />
Par ailleurs, les autres contributeurs au Commun (le LISST et le LMDC) ainsi que Toulouse Métropole seront essentiels dans ce projet pour compléter et prolonger les compétences, expertises et expériences de TRIBU. <br />
<br />
<br />
<big>'''Description du problème adressé par le commun et son rôle au niveau de l'intérêt général en matière de sobriété et de résilience'''</big><br />
<br />
Toulouse, comme la majorité des grandes villes françaises, est particulièrement vulnérable aux températures élevées. Afin de mieux s’adapter aux événements d'extrême chaleur, la ville de Toulouse a ainsi mis en place le plan d’actions Toulouse + fraiche pour 2024-2030. La politique d’adaptation de Toulouse Métropole vise, entre autres, à créer des espaces de fraîcheur. <br />
<br />
Dans ce contexte, le commun que nous proposons fait écho à différentes problématiques auxquelles il cherche à apporter des pistes de solutions. Les retours d'expérience sur d’autres villes ont démontré qu’il arrive que les espaces refuge identifiés par les collectivités soient méconnus ou ne soient pas pratiqués par les habitant·e·s. '''Au travers du cas de la métropole de Toulouse, ce commun cherche à proposer une démarche méthodologique et un outil de cartographie participative qui puissent permettre la connaissance et l’appropriation d’espaces refuges par les habitant.es dans un premier temps, et améliorer la visibilité de la métropole sur le sujet et, ainsi, orienter leurs pistes d’actions dans un second temps.''' <br />
<br />
'''Les espaces refuges s’avèrent être des miroirs d’inégalités plurielles tant en matière d’exposition aux risques de surchauffe et donc de santé, que d’accessibilité à ces espaces ou encore d’accès à un logement décent'''. Par ce commun il s’agit donc de chercher, d’une part à '''informer et sensibiliser''' sur l’existence de ces espaces et, d’autre part, à '''mieux cerner les stratégies des habitant·e·s en période de surchauffe urbaine tant par les mobilités vers des espaces refuges que par le choix (ou non-choix) de l’immobilité'''. Par ailleurs, ce commun cherche à dépasser la problématique propre aux espaces refuges qui a trait au manque de reconnaissance des fonctions refuges qui peuvent être attribuées par les collectivités à certains espaces et qui peut mener à une gestion inefficace avec une méconnaissance de la part des gestionnaires ou encore un manque d’investissement financier pour assurer le bon accueil de ces nouveaux usager·ère·s estivaux·ales. '''Ce commun peut ainsi apparaître comme une première étape de reconnaissance effective des espaces dont les fonctions refuges sont à l’origine d’usages particuliers en réaction à des épisodes de forte chaleur. L’expertise habitante est pour nous un point clé de la démarche''' car il s’agit de pré-identifier les lieux utilisés grâce aux ateliers habitants, afin de cibler les efforts de la collectivité qui pourra intervenir à posteriori pour en améliorer l’accessibilité et les fonctionnalités.<br />
<br />
<br />
<big>'''Description des actions, livrables et plannings'''</big><br />
<br />
Le date de début de notre projet reste à définir mais l'objectif est de pouvoir assurer l’interaction avec le projet du programme national POPSU-Transitions (2024-2025) qui débutera en mars prochain. <br />
<br />
Par ce Commun, nous chercherons à identifier les lieux potentiels du réseau d’espaces refuges par '''deux approches complémentaires'''. <br />
<br />
'''Dans un premier temps''', il s’agit de constituer à partir du croisement des bases des données existantes une '''cartographie prenant en compte les bâtiments publics pouvant jouer un rôle d'espace refuge'''. Cela en se basant sur des critères qui correspondent à la définition académique des refuges climatiques à laquelle un collectif de chercheur·se·s, dont entre autres Julia Hidalgo, Delphine Chouillou et Guillaume Dumas s'intéressent. Notre approche cartographique permettra d’'''analyser et interroger leur localisation par rapport à l'atlas de l’ICU de la ville de Toulouse mais aussi par rapport aux données socio-démographiques de la Ville (donnée INSEE) afin d’estimer le degré de profitabilité de ces espaces pour les populations plus vulnérables'''. L’analyse cartographique d’autres données territoriales (BD Topo, …) permettra d’'''identifier la trame de fraîcheur à l’échelle de la ville et les parcours potentiels permettant l’accès aux espaces pré-identifiés'''. <br />
<br />
Dans un deuxième temps, il s’agira d’'''associer les habitant·e·s de Toulouse à la réflexion et de les inciter lors d'ateliers participatifs habitants (format à définir) à partager leurs pratiques de la ville en cas de forte chaleur'''. Le travail d’analyse cartographique permettra également d'identifier les zones plus sensibles et d’accompagner le choix des quartiers qui seront concernés par l’organisation des ateliers.<br />
<br />
'''Notre projet de commun se décline ainsi en plusieurs étapes dont les temporalités se superposent partiellement''' : <br />
<br />
'''Etape 1 – Analyse cartographique de l’existant et identification des.de la zone.s d’étude (3 mois) ''' <br />
<br />
'''''Sous-objectifs :'''''<br />
<br />
* Prendre en main le diagnostic de la surchauffe urbaine à Toulouse Métropole ;<br />
<br />
* Mieux appréhender les vulnérabilités du territoire et de ses habitant·e·s : croiser les données climatiques avec les données socio-démographiques ;<br />
<br />
* Elaboration d’une cartographie des espaces refuges et analyse de leurs caractéristiques (sensibilité du secteur de localisation, fonctionnalité, accessibilité, niveau de confort ...) ;<br />
<br />
* Définition cartographique de la trame de fraîcheur à l’échelle de la ville ;<br />
<br />
* Définir l’échelle d’étude la plus pertinente (quartier, îlot, …) et les localisations des ateliers.<br />
<br />
<br />
'''''Livrables :'''''<br />
<br />
* Diagnostic de l’existant au travers d’une superposition des couches d’informations traitées : enjeux climatique, vulnérabilités sociales et économiques, potentiel bâti, les espaces verts et la strate arborée en ville, etc. ;<br />
<br />
* Cartographie contextualisée des espaces refuges potentiels et de la trame de fraîcheur.<br />
<br />
<br />
'''Etape 2 - Actions de sensibilisation, définitions et prémisses à la cartographie participative (5 mois)'''<br />
<br />
L’objectif des ateliers sera double. D’une part, il s’agit de sensibiliser aux enjeux de la mise en œuvre d’un réseau d'espaces refuges accessibles et fonctionnels pour faire faces au changement climatique; d’autre part, de déterminer les espaces pratiqués par les habitant·e·s et vécus comme des refuges climatiques, de comprendre les raisons et conditions menant à la mobilité vers des espaces refuges, d’identifier les espaces inconfortables du fait de la chaleur en été (stratégies d’évitement).<br />
<br />
'''''Sous-objectifs : '''''<br />
<br />
* Identification des secteurs d’intervention sur la base des conclusions de l’étape 1 et organisation / logistique de la réalisation des ateliers ;<br />
** Localisation ;<br />
** Programmation des dates, lieux, intervenant·e·s ; <br />
<br />
* Travail en concertation avec les services de la ville pour la définition du contenu et de la méthodologie d’animation des ateliers habitants : programme, public, temporalité, méthodes de mobilisation, etc. ;<br />
<br />
* Élaboration du.des support.s pédagogique.s et des outils d’animation nécessaires à la tenue des ateliers. (Boîte à outil avec livret pédagogique et kit de sensibilisation, questionnaires, etc. …) ;<br />
<br />
* Animation des ateliers, sessions informatives sur la surchauffe et les espaces refuges ;<br />
** Outils/méthodes déjà expérimentés par TRIBU : « balade urbaine », « parcours thermique » avec les habitant·e·s fondé sur un jeu de piste ainsi qu’un atelier de cartographie participative du ressenti thermique à destination des habitant·e·s. ;<br />
** Il s’agit plutôt de réaliser une première cartographie participative d’espaces refuges dans le cadre de chaque atelier qui serait l’aboutissement de la séance. <br />
<br />
<br />
'''''Livrables :'''''<br />
* Kit pédagogique d’animation des ateliers participatifs ;<br />
* Compte rendu et synthèse des ateliers avec définition des critères de caractérisation des espaces refuges climatiques à partir du vécu des habitant·e·s.<br />
<br />
<br />
'''Etape 3 - Elaboration d’une version bêta de l’outil cartographique participatif (5 mois)'''<br />
<br />
'''''Sous-objectifs : '''''<br />
<br />
* Elaboration cartographie de base issu du travail des premières deux étapes (donnée d’entrée de l’outil participatif) ;<br />
<br />
* Spécification de l’outil informatique : définition des fonctionnalités, de la compatibilité avec la plateforme de diffusion, interface usager visant à optimiser le potentiel d’appropriation et d’accessibilité ;<br />
<br />
* Élaboration du questionnaire associé à la cartographie participative ;<br />
<br />
* Test version bêta en atelier par les groupes d’habitant·e·s déjà mobilisé.es visant à assurer la compatibilité de l’outil choisi, sa facilité à l’utilisation, la bonne retranscription des avis habitants. <br />
<br />
<br />
'''''Livrable : '''''<br />
<br />
* Version bêta de l'outil cartographique participatif et compte-rendu des séances publiques de test. <br />
<br />
<br />
'''Etape 4 – Mise en place de la cartographie participative (5 mois)'''<br />
<br />
'''''Sous-objectifs : '''''<br />
<br />
* Traitement des données issues des ateliers test ;<br />
<br />
* Elaboration cartographie participative définitive : il s’agit à cette phase de peaufiner les questions à intégrer au processus de cartographie participative (modalités de participation aux cartographies participatives à Toulouse Métropole (accès, vérification de la donnée, mise à jour), modalité de gestion, etc. ) ;<br />
<br />
* Mise en ligne / mise en dialogue de la cartographie des espaces refuges de Toulouse Métropole et les résultats de la cartographie participative ;<br />
<br />
* Participation aux actions de communication de l’outil et de présentation de ces fonctionnalités.<br />
<br />
<br />
'''''Livrables : '''''<br />
<br />
* Outil cartographique participatif des espaces refuges climatique de la ville de Toulouse ;<br />
<br />
* Rapport méthodologique et « boite à outil » pour assurer la reproductibilité du commun sur d'autres territoires.<br />
<br />
<br />
<br />
<big>'''Estimation du rapport coût / impact du commun'''</big><br />
<br />
Le coût de ce commun reste non négligeable mais se justifie par le '''travail de collaboration''' avec différentes entités et projets. C’est d’ailleurs une des richesses de ce projet de '''commun qui cherche à créer une communauté d’acteur·rices où les habitant·e·s, le monde de la recherche, les pouvoirs publics ainsi que des bureaux d’étude comme TRIBU peuvent construire collectivement une démarche méthodologique et un outil qui puisse s’inscrire dans les stratégies d’adaptation tant individuelle que collectives face aux vagues de chaleurs qui ne cessent de se multiplier et de s’intensifier.''' <br />
<br />
Par ailleurs, '''plusieurs options s’offrent à nous en matière de développement du volet numérique''' de notre commun. Nous pouvons :<br />
<br />
* '''Utiliser la plateforme de Toulouse métropole''', sur laquelle il est possible de développer une cartographie participative mais qui serait limitée dans le temps (possibilité de la renouveler tous les ans), sans possibilité d’interactions entre les utilisateur·rice·s et avec des possibilités limitées en termes de recueil d’informations complémentaires à celle de la localisation de l’espace refuge ;<br />
<br />
* '''Commissionner un prestataire extérieur ; nous avons discuté à ce sujet avec l’équipe ayant réalisé la plateforme Communecter'''. Celle-ci présente les fonctionnalités que nous souhaitons voir mises en œuvre sur l’outil que nous allons développer, mais implique un coût supérieur, plus ou moins élevé selon la complexité de notre demande. Travailler avec Communecter présente aussi l’avantage de travailler avec une équipe versée dans le code Open Source et volontaire dans le développement de communs ; <br />
<br />
* '''Embaucher quelqu’un en interne ou mobiliser des outils de cartographies participatives en licence ouverte'''. L’interface utilisateur risquerait d’être moins facile à s’approprier.<br />
Nous chercherons à développer un outil aussi intuitif et simple d’utilisation que possible, en adaptant la solution en fonction des réflexions que nous mènerons en début de projet et de nos ressources financières.<br />
|complement_auto=<big>'''Le problème est-il clairement défini ? Seul ou par plusieurs personnes ?'''</big><br />
<br />
Afin d’appréhender au mieux la question, et définir clairement le problème, nous avons opté pour une '''approche regroupant plusieurs disciplines et acteur·rice·s'''. La problématique de l’adaptation au changement climatique, de la création des espaces permettant d’assurer des niveaux de confort tout le long de l’année est un sujet sur lequel TRIBU a eu l'occasion de développer des expériences et ses expertises. Dans le cadre de ce Commun, celles-ci sont complétées et prolongées par celle de ses partenaires. '''Julia Hidalgo (LISST) par ses travaux en climatologie et météorologie urbaine appliquée à l’urbanisme opérationnel''' et ses '''expériences concrètes dans des programmes de recherches en Espagne et en France sur les réseaux d’espaces refuges'''. '''Delphine Chouillou (LMDC)''' au travers de sa '''formation en génie thermique et climatiques''' et surtout de ses '''travaux de recherche sur la prise en compte des perceptions et des représentations sociales des habitant·e·s dans la fabrique urbaine de la qualité environnementale'''. En parallèle, l’ancrage territorial de ce commun et la mobilisation de la communauté des habitant·e·s, est facilité par le '''travail étroit mené avec Toulouse Métropole, représenté ici par Guillaume Dumas, qui est affilié au CNRS en tant qu’ingénieur recherche, urbaniste et climatologue.'''<br />
<br />
<br />
<big>'''Y a-t-il d’autres contributeurs·trices prêt·e·s à travailler sur ce commun ? Y a-t-il un lien établi avec la communauté open data ?'''</big><br />
<br />
Nous envisageons, dans le cadre du développement de l’outil numérique cartographie participative, d’étudier la '''possibilité de travailler avec Communecter''' qui a manifesté son intérêt pour notre projet. Nous avons d’ores et déjà pris contact avec eux. Néanmoins à ce jour, le choix de l’outil et support cartographique n’est pas arrêté. '''Différentes options sont à l’étude''', lesquelles seront évaluées (en collaboration aussi avec les équipes spécialistes de l’ADEME), pour établir la plateforme la plus adaptée pour le développement de l’outil. <br />
<br />
<br />
<big>'''Contexte d'émergence du commun'''</big><br />
<br />
Ce commun émerge dans un contexte d’urgence écologique dont l’un des symptômes est la hausse des températures en France avec des épisodes de plus en plus fréquents, intenses et longs de canicules. Face à ces '''enjeux de santé et de confort urbain''', toujours plus de collectivités ainsi que de chercheur·se·s s’emparent de cette thématique, notamment au travers de la question d’espaces publics intérieurs ou extérieurs pouvant apporter un réconfort thermique aux populations les plus sensibles lors des périodes de surchauffe urbaine. Dans le cas de Toulouse, '''ce commun s’insère dans une démarche de rencontre entre la mise en place d'une politique publique d'adaptation à la chaleur par Toulouse Métropole intitulée « Toulouse + fraîche 2024-2030 », le programme national POPSU-Transitions (2024-2025) qui interroge la question du confort métropolitain à Toulouse ; et un collectif de chercheur.ses qui s’intéressent aux dispositifs d'action publique de type réseau d'espaces refuge tant en France (Projet POPSU, Axe 3), qu'en Espagne (Projet Labex SMS-CRoCuS).''' <br />
'''Ainsi, bien que cette action soit à construire, ce Commun s’appuie sur une infrastructure cartographique d’espaces de fraîcheur existante, une politique publique en cours et un cadre institutionnel et scientifique local très favorable.'''<br />
<br />
<br />
<big>'''Quelle est votre contribution à la sobriété et/ou la résilience ? Quel est l'impact du commun sur le défi adressé ?'''</big><br />
<br />
En premier lieu, ce commun permettra la '''mise en commun de données par et pour les habitant·e·s, augmentant ainsi leur résilience face aux vagues de chaleur'''. Le '''volet participatif''', qui sera utilisé comme un '''outil de sensibilisation à l'adaptation au changement climatique''', va également dans ce sens.<br />
Ensuite, ce commun permettra de '''récolter des informations sur les espaces refuges et sur les habitudes des habitant·e·s en période de canicule''', ce qui viendra compléter les connaissances théoriques sur les espaces refuges. <br />
Enfin, les '''données produites pourront également être exploitées par Toulouse Métropole (ainsi que de futurs territoires) pour améliorer l’offre d’espaces refuges dans les secteurs les plus carencés.''' <br />
De manière plus générale, '''la réflexion sur les espaces refuges met en avant des possibilités de réponse au phénomène de sous-occupation de certains bâtiments.'''<br />
<br />
<br />
<big>'''Est-ce que les contributeurs·trices sont structuré·e·s juridiquement pour recevoir des financements ?'''</big><br />
<br />
Oui. <br />
<br />
<br />
<big>'''Est-ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?'''</big><br />
<br />
Oui.<br />
<br />
<br />
<big>'''Le projet de commun s’attache-t-il à développer un ancrage territorial ?'''</big><br />
<br />
Le commun sera développé sur le territoire de Toulouse Métropole, en partenariat avec celle-ci, tout en restant dans une optique de réplicabilité.<br />
<br />
<br />
<big>'''Le projet de commun est-il collaboratif, avec des consortiums interdisciplinaires, ouverts aux acteurs·trices et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques?'''</big><br />
<br />
'''La mise en œuvre des ateliers demandera la participation d’associations ou de collectifs d'habitant·e·s locaux·ales''' ; l'''e projet en commun vivra par la participation habitante via la contribution et le contenu de la cartographie'''. Le volet collaboratif est par ailleurs enrichi par le '''travail de co-construction du commun mené avec deux laboratoires de recherche (LISST et LMDC) dans le cadre d’un projet POPSU Transitions ainsi qu’avec les services de Toulouse Métropole''' qui bénéficieront directement à termes de la cartographie participative réalisée et de toute la démarche méthodologique développée dans ce cadre.<br />
<br />
<br />
<big>'''Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante ?'''</big><br />
<br />
Nous identifions plusieurs besoins à ce jour. Des '''conseils''' sur le sujet des communs seront nécessaires, en particulier sur la '''licence à utiliser et sur le passage de l’expérience sur un territoire à un commun réplicable sur d’autres territoires'''. '''Le projet aura également besoin d’être financé pour être mis en œuvre''', principalement pour des besoins en ressources humaines et logistiques ainsi que pour s’assurer d’une collaboration optimisée avec les différents partenaires directs de ce commun.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=R%C3%A9novation_de_fonction&diff=20043Rénovation de fonction2024-03-04T17:18:47Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Créer un kit simple pour permettre à tout employeur de fidéliser ses salariés en prenant en charge une partie des couts de la rénovation de son logement : pour que proposer une « rénovation de fonction » soit aussi simple et commun que de fournir une « voiture de fonction »<br />
|Main_Picture=Maison avec module energie extérieur.jpg<br />
|description=Une étude récente de l’ADEME « Financer la rénovation énergétique performante des logements » l’appuie : '''faire plus de 20 fois plus de rénovations performantes ne pourra pas se faire avec les moyens actuels. Il est essentiel pour cela d’améliorer les dispositifs existants.''' Il n’y aura pas un grand soir du financement de la rénovation performante ni une « solution magique », mais un ensemble de dispositifs à mieux articuler par marchés et des compléments à y apporter, avec une meilleure réactivité. L’effondrement du cours des CEE en début 2022, au moment où les prix des matériaux et des équipements s’envolaient du fait de l’inflation et des coûts de l’énergie, a montré une '''forte dépendance des ménages les plus fragiles pour s’engager dans les travaux au montant du « reste à charge ».'''<br />
<br />
'''Historiquement, les employeurs ont joué un rôle pour appuyer leurs salariés dans leurs efforts d’accès à une meilleure qualité de logement (neuf)''' avec la structuration nationale du 1% logement en 1953, après une initiative volontaire quelques années plus tôt du patronat et des syndicats du Nord. '''Peut-être est-il temps de réfléchir au rôle des employeurs dans l’accès au plus grand nombre à des logements existants, rénovés de façon performante''', pour suivre l’évolutions des besoins de la société et des salariés. Cela d’autant plus que, pour certains salariés avec le développement du télétravail, le logement est devenu un lieu de travail distanciel. Alors que de plus en plus de salariés, en quête de sens, quittent leur poste pour s’engager dans des modes de vies différents, alors que les étudiants sont de plus en plus sélectifs écologiquement dans leur choix d’employeur : une action volontaire des entreprises en la matière est donc clé.<br />
<br />
'''Les employeurs bénéficient de fiscalités aménagées pour donner à leurs salariés l’accès à de la nourriture (tickets restaurant), à des solutions de mobilité (véhicules de fonction, forfait mobilité), à des solutions de garde d’enfants (crèches d’entreprises), d’épargne salariale ou d’accès au logement (logement de fonction, logement social) mais aucun soutien dédié n’existe - à notre connaissance - pour aider à moins consommer d’énergie dans son logement. Cela doit évoluer'''. Il nous apparait essentiel de permettre aux employeurs, en appui sur les dispositifs existants de l’Etat, de mieux soutenir la rénovation énergétique globale et performante des logements de leurs salariés. Pour commencer, avec les propriétaires occupants de maisons individuelles, pour lesquels les freins peuvent probablement être le plus facilement levés. C’est un marché clé qui représente 57% des consommation d’énergie en logement<br />
<br />
'''Ce projet de commun vise à développement un "kit employeur de rénovation de fonction" gratuit / open source permettant une mise en œuvre simple de ce mécanisme dans n’importe quelle organisation.''' Une première étape sera de s’appuyer sur des employeurs volontaires de différents secteurs (public et privé) et de différentes tailles TPE, PME, ETI et grands groupes pour tester cette approche de façon volontaire dès 2024 parmi leurs salariés, et voir comment la mettre en œuvre de façon efficace et pragmatique, puis l’améliorer au fur et à mesure, pour ouvrir la voie à une généralisation dans une version enrichie des retours d’expérience du terrain.<br />
|Tags=rénovation, rénovation thermique, régénération, reconstruction, efficacité énergétique, lutte contre la précarité énergétique, Bâtiment, Adaptation des bâtiments, adaptation au changement climatique, logement<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance<br />
|Theme=Général/Modèles,Général/Approches,Général/Enjeux,Vulnérabilités/Sociale,Vulnérabilités/Energétique,Vulnérabilités/Economique,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Infrastructure,Facteurs de résilience/Instruments,Facteurs de résilience/Urbanisme,Gestion de crise/Préservation des services essentiels,Regénération/Reconstruction,Regénération/Fiabilisation,Regénération/Innovation<br />
|from=HUGLO LEPAGE AVOCATS, Pouget Consultants, Ressorts<br />
|to=A4MT, Rabot Dutilleul, STO France<br />
|contributeurs=Sebastien Delpont, Julien Szbala, Rodolphe Deborre, Cedric Borel, Marine Girard, Pauline Maurus, Anne Lise Deloron, Cedric Trefouel, Philippe Boussemart, Charles Arquin, Thibault Perraillon<br />
|referent=Sebastien Delpont, Pauline Maurus, Charles Arquin<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 4- Modèle économique, B- Planification et aménagement urbain, D- Energie et réseaux, F- Bâtiment<br />
|Richesse=Mentorat, Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Expérimentation<br />
|Skills=Vulnérabilités/Sociale,Vulnérabilités/Energétique,Vulnérabilités/Economique,Facteurs de résilience/Instruments,Facteurs de résilience/Urbanisme,Anticipation/Prospective,Regénération,Regénération/Reconstruction,Regénération/Fiabilisation,Regénération/Innovation<br />
|communauté d'intérêt=Fabrique de la Rénovation<br />
|licence=Creative Commons<br />
|forum=https://forum.resilience-territoire.ademe.fr/t/commun-daccompagnement-des-transitions/1757<br />
|Develop=Idée<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=90000<br />
|complement_fi='''Ce projet ne bénéficie d’aucune forme de financement à ce jour. Il a été porté par des acteurs de la chaine de valeur sur leur temps libre par militantisme écologique'''. '''Pour passer d’une idée, à une expérimentation puis à une généralisation auprès de tous les employeurs : des moyens de financer un travail d’approfondissement nous semble nécessaires''', que nous voulons réaliser dans ce cadre.<br />
<br />
La volonté de créer une ressource commune libre et partagée pour répondre au défi d’innover en termes de financement de la rénovation globale et performante nous semble très en ligne avec l’esprit de cet appel à communs « Sobriété, Résilience et Territoire ».<br />
<br />
Le coût d’étude du financement de ce commun passera par un travail d’étude pour 90 k€ réalisé par Pouget Consultants, Ressorts et Huglo Lepage Avocats.<br />
<br />
'''Post « Appel à commun » ou au cours de celui-ci nous envisageons de structurer une « Fabrique de la rénovation » pour consolider / structurer d’autres communs relatifs aux enjeux clé de la rénovation énergétique''', sur le modèle des Fabriques de la Mobilité, de la logistique…<br />
|complement_res=Si personne n’est contre la rénovation des logements, malgré beaucoup de rapports et beaucoup de bonnes intentions, force est de constater que le marché de la rénovation performante peine à décoller. Selon les chiffres, ce serait e'''ntre 20 000 et 60 000 logements, probablement autour de 30 000 par an, qui seraient réhabilités de façon performante, très loin de l’objectif visé de 700 000 logements par an''', nécessaire pour être sur la trajectoire de la SNBC (Stratégie Nationale Bas-Carbone) pour ramener le parc de plus de 26 millions de logements français en moyenne en étiquette B en 2050.<br />
<br />
Les défis à relever sont nombreux avec du travail à mener selon 3 axes clés : 1. au niveau de la demande du marché pour des rénovations performantes : augmenter l’envie de rénover des maîtres d’ouvrages, 2. au niveau de l’offre de travaux pour que plus d’entreprises soient prêtes en quantité et qualité pour exécuter ces travaux avec une main d’œuvre formée et un recours à des méthodes plus industrialisées, et 3. au niveau du financement de la demande et de l’offre : si les ménages n’ont pas les moyens de se payer les travaux et si les entreprises de travaux n’ont pas les moyens de former ou d’investir, alors les choses n’avanceront pas.<br />
<br />
'''Permettre le déclenchement plus massif de projet de rénovations globales de logements passe, notamment pour les ménages modestes par une capacité à mieux boucler le financement des travaux''' : les dispositifs Ma Prime Renov et les certificats d’économies laissent un « reste à charge » aux ménages qui en dissuade de s’engager ou qui les amène réduire l’ambition énergétique des travaux. <br />
<br />
'''Qu’il soit plus simple pratiquement et fiscalement avantageux pour un employeur de financer à ses employés des véhicules diesel plutôt que des rénovations est un héritage de l’histoire qu’il faut faire évoluer.''' Plus de ménages qui rénovent et avec des ambitions de performance plus élevées : ça serait très aligné avec un impact sobriété, résilience et territoire. '''Ce commun permettrait de plus de traiter les questions de pouvoirs d’achat des ménages dans la logique de réconcilier « fin de mois » et « fin du monde ».''' <br />
<br />
'''Les porteurs de ce commun imaginent sa mise en œuvre sous la forme d’un abondement du financement de travaux de rénovation performante (au sens de la Loi''' : à savoir atteindre la classe A ou B post-travaux, ou C si le logement était une passoire énergétique ou saut d’au moins deux classes énergétiques si contrainte patrimoniale) bénéficiant de soutiens CEE et Ma Prime Renov’, après un audit énergétique : cela à hauteur de 10 000 € (avec une part à rembourser par le salarié s’il quitte de l’entreprise, au prorata de 2 000 € acquis par an, sur le modèle de ce qui existe pour la formation professionnelle). <br />
<br />
'''L’effet de levier d’un tel soutien pour ce type de rénovation, tel que l’a mis en œuvre la Région Normandie , dispositif adossé à un accompagnement des ménages, nous semble intéressant à reproduire ainsi à une échelle plus large'''. La phase d’expérimentation passera par un financement de ménages propriétaires occupants de maisons individuelles en Hauts de France, Ile de France et Normandie parmi les salariés des entreprises volontaires pour expérimenter le dispositif (une cible profil « gilet jaune »).<br />
|complement_env=D’un point de vue qualitatif, ce projet qui va permettre la mise en œuvre de plus de projets de rénovations énergétique globales et performantes de logements va avoir des impacts positifs en termes de :<br />
- Réduction des consommations énergétique<br />
- Baisse des émissions de gaz à effet de serre<br />
- Augmentation de l’utilisation d’énergies renouvelables (si bascule vers bois énergie/PAC) <br />
- Baisse de la précarité énergétique<br />
- Baisse des émissions de polluants atmosphériques liés à la combustion d’énergies fossiles<br />
- Création d’emplois locaux<br />
- Nombre de logements rénovés à un niveau supérieur ou égal à une étiquette énergie B<br />
- Nombre de logements mieux adaptés au changement climatique (l’isolation ayant de grands bénéfices en termes de confort d’été)<br />
<br />
Le scénario de référence serait de considérer qu’une partie des ménages ne s’engagerait pas dans de tels travaux de rénovation énergétique sans cet appui, qu’une partie s’y engagerait avec des ambitions énergétiques plus faibles, qu’une partie s’y engagerait quand même avec ce niveau d’ambition mais en s’endettant. <br />
<br />
Le mécanisme que nous proposons vise à faire financer de façon pérenne par les employeurs ce subventionnement testé par une région pilote, pour soulager les finances publiques et appuyer un changement d’échelle. Une évaluation a été réalisée par la Commission Européenne de l’impact de la politique publique du Conseil Régional de Normandie de verser un abondement 9 200 € de subventions (nous proposons ici 10 000 €) pour une rénovation de niveau BBC, (très proche de proposition de nous aligner la définition de la loi d’une rénovation globale et performante). Cette évaluation indique que chez 70% des ménages, cela a permis d’engager des travaux de rénovation plus important : https://www.europe-en-normandie.eu/sites/default/files/2021-07/synthese_evaluation_pnbd_vf_06_07_2020.pdf <br />
<br />
Une rénovation énergétique globale et performante coutant de 40 000 à 90 000 € (selon la taille / l’état initial du bâtiment / la performance cible post travaux), 10 000 € de rénovation de fonction, s’additionnant à 10 000 à 30 000 € de subventions CEE / Ma Prime Renov’, peuvent avoir un effet de levier puissant de financement du reste à charge et donc du passage à l’acte des ménages.<br />
|complement='''Par leurs expériences, leurs états d’esprit et leurs statuts les 3 structures en charge de la production du commun sont alignées avec cet esprits des communs, même si elles ne l’ont pas forcément formalisé en ces termes à ce jour.''' <br />
<br />
Pouget Consultants, bureau d’étude énergétique de référence sur les sujets de rénovations a publié des ouvrages de références, guides ABC et BCD http://www.pouget-consultants.eu/ouvrages/ pour faire savoir comment mieux rénover les logements typologies par typologies et s’implique dans de nombreuses dynamiques de coopération et de réflexion dans la filière. Le cabinet Huglo Lepage, est le premier cabinet d’avocat en France à avoir adopté un statut de société à mission, à ce titre les avocats du cabinet s’engagent à réaliser des partages d’informations et des décryptages de façon ouverte sous la forme de webinaire gratuit d’information pour démocratiser l’accès à une information de qualité au sujet des évolutions du droit de l’environnement et publie de nombreux documents d’information libres d’accès sur ces sujets. Ressorts est une entreprise ESUS (entreprise solidaire d’utilité sociale) et à mission, qui vise à accompagner la transition écologiques et solidaire de filières, par l’incubation de projets collectifs de coopération. Tous les travaux de Ressorts financés sur fonds publics (notamment Européens) sont disponibles en libres téléchargement sur son site, pour que leur appropriation par un nombre grandissant d’acteurs accélère la transition.<br />
<br />
'''Ces 3 acteurs sont accompagnés par un collectif plus large qui souscrit à la puissance de projets de coopération ouverte : avec Nobatek Inef 4 (Institut pour la Transition), Sto France, Rabot Dutilleul Construction, A4MT, IFPEB, Izy by EDF, La Poste qui veulent contribuer à l’émergence d’un tel commun, en appuyant son expérimentation.'''<br />
<br />
Les actions et livrables envisagés pour la production de ce commun sont précisés dans la partie ci-dessous « Réalisation du projet de commun » en 3 phases : 1. Etude de faisabilité juridico-financière, 2. Mise en œuvre par des employeurs pilotes, 3. Déploiement à plus grande échelle et plaidoyer.<br />
<br />
Près de 3 millions de véhicules particuliers sont détenus par des personnes morales pour une durée de détention moyenne de 5 ans, soit pour un coût moyen de 35 000€ par véhicule soit près de 21 Mrd € par an d’investi par les organisations pour leurs besoins et ceux de leurs collaborateurs. '''5% de ces investissements qui basculeraient vers la rénovation, représenterait près de 1 Mrd €, alors que le budget annuel de Ma Prime Renov’ géré par l’ANAH est de 2,4 M €. La mise en œuvre de ce mécanisme et sa diffusion a un potentiel de représenter un montant très significatif pour le financement de la rénovation énergétique.'''<br />
<br />
Notre objectif est de poser les bases, via le développement de ce commun, à une prise en main du sujet par n’importe quel dirigeant ou DRH (d’une structure publique, privée ou associative) pour qu’il ou elle puisse proposer ce nouvel avantage salarié de façon aussi simple qu’en proposant des tickets restaurant ou qu’un véhicule de fonction.<br />
<br />
'''Il s’agit de proposer un standard ouvert pour mettre en œuvre ces rénovations de fonctions, dont le pilotage pourra être réalisé en propre par le service RH ou délégué à un prestataire (comme cela se fait sur les véhicules de fonction ou tickets restaurant).<br />
<br />
Ce commun apporterait une solution à un manque du marché, l’incapacité des ménages à financer le cout de travaux de rénovation lourde. Il permettrait de remettre la question de la qualité du logement au cœur de la relation employeur / employé et de mettre la question écologique au menu d’échanges syndicats / patronat à plus large échelle'''. Dans un second temps, il pourrait permettre d’aborder avec les services fiscaux la question de l’équité écologique des avantages fiscaux : il faudrait « a minima » aligner les avantages fiscaux de la contribution d’employeurs à financer des travaux de rénovation sur ceux du financement de véhicules utilisant des énergies fossiles pour leurs salariés.<br />
|complement_auto='''''Le problème du financement du reste à charge comme levier d’accélération de la rénovation énergétique a été soulevé par de nombreux rapports d’étude''', dernièrement par le rapport parlementaire d’octobre 2023. <br />
<br />
'''La co-conception de cette idée de commun s’est faite sous la forme d’échanges entre une dizaine de professionnels de différents horizons''' du monde du logement et de la rénovation : industriel des matériaux, entreprise de BTP, bureau d’étude, cabinet de conseil, centre de recherche, cabinet d’avocats, association professionnelle… Des représentants du MEDEF Hauts de France et de la Chambre de Commerce et d’Industrie ont montré un intérêt de principe pour la démarche.<br />
<br />
'''Cette idée pour se structurer en commun et être adoptée largement va devoir faire l’objet de démarche d’amélioration / co-construction avec d’autres acteurs et d’être testée de façon concrète sur le terrain.''' Il y a des contrats types à rédiger, des explications à faire, une validation du cadre réglementaire social / fiscal / énergétique à effectuer avec rigueur. De même qu’un travail précis sur le parcours « utilisateur » vis-à-vis des salariés et des employeurs à réfléchir pour que le recours à ce dispositif soit simple, et en cohérence avec les politiques publiques globales (et en évolution) de l’Etat en la matière autour de France Renov’, de l’ADEME et de l’ANAH. C’est un projet profondément collaboratif à engager. <br />
<br />
L’équipe projet est preneur de conseils sur le sujet des communs pour structurer au mieux cette production de commun sur la base des retours d’expérience d’autres porteurs de projet ou de l’ADEME. <br />
<br />
'''Il y aura un besoin d’expérimenter en situation réelle pour valider ce mode de faire / de financer d’une manière rigoureuse d’un point de vue technique, réglementaire et fiscale.''' L’accès à des données sur couts et impacts de rénovations énergétiques pour des ménages à différents niveaux de revenus pour différentes formes d’habitat sera précieuse pour évaluer l’impact de ce commun.<br />
<br />
Un regard d’experts en politiques publiques sera précieux pour voir ensuite comment généraliser / normaliser le dispositif par des changements réglementaires d’ordre administratifs ou législatifs.<br />
|complement_real='''Phase 1 : Etude de faisabilité juridico financière : <br />
Durée 3 mois (mois 1 à 3)<br />
'''<br />
- Cadrage du périmètre des travaux à soutenir, en lien avec les différents dispositifs de soutien existants : CEE, Ma Prime Renov’<br />
- Benchmark des cadres légaux et fiscaux en France associés à des contributions affectées d’employeurs vis-à-vis de leurs salariés : véhicule de fonction, aide au logement, tickets restaurants, chèques vacances…<br />
- Etude et identification des modifications légales ou réglementaires à mettre en œuvre pour l’expérimentation et la généralisation d’un point de vue fiscal et social<br />
- Définition du parcours utilisateur en lien avec les parties prenantes concernées : Accompagnateur Renov’, ANAH, employeur.<br />
- Etude et sélection du cadre juridique le mieux adapté à un employeur pour engager une telle contribution en faveur de ses salariés<br />
- Définition d’un processus de qualité, contrôle et retour d’expérience associé<br />
<br />
Contributeurs : Pougets Consultants, Huglo Lepage Avocats, Ressorts, Julien Szbala et Cédric Tréfouel<br />
<br />
Livrables : <br />
- Etat de l’art et cadre associé<br />
- Parcours utilisateur pour ce dispositif (pour le salarié et pour l’employeur)<br />
- Processus qualité associé à ce dispositif<br />
<br />
'''<br />
'''Phase 2 : Mise en œuvre par des employeurs pilotes : <br />
Durée 6 mois (mois 3 à 6)'''''''''Texte en gras'''<br />
<br />
- Organisation d’un comité parties prenantes de la mise en œuvre pilote avec des représentants des administrations / agences concernées (DHUP, DGT, DGEC, ANAH, ADEME…), des parlementaires et des représentants d’employeurs et d’employés (patronat, syndicat, action logement)<br />
- Soutien à la mise en œuvre auprès des services juridiques / RH de 10 employeurs pilotes de profils différents (PME / grands groupes, acteurs publics / parapublics / privés, chaine de valeur du BTP ou non, métiers avec télétravail / sans télétravail)<br />
- Retour d’expérience formalisé auprès des salariés bénéficiaires, étude de l’effet de levier généré, et partage avec les services juridiques / RH des employeurs pilotes<br />
<br />
Contributeurs : Pougets Consultants, Huglo Lepage Avocats, Ressorts et les employeurs beta testeurs : confirmés Rabot Dutilleul Construction, IFPEB, Sto France, Le Mur Manteau, en discussion Izi by Edf, La Poste<br />
<br />
Livrables :<br />
- Compte rendu des attentes des parties prenantes structurantes<br />
- Rapport de retours d’expérience<br />
- Fiche exemple sur les projets de rénovation activés et formalisation de l’impact additionnel généré par le dispositif<br />
<br />
'''Phase 3 : Déploiement à plus grande échelle et plaidoyer : <br />
Durée 3 mois, (mois 9 à 12)'''<br />
<br />
- Définition d’un kit employeur gratuit / open source permettant une mise en œuvre simple de ce mécanisme de « rénovation de fonction » dans n’importe quelle organisation<br />
- Partage des retours d’expérience auprès de parties prenantes clés pour étudier la possibilité d’une fiscalité / un cadre légal associé à cet abondement des employeurs, sur le modèle d’autres formes de contributions affectées d’employeurs vis-à-vis de leurs salariés <br />
- Etude et identification des consultations des instances représentatives du personnels et des instances représentatives des branches professionnelles<br />
- Articulation du nouveau dispositif avec les autres dispositifs d’aide à la rénovation énergétique (MaPrimeRenov, CEE) d’un point de vue technique, financier, et juridique. Projections financières de la place du nouveau dispositif dans les projets de rénovation énergétiques<br />
- Etude la conformité du nouveau dispositif au regard du droit des aides d’Etat.<br />
- Rédaction d’un livre blanc « pour des rénovations de fonction » avec des recommandations pour sa généralisation / facilitation après des interviews d’acteurs, analyse des retours d’expérience et échange avec les membres du comité partie prenante de mise en oeuvre<br />
<br />
Contributeurs : Pougets Consultants, Huglo Lepage Avocats, Ressorts <br />
<br />
Livrables :<br />
- Kit employeur, avec guide et outil de calcul Excel,<br />
- Livre blanc sur la rénovation de fonction<br />
- Table ronde / débat de partage sur le sujet avec des parlementaires et représentants d’employeurs et de salariés<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=R%C3%A9habiliter_les_fermes_en_logements_sociaux_paysans_%E2%80%93_partage_d%E2%80%99outils_et_projet_pilote&diff=20042Réhabiliter les fermes en logements sociaux paysans – partage d’outils et projet pilote2024-03-04T17:18:24Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Réhabiliter les fermes en logements sociaux paysans – partage d’outils et projet pilote<br />
|Main_Picture=Ferme évolution2.jpg<br />
|url=https://www.renouveau-paysan.org/<br />
|description=Dans les territoires ruraux, les fermes ont été créées pour permettre à des agriculteurs et à des familles de vivre à proximité du lieu où étaient produits leurs aliments et ceux de leur territoire. Dans le mot "ferme", il ne faut pas seulement voir les terres agricoles mais bien le lien ancestral entre lieu de vie et de travail. Aujourd'hui, '''200 fermes disparaissent chaque semaine en France''' (Ministère de l'Agriculture, 2013) : lors des cessions de fermes, les terres sont souvent séparées des bâtis.<br />
<br />
'''50% des agriculteurs seront à la retraite dans 10 ans''' d'après l'INSEE. Un sur trois n’est déjà pas remplacé actuellement. En effet, '''les candidats à l’installation agricole font face à des freins importants''' : difficulté d’accès au foncier agricole, difficulté à trouver un logement décent et accessible financièrement à proximité des terres agricoles, difficulté physique et économique à conjuguer activité agricole et travaux de rénovation/construction de logements…<br />
<br />
De nombreux territoires soucieux de relocaliser la production d’aliments sains en circuits-courts sont aujourd’hui à la recherche de solutions pour encourager l’installation de nouveaux paysans : '''réhabiliter les fermes en logements sociaux paysans est un levier que ce projet de commun souhaite activer'''.<br />
<br />
La ferme était autrefois intrinsèquement liée à la cellule familiale et abritait plusieurs générations. Si cette configuration se fait de plus en plus rare, '''les bâtiments des fermes présentent des caractéristiques adaptées à l’habitat participatif ou collectif, un mode de logement de plus en plus plébiscité''', en particulier par les candidats à l’installation agricole qui se tournent de plus en plus vers des formes coopératives. Rénover ce bâti existant est un levier pour les nombreux territoires désormais engagés dans la limitation de l’artificialisation des terres (objectif Zéro Artificialisation Nette) et confrontés au dilemme de l’accueil des nouveaux habitants. De plus, l’installation dans les fermes, de plusieurs ménages (paysans et non paysans) permet de '''trouver un modèle économique viable pour la réhabilitation de ces fermes''' qui représente souvent de lourds investissements, de rompre l’isolement, et de redynamiser le tissu économique et social des campagnes françaises.<br />
<br />
L’association ReNouveau Paysan et ses partenaires souhaitent à travers ce projet de commun : <br />
* Documenter l'expérience d'un projet pilote de logement social paysan <br />
* Créer une boîte à outils collaborative incluant des retours d’expérience et des fiches ressources thématiques <br />
* Favoriser la création de liens et partages entre les acteurs de l’écosystème.<br />
|Tags=tranmissionagricole, installationagricole, logementsocial, agroécologie, HabitatParticipatif, souveraineté alimentaire, réhabilitation, fermes<br />
|commonscategorie=Connaissance, Lieu<br />
|Theme=Vulnérabilités/Socio-biologique,Vulnérabilités/Sociale,Facteurs de résilience/Urbanisme,Facteurs de résilience/Agriculture,Anticipation/Prospective,Gestion de crise/Préservation des services essentiels,Regénération/Innovation<br />
|from=ReNouveau Paysan<br />
|contributeurs=Ressorts, Atelier Provisoire, Comité Ouvrier du Logement, Les ColocaTerres<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, C- Alimentation et agriculture, F- Bâtiment<br />
|Coordonnées géo=44.75189, -0.16055<br />
|Richesse=Financement, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|licence=Creative Commons<br />
|Develop=Idée<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=71442<br />
|complement_fi='''Financement'''<br />
Le coût de ce projet est estimé à 102060€, incluant des dépenses de prestations intellectuelles (accompagnement du projet pilote, formalisation des retours d’expérience, élaboration d’une boîte à outils), de déplacements (visites sur site pilote, rencontres avec les partenaires, participation à des ateliers/conférences) et d’animation de l’écosystème (a minima deux évènements collaboratifs) sur 18 mois.<br />
<br />
Ce projet a déjà fait l’objet de soutiens par des acteurs locaux (Leader Montagne Basque, région Nouvelle-Aquitaine, CAPB…) mais aussi par la Fondation de France. Ces financements ont permis de poser les bases du projet : diagnostic, création d’un réseau de plus de 200 acteurs, premières études en vue d’un projet pilote. Afin de consolider cette démarche collaborative, de documenter l'expérience d'un premier projet pilote et d’élargir la dynamique à l’échelle nationale, l’association sollicite un financement de 70%. Des co-financements sont actuellement à l'étude (FDVA, Région Nouvelle-Aquitaine,...) afin de concrétiser ce projet.<br />
<br />
'''Justification de l’éligibilité'''<br />
Le projet de commun répond à deux défis transversaux et deux défis thématiques :<br />
* ''1 – Connaissances & Ressources'' : La création d’outils en lien avec la réhabilitation des fermes en logements sociaux paysans vise à permettre l’essaimage des modèles expérimentés dans les différents territoires français concernés par la problématique de l’installation/transmission agricole, de la rénovation du bâti ancien, de l’alimentation locale ainsi que de la création de logements sociaux en zones rurales<br />
* ''2 – Mise en récits'' : L’aventure vécue par ReNouveau Paysan et ses partenaires depuis 2018 pourra profiter à d’autres porteurs de projet pour éviter de tomber dans les mêmes écueils et apprendre des expériences passées. L’application directe et concrète sur une ferme pilote va permettre, au-delà des enseignements apportés, de nourrir de nouveaux imaginaires pour l’avenir des fermes et de convaincre de nombreux élus locaux de l’intérêt de redonner vie à ce patrimoine pour l’alimentation et la préservation de leurs territoires. <br />
* ''C – Alimentation & Agriculture'' : Ce projet de commun vise à faciliter l’installation/transmission agricole avec un objectif de résilience et souveraineté alimentaire des territoires. Il tient compte des nouvelles pratiques agricoles coopératives et promeut le développement de systèmes agroécologiques.<br />
* ''F – Bâtiment'' : Ce projet contribue aux défis identifiés suivants : mobilisation du parc existant sous-utilisé en fonction des évolutions des usages, intensification de l’usage des bâtiments, rénovation thermique, intégration des enjeux de lutte contre les inégalités. <br />
<br />
Le porteur de projet est une association éligible aux financements publics.<br />
|complement_res='''Sobriété et Résilience'''<br />
* Le projet vise à faciliter l’installation/transmission agricole. 50% des agriculteurs seront à la retraite dans 10 ans mais un sur trois n’est déjà pas remplacé actuellement. Un des freins à l’installation est l’accès au logement, notamment pour les porteurs de projet « hors cadre familial ». Dans cette optique, le projet contribue à la résilience et la souveraineté alimentaire des territoires. <br />
* Le projet vise à promouvoir la réhabilitation de fermes avec une approche agroécologique. Ces pratiques contribuent à la résilience du système alimentaire et à la préservation des services écosystémiques (pollinisation, régulation du cycle de l’eau, limitation de l’érosion des sols, limitation des inondations, maintien des zones humides…) <br />
* La réhabilitation de fermes s’inscrit dans une démarche de sobriété foncière (rénover et densifier plutôt que construire) et permettra des économies d’énergies grâce aux travaux de rénovation thermique. Les territoires Zéro Artificialisation Nette sont à ce sujet très concernés par les problématiques soulevées par le projet <br />
* Les outils partagés viseront à promouvoir des modes de rénovation sobres, bas carbone et circulaires (matériaux biosourcés et issus de l’économie circulaire, frugalité, mutualisation d’espaces …). L’association est à ce titre en lien avec le réseau de la Frugalité Heureuse et Créative qui compte à ce jour près de 15 000 professionnels engagés dans des démarches de sobriété et de construction/rénovation écologique <br />
<br />
'''Ancrage territorial'''<br />
* Le projet de commun s’appuie sur un projet pilote ancré dans son territoire (Entre deux mers bordelais). Il sera un cas d’école impliquant toutes les parties prenantes du territoire : collectivités locales, riverains, associations locales, futurs habitants…<br />
* Les outils partagés tiendront compte des spécificités locales (climat, démographie, terroirs…) afin que chaque territoire puisse se les approprier<br />
|complement_env=Le partage des outils permettant la réhabilitation de fermes en logements sociaux paysans va favoriser l'installation/transmission agricole sur les territoires qui s'emparent de la démarche. Les nouveaux systèmes agroécologiques promus par ce projet vont contribuer à la préservation de l'environnement par la relocalisation de l'alimentation, la production agricole sans intrants chimiques (agroécologie), la prise en compte des zones naturelles sensibles sur les terres arables et des continuités écologiques.<br />
Le projet s’inscrit également dans une démarche de sobriété foncière en favorisant la rénovation des bâtiments, ainsi que la frugalité architecturale et la mise en place du vivre ensemble (partage d'espaces en commun tels que buanderie collective, chauffage centralisé). <br />
L'entièreté des outils mis en commun se donne pour but d'atténuer les impacts anthropiques sur le vivant.<br />
Le projet revêt également une dimension sociale importante. 1 agriculteur sur 4 vit sous le seuil de pauvreté et la Mutualité sociale agricole comptait plus de deux suicides par jour chez les agriculteurs en 2018. Une partie de cette profession est frappée par la solitude, les conditions de vie difficiles et les difficultés financières. Créer des logements sociaux accessibles aux paysans et rompre l’isolement, c’est aussi lutter contre les inégalités sociales dans les territoires ruraux.<br />
|complement=L’association ReNouveau Paysan a été créée en 2018 pour fédérer les collectivités, les partenaires du monde de l’habitat, du foncier, de l’agriculture, et de la recherche académique et identifier des solutions face au délitement des fermes sur nos territoires et aux difficultés d’installation des nouveaux paysans. Ces travaux ont permis de faire progresser le diagnostic sur la problématique du logement dans l’installation agricole, de sensibiliser largement autour de cet enjeu, de mener de premières études de faisabilité et de créer un réseau d’acteurs concernés par le sujet (plus de 200 acteurs) et impliqués dans la recherche de solutions. L’association a notamment collaboré avec des acteurs de la recherche académique (Bordeaux Sciences Agro, Université de Pau et Pays de l’Adour, Université de Rennes…). L’association reçoit aujourd’hui de nombreuses sollicitations de collectivités territoriales, acteurs agricoles et bailleurs sociaux pour partager des retours d’expériences et soutenir les projets de logement social paysan en France, en réponse aux difficultés d’installation/transmission agricole que rencontrent de nombreux territoires.<br />
<br />
L’association ReNouveau Paysan et ses partenaires souhaitent à travers ce projet de commun : <br />
* Documenter l'expérience d'un projet pilote de logement social paysan <br />
* Créer une boîte à outils accessible à tous.tes incluant des retours d’expérience et des fiches ressources thématiques <br />
* Favoriser la création de liens et partages entre les acteurs de l’écosystème (a minima deux évènements collaboratifs : un a horizon 9 mois, l’autre à 18 mois)<br />
<br />
La diffusion large des premiers retours d’expérience en lien avec le logement social paysan permettra aux projets suivants de capitaliser sur les premières expériences. '''L’effort investi aujourd’hui dans la consolidation des retours d’expérience et connaissances permettra aux projets de demain de se concrétiser et d’éviter des erreurs ou allongement de délais couteux.''' Les connaissances à consolider et partager concernent notamment : les montages juridiques possibles, les solutions de portage du foncier, les montages partenariaux, les critères agronomiques à prendre en compte, les critères architecturaux à prendre en compte, les conditions de succès d’un projet d’habitat participatif…<br />
<br />
'''Créer des logements sociaux paysans suppose de créer un modèle permettant d’articuler les compétences de plusieurs structures qui ne sont pas habituées à travailler ensemble''' : bailleurs sociaux, établissements fonciers, organismes agricoles… Le projet de commun vise à faciliter ces transversalités en donnant accès à des ressources pédagogiques, en facilitant les rencontres entre les différents acteurs concernés et en accompagnant un projet pilote pouvant faire la démonstration des possibilités de partenariat et de montage juridico-économique. <br />
<br />
'''En l’absence de cette action d’intermédiation, de partage open source et d’animation de l’écosystème, on constate que les idées et envies peinent à se concrétiser et que les projets pionniers peinent à être répliqués.''' Les raisons incluent : le manque de connaissances des acteurs du logement social sur les enjeux agricoles, le manque de connaissance/moyens d’action des acteurs agricoles sur les questions d’habitat, un faible niveau de documentation de la problématique du logement paysan et de l’enjeu associé d’installation/transmission agricole, un besoin d’innovation et d’intelligence collective pour trouver les modèles juridiques/économiques/partenariaux adaptés. <br />
<br />
'''Développer des outils pour réhabiliter des fermes en logements sociaux paysans poursuit plusieurs objectifs d’intérêt général''' : répondre aux droits sociaux des agriculteurs qui font face à des difficultés financières, conserver et redévelopper le rôle des fermes comme lieux de production d’aliments sains, accueillir de nouveaux habitants sur les territoires ruraux sans construction neuve, répondre aux aspirations croissantes à de nouvelles formes d’habitat et de travail agricole.<br />
|complement_auto=Le sujet du logement social paysan et de la réhabilitation des fermes est traité par l’association ReNouveau Paysan et ses partenaires (une trentaine) depuis 2018. Une première ferme située dans le Béarn a permis d’identifier des difficultés à lever pour mener à bien un projet de logement social paysan (montage juridique notamment). Le sujet a mobilisé tous les échelons institutionnels depuis les mairies jusqu’aux ministères (agriculture et logement). Bien que le sujet soit à la marge de nombreux cœurs de métier, les acteurs du monde de l’habitat (bailleurs sociaux notamment), de l’agriculture (chambre d’agriculture, syndicats), de la recherche (Université de Pau, de Poitiers, Bordeaux Sciences Agro, Université de Rennes) ainsi que divers élus et techniciens de collectivités territoriales ont participé aux réflexions animées par ReNouveau Paysan. Un partenariat avec l’Université de Pau a permis la mise en place d’une thèse sur la question juridique de la réhabilitation des fermes. L’association Relier a de son côté réalisé une enquête sur la question de l’habitat dans les projets agricoles en 2022 . D’autres acteurs sont actifs dans la recherche de solutions (DDT de l’Indre, Métropole du Grand Lyon, Terre de Liens, Lurzaindia, Le Col, Habitat & Humanisme, réseau InPACT, Bordeaux Sciences Agro…). Reste à redéfinir un socle de réflexion commun pour lever les blocages et répliquer les expériences réussies.<br />
<br />
ReNouveau Paysan a identifié une ferme qui est un cas d’école adapté à un projet pilote. Ce projet a fait l’objet de premiers échanges réunissant le Comité Ouvrier du Logement (bailleur social) et sa fédération des coopératives d’habitat, l’organisation Terre de Liens, le cédant, une association locale. L’approche transversale de la démarche renforce la dimension collaborative des réflexions. <br />
<br />
L’impact de ce projet de commun sur les défis identifiés (1-2-C-F) : en créant des outils open source liés à la réhabilitation de fermes en logements sociaux paysans, ce projet vise à redonner aux fermes un rôle de Communs Alimentaires. Ces fermes réinventées en logements sociaux paysans collectifs seraient des clés de voûte de la résilience alimentaire des territoires. Elles seraient aussi des lieux où se réinventent les manières d’habiter ensemble et de travailler la terre (habitat collectif/participatif, pratiques agroécologiques et coopératives…). Elles contribueraient à faciliter et à rendre désirable l’installation agricole. <br />
<br />
L’association ReNouveau Paysan a un ancrage territorial fort dans le Sud-Ouest (l’association ReNouveau Paysan a été lauréate du prix Habitat innovant et du prix Expérimentation Foncière par la Région Nouvelle Aquitaine). Le projet pilote sera conduit en lien avec toutes les parties prenantes du territoire (collectivités territoriales, associations locales, riverains, futurs habitants…). Les outils partagés tiendront compte des spécificités locales (climat, démographie, terroirs…) afin que chaque territoire puisse se les approprier.<br />
<br />
Les besoins du projet à ce jour sont :<br />
* Conseils sur l'animation de communs<br />
* Besoin d’expérimenter en situation réelle (projet pilote ferme du Charron)<br />
* Aide à la consolidation d'une communauté active et renforcement du réseau d’acteurs au-delà de la région Nouvelle-Aquitaine<br />
* Accès à des financements<br />
|complement_real=La réalisation du projet de commun pourra se faire en 3 axes : <br><br />
<br />
'''AXE 1. Documenter l'expérience du projet pilote Logement Social Paysan sur le territoire de la Gironde'''<br />
# Coordination des différents partenaires impliqués dans l’étude de faisabilité (études agronomiques, études architecturales, modélisation financière…) : bailleur social, collectivités territoriales, architectes, experts en agronomie, cédant, financeurs…<br />
# Appui au montage partenarial, financier et juridique<br />
# Appui à l’identification de futurs habitants/agriculteurs et animation de la démarche de participation citoyenne (futurs usagers, riverains, agriculteurs…)<br />
<br><br />
<br />
Livrables : <br />
* Documents de synthèse des modèles retenus pour ce projet<br />
* Documentation visuelle inspirante <br />
<br><br />
<br />
Contributeurs potentiels : ReNouvau Paysan, Ressorts, Le Col, Association Colocaterre, Atelier Provisoire <br><br />
<br />
'''AXE 2. Elaboration d’une boîte à outils collaborative'''<br />
# Consolidation des retours d’expériences à l’échelle France et rédaction de fiches-projets sur les premières expériences de logement social paysan<br />
# Formalisation de fiches ressources thématiques : diagnostic sur la problématique du logement dans l’installation agricole, méthodologie de montage de projet, outils juridiques, recommandations architecturales, bonnes pratiques en matière d’habitat participatif, points de vigilance agronomiques…<br />
# Formalisation d’un répertoire d’acteurs pour faciliter les partages d’expertise et expérience<br><br />
<br />
Livrables : <br />
* Fiches-projets<br />
* Fiches-ressources<br />
* Répertoire d’acteurs<br><br />
<br />
Contributeurs potentiels : ReNouveau Paysan, Ressorts, Atelier Provisoire, le COL, Coop HLM, Habitat & Humanisme, Collectif Encore, Relier, Université de Pau, Bordeaux Sciences Agro, Terre de Liens, Université de Rennes, DDT 36, Métropole Grand Lyon…<br><br />
<br />
Acteurs potentiellement intéressés : CIVAM, Confédération Paysanne, collectivités territoriales, bailleurs sociaux, chambres d’agricultures…<br><br />
<br />
'''AXE 3. Animation de l’écosystème d’acteurs'''<br />
# Partage d’informations sur les projets en cours et les fiches publiées (Newsletter trimestrielle)<br />
# Organisation de 2 évènements collaboratifs : un en visio pour permettre aux acteurs implantés partout en France de participer facilement, un en présentiel (éventuellement sur le site pilote) pour permettre aux acteurs de se rencontrer physiquement. L’ordre du jour de ces évènements pourra être le suivant : partage d’actualités autour de la thématique du logement paysan, ateliers de travail collaboratifs, présentation des ressources produites et partagées, visite de site…<br><br />
<br />
Livrables : <br />
* Newsletter trimestrielle<br />
* 2 évènements<br><br />
<br />
Contributeurs potentiels : Ressorts, ReNouveau Paysan, le COL<br><br />
<br />
Acteurs potentiellement intéressés : acteurs agricoles, bailleurs sociaux, collectivités territoriales, acteurs académiques, services de l'Etat…<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=HABIT%26R&diff=20041HABIT&R2024-03-04T17:17:59Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Observatoire et espace ressources pour visibiliser et soutenir les projets citoyens d’habitats participatifs sobres et résilients qui contribuent aux objectifs de Zéro Artificialisation Nette<br />
|Main_Picture=HABIT&R.png<br />
|description=Habitat Participatif France, la Coopérative Oasis et Hameaux légers, nous sommes chacune depuis plusieurs années des structures d’appui au niveau national pour des communautés de collectifs citoyens acteurs de formes d’habitat sobre, accessible, durable, créateur de liens sociaux, enracinés dans la transition écologique. De par leur dimension collective, ces réalisations se développent sur des sites à réhabiliter, rénover, transformer - qui ne sont pas à la portée de particuliers isolés - et portent un souci aigu de leur empreinte environnementale. <br />
<br />
Ces projets collectifs comportent une densification dans la plupart des cas, sont plus agiles à transformer des friches ou des bâtiments désaffectés permettant production de logements sans consommation foncière supplémentaire ; ils réalisent des rénovations globales et performantes en circuits courts et matériaux biosourcés en allant bien souvent plus loin que les préconisations réglementaires. Ils créent des projets désirables liés à la création de communs, manifestant qu'il y a des alternatives souhaitées au "rêve de la maison individuelle". Ces projets se développent souvent sous des formes hybrides qui associent à l’habitat, la création d'activités professionnelles et sociales, favorisant l’installation des jeunes actifs et l’engagement des séniors, et amenant ainsi des plus-values sur les dynamiques et l’attractivité des territoires. <br />
<br />
Mais, malgré la vitalité de ces initiatives en pleine expansion, et même lorsqu’aucune aide publique particulière n’est demandée, ces collectifs se heurtent à des obstacles juridiques, fiscaux, réglementaires, bancaires, comptables récurrents, montrant la rigidité des cadres de références de nos institutions. Et ils peinent à bénéficier tant du droit commun que de politiques publiques dédiées. <br />
<br />
Au service de ces collectifs citoyens, chacune de nos trois structures développe depuis plusieurs années, son propre centre de ressources (information, formation, forum pair à pair) et son propre observatoire (cartographie, base de données, travaux de recherche), dont certains éléments sont déjà mutualisés.<br />
<br />
Notre intention partagée est d’approfondir la démarche de mutualisation de nos outils, d'ouvrir de nouveaux champs de coopération pour passer du niveau « collaboration » au niveau « commoning » et de développer de nouvelles ressources au service des formes d’habitats sobres et résilientes partageant la logique de mutualisation d’espaces et de moyens, le rôle central donné aux collectifs d’habitants, des ambitions écologiques importantes. <br />
<br />
Ce commun aura vocation à faciliter le développement et la pérennisation de ces formes d’habitat, par l’intermédiaire d’un observatoire et d’un espace ressources au service :<br />
* des collectifs citoyens, pour créer et faire vivre leurs habitats,<br />
* des acteurs professionnels et institutionnels engagés dans la transition écologique et sociale dans le champ du bâtiment, de l’habitat et de la sobriété foncière, pour sensibiliser, faciliter et lever les freins au déploiement d’initiatives vertueuses et innovantes sur les territoires, contribuant aux objectifs de Zéro Artificialisation Nette.<br />
|Tags=HabitatParticipatif, habitat, habitat partagé, habitant, réhabilitation, zéro artificialisation nette, Résilience territoriale, Participation Citoyenne, Commun numérique, habitat léger, oasis<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance<br />
|Theme=Général/Modèles,Général/Approches,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Urbanisme,Anticipation/Indicateur,Regénération/Reconstruction<br />
|from=Coopérative Oasis, Habitat Participatif France, Hameaux legers<br />
|to=Collectif pour une Transition Citoyenne, FedAc, Frugalité Heureuse et Créative, Habitat Participatif France, Hameaux legers, La Cooperative Oasis, Les Saprophytes SCOP, Plateau Urbain<br />
|contributeurs=Anne Lechêne, Ludovic PARENTY, Michele cauletin<br />
|referent=Ludovic PARENTY<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, F- Bâtiment<br />
|Coordonnées géo=46.60335, 1.88833<br />
|othercommon=Commune Mesure, HYPERfab<br />
|Richesse=Financement, Conseil Expertise<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0<br />
|filesharing=[[Média:Base cadre logique Espace Ressources - Cadre logique + éval budgétaire(7).pdf|Cadre logique du commun HABIT&R]] / [[Média:2023_11_10_lettre_soutien_RNCHP_à_HPF_signée.pdf|Lettre de soutien RNCHP]] / [[Média:Lettre_soutien_HABIT&R_-_Commune_Mesure.pdf|Lettre de soutien Commune Mesure]] / [[Média:231116_Lettre_de_soutien_.pdf_Vad.pdf|Lettre de soutien Ville & Aménagement Durable]]<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=99245<br />
|complement_fi='''Plan de financement pendant la convention'''<br />
<br />
L'association Habitat Participatif France assurera le pilotage et le portage administratif de l’ensemble du projet : elle prendra donc en charge le rôle de mandataire pour le collectif de structures (constitué de 2 associations et d'une SCIC).<br />
<br />
Le budget total de l’action en 2024 est de 207 667 € dont 99 245 € sont sollicités dans le cadre du soutien financier de l’Appel à Commun de l’Ademe, et 108 422 € sont apportés par les 3 structures (46 422 € en fonds propres, 62 000 € de subventions déjà accordées).<br />
<br />
Le budget se répartit entre les 3 axes du projet : <br />
* Axe Gouvernance - Organiser, structurer et mettre en œuvre la gouvernance de coopération des différents partenaires : 25 645 €, soit 12% du coût total (temps salariés et prestations de consultance) <br />
* Axe Technique - Concevoir et faire vivre un outil numérique de back office, en licence ouverte, et en organiser l'interopérabilité avec les systèmes d'information existants et espaces ressources des différents réseaux : 42 895 €, soit 21% du coût total (temps salariés, prestations de consultance et technique)<br />
* Axe Contenus - Mettre à disposition et concevoir de nouvelles ressources visibilisant et soutenant les projets de réhabilitation / rénovation / construction de bâtiments sobres et durables portés par des collectifs citoyens : 139 127 €, soit 67% du coût total (temps salariés, prestations de consultance et technique, graphique et vidéo, déplacements)<br />
<br />
<br />
Les partenaires apportent 52% du financement au travers de fonds propres et subventions :<br />
* Habitat Participatif France pour 22 000 €, <br />
* Hameaux Légers pour 84 422 €,<br />
* Coopérative Oasis pour 2 000 € <br />
<br />
<br />
'''Financement/modèle économique post Appel à communs'''<br />
<br />
Deux grands types de dépenses sont à planifier pour pérenniser le commun : <br />
* Ressources humaines : le temps minimum à investir est de l’ordre de 20/30 jours par an<br />
* Prestations pour la maintenance et frais d’hébergement web évalué entre 3 et 5 000 € par an <br />
<br />
<br />
Ces deux types de dépenses seront réparties entre les structures (fonds propres ou partie de subventions). Les montants en jeu mis au regard de l’importance pour ces réseaux nationaux de cet outil sont absorbables, d’autant que les acteurs ont donc déjà éprouvés ce que suppose le maintien d’un commun numérique sur du temps long.<br />
<br />
Cependant, l’enjeu ne sera pas seulement de maintenir l’outil mais de l’enrichir sur la durée à travers la réalisation de nouveaux projets d’études et de recherche-action, d’analyse des données, d’actualisation/production de nouveaux contenus qui pourront faire l’objet de recherches de financement spécifiques.<br />
<br />
[[Fichier:Budget du commun HABIT&R.jpg|cadre|Budget du commun HABIT&R]]<br />
|complement_res=Le commun viendra soutenir et visibiliser des initiatives citoyennes émergeant de la société civile et qui, à partir de l’habitat, du logement et des bâtiments, s’inscrivent dans une dynamique d’urbanisme durable, du point de vue de l’activation :<br />
* du pouvoir et vouloir d’agir habitant générant mobilisation de solidarités de proximité et dynamique économique, culturelle et sociale dans les territoires (attractivités, centralités, création de communs);<br />
* d’une sobriété foncière, constructive et d’usage à partir de l’habiter (enjeu pour une densification douce, dans une démarche de frugalité globale, alternative à la maison individuelle);<br />
* d’une production de logements abordables et durables en petites villes et centre-bourg comme en zones rurales générant de l’emploi comme de l’activité associative et participant du réenchantement des territoires ruraux et petites centralités en répondant aux enjeux de transformation liés à la crise environnementale. Ils contribuent aux objectifs de Zéro Artificialisation Nette. <br />
<br />
<br />
Sur près de 570 projets d’habitat participatif recensés en zone rurale (dont 214 aboutis et 131 en travaux) :<br />
* 2/3 se montent sur la base de bâtis à réhabiliter/rénover ;<br />
* 50% intègrent directement dans le projet des activités économiques ou sociales ;<br />
* 80% sont réalisés en autopromotion (et ne nécessitent pas l’intervention d’opérateurs) ;<br />
* 2/3 proposent une mixité intergénérationnelle prenant en compte les besoins des séniors.<br />
<br />
<br />
Sur près de 550 projets intégrant tout ou partie de réhabilitation :<br />
* 70% sont des réhabilitations globales avec une forte ambition écologique, tant du point de vue de la performance énergétique, que de la démarche bas carbone ;<br />
* Deux tiers des porteurs de projets ont choisi de réhabiliter plutôt que de construire par soucis de ne pas artificialiser des sols et / ou de diminuer leur empreinte carbone ;<br />
* Un quart des projets densifient l’existant en produisant plus de logement sur la même emprise foncière ;<br />
* 2% des projets seulement sont initiés par des collectivités locales.<br />
<br />
<br />
Tous ces projets ont un ancrage territorial fort et s’inscrivent dans une dynamique de réseaux thématiques multi-échelles et multi-acteurs comme l’illustrent les lettres de soutien du Réseau National des Collectivités pour l’Habitat Participatif, du réseau Ville & Aménagement Durable et de Commune Mesure.<br />
<br />
Pour autant, ils sont encore peu visibilisés et ont besoin d’être davantage documentés.<br />
|complement_env=Les 3 porteurs du Commun HABIT&R sont des acteurs de l’économie sociale et solidaire engagés par vocation au service de la sobriété et de la transformation des activités humaines, comme en témoignent leurs raison d’être, manifestes et charte.<br />
<br />
Le commun aura vocation à être un commun de la connaissance des formes d’habitats sobres et résilientes partageant : <br />
* la logique de mutualisation d’espaces et de moyens, <br />
* le rôle central donné aux collectifs d’habitants, <br />
* des ambitions écologiques importantes.<br />
<br />
Plusieurs études, notamment réalisées à partir d’analyses statistiques et d’échantillon de projets citoyens dans des projets d’études financés par l’Ademe et le Cerema, viennent corroborer les impacts vertueux de ces projets, et permettent d’en cerner quelques premières caractéristiques quant à leur faible impact carbone et leur contribution aux innovations requises par les enjeux liés à la transition : en tant que lieux sociaux hybrides fortement contributeurs au territoire, et laboratoires vivants, lieux d’expérimentation du paradigme des communs, à la fois comme registre d’action et comme mouvement de pensée.<br />
Ces études ont besoin d’être rassemblées, rendues plus visibles et accessibles et poursuivies.<br />
|complement=Les 3 réseaux assument un rôle de tête de réseau et bénéficient depuis de nombreuses années de l’expertise de plusieurs centaines de retours d’expériences et de l’énergie militante d’un mouvement citoyen porteurs d’enjeux de transition. Chacun des trois structures justifient d’expériences dans la production et la diffusion de ressources à destination des porteurs de projets : [https://mooc.hameaux-legers.org/?PagePrincipale MOOC Hameaux Légers] / [https://cooperative-oasis.org/wiki/?PagePrincipale MOOC Oasis] / [https://www.habitatparticipatif-france.fr/?RessourceS2 Ressources Habitat Participatif France] ; la réalisation et la publication d’études et de recherches permettant un premier socle d’observations scientifiques : [https://www.habitatparticipatif-france.fr/?HPFPublications Habitat Participatif France] / <br />
[https://cooperative-oasis.org/decouvrir/lobservatoire-des-oasis/ Observatoire des Oasis] ; la création et la gestion d’une cartographie partagée collaborative, commun déjà existant depuis 2016 : [https://www.habitatparticipatif-france.fr/?HPFCartographie Vue sur le site d'HPF] / [https://cooperative-oasis.org/decouvrir/les-oasis/ Vue sur le site de la Coopérative Oasis]<br />
<br />
Si la dynamique de développement de ces projets est forte dans les réseaux citoyens, ils ne sont pas encore assez visibilisés et étudiés, ils peinent à bénéficier tant du droit commun que de politiques publiques dédiées et ne sont pas systématiquement soutenus par les collectivités accueillantes. Ainsi le commun permettra d’apporter des éléments de réponse aux questions suivantes :<br />
* Comment rendre ces réalisations plus visibles et activer leur potentiel de démonstrateurs ?<br />
* Comment identifier les points de blocages réglementaires freinant leur développement ?<br />
* Comment mesurer les conditions de création des communs dont sont porteurs ces habitats inscrits dans un projet collectif solidaire et participatif ainsi que leurs effets sur les territoires ?<br />
* Comment faciliter la constitution de ressources qui permettent leur essaimage, qui les aident dans les difficultés liées à leurs créations hybrides (pouvant combiner bâtiments durables et habitats légers, habitats séniors accompagnés et habitats intergénérationnels, logements résidentiels et multi-activités professionnelles, agricoles ou associatives, rénovation portée par des artisans ou entreprises et auto construction accompagnée) ?<br />
<br />
<br />
'''Brique Gouvernance'''<br />
<br />
Les partenaires s'appuient sur un début de gestion partagée de la cartographie des habitats participatifs et des oasis. L’ambition de la brique Gouvernance est de structurer la gestion, l’exploitation et le pilotage d’un ensemble élargi de données, de ressources et de méthodes de recueil d’informations, entre 3 structures partenaires. Il s’agira de réunir régulièrement sur la durée du projet des membres de chacun des 3 réseaux pour co-construire des règles.<br />
Livrable : charte des acteurs d'ici 6 mois<br />
<br />
'''Brique Technique'''<br />
<br />
Le cahier des charges défini à ce stade suppose la mise en place d’un espace ressource qui prendra la forme d’un site internet en marque blanche, géré par un moteur de Wiki, permettant à la fois d’héberger les différentes ressources à mettre en commun et pouvant être appelé par l’ensemble des structures partenaires depuis leur propre site.<br />
Il s’agira de mettre en oeuvre la plateforme numérique open source et leur intégration dans les systèmes d’informations des partenaires, en ayant préalablement élaboré un cahier des charges collectif et par structure, ainsi que l’architecture de la base de données.<br />
Livrables : cahier des charges et architecture de la BDD d'ici 6 mois - version beta d'ici 9 mois - Intégration sur les sites des partenaires d'ici 12 mois<br />
<br />
'''Brique Contenus'''<br />
<br />
Le véhicule inter structures ainsi constitué permettra d’organiser et structurer à la fois un observatoire et un centre ressources. L’Observatoire sera orienté autour des éléments de visibilisation de projets inspirants en favorisant les actions de recherche visant à évaluer leur impact, dégager les axes structurants en termes d’innovation sociale et environnementale et soutenir les processus d’expérimentation apprenante des porteurs de projets. Il visera également à mutualiser les analyses et connaissances des trois réseaux pour dégager les éléments bloquant les expérimentations d’initiatives citoyennes et construire les stratégies de plaidoyers permettant de travailler à lever les freins juridiques, fiscaux, assurantiels et réglementaires.<br />
Sur le versant Centre de Ressources il s’agira de structurer la mise en réseau des ressources existantes, identifier les fiches ressources par thématiques à partager, les besoins à couvrir en agrégeant les apports des réseaux partenaires permettant de couvrir l’ensemble des thématiques, avec une ouverture sur de nouveaux partenaires, dont une première liste a fourni des déclarations d’intérêt qui sont jointes à notre candidature (FEDAC, Saprophytes, La preuve par 7, Frugalité heureuse, Commune Mesure).<br />
Mise en œuvre du comité scientifique élargi : d'ici 6 mois ; mutualisation des ressources : d'ici 9 mois ; production des nouvelles ressources d'ici 18 mois<br />
<br />
Le coût de mise en œuvre de ce commun semble mesuré vis à vis de son impact sur le développement des projets : la communauté des trois réseaux rassemblent plusieurs dizaines de structures membres et partenaires, et plus de 1000 projets répartis sur le territoire, dont près de 500 sont encore en cours de réalisation. L'ambition de ce commun serait de par le financement de l'Ademe d'avoir enfin les moyens de la mutualisation et du renforcement d'un observatoire et espace ressources performant et robuste, à la hauteur des besoins et des enjeux.<br />
|complement_auto=Habitat Participatif France intervient sur le champ de l’habitat participatif sous toutes ses formes en zone rurale comme urbaine : elle fédère les acteurs, mène des actions de plaidoyer et des programmes, anime un réseau d’acteurs citoyens et professionnels au travers d’outils, d’études, d’évènements.<br />
<br />
La Coopérative Oasis accompagne et finance les porteurs de projets écologiques et solidaires appelés écohameaux, habitats participatifs, fermes collectives, tiers-lieux… Elle anime son réseau ouvert de sociétaires au travers d’évènements et d’actions de formation et de recherche.<br />
<br />
Hameaux Légers accompagne la création d’écohameaux accessibles financièrement, pour permettre à toutes et tous d’habiter de manière durable et solidaire. Elle met en œuvre des actions de mise en lien, de transmission et d’accompagnement.<br />
<br />
Les 3 structures sont en prise permanente avec les membres de leurs réseaux et les porteurs de projets, et au contact des candidats à cette forme d’habitat résilient et porté par des citoyens mus par l’intérêt général sur un plan environnemental et sociétal. <br />
Elles font toutes les 3 le constat - et œuvrent déjà - depuis de nombreuses années du besoin d’outiller, de lever les freins, de documenter, de visibiliser et de faire interagir ses démarches.<br />
<br />
Elles fédèrent la grande majorité des énergies citoyennes et professionnelles sur le sujet et interviennent chacune avec des approches et des angles différents mais en agissant le plus possible de manières complémentaires, conformément à l’ADN de coopération et de communs qui est à la base de chacun de ces projets d’habitat.<br />
<br />
Le sujet de la mutualisation des données est déjà une réalité entre Habitat Participatif France et la Coopérative Oasis au travers d’une base de données nationale cartographique, interopérable et collaborative, depuis 2016. Cette base de commun a créé des habitudes du point de vue de la gouvernance et de la gestion d’un commun numérique utilisé par plus de 20 structures et 1000 collectifs. Les réseaux sont également interconnectés dans leur gouvernance et dans le système d’acteurs. Le rapprochement avec Hameaux Légers dans ce cadre permettra dans un premier temps, de rendre interopérable nos systèmes cartographiques.<br />
<br />
Pour autant, les parcours d’appuis à l’accompagnement, les ressources méthodologiques, les actions de plaidoyer, d’études et de recherches, bien que faisant déjà régulièrement l’objet de collaborations croisées, outre qu'ils sont souvent difficile à financer, pourraient être pilotées de façon concertée et diffusées au travers de canaux communs pour permettre une appropriation collective de ses ressources par tout nouvel acteur désireux de se lancer ou d’accompagner ces démarches, engendrant un effet démultiplicateur du nombre et de la qualité des projets.<br />
<br />
Le commun invitera l’ensemble des membres des réseaux à collaborer sur ce même espace dans une logique de réciprocité. Cette culture de mobilisation des collectifs est déjà largement répandue dans chacun des réseaux : il s’agira avant tout de rassembler les énergies déjà mobilisés autour d’un espace de collaboration mutualisé, puis d'accroître collectivement les moyens que nous pourrons mobiliser pour aller plus loin dans ces missions.<br />
Parallèlement, l’objectif est de mobiliser également les autres acteurs avec lesquels les projets et nos réseaux sont en lien : les collectivités et leurs réseaux en particulier, mais aussi les autres acteurs liés au bâtiment, le monde de la recherche, les agences de l’état...<br />
A titre d’illustration, dans le cadre de la réalisation de ce projet de commun, nous avons convenu avec la FEDAC (fédération de l'accompagnement à l'autoproduction) et Superville (réseau des collectifs d'architectes, paysagistes, urbanistes, sociologues qui défendent la maîtrise d'usage dans les projets) de relier nos initiatives en permettant l’intégration d’un pôle sur l'accompagnement à l'autoproduction dans les champs de l'habitat, l'équipement, et les espaces publics. <br />
<br />
Habitat Participatif France qui assurera le rôle de mandataire est une association, la Coopérative Oasis est une SCIC, Hameaux Légers est une association. L’appui au financement de ce projet permettra non seulement de concrétiser de manière mutualisée les chantiers sur le sujet, envisagés au départ individuellement par les trois partenaires, mais au-delà contribuera également à fédérer les énergies de ces trois réseaux, créant ainsi un commun immatériel national au service du développement de projets d’habitats résilients et citoyens, participant aux objectifs de non artificialisation et de réduction de l’empreinte carbone.<br />
|complement_real='''Objectif Général : Visibiliser et soutenir les projets de réhabilitation/rénovation/construction de bâtiments sobres et durables portés par des collectifs citoyens à travers la mutualisation et de la gestion partagée inter-réseaux de données et de centres de ressources'''<br />
<br />
'''Objectif spécifique 1 : Organiser, structurer et mettre en oeuvre la gouvernance de coopération des différents partenaires'''<br />
<br />
* Pilotage, coordination de la démarche (Séquencage et gestion du calendrier du programme, animation de la dynamique collective, des réunions multipartenaires et des échanges bilatéraux, établissement des documents de travail dont le cahier des charges, mise en place des outils de collaboration, suivi de gestion...)<br />
* Définition de la gouvernance, de la gestion et du pilotage du commun et de ses données (données déjà existantes, ressources mise en communs et créées dans le cadre du projet, méthodes de recueil d’informations collective), définition du modèle économique, des droits d'accès et de gestion, de l'intégration de nouveaux partenaires, méthodologie de création de nouvelles ressources<br />
<br />
<br />
'''Objectif spécifique 2 : Concevoir et faire vivre un outil numérique de back office, en licence ouverte, et en organiser l'interopérabilité avec les systèmes d'information existants et espaces ressources des différents réseaux'''<br />
<br />
* Pilotage, coordination et mise en place de la plateforme numérique open source (Sélection de la solution logicielle libre, réalisation de l'architecture selon un cahier des charges collectifs et pour chaque structure, propositions des solutions au GT, mise en oeuvre, application des différentes itérations de correctifs, suivi des demandes d'évolutions,...)<br />
* Elaboration collective de l'architecture de la base de données : intégration des différentes formes de ressources (vidéos, méthodo, dossiers, outils, faq, formations...) et de leur catégorisation (thème, phase de projet, mots-clés, type, sources, dates,...), compatibles avec les besoins des interfaces destinées aux utilisateurs (mooc, recherches thématiques et multicritères,...)<br />
* Elaboration du cahier des charges collectif et par structure de la plateforme, tests de la plateforme et des interfaces d'interopérabilité pour chaque structure, retours des solutions techniques mises en oeuvre, saisie des contenus existants, intégration de la plateforme dans les outils de chaque structure<br />
* Développement de fonctionnalités non existantes sur la solution logicielle libre retenue<br />
* Développement d'éléments d'interopérabilité (synchronisation de données) entre les solutions logicielles libres YesWiki, SemApps, Directus<br />
* Création et intégration des designs pour les différents partenaires dans la solution logicielle libre retenue<br />
* Hameaux légers : implémenter une plateforme d’accès aux contenus<br />
<br />
<br />
'''Objectif spécifique 3 : Mettre à disposition et concevoir de nouvelles ressources visibilisant et soutenant les projets de réhabilitation / rénovation / construction de bâtiments sobres et durables portés par des collectifs citoyens'''<br />
<br />
'''OBSERVATOIRE'''<br />
<br />
Production de nouvelles méthodologies de recueil de données et d’auto-évaluation pour les collectifs<br />
* Présentation de témoignages, retours d’expériences, mises en récit issus des collectifs<br />
* Curation de documentations à caractère scientifique et technique : recherche-action, enquêtes, fiches pratiques<br />
* Production d’enquêtes adressables aux collectifs via la base de données<br />
* Production de méthodologies d’auto-évaluation pour les collectifs<br />
<br />
<br />
Mise en route d’une action d’un comité scientifique dans une démarche de sciences participatives<br />
* Extension du périmètre du comité scientifique de l’Oasis du Coq à l’Âme, déjà constitué, à l’ensemble de ces collectifs citoyens.<br />
* Mise en oeuvre de la coordination des activités de recherche et de la communication entre habitants et chercheurs par un comité de pilotage<br />
* Recherche de financements pour les projets d’études, conduite de recherche-action portant sur des questions scientifiques émanant des besoins des habitants, communication des résultats sous forme accessible au grand public<br />
<br />
<br />
Production de nouvelles analyses<br />
* Analyses statistiques de la base de données existante et des recueils de données des nouvelles enquêtes<br />
* Analyse des freins institutionnels au déploiement de ces initiatives citoyennes à plus large échelle<br />
<br />
<br />
'''ESPACE RESSOURCES'''<br />
<br />
Mutualisation des ressources<br />
* Mise en commun des ressources unitaires de chaque structure (vidéos, chapitres de MOOC, Foire aux questions,...)<br />
* Recensement, éditorialisation, co-construction des séquences du parcours pédagogique d'Habitat Participatif France<br />
* Recensement, sélection, synthétisation des contenus des séquences du parcours pédagogique de Hameaux Légers<br />
* Partage et coordination des plans annuels de production de ressources<br />
<br />
<br />
Création de contenus<br />
* Création de nouveaux contenus mutualisables, manquants dans le parcours pédagogique actuel de la Coopérative Oasis (10 à 15 vidéos)<br />
* Création de contenus mutualisables pour le parcours pédagogique d'Habitat Participatif France (5 à 10 vidéos + fiches pratiques et outils)<br />
* Création de contenus mutualisables pour le parcours pédagogique de Hameaux Légers : contenus pédagogiques (textes, vidéos) ; outils (plans, modèles, contrats vierges, etc) ; témoignages et partages d’expérience.<br />
<br />
<br />
Animation et suivi<br />
* Animation de la période d’ouverture du MOOC de Hameaux Légers pour 6 mois<br />
* Partage des retours sur les usages et utilisations des ressources<br />
<br />
<br />
[[Fichier:CL AAC Ademe.jpg|cadre|Cadre logique du commun HABIT&R]]<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Partage_d%27outils_et_de_formations_pour_acc%C3%A9ler_la_transition_%C3%A9cologique_dans_les_territoires&diff=20040Partage d'outils et de formations pour accéler la transition écologique dans les territoires2024-03-04T17:17:32Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Travailler sur les modalités de diffusion d'outils pédagoqiques et de formations à destination des agents, des élus, des acteurs et du grand public pour inciter tout le monde à s'engager rapidement dans la transition écologique et sociale, face au changement climatique, à la destruction de la biodiversité, aux limites planétaires et à la raréfaction des ressources<br />
|url=https://www.montpellier3m.fr/<br />
|description=Pour inciter tout le monde à s'engager rapidement dans la transition écologique et sociale, plusieurs acteurs souhaitent mutualiser et diffuser sous la forme de communs, les formations et outils pédagogiques qu'ils ont conçus, afin d'aider d'autres territoires à sensibiliser, mobiliser les agents et les élus des collectivités, les acteurs et le grand public.<br />
Les jeux conçus permettent de comprendre rapidement l'ensemble des problèmes, d'où viennent les émissions de gaz à effet de serre et de réfléchir à sa stratégie et à des actions à mettre en place concernant l'adaptation et la réduction des gaz à effet de serre, à l'aide de jeux de cartes. Par rapport aux défis de l'appel à communs :<br />
<br />
*'''Le jeu prise de conscience (1h30-2h)''' permet de comprendre : l'accélération des activités humaines (mobilité, bâtiment, économie, agriculture...) et ses impacts, ainsi que ceux des futurs scénarios climatiques sur : nos écosystèmes, les limites planétaires et la gestion des ressources naturelles (surexploitation).<br />
<br />
* '''Les diapos A3 et les jeux GES (10') :''' permettent de mieux comprendre d'où viennent les émissions de gaz à effet de serre sur les sujets suivants : mobilité, alimentation et agriculture, bâtiment et aménagement du territoire, ainsi que d'autres qui ne correspondent pas aux défis définis.<br />
<br />
* '''Les cartes leviers d'actions (5')''' permettent de résumer les préconisations d'actions trouvées dans les rapports où documents prospectives sur les thèmes suivants : mobilité, alimentation et agriculture, bâtiment et aménagement, économie, ainsi que d'autres qui ne correspondent pas aux défis définis. Cela permet d'aider les acteurs à réfléchir rapidement aux actions qu'ils peuvent mener.<br />
<br />
* '''Les cartes prospectives''', permettent de découvrir en 15' à quoi ressemble un monde bas carbone sur l'un des thèmes suivants : alimentation & agriculture, bâtiment et aménagement du territoire, économie, mobilité<br />
<br />
* Lors des formations, '''le récit''' est mobilisé à plusieurs reprises : séquence de pleine conscience inspirée du champ du futur de la Théorie U en clôture de la formation agent où on les emmène en 2050, fresque renaissance écologique qui permet au travers d'un dessin et des cartes prospectives d'imaginer un monde bas carbone, scénarisation d'un été 2050 lors des ateliers adaptation.<br />
<br />
L'ensemble de ces ressources peuvent être utilisées lors de formations, d'ateliers de travail, de manifestations grand public, et fonctionnent avec des publics très diversifiés : agents (cat C à A++, de tous les métiers), élus, acteurs privés, associations, grand public (élémentaire > séniors).<br />
|Tags=Formation, changement climatique, Transition, jeu, Mobilité, Bâtiment, Agriculture et alimentation, Economie Circulaire, numérique, culture, santé, urbanisme<br />
|commonscategorie=Connaissance, Matériel, Licence<br />
|Theme=Général,Général/Approches,Général/Enjeux,Général/Domaines,Vulnérabilités,Vulnérabilités/Concept,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Socio-biologique,Vulnérabilités/Sociale,Vulnérabilités/Energétique,Vulnérabilités/Economique,Vulnérabilités/Culturelle,Facteurs de résilience,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Culture,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Infrastructure,Facteurs de résilience/Urbanisme,Facteurs de résilience/Agriculture,Anticipation,Anticipation/Prospective<br />
|from=Montpellier Méditerranée Métropole<br />
|to=AD FINE, AREC Occitanie, Agence des Pyrénées, Communauté d'Agglomération du Pays de l'Or, Echelles et Territoires, Le Grand Narbonne, Montpellier Méditerranée Métropole, Quattrolibri, SDIS 31, Toulouse Métropole<br />
|contributeurs=Brice Navereau, Chrystelle Amblard, François AMIEUX, Julien Dossier<br />
|referent=Chrystelle Amblard<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, 4- Modèle économique, A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles, B- Planification et aménagement urbain, C- Alimentation et agriculture, E- Mobilités et logistiques, F- Bâtiment<br />
|Coordonnées géo=43.60788, 3.89089<br />
|Richesse=Mentorat, Financement, Conseil Expertise, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général,Général/Modèles,Général/Approches,Général/Enjeux,Vulnérabilités,Vulnérabilités/Concept,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Socio-biologique,Vulnérabilités/Sociale,Vulnérabilités/Energétique,Vulnérabilités/Economique,Vulnérabilités/Culturelle,Facteurs de résilience,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Culture,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Infrastructure,Facteurs de résilience/Urbanisme,Facteurs de résilience/Agriculture,Anticipation,Anticipation/Prospective,Regénération,Regénération/Innovation<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0<br />
|filesharing=https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/images/resilienceterritoire/e/ef/231123_Pr%C3%A9sentation_des_communs_propos%C3%A9s_Montpellier_M%C3%A9tropole.pdf<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=41320, 37500<br />
|complement_fi='''Plan de financement en HT'''<br />
<br />
'''Animation et développement du projet de communs'''<br />
* Animation de 6 réunions + suivi administratif et financier : 4 720 €<br />
* Organisation de 2j de rencontre, de découverte et de formation avec la participation de Julien Dossier : 4 910 €<br />
* Création de tutos vidéos pour faciliter la diffusion des jeux et formation : 22 800 €<br />
* Enrichissement des supports pédagogiques pour les formateurs, amélioration des jeux : 4 750 €<br />
* Création de parcours d'approfondissement pour les formateurs en s'appuyant sur des ressources externes : MOOC, podcast, vidéo YouTube... : 2 800 €<br />
* Évaluation des communs (formation et outils) de la Métropole de Montpellier : 560 €<br />
* Animation de la phase 2 pour envisager une diffusion à l'échelle de la France et aux acteurs privés, associatifs : 3 380 €<br />
'''Total : 41 320 €'''<br />
<br />
'''Option supplémentaire (si le budget de l'ADEME le permet) :''' <br />
Pack de lancement de 75j assurés par des prestataires pour les collectivités bénéficiaires et les communes de la Métropole qui le souhaiteront : '''37 500 euros'''. <br />
<br />
Les collectivités pourront mobiliser ces prestations sous les formes suivantes : 1/2j formation stratégique, 1j formation agents, journée ou demi-journée de co-animation.<br />
<br />
'''La Métropole de Montpellier proposera aussi aux collectivités partenaires les prestations suivantes (hors de cet appel à communs - par convention) :''' découverte de la formation agents/pers 30 €, 1j de formation formateur/pers 91 €, ), session de co animation (pour accompagner la montée en compétence des formateurs) dans le cadre des formations de la Métropole gratuit, intervention (hors frais de déplacement) chez le partenaire 455 €/j, 228 €/ demi-journée.<br />
<br />
'''Financement post appel à communs'''<br />
On pourra toujours poursuivre la diffusion via des conventions entre collectivités. On étudiera aussi le modèle économique futur dans le cadre de la phase 2<br />
|complement_res='''L'objectif''' est de sensibiliser, mobiliser rapidement les agents et élus des collectivités territoriales, ainsi que les acteurs et habitants des territoires, afin de limiter les impacts liés au changement climatique et au franchissement des limites planétaires, et de favoriser une transition vers une société plus sobre en ressources et en énergie, plus juste socialement et plus respectueuse du vivant. Pour cela nous souhaitons partager les outils pédagogiques et formations que nous avons conçus visant à : sensibiliser massivement, réfléchir à sa stratégie et à son plan d'actions. <br />
<br />
'''Nous ciblons''' en priorité les organismes publics en France qui pourront favoriser l'émergence d'organisations territoriales : bas carbone, sobre, favorisant le vivant et le respect des limites planétaires, tout en assurance le respect des besoins fondamentaux. Notre communauté regroupe déjà plusieurs collectivités et organismes publics situées en Occitanie , dont l'AREC et son réseau Totem qui permettront de toucher 150 agents de collectivités engagées dans la transition écologique et sociale.<br />
<br />
'''Sobriété:''' <br />
* En temps : nous avons développé des formats condensés, qui permettent d'aborder de très nombreux enjeux écologiques en un minimum de temps ; nous avons adopté des méthodes d'innovation agiles et design qui permettent au projet d'aboutir dans un temps contraint ; <br />
* En moyens : nous ré-employons des supports et incarnons la sobriété à travers la simplicité de nos outils et méthodes, nous avons calibrés les jeux pour des groupes de 16 personnes. <br />
<br />
'''Résilience territoriale:''' <br />
* Nos méthodes pédagogiques sont tournées vers la compréhension des problèmes, l'action, la mise en mouvement et la mobilisation des acteurs, facteurs clés de la résilience ; <br />
* Le fait de pouvoir construire et assembler le kit pédagogique mobile renaissance écologique dans les différentes collectivités ciblées est un levier de création d'emplois et un levier de mobilisation ("faire pour dire", l'objet prend la parole et attire les participants).<br />
|complement_env=* '''Outils pédagogiques :''' mutualisation pour limiter les développements, éco-conception (simplicité, durabilité, papier plutôt que numérique, léger et facile à transporter en vélo ou à pied), impression éco-responsable, réemploi, partage des supports de formation avec les participants dans un espace teams ce qui évite les redondances.<br />
* '''Formations :''' lieux accessibles en transport en commun et en modes actifs, tutos vidéos basse résolution pour les formations de formateurs<br />
* '''Déplacements :''' privilégier le train et les modes actifs, les réunions en visio pour éviter les déplacements<br />
|complement='''Expérience des porteurs de Commun :''' <br />
* Chrystelle Amblard portera le projet de communs. Agent de la Métropole et de la Ville de Montpellier, elle a développé des outils pédagogiques ainsi que des formations maisons sur la transition écologique qui ont commencé a être déployées (+600 agents, CODIR) avec de très bons résultats. Elle a aussi de l'expérience en animation de communautés (création et animation de la communauté innovation publique, du collectif de facilitateurs internes, ainsi que d'associations où elle a exercée des postes de Présidente, Secrétaire, Trésorière). Ingénieure de formation initiale, elle a aussi acquis des compétences en facilitation, design, innovation publique, théorie U, transition écologique.<br />
<br />
* 3 personnes issus de bureaux d'étude spécialisés en transition écologique feront parti des contributeurs : Julien Dossier mettra à disposition des plans pour fabriquer un kit pédagogique mobile renaissance écologique, François Amieux et Brice Navereau enrichiront les communs conçus par la Métropole de Montpellier.<br />
<br />
'''Commun et problème identifié :''' Finaliser la transformation en communs des outils pédagogiques créés et favoriser le partage et la diffusion sur d'autres territoires.<br />
<br />
'''Description des actions et du planning :''' <br />
<br />
Phase 1 de 18 mois : <br />
* Finaliser la transformation en communs des jeux déjà créés et favoriser d'autres adaptations<br />
* Faire découvrir les formations et outils aux partenaires et à leurs réseaux, <br />
* Former 1 à 2 personnes par partenaire qui diffuseront ensuite les formations et outils sur leur territoire<br />
* Développement d'outils de formation à distance, de parcours de perfectionnement et amélioration des supports pour les formateurs<br />
* Évaluation<br />
* Option pack de lancement pour aider les partenaires à lancer les formations dans leurs territoires <br />
* Option fabriquer le kit pédagogique mobile renaissance écologique (fourniture des plans)<br />
<br />
Phase 2 : 1 an<br />
Travailler avec les partenaires pour envisager une diffusion plus large auprès d'acteurs publics, privés, associatifs... à l'échelle de la France : définir la stratégie de diffusion des outils pédagogiques et des formations, définir la gouvernance, l'organisation à mettre en place et le modèle économique.<br />
<br />
'''Taille de la communauté :''' <br />
Les collectivités participantes représentent 1 483 200 habitants et 113 communes, plus 3 organismes publics (Agence des Pyrénées, SDIS 31, AREC Occitanie) et 3 bureaux d'études qui accompagnent les territoires dans leur transition écologique. On espère avec l'aide de nos partenaires et de leurs réseaux pouvoir élargir rapidement les collectivités bénéficiaires en Occitanie dés le séminaire de découverte.<br />
<br />
'''Estimation du Rapport Coût/ Impact du Commun :''' De nombreux dispositifs de sensibilisation sont payants ce qui est un frein à la sensibilisation de masse. Favoriser la mutualisation et la diffusion d'outils pédagogiques gratuits entre organismes, dont des organismes publics qui sont des acteurs majeurs de la transition, permettra d'accélérer la sensibilisation et la mobilisation locale. Gain de temps, d'argent et fort impact vu les territoires.<br />
<br />
'''Communs et intérêt général :''' <br />
* Diffuser d'abord les communs à des acteurs publics, en particulier à des petites communes, qui n'ont pas les ressources pour faire le travail de développement. Puis étudier les modalités de diffusion de ces communs à des acteurs publics, privés, au grand public, tout en essayant de maîtriser, si cela est possible, les prix pratiqués.<br />
* L'objectif est de sensibiliser, mobiliser les agents et élus des collectivités territoriales, ainsi que les acteurs et habitants des territoires, pour engager rapidement tout le monde dans la transition écologique et sociale.<br />
* Permettra à tous les territoires de disposer d'outils pédagogiques, qu'ils pourront facilement adapter à leur contexte local, de manière à avoir plus d'impacts.<br />
|complement_auto='''Le projet de communs est portée par :''' <br />
* La Métropole de Montpellier, qui souhaite diffuser ce quelle a créé (+ d'un an de travail) à d'autres territoires. Les 20 outils pédagogiques et les 2 formations créés sont en phase de déploiement (+ de 600 agents + CODIR) avec de bonnes évaluations (Formation agents 74% de très satisfaits, 24% de satisfait, 2% de peu satisfait), il reste encore à modifier quelques pictos et photos pour pouvoir transformer les jeux en commun. L'ensemble des contenus s’appuient sur des bases scientifiques solides, qui sont toutes citées.<br />
* 3 Bureaux d'études spécialisés en transition écologique ont décidé de contribuer aux communs.<br />
* Le projet s'étant montée en 2 semaines avec les bénéficiaires, ils ne se sont pas encore positionnés en contributeurs, même si certains le souhaiteraient (ex. adaptation locale des contenus, mobilisation des réseaux). Certaines collectivités ont aussi manqué de temps pour se joindre à nous, elles pourront nous rejoindre ultérieurement.<br />
<br />
'''La problématique à résoudre :''' "Comment pourrions nous partager et diffuser les outils pédagogiques et les formations créés, afin de sensibiliser et de mobiliser rapidement les acteurs et les habitants des territoires vis à vis de la transition écologique et sociale ?"<br />
<br />
*Plusieurs organismes publics sont intéressés par les outils et formations développés et certains souhaiteraient les adapter à leur contexte local. La participation de l'AREC Occitanie avec son réseau TOTEn, permettra d'amplifier la diffusion en Occitanie (#150 contacts).<br />
<br />
*Contexte : il s'agit d'accélérer la transition écologique et sociale en en faisant l'affaire de tous et pour se faire, de permettre à chacun de bien comprendre l'ensemble des problèmes à résoudre (limites planétaires, surexploitation et raréfaction des ressources, climat, risques humains) tout en leur donnant des clés pour agir. Les outils pédagogiques et les formations créés par la Métropole de Montpellier adressent ces 2 objectifs.<br />
<br />
*La Métropole de Montpellier assurera le portage du projet en attendant d'identifier quelle structure est la plus pertinente et visera une diffusion en France. <br />
<br />
*La Métropole de Montpellier et les partenaires intéressés par ce projet de communs, travailleront sur ce projet en mode collaboratif afin de tirer partie des compétences de chacun, d'identifier les besoins de chacun et ce qui peut-être mutualisé.<br />
<br />
* Besoins : conseils sur le sujet des communs (choix des licences, gouvernance, organisation à mettre en place, modèle économique, stratégie de diffusion...), intérêt pour un label Ademe sur les jeux créés qui s'appuient sur des publications Ademe (regards d'experts Ademe sur les contenus bienvenus), accès à des financements pour commencer à diffuser et défricher la phase de massification.<br />
|complement_real=<big>'''Lancement et suivi du projet par la Métropole de Montpellier'''</big><br />
* 1 Réunion de lancement du projet début janvier : 2h en visio<br />
* 5 Réunions de suivi : mars, juin, octobre 2024, janvier, mai 2025 : 2h en visio<br />
<br />
<br />
<big>'''Phase 1 : 18 mois (janvier à mai 2025)'''</big><br />
Cette première étape, permettra de tester les modalités de diffusion à mettre en place avec les partenaires et d’en tirer des enseignements pour envisager une diffusion plus large.<br />
<br />
'''Organisation de sessions de découvertes des outils créés par la Métropole de Montpellier et Quattrolibri et formation d’1-2 formateurs par partenaire, de janvier 2024 à mai 2025'''<br />
* Séminaire de 2j (fév ou mars 2024) : découverte des formations et des outils de la Métropole de Montpellier et Quattrolibri, organisation du collectif<br />
* Objectif rendre autonome 1-2 personnes par partenaire qui formeront ensuite d’autres formateurs. <br />
Cursus formateur proposé par la Métropole de Montpellier : participer à une formation agent (1 date/sem) >1 journée de formation de formateurs (1 date/mois) > 2 ou 3 journées de co-animation (gratuit si dans le cadre des formations de la Métropole, payant chez le partenaire). Si peu de connaissances sur la transition : suivre le MOOC BABA du climat (6h30)<br />
<br />
'''Jeux déjà créés'''<br />
Choix de la licence creative commons avec l'aide de l'ADEME (janvier) et diffusion des fichiers aux partenaires qui souhaiteront développer d'autres versions (ex. adaptations locales, enrichissement). Contributeurs : Métropole de Montpellier, Echelles et Territoires, AD FINE<br />
<br />
'''Développement d’outils de formation à distance et amélioration des supports pédagogiques pour les formateurs''' par la Métropole de Montpellier, Echelles et Territoires, AD FINE<br />
* Création de tutos vidéos pour favoriser la diffusion des outils et des formations en 2024 (cible formateurs climat et transition, animateurs grand public) : recours à une boîte de production de films<br />
* Amélioration des supports pédagogiques pour les formateurs : 2024<br />
* Création de parcours d’approfondissements mobilisant des ressources externes (MOOC, vidéos ou podcasts d’experts, documents à lire…) : 2024<br />
<br />
<br />
'''Option : Aide au lancement des déploiements des bénéficiaires :''' Pack de 75 jours assurés par des prestataires à répartir entre les collectivités bénéficiaires et les communes de la métropole de Montpellier pour lancer la sensibilisation et détecter de futurs formateurs. Prestations proposées : animation ou co-animation de session agents (1j) ou stratégique (1/2j)<br />
<br />
'''Option fabriquer le kit pédagogique mobile renaissance écologique''' (fourniture des plans par Quattrolibri)<br />
<br />
'''Évaluation des communs :''' fin 2024, la Métropole de Montpellier lancera une évaluation plus poussée pour mesurer les impacts du programme de sensibilisation mené et des outils créés.<br />
<br />
<br />
<big>'''Phase 2 : Travailler sur des modalités de diffusion plus larges (mai 2024-mai 2025)'''</big><br />
On profitera des réunions de suivis pour décider des choix de licences, des modalités de diffusion à des prestataires, des formation de formateurs…<br />
On organisera 3 journées en mode design pour voir comment diffuser les outils et formations plus largement (1j fin 2024 et 2j en 2025)<br />
<br />
'''Définir / diffusion des outils pédagogiques et des formations''' <br />
* Quelle stratégie de diffusion ? Est-ce qu’on favorise la diffusion via des organismes publics, est-ce qu’on rend cela accessible à tous, à quelles échéances ? Peut-on maîtriser les usages commerciaux pour que cela reste dans des prix raisonnables ? <br />
* Quels moyens de diffusion pour les jeux créés ? <br />
* Comment améliorer les modalités de formation à l’utilisation des outils pédagogiques et à l’animation des formations pour faciliter leur diffusion ?<br />
* Comment faciliter d’autres adaptations locales, ainsi que les adaptations futures ? <br />
* Comment capitaliser, partager d’autres outils développés par des organismes qui ont le même objectif, <br />
* Comment cela peut-il aider au déploiement de modules de sensibilisation, mobilisation ? Quels sont les impacts de ces démarches ?<br />
<br />
'''Définir la gouvernance et l’organisation à mettre en place''' <br />
* Quelle structure peut porter l’animation de la communauté ? <br />
* Quelles modalités de fonctionnement ? De gouvernance ? <br />
* Quels moyens ? Quel modèle économique ?<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Pratiques_collaboratives_pour_l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me_low-tech&diff=20039Pratiques collaboratives pour l'écosystème low-tech2024-03-04T17:17:04Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Pratiques collaboratives pour capitaliser les connaissances des acteurs de la low-tech et contribuer à structurer l'écosystème<br />
|url=https://www.lowtre.org<br />
|description=Les Communs proposés ici sont la '''documentation des systèmes techniques dans une posture low-tech''' (ou sobriété des technologies) et des échanges des acteurs de l'écosystème low-tech. Les Communs sont également '''de type organisationnels''' sous la forme de communautés structurées et réunies autour d'un projet de territoire ou d'une problématique donnée. Ces 2 types de communs seront concrétisés sous la forme d'une plate-forme numérique qui permettra de capitaliser ces connaissances et de faciliter la circulation de l'information au sein de l'écosystème.<br />
<br />
Cette proposition répond au 3ième challenge du '''défi [https://pad.fabmob.io/6r3rS2vaSz2fyrSEZiG1ow "Challenge Low Tech"]''' proposé par l'ADEME dans le cadre de cet Appel à Communs: "Optimiser et organiser la gestion des retours d’expériences de données, outils, méthodes et des initiatives afin de capitaliser dans une banque de données ouverte, unique et universelle en France." Il adresse également le défi "Connaissances et ressources".<br />
|Tags=low-tech, lowtech, soutenabilite, sobriété<br />
|commonscategorie=Logiciel, Connaissance<br />
|Theme=Général/Enjeux,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Instruments<br />
|from=Coexiscience, La Myne, LowTRE<br />
|to=Atelier CIRCULR<br />
|contributeurs=Emlaurent1, Sachahodencq<br />
|referent=Emlaurent1<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources<br />
|Coordonnées géo=45.75781, 4.83201<br />
|Richesse=Cas d'usages, Financement, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général/Modèles,Général/Enjeux,Facteurs de résilience/Gouvernance<br />
|communauté d'intérêt=Communauté CRISALIM, EDUCATION<br />
|licence=Creative Commons<br />
|forum=https://forum.resilience-territoire.ademe.fr/t/challenge-low-tech/1451/7<br />
|filesharing=Document de travail pour la réponse à cet AaC : https://pad.lescommuns.org/AaC2023_documentation_collaborative_LT_doc_travail#<br />
|Develop=Présérie<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=100000<br />
|complement_fi=Le programme est prévu sur 18 mois. Budget total : 140k€<br />
<br />
'''Dépenses :'''<br />
* Initiation et animation de communautés : 1 eq. temps plein/18mois ans (75k€)<br />
* Gestion de la plate-forme et des outils et acculturation à son usage : 1 eq. mi-temps/18 mois (35k€)<br />
* Organisation de temps de rencontre des acteurs (25k€)<br />
* Développement de fonctions de la plate-forme numérique yeswiki (5k€)<br />
Sur les 2 premières lignes, plutôt que d'embaucher 1 unique personne sur la durée du programme, l'idée sera de répartir le budget sur plusieurs individus, à identifier, notamment pour bénéficier d'une pluralité d'expérience, de savoir-faire et de réseau.<br />
<br />
'''Financements :'''<br />
* ADEME (AaC 2023) : 70% du budget soit 100k€<br />
* ANR : Agence Nationale de la Recherche (30% restant soit 40k€)<br />
** Le GIS S.mart (ENSAM) a déposé une demande de financement, avec le laboratoire CREAD (Rennes) et avec Coexiscience et la MYNE en partenaire sur le dispositif de financement ANR-Générique 2024. La problématique proposée est "d'étudier les caractéristiques d’un dispositif socio-technique numérique mobilisateur d’une communauté avec une co-production et une gouvernance en Commun des connaissances et d'étudier la valeur matérielles et immatérielle crées dans ce processus". Du budget pourra être mutualisé sur cet action, notamment sur l'action d'animation de la communauté Ecocloud.<br />
** L'ANR a initié un cycle d'appel à projets SAPS "Sciences Avec et Pour la Société" et une demande est prévue d'être déposée avec une partie du budget affectée sur cet Appel à Communs <br />
<br />
'''Financements post appel à Communs:'''<br />
Jusqu'à présent, des expérimentations ponctuelles et limitées ont été réalisées pour appréhender la problématique et les possibilités et ce en marge d'actions avec des financements réduits. Les actions de documentation des expérimentations, d'animation de communautés d'acteurs low-tech et de formations présentées ici vont permettre d'amorcer une dynamique plus systématique et de mettre en place des outils et des pratiques. Pour poursuivre au-delà de cette action, des financements continueront d'être nécessaire, notamment pour entretenir l'animation des communautés et pour organiser des formations aux pratiques. Une piste de financement serait d''''inclure, de manière systématique, une ligne budgétaire dans les projets portés par des collectivités locales, initiés via des programmes nationaux ou lors de programme de formations universitaires'''. Ces lignes budgétaires serviront d'une part pour financer directement la production de commun de la connaissance et d'autre part pour contribuer à un "pot commun" pour des actions d'animation ou d'entretien des outils numériques et de tutoriels. Cette modalité de financement est similaire à l'obligation d'affectation d'une partie du budget d'un programme scientifique pour des actions de communication (publication, séminaire,...).<br />
|complement_res=Le concept low-tech se décline [https://fr.wikipedia.org/wiki/Low-tech selon plusieurs approches] suivant les auteurs ou les praticiens. Le Low-tech lab le défini [https://lowtechlab.org/fr/la-low-tech selon les 3 principes] de l'utilité, de l'accessiblité et de la durabilité, [https://lowtechnation.com/low-tech/ Arthur Keller définit les low-tech] comme "une catégorie de produits, de services, de procédés […] ou autres systèmes permettant, via une transformation technique, organisationnelle et culturelle, le développement de nouveaux modèles de société intégrant, dans leurs principes fondamentaux, les exigences de durabilité forte et la résilience collective." tandis que [https://lowtri.github.io d'autres travaux scientifiques] recensent un large ensemble de critères pour tenter d'en cerner les contours. La plupart de ces définitions ont en commun de poser la low-tech comme une démarche ou une posture centrée sur des systèmes techniques mais en incluant leurs usages, les modèles d'organisation, les modes de vie, les services,... Ces définitions incluent également des notions de sobriété dans les usages des matériaux ou la consommation d'énergie afin de mettre en place des systèmes socio-techniques qui puissent s'inscrire dans les limites planétaires.<br />
<br />
Cette posture vis-à-vis des techniques et du changement radical dans leurs usages posent des questions pratiques comme, par exemple, le fait d'accepter ou non d'avoir accès à des services de transport ou de systèmes numériques seulement lorsque l'énergie solaire ou éolienne est disponible. Ces évolutions dans les techniques mais surtout dans les usages et dans leurs impacts doivent être testés, documentés et partagés au sein des collectifs d'expérimentation mais aussi dans l'ensemble de la société. La diffusion de ces connaissances participent également à rendre les technologies compréhensibles et appropriables pour en évaluer le niveau de sobriété et leurs impacts environnementaux. <br />
<br />
L'enjeu du Commun proposé ici est de faciliter le partage de connaissances par des pratiques de documentation ouverte et par des structurations en communautés territoriales ou thématiques. '''Le partage de ces connaissances et informations est l’une des clés pour structurer des écosystèmes d’acteurs et relier des individus et des organisations'''. <br />
<br />
Certaines démarches territoriales autour des low-tech ont déjà inclus des pratiques de documentation pour structurer des écosystèmes. C'est le cas du [https://www.fne-bfc.fr/nos-actions/programmes/transition-action/ programme Sobriété - Low-tech - Communs] de la Bourgogne Franche-Comté dont les actions sont [https://www.fne-bfc.fr/documentation/categories/transition-action/ documentées de manière assez complète], les pratiques de documentations de la Myne ayant été partagées [https://pad.lamyne.org/journee_ess_lowtech_301121 dès le lancement du programme] en novembre 2021. La [https://ense3.grenoble-inp.fr/fr/formation/piste formation PISTE] en Ingénierie Soutenable de l'INP-Grenoble a permis de former des étudiants aux concepts et aux pratiques autour des Communs et des low-tech, avec des projets portés par des entreprises du territoire et des rapports et documentation ouvertes. La plupart de ces projets sont liés à des démarches d'ingénierie de la sobriété comme [https://v-low.volitions.net/index.html Velow] pour le dimensionnement d'un triporteur électrique, [https://pad.lescommuns.org/dIKMKQieReSOVJTZmA1f0w# LUTH] pour évaluer des techniques low-tech pour la lutte contre la précarité énergétique, etc....<br />
|complement_env=Cette proposition s'appuie sur un usage élevé d'outils numériques (plate-forme, visio, pads) dont l'impact environnemental est connu pour être non négligeable. Il nécessite également des déplacements pour favoriser des rencontres physiques et créer un rapport de convivialité entre des contributeurs ce que la visio et les autres moyens d'échanges numériques ne peuvent pas créer.<br />
<br />
La réduction de ces impacts environnementaux interviendra par la mise en oeuvre de plusieurs démarches de mutualisation. Une plate-forme numérique va mutualiser des outils numériques ainsi que l'hébergement de contenus ce qui aura moins d'impacts qu'une multitude de sites webs et de serveurs mis en place par chaque producteur de contenus, qu'il soit enseignant, chercheur, collectif, individus, etc... De même, les impacts environnementaux dus aux temps de rencontre physique peuvent être réduits aussi bien par la mutualisation des moyens de transport (covoiturage, déplacements en groupe) que par des solutions de logements collectifs (gites avec cuisine collective plutôt que hôtels avec chambres individuelles), toutes ces pratiques augmentant la convivialité. <br />
<br />
'''Une étude bibliographique sera menée pour évaluer si l'usage d'outils numériques libres de type wikimedia, yeswiki, etherpad réduit les impacts environnementaux par rapport à des outils propriétaires classiques''' (google drive, teams,...). Des entretiens avec les acteurs des logiciels libres (framasoft notamment) seront menés pour connaître les études existantes.<br />
<br />
De manière qualitative, les impacts environnementaux évoqués ici seront, assez sûrement, compensés par les effets directs et indirects du développement de l'usage de postures low-tech dans la société, notamment sur la mobilité, la production et la transformation alimentaire, le chauffage des bâtiments, etc... L'un des objectifs premiers de cette posture est bien de réduire les impacts des technologies tant au niveau énergétique, de la consommation des matériaux que des pollutions générées et des déchets produits.<br />
|complement=La documentation des systèmes techniques et des expérimentations, est un des piliers de la Low-tech mais les multiples intérêts de la capitalisation des connaissances sont mal compris et mis en oeuvre de façon bancale avec souvent des productions de documents utilisables seulement par ceux les ayant rédigés.<br />
<br />
Les Communs produits ici sont la documentation des systèmes techniques et des échanges (séminaires, réunions) mais sont surtout des Communs organisationnels sous la forme de communautés réunies autour d'un projet de territoire ou sur un thème donné de la low-tech.<br />
<br />
Les porteurs de cette proposition sont des contributeurs de [https://www.lamyne.org/ La Myne] qui ont initié des expérimentations de documentation lors d'événementiels en s'appuyant sur des pratiques utilisées couramment. En 2020, la RenALT [https://pad.lescommuns.org/renalt_2020# Rencontre des Acteurs de la Low-Tech] et le [https://pad.lescommuns.org/annuaire_pad_LowTRE_06_10# lancement du forum LowTRE] ont été documenté de manière collaborative en identifiant les freins et en travaillant un argumentaire autour de cette démarche. Dans cette suite, d'autres événements de la low-tech et de la sobriété [https://pad.lamyne.org/documentation_seminaires_sobriete# ont été documentés] (dont des journées ADEME) pour acculturer différents acteurs. La Myne est en lien étroit avec [https://www.coexiscience.fr/ Coexiscience] qui développe en particulier le concept de la gouvernance en Commun autour de la connaissance. <br />
<br />
[https://www.cairn.info/revue-la-pensee-ecologique-2020-1-page-9.htm L'écosystème des acteurs de la low-tech] est caractérisé par une grande hétérogénéité de statuts : universitaires, entrepreneurs individuels et entreprises, associations, collectivités locales. Ces acteurs ont des difficultés à échanger car n'ayant pas les mêmes pratiques, pas les mêmes enjeux, des temporalités différentes,... '''LowTRE, Low-Tech Recherche & Enseignement, est une communauté informelle regroupant certains de ces acteurs''' et échangeant au travers d'un forum (plus de 200 membres dont une quarantaine d'actifs) et lors de différentes rencontres avec en particulier une communauté d'une dizaine de membres travaillant sur [https://pad.lescommuns.org/LowTRE_echanges_capitalisation_connaissance# la capitalisation des connaissances]. '''Ce travail sur la capitalisation a montré la nécessité de mettre en place une plate-forme lowtre.org pour regrouper tous ces Communs et les rendre visible.'''<br />
<br />
Nombre de ces acteurs percoive bien l'intérêt de mutualiser des efforts mais la demande récurrente est de faciliter le travail, notamment celui engendré par le changement de pratiques et les échanges entre contributeurs. Pour faciliter l'embarquement des acteurs, des actions pratiques seront mises en place comme des tutoriels pour apprendre à utiliser des licences Creative Commons et des outils numériques prêt à l'emploi seront installés. Avec des contributeurs de la Myne et de Coexiscience, ce travail a été amorcé avec '''[https://reseau.s-mart.fr S.mart Academy] sur 6 mois pour produire''', dans un premier temps, '''des supports de formation pédagogique avec l'amorcage de différentes communautés thématiques d'enseignants'''. S.mart Academy est un GIS regroupant 700 membres enseignants et industriels avec l'ambition d'opérer une mutation vers une "industrie du futur soutenable". [https://ecocloud.s-mart.fr Ecocloud], une de ces communautés forte d'une douzaine de membres actifs, porte sur les enjeux de la soutenabilité des techniques et un effort de son animation sera poursuivi dans le cadre de cet AaC. Cela a permis d'expérimenter l'utilisation d'une plate-forme yeswiki qui propose de nombeuses fonctionnalités facilitant la collaboration. Lowtre.org sera également porté par un yeswiki avec des outils d'écriture collaborative (hedgedoc et etherpad), ce qui constituera également un des Communs produits.<br />
<br />
Pour le ratio coût/impact, il y a un coût de temps d'animation conséquent pour initier les communautés et les acculturer aux pratiques de documentation et de gouvernance ouverte. '''Cette acculturation et ces changements de pratiques représentent une marche à passer pour les futurs contributeurs avec l'impact positif de mutualiser le temps et les efforts de chacun et de faciliter la circulation de l'information.'''<br />
<br />
Cette production de Communs répond à une problématique que le marché ne peut pas traiter car la commercialisation de ces connaissances et de ses supports est à l'opposé de la posture de la low-tech et que les sources de financement sont aujourd'hui restreintes. Des points particuliers seront traités, notamment la crainte de contributeurs d'être dépossédés de leur production sans trouver de rémunération pour le compenser, alors que leurs situations économiques en tant qu'acteur indépendant (auto-entreprise ou association) restent fragiles. La tendance à l'usage des licences CC Non-Commercial (NC) est également à prendre à compte car elle ne résout pas vraiment cette crainte de dépossession et complique le partage des connaissances ouvertes et le travail d'innovation. <br />
<br />
'''Actions, livrables et planning (3,6,9 mois)'''<br />
Le projet se déroulera sur 18 mois<br />
* A 3 mois : identification de collectifs / territoires pour expérimenter la documentation d'actions low-tech<br />
* A 3 mois : mise en place de la plate-forme numérique avec les outils de base<br />
* A 6 mois : ajout de fonctions et d'outils en fonction de besoins identifiés<br />
* 2 ensembles d'expérimentation (A et B) seront menées avec 3 collectifs / territoires à chaque fois avec un démarrage en décalage pour ajuster les conditions de mise en oeuvre en fonction des résultats précédents et s'adapter aux conditions temporelles du territoire.<br />
** L'expérimentation A sera menée sur 12 mois avec un démarrage à 3 mois et des bilans intermédiaires tous les 3 mois<br />
** L'expérimentation B sera menée sur 9 mois avec un démarrage à 6 mois avec des bilans intermédiaires tous les 3 mois et un bilan final.<br />
* Les 3 derniers mois seront consacrés à un bilan exhaustif et une préparation de la suite des expérimentations et des animations avec de nouveaux budgets.<br />
<br />
Chaque bilan intermédiaire et final donnera lieu à un retour d'expérience partagé sur la plate-forme. Ce déroulé restera souple pour s'adapter aux contraintes des acteurs, en particulier lorsque les cadres sont en milieu universitaire (très contraint) ou liés à des saisonnalités (certaines low-tech par exemple dans le domaine agricole ou à énergie solaire sont expérimentées uniquement à certaines périodes). Les outils et méthodologies seront améliorées de manière continue, avec la participation des communautés elles-mêmes.<br />
|complement_auto=* Le problème a été défini par plusieurs personnes, notamment '''au sein du groupe de travail sur la [https://pad.lescommuns.org/LowTRE_echanges_capitalisation_connaissance# capitalisation des connaissances en low-tech]''' et par [https://pad.lescommuns.org/lowtreorg_plateforme_amorcage des échanges] sur la plate-forme lowtre.org. Il a également été travaillé lors de l'expérimentation de 6 mois avec S.mart Academy.<br />
<br />
* D’autres contributeurs sont prêts à travailler sur ce Commun, notamment parmi des enseignants-chercheurs et parmi les membres des porteurs de projet low-tech<br />
<br />
* Cette proposition répond au 3ième challenge du défi [https://pad.fabmob.io/6r3rS2vaSz2fyrSEZiG1ow "Challenge Low Tech"] proposé par l'ADEME dans le cadre de cet Appel à Communs: "Optimiser et organiser la gestion des retours d’expériences de données, outils, méthodes et des initiatives afin de capitaliser dans une banque de données ouverte, unique et universelle en France." Il adresse en particulier plusieurs problématiques soulevées dans ce challenge au travers du fait que documenter des actions et démarches permet de capitaliser les apprentissages et les connaissances. Cette capitalisation facilite l'accès et la circulation de l'information ce qui participe à structurer des éco-systèmes d'acteurs et les faire collaborer.<br />
<br />
* Le projet est porté par des contributeurs de la MYNE et de Coexiscience qui sont tout 2 structurés en association. Des contributeurs plus ponctuels ont souvent créé des entités soit sous forme d'association soit en auto-entreprise pour permettre de gérer des financements.<br />
<br />
* Les besoins sont exprimables pour développer le commun ? oui<br />
<br />
* Le commun, en tant que plate-forme numérique, sera à portée nationale. Cependant, des communautés sont plutôt attachées à un territoire ou à une problématique / démarche locale et un temps sera consacré pour identifier des communautés ou des problématiques dont le contexte est compatible avec la production de communs. Des contextes sont en émergence, en particulier à Villeurbanne (proche Lyon) avec une volonté de la Mairie de favoriser des actions low-tech & Communs. En Cornouaille (Bretagne) et en Normandie des actions, financées par l'ADEME, sont en cours pour développer des expérimentations low-tech dont la démarche de capitalisation reste à développer. L'école Centrale de Nantes qui a initié une formation low-tech est également prête à contribuer avec l'appui du fond de dotation [https://www.we-explore.org/ "We Explore"].<br />
<br />
* Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums et des collectifs cités dans ce document.<br />
<br />
* Besoins pour passer à l'étape suivante :<br />
** accès à des cas d’usages,<br />
** besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures)<br />
** des contributeurs et d’autres parties prenantes,<br />
** accès à des financement<br />
|complement_real='''Choix de critères''' pour identifier des collectifs/contextes partenaires :<br />
Ces critères seront définis sous forme d'une grille pour identifier des contextes favorables à une production en commun autour des low-tech. Cette grille s'appuiera sur des travaux scientifiques portant des définitions du concept low-tech, en particulier ceux d'[https://www.theses.fr/s343586 Alexandre Gaultier] et d'[https://www.emse.fr/statique/publications/index.php?motcle=&annee=&auteurs=Audrey,TANGUY&labos=&collection=PIESO-ENSMSE&langue=en&bandeau=ON Audrey Tanguy]. Cette grille sera complétée au cours de l'expérimentation et des retours de son utilisation. Cette grille donnera lieu à un livrable à 15 mois.<br />
<br />
'''Fonctions identifiées de la plate-forme''' lowtre.org<br />
* Annuaire d'acteurs (individus et organisations)<br />
* Cartographies des acteurs<br />
* Hébergement de contenus (en lien avec la plate-forme HAL pour des contenus pédagogiques ou scientifiques)<br />
* Tutoriels d'animation de communautés, de production de communs<br />
D'autres fonctions seront ajoutées en fonction des besoins identifiées par les communautés elles-même.<br />
La plate-forme en tant que tel sera un des livrables du projet.<br />
<br />
L'ensemble du projet, de son déroulé et des résultats seront documentées sur la plate-forme elle-même.<br />
<br />
Dans les 3 derniers mois, une rencontre entre les parties prenantes et les communautés sera organisée afin de dégager les principaux résultats<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Movilab.org_(2024-2025)&diff=20038Movilab.org (2024-2025)2024-03-04T17:16:42Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Movilab.org est le wiki des tiers-lieux libres et open source<br />
|Main_Picture=logo movilab carré.png<br />
|url=https://movilab.org/wiki/Accueil<br />
|description=Le wiki movilab.org a été conçu dans les années 2010 dans l'optique d'offrir un espace de documentation et de partage à toutes les communautés qui expérimentent et développent de nouveaux modes de vie durables. La thématique tiers-lieux a rapidement été au cœur de l'évolution du wiki. <br />
<br />
Le commun est d'abord un espace à disposition des acteurs des tiers-lieux pour documenter leurs pratiques et partager des ressources documentaires. Il est consulté par des personnes qui cherchent à se construire une culture tiers-lieux, par les tiers-lieux qui cherchent des réponses, des inspirations et des outils et par les acteurs qui gravitent autour du sujet pour alimenter leurs travaux.<br />
<br />
La communauté est composée de nombreux utilisateurs et utilisatrices qui documentent leurs pratiques et une dizaine de membres compose le noyau dur de la communauté et sont capables d'impulser et animer des temps de contribution, de formation à l'usage. Deux ou trois membres sont en mesure d'intervenir sur l'infrastructure technique.<br />
<br />
Cette seconde demande à l'appel à communs de l'ADEME après celle de 2021 vise à poursuivre le développement du commun et à mobiliser les acteurs des tiers-lieux dans la prise en charge financière de la ressource. Dans cette nouvelle phase, nous partons pour une première fois avec une entrée d'argent lié aux paiement de prestations de Movilab (abonnement notamment). Lien vers la première demande :https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Movilab.org_(2021-2023)<br />
|Tags=Documentation, Communauté<br />
|commonscategorie=Connaissance<br />
|from=La Compagnie des Tiers-Lieux<br />
|contributeurs=Benoit.dehaas, Nicolasloubet, SimonSarazin<br />
|referent=Thomas Kaczmarek<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources<br />
|othercommon=Commune Mesure, Communecter<br />
|Richesse=Financement, Conseil Expertise, Contributeur - Communauté<br />
|licence=Creative Commons<br />
|forum=chat.tiers-lieux.org<br />
|Develop=Disponible et validé<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=24000<br />
|complement_fi=Le financement. <br />
[Budget en cours de finalisation] Les cofinancements seront récoltés par les membres de la communauté pendant le projet. ''Movilab a récolté 12,000€ en 2020 et 6000€ en 2021 via des campagnes de cofinancement.'' <br />
<br />
Le budget total estimé pour la réalisation de ce projet est de 40 000 euros pour 2024. Ce montant couvre les coûts opérationnels, les ressources humaines, ainsi que les frais divers associés au projet.<br />
Répartition des Coûts :<br />
<br />
Coûts Opérationnels<br />
<br />
Hébergement et maintenance de la plateforme: 500€<br />
Frais de déplacement pour les ateliers et réunions: 2000€ euros<br />
Frais de communication : <br />
Portails d'entrées : 2000€<br />
Développement Evènementiel : 4000€<br />
Réseaux sociaux et newsletter : 8000€<br />
Ressources Humaines<br />
<br />
Gestion de projet: 8000€<br />
Développement et intégration: <br />
Accessibilité : 4000€ <br />
Inter opérabilité Communecter : 2000€<br />
Inter opérabilité PAD / PDF : 3000€<br />
Suivi Technique : 2000€<br />
Formation et accompagnement:<br />
Temps de documentation (Comm'un Lundi, Offre Réseaux) : 3000€<br />
<br />
Matériel et Logiciel<br />
<br />
Pas d'achat de prévu.<br />
<br />
Frais Divers<br />
<br />
Imprévus: 1500€ (environ 5% du budget total)<br />
<br />
Sources de Financement<br />
<br />
Financement propre: 4000 euros<br />
Subventions et aides (ADEME, etc.): 24000euros<br />
Partenariats et sponsorings: 12000 euros<br />
<br />
Calendrier de Décaissement<br />
<br />
Phase de démarrage (Mois 1-3): 10000euros<br />
Phase de développement (Mois 4-9): 10000euros<br />
Phase de déploiement et suivi (Mois 10-12): 4000euros<br />
<br />
Justification des Coûts<br />
<br />
Chaque poste de dépense a été soigneusement évalué pour assurer une utilisation efficace des ressources. Les coûts opérationnels sont calculés sur la base des besoins réels du projet, tandis que les coûts en ressources humaines sont basés sur des tarifs actuels des membres du commun.<br />
|complement_res=Le projet s'aligne avec la mission de Movilab, qui est de faciliter la transition vers des modes de vie durables par l'expérimentation et le partage des savoirs. En utilisant la plateforme Movilab, nous visons à créer une base de connaissances ouverte et collaborative qui aborde les défis de sobriété et de résilience des territoires.<br />
Spécificités de Movilab<br />
'''ADN de Movilab'''<br />
<br />
Vision: Relier le libre et le durable dans les territoires.<br />
Démarche: Territoires Intelligents et Communautés Apprenantes.<br />
Méthodologie: Laboratoires en modes de vie durable.<br />
<br />
'''Approche Collaborative et Communautaire'''<br />
<br />
Movilab n'est pas simplement une plateforme, mais un capital informationnel commun au service des communautés. Il s'agit d'un espace où les communautés apprenantes peuvent co-produire des modes de vie durables et les partager au plus grand nombre.<br />
<br />
'''Documentation et Incubation'''<br />
<br />
Movilab excelle dans la documentation de pratiques et l'incubation d'expérimentations. Ces deux aspects sont cruciaux pour documenter et partager des meilleures pratiques en matière de sobriété et de résilience.<br />
Pollinisation des Savoirs<br />
<br />
Movilab vise à rendre libre les savoirs et savoir-faire expérimentés pour en favoriser l'appropriation et la réplication dans différents contextes.<br />
Stratégies d'Atténuation et d'Adaptation<br />
Sobriété<br />
<br />
'''Optimisation des ressources:''' <br />
Movilab peut servir de plateforme pour partager des outils et des méthodes qui aident à optimiser l'utilisation des ressources locales.<br />
<br />
'''Résilience'''<br />
<br />
Gestion des risques climatiques: La plateforme peut être utilisée pour documenter et partager des meilleures pratiques pour la gestion des risques liés au climat ou pour une économie plus responsable.<br />
<br />
'''Collaboration et Partenariats'''<br />
<br />
Le projet s'appuie sur une approche collaborative, en ligne avec les principes de Movilab. Des partenariats avec des institutions publiques, des entreprises et des ONG sont envisagés pour enrichir la base de connaissances et élargir l'impact du projet.<br />
|complement_env=Conformément à la raison d'être de Movilab, ce projet vise à co-produire des modes de vie durables et à les partager au plus grand nombre. L'objectif est de minimiser l'empreinte écologique tout en maximisant l'impact positif sur les territoires et les communautés.<br />
Grâce à Movilab, nous permettons la documentation de : <br />
_ Économie Circulaire et Partage des Savoirs<br />
_ Communautés Apprenantes<br />
_ Expérimentation In Vivo<br />
_ Sensibilisation à la Sobriété<br />
|complement=Ce projet s'aligne avec la mission de Movilab de faciliter la transition vers des modes de vie durables par l'expérimentation et le partage des savoirs. Il vise à créer une base de connaissances collaborative pour aborder les défis de sobriété et de résilience territoriale. En utilisant la méthodologie de documentation et d'incubation de Movilab, le projet encouragera des initiatives locales en économie circulaire, gestion des déchets, et énergies renouvelables. Des partenariats multi-acteurs seront établis pour amplifier l'impact environnemental.<br />
|complement_auto=Le problème que Movilab cherche à résoudre est le suivant : Comment transmettre et partager des initiatives responsables, écologiques et résilientes sur le territoire francophone ?<br />
<br />
**Contributeurs et Communauté**<br />
<br />
Nous avons une liste de contributeurs prêts à travailler sur ce commun et un lien établi avec la communauté open data.<br />
<br />
**Contexte d'Émergence**<br />
<br />
Le contexte d'émergence de ce commun est en adéquation avec les besoins actuels en matière de transformation numérique et de développement durable : <br />
Le cycle 1 2022-2023 a permis de constituer une nouvelle équipe pluridisciplinaire autour du projet.<br />
Le cycle 2 2024-2025 doit permettre de réaliser d'importantes avancées sur l'inclusivité, l'accessibilité des informations et l'accompagnement.<br />
<br />
**Contribution à la Sobriété et Résilience**<br />
<br />
Movilab contribue à la sobriété et à la résilience en mettant en avant les initiatives citoyennes et en les diffusant.<br />
<br />
**Structure Juridique**<br />
<br />
Les contributeurs sont structurés juridiquement pour recevoir des financements. L'hôte fiscal à ce jour est la Compagnie des Tiers-Lieux.<br />
<br />
**Besoins pour le Développement**<br />
<br />
Développer davantage l'outil vers l'utilisateur final, afin de faciliciter la documentation ET la consultation.<br />
<br />
**Ancrage Territorial**<br />
<br />
Le projet a un ancrage territorial fort, en particulier dans le nord de la France, et cherche à établir des partenariats avec des réseaux de Tiers-Lieux ou tout autre initiative locale.<br />
<br />
**Collaboration et Consortiums**<br />
<br />
Le projet est hautement collaboratif et ouvert à la participation de divers acteurs économiques, associatifs et publics.<br />
Des accompagnements existent pour la prise en main de l'outil.<br />
<br />
**Besoins pour la Prochaine Étape**<br />
<br />
Continuer le développement de Movilab en investissant financièrement sur : <br />
* la facilité de documenter, de consulter et de retrouver les informations<br />
* le développement de l'utilisation de l'outil.<br />
<br />
**Conclusion et Matrice SWOT**<br />
<br />
Pour conclure, le projet de commun de Movilab est bien positionné pour aborder les défis de la sobriété et de la résilience territoriale.<br />
<br />
Matrice SWOT<br />
<br />
Forces: Expertise en documentation, communauté engagée, approche multi-acteurs.<br />
Faiblesses: Mesure d'impact limitée, ressources limitées.<br />
Opportunités: Tendance à la durabilité, financements disponibles.<br />
Menaces: réticence à l'écrit, changements de priorités politiques.<br />
|complement_real=Portes d'entrées thématiques : L'objectif est de faciliter la navigation et l'engagement des utilisateurs en créant des pages portail autour de grandes thématiques.<br />
<br />
Accessibilité et Inclusivité : Movilab envisage un diagnostic d'inclusivité et des modifications esthétiques et techniques pour rendre la plateforme plus accessible.<br />
<br />
Événementiel : L'accent est mis sur la documentation des événements comme les Movicamps et les #discodoc.<br />
<br />
Adaptation Mobile : Des efforts sont prévus pour corriger les bugs sur la version mobile de Movilab et améliorer son optimisation.<br />
<br />
Apport de contenu par Activité de TL : Il est question de documenter des activités spécifiques comme monter un fablab ou créer un café asso.<br />
<br />
Augmentation de la Visibilité : Des stratégies comme l'optimisation SEO, la création d'une newsletter et l'organisation de webinaires sont envisagées.<br />
<br />
Maintenance et Inter-opérabilité : Des efforts sont prévus pour la maintenance des modèles de MediaWiki et l'intégration des pages de documentation Movilab dans d'autres plateformes comme Communecter.<br />
<br />
Motivation des Réseaux : L'idée est de motiver d'autres acteurs à adopter Movilab et à développer une économie autour de cela.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Les_cl%C3%A9s_de_l%E2%80%99autopartage_entre_particuliers&diff=20037Les clés de l’autopartage entre particuliers2024-03-04T17:16:15Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Documenter la/les pratiques d’autopartage entre particuliers et faciliter leur développement<br />
|Main_Picture=illu aac cle autopartage2.png<br />
|description=S’appuyant sur des premiers communs ([https://www.colocauto.org/ Coloc’Auto], [http://www.adetec-deplacements.com/ressouces%20autopartage.htm centre de ressources ADETEC] [[LocoMotion]] [[LABERS Laboratoire d'études et de recherche en sociologie, Université de Brest|LABERS]], résultats de travaux de recherches…) et diverses organisations porteuses d’expériences locales sur l’autopartage entre particuliers ([http://www.adetec-deplacements.com/ressouces%20autopartage.htm ADETEC], [https://dromolib.fr/ Dromolib], Mobicoop, [[LABERS Laboratoire d'études et de recherche en sociologie, Université de Brest|LABERS]], [http://www.timobzh.infini.fr/ Ti Mobzh]…), le Commun “'''Les Clés de l’autopartage entre particuliers'''” vise à '''rassembler les ressources et acteur.rice.s existant.e.s dont le but partagé est d’utiliser “moins et mieux la voiture”.''' <br />
A travers ce Commun, il s’agit notamment de rendre visibles les pratiques d’autopartage entre particuliers, d’outiller les différent.e.s acteur.trice.s et d’en documenter les impacts.<br />
<br />
L’intention est ainsi de répondre à des intérêts multiples :<br />
* faciliter les changements de comportement des citoyen.ne.s et le changement d’échelle de cette pratique<br />
* développer des arguments pour les décideur.euse.s.<br />
* rassembler les acteurs, pratiquants et accompagnateurs et faire réseau <br />
* créer, actualiser et diffuser des ressources pour faciliter l’autopartage entre particuliers<br />
|Tags=autopartage, autopartage entre particuliers, Mobilité, Transition, Habitants<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance<br />
|from=ADETEC, Dromolib, Mobicoop, LABERS Laboratoire d'études et de recherche en sociologie, Université de Brest<br />
|to=Fabrique des Mobilités, TI MOBZH<br />
|contributeurs=Cbeaumont1, Maryline Chasles, Bruno Cordier, Milan Guérin, Daria Hains Ferland, Jérôme Sawtschuk, Pierre Servain, Nicole Roux<br />
|referent=Cbeaumont1<br />
|referentademe=Elodie Barbier<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, B- Planification et aménagement urbain, E- Mobilités et logistiques<br />
|othercommon=Diagnostic Mobilité, Le déMobiliste, LocoMotion<br />
|Richesse=Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Contributeur - Communauté<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0<br />
|forum=https://discord.gg/nJCdH66QCs<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=51000<br />
|complement_fi===== Financement du projet ====<br />
<br />
Le coût global du projet s'élève à 73K€ pour une durée de 18 mois. Le financement prévisionnel repose sur : <br />
* Le soutien de l'ADEME (51K€)<br />
* L'autofinancement du projet par les co-porteurs du projet (Dromolib, Mobicoop) ainsi que le LABERS (19K€)<br />
* Des contributions supplémentaires sous la forme d'interventions d'experts et de conseil valorisé dans le cadre du projet (3K)<br />
<br />
[[File:Financement & calendrier AAC(2).png|frame|options|{width}150px|Détails du budget prévisionnel]]<br />
<br />
<sub>.</sub><br />
==== Justification de l’éligibilité ====<br />
<br />
Notre projet de commun vise un défi identifié et partagé par les acteurs de l'autopartage entre particuliers. Nous nous engageons à créer des ressources méthodologiques sous licence Creative commons CC BY SA 4.0 qui garantit la liberté de copier, distribuer et communiquer le matériel par tous moyens et sous tous formats. Les structures identifiées pour co-porter le projet sont Dromolib et Mobicoop dont les structures juridiques respectives leur permettent de recevoir des aides publiques.<br />
<br />
==== Financement post-appel à communs ====<br />
<br />
Alimenté et mis à jour par les différentes communautés locales mobilisées tout au long de la mise en place du projet, l'espace collaboratif restera accessible à moyen terme et nécessitera peu de moyens financiers pour maintenir sa vitalité.<br />
L'animation du forum de discussion s'appuiera sur de nouveaux financements ou sera soutenue par les structures contributrices, y compris quelques ressources bénévoles internes.<br />
Le choix d'un espace wiki vise à minimiser les coûts de maintenance, à favoriser l'appropriation par les membres de la communauté et à encourager le bénévolat.<br />
|complement_res=La pratique de l’autopartage entre particuliers est peu connue, les ressources qui permettent de lancer et faciliter sa pratique sont éparpillées, mal identifiées et incomplètes. Les groupes qui se lancent le font souvent en s’auto-organisant sans avoir accès ni à du soutien, ni à des ressources. <br />
<br />
Le Commun “Les clés de l’autopartage entre particuliers” vise à produire, organiser et valoriser les ressources et à animer la communauté de l’autopartage entre particuliers. L’objectif est de compléter les ressources, de les rendre plus accessibles et de rendre les acteurs plus visibles afin que la pratique puisse se développer de manière plus aisée et à plus grande échelle.<br />
<br />
Ainsi, il encourage et facilite le passage de la propriété individuelle à la mutualisation des automobiles, en démontrant la simplicité de cette pratique de l’autopartage, en fournissant les outils et méthodes et en faisant bénéficier de retours d’expériences diversifiés.<br />
<br />
Il s’adresse :<br />
*aux candidats autopartageurs, pour les aider à découvrir ou mieux connaître cette pratique et leur donner toutes les infos utiles,<br />
* aux groupes existants, pour les aider à consolider, améliorer et sécuriser leur pratique, afin de l’ancrer dans la durée,<br />
* aux structures publiques, parapubliques, associatives et privées souhaitant développer l’autopartage entre particuliers auprès de leurs publics respectifs.<br />
<br />
Il permet de :<br />
* renforcer les liens sociaux, la convivialité et la solidarité entre habitants d’un même territoire, sans distinction de classe sociale, d’âge ou autre,<br />
* faciliter l’accès de tous à la mobilité,<br />
* réduire le coût d’usage de la voiture, notamment pour les personnes à faible revenu.<br />
|complement_env=[[File:Illustration autopartage.jpg|options|frameless|250px|left|]]Le développement de l’autopartage entre particuliers permet de :<br />
* diminuer la motorisation des ménages, en évitant l'achat ou le remplacement d’une voiture,<br />
* réduire la consommation de matières premières (métaux, matières plastiques, matériaux composites.. ) et de composants électroniques,<br />
* réduire l’usage de l'automobile, en complément des autres alternatives à la voiture solo (transports collectifs, covoiturage, vélo, marche…),<br />
* rationaliser la mobilité, en regroupant certains déplacements,<br />
* réduire les surfaces publiques et privées affectées à la voiture (circulation et stationnement, cf. loi ZAN) et, conséquemment, l’artificialisation et l’imperméabilisation,<br />
* réduire les émissions de polluants et de GES et le bruit.<br />
<br />
Il instaure de manière pérenne un autre rapport à l’automobile, par la non disponibilité 24h/24 d’une voiture, y compris pour le propriétaire, par la quantification du coût des déplacements en voiture et par les échanges entre autopartageurs, qui amènent chacun à penser différemment ses pratiques de mobilité.<br />
<br />
Plus largement, par l’expérimentation et l’apprentissage d’une forme de partage, il contribue à développer le partage en général et les communs (avec d’autres pratiques telles que les achats groupés, les partageothèques, les réseaux d’échanges...) et donc à réduire la consommation.<br />
<br />
Enfin, peu de données existent sur les reports modaux, la démotorisation et leurs impacts environnementaux. Le Commun, par le grand nombre de groupes d’autopartage qu’il rassemblera, permettra de disposer de données plus larges et plus précises.<br />
|complement===== Expérience du porteur de Commun dans le domaine ====<br />
<br />
Le consortium est composé de quatre acteurs complémentaires qui accompagnent la pratique de l’autopartage entre particuliers. L’expérience relative aux Communs varie en fonction des acteurs entre la participation active et une pratique apparentée sans se revendiquer du mouvement des Communs :<br />
* Mobicoop est à la fois utilisateur, contributeur et opérateur de Communs, notamment RDEX +, Registre de preuve de covoiturage. Lauréat de l’AAC 1, la coopérative développe le projet Coloc’Auto basé sur le commun [[LocoMotion]]. <br />
* Les Communs et l’autopartage entre particuliers sont des thématiques de recherche du [[LABERS Laboratoire d'études et de recherche en sociologie, Université de Brest]], qui a organisé le séminaire “ [https://www.mlcc.fr/IMG/pdf/programme_4_pages_18.pdf Échelles et trajectoires des communs - Gouvernance collective, utopie concrète, institutionnalisation]” et a produit une publication sur l’[https://journals-openedition-org.scd-proxy.univ-brest.fr/developpementdurable/20545 autopartage comme bien commun]. <br />
* Le cabinet ADETEC produit et rend accessibles un grand nombre de ressources, notamment au sujet de l’autopartage entre particuliers ([http://adetec-deplacements.com/ressouces%20autopartage.htm Centre de ressources de l’autopartage entre particuliers]). <br />
* Dromolib réalise un important travail de veille et de production de ressources qui sont rendues accessibles via son [https://dromolib.fr/observatoire-de-la-mobilite/ Observatoire de la mobilité]. <br />
<br />
Au-delà des co-porteurs, d’autres structures intéressées par le développement de la pratique de l’autopartage entre particuliers pourront contribuer au projet (ex : ALEC 07, ALEC 42, Ti-Mobzh, Osecar- Energie Citoyenne Pays de Vilaine, Mix, Bruded…). Les utilisateurs potentiels sont également les personnes qui pratiquent ou qui se lancent dans l’autopartage entre particuliers. <br />
<br />
==== Informations liées au Commun et au problème identifié ====<br />
<br />
En France 84% des ménages possèdent une voiture individuelle et 36% en disposent de 2 ou +. L’impact environnemental représente 16% des émissions de GES. La pratique de l’autopartage reste marginale et celle de l’autopartage entre particuliers peu accompagné par les politiques publiques.<br />
Le présent commun vise à produire, organiser et valoriser des ressources ouvertes ainsi qu’à animer la communauté de l’autopartage entre particuliers. L’objectif est de compléter les ressources, de les rendre plus visibles et accessibles afin que l’Autopartage entre particuliers puisse se développer à plus grande échelle. Les retombées attendues sont un développement de l’autopartage, une diminution du parc automobile, un report de la voiture vers d’autres modes.<br />
<br />
==== Calendrier des actions ====<br />
<br />
La durée du projet prévue est de 18 mois. <br />
''Voir les actions détaillées en section 6.Réalisation du projet de commun''<br />
<br />
[[File:Fiche_créer_Commun_AàC-2.jpg|options|frameless|center|500px|Calendrier prévisionnel]]<br />
|complement_auto===== Définition du problème ==== <br />
<br />
Directement sollicités par des citoyens, associations et acteurs territoriaux sur ce sujet, ADETEC, Dromolib et Mobicoop identifient depuis plusieurs années l’intérêt de disposer d’un espace ressources collaboratif et ouvert.<br />
<br />
Plusieurs ressources existent déjà sur l’autopartage entre particuliers et sont disponibles en ligne, comme le Centre de ressources d’ADETEC, l’observatoire de Dromolib, le site Coloc’auto de Mobicoop ou Ti Mobzh. S’ajoutent les pages et sites web présentant des démarches locales d'autopartage entre particuliers. Ces ressources sont constituées à la fois d’études, d’articles de recherche, de retours d’expériences, de modèles de contrats de prêt, des conditions et modalités d’organisation propres à chaque groupe, etc.<br />
Outre les partenaires contributeurs cités, d’autres acteurs et organisations ont émis de l’intérêt pour ce type de ressources et sont prêts à contribuer.<br />
<br />
Par ailleurs, une première tentative de fédération des autopartageurs et acteurs impliqués dans cette pratique a eu lieu en 2010 avec la création de l’AFAP (Association Française de l’Autopartage entre Particuliers) et l’organisation d’un colloque national à Cergy (95), suite à la dynamique née de l’étude menée par ADETEC en 2009. Ces deux initiatives n’ont pas pu s’inscrire dans la durée, faute de disponibilité de leurs animateurs. Elles laissent toutefois des enseignements utiles dont le présent Commun bénéficiera. <br />
<br />
==== L'impact du Commun "Les Clés de l'Autopartage entre Particuliers" ==== <br />
<br />
La diversité des connaissances se caractérise parallèlement par une dispersion des sources et des référencements, rendant la recherche fastidieuse et amenant chaque nouveau groupe local, qui souhaiterait mettre en place une pratique d’autopartage entre particuliers sur son territoire, à mener un travail laborieux avant d’adapter et de réinventer ses outils et sa démarche.<br />
<br />
Dans le contexte de nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'autopartage entre particuliers fait partie de la palette des solutions pour faire évoluer nos mobilités, se libérer de la voiture individuelle en passant de la propriété à l’usage de la voiture. Cependant, le développement de cette pratique se heurte à plusieurs éléments et soulève des questions de différentes nature : problématiques d’assurance, enjeux d’organisation et de confiance entre autopartageurs, offre de mobilité complémentaire disponible, fiscalité, calcul d’un barème kilométrique, etc. et au-delà d’agir à plus grande échelle sur les représentations sociales. <br />
<br />
'''Transformer son rapport à la voiture nécessite d’être accompagné, à commencer par disposer de ressources pratiques, fiables et accessibles et bénéficier de retours d’expériences, qui font la richesse de la pratique et contribuent à la rendre “possible”.''' <br />
<br />
A travers le commun “Les clés de l’autopartage entre particuliers”, il s’agit à la fois de permettre à cette pratique de se développer et d’aider les organisations accompagnant l’émergence et le fonctionnement de groupes d’autopartage entre particuliers sur leur territoire à gagner en capacité d’actions et en compétences, à travers l’animation d’une communauté ouverte.<br />
<br />
==== Equipe projet ====<br />
<br />
Le consortium initiateur de ce commun est composé d’entités diverses par leur nature (associations, coopérative, laboratoire de recherche, bureau d’études), experts en mobilités et ouvert aux acteurs de leurs réseaux et à toute organisation qui serait pertinente sur le sujet de l’autopartage entre particuliers.<br />
<br />
Répartis en plusieurs endroits stratégiques du territoire français, il est entendu que l’envergure nationale du projet s’appuiera sur une dynamique collaborative nourrie par les actions, les ancrages et les impacts locaux. S’ils ne sont pas encore constitués sous une même structure, l’idée de créer une organisation propre autour du sujet de l’autopartage entre particuliers n’est pas exclue à moyens termes.<br />
<br />
A ce jour, le consortium a repéré des besoins de conseils sur les sujets des Communs, de l’animation d’une communauté ouverte et de la résilience. Il est aussi preneur d’un soutien en mentorat et est ouvert à des contributeurs.<br />
|complement_real===== Phase de mise en place ==== <br />
<br />
* '''Investiguer la forme à donner à ce Commun''' sur la base des wikis existants et de conseils sur les Communs (interopérabilité des contenus) : constitution d’un groupe de travail commun en partenariat avec Michel Briand, expert des communs.<br />
<br />
* '''Mobilisation des acteurs et contributeurs potentiels''' , constitution d’une première communauté nationale de l’autopartage entre particuliers (notamment via l’animation d’un forum de discussion), provoquer/relayer les rencontres / inciter l’organisation de rencontres et d’événements de partage entre des acteurs locaux .<br />
<br />
==== Actions ====<br />
<br />
'''Production & diffusion ressources sur l’autopartage entre particuliers'''<br />
<br />
* Création d’un centre de ressources sur l’autopartage entre particuliers Référencement, centralisation de l’existant, mise à jour ou création de nouvelles ressources / abonder au sein de wikis existants sur la mobilité et la transition.<br />
* Partage de retours d’expériences et témoignages vécues : recensement des contenus disponibles (textes, audio, vidéo, article de presse, etc.) concernant à la fois des personnes pratiquant l’autopartage entre particuliers et des personnes accompagnantes de ces groupes (bénévoles, professionnels, élus) , et création de contenus pour expliquer comment on amène à la pratique de l’autopartage. <br />
* Mise en place d’une cartographie collaborative et interopérable des initiatives en utilisant un système de type wiki, cette cartographie sera testée pendant la durée du projet sur les territoires d’action des acteurs du projet (Bretagne / Drôme / Ouest Rhodanien, agglomération clermontoise, Parcs du Pilat et de la Chartreuse, etc.)<br />
* Élaboration de préconisations, de plaidoyers de l’autopartage entre particuliers à destination des décideurs à l’échelle locale, régionale ou nationale (parlementaires).<br />
<br />
'''Animation de communauté''' <br />
* Créer et animer un réseau de contributeurs locaux pour ce commun : Trouver des relais locaux/tiers de confiance (ex: collectifs transition, collectivités, ALEC), aide au référencement /vérification de données.<br />
* Organisation d’événements autour de l’autopartage entre particuliers un événement en présentiel au niveau national, plusieurs webinaires thématiques au cours du projet.<br />
* Création d’un espace collaboratif en ligne dédié ouvert et convivial (Wiki, site web) et d’un forum associé (discord) qui sera animé le temps du projet.<br />
<br />
<br />
==== Livrables ==== <br />
<br />
* Fiches pratiques sur l’autopartage entre particuliers : autopartage quesako ? l’assurance, organisation d’un groupe, partage des frais, fiscalité, bonnes pratiques…<br />
* Alimentation de wiki, création d’une FAQ, d’un forum et organisation de son contenu <br />
* Partages d’outils existants, contrats d’autopartage, outils de gestion, planning<br />
* CR des rencontres et séminaires autopartage entre particuliers<br />
* Valorisation dans des revues techniques et scientifiques (POUR, Transport urbain, Flux) et des événements techniques ou scientifiques ( RFTM, assises transition)<br />
* Création d’une dizaine de témoignages / retours d’expériences <br />
* Création et structuration d’un centre de ressources<br />
<br />
==== Acteurs impliqués ====<br />
ADETEC, Dromolib, Mobicoop, LABERS, Ti Mobzh.<br />
<br />
==== Documentation ====<br />
* Sur les wikis existants<br />
* Sur les sites internet (et Réseaux sociaux) des structures site Coloc’auto,Ti Mobzh, Blog hypothèse FABMOBZH du LABERS <br />
* Centre de ressources Dromolib<br />
* Centre de ressources ADETEC<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Fresque_de_la_construction&diff=20036Fresque de la construction2024-03-04T17:15:49Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Atelier ludique et collaboratif, sur le thème de la construction pour répondre aux enjeux du changement climatique<br />
|Main_Picture=Logo_Fresque_Construction_Oct2021.png<br />
|url=https://www.fresquedelaconstruction.org/<br />
|description=Cet atelier a pour but de travailler sur les pistes d'actions du secteur de la construction, afin de répondre aux enjeux du changement climatique et environnementaux.<br />
<br />
Objectifs :<br />
<br />
- Donner en 3h le maximum d’informations pour aider à la transition du secteur de la construction ;<br />
- Être accessible au maximum de personnes ;<br />
- Avoir une vision globale : changement climatique ; biodiversité ; pollutions ; épuisement des ressources ; vision sociétale... ;<br />
- Apporter de la connaissance : donner des éléments chiffrés afin de prendre conscience des ordres de grandeur et des ressources ;<br />
- Faire réfléchir sur nos besoins réels ;<br />
- Sensibiliser au changement d'attitude.<br />
|Tags=construction, ecologie, piste d'action, adaptation au changement climatique, jeu<br />
|commonscategorie=Matériel<br />
|Theme=Général/Enjeux,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Energétique,Facteurs de résilience/Urbanisme<br />
|from=Association la fresque de la construction<br />
|contributeurs=Guillaume MENET, Renaud Bonnel, Laura Lecable, Timothée Marais, Sebastien Lortolary<br />
|referent=Guillaume MENET<br />
|challenge=F- Bâtiment<br />
|Coordonnées géo=50.61475, 3.00637<br />
|Richesse=Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|licence=Creative Commons<br />
|Develop=Idée<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=20000<br />
|complement_fi=Postes de dépenses :<br />
1/ Mise au point de la partie pistes d'actions de la fresque de la construction (y compris le prestataire graphisme) : 10 000 euros<br />
2/ Version en ligne de la Fresque sur plateforme Open Source (y compris la documentation spécifique) : 3 000 euros<br />
3/ Documentation, vidéo de formation et site web dédié : 5 000 euros<br />
4/ Lancement et diffusion de 100 exemplaires du jeu imprimé à des acteurs clef (ADEME, écoles, organisme de formation, point info sur la rénovation (France rénov)…) : 2 000 euros<br />
5/ Séances de démonstrations dans 3 villes françaises + 5 webinaires de formation (y compris frais de déplacement) : 10 000 euros<br />
Budget total : 30 000 euros<br />
Demande de financement dans le cadre de l'Appel à Communs : 20 000 euros, soit 67 % du total.<br />
|complement_res=En pointant les limites du modèle prédominant du monde de la construction, le jeu la Fresque de la construction permet d'aborder les enjeux de la construction liés au changement climatique. Par son approche systémique de la construction, le jeu permet d'évoquer les impacts environnementaux, mais aussi économiques et sociaux. <br />
L'objectif du développement de la partie pistes d'actions est d'amener les joueurs à penser la construction selon l'ensemble des ses paramètres : le bâti existant, la rénovation, les activités productives de construction, les habitants, les mobilités, l'environnement, les ressources... Cette vision d'ensemble permet de mieux s'adapter face aux crises et d'imaginer un choix de construction plus résilient en s'appuyant sur de d'actions concrètes.<br />
Les acteurs de la construction peuvent alors construire des systèmes résilients, au travers de projets adaptés au monde de demain.<br />
<br />
Le jeu de la Fresque de la construction est une animation tout à fait pertinente à réaliser en collectivité en amont du lancement d'un projet de construction ou de rénovation.<br />
Le jeu permet aux acteurs de développer un regard stratégique . <br />
Les échanges lors du jeu peuvent alors faire émerger des solutions ancrées localement. <br />
Par ailleurs, il est possible d'adapter le jeu à un des acteurs spécifique de la construction. <br />
C'est là tout l'enjeu de ce projet de Commun : donner l'occasion à chacun de se le réapproprier et ouvrir à la contribution de tous.<br />
|complement_env=Le jeu va en continu discuter entre les besoins sociaux, environnementaux et climatiques. Il va pointer qu'il n'y a jamais de solution unique mais qu'il faudra trouver une cohérence dans les choix à faire. <br />
On devra s'adapter pour chaque bâtiment à des solutions différentes entre les matériaux, les ressources locales, les déplacements des personnes ou des matériaux,<br />
|complement=L’association de la Fresque de la Construction est une organisation non gouvernementale, à but non lucratif, créée le 8 février 2021. Notre association regroupe en France, une cinquantaine de membres et plus de 200 animateurs.<br />
Plus de 5000 personnes ont joué à la version actuelle du jeu.<br />
L'association a participé aux salons : SIBCA, PASSIBAT, Immobilier neuf, Immotissimo Lille.<br />
Elle est présente dans les écoles du secteur de la construction.<br />
<br />
Nous observons une forte demande pour développer un atelier spécifique sur la partie pistes d'actions. D'où notre demande.<br />
|complement_auto=Le problème est défini suite aux retours des personnes ayant joué sur l'atelier. Donc par un très grand nombre de personnes.<br />
<br />
* Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ? <br />
Les 5 auteurs de la fresque de la construction sont engagés pour travailler sur le projet.<br />
<br />
* Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ? Oui l'association la fresque de la construction est une association qui peut recevoir des financements.<br />
<br />
* Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? oui<br />
<br />
* Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial en France car il est modelé aux mix énergétiques français et à ses modes constructifs. <br />
<br />
* Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent : Oui<br />
<br />
* Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante : <br />
<br />
- conseils sur le sujet de la résilience<br />
- mentorat<br />
- accès à des données,<br />
- accès à des cas d’usages,<br />
- besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures)<br />
- des contributeurs et d’autres parties prenantes,<br />
- accès à des financements<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=INDICE_DE_CYCLOLOGISTICITE_(ICL)&diff=20035INDICE DE CYCLOLOGISTICITE (ICL)2024-03-04T17:10:06Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Indice de cyclologisticité à destination des collectivités pour soutenir le développement de la cyclo-logistique<br />
|Main_Picture=cyclo.png<br />
|url=https://www.lafabriquedelalogistique.fr/<br />
|description=L'ICL permet aux collectivités désireuses de développer la cyclologistique sur leur territoire de s’évaluer sur leur niveau d’investissement au travers de 30 questions traitant du foncier, de l’aménagement ou des aides à l'investissement. Les réponses aux questions de l'ICL flèchent vers un guide de bonnes pratiques permettant d’engager concrètement les actions nécessaires. La communauté associée à la construction de ce commun réunit un réseau d'acteurs diversifiés animé par la FabLog : des collectivités (Région IDF, Métropole de Toulouse), des associations actives dans la cyclologistique (les Boites à Vélo, SoFub, le CVTC) , des acteurs économiques (UrbIt, Cygogne), des startup (logistiquevelo.fr, Multi, Cylure, UrbanRadar), des acteurs publics ( le Cerema). L'ICL répond au ''''''Défi 1 Connaissance et Ressources, au Défi B Planification et Aménagement Urbain et au Défi E Mobilité et Logistique en proposant de constituer un référentiel commun permettant d'évaluer et de suivre le développement de la cyclo-logistique en zones urbaines.<br />
|Tags=logistique, intermodalités, ville du ¼ d’heure, vélo, urbanisme, voirie, renouvellement urbain, accès au foncier, bas carbone, Mutualisation, connaissance, sensibiliser, valoriser, créer des standards, trajectoires, modèles<br />
|commonscategorie=Logiciel, Connaissance<br />
|Theme=Général/Modèles,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Energétique,Facteurs de résilience/Urbanisme<br />
|from=Fabrique de la Logistique<br />
|to=CEREMA, Les Boîtes à Vélo, Région IDF, SoFub, Toulouse Métropole, Urb-It<br />
|contributeurs=Gaétan Piegay, Elise Henry, Aleth Guegen, Pierre Camillieri, Romain Barbé, Amauric Guinard, Delphine Berling, Nathalie Limour, Rémy Kneppert, Jean Salvignol, Stéphane Toutin<br />
|referent=Delphine Blanc<br />
|referentademe=Marie Pouponneau<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, B- Planification et aménagement urbain, E- Mobilités et logistiques<br />
|Coordonnées géo=48.81885, 2.31944<br />
|Richesse=Financement, Expérimentation<br />
|Skills=Facteurs de résilience/Infrastructure,Facteurs de résilience/Urbanisme<br />
|communauté d'intérêt=Communauté des territoires<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=50000<br />
|complement_fi=Un cahier des charges a été co-construit au sein de la communauté afin de poser les besoins de la solution technique souhaitée pour héberger l'ICL, le mettre à disposition de tous, exporter et exploiter ses résultats, le maintenir et le faire évoluer. [https://nuage.lafabriquedelalogistique.fr/s/r6iFQyKnr7trrQW Cahier des charges ICL] - Sur la base de ce cahier des charges, la solution technique souhaitée est évaluée à 25000€ HT. Le rétroplanning associé pour développer la solution technique est évalué à 2 mois entre le go et la mise en production. Une enveloppe de 25000€ HT est sollicitée en complément pour soutenir une large diffusion de l'ICL auprès des collectivités (communication web, salons, presse spécialisée) et permettre un lancement massif en 2024.<br />
|complement_res=Le développement de la cyclologistique en territoires permet de diviser en moyenne par 2 la pollution en ville par rapport à un VL ou un VUL (source Panoramas de la CycloLogistique, Les Boîtes à Vélo, septembre 2023) . L'ICL a pour objectif de soutenir le déploiement de la cyclologistique comme alternative aux VUL pour le transport de marchandises en ville qui représentent près de 50% des flux (source FretUrb). Il doit aussi faciliter la connaissance et le partage des actions nécessaires à engager pour développer la cyclo-logistique en territoire de façon pédagogique. Les contributions de la Région IDF et de Toulouse Métropole ont été clés dans l'élaboration de ce commun à destination des collectivités. Le Cerema a testé une première version de l'ICL en février 2023 auprès d'une vingtaine de collectivités dont le retour d'expérience a permis la finalisation du commun.<br />
|complement_env=L'évaluation de l'impact environnemental de l'ICL se fera en 2 étapes. Dans un premier temps, l'ICL propose aux territoires volontaires d'actionner certains leviers propices au développement de la cyclo-logistique et une première évaluation des actions engagées pourra être réalisée à cette étape. Le questionnaire prévoit de pouvoir être réalisé une 2e fois en conservant les premiers résultats afin d'évaluer les avancées et les actions engagées par rapport à la première évaluation.<br />
La finalité de l'évaluation que pourront opérer les collectivités consistera à mesurer :<br />
- le nombre d'opérateurs en cyclo-logistique installés sur le territoire par rapport au premier ICL réalisé<br />
- le niveau de satisfaction de ces opérateurs au travers de l'ICLO (Indice de Cyclo Opérateurs) [https://fr.surveymonkey.com/r/Preview/?sm=rdXQEIApTpZPi8tr3aOrWadqxJymz4LNCt3EEAYYFgVskw_2Bw9TVBCps9m7Pf8sqz ICLO]<br />
- la baisse de volume de GES constatés avec le développement de la cyclo-logistique<br />
A ce titre, 2 indicateurs issus du Panorama de la Cyclo-Logistique édité en septembre 2023 par les Boîtes à Vélo peuvent être cités : en mai 2023, 200 opérateurs sont présents dans 74 villes en France et le vélo-cargo est au moins approximativement 2 fois moins émetteur de polluants que le véhicule utilitaire léger. [https://drive.google.com/file/d/1bx77rlFUmSgfD36sM4eEEXixdLvavUTi/view?usp=sharing Comparatif Cyclo-VL]<br />
<br />
L'intérêt de porter l'ICL au sein d'une solution technique est de pouvoir exploiter les résultats des collectivités engagés dans un processus de décarbonation de leur logistique urbaine et d'affiner le ROI investissement / gains environnementaux de la cyclo-logistique.<br />
<br />
Le public cible intéressé par les résultats des évaluations environnementales de l'ICL sont les collectivités elles-mêmes et leurs habitants, les opérateurs de cyclo-logistique, les professionnels en compte propre susceptibles de modifier leurs pratiques logistiques (artisans, commerçants). De façon plus large, l'ADEME, le CEREMA ou l'ANCT pourront relayer largement cet outil qui permet d'agir concrètement sur la décarbonation du transport de marchandises en ville. <br />
Les acteurs à impliquer dans ce projet sont en partie et sur une échelle réduite intégrés à la communauté Cyclo-logistique de la FabLog, c'est-à-dire les collectivités, l'ADEME, le Cerema et plus largement l'écosystème de la cyclo-logistique. Le second enjeu sollicité sur cet Appel à Communs est la diffusion massive de l'ICL auprès des collectivités, qui nécessite des moyens financiers et humains.<br />
|complement='''Expérience du porteur''' : La Fabrique de la Logistique est une association initiée en 2019 qui réunit acteurs privés et publics au sein de groupes de travail thématiques pour produire des outils ouverts et innovants utiles à la décarbonation du transport. La création de communs est ainsi l'activité majeure de la FabLog, et depuis 2019 [https://verdirmaflotte.fr/ VerdirMaFlotte] a été co-construit au sein de la Communauté Logistique Durable, [https://bac-idf.fr/ BAC IDF] au sein de la Communauté Territoires, l'ICL est le commun de la Communauté CycloLogistique<br />
<br />
'''Informations liées au commun''' : Dans le contexte de la mise en oeuvre des ZFE et ZTL avec une volonté croissante des collectivités de soutenir des mobilités alternatives aux VL et VUL pour le transport de marchandises en ville, la cyclo-logistique apparaît comme une solution pertinente à développer. Or, le déploiement du transport de marchandises à vélo implique un certain nombre d'actions que doivent appréhender les collectivités volontaires. L'identification de ces actions ainsi que leur mise en oeuvre est l'objet de l'ICL qui a été élaboré comme un questionnaire standard ouvert à toutes les collectivités, un commun pour favoriser et accélérer le déploiement de la cyclo-logistique en territoire.<br />
<br />
'''Description des actions, livrables et planning''' : <br />
Questionnaire Collectivités -> livré<br />
Questionnaire Opérateurs -> livré<br />
Guide de bonnes pratiques -> fiches actions en cours de rédaction - livraison prévue début Janvier 24<br />
Solution d'hébergement technique -> devis livré<br />
Benchmark ICL Europe -> en cours de rédaction - livraison prévue fin décembre 23<br />
Plan de diffusion et de communication -> en cours de rédaction - livraison prévue Janvier 24<br />
<br />
L'ICL se présente aujourd'hui sous forme de questionnaire type survey monkey, il a été testé sous ce format auprès d'une vingtaine de collectivités en février 2023 et les retours d'expériences ont permis d'en finaliser le déroulé. Les réponses aux questions renvoient vers des fiches actions thématiques (foncier, aménagement du territoire, sensibilisation etc..) qui composent un guide de bonnes pratiques permettant d'engager les actions suggérées. Ces fiches action sont en cours de rédaction et devraient être finalisées pour fin décembre-début janvier. En complément de l'ICL, un questionnaire opérateur a été élaboré pour permettre aux collectivités volontaires de se faire évaluer par les opérateurs de cyclo-logistique de leur territoire et venir ainsi compléter leur auto-évaluation. Le cahier des charges décrivant la solution technique souhaitée pour l'hébergement de l'ICL sur le site de la FabLog a été rédigé en juillet 2023 et le devis estimatif des travaux pour le développement et la maintenance a été partagé en septembre 2023. Le soutien visé au travers de l'Appel à Communs permettrait d'engager les travaux de développement de la plateforme web au cors du premier semestre 2024 et d'en assurer une large diffusion courant 2024.<br />
<br />
<br />
'''Taille de la communauté des contributeurs et des utilisateurs''' : la communauté Cyclo-Logistique qui participe à ce commun depuis 18 mois regroupe une cinquantaine de contributeurs et/ou intéressés par le sujet et au sein de cette communauté un groupe de travail d'une quinzaine de contributeurs actifs se réunit chaque mois depuis 1 an pour co-construire l'ICL. Ce GT réunit un panel représentatif des acteurs de la cyclo : collectivités, opérateurs économiques, associations, indépendants, startups .. Le planning prévisionnel prévoit de mettre en production l'ICL au cours du premier semestre 2024 dans l'hypothèse où le projet est retenu par l'AAC, ce qui permettrait également l'organisation d'un événement pour la sortie de ce commun. Les utilisateurs ciblés de l'ICL sont les collectivités, soit les 22 métropoles et les 1254 EPCI de l’hexagone et de l'Outre-Mer. Un benchmark est en cours d'étude pour identifier les initiatives similaires en Europe et le cas échéant pourrait ouvrir une réflexion sur un projet de commun européen, la France étant plutôt en avance sur les sujets de cyclo-logistique.<br />
<br />
<br />
'''Rapport coût / impact dans le domaine de la sobriété ou résilience :''' développer la cyclo-logistique pour le transport de marchandises en ville permet de réduire drastiquement le niveau de pollution par rapport à l'utilisation de VL et de VUL thermiques, les vélos cargos n'émettant pas de GES. La migration vers des VL et VUL électriques est une alternative pertinente en termes de pollution de l'air mais qui ne résout pas la question de la congestion urbaine et des nuisances sonores associées. L'iCL prévoit d'accélérer et de faciliter le développement de la cyclo-logistique en territoires et contribuera ainsi à leur résilience. L'investissement nécessaire au soutien de la cyclo-logistique en termes d'aménagement et de foncier est très variable d'un territoire à l'autre car dépendant de la topographie, des infrastructures existantes mais également de la volonté politique en local. Le soutien peut aussi passer par de l'aide à l'investissement auprès des opérateurs<br />
<br />
'''Commun et intérêt général''' : Le principe de l'ICL est de proposer aux collectivités de s'auto-évaluer sur leur niveau de développement en faveur de la cyclo-logistique. La solution technique que nous envisageons doit permettre au sein des collectivités volontaires de répondre au questionnaire en plusieurs fois, d'aller chercher de l'information auprès de certains services, d'ouvrir le questionnaire aux opérateurs du territoire, d'en partager les résultats en réunion de service, donc de partager le sujet de la cyclo avec les acteurs concernés, qu'ils soient service technique (Direction Mobilité, Voirie etc..), opérateurs de cyclo-logistique ou acteurs économiques. Il y a une dimension pédagogique à s'évaluer via l'ICL car c'est dans un premier temps une prise de conscience de la situation à date du territoire, et ensuite une possibilité d'agir grâce aux actions proposées par thématiques.<br />
<br />
L'intérêt de l'ICL comme commun est de réunir en 5 thématiques les différentes actions possibles à engager pour développer la cyclo-logistique en territoire et ainsi de faciliter leur mise en œuvre. Ces thématiques sont le foncier, l'aménagement du territoire, les aides, le portage politique et la sensibilisation. Les actions proposées dans le guide des bonnes pratiques de l'ICL émanent de la communauté de la FabLog, notamment les Boites à Vélo et le Cerema, acteurs experts du sujet. Le financement sollicité ici pour la solution technique doit permettre de faire évoluer l'ICL selon l'enrichissement des questionnaires réalisés. Proposer un outil standard, évolutif et ouvert à tous pour développer la cyclo-logistique permettra de soutenir son déploiement. Le recours aux cas d'usage, bonnes pratiques et exemples dans les actions fléchées visent à accélérer leur mise en œuvre. <br />
<br />
Recourir à l'expertise d'une communauté d'acteurs divers et engagés est une force en termes de crédibilité de notre démarche ouverte. Développer la cyclo-logistique impose une mise en commun de moyens, d'énergie, d'investissements que l'ICL synthétise pour l'ensemble des acteurs publics comme privés. L'écosystème de la communauté créée au sein de la FabLog pourra fonctionner comme une communauté référente dynamique pour accompagner les territoires dans leurs actions.<br />
Enfin, mettre à disposition l'ICL au plus grand nombre de territoires quels que soient leur taille participera à une meilleure connaissance du sujet, une meilleure priorisation des actions à engager, et par conséquent une accélération du développement de la cyclo-logistique comme moyen de transport décarboné des marchandises en ville.<br />
|complement_auto='''Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?'''<br />
La cyclo-logistique représente une piste prioritaire de la nécessaire décarbonation du transport de marchandises en ville et à ce titre l'ICL porté par la FabLog et sa communauté Cyclo-Logistique vient apporter un outil d'accélération de ce mode de transport en territoire.<br />
<br />
'''Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ?'''<br />
Le Cerema est déjà contributeur, nous n'avons pas reçu de propositions complémentaires à la communauté existante.<br />
<br />
'''Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré'''<br />
<br />
En partageant un questionnaire d'évaluation et un guide de bonnes pratiques, le Commun vient nourrir la connaissance du territoire sur l'ensemble des actions nécessaires à enclencher pour développer la cyclo-logistique, quel que soit le niveau de maturité et de développement de chacun. L'aménagement du territoire est clé pour développer la cyclo, donc prévoir et planifier les investissements, les aménagements est un défi intégré à l'ICL. Enfin, favoriser la cyclo-logistique plutôt que les VL et VUL pour le transport de marchandises en ville, c'est agir concrètement en faveur d'une logistique urbaine décarbonée, qui bénéficiera également en termes d'aménagement urbain à la mobilité des personnes avec le vélo. <br />
<br />
'''Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?'''<br />
La FabLog est une association structurée pour recevoir le financement sollicité.<br />
<br />
Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? oui/non'''<br />
oui<br />
<br />
'''Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité'''<br />
L'ICL est destiné à toute collectivité quelle que soit sa taille désireuse de développer la cyclo-logistique sur son territoire<br />
<br />
'''Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent'''<br />
C'est le principe de fonctionnement de la FabLog, qui coconstruit des communs au sein de communautés réunissant des acteurs issus d'horizons divers, publics et privés. L'ICL est issu de ce travail au sein de la communauté Cyclo-Logistique<br />
<br />
'''Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :'''<br />
conseils sur le sujet des communs -> oui, nous sommes toujours preneurs de bonnes pratiques sur le sujet<br />
conseils sur le sujet de la résilience -> non<br />
mentorat -> non<br />
accès à des données -> non, nous en produirons via l'ICL et l'hébergement de la solution technique envisagée<br />
accès à des cas d’usages -> non, notre communauté les partage et nous ferons évoluer le guide des bonnes pratiques en intégrant celles des collectivités volontaires<br />
besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures) -> oui, nous souhaitons diffuser largement l'ICL pour soutenir son appréhension par les territoires et accélérer le développement de la cyclo<br />
des contributeurs et d’autres parties prenantes -> la communauté est ouverte à tout contributeur intéressé<br />
accès à des financement -> oui, nous avons besoin de construire, d'héberger et de maintenir la solution technique qui portera l'ICL pour permettre aux collectivités de l'utiliser et de l'exploiter facilement et à la FabLog de piloter son utilisation, son utilité, ses évolutions et le partage de ces données.<br />
|complement_real=En termes d'actions et de livrables :<br />
Le questionnaire de l'ICL pour les collectivités est disponible [https://fr.surveymonkey.com/r/Preview/?sm=O5tkQBnfwItSZHcXOKJ_2FDdOY1W9raTp5KGEePK5Lf4RIT4QWWI7YjYjl0RBBjamE ICL] ainsi que celui pour les opérateurs de cyclo-logistique [https://fr.surveymonkey.com/r/Preview/?sm=rdXQEIApTpZPi8tr3aOrWadqxJymz4LNCt3EEAYYFgVskw_2Bw9TVBCps9m7Pf8sqz ICL Opérateurs] .<br />
Le Guide des bonnes pratiques qui permet de flécher les actions et qui sera articulé au questionnaire est en cours de réalisation au sein de la communauté Cyclo-Logistique de la FabLog pour une finalisation prévue fin en janvier 24.<br />
Le Cahier des Charges qui décrit la solution technique d'hébergement souhaité pour l'ICL est disponible [https://nuage.lafabriquedelalogistique.fr/s/r6iFQyKnr7trrQW Cahier des Charges ICL] sur le Nuage de la FabLog. Le devis élaboré au sein de la communauté Cyclo est disponible sur le nuage [http://Devis%20ICL https://nuage.lafabriquedelalogistique.fr/s/TLgMmb6yswEE3pm]<br />
Il reste à réaliser le plan de communication et de diffusion de l'ICL prévu auprès des collectivités pour le lancement courant 2024 une fois que la solution technique d'hébergement sera opérationnelle.<br />
Les acteurs impliqués sur ce commun sont les membres actifs de la communauté Cyclo-Logistique soit : les Boîtes à Vélo, le Cerema, l'ADEME, la Région IDF, Toulouse Métropole, Urbi-t, SoFuB, le CVTCM, ColisActiv', logistiqueavelo.com, Multi, Projet Cylure, TodoModo, Grand Annecy.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Plateforme_Triple_Performance&diff=20034Plateforme Triple Performance2024-03-04T17:02:26Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Triple Performance est la plateforme des agriculteurs en transition agro-écologique<br />
|Main_Picture=Copie d'écran Triple Performance.jpg<br />
|url=https://tripleperformance.fr<br />
|description=Pour effectuer une transition vers de nouvelles pratiques agroécologiques, les agriculteurs ont besoin de deux choses :<br />
* Comprendre les contours de la pratique, et se rassurer sur son adéquation avec le système de l'agriculteur (machines, sols, objectifs de production, contraintes climatiques, ...)<br />
* Entrer en relation avec d'autres agriculteurs, conseillers et experts sur le sujet, afin de confronter les connaissances et déclencher la mise en œuvre du projet de changement.<br />
<br />
La plateforme Triple Performance vise à aider les agriculteurs en transition au travers d'une base de connaissances collaborative, dans laquelle sont décrites à la fois les concepts agro-écologiques au sens large, les pratiques, agresseurs, problématiques, solutions, ... ainsi que des retours d'expérience croisant l'ensemble de ces concepts. La plateforme permet en outre la mise en relation avec des communautés de pratiques sur chaque page, ainsi qu'avec un forum permettant la discussion libre en amont ou en aval de la création de chaque contenu.<br />
|Tags=mediawiki, Discourse, agroécologie, Gestion des connaissances, Commun de la connaissance, Réseau social<br />
|commonscategorie=Logiciel, Données, Connaissance<br />
|Theme=Facteurs de résilience/Agriculture<br />
|from=Neayi<br />
|to=Maraîchage Sol Vivant Grand-Est, Maraîchage Sol Vivant Normandie<br />
|contributeurs=Bertrandgorge<br />
|referent=Bertrandgorge<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, B- Alimentation et agriculture<br />
|Coordonnées géo=43.6589, 6.92391<br />
|Richesse=Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général/Modèles,Général/Critiques,Vulnérabilités/Economique,Vulnérabilités/Culturelle,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Agriculture<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0<br />
|Develop=Disponible et validé<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=100000<br />
|complement_fi=Notre projet s'appuie sur plusieurs axes :<br />
* Constitution d'une base de connaissance suffisamment large pour faire effet boule de neige et justifier l'adhésion des fournisseurs, instituts techniques et autres contributeurs<br />
* Création de partenariats (contenus et communautés)<br />
* Développement d'une communauté de contributeurs et utilisateurs (diffusion active sur les réseaux sociaux, réseaux d'écoles, de chambres d'agri, etc...). <br />
<br />
<br />
Nous avons auto-financé le démarrage du projet (apport personnels, avance remboursable d'incubateur), et avons bénéficié de quelques subventions. Ce financement nous a permis de développer la plateforme telle qu'elle existe aujourd'hui (recherche UX, design, développement), et de payer le salaire de notre responsable éditoriale et community manager.<br />
<br />
<br />
Notre modèle économique est basé sur l'opération de la plateforme (contrats de prestations pour ajouter des articles, des fonctionnalités, faire de la diffusion et/ou de l'animation des réseaux de conseillers et d'agriculteurs), la contribution dans des appels à projets (Horizon Europe, diffusion/connaissance CASDAR, etc.) et le mécénat.<br />
<br />
A terme, quand le trafic sur la plateforme sera suffisant, nous prévoyons d'interpréter les données consolidées de la plateforme pour en tirer des enseignements à destination du monde agricole (enquêtes sur les intérêts des agriculteurs en fonction de leurs caractéristiques), qui selon nos premières interactions avec nos potentiels clients seraient tout à fait valorisables.<br />
<br />
<br />
Nous avons besoin d'un relais de financement pour atteindre le point d'inflexion à partir duquel le trafic sur la plateforme est suffisant pour valoriser son usage auprès des différents acteurs du monde agricole.<br />
<br />
<br />
Voici le [https://docs.google.com/spreadsheets/d/1ZYKuog1PUHmcBcSYbVUHuCHTFBtn4cA14J-6ZIVmCHk/edit?usp=sharing tableau de financement prévisionnel].<br />
|complement_res=Triple Performance s'inscrit dans l'ensemble des questions de transition du monde agricole. Aujourd'hui celui-ci est soumis à des contraintes protéiformes, que nous avons commencé à décrire dans [https://neayi.com/neayi-nos-convictions/ ce document].<br />
<br />
<br />
Rien que sur la question du réchauffement climatique, nous avons vu que l'impact sur la production agricole du gel de printemps, des inondations, des épisodes de sécheresse peut être majeur (-50% sur les fruits, 2Md€ de perte rien que pour le gel en vigne).<br />
<br />
<br />
Notre plateforme a vocation à permettre aux agriculteurs d'effectuer les changements de pratiques pour une plus grande résilience face aux changements climatiques, tout en optimisant leur temps de travail et l'équilibre général de leur exploitation.<br />
<br />
<br />
Par exemple, nous développons un programme avec la CA du Var autour de la question de nouveaux cépages résistants à la sécheresse et aux maladies cryptogamiques (oïdium, mildiou). Ces cépages, s'ils sont bien utilisés, permettent donc de garantir une meilleure production tout en réduisant la quantité de pesticides (y compris des fongicides bio mais nuisibles comme le souffre et le cuivre).<br />
<br />
<br />
Pour autant les questions posées par les agriculteurs demandent des réponses contextualisées (situation pédoclimatique, sol, système, etc...). Notre plateforme intègre donc un référentiel complet qui permet à chaque interlocuteur de préciser dans son profil chacun de ces éléments. Chaque retour d'expérience et chaque commentaire est ainsi liés à un contexte précis qui permet de bien les interpréter.<br />
<br />
<br />
Les communautés de pratiques au niveau de chaque page reprennent cette contextualisation, permettant une mise en lien qui soit pertinente (contexte du retour d'expérience ou de la pratique + caractéristique de chaque membre), au niveau territorial ou agronomique.<br />
|complement_env=Concernant l'opération de la plateforme, nous avons travaillé avec GreenIT (Frédéric Bordage) afin de bien comprendre quels étaient les aspects à prendre en compte pour que notre plateforme ne génère pas plus d'externalité qu'elle n'en adresse.<br />
<br />
<br />
En terme de gain, ils seront conditionnés à terme par les choix de chaque agriculteur. Nous considérons qu'in fine il est le seul maître de ses choix, qui sont trop complexes pour être simplement le résultat d'un algorithme ou d'une pensée collective. Certaines pratiques sont meilleures que d'autres dans l'absolu, mais dans la grande majorité des cas, le contexte et les opportunités (présence de machines, circuits de vente ou de transformation à proximité, etc...) vont guider le choix, en intelligence de ce qui est bon pour l'écologie de la ferme.<br />
<br />
<br />
L'ensemble de la plateforme est en open-source ([https://github.com/neayi technologie sur github] et contenus en CC-by-SA). Nous n'excluons pas de fournir des données anonymisées de trafic à la communauté pour alimenter les terrains de recherche sociologique en particulier (nous attendons d'avoir la technologie et le trafic suffisant pour cela).<br />
|complement===== Expérience du porteur de Commun dans le domaine ====<br />
Le projet est porté par une équipe de trois personnes :<br />
* Henri de Richecour, précédemment directeur financier puis responsable des opérations sur les Balkans de Dow Agroscience, il connait bien le monde agricole, ses enjeux et ses acteurs.<br />
* Bertrand Gorge, précédemment directeur des produits chez CrossKnowledge, est un expert en développement logiciel, architecture et analyse fonctionnelle. Il a un tropisme particulier pour toutes les questions touchant au partage de la connaissance, aux mécaniques de changement de comportement et aux questions d'ergonomie et d'efficience des plateformes digitales.<br />
* Astrid Robette, ingénieure agro et spécialiste marketing, qui anime notre communauté de contributeurs, coordonne la construction des dossiers techniques, et diffuse les contenus auprès des communautés d’agriculteurs.<br />
<br />
==== Informations liées au Commun et au problème identifié====<br />
La plateforme TriplePerformance est la première plateforme agro-écologique pour les agriculteurs qui soit résolument collaborative, dépassant les clivages de systèmes, territoriaux ou de filières, permettant une réelle appropriation des sujets par les acteurs du monde agricole et la mise en relation dans le but de déclencher toujours plus de transition vers des systèmes plus résilients.<br />
<br />
<br />
==== Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois)====<br />
* 2019 Création de la structure et mise en ligne de la plateforme<br />
* 2020 Investissements en contenu et en recherche UX et design<br />
* 2021 Création d'une légitimité auprès des communautés dans les différents réseaux sociaux, premiers contrats et premiers partenariats<br />
* 2021 Ajout de fonctionnalités sociales et interactives<br />
* 2021 / 2022 Extension des partenariats (Maraîchage Sol Vivant, Ver de Terre Production, La Vache Heureuse, La Belle Vigne, AP32, …)<br />
* 2023 Développement de 10 nouvelles langues dans le cadre de 2 projets européens<br />
* 2023 Augmentation importante du trafic sur la plateforme (7% par mois en moyenne), la plateforme fait maintenant 3 fois le trafic de sites institutionnels comme EcophytoPic et est de loin la première plateforme de connaissances en agroécologie en France<br />
<br />
<br />
==== Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée====<br />
Aujourd'hui nous avons à peu près 35k utilisateurs distincts par mois, avec une communauté qui participe à la création du contenu, à son partage et à l’entraide entre agriculteurs. La plateforme compte maintenant plus d'une centaine de contributeurs. Certains sont contributeurs libres, d'autres ont noué des partenariats pour monter des projets ensemble, avec des acteurs tels que Ver de Terre Production, [[Maraîchage Sol Vivant Normandie|Maraîchage Sol Vivant]], des chambres d'agriculture, des CIVAM et l'enseignement supérieur.<br />
<br />
Avec une gouvernance partagée (choix éditoriaux, roadmap et évolutions techniques), Triple Performance cherche à se mettre au service de sa communauté, en lui donnant accès à un outil de diffusion efficace et maintenu.<br />
<br />
En incluant Triple Performance dans les différents projets de recherche, la communauté fait vivre le projet en lui donnant les moyens financiers d'être pérène.<br />
<br />
<br />
==== Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la résilience====<br />
En tenant compte de l’autofinancement de la plateforme (absence de salaire pour les fondateurs sur les premières années, apports personnels, …) et des aides dont nous avons pu bénéficier, on estime que l’investissement sur le commun tourne autour des 1M€ aujourd’hui. En regard, nous avons touché un peu plus de 300k visiteurs sur les 3 dernières années, avec plus de 4000 fiches techniques et retours d’expériences. Surtout, nous avons démarré une pratique d’ouverture et d’entraide entre agriculteurs qui dépasse les silos et les clivages traditionnels, ouvrant la voie à une nouvelle façon de faire de la recherche terrain en collectif, sur des sujets qui peuvent être compliqués à démarrer sinon.<br />
<br />
<br />
==== Commun et Intérêt Général ====<br />
Nous étudions la possibilité de convertir Neayi vers un statut associatif ou SCIC pour confirmer le caractère résolument d'intérêt général de notre projet. De nombreux interlocuteurs (chambres d'agri, ACTA, industrie...) sont prêts à travailler avec nous sur cette base.<br />
|complement_auto===== Le problème est-il défini ? ====<br />
Oui ! Nous avons conduit une 100aine d'interviews auprès d'agriculteurs, de conseillers, d'agro-fournisseurs, de responsables en coopératives, en chambres d'agricultures. Ces interviews nous ont permis de préciser notre projet et sa raison d'être.<br />
<br />
==== Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ? ====<br />
Oui. A ce jour sur notre plateforme nous avons déjà plus d’une centaine de contributeurs. Par ailleurs des partenariats stratégiques avec la recherche et l'enseignement (écoles d’ingénieurs agro, lycées agricoles, …) nous permettent de pérenniser cette communauté.<br />
<br />
==== Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré ====<br />
Voir [https://neayi.com/neayi-nos-convictions/ nos convictions].<br />
<br />
==== Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ? ====<br />
Neayi est constitué en SAS et nous étudions la possibilité d'évoluer en SAS SCIC ou d'y adosser une association.<br />
<br />
==== Est-ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? ====<br />
Oui<br />
<br />
==== Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial ? ====<br />
Le projet est aujourd'hui axé sur le territoire Français. Nous avons de nombreux contacts avec d'autres pays francophones (Suisse, Belgique) et un cinquième du trafic est issu des communautés francophones hors métropole. Des ancrages plus locaux sont réguliers au travers des collectifs territoriaux (chambres, civams, gab, giee).<br />
<br />
Dans le cadre de projets Européens, nous avons démarré la création de versions dans 10 nouvelles langues.<br />
<br />
==== Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent ====<br />
Oui - nous avons une approche résolument inclusive, et souhaitons travailler avec tous les acteurs du monde agricole, quels que soient les systèmes ou les filières.<br />
<br />
==== Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante ? ====<br />
Nous avons besoin d'ouverture à de nouvelles communautés (en particulier aux communautés présentes sur whatsapp, animées par des conseillers terrain). Nous devons aussi créer plus de partenariats avec des acteurs contributeurs (enseignements, chambres, office français de la biodiversité, ...), et des acteurs liés à des communautés (chaines youtube, collectifs, ...).<br />
<br />
Nous avons aussi besoin de financements qui nous permettront de faire le pont jusqu'à la capacité de valoriser efficacement les données consolidées de la plateforme.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Accueil&diff=19988Accueil2024-02-28T10:55:47Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div><br><br />
[[Fichier:Logo aac final large.jpg|centré|sans-cadre|498x325px]]<br />
<br><br />
__NOTOC__<br />
<center><br />
<h1>Appel à Communs '''Sobriété & Résilience des Territoires'''</h1></center><br />
<center><br />
<br><br />
<center><br />
<div class="alert alert-info" style="max-width:700px; margin:auto; align:center"><br />
<p>2ème édition de l’Appel à Communs lancée le 2 mai 2023 par l'<nowiki/>'''[[ADEME]]''' en partenariat avec '''l'[https://www.ign.fr/ IGN] et l'[https://agence-cohesion-territoires.gouv.fr/ ANCT]'''</p><p>Nous invitons les acteurs de la '''[[Qu'est ce que la sobriété et la résilience des territoires|sobriété et de la résilience des territoires]]''' à coopérer à travers le soutien et la création de communs pour apporter des réponses aux [[:Catégorie:Défi|'''10 défis''']] sélectionnés. </p><p>2 relevés de communs ont été organisés : le 1er juin et le 24 novembre 2023. </p><p>Les lauréats de la 1er vague sont disponibles [https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Communs_s%C3%A9lectionn%C3%A9s_par_l%27Appel_%C3%A0_Communs ici] et les candidats à la 2ème vague sont listés [https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Communs_candidats_%C3%A0_l%27Appel_%C3%A0_Communs ici]. Les lauréats de la 2ème vague seront communiqués fin février 2024. </p><p>'''L'Appel à Communs 2023 est désormais clôturé''' : '''inscrivez-vous sur ce [https://framaforms.org/restons-en-contact-1709117053 formulaire] pour être informé.e de l'éventuelle réouverture de l'Appel à Communs en 2024'''. </p></div></center><br />
<center><br />
<br><br />
[https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Spécial:Connexion <span class="sign-up-button-hp">Créer un compte</span>] <span class="sign-up-or">ou</span> [[Special:UserLogin|<span class="log-in-link">Se connecter</span>]] ou [[Special:UpdateProfile|Mettre à jour son profil]]</center><br><br />
<center><h3></p></h3></center><br />
<center><br />
<div class="alert alert-success" style="max-width:700px; margin:auto"><p> '''Capitalisation du Wiki :''' {{PAGESINCATEGORY:Commun}} [{{SERVER}}/wiki/Spécial:WfExplore?title=Spécial%3AWfExplore&page=1&wf-expl-Category-Commun=on&wf-expl-Tags= Communs], {{PAGESINCATEGORY:Projet}} [{{SERVER}}/wiki/Catégorie:Projet Projets de territoire], {{PAGESINCATEGORY:Défi}} [{{SERVER}}/wiki/Catégorie:Défi Défis], {{PAGESINCATEGORY:Communauté}} [{{SERVER}}/wiki/Catégorie:Communauté Communautés], <br><br />
{{NUMBEROFUSERS}} [{{SERVER}}/wiki/Spécial:Liste_des_utilisateurs Utilisateurs], {{PAGESINCATEGORY:Acteur}} [{{SERVER}}/wiki/Spécial:WfExplore?title=Spécial%3AWfExplore&page=1&wf-expl-Category-Acteur=on&wf-expl-Tags= Acteurs], {{PAGESINCATEGORY:Evenement et CR}} [{{SERVER}}/wiki/Catégorie:Evenement_et_CR Evènements et CR]</p></div></center><br />
<br><br />
<center><br />
[https://collaboratif.ademe.fr/jcms/prod_3114549/fr/resilience-des-territoires Communauté Interne ADEME] | [http://forum.resilience-territoire.ademe.fr Découvrir le Forum] | [https://resilience-territoire.ademe.fr/ Site Web] <br />
</center><br />
<br />
<p><br />
<center><br />
<gallery widths="80px" heights="80px" mode="packed-hover"><br />
Fichier:Republique-francaise.png<br />
Fichier:Ademe.png<br />
Fichier:afd.png<br />
Fichier:anct.jpg<br />
</gallery><br />
{|<br />
<br />
|}<br />
</center><br />
</p></div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=La_Communaut%C3%A9_des_aiguilleurs%C2%B7euses_des_communs_des_tiers-lieux&diff=19689La Communauté des aiguilleurs·euses des communs des tiers-lieux2024-01-26T14:24:40Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Un commun d'accompagnement pour guider les collectifs qui font tiers-lieux dans leur acculturation aux communs et la prise en mains de ressources libres et ouvertes.<br />
|Main_Picture=Commun acc communs tl aiguilleurs·euses.png<br />
|description=Le projet consiste à impulser une communauté de professionnel·le·s capables d'orienter et d'aider les collectifs ou les personnes qui animent les tiers-lieux dans leur acculturation aux communs, l'évolution de leurs pratiques de coopérations et le déploiement des communs utiles à la transition des territoires. <br />
<br />
Les tiers-lieux sont des espaces propices au déploiement et à la diffusion des solutions de transition développées en communs. Les membres de nombreux lieux ne sont pas acculturés et donc pas encore autonomes sur le travail en communs. L'appétence et l'envie sont là, ils ont besoin de soutien et d'accompagnement pour se lancer, prendre en main des outils et contribuer aux communs en question. <br />
<br />
Ce dispositif permettra ainsi de favoriser le déploiement de communs de la mobilité, de mobiliser les tiers-lieux dans le renouveau de la logistique et des liens entre la production alimentaire et consommateurices, d'encapaciter les citoyens sur les transitions énergétiques et d'outiller ces communautés sur les pratiques démocratiques et les formes de coopérations plus adaptées à la construction et à la sauvegarde des communs.'<br />
<br />
Les aiguilleurs et aiguilleuses auront pour mission d'écouter les besoins et envie ou d'inspirer les collectifs, d'aider à formaliser les problématiques puis de guider vers des solutions libres existantes. Ils auront ensuite pour mission de mettre les tiers-lieux en relation avec les personnes à même de les aider et de s'assurer qu'un passage à l'action a bien lieu. Ce dispositif sera coconstruit avec les réseaux régionaux de tiers-lieux ; recruter une équipe, la former, l'outiller, trouver les moyens de financer leurs interventions et coordonner l'amélioration du dispositif et sa documentation. Ce dispositif est une pièce du puzzle manquante, identifiée depuis plusieurs années par les acteurs des communs des tiers-lieux. Ce dispositif est nouveau dans sa formalisation mais s'inscrit dans des travaux menés par les acteurs des tiers-lieux sur les communs depuis plusieurs années. L'intention fédère déjà un nombre important de contributeurs·ices et de prescripteurs·ices. Nous pouvons mobiliser une quinzaine de travailleurs des communs partout en France et certains administrateurs·ices et salarié·e·s des réseaux régionaux, thématiques et des structures nationales.<br />
|Tags=Formation, accompagnement, Aiguillage, Tiers Lieu<br />
|commonscategorie=Connaissance<br />
|from=La Compagnie des Tiers-Lieux<br />
|to=La Compagnie des Tiers-Lieux<br />
|contributeurs=Benoit.dehaas, SimonSarazin, Thomas Kaczmarek, Pierre Trendel, Coline Fouquet, Jerome Tricomi, Mihaela Cretu, Timothée Jeanne, Mailis Renaudin, Guillaume Delevaque<br />
|referent=Benoit.dehaas<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 4- Modèle économique<br />
|othercommon=Movilab.org (2024-2025), Communecter<br />
|Richesse=Mentorat, Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Contributeur - Communauté<br />
|communauté d'intérêt=Cercle tiers-lieux et événementiel de l'Assemblée Virtuelle, Communauté des territoires, Les Jardinier·e·s du Nous<br />
|forum=https://chat.tiers-lieux.org<br />
|Develop=Idée<br />
|aac2=candidat 24 Nov<br />
|aide=20000<br />
|complement_fi=== Budget 2024 ==<br />
Le budget 2024 est un budget d'amorçage et d'expérimentation : 40,000€<br />
* 8,000€ de coordination et conception du dispositif,<br />
* 8,000€ de recrutement, animation et suivi des aiguilleurs·euses,<br />
* 8,000€ de budget contributif à disposition des aiguilleurs·euses pour démarrer leurs activités,<br />
* 8,000€ de conception, réalisation et diffusion des outils d'aiguillage,<br />
* 8,000€ de cofinancement des interventions des aiguilleurs·euses et des techniciens.<br />
<br />
== Engagements et pistes de financements 2024 ==<br />
* France tiers-lieux souhaite soutenir la diffusion des communs et ce projet a été identifié comme potentiellement prioritaire.<br />
* Un budget de 5,000€ de cofinancement du programme est budgété à la Compagnie des tiers-lieux, les autres réseaux régionaux de tiers-lieux pourraient être mobilisés financièrement.<br />
* Une demande de financement de 10,000€ a été transmise à Novapec, programme de soutien à l'innovation sociale de l'APEC. Un contact a été pris. <br />
<br />
== Modèles économiques visés ==<br />
En année 2 et 3 si l'année 1 porte ses fruits nous poursuivrons la recherches de financements publics et parapublics pour améliorer le commun et soutenir l'émergence d'un dispositif autonome.<br />
A terme, la pérennité du commun et une animation à minima de la communauté sera financée par les tiers-lieux accompagnés, leurs réseaux régionaux et les structures nationales de soutien aux tiers-lieux. Les projets de développement ou de création de valeur à partir du commun auront des modèles de financement dédié. Les interventions des aiguilleurs·euses et des technicien·nes des communs qui accompagneront les lieux dans la prise en main seront financés de manière différente en fonction des cas et des territoires (autofinancement, subventions, temps dédié de salariés de structures financées par ailleurs, etc.).<br />
|complement_res=Le dispositif vise à favoriser la diffusion et la consolidation des communs identifiés par les fabriques thématiques et l'appel à communs de l'ADEME. En faisant émerger de nouveaux les lieux et territoires d'usages de ces ressources le programme tente d’accélérer l'essaimage, de multiplier les effets des communs.<br />
<br />
Ce dispositif favorisera aussi la résilience des territoires via la pérennisation des tiers-lieux, espaces stratégiques de construction de cette résilience. Les lieux qui seraient acculturés et accompagnés aux communs amélioreraient leur fonctionnement et se mettraient en réseau avec les autres usagers et contributeurs aux communs. Par exemple ce dispositif peut amener un aiguilleur à accompagner un lieu sur les enjeux de gestion et administration, à les aider à se connecter à une communauté d'entraide, à configurer et prendre en main un outil libre de gestion . Cela permet de libérer du temps pour les gestionnaires qu'ils peuvent dédier à animer leur territoire et à assainir les pratiques de gestion.<br />
|complement_env=Nous évaluerons dans la limite de nos capacités les trois pistes suivantes d'impacts environnementaux :<br />
- Le nombre de ressources dites éthiques sélectionnées en lieu et place de ressources dites non éthiques.<br />
- Le volume de temps libéré par l'accompagnement pour les porteurs de projets réinvesti dans des actions de transitions<br />
- Les externalités positives liées au tissage communautaire et des relations entre tiers-lieux, aiguilleurs et commoners.<br />
|complement=* Expérience du porteur de Commun dans le domaine<br />
Le porteur travaille dans le domaine depuis 2016 et a coordonné de nombreux projets de ce type. De nombreux obstacles et limites sur la gestion de projet en milieu communautaire sont connus et des solutions ont été bâties progressivement. <br />
<br />
* Informations liées au Commun et au problème identifié<br />
Le problème de manque de relation entre les potentiels utilisateurs et utilisatrices et les personnes ressources proches du communs est connu et de plus en plus appréhendé dans l'écosystème tiers-lieux. Le besoin de ce commun de l'aiguillage est identifié dans plusieurs groupes thématiques et de nombreux potentiels contributeurs se sont déjà manifestés dans les instances et les réseaux. <br />
<br />
* Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois) <br />
Dans 3 mois - une dizaine de personnes dans un comité d'émergence. 5 personnes volontaires pour devenir aiguilleurs. Les pistes de cofinancements entérinées. Une première analyse des ressources pédagogiques à consolidées. Trois test réalisés.<br />
Dans 6 mois - une dizaine d'interventions d'aiguillage. Au moins 8 aiguilleurs formés. Un embryons de modèle économique pour le commun. Deux ateliers de contributions organisés. <br />
Dans 9 mois - un premier bilan de l'expérience. Un ajustement stratégique. Au moins 8 aiguilleurs qui s'engagent dans la durée. Une vingtaine d'interventions d'aiguillage. <br />
Dans 12 mois - première tentative d'institutionnalisation du commun dans les réseaux de tiers-lieux. <br />
<br />
* Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée<br />
Une trentaines de soutiens concernés potentiellement mobilisables dans les instances nationales, les réseaux régionaux et les communs. Une dizaine de personnes identifiées comme potentielles aiguilleuses. Des centaines de tiers-lieux sensibles aux communs mais qui ne savent pas comment se lancer, en demande de ce commun. <br />
<br />
* Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la sobriété et/ou de la résilience<br />
Commun pédagogique et relationnel, peu de hard et de ressources physiques à mobiliser en dehors de la consommation des serveurs et de l'impact carbone des déplacements des aiguilleurs. C'est régulièrement un bon rapport d'investir dans les relations humaines pour favoriser la transition et la résilience. Et nous ne produisons pas un guide ou un livre blanc qui est oublié aussi rapidement qu'il est diffusé. <br />
<br />
* Commun et intérêt général. Il est demandé de décrire comment le commun :<br />
** améliore la coordination entre acteurs hétérogènes (public, privé, formel, informel, petit, grand…),<br />
Il s'agit d'une pièce manquante dans l'écosystème qui génère des difficultés d'alignement entre les financeurs, les institutionnels, les commoners et les utilisateurs. Ce commun devrait favoriser la coordination. <br />
** parvient à produire des effets là où le marché seul n’y parvient pas,<br />
Les acteurs de la formation et de l'accompagnement du marché ou même de l'ess ne parviennent pas à se projeter sur des besoins de ce niveau de complexité, peu d'acteurs de l'ess sont capables de bâtir des modèles économiques et communautaires décentralisé comme celui de ce projet (pour de nombreuses raisons que nous nous ferons un plaisir de développer si nécessaire.).<br />
** participe à la réalisation d’un objectif d’intérêt général et génère un bénéfice global pour la société,<br />
Accompagner et compagnonner la transition sur le terrain en facilitant la vie des porteurs de projets. <br />
** lève des barrières à l’entrée pour de nouveaux acteurs,<br />
C'est la raison d'être du commun, la majorité des tiers-lieux ne parviennent pas encore à se saisir des communs, dans l'usage d'abord puis dans la contribution. <br />
** ne génère pas des effets d’enfermement propriétaire ou lock-in 1,<br />
La communauté veillera à ce que ces membres se renseignent et élargissent leur champs de connaissance des communs et ne soient pas là pour ne prescrire ou aiguiller vers les mêmes ressources.<br />
** participe à la création de standard ouvert pour tous les acteurs d’un domaine<br />
Les aiguilleurs de par leur expérience de terrain seront en mesure de peser dans les discutions de standardisation à l’œuvre dans l'écosystème tiers-lieux.<br />
|complement_auto=* Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?<br />
Le problème de manque de relation entre les potentiels utilisateurs et utilisatrices et les personnes ressources proches du communs est connu et de plus en plus appréhendé par différents acteurs de manière indépendante dans l'écosystème tiers-lieux. <br />
* Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ? Y a t-il un lien avec la communauté open data ?<br />
Une trentaines de soutiens concernés potentiellement mobilisables dans les instances nationales, les réseaux régionaux et les communs. Une dizaine de personnes identifiées comme potentielles aiguilleuses. Des centaines de tiers-lieux sensibles aux communs mais qui ne savent pas comment se lancer, en demande de ce commun. Une bonne connaissance et des relations avec les acteurs de l'open data sur les ressources concernées. <br />
* Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré.<br />
La Fabrique à communs des tiers-lieux envisage la resilience comme la capacité d'un système d'acteurs à avoir bâti suffisemment de confiance pour pouvoir réagir de manière vertueuse dans l'incertitude et les difficultés. Le commun vise à accélerer la resilience et à tisser de nouvelles relations de confiance. <br />
* Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?<br />
La commun n'est pas rattaché à une seule structure mais peut s'appuyer sur des structures sérieuses et solides alliées. (nationales et locales)<br />
* Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ? oui/non<br />
oui<br />
* Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité<br />
l'ancrage fait partie de la raison d'être du commun. La relation avec les collectivités est à inventer, nous aurons besoin de soutien sur ce volet. <br />
* Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent<br />
Le commun est un pièce manquante d'un système déjà très ouvert et collaboratif fédérant des organisations et individus de statuts et cultures très variées. <br />
* Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :<br />
** conseils sur le sujet des communs<br />
non<br />
** conseils sur le sujet de la résilience<br />
oui<br />
** mentorat<br />
oui<br />
** accès à des données,<br />
oui<br />
** accès à des cas d’usages,<br />
non<br />
** besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures)<br />
oui<br />
** des contributeurs et d’autres parties prenantes,<br />
oui<br />
** accès à des financements<br />
oui<br />
|complement_real=Préfiguration du projet (budget, feuille de route, fiche de poste aiguilleurs, gouvernance, etc.)<br />
Recrutement d'aiguilleurs<br />
Communication et mobilisation des réseaux régionaux, embarquement de trois réseaux moteurs<br />
Organisation d'un temps de lancement et mobilisation d'un premier comité de pilotage de l'émergence<br />
<br />
Centralisation et amélioration des ressources pédagogiques ; boîte à outils de l'aiguillage<br />
Formation des aiguilleurs<br />
<br />
Organisation des premières interventions test (avec protocole d'évaluation)<br />
Amélioration de l'adéquation avec les réseaux régionaux.<br />
<br />
Amélioration des ressources pédagogiques.<br />
Communication et valorisation. <br />
<br />
Mobilisation des instances nationales. <br />
Ajustements du modèle économique.<br />
Réponses appels à projets pour le second cycle de développement.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Plateforme_d%27auto-r%C3%A9novation_collaborative&diff=19115Plateforme d'auto-rénovation collaborative2023-12-05T17:31:15Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Outil pour systématiser la rénovation collaborative et la mise en relation des acteurs du bâtiment<br />
|url=https://www.linkedin.com/company/co-arq<br />
|description=Co-arq est une plateforme en ligne open source inspirée des mutirões brésiliens, conçue pour systématiser le processus de rénovation et/ou la construction des bâtiments et espaces publics abordables. Elle offre des outils de planification, des catalogues de ressources humaines et matériel biosourcés. C'est un support communautaire pour vulgariser les législations et rencontrer une équipe professionnel nécessaire pour faciliter le démarrage des projets collectifs.<br />
<br />
Cette plateforme a pour objectif de :<br />
- Démocratiser le secteur de la rénovation et rendre les travaux de construction accessibles ;<br />
- Faciliter la création des communautés intéressées à l'émergence d'un projet de construction collectifs ;<br />
- Faciliter l'accès à l'information et vulgarisation de la législation en vigueur a travers la collecte, la gestion, le stockage et l’exploitation des données <br />
- Mise en relation d'individus et organisations : des acteurs publics ou privés, des entreprises et artisans spécialisés et bénévoles intéressés par le secteur de la construction ;<br />
- Automatiser le montage du projet de la rénovation des biens publics ou privés ;<br />
- Donner du support pour entreprendre des travaux d'auto-rénovation utilisant la méthode de chantier participatif accompagné par des professionnels du réseau de la plateforme ;<br />
- Diffusion d'information et carnet d'adresse d'artisans, entrepreneurs et acteurs du BTP, qui seront personnes et/ou entreprises ressource ;<br />
- Mettre en valeur l'utilisation de matériaux biosourcés et issu du réemploi.<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance<br />
|Theme=Général,Général/Modèles,Facteurs de résilience,Facteurs de résilience/Gouvernance,Regénération,Regénération/Reconstruction,Regénération/Innovation<br />
|from=Co-arq<br />
|contributeurs=Claudia Vilela, Pedro Octaviano<br />
|referent=Pedro Octaviano<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 3- Gouvernance, F- Bâtiment<br />
|Coordonnées géo=43.29617, 5.36995<br />
|Richesse=Moyen de prototypage - production - essais et calcul, Expérimentation<br />
|Skills=Général/Domaines<br />
|licence=GNU General Public License v2.0<br />
|Develop=Idée<br />
|complement_fi=- Collecte de donnés, création du réseau, entretiens et invitations, gestion de communauté 40 000€ <br />
<br />
- Création de solutions techniques, le développement, l'hébergement, et la maintenance de la plateforme, pilotage de l’évaluation : 35 000 €<br />
<br />
- Design graphique et communication : 5 000€<br />
<br />
Soit un total de 80 000 €<br />
<br />
Demande de financement ADEME = 70%, soit 56 000€<br />
<br />
Possibles co-financements ou emprunts sont en cours.<br />
<br />
Planning prévu : 12 mois pour le lancement de la plateforme.<br />
<br />
Le business model reposera sur la publicité et commission sur les ventes des fournisseurs et abonnements permettant d’accéder à des fonctionnalités spécifiques.<br />
|complement_res=Cette plateforme facilite l'action citoyenne et professionnels pour l'effort commun de construction de la ville de demain. Elle est un outil de promotion de pratiques de constructions durables et de la cohésion sociale.<br />
<br />
En systématisant les étapes rénovation et la diffusion de la connaissance, information des outils existants de financement et ressources, les citoyens, représentant de collectifs seront plus autonome de participer à l'effort de apaiser les enjeux urbains à l'échelle de son bâtiment ou son quartier. <br />
<br />
Le montage du projet sera automatisé, en incluant les paramètres désirés et le temps de projet sera abrégé. <br />
<br />
Grâce à une programmation qui relie les données du processus de construction de la ville et l'accès directe à un réseau d'acteurs du bâtiment, le choix des outils et aides existantes pour solutionner les différents défis de la construction durable : la rénovation énergétique, des possibles densifications désirables et donner l'impulsion à l'amélioration de l'espace urbain.<br />
|complement_env=Réduction de l'empreinte carbone grâce à la collaboration et à l'utilisation efficace des ressources. <br />
<br />
Une évaluation qualitative sera faite selon les choix des projets : individuels, collectifs ou d'espace public, analyse d'amélioration de l'accessibilité des espaces publics, ou de quantification de substitution des matériaux traditionnels comme le béton par d'autres biosourcés, comme la terre-paille entre autres.<br />
<br />
Le choix du projet et bilan de l'empreinte, selon les projets effectués, avec une affichage de CO2 liée au transport de matériaux, moyen de production de la ressource plus au moins respectueux du climat, le choix des professionnels plus ou moins local, la durabilité du matériel choisi.<br />
|complement=* Expérience du porteur de Commun dans le domaine :<br />
Co-arq est une plateforme qui relie deux domaines : celui de la participation citoyenne dans le projet et celui des nouvelles technologies de développement de processus de projet. <br />
Les deux porteurs du projet sont architectes et urbanistes diplômées au Brésil depuis 20 ans. Ce pays est exemplaire dans la construction connue comme "mutirões", constructions collectives pour usage propre, sans obligatoirement une expertise spécifique ou respect de la législation. <br />
<br />
Claudia Vilela porte une expérience d'étude comparatif de la production du logement entre Brésil et France, des projets avec diverses associations françaises dans le domaine de la vulgarisation de l'architecture et de l'urbanisme et de projet d'aménagement citoyen de l'espace public. Une expertise dans la thématique de sobriété urbaine et territoire résiliant commencé a être acquise lors de la participation à la candidature de Lille à Capitale Verte Européenne. A Marseille, l'environnement et la connaissance sont reliés via l'association de promotion de vélo Cyclolab, le Bureau des Guides du GR2013 et le Master en Urbanisme Durable à l'IAUR - Université d'Aix Marseille.<br />
<br />
Pedro Octaviano est consultant en intelligence artificielle. Il crée des outils d'innovation technologique dans son domaine d'architecture et de la construction. Son expérience des données open source est focalisé dans l'usage de l'intelligence artificielle comme levier de gouvernance partagé. Son projet personnel de développement d'une plateforme collaborative d'écriture collective des projets communs. <br />
<br />
* Informations liées au Commun et au problème identifié<br />
La production et rénovation de bâtiments est bouleversé par le changement climatique, une activité qui est la deuxième en émission de gaz a effet de serre. Cette filière économique urge des changements de grande échelle pour transformer la production de la ville plus saine pour l'environnement et le vivant. Le marché actuel, très consommateur en enérgie nécessite de sobriété pour aller vers la Zéro artificialisation, la restauration des sols, les matériaux biosourcés ou issu du réemploi.<br />
<br />
Les professionnels du bâtiment et les connaissances spécifiques seront mise en commun via une plateforme qui vulgarise aux porteurs de projets, potentiels participants dans cet effort d'auto-construction les étapes nécessaires pour la mise en oeuvre des <br />
projets nécessaires pour permettre une meilleur qualité de vie communautaire. <br />
<br />
La plateforme Co-arq propose trois phases de "idée", "projet" et "chantier" seront proposés.<br />
<br />
1/ Idée <br />
Proposition d'un individu ou un collectif, seront prioritaires trois types de projets : <br />
1/ Habitation individuelle (rénovation énergétique et densification)<br />
2/ Copropriété (rénovation énergétique, densification et espaces communs)<br />
3/ Espace public (accessibilité, mobilité douce et espaces de convivialité)<br />
<br />
2/ Projet <br />
Conception collaborative et open source. Les propositions de projets collectifs seront plus ou moins ouvertes, selon le groupe porteur de projet. Les professionnels adhérent via invitation ou de forme volontaire, a fin de partager en commun ses connaissances. Les plannings collectifs seront ajustés avec l'objectifs de concerter les efforts pour la rénovation d'un bâtiment ou copropriété d'un lieu commun. Les formes de gratification et rémunération seront comptabilisés selon l'engagement effectué, les contributions apportés pour l'avancement du projet et ressources utilisés biosourcés. <br />
<br />
3/ Chantier <br />
Réalisé de forme participative. Les dates d'exécution seront diffusés via la plateforme et d'autres plateformes partenaires déjà existantes. Plusieurs types d'engagement possibles, selon la participation dans le chantier. Le bénévolat pourrait aboutir dans le droit d'usage pendant une certaine période.<br />
<br />
Livrables :<br />
- Collecte de données, développement du codage - 3 mois<br />
- Lancement du prototype de la plateforme web - 6 mois<br />
- Période d'éxpérimetation et invitation d'acteurs clés à l'usage - 12 mois<br />
<br />
La communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée sera celle du périmètre de la Métropole Aix-Marseille.<br />
<br />
La plateforme facilite la mise en relation et coordination intelligente entre les divers acteurs (public, privé, formel, informel, petit, grand…)<br />
|complement_auto=Points forts : innovation, accessibilité, lien social à travers d'un projet commun. <br />
<br />
Défis : Financement initial, engagement de la communauté, stockage de données.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Accueil&diff=19114Accueil2023-12-05T17:29:14Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div><br><br />
[[Fichier:Logo aac final large.jpg|centré|sans-cadre|498x325px]]<br />
<br><br />
__NOTOC__<br />
<center><br />
<h1>Appel à Communs '''Sobriété & Résilience des Territoires'''</h1></center><br />
<center><br />
<br><br />
<center><br />
<div class="alert alert-info" style="max-width:700px; margin:auto; align:center"><br />
<p>2ème édition de l’Appel à Communs lancée le 2 mai 2023 par l'<nowiki/>'''[[ADEME]]''' en partenariat avec '''l'[https://www.ign.fr/ IGN] et l'[https://agence-cohesion-territoires.gouv.fr/ ANCT]'''</p><p>Nous invitons les acteurs de la '''[[Qu'est ce que la sobriété et la résilience des territoires|sobriété et de la résilience des territoires]]''' à coopérer à travers le soutien et la création de communs pour apporter des réponses aux [[:Catégorie:Défi|'''10 défis''']] sélectionnés. </p><p>'''2 relevés de communs''' ont été organisés : le '''1er juin''' et le '''24 novembre''' '''2023'''. </p><p>Les lauréats de la 1er vague sont disponibles [https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Communs_s%C3%A9lectionn%C3%A9s_par_l%27Appel_%C3%A0_Communs '''ici'''] et les candidats à la 2ème vague sont listés [https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Communs_candidats_%C3%A0_l%27Appel_%C3%A0_Communs '''ici''']. '''Les lauréats de la 2ème vague seront communiqués fin février 2024.''' </p><p>'''L'Appel à Communs 2023 est désormais clôturé''' : '''inscrivez-vous sur la [https://framalistes.org/sympa/subscribe/resilience_territoires liste de diffusion] pour être informé.e de l'éventuelle réouverture de l'Appel à Communs en 2024'''. </p></div></center><br />
<center><br />
<br><br />
[https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Spécial:Connexion <span class="sign-up-button-hp">Créer un compte</span>] <span class="sign-up-or">ou</span> [[Special:UserLogin|<span class="log-in-link">Se connecter</span>]] ou [[Special:UpdateProfile|Mettre à jour son profil]]</center><br><br />
<center><h3></p></h3></center><br />
<center><br />
<div class="alert alert-success" style="max-width:700px; margin:auto"><p> '''Capitalisation du Wiki :''' {{PAGESINCATEGORY:Commun}} [{{SERVER}}/wiki/Spécial:WfExplore?title=Spécial%3AWfExplore&page=1&wf-expl-Category-Commun=on&wf-expl-Tags= Communs], {{PAGESINCATEGORY:Projet}} [{{SERVER}}/wiki/Catégorie:Projet Projets de territoire], {{PAGESINCATEGORY:Défi}} [{{SERVER}}/wiki/Catégorie:Défi Défis], {{PAGESINCATEGORY:Communauté}} [{{SERVER}}/wiki/Catégorie:Communauté Communautés], <br><br />
{{NUMBEROFUSERS}} [{{SERVER}}/wiki/Spécial:Liste_des_utilisateurs Utilisateurs], {{PAGESINCATEGORY:Acteur}} [{{SERVER}}/wiki/Spécial:WfExplore?title=Spécial%3AWfExplore&page=1&wf-expl-Category-Acteur=on&wf-expl-Tags= Acteurs], {{PAGESINCATEGORY:Evenement et CR}} [{{SERVER}}/wiki/Catégorie:Evenement_et_CR Evènements et CR]</p></div></center><br />
<br><br />
<center><br />
[https://collaboratif.ademe.fr/jcms/prod_3114549/fr/resilience-des-territoires Communauté Interne ADEME] | [http://forum.resilience-territoire.ademe.fr Découvrir le Forum] | [https://resilience-territoire.ademe.fr/ Site Web] <br />
</center><br />
<br />
<p><br />
<center><br />
<gallery widths="80px" heights="80px" mode="packed-hover"><br />
Fichier:Republique-francaise.png<br />
Fichier:Ademe.png<br />
Fichier:afd.png<br />
Fichier:anct.jpg<br />
</gallery><br />
{|<br />
<br />
|}<br />
</center><br />
</p></div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Plateforme_d%27auto-r%C3%A9novation_collaborative&diff=19098Plateforme d'auto-rénovation collaborative2023-12-04T17:52:41Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Outil de mise en relation des acteurs et propriétaires des bâtiments existants pour la rénovation collaborative<br />
|description=Création d'une plateforme web qui propose des chantiers participatifs d'auto-rénovation.<br />
<br />
Cette plateforme a pour objectif de : <br />
- Mise en relation d'individus et organisations : des propriétaires (publics ou privés), des entreprises spécialisés et bénévoles tout public ;<br />
- Rénovation collective des biens publics ou privés. Entreprendre des travaux d'auto-rénovation utilisant la méthode de chantier participatif accompagné ;<br />
- Lancement d'appel à bénévolat pour l'effort à la rénovation des bâtiments. Les bénévoles inscrits mèneront des actions non-spécialisés ;<br />
- Production d'un annuaire d'artisans, entrepreneurs et acteurs du BTP, qui seront personnes et/ou entreprises ressource ;<br />
- Mutualisation avec les divers acteurs du territoire de la construction et diffuser les ressources existantes<br />
|commonscategorie=Données<br />
|Theme=Général,Général/Modèles,Facteurs de résilience,Facteurs de résilience/Gouvernance,Regénération,Regénération/Reconstruction,Regénération/Innovation<br />
|from=Co-arq<br />
|contributeurs=Claudia Vilela, Pedro Octaviano<br />
|referent=Pedro Octaviano<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 3- Gouvernance, F- Bâtiment<br />
|Coordonnées géo=43.28408, 5.35412<br />
|Richesse=Moyen de prototypage - production - essais et calcul, Expérimentation<br />
|Skills=Général/Domaines<br />
|licence=Creative Commons<br />
|Develop=Idée<br />
|complement_fi=- Collecte de donnés, prise de contact avec des propriétaires de bâtiments inoccupés ou en mauvaise état de conservation, enquête, gestion de communauté : 20 000 €<br />
<br />
- Création IT de solutions techniques, création de la plateforme : 25 000 €<br />
<br />
- Communication et graphisme : 5 000€<br />
<br />
Soit un total de 50 000 €<br />
<br />
Demande de financement ADEME = 70%, soit : 35 000 €<br />
<br />
Possibles co-financements ou emprunts sont en cours.<br />
<br />
Planning prévu : 12 mois pour le lancement de la plateforme.<br />
Le business model reposera sur l’abonnement spécifiques pour les professionnels et individus bénévoles permettant d’accéder à des fonctionnalités spécifiques : <br />
<br />
- Trois espaces différents : propriétaire (public ou privé), bénévole et professionnel du BTP<br />
- Propositions de dates de chantiers participatifs et collaboratifs proposé dans la ville de Marseille, dans un premier temps, et dans la Métropole Aix-Marseille ) à terme ;<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Mobility&diff=19034Mobility2023-11-29T18:10:42Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Un package python en open-source pour étudier la résilience et les impacts environnementaux de la mobilité d'une population locale.<br />
|Main_Picture=EkTG8QPXYAIMOGa.png<br />
|url=https://mobility-team.github.io/<br />
|description=Mobility est un outil logiciel qui construit des échantillons représentatifs des déplacements d'une population, selon les caractéristiques socio-économiques des personnes et celles de leur territoire, pour une ou plusieurs années : âge, catégorie socioprofessionnelle, nombre de voitures du ménage, type de territoire (urbain, banlieue, rural)... Chaque déplacement est caractérisé par un motif, un mode de transport et une distance.<br />
<br />
L'outil se concentre sur un périmètre fonctionnel limité de création de données brutes, à destination de bureaux d'études, de consultants ou de collectivités qui souhaitent mener ce type d'analyse, ou en imaginer de nouvelles. Il se base sur des données open source disponibles dans des formats ouverts, et génère des tables de données facilement réutilisables pour tous types d'usages, et notamment l'intégration à d'autres outils. Nous adoptons en cela la philosophie Unix de développement d'outils (https://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_d%27Unix) :<br />
<br />
* Écrivez des programmes qui effectuent une seule chose et qui le font bien.<br />
* Écrivez des programmes qui collaborent.<br />
* Écrivez des programmes pour gérer des flux de texte, car c'est une interface universelle. <br />
<br />
Mobility est actuellement développé par AREP et Elioth, et déjà disponible en open source en version alpha (fonctionnelle mais dont la structure peut encore changer) : https://gitlab.com/elioth/mobility/. Nous sollicitons aujourd'hui un financement de 20 000 € dans le cadre du défi mobilité de l'AAC, afin de déclencher un investissement du même montant de la part d'AREP et Elioth, et pouvoir poursuivre le développement de ce commun :<br />
<br />
* Développer une version 1.0 de l'outil, stable, testée, documentée et facilement réutilisable par d'autres. <br />
* Faire grandir et animer une communauté d'utilisateurs, autour d'un site web de présentation, d'exemples pratiques, de démonstrations des fonctionnalités de l'outil...<br />
* Mettre en place une gouvernance de type "do-ocracy" pour le projet, basée sur un développement itératif de nouvelles fonctionnalités et d'améliorations débattues et réalisées sur la plateforme Gitlab / Github, un système de versioning et un guide de contribution pour garantir la fiabilité de l'outil, ainsi qu'un code de conduite pour faire face à d'éventuels comportements inappropriés.<br />
|commonscategorie=Logiciel, Données, Connaissance<br />
|Theme=Vulnérabilités/Energétique,Vulnérabilités/Economique,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Infrastructure,Facteurs de résilience/Urbanisme,Anticipation/Indicateur,Anticipation/Prospective,Gestion de crise/Préservation des services essentiels<br />
|from=AREP, Elioth<br />
|to=AREP, CSTB, Datagir, Elioth, Fabrique des Mobilités<br />
|contributeurs=Emilienparon, Felixpouchain, Jocelyn u, Louisegontier<br />
|referent=Felixpouchain<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, A- Mobilités et logistiques<br />
|Richesse=Financement, Contributeur - Communauté<br />
|forum=https://join.slack.com/t/mobility-teamgroupe/shared_invite/zt-1tmigf9ww-~_NfRK9f1ZzIDZhj33CG9A<br />
|filesharing=https://github.com/mobility-team/mobility<br />
|Develop=Disponible et validé<br />
|aac2=candidat 1 Juin<br />
|aide=20000<br />
|complement_fi='''Plan de financement'''<br />
<br />
Le budget envisagé pour le projet proposé est de 40 000 euros, avec un financement demandé de 50 %. Les partenaires autofinancent le reste du budget. Le budget permet de financer les développements nécessaires pour la publication d'une version 1.0 de l'outil, destinée à un public d'usagers potentiels : documentation, tests, développement d'une manière d'utiliser les fonctionnalités de l'outil standardisée, sans avoir à maîtriser son fonctionnement interne (via une API et une image Docker), site web de présentation, validation, exemples d'applications sur des territoires, lancement d'une communauté d'utilisateurs, de contributeurs, et mise en place d'une gouvernance de projet.<br />
<br />
'''Justification de l'éligibilité'''<br />
<br />
Le commun proposé s'attaque au défi A-Mobilités et logistiques (en tant qu'outil de diagnostic et de prospective de la mobilité d'une population) sur les dimensions long terme/planification et court terme/changement, ainsi qu'au défi 1-Connaissances ressources (en rendant possible l'accès aux données de l'ENTD, difficilement exploitables).<br />
<br />
L’outil mobility a déjà une version fonctionnelle et open source, utilisée dans le cadre de missions des partenaires, ce qui constitue une première base solide et renforce les chances de succès de notre projet.<br />
<br />
Le financement sollicité permettrait une mobilisation des partenaires dédiée à l'amélioration de la qualité de l'outil, à sa facilité d'usage, et à sa diffusion à un plus grand nombre d'usagers. Sans financement, ce travail d'industrialisation serait à réaliser dans le cadre d'études qui n'ont pas pour objectif de créer d'outil pérenne et donc pas de budget dédié à cette tâche, ce qui le rend beaucoup plus difficile et ne permet pas de reverser les améliorations de l'outil au commun. <br />
<br />
Avec le soutien de l'ADEME, l'outil pourrait passer le cap de la première version avec très peu d'utilisateurs, et devenir un véritable projet open source de référence pour tous les acteurs voulant étudier la transition de la mobilité des personnes.<br />
<br />
'''Financement post appel à communs'''<br />
<br />
L'objectif du travail dans le cadre de l'appel à communs est d'aboutir à une version de l'outil utilisable, validée, testée et documentée. Si des besoins de développement apparaissent au-delà de cette période, le travail pourra se poursuivre soit dans le cadre de projets des partenaires qui souhaitent contribuer, soit dans le cadre de futurs appels à communs ou d'autres opportunités de financement d'outils open source.<br />
|complement_res='''Impact sur la résilience'''<br />
<br />
Les données générées par l'outil permettent de créer des diagnostics et des scénarios prospectifs pour évaluer la résilience et l'impact environnemental de la mobilité d'un territoire :<br />
<br />
* Quel est l'approvisionnement énergétique nécessaire au bon fonctionnement de la mobilité sur le territoire ? Quelle est la part des énergies fossiles dans ce mix ? Quels déplacements seraient rendus impossibles en cas de rupture d'approvisionnement en carburants ou en électricité ?<br />
* Qui sont les personnes qui se déplacent le plus, et celles qui sont les plus exposées à la précarité énergétique du fait des coûts de leur mobilité ?<br />
* Quel est le potentiel de déploiement du vélo classique ou à assistance électrique, vu les distances parcourues par la population du territoire ? Quel est l'intérêt du déploiement de la voiture électrique ou de solutions de transports en commun ?<br />
* Quel sera l'impact du vieillissement de la population sur les besoins de mobilité liés à la santé ?<br />
* Quelles émissions induites sur un territoire proviennent de ses pôles d’attractivité / loisirs / commerciaux ?<br />
<br />
'''Lien et ancrage territorial / Description de la communauté dans le Territoire'''<br />
<br />
L'outil est déjà utilisé par AREP pour étudier la mobilité des territoires de Luxembourg et du Grand Annecy (Elioth a également étudié d'autres situations dans le cadre de missions privées, non communicables). Nous avons également reçu une manifestation d’intérêt de la part de l'agglomération du Grand Chatellerault.<br />
<br />
La genèse méthodologique et d’usage de l’outil Mobility provient de problématiques très opérationnelles rencontrées dans le cadre des missions d’ingénierie et de conseil des porteurs de projet (Elioth, Arep), découlant notamment de travaux liés indirectement au projet de recherche Quartier E+C- : comment caractériser rapidement les habitudes de mobilité d’une population probable dans un endroit donné, et proposer des solutions de programmation urbaine et architecturale qui soient contextualisées donc réellement locales ? <br />
En intégrant des données locales d’opportunités qui influence l’équilibre offre/demande modélisé, et la possibilité de sélectionner des échantillons de personnes spécifiques à un type de territoire (urbain, rural, banlieue), l’outil propose un nouveau degré d’ancrage territorialisé par rapport aux résultats d’enquêtes nationales et bases de données génériques. <br />
<br />
Par sa capacité à interroger de manière prospective des équilibres offres-demandes ou une population fictive, il permet aussi de projeter l’évolution possible/probable/souhaitable des habitudes de mobilité d’un territoire.<br />
Parmi les défis identifiés par les porteurs de projet dans les travaux proposés pour cet Appel à Communs, l’étape de validation des résultats sur quelques territoires tests représente l’un des challenges les plus excitants. Nous comptons pour cela étudier les enquêtes ménages déplacement (EMD) locales, qui détaillent les statistiques de nombres de déplacements, parts modales, ou encore les distances parcourues des habitants. Ces données seront comparées aux résultats de l’outil mobility, ce qui permettra d’estimer la qualité des échantillons de déplacements produits et d’envisager un recalibrage éventuel du modèle.<br />
|complement_env='''Estimation des Impacts Environnementaux à court et moyen termes'''<br />
<br />
L’outil Mobility permet via la description des habitudes de mobilité d’une personne (motif de déplacement, distance, mode de transport), d’évaluer l’impact carbone de ses déplacements. Pour cela, les distances parcourues (km) sont multipliées par le facteur d’émission du mode de transport associé (kgCO2e/km). Ainsi, Mobility permet de mettre en lumière les postes les plus émetteurs des trajets quotidiens de l’usager d’un territoire et d’étudier les leviers de réduction des émissions carbones associées : choix du mode de transport, covoiturage, raccordement d’un quartier aux transports en commun, etc.<br />
<br />
Cet outil viendra en appui aux différents acteurs de la mobilité (collectivités, aménageurs, bureau d’études, etc.) dans les choix d’aménagements des territoires, de conception de nouveaux quartiers ou dans le cadre de plan de mobilité par exemple. La sensibilisation aux causes et leviers des émissions carbones des transports offerte par cet outil s’inscrit dans la transition vers une mobilité durable et décarbonée.<br />
<br />
La mise à disposition de cet outil en open source permettra la mise à jour des base de données, autant sur les habitudes de déplacement que sur les facteurs d’émissions des différents modes de transport. Ainsi, l’outil se veut évolutif et modulable, permettant d’estimer l’impact de la mobilité des usagers de demain.<br />
Publication de certaines données environnementales en open data,<br />
L’outil mobility se veut libre d’accès : les estimations de l’impact carbone ou associé aux déplacements seront accessibles à tous.<br />
|complement='''Expérience du porteur de Commun dans le domaine'''<br />
<br />
L’équipe projet (bureaux d’études urbanisme/architecture/environnement) a une bonne expérience dans la collecte et la mise en données d’interactions usagers/territoires/infrastructures et de l’impact carbone associés aux process de mobilité.<br />
<br />
Les porteurs de projet ont notamment participé à des études déjà publiées (Paris Change d’Ere, BBCA Quartier), font partie du consortium Quartier E+C-, et ont déjà publié plusieurs packages open source / open data destinés à des utilisations similaires. (https://gitlab.com/elioth). <br />
<br />
'''Informations liées au Commun et au problème identifié'''<br />
<br />
Le projet répond à deux objectifs :<br />
Modéliser la mobilité des habitants d’un territoire ou d’un échantillon de personnes donné, et en extraire les informations quantitatives (distances, part modales, émissions carbone, …) sur leurs habitudes probables de déplacements.<br />
Fournir un outil logiciel accessible et collaboratif permettant aux stratégistes / bureaux d’études / modélisateurs d’acquérir et exploiter ces données de manière rapide, ouverte et libres d’interprétation en vue de bâtir des stratégies de transition/résilience des territoires.<br />
<br />
'''Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois)'''<br />
<br />
Phase 1 (3 mois) :<br />
* Nettoyage et documentation du code (docstrings, commentaires).<br />
* Amélioration des formats d’entrées / sorties de l’outil (notamment graphiques).<br />
* Site web de présentation et de documentation de l’outil, inspiré notamment du site de l’outil Crater (https://crater.resiliencealimentaire.org/).<br />
* Création des espaces de travail communs indépendants des contributeurs (repository github) et des documents cadres pour le projet (guide de contribution, règles de conduite).<br />
<br />
Phase 2 (3 mois) :<br />
* Développement d’une interface standardisée et simplifiée d'utilisation de l'outil (via une API Flask et un container Docker).<br />
* Intégration des données de l’ENTD 2018 (si disponibles).<br />
* Validation des estimations avec des données locales de mobilité.<br />
* Exemples de cas d’usage locaux, à plusieurs échelles (bâtiment, quartier, territoire), sous la forme de posts de blog, communiqués sur les réseaux sociaux.<br />
<br />
'''Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée'''<br />
<br />
Nous avons collecté des manifestations d'intérêt pour le développement et l'utilisation de la part du CSTB, de Datagir, de la Fabrique des Mobilités. L'Ecole Centrale Lyon a également manifesté son intérêt d'intégrer le développement et l'utilisation de l'outil aux actions de formation de son option "Transport et trafic" (<br />
[[Fichier:Manifestation d'interet Ecole Centrale Lyon.pdf|vignette|Manifestation d'interet Ecole Centrale Lyon]]<br />
).<br />
<br />
Côté territoires, l'agglomération de Grand Chatellerault a manifesté son intérêt pour les données créées par l'outil, et AREP et Elioth l'utilisent déjà dans le cadre d'études en cours (dont certaines privées, non partageables) : Luxembourg in Transition, Quartier E+C-, Grand Annecy...<br />
<br />
Le commun proposé s'adresse à une communauté grandissante d’utilisateurs finaux en quête d’outils de quantification que sont les bureaux d’études / conseil / experts accompagnant les collectivités et acteurs privés de l’aménagement dans la définition de stratégies territoriales personnifiées, décarbonées et résilientes : plans de mobilité, PCAET, CRAUPE, etc…<br />
<br />
La fourniture d’un outil déployable (mais a priori non hébergé dans un premier temps) nécessitera un certain niveau de “bouche-à-oreilles” et de référencement pour que l’outil soit diffusé, téléchargé et utilisé par la communauté.<br />
<br />
Les contributeurs actifs au développement des méthodologies de modélisation et des bases de données sous-jacentes sont a priori moins nombreux, et seront vraisemblablement menés par les porteurs de projet. L’ensemble de l’outil sera cependant conçu en opensource et donc pourra être enrichi des contributions de la communauté “power user” qui pourra émerger dans les équipes techniques des utilisateurs finaux.<br />
<br />
'''Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la résilience'''<br />
<br />
L’estimation de la mobilité des personnes est une question récurrente pour de nombreux projets et organisations, et touche directement au sujet de la résilience par plusieurs aspects : les émissions de carbone induites, qui doivent être réduites à zéro d’ici 2050, la mobilité contrainte des populations, leur dépendance aux carburants fossiles et donc leur exposition aux évolutions des prix… Dans toutes ces situations d’étude, mobility pourra avoir un impact positif.<br />
<br />
'''Commun et intérêt général'''<br />
<br />
Traditionnellement, chaque acteur développe ses propres outils ad hoc pour des missions bien spécifiques, ce qui constitue une dépense importante en temps et en argent. Ces outils ne sont pas documentés, pas validés et pas réutilisables, et représentent donc des investissements à perte. Nous pensons que la construction commune d’outils comme mobility permettra de mutualiser les efforts, et de les concentrer sur le développement d’outils utiles et robustes, comme c’est le cas dans le monde de la simulation énergétique du bâtiment avec le moteur de calcul EnergyPlus.<br />
<br />
L'outil est open source, basé sur des données ouvertes, utilise des algorithmes transparents, et ne nécessite l'utilisation d'aucune brique logicielle propriétaire. Il est utilisable par des utilisateurs plus ou moins experts, depuis la personne qui utilise les données de sortie directement, à la personne qui modifie les hypothèses du modèle interne de mobilité. Il s'agit d'une brique logicielle aux fonctionnalités bien délimitées, facile à intégrer dans un écosystème d'outils pour répondre à des questions plus larges que la simple mobilité : empreinte carbone des personnes, mix énergétique des territoires...<br />
<br />
L'outil pourrait par exemple servir de brique de calcul au commun "Diagnostic Mobilité" (https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Diagnostic_Mobilit%C3%A9), qui a lui un scope fonctionnel beaucoup plus large. Il pourrait également intégrer les données issues du crowdsourcing de données de mobilité permis par TraceMob (https://lafabriquedesmobilites.fr/tracemob), pour compléter les données d'entrée utilisées lors de la génération des échantillons.<br />
<br />
<br />
'''Lien avec la communauté Open Data'''<br />
<br />
Le modèle de mobilité est basé sur des données publiques françaises : l’enquête nationale des transports et déplacements (ENTD, Ministère de la transition écologique), le recensement (INSEE) et la base carbone (ADEME). Il pourrait intégrer les données de mobilité issues de TraceMob, pour se baser sur des données encore plus spécifiques à un territoire et surtout plus récentes.<br />
|complement_auto='''Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?'''<br />
<br />
La genèse méthodologique et d’usage de l’outil Mobility provient de problématiques très opérationnelles rencontrées dans le cadre des missions d’ingénierie et de conseil des porteurs de projet (Elioth, Arep), découlant notamment de travaux liés indirectement au projet de recherche Quartier E+C- : comment caractériser rapidement les habitudes de mobilité d’une population dans un endroit donné, et proposer des solutions contextualisées pour améliorer la résilience du système et ses impacts environnementaux ?<br />
<br />
'''Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ?'''<br />
<br />
Nous avons identifié à ce jour plusieurs contributeurs potentiels : CSTB, Datagir, la Fabrique des Mobilités, élèves de l'Ecole Centrale Lyon dans le cadre de la formation.<br />
<br />
'''Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré'''<br />
<br />
L’outil mobility s’inscrit dans le défi A-Mobilités et logistiques en tant qu'outil de diagnostic et de prospective de la mobilité d'une population, ainsi qu'au défi 1-Connaissances ressources (en rendant possible l'accès aux données de l'ENTD, difficilement exploitables).<br />
<br />
'''Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?'''<br />
<br />
Les contributeurs Elioth et AREP sont deux entreprises aptes à recevoir des financements.<br />
<br />
'''Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?''' <br />
<br />
Oui.<br />
<br />
'''Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité'''<br />
<br />
L'outil est déjà utilisé pour étudier la mobilité des territoires de Luxembourg et du Grand Annecy. Nous avons également reçu une manifestation d’intérêt de la part de l'agglomération du Grand Chatellerault.<br />
<br />
De manière plus générale, l’outil Mobility est adapté pour tous les territoires de la France métropolitaine. Le modèle intègre des données locales d’opportunités (emploi, commerces, etc.) influençant l’équilibre offre/demande, et la possibilité de sélectionner des échantillons de personnes spécifiques à un type de territoire (urbain, rural, banlieue). Ainsi, il permet une étude à un nouveau degré d’ancrage territorialisé par rapport aux résultats d’enquêtes nationales et bases de données génériques. <br />
<br />
'''Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :'''<br />
<br />
Le projet de commun mobility est prêt à être lancé, le point le plus important pour passer à l’étape suivante est l'obtention d’un financement pour pouvoir déclencher les investissements d’AREP et d’Elioth et continuer le développement.<br />
|complement_real=Un package python prêt à l'emploi : https://pypi.org/project/mobility-tools/<br />
Un repository Github pour développer l'outil : https://github.com/mobility-team/mobility<br />
Un espace Slack de discussion : https://join.slack.com/t/mobility-teamgroupe/shared_invite/zt-1tmigf9ww-~_NfRK9f1ZzIDZhj33CG9A<br />
|aac=sélectionné<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Le_d%C3%A9Mobiliste&diff=19023Le déMobiliste2023-11-29T09:25:06Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Une méthode pour sortir collectivement de la voiture<br />
|Main_Picture=DSCN9055.jpg<br />
|url=https://laurentfouille.fr/<br />
|description=Méthode expérimentale pour réduire de manière conséquente, car collective, l'usage de l'automobile.<br />
Il s'agit d'établir un Plan de Mobilité de Quartier (comme il en existe "d'Entreprise" à partir du lieu de travail, l'idée étant d'organiser les déplacements à partir du domicile, depuis leur origine, et non leur destination). En parallèle c'est un challenge de démobilité entre voisins qui vise à réduire et mutualiser trajets et véhicules.<br><br />
<br />
L'expérience débute par une ethnologie des habitants sans voiture et se poursuit par une enquête collective sur les mobilités des habitants du quartier. Sur la base des résultats de l'enquête, des bénéfices environnementaux sont estimés, un objectif de démobilité est fixé, puis débute le challenge. En parallèle, le collectif conçoit un plan de circulation modifié et propose des aménagements. Enfin l'analyse des effets produits par les efforts collectifs et le projet collaboratif de réaménagement du quartier sont présentés.<br><br />
<br />
L'expérience a pour but de faire émerger un collectif d'habitants qui coordonnent leurs mobilités afin de minimiser l'usage de l'automobile. Elle s'appuiera autant que possible sur des communs préexistants, tels que [[Diagnostic Mobilité]] en phase d'enquête ou coloc'auto pour organiser l'autopartage entre voisins (des échanges sont engagés avec [[Mobicoop]]. Si l'outil n'est pas utilisable nous nous replierons vers des solutions alternatives comme Ma chère auto actuellement développée par Citiz, soit vers la solution bricolage low-tech (la résilience incomparable des méthodes papier crayon), nous nous adapterons aux circonstances.<br><br />
<br />
Par le hasard des circonstances, c'est la [https://www.lorient.bzh/ Ville de Lorient] qui accueillerait cette expérience si elle se réalisait. C'est une ville engagée dans les transitions, pionnière dans le club des villes cyclables, la ville à 30... C'est une ville auquel tient particulièrement l'expérimentateur, puisqu'il y est né avant de s'en est éloigné.<br />
|Tags=Changement de comportement, Mobilité, Quartier, low-tech<br />
|commonscategorie=Connaissance<br />
|to=Mobicoop<br />
|contributeurs=Laurent Fouillé<br />
|referent=Laurent Fouillé<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, B- Planification et aménagement urbain, E- Mobilités et logistiques<br />
|Coordonnées géo=47.74843, -3.3661<br />
|othercommon=Agora des solutions citoyennes, CONNAÎTRE LES ARBRES AU CŒUR DE NOS VILLES, Diagnostic Mobilité, LocoMotion<br />
|Richesse=Financement, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|communauté d'intérêt=Communauté des territoires, PDVPLV<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0<br />
|Develop=Idée<br />
|aac2=candidat 24 Nov<br />
|aide=56000<br />
|complement_fi=56000 subvention ADEME<br><br />
24000 participation Collectivité (participation à des réunions de suivi du projet, ressources communication/participation, mise à disposition de local)<br><br />
Les 56000 correspondent à 56 jours de travail du déMobiliste pour réaliser l'ensemble des tâches.<br><br />
Un contributeur supplémentaire pourrait augmenter les coûts (et la qualité du produit fini) en ajoutant une solution logicielle adaptée à la collecte et au traitement des données produites dans le cadre de l'expérimentation<br />
|complement_res='''Impact sur la sobriété :''' la cure du déMobiliste ayant pour objet la réduction de l'usage de l'automobile, elle diminue à hauteur de ses résultats l'énergie dilapidée actuellement. Bien que s'adressant en priorité à des personnes désireuses de réduire l'usage et la présence/nuisance automobile, la démarche étant collective, elle vise à embarquer les voisins plus rétifs et à former une coalition majoritaire au sein du quartier.<br><br />
'''Lien et ancrage territorial :''' le déMobiliste propose une action communautaire à l'échelle d'un quartier. Pour se détacher de l'automobile, il faut s'attacher à son quartier. Le projet est ancré dans le quartier et sa réussite va de pair avec l'émergence d'un collectif d'habitants sans voiture (ou moins voiture) sur lequel la collectivité s'appuie pour une politique de mobilité durable ambitieuse.<br><br />
L'appel a permis de trouver le soutien et l'accord de principe de la Ville de Lorient, si le projet est lauréat la première étape consistera à définir le quartier qui seraient le plus adapté à accueillir et participer à l'expérience.<br />
|complement_env=L'expérience du déMobiliste vise une réduction collective de l'usage de l'automobile et des gains environnementaux proportionnels aux kilomètres évités sont attendus. Ils seront mesurés et évalués, puisqu'il s'agit d'une expérience (et que le déMobiliste évalue les politiques de mobilités depuis une quinzaine d'années).<br />
La démobilisation doit produire, à moyen terme, une diminution en équipement automobile (démotorisation des ménages) et des surfaces consacrées à les stationner. Cela produit d'autres gains, qui ne pourront pas être quantifiés, mais qui ont l'avantage d'être bénéfiques (désimperméabilisation, plantation, espaces de convivialité, action contre la sédentarité, l'isolement...)<br />
|complement='''Expérience du porteur de Commun dans le domaine :'''<br />
Docteur en Sociologie, auteur d'une thèse sur l'attachement automobile, Laurent Fouillé est également urbaniste, spécialiste des mobilités. Il a évalué le métro A de Rennes, la ligne B du tramway et le PDU d'Orléans... Quinze années d'expérience à chercher comment réduire le trafic. Cela fait longtemps qu'il a des idées sur comment faire. Après avoir trouvé le soutient d'un territoire d'expérimentation, il ne manque plus que des ressources financières, pour que l'idée devienne réalité<br />
<br />
Informations liées au Commun et au problème identifié<br />
* Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois)<br />
**'''T1 :''' réunion de lancement, entretiens, ethnologie des habitants sans voiture, photoreportage du quartier, cartographie, présentation du livrable 1 (diagnostic 1)<br />
**'''T2 :''' enquête collective : questionnaires, porte-à-porte, analyse des résultats, présentation du livrable 2 (diagnostic 2)<br />
**'''T3 :''' challenge de démobilité et conception collaborative d'un projet de quartier (redéfinition du plan de circulation, aménagements)<br />
**'''T4 :''' Analyse des résultats du challenge, évaluation des bénéfices de l'opération présentation du livrable 3 (Bilan de l'expérience et projet de quartier)<br />
<br />
<br />
* Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée<br />
Après des discussions menées avec différents territoires, Lorient est la première ville a voir donné son accord de principe au projet. <br />
La première étape est de '''définir le quartier propice''', en relation étroite avec des militants revendicatifs (identifiés par la collectivité) ou un collectif déjà établi (du type Dévoiturer Grenoble ou Paris Sans voiture par exemple).<br />
Idéalement, il s'agirait d'un quartier proche du centre-ville, mais qui ne serait pas le centre-ville commerçant. Un quartier à vocation résidentielle, dans lequel des habitants se plaignent de la circulation (excessive, bruyante, rapide, dangereuse) et du stationnement (anarchique, tendu...). Dans lequel, il est observable que résident et circulent de nombreux habitants qui se déplacent principalement à pieds et/ou en vélo.<br />
L'hypothèse est que dans ce quartier, la somme des habitants sans voiture, de ceux qui en ont un usage modéré et de ceux qui souhaitent le réduire est peut-être majoritaire. L'expérience doit révéler la mise en minorité des habitants pro-voiture (qui veulent circuler et stationner facilement dans toutes les rues).<br />
Le format de ce quartier ne doit pas être trop grand, mais il doit avoir une unité (périmètre d'un conseil de quartier, d'une école). Afin de faciliter le travail sur le plan de circulation, le secteur doit former une "maille" du réseau structurant des voies (sur lesquelles aucune modification ne sera proposée) au sens que lui donne Bruxelles dans le projet Good Move.<br />
<br />
'''Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la sobriété et/ou de la résilience'''<br />
Le coût rapporté à l'impact du commun est extrêmement faible, car le dispositif proposé ne requiert aucun investissement matériel, il ne nécessite qu'une seule main d’œuvre, le déMobiliste, cet ambassadeur du tri dans les mobilités. Le reste de l'énergie provient du collectif d'habitants, des Lorientais, que le quartier retenu soit celui de Kerentrech, de Nouvelle Ville ou du Manio. Enfin, l'appui d'une collectivité pour une telle mission, garantie la légitimité du projet et permet de communiquer à son sujet.<br />
<br />
* Commun et intérêt général. Il est demandé de décrire comment le commun :<br />
** améliore la coordination entre acteurs hétérogènes (public, privé, formel, informel, petit, grand…),<br />
La méthode propose une médiation afin de libérer les collectivités du schéma classique proposition d'un projet par les élus/opposition des riverains/critique des associations. Ici le projet est porté par l'énergie habitante, difficile alors de contester un plan conçu et soutenu par une majorité.<br />
<br />
** parvient à produire des effets là où le marché seul n’y parvient pas,<br />
Le marché est défaillant pour la régulation de l'usage de l'automobile. Les collectivités interviennent, avec des résultats limités du fait d'une aversion au risque d'aller contre les fonctionnements habituels, institués, établis. Les projets ambitieux sont rabotés et critiqués, sinon empêchés par les défenseurs du statu quo : les citoyens motorisés défendent leur droit à circuler vite, souvent et partout, ainsi qu'à se garer devant leur lieu de destination.<br />
<br />
** participe à la réalisation d’un objectif d’intérêt général et génère un bénéfice global pour la société,<br />
La réduction du trafic automobile est un objectif d'intérêt général : il limite la pollution de l'air, le bruit, les accidents, les émissions de CO2, la consommation d'énergie (fossile ou pas), l'étalement urbain, l'encombrement de l'espace, l'artificialisation des sols, la sédentarité<br />
L'expérience est aussi l'occasion de faire communauté, de rencontrer ses voisins, de partager des trajets et des véhicules, mais aussi des coups de main (pédibus, dépose des enfants aux loisirs, livraisons de colis et de courses, transport d'encombrants...).<br />
L'organisation d'un collectif habitants est à la fois le moyen et la finalité de l'expérience.<br />
<br />
** lève des barrières à l’entrée pour de nouveaux acteurs,<br />
L'expérimentation lève les barrières à l'entrée des démobilistes dont la mission est de nous faire sortir de la voiture.<br />
<br />
** ne génère pas des effets d’enfermement propriétaire ou lock-in 1,<br />
A la fin de l'expérience, le collectif d'habitants a gagné en expertise, en méthode, en structuration. Il s'autogère, peut devenir une association, demeurer informel, être institué sous une forme une autre pour maintenir le dialogue avec la collectivité. Le déMobiliste peut aller s'occuper d'un autre quartier ou d'une autre ville<br />
<br />
** participe à la création de standard ouvert pour tous les acteurs d’un domaine,<br />
** autre …<br />
|complement_auto=Cette idée est pour le moment celle d'une personne. Elle a été discutée avec des dizaines d'autres (agents de collectivités, consultants).<br />
Les contributions, remarques et critiques sont bienvenues. Depuis le lancement de l'appel à commun, quelques échanges fort intéressant ont eu lieu (avec PDVPLV, avec Coloc'auto, mais aussi avec des territoires potentiels)<br />
<br />
Les territoires et interlocuteurs approchés avec ce projet lui ont tous envoyé des encouragements et un retour positif dans l'idée. Sa concrétisation a pris en robustesse avec le soutien de la Ville de Lorient.<br />
<br />
Après avoir trouvé un territoire d'expérimentation (et pas n'importe lequel), pour passer de l'idée à la réalisation, le projet a besoin de convaincre le jury.<br />
|complement_real=Visite de terrain à vélo, contact pris avec élus, techniciens, représentants de la cyclosphère locale<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Les_cl%C3%A9s_de_l%E2%80%99autopartage_entre_particuliers&diff=19022Les clés de l’autopartage entre particuliers2023-11-29T09:23:43Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Documenter la/les pratiques d’autopartage entre particuliers et faciliter leur développement<br />
|Main_Picture=illu aac cle autopartage2.png<br />
|description=S’appuyant sur des premiers communs ([https://www.colocauto.org/ Coloc’Auto], [http://www.adetec-deplacements.com/ressouces%20autopartage.htm centre de ressources ADETEC] [[LocoMotion]] [[LABERS Laboratoire d'études et de recherche en sociologie, Université de Brest|LABERS]], résultats de travaux de recherches…) et diverses organisations porteuses d’expériences locales sur l’autopartage entre particuliers ([http://www.adetec-deplacements.com/ressouces%20autopartage.htm ADETEC], [https://dromolib.fr/ Dromolib], Mobicoop, [[LABERS Laboratoire d'études et de recherche en sociologie, Université de Brest|LABERS]], [http://www.timobzh.infini.fr/ Ti Mobzh]…), le Commun “'''Les Clés de l’autopartage entre particuliers'''” vise à '''rassembler les ressources et acteur.rice.s existant.e.s dont le but partagé est d’utiliser “moins et mieux la voiture”.''' <br />
A travers ce Commun, il s’agit notamment de rendre visibles les pratiques d’autopartage entre particuliers, d’outiller les différent.e.s acteur.trice.s et d’en documenter les impacts.<br />
<br />
L’intention est ainsi de répondre à des intérêts multiples :<br />
* faciliter les changements de comportement des citoyen.ne.s et le changement d’échelle de cette pratique<br />
* développer des arguments pour les décideur.euse.s.<br />
* rassembler les acteurs, pratiquants et accompagnateurs et faire réseau <br />
* créer, actualiser et diffuser des ressources pour faciliter l’autopartage entre particuliers<br />
|Tags=autopartage, autopartage entre particuliers, Mobilité, Transition, Habitants<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance<br />
|from=ADETEC, Dromolib, Mobicoop, LABERS Laboratoire d'études et de recherche en sociologie, Université de Brest<br />
|to=Fabrique des Mobilités, TI MOBZH<br />
|contributeurs=Cbeaumont1, Maryline Chasles, Bruno Cordier, Milan Guérin, Daria Hains Ferland, Jérôme Sawtschuk, Pierre Servain, Nicole Roux<br />
|referent=Cbeaumont1<br />
|referentademe=Elodie Barbier<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, B- Planification et aménagement urbain, E- Mobilités et logistiques<br />
|othercommon=Diagnostic Mobilité, Le déMobiliste, LocoMotion<br />
|Richesse=Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Contributeur - Communauté<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0<br />
|forum=https://discord.gg/nJCdH66QCs<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aac2=candidat 24 Nov<br />
|aide=51000<br />
|complement_fi===== Financement du projet ====<br />
<br />
Le coût global du projet s'élève à 73K€ pour une durée de 18 mois. Le financement prévisionnel repose sur : <br />
* Le soutien de l'ADEME (51K€)<br />
* L'autofinancement du projet par les co-porteurs du projet (Dromolib, Mobicoop) ainsi que le LABERS (19K€)<br />
* Des contributions supplémentaires sous la forme d'interventions d'experts et de conseil valorisé dans le cadre du projet (3K)<br />
<br />
[[File:Financement & calendrier AAC(2).png|frame|options|{width}150px|Détails du budget prévisionnel]]<br />
<br />
<sub>.</sub><br />
==== Justification de l’éligibilité ====<br />
<br />
Notre projet de commun vise un défi identifié et partagé par les acteurs de l'autopartage entre particuliers. Nous nous engageons à créer des ressources méthodologiques sous licence Creative commons CC BY SA 4.0 qui garantit la liberté de copier, distribuer et communiquer le matériel par tous moyens et sous tous formats. Les structures identifiées pour co-porter le projet sont Dromolib et Mobicoop dont les structures juridiques respectives leur permettent de recevoir des aides publiques.<br />
<br />
==== Financement post-appel à communs ====<br />
<br />
Alimenté et mis à jour par les différentes communautés locales mobilisées tout au long de la mise en place du projet, l'espace collaboratif restera accessible à moyen terme et nécessitera peu de moyens financiers pour maintenir sa vitalité.<br />
L'animation du forum de discussion s'appuiera sur de nouveaux financements ou sera soutenue par les structures contributrices, y compris quelques ressources bénévoles internes.<br />
Le choix d'un espace wiki vise à minimiser les coûts de maintenance, à favoriser l'appropriation par les membres de la communauté et à encourager le bénévolat.<br />
|complement_res=La pratique de l’autopartage entre particuliers est peu connue, les ressources qui permettent de lancer et faciliter sa pratique sont éparpillées, mal identifiées et incomplètes. Les groupes qui se lancent le font souvent en s’auto-organisant sans avoir accès ni à du soutien, ni à des ressources. <br />
<br />
Le Commun “Les clés de l’autopartage entre particuliers” vise à produire, organiser et valoriser les ressources et à animer la communauté de l’autopartage entre particuliers. L’objectif est de compléter les ressources, de les rendre plus accessibles et de rendre les acteurs plus visibles afin que la pratique puisse se développer de manière plus aisée et à plus grande échelle.<br />
<br />
Ainsi, il encourage et facilite le passage de la propriété individuelle à la mutualisation des automobiles, en démontrant la simplicité de cette pratique de l’autopartage, en fournissant les outils et méthodes et en faisant bénéficier de retours d’expériences diversifiés.<br />
<br />
Il s’adresse :<br />
*aux candidats autopartageurs, pour les aider à découvrir ou mieux connaître cette pratique et leur donner toutes les infos utiles,<br />
* aux groupes existants, pour les aider à consolider, améliorer et sécuriser leur pratique, afin de l’ancrer dans la durée,<br />
* aux structures publiques, parapubliques, associatives et privées souhaitant développer l’autopartage entre particuliers auprès de leurs publics respectifs.<br />
<br />
Il permet de :<br />
* renforcer les liens sociaux, la convivialité et la solidarité entre habitants d’un même territoire, sans distinction de classe sociale, d’âge ou autre,<br />
* faciliter l’accès de tous à la mobilité,<br />
* réduire le coût d’usage de la voiture, notamment pour les personnes à faible revenu.<br />
|complement_env=[[File:Illustration autopartage.jpg|options|frameless|250px|left|]]Le développement de l’autopartage entre particuliers permet de :<br />
* diminuer la motorisation des ménages, en évitant l'achat ou le remplacement d’une voiture,<br />
* réduire la consommation de matières premières (métaux, matières plastiques, matériaux composites.. ) et de composants électroniques,<br />
* réduire l’usage de l'automobile, en complément des autres alternatives à la voiture solo (transports collectifs, covoiturage, vélo, marche…),<br />
* rationaliser la mobilité, en regroupant certains déplacements,<br />
* réduire les surfaces publiques et privées affectées à la voiture (circulation et stationnement, cf. loi ZAN) et, conséquemment, l’artificialisation et l’imperméabilisation,<br />
* réduire les émissions de polluants et de GES et le bruit.<br />
<br />
Il instaure de manière pérenne un autre rapport à l’automobile, par la non disponibilité 24h/24 d’une voiture, y compris pour le propriétaire, par la quantification du coût des déplacements en voiture et par les échanges entre autopartageurs, qui amènent chacun à penser différemment ses pratiques de mobilité.<br />
<br />
Plus largement, par l’expérimentation et l’apprentissage d’une forme de partage, il contribue à développer le partage en général et les communs (avec d’autres pratiques telles que les achats groupés, les partageothèques, les réseaux d’échanges...) et donc à réduire la consommation.<br />
<br />
Enfin, peu de données existent sur les reports modaux, la démotorisation et leurs impacts environnementaux. Le Commun, par le grand nombre de groupes d’autopartage qu’il rassemblera, permettra de disposer de données plus larges et plus précises.<br />
|complement===== Expérience du porteur de Commun dans le domaine ====<br />
<br />
Le consortium est composé de quatre acteurs complémentaires qui accompagnent la pratique de l’autopartage entre particuliers. L’expérience relative aux Communs varie en fonction des acteurs entre la participation active et une pratique apparentée sans se revendiquer du mouvement des Communs :<br />
* Mobicoop est à la fois utilisateur, contributeur et opérateur de Communs, notamment RDEX +, Registre de preuve de covoiturage. Lauréat de l’AAC 1, la coopérative développe le projet Coloc’Auto basé sur le commun [[LocoMotion]]. <br />
* Les Communs et l’autopartage entre particuliers sont des thématiques de recherche du [[LABERS Laboratoire d'études et de recherche en sociologie, Université de Brest]], qui a organisé le séminaire “ [https://www.mlcc.fr/IMG/pdf/programme_4_pages_18.pdf Échelles et trajectoires des communs - Gouvernance collective, utopie concrète, institutionnalisation]” et a produit une publication sur l’[https://journals-openedition-org.scd-proxy.univ-brest.fr/developpementdurable/20545 autopartage comme bien commun]. <br />
* Le cabinet ADETEC produit et rend accessibles un grand nombre de ressources, notamment au sujet de l’autopartage entre particuliers ([http://adetec-deplacements.com/ressouces%20autopartage.htm Centre de ressources de l’autopartage entre particuliers]). <br />
* Dromolib réalise un important travail de veille et de production de ressources qui sont rendues accessibles via son [https://dromolib.fr/observatoire-de-la-mobilite/ Observatoire de la mobilité]. <br />
<br />
Au-delà des co-porteurs, d’autres structures intéressées par le développement de la pratique de l’autopartage entre particuliers pourront contribuer au projet (ex : ALEC 07, ALEC 42, Ti-Mobzh, Osecar- Energie Citoyenne Pays de Vilaine, Mix, Bruded…). Les utilisateurs potentiels sont également les personnes qui pratiquent ou qui se lancent dans l’autopartage entre particuliers. <br />
<br />
==== Informations liées au Commun et au problème identifié ====<br />
<br />
En France 84% des ménages possèdent une voiture individuelle et 36% en disposent de 2 ou +. L’impact environnemental représente 16% des émissions de GES. La pratique de l’autopartage reste marginale et celle de l’autopartage entre particuliers peu accompagné par les politiques publiques.<br />
Le présent commun vise à produire, organiser et valoriser des ressources ouvertes ainsi qu’à animer la communauté de l’autopartage entre particuliers. L’objectif est de compléter les ressources, de les rendre plus visibles et accessibles afin que l’Autopartage entre particuliers puisse se développer à plus grande échelle. Les retombées attendues sont un développement de l’autopartage, une diminution du parc automobile, un report de la voiture vers d’autres modes.<br />
<br />
==== Calendrier des actions ====<br />
<br />
La durée du projet prévue est de 18 mois. <br />
''Voir les actions détaillées en section 6.Réalisation du projet de commun''<br />
<br />
[[File:Fiche_créer_Commun_AàC-2.jpg|options|frameless|center|500px|Calendrier prévisionnel]]<br />
|complement_auto===== Définition du problème ==== <br />
<br />
Directement sollicités par des citoyens, associations et acteurs territoriaux sur ce sujet, ADETEC, Dromolib et Mobicoop identifient depuis plusieurs années l’intérêt de disposer d’un espace ressources collaboratif et ouvert.<br />
<br />
Plusieurs ressources existent déjà sur l’autopartage entre particuliers et sont disponibles en ligne, comme le Centre de ressources d’ADETEC, l’observatoire de Dromolib, le site Coloc’auto de Mobicoop ou Ti Mobzh. S’ajoutent les pages et sites web présentant des démarches locales d'autopartage entre particuliers. Ces ressources sont constituées à la fois d’études, d’articles de recherche, de retours d’expériences, de modèles de contrats de prêt, des conditions et modalités d’organisation propres à chaque groupe, etc.<br />
Outre les partenaires contributeurs cités, d’autres acteurs et organisations ont émis de l’intérêt pour ce type de ressources et sont prêts à contribuer.<br />
<br />
Par ailleurs, une première tentative de fédération des autopartageurs et acteurs impliqués dans cette pratique a eu lieu en 2010 avec la création de l’AFAP (Association Française de l’Autopartage entre Particuliers) et l’organisation d’un colloque national à Cergy (95), suite à la dynamique née de l’étude menée par ADETEC en 2009. Ces deux initiatives n’ont pas pu s’inscrire dans la durée, faute de disponibilité de leurs animateurs. Elles laissent toutefois des enseignements utiles dont le présent Commun bénéficiera. <br />
<br />
==== L'impact du Commun "Les Clés de l'Autopartage entre Particuliers" ==== <br />
<br />
La diversité des connaissances se caractérise parallèlement par une dispersion des sources et des référencements, rendant la recherche fastidieuse et amenant chaque nouveau groupe local, qui souhaiterait mettre en place une pratique d’autopartage entre particuliers sur son territoire, à mener un travail laborieux avant d’adapter et de réinventer ses outils et sa démarche.<br />
<br />
Dans le contexte de nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'autopartage entre particuliers fait partie de la palette des solutions pour faire évoluer nos mobilités, se libérer de la voiture individuelle en passant de la propriété à l’usage de la voiture. Cependant, le développement de cette pratique se heurte à plusieurs éléments et soulève des questions de différentes nature : problématiques d’assurance, enjeux d’organisation et de confiance entre autopartageurs, offre de mobilité complémentaire disponible, fiscalité, calcul d’un barème kilométrique, etc. et au-delà d’agir à plus grande échelle sur les représentations sociales. <br />
<br />
'''Transformer son rapport à la voiture nécessite d’être accompagné, à commencer par disposer de ressources pratiques, fiables et accessibles et bénéficier de retours d’expériences, qui font la richesse de la pratique et contribuent à la rendre “possible”.''' <br />
<br />
A travers le commun “Les clés de l’autopartage entre particuliers”, il s’agit à la fois de permettre à cette pratique de se développer et d’aider les organisations accompagnant l’émergence et le fonctionnement de groupes d’autopartage entre particuliers sur leur territoire à gagner en capacité d’actions et en compétences, à travers l’animation d’une communauté ouverte.<br />
<br />
==== Equipe projet ====<br />
<br />
Le consortium initiateur de ce commun est composé d’entités diverses par leur nature (associations, coopérative, laboratoire de recherche, bureau d’études), experts en mobilités et ouvert aux acteurs de leurs réseaux et à toute organisation qui serait pertinente sur le sujet de l’autopartage entre particuliers.<br />
<br />
Répartis en plusieurs endroits stratégiques du territoire français, il est entendu que l’envergure nationale du projet s’appuiera sur une dynamique collaborative nourrie par les actions, les ancrages et les impacts locaux. S’ils ne sont pas encore constitués sous une même structure, l’idée de créer une organisation propre autour du sujet de l’autopartage entre particuliers n’est pas exclue à moyens termes.<br />
<br />
A ce jour, le consortium a repéré des besoins de conseils sur les sujets des Communs, de l’animation d’une communauté ouverte et de la résilience. Il est aussi preneur d’un soutien en mentorat et est ouvert à des contributeurs.<br />
|complement_real===== Phase de mise en place ==== <br />
<br />
* '''Investiguer la forme à donner à ce Commun''' sur la base des wikis existants et de conseils sur les Communs (interopérabilité des contenus) : constitution d’un groupe de travail commun en partenariat avec Michel Briand, expert des communs.<br />
<br />
* '''Mobilisation des acteurs et contributeurs potentiels''' , constitution d’une première communauté nationale de l’autopartage entre particuliers (notamment via l’animation d’un forum de discussion), provoquer/relayer les rencontres / inciter l’organisation de rencontres et d’événements de partage entre des acteurs locaux .<br />
<br />
==== Actions ====<br />
<br />
'''Production & diffusion ressources sur l’autopartage entre particuliers'''<br />
<br />
* Création d’un centre de ressources sur l’autopartage entre particuliers Référencement, centralisation de l’existant, mise à jour ou création de nouvelles ressources / abonder au sein de wikis existants sur la mobilité et la transition.<br />
* Partage de retours d’expériences et témoignages vécues : recensement des contenus disponibles (textes, audio, vidéo, article de presse, etc.) concernant à la fois des personnes pratiquant l’autopartage entre particuliers et des personnes accompagnantes de ces groupes (bénévoles, professionnels, élus) , et création de contenus pour expliquer comment on amène à la pratique de l’autopartage. <br />
* Mise en place d’une cartographie collaborative et interopérable des initiatives en utilisant un système de type wiki, cette cartographie sera testée pendant la durée du projet sur les territoires d’action des acteurs du projet (Bretagne / Drôme / Ouest Rhodanien, agglomération clermontoise, Parcs du Pilat et de la Chartreuse, etc.)<br />
* Élaboration de préconisations, de plaidoyers de l’autopartage entre particuliers à destination des décideurs à l’échelle locale, régionale ou nationale (parlementaires).<br />
<br />
'''Animation de communauté''' <br />
* Créer et animer un réseau de contributeurs locaux pour ce commun : Trouver des relais locaux/tiers de confiance (ex: collectifs transition, collectivités, ALEC), aide au référencement /vérification de données.<br />
* Organisation d’événements autour de l’autopartage entre particuliers un événement en présentiel au niveau national, plusieurs webinaires thématiques au cours du projet.<br />
* Création d’un espace collaboratif en ligne dédié ouvert et convivial (Wiki, site web) et d’un forum associé (discord) qui sera animé le temps du projet.<br />
<br />
<br />
==== Livrables ==== <br />
<br />
* Fiches pratiques sur l’autopartage entre particuliers : autopartage quesako ? l’assurance, organisation d’un groupe, partage des frais, fiscalité, bonnes pratiques…<br />
* Alimentation de wiki, création d’une FAQ, d’un forum et organisation de son contenu <br />
* Partages d’outils existants, contrats d’autopartage, outils de gestion, planning<br />
* CR des rencontres et séminaires autopartage entre particuliers<br />
* Valorisation dans des revues techniques et scientifiques (POUR, Transport urbain, Flux) et des événements techniques ou scientifiques ( RFTM, assises transition)<br />
* Création d’une dizaine de témoignages / retours d’expériences <br />
* Création et structuration d’un centre de ressources<br />
<br />
==== Acteurs impliqués ====<br />
ADETEC, Dromolib, Mobicoop, LABERS, Ti Mobzh.<br />
<br />
==== Documentation ====<br />
* Sur les wikis existants<br />
* Sur les sites internet (et Réseaux sociaux) des structures site Coloc’auto,Ti Mobzh, Blog hypothèse FABMOBZH du LABERS <br />
* Centre de ressources Dromolib<br />
* Centre de ressources ADETEC<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=REHAB_-_D%C3%A9velopper_les_communs_de_la_connaissance_de_l%E2%80%99urbanisme_transitoire&diff=19016REHAB - Développer les communs de la connaissance de l’urbanisme transitoire2023-11-28T16:37:18Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Développer les communs de la connaissance de l’urbanisme transitoire<br />
|url=A venir<br />
|description=Structurer et augmenter les communs de la connaissance des tiers-lieux et des occupations transitoires à vocation sociale et écologique des bâtiments en France et en Europe francophone pour des territoires plus sobres et résilients, alliant transition écologique, communs urbains, community organizing, hospitalités et réduction des inégalités sociales. REHAB est ainsi au carrefour de plusieurs défis identifiés par l’ADEME : <br />
<br />
Permettre au tiers-lieux d’objectiver leurs effets sur l’environnement<br />
<br />
Visibiliser et soutenir les projets et réhabilitation/rénovation de bâtiments portés par des collectifs citoyens <br />
<br />
Organiser, soutenir, renforcer la mise en coopération d’acteurs que tout sépare et oppose parfois, partout et à des multiples échelles <br />
<br />
Lutter contre l’étalement urbain grâce à une intensification des usages des espaces et en favorisant le “déjà-la”,<br />
<br />
Organiser et capitaliser les données issues de projets d’urbanisme transitoire en exploitant davantage les données existantes <br />
<br />
Pour ce faire, plusieurs organisations françaises, suisses et belges du mouvement des tiers-lieux et de l’urbanisme transitoire se fédèrent autour d’un projet de coopération destiné à augmenter le patrimoine informationnel de leurs pratiques d’activation et de réhabilitation d’espaces vacants à des fins sociales et écologiques en mutualisant leurs outils existants. Destiné à l’ensemble des porteurs de projets de tiers-lieux et d’urbanisme transitoire, le commun - imaginé lors d’un premier hackathon de dix jours en avril 2023 - se compose d’une chronologie des différentes tâches et sous-tâches nécessaires à l’ouverture, l’animation, la gestion et l’évaluation d’un projet d’urbanisme transitoire, intégrant des documents références, des bibliographies, des modèles de documents, des ressources et des retours d’expérience. Par la mise en commun d’outils, de process et de ressources générées jusqu’alors en interne de chaque organisation, contribuer à renforcer le patrimoine informationnel commun des tiers-lieux et de l’urbanisme transitoire, outiller les porteurs de projets et acculturer acteurs publics et privés à ces pratiques alternatives de production de l’espace.<br />
|Tags=urbanisme transitoire, tiers-lieux, communs de la connaissance, réhabilitation, hybridation, Mutualisation, outillage, essaimage<br />
|commonscategorie=Connaissance<br />
|Theme=Général,Général/Modèles,Général/Approches,Général/Enjeux,Facteurs de résilience,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Urbanisme,Regénération,Regénération/Reconstruction,Regénération/Innovation<br />
|from=Ancoats, Plateau Urbain, Zerm<br />
|contributeurs=Arnaud Idelon, Simon Givelet, Lucile Vareilles, Angèle de Lamberterie, Paul citron, Simon Laisney, Mathias Rouet, Aurore Rapin, Nicolas Détrie, Elsa Buet, Jean Philip Lucas, Cécile Roche Boutin, Mai-Lien Nguyen-Duy, Amina Jankovic, Mathias Solenthauer, Luca Pattaroni, Maxime Zait, Sam Rosenberg, Camille Testard<br />
|referent=Arnaud Idelon<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, B- Planification et aménagement urbain<br />
|othercommon=Commune Mesure<br />
|Richesse=Mentorat, Financement, Conseil Expertise, Moyen de prototypage - production - essais et calcul, Contributeur - Communauté<br />
|communauté d'intérêt=REHAB<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aide=60000<br />
|complement_fi=Charges : 78 700 euros<br />
ingénierie structures du consortium : 40 000 euros <br />
design du hackathon : 2000 euros <br />
facilitation du hackathon : 7000 euros <br />
production d’illustration : 2500 euros <br />
éditorialisation du livrable : 5000 euros <br />
développement logiciel ad hoc : 20 000 euros <br />
location lieu hackathon : 1500 euros<br />
catering participant.e.s : 1500 euros <br />
location matériel : 1000 euros <br />
<br />
Produits : 78 700 euros <br />
appel à communs Résilience & Sobriété des Territoires - 60 000 euros <br />
soutien Ministère de la Culture (DG2TC) - 5 000 euros<br />
soutien GIP France Tiers-Lieux - 5 000 euros <br />
fonds propres membres du consortium - 8 700 euros <br />
<br />
Modèle économique post Appel à Communs : <br />
Une fois le commun de la connaissance constitué et éditorialisé au terme du hackathon (seconde itération), celui-ci est abondé de manière contributive par la communauté d’intérêt constitué autour de cette ressource, augmentant le patrimoine informationnel commun des tiers-lieux et des occupations transitoires de bâtiments. L’hébergement et la modération du commun sont couverts par des contributions libres de ses usagers et les fonds propres des membres du consortium.<br />
En 2025-26, un dépôt ERASMUS+ par le réseau européen STUN - Social Temporary Use Network sera effectué pour déployer ce commun à l’échelle européenne (traduction, cas d’usages, contextes territoriaux differenciés, hackathon spécifiques - modèles économiques, normes & réglementations, gouvernance, RH etc.)<br />
|complement_res=Les projets de réactivation de bâtiments vacants ont des impacts extrêmement importants autant sur la sobriété, la résilience et la création de liens au niveau local. <br />
En termes d’impacts concrets sur la sobriété, il faut noter que la réutilisation des espaces existants et les économies de matériaux constituent une véritable alternative à la destruction-reconstruction de bâtiments, pratique extrêmement énergivore et génératrice de CO2. En effet, l’industrie de la construction compte parmi les plus polluantes de la planète, représentant près de 40% des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et 36% de la consommation totale d’énergie. Par ailleurs, il est estimé qu’au moins la moitié des bâtiments qui seront utilisés en 2050 dans les économies développées sont déjà construits. Partant de ces constats, la réutilisation des bâtiments existants constitue une solution de sobriété appliquée, qui contribue fortement à la lutte aux changements climatiques, en luttant contre l’étalement urbain par l’ intensification des usages des espaces et en favorisant l’existant. En termes d’impacts concrets sur la résilience des territoires, les lieux réhabilités sous des formes de “communs” se sont avérés être des espaces centraux. L’exemple du COVID est particulièrement frappant : alors qu’une grande partie de structures classiques était paralysée, les lieux ont mis à disposition leurs espaces, par essence plus flexibles et modulaires que les autres, pour ouvrir des points de distribution de colis alimentaires, mais aussi des centres de dépistages, des points de stockage, des lieux d’hébergement d’urgence… Ils sont donc extrêmement adaptables et réactifs. En termes d’impacts concrets sur le lien et l’ancrage territorial, ces lieux portent dans leur ADN, par le partage physique des espaces, la mise en réseau et l’inter-connaissance d’acteurs qui travaillent traditionnellement en silo, rassemblant citoyens, acteurs institutionnels, entrepreneurs sociaux, secteur culturel, artistiques, personnes marginalisées. <br />
<br />
L’étude “Intensifier les usages des bâtiments : d’une pratique marginale à une démarche de bon sens ?” du CEREMA publiée en août 2023 souligne la contribution de l’urbanisme transitoire à la réflexion autour d’une ville bas carbone par la conjonction de plusieurs leviers d’action : <br />
l’intensification des usages permettant une densification de l’occupation dans l’espace (plus d’usage au mètre carré en même temps) ou dans le temps (usage supplémentaire dans les périodes habituellement non utilisées) grâce à la mutualisation (partage d’espace pour des usages identiques à des heures différentes) et l’hybridation (partage d’un espace pour des usages différents)<br />
la chronotopie consistant à travailler sur la temporalité d’un lieu pour y faire cohabiter différents usages et/ou occupants de façon alternative. <br />
<br />
Selon l’étude, “les collectivités sont aujourd’hui confrontées aux enjeux de sobriété foncière (Zéro Artificialisation Nette) et énergétique, alors que dans le même temps, on observe une occupation des bâtiments qui pourrait être largement optimisée. Dans les écoles, le temps d’occupation sur une année s’élèverait par exemple à seulement 20 % (...)L’intensification des usages apparaît alors comme une solution porteuse. En diminuant les besoins de construire des mètres carrés supplémentaires, des économies substantielles pourraient être réalisées : sur les coûts de construction, sur le besoin en ressources (matériaux, énergie...), sur les dépenses de fonctionnement, notamment en termes d’énergie, mais aussi en termes d’émissions de GES. En outre, c’est éviter une artificialisation supplémentaire des sols naturels ou agricoles, aujourd’hui devenus précieux.”<br />
<br />
REHAB, en accélérant le partage par la création d’un commun de la connaissance, permettra de décupler l’impact de ces lieux en France et d’en générer de nouveaux, ayant un impact sur la sobriété, la résilience et sur l’ancrage territorial. <br />
<br />
Ressources complémentaires : <br />
Sylvain GRISOT, Manifeste pour un urbanisme circulaire : Pour des alternatives concrètes à l’étalement de la ville, Éditions Apogée, 2021.<br />
Sylvain GRISOT, Faire la ville circulaire, dixit.net, 2021, https://dixit.net/urbanisme-circulaire/<br />
UrbaLyon, Occupation temporaire – Enjeux et guide pratique à l’usage des collectivités locales, Grand Lyon, 2019, https://www.grandlyon.com/fileadmin/user_upload/media/pdf/urbanisme/20191100_occup-temp_guide.pdf<br />
Audrey LEBEAU, Pierre-Olivier DERRO, Des dérogations en faveur de l’innovation<br />
en matière de construction - Permis d’innover et permis d’expérimenter, Cerema, 2021, https://outil2amenagement.cerema.fr/IMG/pdf/fiche_permis_d_innover_v1-1_cle2923f8.pdf<br />
https://lecoleduterrain.fr/glossaire/ <br />
Chronotopie : temps et lieu au service de l‘aménagement, Ville et Aménagement Durable, 2023, https://www.ville-amenagement-durable.org/IMG/pdf/book_chronotopie_v2023.pdf<br />
Note de tendances 2 - Chronotopie, Bouygues Construction, 2020, https://www.bouygues-construction.com/blog/wp-content/uploads/Note-de-tendances-2-Chronotopie.pdf<br />
En ville, les bénéfices d’un usage intense des bâtiments sont nombreux, Le Monde, 2023, https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/01/11/urbanisme-en-ville-les-benefices-d-un-usage-intense-des-batiments-sont-nombreux_6157385_3232.html<br />
Désaturer en jouant sur le temps et sur l’espace, par Luc Gwiazdzinski, Millénaire 3, 2020, https://www.millenaire3.com/ressources/2020/desaturer-en-jouant-sur-le-temps-et-sur-l-espace-par-luc-gwiazdzinski<br />
Julie SNASLI, On tâtonne encore sur les manières de stopper efficacement l’immense gâchis de mètres carrés en ville, La gazette des communes, 2023, https://www.lagazettedescommunes.com/874425/on-tatonne-encore-sur-les-manieres-de-stopper-efficacement-limmense-gachis-de-metres-carres-en-ville/?abo=1<br />
Jean-François MEIRA, Paris modélise et développe le multi-usage de ses équipements publics, Construction21, 2023, https://www.construction21.org/france/articles/h/paris-modelise-et-developpe-le-multi-usage-de-ses-equipements-publics.html<br />
|complement='''Expérience des porteurs de projets<br />
'''Yes We Camp, Plateau Urbain, Ancoats, Zerm en France, Ressources Urbaines en Suisse et Communa en Belgique expérimentent depuis plusieurs années des modalités alternatives et innovantes d’activations de lieux dans la poursuite d’intérêts culturels et solidaires, d’abord dans une dynamique temporaire et, depuis quelques années, avec le souci de faire émerger des modèles de pérennisation de ces espaces communs. Ces acteur.ice.s du mouvement tiers-lieux ont multiplié ces dernières années des zones d’échange entre pairs (STUN Camp - 2018, Seurre - 2019, DU Espaces Communs - 2017, résidence Urbanology - 2022, projet Erasmus+ BASSIC…) sans pour autant formaliser le contenu de ces temps collaboratifs. La présente communauté fédère cinq organisations et 20 contributeur.ice.s. Le commun identifié permettra d’outiller et d'élargir sa base de contributeurs à d’autres organisations, réseaux régionaux, porteurs de projets, acteurs publics et privés du champ des tiers-lieux et de l’urbanisme transitoire, soit plus de 3500 organisations selon le recensement produit par le GIP France Tiers-Lieux en 2023. Le rayonnement de ce commun de la connaissance est ainsi exponentiel en constituant une base auto-alimentée par les contributions d’une communauté ouverte, ouvrant à des changements systémiques à l’échelle de la fabrique des territoires à court, moyen et long terme. <br />
<br />
'''Coopérer pour structurer et augmenter un patrimoine informationnel commun…<br />
'''Pourtant, chaque structure a sédimenté méthodes et métiers, inventant ad hoc, dans un recalcul constant par rapport au terrain, des réflexes et outils composant aujourd’hui un vaste corpus ayant vocation, pour les initiateurs de ce programme, à intégrer demain comme communs de la connaissance le patrimoine informationnel des tiers-lieux, à même d’aiguiller sur les territoires porteur.euse.s de projets et acteur.ice.s de l’action publique. En d’autre termes, il est temps de rassembler nos forces et de mettre en commun nos outils et nos méthodes. <br />
<br />
'''…et outiller les acteurs de la fabrique de la ville pour activer des modes alternatifs de production de l’espace<br />
'''REHAB est la construction d’un commun de la connaissance des tiers-lieux et de l’urbanisme transitoire afin d’essaimer outils, pratiques, process et méthodes pour outiller d’autres porteurs de projet sur les territoires ainsi que leurs interlocuteurs publics et privés et viser ainsi à la multiplication d’occupations transitoires ou pérennes de bâtiments vacants pour intensifier l’usage de sites vides depuis plusieurs années, à destination sociale, culturelle et durable, et lutter ainsi contre l’étalement urbain en encourageant la réhabilitation et la rénovation de bâtiment depuis des initiatives citoyennes. <br />
<br />
'''Description des actions<br />
'''L’action au coeur de la constitution de ce commun consiste en un hackathon de dix jours associant des travailleur.eus.es des structures du consortium initial (associant l’intégralité des expertises nécessaires à l’ouverture, la gestion, l’animation et l’évaluation d’un projet d’occupation transitoire) autour de la formalisation d’un outil collaboratif détaillant les différentes tâches et sous-tâches nécessaires à l’ouverture, l’animation, la gestion et l’évaluation d’un projet d’urbanisme transitoire, intégrant des documents références, des bibliographies, des modèles de documents, des ressources et des retours d’expérience. <br />
octobre 2023 - atelier - définition des objectifs et de la forme du livrable<br />
novembre 2023 - atelier - définition de la structure du livrable<br />
décembre 2023 - atelier - codesign du hackathon<br />
janvier 2024 - hackathon <br />
février-mars 2024 - éditorialisation des productions<br />
avril 2024 - publication du commun de la connaissance <br />
à partir de mai 2024 - contribution ouverte au commun de la connaissance<br />
juin 2024 - présentation du commun de la connaissance à une communauté d’intérêt élargie et ateliers de recettage de l’outil <br />
décembre 2024 - hackathon à l’échelle européenne associant les contributeur.ice.s volontaires<br />
|complement_auto=Objectifs : <br />
mettre en commun outils, méthodes, process et pratiques de l’occupation transitoire dans une dynamique pair-à-pair<br />
cartographier les composantes d’une ingénierie tiers-lieux solidaires et durables<br />
améliorer les outils existants de chaque structure dans une logique de fork<br />
éditorialiser et rendre accessible un corpus d’outils via une licence de réciprocité<br />
<br />
Contexte d’émergence & problèmes auxquels répond le commun : <br />
REHAB répond à deux problèmes identifiés collectivement lors de la rencontre professionnelle “Le Couvent des Clarisses, du cas d’usage au cas d’école ?” organisée par le collectif Zerm à Roubaix en mars 2023, soit : <br />
le caractère marginal, dans la fabrique des territoires, de projets de réhabilitation de bâtiments vacants à des fins sociales, culturelles et durables du fait d’un climat de confiance encore à construire avec les acteurs publics et privés de la fabrique de la ville, ainsi que d’un manque d’outillage et de légitimité de porteurs de projets de tiers-lieux et d’urbanisme transitoire moins identifiés. De là, la difficulté à passer à l’échelle pour un impact étendu de ce mode d’occupation d’espace dans la fabrique de la ville.<br />
le manque de coopération entre les acteurs d’un urbanisme alternatif à la fabrique de la ville dominante, à la fois isolés territorialement, manquant d’espaces-temps de rencontre et d’échanges pair-à-pair, et mis en concurrence dans une logique d’appels à projets et appels d’offre. De là, un frein à des dynamiques contributives pour l’augmentation du patrimoine informationnel commun de leurs pratiques. <br />
<br />
Communauté <br />
REHAB fédère aujourd’hui cinq organisations francophones reconnues dans le champ des tiers-lieux, de l’urbanisme participatif, du réemploi, de l’urbanisme transitoire et du champ social. La communauté est ouverte et de nombreux porteurs de projets, réseaux régionaux et thématiques de tiers-lieux, communautés d’acteurs publics et privés. Les organisations du consortium sont en lien à différents endroits avec la communauté Open Data. Le projet de commun est collaboratif, et ouvert à d’autres parties prenantes de l’écosystème tiers-lieux et de la fabrique des territoires afin de dessiner des alliances nouvelles et composer un climat favorable à l’essaimage de projets de tiers-lieux. Il s ’ouvrira demain à : <br />
des porteurs de projets de tiers-lieux associatifs ou coopératifs<br />
des réseaux thématiques (RFFLabs, STUN) ou régionaux (Compagnie des Tiers-Lieux, Coopérative Tiers-Lieux, Tiers-Lieux IDF, Bretagne Tiers-Lieux)<br />
des acteurs privés de la fabrique de la ville, aménageurs et promoteurs (SOPIC, Novaxia, SNCF Immobilier, Quartus…)<br />
des acteurs publics (Ville de Roubaix, Ville de Marseille, Région Ile-de-France, Est Ensemble, Ville de Paris etc.)<br />
et tout autre type d’acteurs en phase avec les valeurs défendues par REHAB et désireux de contribuer à ce commun de la connaissance <br />
<br />
Contribution à la sobriété et/ou la résilience ? Quel est l'impact du commun sur le défi adressé ?<br />
REHAB est la construction d’un commun de la connaissance des tiers-lieux et de l’urbanisme transitoire afin d’essaimer outils, pratiques, process et méthodes pour outiller d’autres porteurs de projet sur les territoires ainsi que leurs interlocuteurs publics et privés et viser ainsi à la multiplication d’occupations transitoires ou pérennes de bâtiments vacants pour intensifier l’usage de sites vides depuis plusieurs années, à destination sociale, culturelle et durable, et lutter ainsi contre l’étalement urbain en encourageant la réhabilitation et la rénovation de bâtiment depuis des initiatives citoyennes. <br />
<br />
Dans un rapport annuel, l'ONU s'inquiétait du fait que "les émissions de CO2 du secteur du bâtiment ont atteint un niveau jamais vu". On sait pourtant que « Le bâtiment le plus vert est celui qui est déjà construit ». Pourtant, de nombreux bâtiments demeurent vides alors même que les besoins sociaux et sociétaux sont bien présents et que les prix de l’immobilier ne font que croître. <br />
Dans ce contexte, REHAB permet d’adresser ce problème en outillant les porteurs de projets afin de multiplier l’usage des bâtiments vides et d’offrir une seconde vie aux espaces, offrant une alternative crédible à la destruction-reconstruction des bâtiments. En effet, la démolition et la nouvelle construction ont une empreinte carbone très importante, alors même que les bâtiments existants offrent souvent des commodités qui ne peuvent être obtenus à un prix abordable avec une nouvelle construction.<br />
L’approche de REHAB a pour effet de remettre l’économie circulaire au centre du projet urbain, de faire baisser le bilan carbone du secteur immobilier et de capitaliser sur les espaces en friche pour faire émerger des communs urbains et servir de base d’appui pour la transition économique et écologique, co-construite avec les institutions et le tissu local. <br />
<br />
Habilitation à la réception de financements <br />
Excepté Ancoats structuré en SAS, les autres contributeur.ice.s de REHAB sont structurés sous forme associative (Yes We Camp, Zerm, Communa) ou coopérative (Plateau Urbain, Ressources Urbaines). Ancoats bénéficie depuis 2021 d’une subvention du Ministère de la Culture (DGMIC) au titre de ses actions de soutien (permanences, formations, ressources…) à l’émergence des tiers-lieux culturels en France. <br />
<br />
Ancrage territorial du projet <br />
En tant que commun de la connaissance, REHAB est destiné à outiller des acteur.ice.s sur l’ensemble du territoire français et d’Europe francophone. Les différents contributeur.ice.s développent des projets d’occupation de bâtiments à Roubaix (Zerm), Marseille (Yes We Camp), Bordeaux (Plateau Urbain), Lyon (Plateau Urbain), Paris (Yes We Camp, Plateau Urbain), Bagnolet (Ancoats), Bruxelles (Communa) et Genève (Ressources Urbaines) en lien avec les collectivités territoriales de ces territoires. La Ville de Roubaix est un partenaire structurant de ce commun au travers du programme expérimental “REHAB Scale Up Roubaix” destiné à prototyper à l’échelle de la ville différents modes d’activation au sein du parc immobilier municipal vacant à des fins solidaires, culturelles et durables. <br />
<br />
Besoins <br />
Le premier besoin identifié est celui de la contribution d’une communauté élargie à l’augmentation de ce patrimoine informationnel commun afin de croiser les regards, les situations territoriales, les expertises, et améliorer en continu l’outil V1 dans une logique de fork continu.<br />
REHAB nécessitera un financement préalable pour mobiliser le temps d’ingénierie de ces contributeur.ice.s (après une première semaine bénévole de prototypage en avril 2023) et aboutir à la conception et l’éditorialisation de ce livrable. Il nécessite également un accompagnement dans le choix de la licence adéquate, d’un appui technique pour l’amélioration de l’UX du commun, de terrains de prototypage pour recetter l’outil en relation avec un contexte, et d’une mise en réseau avec d’autres acteurs externes à sa communauté d’intérêt initiale (acteurs publics, acteurs privés, autres écosystèmes professionnels…).<br />
|complement_real=Actions réalisées <br />
REHAB a bénéficié d’une première phase d’expérimentation lors d’un premier hackathon en avril 2023 à Seurre (Bourgogne) ayant mené à : <br />
l’identification des défis, problèmes et besoins<br />
les intentions et objectifs initiaux<br />
une découverte des modes de faire, pratiques, outils et méthodes des membres initiateurs <br />
<br />
Etapes du projet de commun<br />
Par la suite, REHAB se déploie selon les étapes suivantes : <br />
octobre 2023 - atelier - définition des objectifs et de la forme du livrable<br />
novembre 2023 - atelier - définition de la structure du livrable<br />
décembre 2023 - atelier - codesign du hackathon<br />
janvier 2024 - hackathon <br />
février-mars 2024 - éditorialisation des productions<br />
avril 2024 - publication du commun de la connaissance <br />
à partir de mai 2024 - contribution ouverte au commun de la connaissance<br />
juin 2024 - présentation du commun de la connaissance à une communauté d’intérêt élargie et ateliers de recettage de l’outil <br />
décembre 2024 - hackathon à l’échelle européenne associant les contributeur.ice.s volontaires <br />
<br />
<br />
<br />
Livrable<br />
<br />
Le livrable consiste en une plateforme de design et de gestion de projet accessible en ligne, pour des projets d’occupation temporaire. La plateforme repose sur une organisation des projets en listes, composées de cartes, chacune représentant des tâches. Les cartes sont assignables à des utilisateurs et sont mobiles d'une planche à l'autre, traduisant l’état d’avancement du projet global. <br />
<br />
La plateforme REHAB permet de couvrir les différentes phases de la vie d’un projet: partant de la prospection d’un espace à occuper en passant par le diagnostic et la négociation avec les propriétaires, avant de traiter de l’activation puis de la gestion, consolidation et animation pour enfin entrer dans la phase de clôture du projet.<br />
<br />
REHAB sera donc découpé en “phases” (prospection / diagnostic et négociation / activation / gestion, consolidation et animation / clôture) et pour chaque phase, il y aura :<br />
Une description de la phase qui récapitule les enjeux, les objectifs et les bornes de chaque phase;<br />
Une liste d’actions à réaliser, composées de check-lists de tâches (incontournables ou spécifiques);<br />
Une FAQ (Foire aux questions) répondant aux questions fréquemment posées;<br />
Des retours d’expériences reprenant des bonnes pratiques et des erreurs à éviter, en se basant sur des exemples réels;<br />
Une Boîte à outils composées de documents, de canevas, de fichiers inspirants utilisés ailleurs.<br />
<br />
REHAB permettra de croiser les expériences afin de co-construire un commun de la connaissance, dans le but de renforcer les communs et d’en décupler les impacts.<br />
<br />
Documentation<br />
Le hackathon est orienté vers la production d’un commun de la connaissance : des livrables dans une version partageable. Il intègre la documentation des ateliers de prototypage, la stabilisation des matrices et leur éditorialisation (mode d’emploi, contextualisation, présentation des paramètres et variables…) Les livrables sont placés sous licence CopyLeft ou CC-by-SA (exploitable seulement par des acteurs de l'Économie Sociale et Solidaire) et diffusés sur les plateformes web des initiateurs, une plateforme commune et les plateformes des partenaires et co-financeurs. L’ensemble du dispositif (CR des réunions, phases de travail…) est documenté sur GitHub. <br />
<br />
Acteurs impliqués <br />
Ancoats (Fr)<br />
Communa (Be)<br />
Plateau Urbain (Fr)<br />
Yes We Camp (Fr)<br />
Ressources Urbaines (Ch)<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Programme_de_r%C3%A9%C3%A9quilibrage_territorial_des_bassins_de_vie_en_Ile-de-France_d%E2%80%99ici_%C3%A0_2050&diff=19015Programme de rééquilibrage territorial des bassins de vie en Ile-de-France d’ici à 20502023-11-28T15:42:42Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Etude d'opportunité, de désirabilité, de faisabilité et des conditions de réalisation<br />
|Main_Picture=Transitions-2050.png<br />
|url=https://www.ademe.fr/direction-regionale/ile-de-france/<br />
|description=L’ADEME en Ile-de-France propose de soumettre à un collectif de contributeurs intéressés un projet de commun prenant la forme d’une '''étude d'opportunité, de désirabilité, de faisabilité et des conditions de réalisation d’un « Programme de rééquilibrage territorial des bassins de vie en Ile-de-France à 2050 »''' pouvant correspondre à une '''déclinaison francilienne et (pré)opérationnelle des [https://www.ademe.fr/les-futurs-en-transition/ scénarios 1 (« Génération frugale ») et 2 (« Coopérations territoriales ») de l’ADEME]''' et proposant donc '''une forme d’ « exode métropolitain » au profit d’une reconquête démographique des villes petites et moyennes, des villages, des bourgs et des hameaux franciliens''' permettant de rapprocher voire superposer bassins économiques et bassins résidentiels.<br />
<br />
Ce programme permettrait d’une part de '''repréciser le cadre, le sens, la cohérence et la profondeur de champ des actions de l’ADEME et de ses partenaires vis-à vis des Franciliens''' et constituerait d’autre part '''une première brique de réflexion et de mise en récit sur laquelle débattre pour définir collectivement où nous allons, pourquoi nous y allons et comment nous y allons à travers un récit commun lucide, pragmatique, cohérent, inspirant et désirable''' par et pour l’imaginaire collectif francilien. Ce faisant, il pourrait ainsi contribuer à proposer un cadre et une voie de résolution des multiples formes d'insécurité et de décohésion sociales et territoriales (changement climatique, raréfaction des ressources, pollutions, déchets, dégradation / destruction des écosystèmes et des cycles biogéochimiques, maladies / épidémies, chômage, déclassement, pauvreté, inégalités hommes-femmes, dégradation / disparition des services publics (de proximité), archipellisation, tribalisation, individualisme, identitarismes, communautarismes, obscurantismes, séparatismes, violences, délinquance, criminalité, etc.) qui traversent et fracturent la société française sous les effets conjugués de la globalisation et de l'accélération des flux mondiaux, macro-système complexe dont les métropoles, mégapoles et mégalopoles se font les attracteurs.<br />
<br />
Cette étude se décomposerait donc en 7 lots :<br />
<br />
'''Lot 1 – État des lieux du fait métropolitain et de ses limites'''<br />
<br />
En s'appuyant notamment sur [https://www.post-urbain.org/ les travaux du Mouvement "Post-Urbain"], il s’agirait ici de documenter l’insoutenabilité de la dynamique actuelle d’étalement urbain couplé à de la densification du fait métropolitain en faisant la synthèse de l'état de l'art des travaux de recherche critiques du modèle métropolitain, de ses conséquences, limites et impasses. Les [https://www.institutparisregion.fr/nos-travaux/publications/les-villes-petites-et-moyennes-des-franges-de-lagglomeration-parisienne-nouveaux-refuges/ travaux de l'Institut Paris Region sur les villes petites et moyennes des franges de l'agglomération parisienne] et sur l'évolution historique de l'aménagement du territoire francilien ainsi que [https://www.institutparisregion.fr/ressources/ ses nombreuses données et cartographies] pourraient utilement alimenter cet état des lieux aussi. <br />
<br />
'''Lot 2 – Définition d'un « programme de rééquilibrage territorial des bassins de vie en Ile-de-France d’ici à 2050 »'''<br />
<br />
Il s’agirait ici de définir la feuille de route (pré)opérationnelle d’un chantier de transformation concrète de l’aménagement du territoire francilien lancé sur le mode du « Plan Marshall » et de l’« effort de guerre » pour construire un projet de société écologique et résiliente qui embarque les Franciliens et leur donne foi en l’avenir. Il s’agirait également d’intégrer, par itérations tout le long du projet, les attentes et retours recueillis dans le cadre de la consultation des Franciliens proposée pour l’étude de désirabilité (voir Lot 2).<br />
<br />
[https://laviedesidees.fr/L-ecologie-politique-contre-les-metropoles L’objet de l’exercice ne serait pas d’idéaliser une Ile-de-France « post-urbaine, post-fossile, désurbanisée ou ré-empaysannée »] mais d’étudier les conditions, voies et moyens de sortie du modèle métropolitain d’étalement urbain diffus pouvant aboutir à un agglomérat de « non-villes » et de « non-campagnes ». En effet, le modèle francilien alternatif pressenti comme véritablement soutenable et résilient ne serait pas exclusivement rural mais bien un maillage fin de villes petites et moyennes (entre 3 000 et 60 000 habitants selon la bibliographie actuelle ad hoc, la taille de Paris restant a priori une exception à définir), de villages, de hameaux et de bourgs entourés de poly-cultures biologiques et paysannes et poly-élevages et reliés par des systèmes de mobilité moins dépendants des ressources finies et critiques, tant pour les personnes que pour les biens (vélo, véhicule intermédiaire, bus, car, covoiturage, train, bateau). Il s’agirait aussi de chercher à résoudre la difficile équation mêlant les enjeux de construction vs. rénovation / réhabilitation / mutualisation / optimisation dimensionnelle, de l’artificialisation des sols et de la densification des villes et villages.<br />
<br />
Combinant une approche remontante (« bottom-up ») et descendante (« top-down »), un souci d’opérationnalité et une prospective territoriale stratégique de « backcasting », cet exercice de programmation reposerait sur un raisonnement pragmatique en ordres de grandeur et déterminants de premier rang qui viserait à construire un cheminement systémique et dynamique pour atteindre un niveau optimal de cohésion sociale et de sécurité globale (écologique, climatique, énergétique, (géo)politique, économique, financière, alimentaire, sanitaire, culturelle, civilisationnelle et physique) nécessaires à la fabrique de coopérations et de résilience territoriale.<br />
<br />
En s’inspirant de la [https://ilnousfautunplan.fr/ méthode du Shift Project et en capitalisant sur leurs travaux pour leur Plan], trois axes de travail parallélisés pourraient être proposés :<br />
<br />
'''Axe 1 – Sous-programme de transformation de l’économie francilienne :'''<br />
<br />
* Définition et caractérisation quantitative et qualitative des filières et secteurs d’activités stratégiques d'avenir, des métiers et emplois (typologie, compétences, qualifications, clés de répartition) nécessaires à la reconstruction de territoires nourriciers et productifs résilients à base d'écosystèmes de [https://resiliencealimentaire.org/page-telechargement-guide/ fermes agroécologiques et paysannes], d'ateliers d'« artisanat de série » et [https://librairie.ademe.fr/dechets-economie-circulaire/6482-etude-sur-l-opportunite-du-deploiement-d-un-ecosysteme-industriel-low-tech-en-provence-alpes-cote-d-azur.html d'usines et manufactures soutenables], dans une logique de redynamisation des activités par une relocalisation et une diversification de la production et de la consommation du quotidien qui valorisent, s’ancrent, s'enracinent et se fondent [https://forumviesmobiles.org/recherches/3520/bioregion-ile-de-france-2050 dans la géomorphologie et les terroirs franciliens, en tant que milieux à la fois naturel et culturel, comme les régions naturelles ou pays géographiques historiques (Pays d'Aulnoye, Brie, Drouais, Parisis, Gâtinais, Goële, Hurepoix, Mantois, Orxois, Vallée de Montmorency, Valois, Vexin, Yveline en Ile-de-France)]<br />
<br />
* Programme de transformation des secteurs d’activités actuels et définition des verrous (sociotechnique, économique, politique, juridique, réglementaire, normatif, etc.), des leviers d’action en matière de sobriété, d’efficacité et d’énergie faiblement carbonée et de leurs métriques associées<br />
<br />
* Programme d’accompagnement à la reconversion professionnelle (formation, etc.) des filières et secteurs d’activités qui vont ralentir voire disparaitre vers les filières et secteurs stratégiques d’avenir identifiés (voir la démarche de l’[https://xd.ademe.fr/ Extrême Défi de l’ADEME] par exemple)<br />
<br />
* Évaluation du coût et des bénéfices socioéconomiques et écologiques du sous-programme.<br />
<br />
'''Axe 2 – Sous-programme de réaménagement territorial de l’Ile-de-France :'''<br />
<br />
* Caractérisation du réaménagement de l’Ile-de-France d'ici à 2050 (organisation administrative, répartition des compétences, architecture financière, outils de coopérations inter-territoriales, taille démographique, etc.) et du maillage de villes et villages à travers des narratifs qualitatifs et quantitatifs, des cartographies et des tableaux de bord d’indicateurs de stock et de flux physiques (seuils min/max de contre-productivité et fourchettes d’optimalité en termes d’empreinte écologique, de pollutions, de taille, de densité, etc.), sociaux (niveau de cohésion, de sécurité, de vie démocratique locale, de services publics, d’équité, d'éducation/instruction, espérance de vie en bonne santé, accès et qualité de l’emploi, de l’énergie, de l’alimentation, de l’eau, de l’air, des sols, de l’instruction, des soins, de l’information, accès à la mobilité, à la culture et à la nature, capacités de résilience aux chocs, etc.) et économiques (répartition spatiale par types de métiers et volumes d’emplois nécessaires par grands secteurs et filières d’activités stratégiques, etc.)<br />
<br />
* Définition des dispositifs technique et financier d’un parcours d’accompagnement à la mobilité résidentielle (géographique et immobilière tout au long de la vie) et professionnelle et à l’installation des Franciliens dans le réseau de villes et villages et de leurs capacités d’accueil<br />
<br />
* Évaluation du coût et des bénéfices socioéconomiques et écologiques du sous-programme<br />
<br />
<br />
''[Et dans l’idéal :<br />
<br />
'''Axe 3 – Pilotage dynamique des sous-programmes de transformation de l’économie et de déménagement territorial franciliens :'''<br />
<br />
A partir des [https://www.institutparisregion.fr/nos-travaux/publications/les-etudes-de-metabolisme-territorial/ études de métabolisme territorial sous forme de stocks et flux] comme [https://www.institutparisregion.fr/fileadmin/NewEtudes/Etude_1784/NR_804_web.pdf celle de l'Ile-de-France réalisée par l'Institut Paris Region], développement d’un modèle systémique couplant l’échelle mondiale aux échelles régionale et territoriale pour :<br />
<br />
* Étayer et objectiver les narratifs qualitatifs et quantitatifs des sous-programmes<br />
* Assurer un contrôle de cohérence globale (transferts et conflits d’usage, d’impacts et d’emplois, boucles de rétroaction, effets « rebond », etc.) et multi-échelle (spatiale et temporelle) et de la robustesse des trajectoires de résilience et d’empreinte écologique <br />
* Anticiper et prévoir des stratégies d’absorption des perturbations faibles ou fortes, brutales ou progressives, d’ici à 2050 <br />
* Suivre et mesurer les écarts aux objectifs de contribution à la réinscription dans les limites planétaires et à la résilience territoriale assignés aux différents jalons temporels.<br />
<br />
<br />
En première approche, afin de cranter le processus d'acculturation à la pensée systémique, il pourrait être intéressant de repartir du modèle mondial WORLD3 de l'équipe du MIT et de le régionaliser afin de réaliser un couplage "WORLD3 - WORLD3-Ile-de-France" moyennant une batterie d'hypothèses d'importations / exportations et de conditions limites et initiales à expliciter.]''<br />
<br />
Ainsi, s’il intègre une vision à 2050 de l’Ile-de-France, le programme pourrait devenir aussi un référentiel de pilotage des stratégies territoriales (SDRIF-E, SRCAE, SRDEII, SRESRI, PCAET, CTE, SCOT, PLUi/PLU, etc.) et autres dispositifs (Territoires d’industries, Territoires d'Innovation, Action Cœur de Ville, Petites Villes de Demain, Territoires « Zéro Chômeur de Longue Durée », etc.) mais aussi les initiatives citoyennes comme les [https://www.entransition.fr/ Villes et Territoires en transition], [http://transitionparisidf.fr/ son hub francilien] et le [https://www.cittaslow.org/content/association/ réseau Cittaslow des villes du bien-être] [https://www.cittaslow.org/network/french-national-network en France] qu'il pourra par construction intégrer dans son élaboration.<br />
<br />
'''Lot 3 – Étude d'opportunité et de désirabilité du programme'''<br />
<br />
En capitalisant sur les [https://forumviesmobiles.org/recherches/13671/enquete-mobilite-et-modes-de-vie-les-franciliens-ont-envie-de-changements études réalisées notamment par le Forum Vies Mobiles sur les aspirations des modes et lieux de vie des Franciliens] et [https://www.institutparisregion.fr/societe-et-habitat/le-barometre-des-franciliens de l'Institut Paris Region], il s’agirait d’organiser une consultation francilienne (sous une forme à définir) au fur et à mesure de l’élaboration du programme auprès d’un échantillon représentatif des Franciliens concernant leurs attentes ainsi que leurs perceptions du programme en cours d'élaboration et, le cas échéant, d’intégrer le « cahier des doléances » de l’échantillon en termes d’évolution du contenu du programme.<br />
<br />
Partenaires potentiels : Cluster 17, Destin Commun<br />
<br />
'''Lot 4 – Étude de faisabilité du programme'''<br />
<br />
Une fois la définition du programme stabilisée, il s’agirait d’en étudier la faisabilité physique et technique et les leviers activables (comme par exemple la [https://www.1kmapied.com/ déconcentration des emplois de l’administration publique et des employeurs publics et privés multi-sites] et le [https://forumviesmobiles.org/recherches/15450/le-teletravail-permet-il-de-quitter-lile-de-france télétravail]) notamment au travers des opportunités, risques, forces et faiblesses d’un tel programme. Concernant les leviers activables, il pourrait être pertinent de s’appuyer sur le référentiel d’analyse systémique de Donella Meadows présenté dans son essai [https://www.ruedelechiquier.net/essais/413-pour-une-pensee-systemique.html Pour une pensée systémique].<br />
<br />
'''Lot 5 – Étude des conditions de réalisation du programme'''<br />
<br />
Il s’agirait ici de préciser avec les acteurs de terrain les conditions favorables d’exécution du programme, notamment sur les plans organisationnel, politique, législatif, fiscal, juridique, règlementaire, normatif, économique, culturel, etc. Là encore, il pourrait être pertinent de s’appuyer sur le référentiel d’analyse systémique de Donella Meadows présenté dans son essai [https://www.ruedelechiquier.net/essais/413-pour-une-pensee-systemique.html Pour une pensée systémique].<br />
<br />
'''Lot 6 – Stratégie de mise en récit du programme'''<br />
<br />
Afin de faciliter le déploiement et l'essaimage du programme, une stratégie de mise en récit sous différents formats (vidéo, audio, écrit, etc.) de la mise en œuvre du programme assortie d’une documentation des « bonnes pratiques » duplicables sur d'autres territoires pourrait opportunément être définie. <br />
<br />
'''Lot 7 – Pilotage et communication'''<br />
<br />
Pour assurer le pilotage et les interactions avec l'ADEME, il serait nécessaire d'identifier parmi les contributeurs au commun un coordinateur de l'étude. <br />
<br />
Pour le suivi et la contribution aux différents lots de l'étude, il pourrait ausi être pertinent de mettre en place des groupes de travail techniques et un comité de suivi ou de pilotage élargi composés des acteurs « de terrain » de l’AMIF, des services déconcentrés de l’État (DRIEAT, DRIEE, etc.), de l’ANCT, de l'Agence de l'Eau, de l'Office Français de la Biodiversité, du Conseil Régional Ile-de-France, de la Métropole du Grand Paris, de la Ville de Paris, de Villes de France, de France Urbaine, de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), de l’AdCF, de l’AdgCF, du Cerema, de la Caisse des Dépôts (Bpifrance et Banque des Territoires), etc.<br />
<br />
Par ailleurs, une stratégie de communication avec les médias locaux (France Bleu, BFM Ile-de-France, France 3, La Parisien, 20 Minutes, Le Journal du Grand Paris, La gazette des communes, etc.) et éventuellement nationaux (TF1, M6, France TV, etc.) ainsi qu’au près des acteurs territoriaux franciliens pour relayer le lancement, l’avancement, les conclusions et les suites de l’étude du programme pourrait être pertinente.<br />
<br />
Enfin, le calendrier du projet devra s’étaler sur une période de 18 mois maximum.<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance<br />
|Theme=Général,Vulnérabilités,Facteurs de résilience,Anticipation,Gestion de crise,Regénération<br />
|contributeurs=Davidgabriel, LoicBronnec.cc<br />
|referentademe=Thibaut-idf<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, 3- Gouvernance, 4- Modèle économique, A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles, B- Planification et aménagement urbain, C- Alimentation et agriculture, D- Energie et réseaux, E- Mobilités et logistiques, F- Bâtiment<br />
|Coordonnées géo=48.8535, 2.34839<br />
|Richesse=Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général,Vulnérabilités,Facteurs de résilience,Anticipation,Gestion de crise,Regénération<br />
|licence=Creative Commons, Creative Commons BY SA 4.0<br />
|forum=https://forum.resilience-territoire.ademe.fr/t/proposition-de-commun-de-lademe-en-ile-de-france-appel-a-contributeurs/1577/2<br />
|Develop=Idée<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Mobility&diff=18993Mobility2023-11-27T18:55:32Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Un package python en open-source pour étudier la résilience et les impacts environnementaux de la mobilité d'une population locale.<br />
|Main_Picture=EkTG8QPXYAIMOGa.png<br />
|url=https://mobility-team.github.io/<br />
|description=Mobility est un outil logiciel qui construit des échantillons représentatifs des déplacements d'une population, selon les caractéristiques socio-économiques des personnes et celles de leur territoire, pour une ou plusieurs années : âge, catégorie socioprofessionnelle, nombre de voitures du ménage, type de territoire (urbain, banlieue, rural)... Chaque déplacement est caractérisé par un motif, un mode de transport et une distance.<br />
<br />
L'outil se concentre sur un périmètre fonctionnel limité de création de données brutes, à destination de bureaux d'études, de consultants ou de collectivités qui souhaitent mener ce type d'analyse, ou en imaginer de nouvelles. Il se base sur des données open source disponibles dans des formats ouverts, et génère des tables de données facilement réutilisables pour tous types d'usages, et notamment l'intégration à d'autres outils. Nous adoptons en cela la philosophie Unix de développement d'outils (https://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_d%27Unix) :<br />
<br />
* Écrivez des programmes qui effectuent une seule chose et qui le font bien.<br />
* Écrivez des programmes qui collaborent.<br />
* Écrivez des programmes pour gérer des flux de texte, car c'est une interface universelle. <br />
<br />
Mobility est actuellement développé par AREP et Elioth, et déjà disponible en open source en version alpha (fonctionnelle mais dont la structure peut encore changer) : https://gitlab.com/elioth/mobility/. Nous sollicitons aujourd'hui un financement de 20 000 € dans le cadre du défi mobilité de l'AAC, afin de déclencher un investissement du même montant de la part d'AREP et Elioth, et pouvoir poursuivre le développement de ce commun :<br />
<br />
* Développer une version 1.0 de l'outil, stable, testée, documentée et facilement réutilisable par d'autres. <br />
* Faire grandir et animer une communauté d'utilisateurs, autour d'un site web de présentation, d'exemples pratiques, de démonstrations des fonctionnalités de l'outil...<br />
* Mettre en place une gouvernance de type "do-ocracy" pour le projet, basée sur un développement itératif de nouvelles fonctionnalités et d'améliorations débattues et réalisées sur la plateforme Gitlab / Github, un système de versioning et un guide de contribution pour garantir la fiabilité de l'outil, ainsi qu'un code de conduite pour faire face à d'éventuels comportements inappropriés.<br />
|commonscategorie=Logiciel, Données, Connaissance<br />
|Theme=Vulnérabilités/Energétique,Vulnérabilités/Economique,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Infrastructure,Facteurs de résilience/Urbanisme,Anticipation/Indicateur,Anticipation/Prospective,Gestion de crise/Préservation des services essentiels<br />
|from=AREP, Elioth<br />
|to=AREP, CSTB, Datagir, Elioth, Fabrique des Mobilités<br />
|contributeurs=Emilienparon, Felixpouchain, Jocelyn u, Louisegontier<br />
|referent=Felixpouchain<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, A- Mobilités et logistiques<br />
|Richesse=Financement, Contributeur - Communauté<br />
|forum=https://join.slack.com/t/mobility-teamgroupe/shared_invite/zt-1tmigf9ww-~_NfRK9f1ZzIDZhj33CG9A<br />
|filesharing=https://github.com/mobility-team/mobility<br />
|Develop=Disponible et validé<br />
|aac2=sélectionné<br />
|aide=20000<br />
|complement_fi='''Plan de financement'''<br />
<br />
Le budget envisagé pour le projet proposé est de 40 000 euros, avec un financement demandé de 50 %. Les partenaires autofinancent le reste du budget. Le budget permet de financer les développements nécessaires pour la publication d'une version 1.0 de l'outil, destinée à un public d'usagers potentiels : documentation, tests, développement d'une manière d'utiliser les fonctionnalités de l'outil standardisée, sans avoir à maîtriser son fonctionnement interne (via une API et une image Docker), site web de présentation, validation, exemples d'applications sur des territoires, lancement d'une communauté d'utilisateurs, de contributeurs, et mise en place d'une gouvernance de projet.<br />
<br />
'''Justification de l'éligibilité'''<br />
<br />
Le commun proposé s'attaque au défi A-Mobilités et logistiques (en tant qu'outil de diagnostic et de prospective de la mobilité d'une population) sur les dimensions long terme/planification et court terme/changement, ainsi qu'au défi 1-Connaissances ressources (en rendant possible l'accès aux données de l'ENTD, difficilement exploitables).<br />
<br />
L’outil mobility a déjà une version fonctionnelle et open source, utilisée dans le cadre de missions des partenaires, ce qui constitue une première base solide et renforce les chances de succès de notre projet.<br />
<br />
Le financement sollicité permettrait une mobilisation des partenaires dédiée à l'amélioration de la qualité de l'outil, à sa facilité d'usage, et à sa diffusion à un plus grand nombre d'usagers. Sans financement, ce travail d'industrialisation serait à réaliser dans le cadre d'études qui n'ont pas pour objectif de créer d'outil pérenne et donc pas de budget dédié à cette tâche, ce qui le rend beaucoup plus difficile et ne permet pas de reverser les améliorations de l'outil au commun. <br />
<br />
Avec le soutien de l'ADEME, l'outil pourrait passer le cap de la première version avec très peu d'utilisateurs, et devenir un véritable projet open source de référence pour tous les acteurs voulant étudier la transition de la mobilité des personnes.<br />
<br />
'''Financement post appel à communs'''<br />
<br />
L'objectif du travail dans le cadre de l'appel à communs est d'aboutir à une version de l'outil utilisable, validée, testée et documentée. Si des besoins de développement apparaissent au-delà de cette période, le travail pourra se poursuivre soit dans le cadre de projets des partenaires qui souhaitent contribuer, soit dans le cadre de futurs appels à communs ou d'autres opportunités de financement d'outils open source.<br />
|complement_res='''Impact sur la résilience'''<br />
<br />
Les données générées par l'outil permettent de créer des diagnostics et des scénarios prospectifs pour évaluer la résilience et l'impact environnemental de la mobilité d'un territoire :<br />
<br />
* Quel est l'approvisionnement énergétique nécessaire au bon fonctionnement de la mobilité sur le territoire ? Quelle est la part des énergies fossiles dans ce mix ? Quels déplacements seraient rendus impossibles en cas de rupture d'approvisionnement en carburants ou en électricité ?<br />
* Qui sont les personnes qui se déplacent le plus, et celles qui sont les plus exposées à la précarité énergétique du fait des coûts de leur mobilité ?<br />
* Quel est le potentiel de déploiement du vélo classique ou à assistance électrique, vu les distances parcourues par la population du territoire ? Quel est l'intérêt du déploiement de la voiture électrique ou de solutions de transports en commun ?<br />
* Quel sera l'impact du vieillissement de la population sur les besoins de mobilité liés à la santé ?<br />
* Quelles émissions induites sur un territoire proviennent de ses pôles d’attractivité / loisirs / commerciaux ?<br />
<br />
'''Lien et ancrage territorial / Description de la communauté dans le Territoire'''<br />
<br />
L'outil est déjà utilisé par AREP pour étudier la mobilité des territoires de Luxembourg et du Grand Annecy (Elioth a également étudié d'autres situations dans le cadre de missions privées, non communicables). Nous avons également reçu une manifestation d’intérêt de la part de l'agglomération du Grand Chatellerault.<br />
<br />
La genèse méthodologique et d’usage de l’outil Mobility provient de problématiques très opérationnelles rencontrées dans le cadre des missions d’ingénierie et de conseil des porteurs de projet (Elioth, Arep), découlant notamment de travaux liés indirectement au projet de recherche Quartier E+C- : comment caractériser rapidement les habitudes de mobilité d’une population probable dans un endroit donné, et proposer des solutions de programmation urbaine et architecturale qui soient contextualisées donc réellement locales ? <br />
En intégrant des données locales d’opportunités qui influence l’équilibre offre/demande modélisé, et la possibilité de sélectionner des échantillons de personnes spécifiques à un type de territoire (urbain, rural, banlieue), l’outil propose un nouveau degré d’ancrage territorialisé par rapport aux résultats d’enquêtes nationales et bases de données génériques. <br />
<br />
Par sa capacité à interroger de manière prospective des équilibres offres-demandes ou une population fictive, il permet aussi de projeter l’évolution possible/probable/souhaitable des habitudes de mobilité d’un territoire.<br />
Parmi les défis identifiés par les porteurs de projet dans les travaux proposés pour cet Appel à Communs, l’étape de validation des résultats sur quelques territoires tests représente l’un des challenges les plus excitants. Nous comptons pour cela étudier les enquêtes ménages déplacement (EMD) locales, qui détaillent les statistiques de nombres de déplacements, parts modales, ou encore les distances parcourues des habitants. Ces données seront comparées aux résultats de l’outil mobility, ce qui permettra d’estimer la qualité des échantillons de déplacements produits et d’envisager un recalibrage éventuel du modèle.<br />
|complement_env='''Estimation des Impacts Environnementaux à court et moyen termes'''<br />
<br />
L’outil Mobility permet via la description des habitudes de mobilité d’une personne (motif de déplacement, distance, mode de transport), d’évaluer l’impact carbone de ses déplacements. Pour cela, les distances parcourues (km) sont multipliées par le facteur d’émission du mode de transport associé (kgCO2e/km). Ainsi, Mobility permet de mettre en lumière les postes les plus émetteurs des trajets quotidiens de l’usager d’un territoire et d’étudier les leviers de réduction des émissions carbones associées : choix du mode de transport, covoiturage, raccordement d’un quartier aux transports en commun, etc.<br />
<br />
Cet outil viendra en appui aux différents acteurs de la mobilité (collectivités, aménageurs, bureau d’études, etc.) dans les choix d’aménagements des territoires, de conception de nouveaux quartiers ou dans le cadre de plan de mobilité par exemple. La sensibilisation aux causes et leviers des émissions carbones des transports offerte par cet outil s’inscrit dans la transition vers une mobilité durable et décarbonée.<br />
<br />
La mise à disposition de cet outil en open source permettra la mise à jour des base de données, autant sur les habitudes de déplacement que sur les facteurs d’émissions des différents modes de transport. Ainsi, l’outil se veut évolutif et modulable, permettant d’estimer l’impact de la mobilité des usagers de demain.<br />
Publication de certaines données environnementales en open data,<br />
L’outil mobility se veut libre d’accès : les estimations de l’impact carbone ou associé aux déplacements seront accessibles à tous.<br />
|complement='''Expérience du porteur de Commun dans le domaine'''<br />
<br />
L’équipe projet (bureaux d’études urbanisme/architecture/environnement) a une bonne expérience dans la collecte et la mise en données d’interactions usagers/territoires/infrastructures et de l’impact carbone associés aux process de mobilité.<br />
<br />
Les porteurs de projet ont notamment participé à des études déjà publiées (Paris Change d’Ere, BBCA Quartier), font partie du consortium Quartier E+C-, et ont déjà publié plusieurs packages open source / open data destinés à des utilisations similaires. (https://gitlab.com/elioth). <br />
<br />
'''Informations liées au Commun et au problème identifié'''<br />
<br />
Le projet répond à deux objectifs :<br />
Modéliser la mobilité des habitants d’un territoire ou d’un échantillon de personnes donné, et en extraire les informations quantitatives (distances, part modales, émissions carbone, …) sur leurs habitudes probables de déplacements.<br />
Fournir un outil logiciel accessible et collaboratif permettant aux stratégistes / bureaux d’études / modélisateurs d’acquérir et exploiter ces données de manière rapide, ouverte et libres d’interprétation en vue de bâtir des stratégies de transition/résilience des territoires.<br />
<br />
'''Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12 mois)'''<br />
<br />
Phase 1 (3 mois) :<br />
* Nettoyage et documentation du code (docstrings, commentaires).<br />
* Amélioration des formats d’entrées / sorties de l’outil (notamment graphiques).<br />
* Site web de présentation et de documentation de l’outil, inspiré notamment du site de l’outil Crater (https://crater.resiliencealimentaire.org/).<br />
* Création des espaces de travail communs indépendants des contributeurs (repository github) et des documents cadres pour le projet (guide de contribution, règles de conduite).<br />
<br />
Phase 2 (3 mois) :<br />
* Développement d’une interface standardisée et simplifiée d'utilisation de l'outil (via une API Flask et un container Docker).<br />
* Intégration des données de l’ENTD 2018 (si disponibles).<br />
* Validation des estimations avec des données locales de mobilité.<br />
* Exemples de cas d’usage locaux, à plusieurs échelles (bâtiment, quartier, territoire), sous la forme de posts de blog, communiqués sur les réseaux sociaux.<br />
<br />
'''Taille de la communauté de contributeurs et d'utilisateurs impliquée'''<br />
<br />
Nous avons collecté des manifestations d'intérêt pour le développement et l'utilisation de la part du CSTB, de Datagir, de la Fabrique des Mobilités. L'Ecole Centrale Lyon a également manifesté son intérêt d'intégrer le développement et l'utilisation de l'outil aux actions de formation de son option "Transport et trafic" (<br />
[[Fichier:Manifestation d'interet Ecole Centrale Lyon.pdf|vignette|Manifestation d'interet Ecole Centrale Lyon]]<br />
).<br />
<br />
Côté territoires, l'agglomération de Grand Chatellerault a manifesté son intérêt pour les données créées par l'outil, et AREP et Elioth l'utilisent déjà dans le cadre d'études en cours (dont certaines privées, non partageables) : Luxembourg in Transition, Quartier E+C-, Grand Annecy...<br />
<br />
Le commun proposé s'adresse à une communauté grandissante d’utilisateurs finaux en quête d’outils de quantification que sont les bureaux d’études / conseil / experts accompagnant les collectivités et acteurs privés de l’aménagement dans la définition de stratégies territoriales personnifiées, décarbonées et résilientes : plans de mobilité, PCAET, CRAUPE, etc…<br />
<br />
La fourniture d’un outil déployable (mais a priori non hébergé dans un premier temps) nécessitera un certain niveau de “bouche-à-oreilles” et de référencement pour que l’outil soit diffusé, téléchargé et utilisé par la communauté.<br />
<br />
Les contributeurs actifs au développement des méthodologies de modélisation et des bases de données sous-jacentes sont a priori moins nombreux, et seront vraisemblablement menés par les porteurs de projet. L’ensemble de l’outil sera cependant conçu en opensource et donc pourra être enrichi des contributions de la communauté “power user” qui pourra émerger dans les équipes techniques des utilisateurs finaux.<br />
<br />
'''Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la résilience'''<br />
<br />
L’estimation de la mobilité des personnes est une question récurrente pour de nombreux projets et organisations, et touche directement au sujet de la résilience par plusieurs aspects : les émissions de carbone induites, qui doivent être réduites à zéro d’ici 2050, la mobilité contrainte des populations, leur dépendance aux carburants fossiles et donc leur exposition aux évolutions des prix… Dans toutes ces situations d’étude, mobility pourra avoir un impact positif.<br />
<br />
'''Commun et intérêt général'''<br />
<br />
Traditionnellement, chaque acteur développe ses propres outils ad hoc pour des missions bien spécifiques, ce qui constitue une dépense importante en temps et en argent. Ces outils ne sont pas documentés, pas validés et pas réutilisables, et représentent donc des investissements à perte. Nous pensons que la construction commune d’outils comme mobility permettra de mutualiser les efforts, et de les concentrer sur le développement d’outils utiles et robustes, comme c’est le cas dans le monde de la simulation énergétique du bâtiment avec le moteur de calcul EnergyPlus.<br />
<br />
L'outil est open source, basé sur des données ouvertes, utilise des algorithmes transparents, et ne nécessite l'utilisation d'aucune brique logicielle propriétaire. Il est utilisable par des utilisateurs plus ou moins experts, depuis la personne qui utilise les données de sortie directement, à la personne qui modifie les hypothèses du modèle interne de mobilité. Il s'agit d'une brique logicielle aux fonctionnalités bien délimitées, facile à intégrer dans un écosystème d'outils pour répondre à des questions plus larges que la simple mobilité : empreinte carbone des personnes, mix énergétique des territoires...<br />
<br />
L'outil pourrait par exemple servir de brique de calcul au commun "Diagnostic Mobilité" (https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Diagnostic_Mobilit%C3%A9), qui a lui un scope fonctionnel beaucoup plus large. Il pourrait également intégrer les données issues du crowdsourcing de données de mobilité permis par TraceMob (https://lafabriquedesmobilites.fr/tracemob), pour compléter les données d'entrée utilisées lors de la génération des échantillons.<br />
<br />
<br />
'''Lien avec la communauté Open Data'''<br />
<br />
Le modèle de mobilité est basé sur des données publiques françaises : l’enquête nationale des transports et déplacements (ENTD, Ministère de la transition écologique), le recensement (INSEE) et la base carbone (ADEME). Il pourrait intégrer les données de mobilité issues de TraceMob, pour se baser sur des données encore plus spécifiques à un territoire et surtout plus récentes.<br />
|complement_auto='''Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?'''<br />
<br />
La genèse méthodologique et d’usage de l’outil Mobility provient de problématiques très opérationnelles rencontrées dans le cadre des missions d’ingénierie et de conseil des porteurs de projet (Elioth, Arep), découlant notamment de travaux liés indirectement au projet de recherche Quartier E+C- : comment caractériser rapidement les habitudes de mobilité d’une population dans un endroit donné, et proposer des solutions contextualisées pour améliorer la résilience du système et ses impacts environnementaux ?<br />
<br />
'''Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ?'''<br />
<br />
Nous avons identifié à ce jour plusieurs contributeurs potentiels : CSTB, Datagir, la Fabrique des Mobilités, élèves de l'Ecole Centrale Lyon dans le cadre de la formation.<br />
<br />
'''Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré'''<br />
<br />
L’outil mobility s’inscrit dans le défi A-Mobilités et logistiques en tant qu'outil de diagnostic et de prospective de la mobilité d'une population, ainsi qu'au défi 1-Connaissances ressources (en rendant possible l'accès aux données de l'ENTD, difficilement exploitables).<br />
<br />
'''Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?'''<br />
<br />
Les contributeurs Elioth et AREP sont deux entreprises aptes à recevoir des financements.<br />
<br />
'''Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?''' <br />
<br />
Oui.<br />
<br />
'''Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité'''<br />
<br />
L'outil est déjà utilisé pour étudier la mobilité des territoires de Luxembourg et du Grand Annecy. Nous avons également reçu une manifestation d’intérêt de la part de l'agglomération du Grand Chatellerault.<br />
<br />
De manière plus générale, l’outil Mobility est adapté pour tous les territoires de la France métropolitaine. Le modèle intègre des données locales d’opportunités (emploi, commerces, etc.) influençant l’équilibre offre/demande, et la possibilité de sélectionner des échantillons de personnes spécifiques à un type de territoire (urbain, rural, banlieue). Ainsi, il permet une étude à un nouveau degré d’ancrage territorialisé par rapport aux résultats d’enquêtes nationales et bases de données génériques. <br />
<br />
'''Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante :'''<br />
<br />
Le projet de commun mobility est prêt à être lancé, le point le plus important pour passer à l’étape suivante est l'obtention d’un financement pour pouvoir déclencher les investissements d’AREP et d’Elioth et continuer le développement.<br />
|complement_real=Un package python prêt à l'emploi : https://pypi.org/project/mobility-tools/<br />
Un repository Github pour développer l'outil : https://github.com/mobility-team/mobility<br />
Un espace Slack de discussion : https://join.slack.com/t/mobility-teamgroupe/shared_invite/zt-1tmigf9ww-~_NfRK9f1ZzIDZhj33CG9A<br />
|aac=sélectionné<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Lokavaluto&diff=18992Lokavaluto2023-11-27T18:51:46Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Lokavaluto, une association développant des outils open-source pour les acteurs de l'économie locale.<br />
|Main_Picture=logo lokavaluto.png<br />
|url=https://lokavaluto.fr/<br />
|description=== Introduction ==<br />
<br />
Lokavaluto est une association créée par les acteurs des monnaies locales pour développer, implémenter et accompagner le déploiement de systèmes d'informations évolutifs, et open source, pour des organisations favorisant le développement des alternatives monétaires (Monnaies Locales Complémentaires et Citoyennes, SEL, places de marché locales,etc.). <br />
<br />
Sa raison d'être est de soutenir l'ecosystème des monnaies locales complémentaire, dans l'objectif de faire passer cet écosystème à l'échelle supérieure, pour être un réel poids dans l'économie réelle. Pour ce faire, lokavaluto travaille continuellement à fournir aux MLC des outils numériques les plus efficients, qui leur permettent d'automatiser au maximum les tâches redondantes, réalisables par une machine, pour allouer le temps humain sur les tâches à valeur ajoutée. Nous travaillons aussi à proposer aux citoyens utilisateurs de MLC, et professionnels qui acceptent le payement en MLC, des outils fluides et sécurisés, pour adhérer, et payer en MLC numériques. Tout ceci en open source. <br />
<br />
== La proposition de valeur de lokavaluto ==<br />
<br />
''Un kit d'outils, un accompagnement et le maintien d'une communauté. Nous détaillons ces éléments ci-dessous''<br />
<br><br />
====Le kit d'outils à destination des monnaies locales complémentaires====<br />
*L'ERP Odoo adapté aux MLC, pour le suivi RH, la comptabilité, le CRM, la gestion des contacts, des adhésions, la gestion des mails et des newsletters, la production d'un site internet par monnaie local ;<br />
* L'application Monujo développé en interne pour le payement en monnaie locale numérique basé sur une technologie de transaction blockchain ;<br />
* Un espace de discussion RocketChat et des espaces de visioconférences ;<br />
* La suite bureautique Only Office et un drive partagé nextcloud.<br />
====L'accompagnement====<br />
Après l'installation des outils, nous formons et accompagnons les monnaies adhérentes pour appréhender l'usage des outils, et la transmission de ces compétences aux futurs bénévoles des MLC. <br />
<br><br />
====La communauté====<br />
Enfin, Lokavaluto héberge une communauté active, et connectée en continu sur notre outil de discussion Rocketchat, des webinaires réguliers sont organisés à direction des adhérents sur des thématiques qu'ils choisissent. Nous organisons un week-end de rencontre annuellement. <br />
<br><br />
Les acteurs de l'économie locale tels que les monnaies locales complémentaires et les parties prenantes comme les prestataires de l'association participent ensemble à son orientation dans la priorisation des développements, l'allocation des fonds, et sa stratégie. Les prestataires externes ont aussi une voix, ainsi eu le salarié et les fondateurs.<br />
|Tags=Lokavaluto, Commun numérique, Open Source, Odoo, Ecosystèmes, Économie locale, Monnaies locales complémentaires<br />
|commonscategorie=Logiciel<br />
|Theme=Général,Général/Modèles,Général/Domaines,Vulnérabilités,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Sociale,Vulnérabilités/Economique,Vulnérabilités/Culturelle,Facteurs de résilience,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Agriculture,Anticipation,Anticipation/Prospective,Gestion de crise,Gestion de crise/Préservation des services essentiels,Regénération,Regénération/Innovation<br />
|referent=Arnaud Galea, Mathieur Sarrasin<br />
|challenge=4- Modèle économique<br />
|Richesse=Financement, Conseil Expertise, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général,Général/Critiques,Vulnérabilités,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Sociale,Vulnérabilités/Economique,Facteurs de résilience,Facteurs de résilience/Gouvernance,Anticipation,Anticipation/Veille,Anticipation/Prospective,Gestion de crise,Gestion de crise/Enjeux,Gestion de crise/Préservation des services essentiels,Regénération,Regénération/Fiabilisation<br />
|licence=Creative Commons<br />
|Develop=Disponible et validé<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Locaverse&diff=18991Locaverse2023-11-27T18:51:12Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=L'interopérabilité des systèmes d'information au service de l’économie circulaire et des écosystèmes coopératifs territoriaux<br />
|url=https://docs.google.com/document/d/1Ubj9A29HviF3ok5a_GuUpYT-w_TMSU-wHkAcPDEurIs/edit?usp=sharing<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Karo_Natirel_-_Phase_2&diff=18990Karo Natirel - Phase 22023-11-27T18:05:35Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Karo Natirel - Phase 2 vise la création d’une carte interactive de l’île Maurice répertoriant les producteurs agricoles certifiés localement, en offrant en parallèle un soutien financier aux planteurs souhaitant se faire certifier pour encourager la transition vers des pratiques agricoles plus durables, ainsi que la mise à disposition d’un kit pédagogique en ligne, alimenté par le projet Smart Agriculture et fournissant des conseils et données sur les volets écologiques, agronomiques, sociaux et économiques à un grand nombre de producteurs mauriciens.<br />
|Main_Picture=Logo KN2.png<br />
|url=https://mauritius-chamber-of-agriculture.org/karo-natirel/<br />
|description=Karo Natirel - Phase 2 s'articule autour de la capitalisation d'une plateforme novatrice sous forme d'une base de données interactive répertoriant les producteurs agricoles certifiés sur une carte de l’île Maurice, favorisant ainsi la transparence et la mise en commun des pratiques durables. <br />
La communauté englobée par ce projet comprend les producteurs agricoles de Maurice, les consommateurs soucieux de l'origine et de la durabilité des produits alimentaires, ainsi que les distributeurs impliqués dans la chaîne d'approvisionnement locale. <br />
Ce projet vise également à accompagner les agriculteurs volontaires vers une certification locale en leur offrant un soutien financier pour encourager la transition vers des pratiques agricoles plus responsables et durables. Le kit pédagogique construit au cours de la phase 2 du projet facilitera les changements de pratiques et reconceptions des systèmes de culture, facteur nécessaire à la certification des producteurs prenant le chemin de l’agroécologie. La reconception des systèmes de culture amènera les producteurs à réduire leurs dépendances vis-à-vis de la chimie de synthèse, favorisant leur sobriété économique et la biodiversité au sein des exploitations. Les systèmes reconçus à l’aide du kit pédagogique seront alors plus résilients en termes de ressources et d’intrants. <br />
Le contexte de ce projet repose sur la nécessité croissante de promouvoir, dans la transparence, des pratiques agricoles durables et responsables face aux défis environnementaux et de sécurité alimentaire. La sobriété est ici définie comme la rationalisation des pratiques agricoles, certifiées par un label, pour réduire l'empreinte environnementale, tandis que la résilience implique la capacité des agriculteurs et de leurs exploitations à s'adapter aux changements environnementaux tout en maintenant une production alimentaire de qualité. <br />
Le défi principal, relatif à l’alimentation et l’agriculture, consiste in fine à promouvoir des pratiques agricoles durables et responsables à Maurice. En mettant l'accent sur la certification des producteurs, ce commun offre une plateforme transparente qui valorise les producteurs certifiés, renforce la confiance des consommateurs et encourage l'expansion des pratiques agricoles responsables, contribuant ainsi à améliorer la sécurité alimentaire et à réduire l'empreinte environnementale du secteur agricole à Maurice.<br />
|Tags=Agriculture et alimentation, agriculture, agriculture insulaire, labels, certifications, Carte participative, kit pédagogique, Partage des savoirs<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance, Licence<br />
|Theme=Général/Approches,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Economique,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Agriculture,Regénération/Fiabilisation<br />
|from=Chamber d'Agriculture de Maurice<br />
|contributeurs=Anna H<br />
|referent=Jacqueline Sauzier<br />
|challenge=C- Alimentation et agriculture<br />
|Coordonnées géo=-20.2535, 57.58957<br />
|othercommon=Cartographie des manufactures de proximité, Guide des licences ouvertes<br />
|Richesse=Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Facteurs de résilience/Instruments,Facteurs de résilience/Agriculture,Regénération/Fiabilisation<br />
|communauté d'intérêt=Filières en Communs, General<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0<br />
|forum=https://forum.resilience-territoire.ademe.fr/t/c-alimentation-et-agriculture/140<br />
|filesharing=https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Budget_ADEME_Commun_KN2_(2).xlsx<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aide=61270<br />
|complement_fi=(Candidat appel à communs 24 novembre)<br />
Plan de financement + chronogramme : [[https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Fichier:Budget_ADEME_Commun_KN2_(2).xlsx]]<br />
<br />
L’un des principaux problèmes que ce projet vise à résoudre est le manque de transparence sur les pratiques agroécologiques adoptées par les agriculteurs et le manque de valorisation de ces productions maraîchères, vivrières ou même fruitières sur le marché mauricien. En effet, il existe une demande cruciale pour ce type de produits comme l’écrivait le Defimedia en 2018 : "Aujourd'hui, les consommateurs sont très préoccupés par l'impact négatif des produits agrochimiques sur leur santé, ce qui a entraîné une augmentation de la demande en légumes et des fruits produits par des moyens durables". <br />
En termes d’éligibilité financière, la Chambre d’Agriculture de Maurice a été amenée à mettre en œuvre de nombreux projets financés par des bailleurs locaux et internationaux tels que l’Union Européenne, la Haute Commission Australienne, le CIRAD, le Mauritius Research and Innovation Council, etc. et la gestion financière ainsi que la logistique des projets ont été à la hauteur des exigences des différents bailleurs. <br />
Post appel à Communs, le projet Karo Natirel souhaite s’élargir par de biais de financements de la MCA et d’autres bailleurs de fonds, ainsi que de partenariats avec un ou plusieurs acteurs locaux. Cependant, en l’absence de financements après la phase 2, le projet continuera tout de même à impacter sur le long terme la communauté agricole, l'environnement et la sécurité alimentaire, par exemple grâce à l'augmentation du nombre de producteurs certifiés, l'amélioration de la rentabilité pour les agriculteurs et la réduction de l'empreinte carbone de l'agriculture locale.<br />
|complement_res=L'impact concret de Karo Natirel sur la sobriété et la résilience des territoires peut être illustré par le biais de la réduction de l'empreinte carbone de Maurice. En effet, l’île Maurice souhaite réduire son empreinte carbone (NDCs) et en soutenant financièrement et techniquement les agriculteurs pour obtenir des certifications, ce projet encourage des pratiques agricoles moins polluantes. Cela se traduit par une réduction effective de l'utilisation de pesticides, d'engrais chimiques et d'autres intrants nocifs. De plus, en mettant en avant les producteurs locaux certifiés sur une plateforme interactive, ce projet renforcera l'accès des consommateurs à des produits alimentaires sains et durables. Ce besoin a été identifié au cours des focus groups ayant eu lieu durant la phase 1 et il est également ressorti d’une étude marché nationale lancée aussi lors de la phase 1 du projet : par exemple, 25% des consommateurs interrogés sont plus à même d’acheter un légume certifié plutôt qu’un légume clamant être “raisonné” sans preuve. Cela favorisera également la résilience alimentaire en promouvant une production certifiée locale, réduisant ainsi la dépendance auxproduits importés à fort impact environnemental tels que les légumes cultivés hors-saison, les espèces OGM, etc. et assurant une disponibilité constante de produits de qualité sur le territoire. <br />
En ce qui concerne le lien et l'ancrage territorial, l'implication et l'engagement local du projet se fera en établissant des partenariats avec des acteurs locaux tels que le FAREI, institution de recherche travaillant sur les pratiques agricoles à Maurice, le Mauritius Standards Bureau à qui incombe la certification au MauriGAP et l’Association of Mauritian Manufacturers, organisme porteur du label Made in Moris.<br />
|complement_env=L'évaluation de l'impact environnemental du projet Karo Natirel en utilisant l'approche qualitative ou premier niveau de la méthode Empreinte Projet de l'ADEME peut se faire en considérant plusieurs aspects : le soutien financier et technique aux agriculteurs, notamment à travers la consultation du kit pédagogique, pour obtenir des certifications encourage l'adoption de pratiques agricoles durables, ce qui se traduit par une réduction de l'utilisation de pesticides et d'engrais chimiques, contribuant ainsi à la préservation de la qualité des sols et à la protection de la biodiversité locale. Aussi, les pratiques agricoles durables promues par les labels relatifs au projet peuvent impliquer des méthodes d'irrigation plus efficaces et une meilleure gestion de l’eau. Cela peut se traduire par une utilisation plus raisonnée des ressources en eau, favorisant la préservation des ressources hydriques locales. Enfin, en favorisant l'adoption de pratiques agricoles durables, le projet contribuerait à la préservation de la biodiversité locale en réduisant l'impact négatif de la chimie sur les agroécosystèmes et les habitats naturels adjacents et en encourageant des méthodes agricoles plus respectueuses de la faune et de la flore. Les pratiques agricoles durables favorisées par les labels relatifs au projet pourraient aussi améliorer la santé des sols, en réduisant la dégradation et en favorisant l’agriculture régénératrice.<br />
|complement=Le porteur du Commun a démontré une capacité à mobiliser les acteurs clés pour soutenir la transition vers des pratiques agricoles plus responsables et il jouit d’une expérience dans le portage de projets relatifs à l’agriculture raisonnée. Le Commun vise à utiliser une base de données participative recensant les producteurs agricoles certifiés à Maurice. Il répond au besoin d'identifier et de promouvoir les producteurs respectueux de l'environnement pour améliorer la transparence dans le secteur. Le Commun agit aussi pour la reconception des systèmes de culture à Maurice. Les actions principales et points de passage de la certification des producteurs sont les suivants : accompagner les premiers planteurs au mois 1, établir la base de données au mois 3, offrir le soutien financier entre les mois 1 et 14 (durée moyenne du processus de certification de 4 mois selon les données recueillies lors de la phase 1) et lancer la plateforme au mois 6, enfin, contribuer à la plateforme au fil des certifications obtenues entre les mois 6 et 18. Les actions principales et points de passage de la reconception des systèmes de culture sont les suivants : construire et mettre en ligne du kit pédagogique entre les mois 1 et 4. Mettre à l’épreuve le kit pédagogique face aux producteurs entre les mois 5 et 8. Soutenir les producteurs dans l’utilisation du kit pédagogique entre les mois 8 et 12. Compiler les retours d’expérience suite à la reconception des systèmes de culture induite par l’utilisation du kit pédagogique entre les mois 10 et 18. Le projet vise à engager toute la communauté agricole de Maurice (plus de 9.000 planteurs recensés en 2022). Il pourrait donc mobiliser des centaines ou milliers de producteurs et consommateurs vers une transition des pratiques alimentaires plus sobres. L'investissement financier nécessaire pourrait être significatif (montant global du projet estimé à 87 .703 EUR), mais l'impact attendu sur la transition vers des pratiques agricoles durables et sur la réduction de l'empreinte environnementale est estimé comme étant hautement bénéfique et pérenne à long terme. <br />
<br />
Enfin, le Commun répond aux critères listés en favorisant la coordination et la collaboration entre ces parties prenantes, initialement souvent hétérogènes dans le secteur agricole. Le marché manque grandement de transparence sur les pratiques agricoles durables et il ne parvient pas à apporter cet élément. De plus, les producteurs ne sont pas tous en capacité de réaliser leur transition agroécologique de façon indépendante. Le Commun interviendra en favorisant la visibilité des producteurs respectueux de l'environnement, comblant ainsi un manque d'information pour les consommateurs. En renforçant la confiance des consommateurs dans les produits alimentaires locaux, en promouvant des pratiques agricoles durables et en améliorant la sécurité alimentaire, ce Commun répond à des objectifs d'intérêt général tout en générant un bénéfice global pour la société en termes de durabilité et de qualité des produits alimentaires. Ce Commun facilite l'accès au marché pour les petits producteurs en offrant une visibilité équitable, réduisant ainsi les obstacles habituels rencontrés par les nouveaux acteurs dans le secteur agricole. En promouvant la transparence et en favorisant l'accès à une plateforme ouverte et partagée, le projet évite la création de systèmes propriétaires. Il assure la libre circulation de l'information pour tous les acteurs impliqués. Enfin, en fournissant une plateforme où sont répertoriés les producteurs certifiés selon des normes ouvertes et partagées, le projet contribue à la promotion des pratiques agricoles durables, bénéficiant ainsi à l'ensemble du secteur agricole.<br />
|complement_auto=Le problème est défini par plusieurs personnes (par les planteurs bénéficiaires du projet Smart Agriculture et par les consommateurs, planteurs et distributeurs rencontrés pendant la phase 1 de Karo Natirel) <br />
Il y a d'autres contributeurs prêts à travailler sur le commun, notamment le CIRAD Réunion sur le kit pédagogique, dans le but de partager les pratiques agroécologiques. Concernant la carte interactive, il n'y a pas d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun pour l’instant, mais nous aimerions inviter les hôteliers locaux, en plus des planteurs, consommateurs et distributeurs. <br />
Dans le contexte actuel, l'agriculture et l'alimentation font face à plusieurs défis, notamment la nécessité croissante de produire des aliments de manière durable, la sécurité alimentaire, et la confiance des consommateurs dans l'origine et la qualité des produits alimentaires. La résilience dans ce contexte se réfère à la capacité du secteur agricole à s'adapter aux changements, à maintenir des niveaux de production stables malgré les défis environnementaux, économiques ou sociaux, et à assurer un approvisionnement alimentaire constant et de qualité pour la population. Le Commun Karo Natirel - Phase 2 agit comme un catalyseur pour la promotion de pratiques agricoles durables, renforçant ainsi la résilience du secteur agricole face aux défis actuels, tout en contribuant à l'amélioration de la sécurité alimentaire et de la confiance des consommateurs dans les produits alimentaires locaux et durables. <br />
Les contributeurs seront structurés via une association pour recevoir les financements. <br />
Les besoins sont exprimables pour développer le commun. <br />
Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial en France avec le CIRAD Réunion et dans le monde francophone, l'île Maurice en faisant partie.<br />
Enfin,le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent.<br />
Les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante : conseils sur le sujet des communs, ** accès à des cas d’usages, besoin d’expérimenter en situation “réelle” (usager, infrastructures), des contributeurs et d’autres parties prenantes et accès à des financements.<br />
|complement_real=Les actions pour réaliser le Commun Karo Natirel - Phase 2 impliquent plusieurs étapes clés telles que:<br />
Le développement d’une base de données interactive recensant les producteurs agricoles certifiés à Maurice, permettant une recherche conviviale et informative pour les consommateurs et les acteurs de la distribution. <br />
La mise en place d’un programme de soutien financier et technique pour aider les agriculteurs à obtenir des certifications pour leurs pratiques agricoles durables. <br />
L’implication des producteurs, distributeurs, organismes de certification et institutions locales dans le développement et l'utilisation de la plateforme. <br />
L’élaboration d’une stratégie de communication pour promouvoir la plateforme et sensibiliser les consommateurs aux avantages des produits alimentaires provenant de producteurs certifiés durables. <br />
La construction et le partage auprès de la communauté agricole mauricienne du kit pédagogique, fournissant des conseils et des données sur les volets écologiques, agronomiques, sociales et économiques reliés à la transition agroécologique. <br />
L’évolution de la version numérique en ligne du kit pédagogique à la suite des retours des producteurs sur la praticité du kit, suivie de la production de versions papiers sous forme de classeurs. <br />
Le soutien des producteurs à travers l’appropriation du kit pédagogique et le suivi des exploitations en transition agroécologique. <br />
<br />
Les livrables du projet incluent : <br />
La plateforme interactive finalisée et fonctionnelle ; <br />
Des rapports périodiques sur l'avancement du projet, y compris le nombre de producteurs certifiés, la croissance de la communauté utilisatrice, etc. et <br />
Le kit pédagogique dynamique en ligne et la version papier sous forme de classeur. <br />
<br />
Les principaux acteurs impliqués dans ce projet sont : <br />
Les agriculteurs locaux incluant petits planteurs et grandes compagnies agricoles ; <br />
Le CIRAD Réunion,<br />
Les distributeurs et les détaillants alimentaires ; <br />
Les organismes de certification et les institutions gouvernementales concernées par l'agriculture et la sécurité alimentaire et <br />
Les consommateurs soucieux de l'origine et de la durabilité des produits alimentaires. <br />
<br />
La documentation du projet comprendra : <br />
Les spécifications de la plateforme interactive ; <br />
Les critères de certification pour les agriculteurs ; <br />
Les rapports d'avancement du projet et les évaluations de l'impact environnemental et <br />
Les plans de communication et de sensibilisation.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Id%C3%A9es_Terre,_le_podcast_des_territoires_qui_osent_!&diff=18989Idées Terre, le podcast des territoires qui osent !2023-11-27T17:43:05Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Acteur<br />
|name=Idées Terre, le podcast des territoires qui osent !<br />
|Main_Picture=IDÉES TERRE(8).png<br />
|shortDescription=Le podcast qui part à la rencontre de celles et ceux qui agissent pour la transition écologique<br />
|description=Je suis l'auteur d'un podcast intitulé Idées Terre, le podcast des territoires qui osent. Chaque semaine, Idées Terre valorise les femmes, les hommes et les territoires qui agissent pour la transition écologique. Inspirant, concret et facilement appropriable par tous, Idées Terre participe à la mise en récit positive des territoires et des imaginaires, levier indispensable pour agir dans la transition écologique. Le podcast est disponible sur toutes les plateformes d’écoute : https://smartlink.ausha.co/idees-terre-le-podcast-des-territoires-qui-osent<br />
<br />
Pourquoi ? Idées Terre est né d’un constat : en matière de transition écologique, ce ne sont pas les idées qui font défaut, c’est souvent leur réalisation. Les enjeux de la transition écologique commencent à être audibles par les territoires. Cependant, la mise en œuvre d'une réelle politique de transition devient généralement un casse-tête laissant toute sa place au découragement. Ainsi, ce qui est possible, ici où là, l’est également ailleurs à condition d’en connaître la notice. Ce podcast vise donc à transmettre les clés de compréhension et de mise en œuvre de projets favorisant la transition écologique.<br />
<br />
En résumé, les objectifs du podcast sont de :<br />
Découvrir, comprendre et décrypter<br />
Partager des conseils concrets<br />
Prendre une dose de motivation pour agir<br />
<br />
Quels sujets ? A travers chaque épisode, je présente et décrypte un projet et ses enjeux. Ainsi, depuis le début du podcast, une vingtaine de thématiques ont été abordées : mobilités actives, biodiversité, alimentation saine et durable, monnaie locale, sobriété(s), résilience(s), l'eau, le voyage responsable, le budget vert, la mise en récit de l'écologie, l'économie circulaire, la décarbonation...<br />
<br />
Avec qui ? Mes invité(e)s sont élu(e)s, technicien(ne)s, dirigeant(e)s et scientifiques ayant une expertise spécifique.<br />
<br />
Pour qui ? Idées Terre s’adresse aux territoires et à leurs forces vives : élus, habitants, agents des collectivités ou de l’Etat, professionnels travaillant dans le développement des territoires, associations ou collectifs, entreprises, universitaires, étudiants… Idées Terre est le seul podcast natif à valoriser des exemples concrets de territoires qui agissent en faveur de la transition écologique. Il est le seul à s’adresser aux “4 fantastiques” de la transition écologique : élus, agents des collectivités, agents de l’Etat, habitants.<br />
<br />
Par qui ? Idées Terre est un projet altruiste que je réalise en parallèle de mon métier de développeur territorial. Géographe de formation, je privilégie l'approche territoriale dans tous mes sujets.<br />
<br />
Pour vous rendre compte du podcast et découvrir les derniers épisodes c'est par ici : https://smartlink.ausha.co/idees-terre-le-podcast-des-territoires-qui-osent<br />
|Tags=podcast, transition écologique, femmes, hommes, territoires<br />
|Theme=Général/Modèles, Général/Approches, Général/Enjeux, Général/Domaines, Général/Critiques, Vulnérabilités/Concept, Vulnérabilités/Ecosystémique, Vulnérabilités/Sociale, Vulnérabilités/Energétique, Vulnérabilités/Economique, Vulnérabilités/Culturelle, Facteurs de résilience/Gouvernance, Facteurs de résilience/Culture, Facteurs de résilience/Economie, Facteurs de résilience/Infrastructure, Facteurs de résilience/Instruments, Facteurs de résilience/Agriculture, Anticipation/Veille, Anticipation/Prospective, Gestion de crise/Enjeux, Regénération/Reconstruction, Regénération/Fiabilisation, Regénération/Innovation, Général, Vulnérabilités, Facteurs de résilience, Anticipation, Gestion de crise, Regénération<br />
|email=pierre-alexandre.evrard@clissonsevremaine.fr<br />
|url=https://smartlink.ausha.co/idees-terre-le-podcast-des-territoires-qui-osent<br />
|pays d'implantation=France<br />
|villes d'implantation=Nantes<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, 3- Gouvernance, 4- Modèle économique, A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles, B- Planification et aménagement urbain, C- Alimentation et agriculture, D- Energie et réseaux, E- Mobilités et logistiques<br />
|Richesse=Mentorat, Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
}}<br />
{{Ressource<br />
|shortDescription=Le podcast qui part à la rencontre de celles et ceux qui agissent pour la transition écologique<br />
|Main_Picture=IDÉES TERRE(24).png<br />
|url=https://smartlink.ausha.co/idees-terre-le-podcast-des-territoires-qui-osent<br />
|description=Je suis l'auteur d'un podcast intitulé Idées Terre, le podcast des territoires qui osent. Chaque semaine, Idées Terre valorise les femmes, les hommes et les territoires qui agissent pour la transition écologique. Inspirant, concret et facilement appropriable par tous, Idées Terre participe à la mise en récit positive des territoires et des imaginaires, levier indispensable pour agir dans la transition écologique. Le podcast est disponible sur toutes les plateformes d’écoute : https://smartlink.ausha.co/idees-terre-le-podcast-des-territoires-qui-osent<br />
<br />
Pourquoi ? Idées Terre est né d’un constat : en matière de transition écologique, ce ne sont pas les idées qui font défaut, c’est souvent leur réalisation. Les enjeux de la transition écologique commencent à être audibles par les territoires. Cependant, la mise en œuvre d'une réelle politique de transition devient généralement un casse-tête laissant toute sa place au découragement. Ainsi, ce qui est possible, ici où là, l’est également ailleurs à condition d’en connaître la notice. Ce podcast vise donc à transmettre les clés de compréhension et de mise en œuvre de projets favorisant la transition écologique.<br />
<br />
En résumé, les objectifs du podcast sont de :<br />
* Découvrir, comprendre et décrypter<br />
* Partager des conseils concrets<br />
* Prendre une dose de motivation pour agir<br />
<br />
Les défis du podcast sont :<br />
* Connaissances-Ressources<br />
* Mise en récits<br />
* Gouvernance<br />
* Modèle économique<br />
* Écosystèmes et gestion des ressources naturelles<br />
* Planification et aménagement urbain<br />
* Alimentation et agriculture<br />
* Énergie et réseaux<br />
* Mobilités et logistiques<br />
<br />
<br />
Quels sujets ? A travers chaque épisode, je présente et décrypte un projet et ses enjeux. Ainsi, depuis le début du podcast, une vingtaine de thématiques ont été abordées : mobilités actives, biodiversité, alimentation saine et durable, monnaie locale, sobriété(s), résilience(s), l'eau, le voyage responsable, le budget vert, la mise en récit de l'écologie, l'économie circulaire, la décarbonation...<br />
<br />
Avec qui ? Mes invité(e)s sont élu(e)s, technicien(ne)s, dirigeant(e)s et scientifiques ayant une expertise spécifique.<br />
<br />
Pour qui ? Idées Terre s’adresse aux territoires et à leurs forces vives : élus, habitants, agents des collectivités ou de l’Etat, professionnels travaillant dans le développement des territoires, associations ou collectifs, entreprises, universitaires, étudiants… Idées Terre est le seul podcast natif à valoriser des exemples concrets de territoires qui agissent en faveur de la transition écologique. Il est le seul à s’adresser aux “4 fantastiques” de la transition écologique : élus, agents des collectivités, agents de l’État, habitants. Idées Terre rassemble chaque mois près de 1000 auditrices et auditeurs.<br />
<br />
Par qui ? Idées Terre est un projet altruiste que je réalise en parallèle de mon métier de développeur territorial. Géographe de formation, je privilégie l'approche territoriale dans tous mes sujets.<br />
<br />
Pour vous rendre compte du podcast et découvrir les derniers épisodes c'est par ici : https://smartlink.ausha.co/idees-terre-le-podcast-des-territoires-qui-osent<br />
|Tags=podcast, transition écologique, femmes, hommes, territoires<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance<br />
|from=Idées Terre, le podcast des territoires qui osent !<br />
|to=Idées Terre, le podcast des territoires qui osent !<br />
|contributeurs=pierre-alexandreevrard<br />
|referent=pierre-alexandreevrard<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, 3- Gouvernance, 4- Modèle économique, A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles, B- Planification et aménagement urbain, C- Alimentation et agriculture, D- Energie et réseaux, E- Mobilités et logistiques<br />
|Coordonnées géo=47.08717, -1.28695<br />
|Richesse=Cas d'usages, Financement, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général,Vulnérabilités,Facteurs de résilience,Anticipation,Gestion de crise,Regénération<br />
|communauté d'intérêt=Communauté des territoires<br />
|licence=Creative Commons<br />
|Develop=Disponible et validé<br />
|aac2=<br />
|complement_fi=Je ne suis pas à la recherche de financements. Je recherche de la visibilité.<br />
|complement_res=Je suis à la recherche de contributeurs, de sentinelles qui me remontent des idées de projet à valoriser. Je suis à la recherche de visibilité. Permettre au podcast d'être diffusé au plus grand nombre.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Groupe_de_travail_:_Intensit%C3%A9_d%E2%80%99Usage&diff=18979Groupe de travail : Intensité d’Usage2023-11-27T14:48:40Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Groupe de travail : Intensité d’Usage.<br />
|commonscategorie=Connaissance, Lieu<br />
|Theme=Général,Général/Modèles,Général/Approches,Général/Enjeux,Général/Domaines,Général/Critiques,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Sociale,Vulnérabilités/Energétique,Vulnérabilités/Economique,Vulnérabilités/Culturelle,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Culture,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Infrastructure,Facteurs de résilience/Instruments,Facteurs de résilience/Urbanisme,Anticipation,Anticipation/Veille,Anticipation/Indicateur,Anticipation/Prospective,Gestion de crise/Enjeux,Gestion de crise/Préservation des services essentiels,Regénération/Reconstruction,Regénération/Fiabilisation<br />
|from=Paris&Co<br />
|Richesse=Financement, Conseil Expertise, Expérimentation<br />
|Develop=Annulé<br />
|aac2=candidat 1 Juin<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=GEST_i_EAU_n_AIR&diff=18977GEST i EAU n AIR2023-11-27T14:37:40Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=GEST iEAU nAIR Plateforme web mutualisée (site et application) en matière d'environnement en territoire<br />
|Main_Picture=graphique site.pdf<br />
|url=GEST iEAU nAIR (site à concevoir)<br />
|description=Les pouvoirs publics intègrent progressivement dans leurs actions quelques objectifs environnementaux mais tout cela se fait, dans la plupart des cas, dans la limite de leurs compétences obligatoires.<br />
Que d'énergie perdue, que de ressources consommées, que de temps écoulé pour finalement un résultat spécifique et limité au périmètre de chacun des contributeurs publics..<br />
<br />
Je propose, par cette plate-forme, de lever les verrous institutionnels, politiques et sociaux en créant à l'échelle d'un territoire (la Haute Vienne) une synergie multi partenariale autour des ressources, des services, des initiatives eco responsables pour lesquels chacun assure des compétences propres. (DEFI 3)<br />
<br />
Mutualiser, partager, co construire, rechercher,...Inciter les acteurs publics et les citoyens à agir ensemble voilà ce que sera GEST i EAU n AIR.<br />
<br />
<br />
<br />
Ce site WEb en mode Responsiv design offrirait donc plusieurs espaces dont les contenus et les actions seraient d'origines et d'initiatives diverses. Ce site deviendrait un point de convergence utilisable par chacun :<br />
<br />
- Une classothèque de ressources (études mises en communs,...) '''DEFI 1'''<br />
<br />
- Une plateformes mobilité ( co voiturage décloisonné pour répondre aux enjeux des territoire à densité modérée, intermodalité, mise à disposition co working, ...) '''DEFI 4A, 4E et 4F'''<br />
<br />
- Un espace "météo" environnement (qualité de l'air, de l'eau, des plans d'eau,...) '''DEFI 1 et 4A''' <br />
<br />
- Une cartographie des services (déchets, recyclages, recharges électriques, pistes cyclables, ...) '''DEFI 4A et 4B''' (du fait de l'optimisation possible) <br />
<br />
- Un marché d'initiatives (circuit court, mutualisation, ressourceries coopératives,...) '''DEFI 4C''' <br />
<br />
Je termine cette présentation en ajoutant que ce projet serait coordonné par une auto entreprise locale "Génération Optimiz" (www.generationoptimiz.fr) et intégrera notamment une valeur majeure qu'elle porte: <br />
<br />
'''IMPLIQUER LES NOUVELLES GENERATIONS DANS LA TRANSITION DE NOS ADMINISTRATIONS, DE NOTRE TERRITOIRE, DE NOTRE AVENIR''''''<br />
<br />
C'est pour cela que des étudiants en école d’ingénieurs informatiques seront soit recrutés spécifiquement soit impliqués dans le cadre d'un partenariat avec l'école (projet pédagogique) pour assurer la construction du site et de l'application<br />
|commonscategorie=Logiciel, Données, Connaissance<br />
|Theme=Général,Général/Approches,Général/Enjeux,Vulnérabilités/Ecosystémique,Facteurs de résilience,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Culture,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Infrastructure,Facteurs de résilience/Instruments,Facteurs de résilience/Urbanisme,Facteurs de résilience/Agriculture,Anticipation,Anticipation/Indicateur,Anticipation/Prospective,Gestion de crise/Protection<br />
|to=ADEME<br />
|challenge=3- Gouvernance, A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles, E- Mobilités et logistiques, X- Objectifs et Diagnostic (défi 2021)<br />
|Coordonnées géo=45.83542, 1.26448<br />
|Richesse=Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général/Approches,Général/Enjeux<br />
|communauté d'intérêt=Communauté des territoires<br />
|licence=ODC Open Database License (ODbL)<br />
|Develop=Idée<br />
|aac2=candidat 24 Nov<br />
|aide=110 000<br />
|complement_fi=Pour construire ce commun, un financement est nécessaire d'une part pour assurer la construction technique du site et d'autre part pour permettre le pilotage du projet (coordination, recherche partenariale, évaluation, ...)<br />
<br />
Plusieurs postes nécessitent un financement;<br />
En voici une estimation chiffrée: <br />
<br />
Coordination du projet: '''28 800€'''<br />
--> Encadrement des personnels impliqués, animation et coordination des GT et COPIL, logistique comitologie<br />
<br />
Masse salariale impliquées dans la construction du site: '''24 000€'''<br />
--> étudiants ingénieurs informatiques<br />
<br />
Prestations diverses nécessaires: '''10 000€'''<br />
--> graphisme, licences et droits, hébergement, <br />
<br />
Matériel informatique: '''10 000€'''<br />
<br />
Communication: '''10 000€'''<br />
brochure, article, opération de sensibilisation sur salon, forum,... <br />
<br />
Frais de structure et de gestion ( forfait 15%): 14 220€<br />
<br />
Post projet (mise à disposition du commun), le modèle économique pourrait reposer:<br />
<br />
- soit sur un transfert de propriété à l'un des opérateurs publics impliqués,<br />
- soit sur une délégation de service public <br />
- et/oú avec des redevances d'exploitation et de référencements via des d'opérateurs privés proposant des produits et services (bornes rechargement, ...)<br />
|complement_res=Chaque territoire est différent mais la population s'organise naturellement autour de bassins de vie, de culture, d'histoire et souvent de manière délimité au sein d'une entité territoriale administrative (accroche au territoire). Ce projet propose de fédérer les ressources à l’échelle départementale.<br />
<br />
Le caractère rural et la présence de zones urbaines de petite et moyenne taille (densité de population) complexifient l'action commune en matière d'environnement par les autorités publiques en responsabilité. Les actions y sont divisées au regard des strates de compétences et ralentissent la synergie des actions par manque de jonctions opérationnelles lisibles pour le citoyen.<br />
<br />
Je porte ce projet en tant qu'auto entrepreneur mais également en qualité d'ancien cadre administratif. Je pose peut être par ce projet l'idée novatrice voulant que l'enjeu politique de demain n'est peut être pas de marquer ses différences mais plutôt son ambition de convergence dans l'intérêt commun.<br />
<br />
Le modèle économique et donc la pérennité de la plateforme reposerait sur le long terme sur le soutien public (subvention) du fait de l'intérêt et des avantages dont les collectivités publiques pourraient bénéficier (mise commun génératrice d'économies respectives, d'un partage de responsabilité)<br />
|complement_env=Les impacts environnementaux générés par ce projet sont nombreux. Avant de tenter de les énumérer et de les quantifier, je rappelle que ce projet est aussi d'une un catalyseur dans le changement comportemental du fait de la simplification de l'accès à la ressource eco-responsable et d'autre part un fédérateur par l'association des forces en territoire (administrations publiques) dans un objectif commun: la protection de l'environnement et des ressources naturelles.<br />
<br />
'''Mutualiser les ressources:'''<br />
<br />
Il s'agit avant tout d'améliorer notre pilotage général dans la prise de décision, dans l'intervention au sein du territoire. Plus nous intervenons tôt sur la base d'études et de travaux déjà réalisés, plus nous serons efficaces en matière de protection environnementale. <br />
Chaque étude génèrent, par ailleurs, par les moyens humains et matériels, une activité consommatrice de ressources. La mutualisation diminue donc l'empreinte carbone de ces travaux dont l'objectif est de préserver celles-ci...<br />
<br />
'''Mobilité'''<br />
<br />
L'enjeu est clair. Aujourd'hui le département possède 23 aires de co voiturage mais l'incitation individuelle à ce mode de transport est morcelée ce qui empêche son développement en zone rurale ou semi rurale (offre faible car dispersée). Fédérer et communiquer autour des centres d'activités (travail, agglo, tourisme) et rendre lisibles et accessibles ces points de convergences multi employeurs, multi organisateurs, multi applications permettrait l'accroissement de l'offre et donc <br />
- la diminution des véhicules unipersonnel<br />
- l'amélioration de la qualité de l'air et la diminution des nuisances associées (sonore, faune, flore,......)<br />
<br />
Cet objectif se décline tant par la mutualisation de l'offre de covoiturage que par la territorialisation de sites de proximité alternatifs et partagés (co working). Là aussi, les temps de trajet diminueraient tout en améliorant le cycle social et familial des citoyens.<br />
<br />
'''Connaitre son environnement'''<br />
Toute appropriation de projet avec ces objectifs passe par l'information et la connaissance de la situation. Ainsi, quelque soit la finalité et l'usager concerné (habitant, touriste, entreprise,...), cet espace offre une météo environnementale de territoire multi axes. La qualité de l'air, de l'eau , les ressources, les évènements climatiques et préconisations sont sources de sensibilisation. <br />
Leur mise à disposition permet d'agir directement sur les comportements individuels (adaptation, plan de continuité de vie individualisé,...). Un gain non négligeable lorsque l'on veut éviter l'incident, l’appauvrissement d'une ressource ou l'arrêt d'une activité.<br />
<br />
'''Accès aux services'''<br />
<br />
Connaitre l'offre pour mieux utiliser: Tri sélectif, pistes cyclables, jonctions intermodales, bornes de rechargement...<br />
Rendre visibles et accessibles ces points de collecte ou alternatives permet de diminuer les déplacements, d'éviter les comportements non respectueux (décharges sauvages) et d'améliorer nos chaines publiques de gestion (rythmes de ramassage, industrialisation mieux maitrisée et donc moins impactante,...)<br />
<br />
'''Circuit courts'''<br />
<br />
Nombreux sont les acteurs qui "s'agitent" sur cette thématique. Les coopératives, les enseignes, les initiatives locales fleurissent.<br />
Pourtant si l'on regarde par exemple la chaine organisationnelle de l'alimentation humaine force est de constater qu'une grande partie des ressources naturelles utilisées sont dédiées au transport/conditionnement vers le consommateur.<br />
Structurer les producteurs locaux, les ressourceries permet d'en pérenniser durablement le fonctionnement en conditionnant un marché dynamique et perpétuel. <br />
Le "tout jetable" serait progressivement en recul, le tri même sélectif serait maitrisé par une diminution des emballages, et encore une fois le fourmillement local d'approvisionnement serait davantage aiguillé, efficient et surtout impliquant dans cette démarche collective et citoyenne.<br />
<br />
Les ressources matérielles (bâtiments,...) et humaines sont dans ce concept de mutualisation également.<br />
<br />
Cette convergence des idées, des outils devrait légitimement diminuer la pression sur les deniers publics et en conséquence donner des marges de manœuvre à nos institutions.<br />
|complement=Ce commun propose à l'échelle d'un département la création d'un site unique au bénéfice de la population du territoire, point de convergence des savoirs des partenaires, des services et des initiatives en matière d'environnement.<br />
<br />
''GEST i EAU n AIR'' parce que le "gestionnaire" public doit afficher d'une seule voix (voie) ce qu'il est possible de faire en matière de préservation de nos ressources naturelles.<br />
<br />
Ce projet peut évidement se dupliquer pour tenir compte des organisations et des caractéristiques de chaque territoire (rapport au tourisme, littoral, réseau urbain,...).<br />
|complement_auto=La volonté d'agir est aujourd'hui perceptible par de nombreuses démarches des entités publiques en charge des questions environnementales. Cependant, nous pouvons collectivement constater que l'approche individuelle vers ces actions est compliquée. <br />
La disparité, l'indépendance de ces dernières empêchent aujourd'hui d'optimiser les initiatives et surtout l'appropriation de chacun au regard de nos situations individuelles (sociales, professionnelles, familiales,...).<br />
<br />
Des partenariats sont en cours pour à la fois mobiliser les compétences nécessaires à la création de ce commun et pour fédérer une démarche collective des institutions porteuses (Opérateurs de l'Etat, Département, Agglomérations, Communautés de communes,...).<br />
<br />
Cette idée de commun peut être proposée dans un premier temps localement (Haute Vienne) mais doit être soutenue financièrement pour permettre sa mise à disposition.<br />
|complement_real=Ce projet intègre plusieurs phases qui seront intégralement coordonnées par le porteur:<br />
<br />
Actuellement, l'entreprise Génération Optimiz valorise son idée auprès des écoles potentiellement partenaires, auprès des entités publiques actrices, contributrices sur cette thématique de territoire et d'environnement.<br />
<br />
La construction éventuelle de l'outil mobilisera des jeunes ingénieurs locaux mais aussi des prestataires dans des domaines divers (informatique, approche scientifique, communication, ...)<br />
<br />
Un travail sur l'accessibilité aux ressources et aux informations devra aussi être réalisé (plateforme France services, lien depuis les sites publics, adaptation au confort visuel, moteur, cognitif des internautes)<br />
<br />
Enfin, une campagne de communication permettra la diffusion et la découverte vers le grand public de l'existence de ce nouvel outil "libre" et intuitif.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Futurs_Mod%C3%A9%27vie&diff=18976Futurs Modé'vie2023-11-27T14:33:08Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=La modélisation prospective pour comprendre les impacts positifs par ricochet de la sobriété<br />
|description=<br><br />
'''Contexte : sobriété et prospective'''<br />
<br />
Le concept de sobriété énergétique et matérielle commence à émerger dans le débat public sur la transition écologique. Dans son 6ème rapport d'évaluation, le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) a consacré un chapitre entier au volet "demande" de l'atténuation du changement climatique. Il y souligne entre autres l'importance de changements dans les modes de consommation, comme la diminution de la consommation de calories carnées ou la moindre utilisation de la voiture individuelle et de l'avion. En France, les récents travaux menés par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) sur le choix de la trajectoire de décarbonation de l'économie incluent des leviers de décarbonation relevant de la sobriété dans tous les secteurs de l'économie (mobilité, résidentiel et tertiaire, marchandises, déchets…).<br />
<br />
Cependant, la transition vers un mode de consommation plus sobre en énergie et en ressources nécessite entre autres des changements de comportement individuels et collectifs qui se confrontent à des questions de culture et de justice sociale, devant être prises en compte et expliquées pour rendre ce changement désirable et juste. Pour ce faire, la Prospective a un rôle fondamental à jouer pour sensibiliser à ces enjeux, éclairer le débat et créer des récits possibles pour la transition. C'est ce qui a été entrepris par l'ADEME en 2020 avec "Transition(s) 2050", un travail de prospective visant à proposer 4 scénarios de transition énergétique, tous atteignant la neutralité carbone à l'horizon 2050. Volontairement contrastés, ces scénarios permettent d'entrevoir l'impact de choix de société sur le paysage énergétique, industriel et agricole français.<br />
<br />
Pour parvenir à représenter et faire évoluer des systèmes aussi complexes que notre système énergétique et industriel, les études prospectives ont souvent recours à des modèles d'optimisation et/ou de simulation. Un certains nombre de ces modèles sont dits bottom-up lorsqu'ils représentent de manière détaillée les technologies de transformation (e.g. centrales électriques, véhicules, chaudières, etc.). Ces modèles sont très utiles puisqu'ils permettent entre autres de garantir une logique de bouclage sur les transformations intermédiaires de ressources et d'énergie.<br />
<br />
Néanmoins, les études utilisant ce type de modèles sont souvent focalisées sur les dimensions purement technologiques et économiques, ne se focalisant que très rarement sur le volet "demande". En effet, dans ces modèles, les demandes en services énergétiques sont souvent fixées de manière exogène et simpliste en prenant comme driver principal les projections de la croissance du PIB ou du PIB par habitant. De plus, les liens entre les demandes finales sont rarement explicites et endogènes, exposant toute tentative de modifier les demandes finales à des risques d'incohérence. Par exemple, le lien entre le nombre et le poids des véhicules d'une part et la production d'acier d'autre part est rarement établi de manière endogène, si bien qu'un scénario entraînant un besoin réduit de véhicules neufs n'entraîne pas automatiquement une baisse de la production industrielle associée. De ce fait, les tentatives d'implémentation d'hypothèses de sobriété des consommations finales peuvent être incohérentes et sous-estiment le plus souvent les "gains" par ricochet en terme d'impact environnementaux et de besoins énergétiques. <br />
<br />
'''Effets "ricochet" de la sobriété : de l'individuel au collectif'''<br />
<br />
Lorsque l'on quantifie les impacts d'une consommation évitée, on ne s'intéresse souvent qu'aux gains directs en termes d'impact sur l'environnement. Typiquement, prendre le train ou le vélo à la place de la voiture, ou tout simplement éviter un déplacement en voiture, est toujours décrit en termes de CO2 évité, en ne considérant que le CO2 émis par l'usage du moyen de transport (en utilisant le facteur d'émissions du carburant de la voiture ou de l'électricité/diesel consommée par le train). Cependant, les effets systémiques de la mise en place de la sobriété sont rarement évalués, car beaucoup plus difficile à quantifier.<br />
Pour la réduction de l'usage de la voiture individuelle, on peut imaginer une réduction du besoin de véhicules neufs induisant un réduction des production industrielles associées, ou même une réduction des besoins en capacités électriques installées pour alimenter les véhicules électriques (en l'absence de pilotage suffisant du V2G).<br />
<br><br />
<br />
Cette quantification des effets "par ricochet" (que l'on pourrait aussi qualifier ici de systémiques) de la sobriété nécessite de ne plus fonctionner à l'échelle individuelle mais bien de se placer à l'échelle collective, de ne plus raisonner en silo mais de considérer les liens entre les différents secteurs de l'économie. Les bénéfices sont doubles : les effets positifs de la sobriété sont moins sous-estimés et celle-ci n'est plus considérée comme dépendant uniquement de choix individuels, mais est pensée de manière collective et systémique. La définition de politiques publiques œuvrant pour la mise en place d'une société plus sobre en énergie et en ressource apparaît alors nécessaire et désirable.<br />
<br><br />
<br />
Les effets par ricochet pourraient être élargis aux gains sur la multiplicité des indicateurs socio-environnementaux : si l'accent est (trop) souvent mis sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les co-bénéfices de la sobriété couvrent un grand nombre de critères, la rendant d'autant plus désirable. Par exemple, le passage de la voiture individuelle aux mobilités douces a de multiples effets positifs comme la moindre dépendance aux métaux critiques des batteries, la diminution de la pollution de l'air liée aux plaquettes de freins, une activité physique accrue, une diminution de la gravité des accidents, etc. Futurs Modé'vie se concentrera dans un premier temps sur les gains par ricochet en terme de CO2 et de consommation de matériaux, mais entrevoit des analyses plus larges sur les critères socio-environnementaux.<br />
<br />
<br />
'''Futurs Modé'vie'''<br />
<br />
Partant de ces constats, l'équipe prospective d'IFP Energies Nouvelles a souhaité lancer le projet Futurs Modé'vie. Ce projet vise à :<br />
* Inclure, dans son modèle de prospective MIRET-EU (d'abord pour le secteur du transport puis pour le résidentiel) :<br />
# la désagrégation détaillée des demandes en services énergétiques pour inclure la variabilité des mode de vie dans la population (lieu de vie et revenus par exemple).<br />
# la mise en cohérence des demandes finales (telle que décrite dans la partie "Contexte")<br />
* Créer des scénarios d'évolution du système énergétique français à l'horizon 2050 sous différentes hypothèses de sobriété (afin entre autres d'en observer les effets "ricochet"). Ces scénarios pourront être régulièrement revus et complétés.<br />
* Permettre une visualisation des résultats de ces scénarios que chacun puisse s'approprier : application web contenant un outil interactif permettant de faire varier les hypothèses clés du modèle et d'en constater les impacts sur les résultats d'optimisation (consommation énergétique, émissions, consommation de matériaux).<br />
* Un espace de discussion ouvert permettra à tout.e utilisateur.trice de discuter du sujet de la sobriété en s'appuyant sur ces scénarios prospectifs, mais aussi de faire part de leurs interrogations et remarques : celles-ci seront intégrées dans les nouvelles modélisations pour tenter d'y apporter un éclairage.<br />
<br />
<br />
Cet outil ouvert à tous.tes permettra de mettre les modes de vie au cœur des discussions sur la transition écologique, et de l'ouvrir au débat. Il pourra être utilisé à la fois comme une base de connaissances sur les impacts des mesures de sobriété sur le système énergétique et industriel français, mais aussi comme un lieu de discussion sur ce thème s'appuyant sur des scénarios concrets. Ce Commun contribue donc aux défis 1-Connaissances-Ressources et à la 2-Mise en récits.<br />
|Tags=Modélisation, prospective, Mise en récits, Approche Systémique, sobriété, Scénarios, Mobilité<br />
|commonscategorie=Logiciel, Données, Connaissance<br />
|Theme=Général<br />
|from=IFP Energies Nouvelles<br />
|contributeurs=Vincent D HERBEMONT, Louis-Marie MALBEC, Emmanuel HACHE, Carlos ANDRADE<br />
|referent=Vincent D HERBEMONT<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, E- Mobilités et logistiques<br />
|Coordonnées géo=48.87672, 2.17386<br />
|Richesse=Moyen de prototypage - production - essais et calcul, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général<br />
|licence=Creative Commons<br />
|Develop=Idée<br />
|complement_res=Futurs Modé’vie a pour objectif d’explorer les effets de différents leviers de sobriété sur le système énergétique et industriel français. La première partie du projet se focalise sur la mobilité.<br />
Des leviers de sobriété variés pourront être testés par les utilisateurs.trices, pouvant être activés séparément ou simultanément. En voici des exemples :<br />
* Diminution des déplacements mais conservation du nombre de véhicules particulier par foyer.<br />
* Report modal d’une partie de la mobilité des véhicule particuliers vers les mobilités douces<br />
* Optimisation du parc de véhicules existant (diminution du parc de véhicules mais augmentation du nombre de kilomètres annuels)<br />
* Diminution de la masse des véhicules (petits véhicules pour déplacements urbains)<br />
* Variation du pourcentage de véhicules produits localement sur le territoire (les émissions liés à la production industrielle sur le territoire étant étroitement liée au sujet de la relocalisation industrielle, cette thématique fera partie intégrante de la scénarisation. De surcroît, cela permet d’introduire le lien avec la résilience des territoires et la souveraineté industrielle).<br />
<br />
<br />
Pour chacune de ces options, les implications directes (réduction des émissions liées à l’utilisation des véhicules) et indirects (réduction des émissions liées à la production industrielle des véhicules) seront quantifiés et visualisables. Les impacts sur les consommation de matériaux seront également présentés :<br />
* matériaux critiques des batteries de véhicules électriques (cobalt, lithium, nickel, cuivre, graphite et manganèse)<br />
* matériaux de la structure des véhicules hors batterie (acier, aluminium, polymères, verre, etc.)<br />
<br />
Chacun des scénarios sera décrit en termes de modes de vie, en désagrégeant la demande de mobilité selon des cas d’usage (travail, loisir, vacances) et selon des profils de vie (lieu de vie, distance domicile travail, niveau de vie). Cela permettra d’associer les scénarios à des hypothèses et des récits parlant au plus grand nombre.<br />
<br />
Les utilisateurs.trices auront ainsi tous les éléments pour s’approprier ces différents leviers de sobriété et en débattre.<br />
|complement_env=Il est difficile de mesurer quantitativement l'impact du commun mais on peut l'évaluer qualitativement : à court terme, le commun permet de sensibiliser les utilisateurs.trices de l'application web aux enjeux de sobriété liée à la mobilité. La sobriété liée au secteur résidentiel sera abordé à moyen terme. A plus long terme, le commun pourrait alimenter les réflexions sur la planification écologique par les décideurs politiques (E.G. le SGPE) afin de la guider dans l'élaboration et la communication de politiques publiques œuvrant en faveur de la sobriété.<br />
|complement='''Expérience des porteurs de projet'''<br />
<br />
L'équipe prospective d'IFP Energies Nouvelles dispose d'une expérience solide dans le domaine de la scénarisation énergie-matière. L'équipe a réalisé de nombreux projets utilisant leurs modèles d'optimisation de type TIMES ([https://anr.fr/Projet-ANR-17-CE05-0024 ANR Generate], [https://www.hydrogen4eu.com/ H24EU], [https://www.brgm.fr/en/news/press-release/launching-ofremi-french-observatory-mineral-resources OFREMI], [https://librairie.ademe.fr/mobilite-et-transport/5949-etude-energetique-economique-et-environnementale-du-transport-routier-a-horizon-2040-e4t-2040.html E4T]).<br />
<br />
<br />
'''Actions et planning'''<br />
<br />
Futurs Modé'vie s'articulera selon les phases suivantes :<br />
# Création d'un module de génération de la demande finale visant à alimenter le modèle MIRET-EU (permettant d'obtenir, à partir d'hypothèses de mobilité détaillées à l'échelle individuelle, une demande de mobilité agrégée en passagers.km) -- '''3 mois'''<br />
# Une mise en cohérence des demandes finales industrielles et de mobilité (en prenant en compte l'intensité matière des véhicules, la part de véhicules produits sur le territoire, etc.) -- '''3 mois'''<br />
# Créer des scénarios d'évolution du système énergétique français à l'horizon 2050 sous différentes hypothèses de sobriété (afin entre autres d'en observer les effets "ricochet"). -- '''3 mois'''<br />
# Création d'un site web permettant la visualisation des résultats de ces scénarios (consommation énergétique, émissions, consommation de matériaux). Création personnalisée de scénarios de sensibilité en manipulant de manière interactive les hypothèses structurantes de la modélisation, et possibilité de comparer les résultats de différents scénarios générés. -- '''6 mois'''<br />
# Ouverture d'un espace de discussion sur le site web permettant à tout.e utilisateur.trice de discuter du sujet de sobriété en s'appuyant sur ces scénarios prospectifs, mais aussi de faire part de leurs interrogations et remarques pouvant faire l'objet de nouvelles modélisations. -- '''9 mois'''<br />
# Les étapes 1 à 3 seront répétées pour le secteur résidentiel. -- '''12 mois'''<br />
<br />
<br />
'''Intérêt général'''<br />
<br />
Futurs Modé'vie a pour objectif de permettre à chacun.e de s'approprier le concept de sobriété et ses effets positifs par ricochet sur l'ensemble du système énergétique et industriel. Cela sera rendu possible par un site web ouvert à tous.tes proposant d'explorer différents scénarios de transition énergétique, puis de discuter et de débattre sur ce sujet. Cette manière d'aborder la sobriété permettra donc de pouvoir se rendre compte de ses implications bénéfiques à l'échelle du territoire français et in fine de la rendre plus désirable.<br />
|complement_auto='''Définition du problème'''<br />
<br />
Le problème et les constats dressés dans la partie "Description - Contexte" sont bien définis : <br />
* le challenge de l'intégration des modes de vie et de la sobriété dans les exercices de prospective a été particulièrement bien décrit et cadré par Mathieu Saujot (Iddri) dans ses nombreuses [https://www.iddri.org/sites/default/files/PDF/Publications/Catalogue%20Iddri/Etude/202002-ST0220_25FEV_0.pdf publications] sur le sujet. <br />
* le constat du manque de cohérence des demandes finales et la focalisation sur le volet technologique dans les modèles de type TIMES ont été mis en avant par le Joint Research Center (JRC) de la Commission Européenne dans son [https://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/handle/JRC85804 rapport sur le modèle JRC-EU-TIMES]. <br />
* l'enjeu de la visualisation des résultats des scénarios énergie-ressources dans un but de vulgarisation et de sensibilisation est partagé par de nombreux acteurs de la prospective (dont l'ADEME avec Transition(s) 2050) comme par deux nombreuses associations telles que Virage Energie.<br />
<br />
'''Réponses aux défis'''<br />
<br />
En réponse au défi 1-Connaissances/Ressources, Futurs Modé'vie intégrera par son paradigme de modélisation la complexité et l'aspect multisectoriel de la sobriété. La démarche systémique intégrant les effets "ricochet" et la prise en compte des modes de vie pour construire les scénarios de demandes finales en services énergétiques sont autant d'atouts pour répondre à ce défi. La démarche d'ouverture à la discussion sur la définition et les résultats des scénarios de sobriété participe aussi à créer une approche collaborative.<br />
<br />
En réponse au défi 2-Mises en récit, Futurs Modé'vie permettra de rendre la sobriété d'autant plus désirable par la compréhension de l'étendue de ses bénéfices et de ses conditions de mise en place (ne dépendant pas seulement des choix individuels, et tenant compte de la variabilité des profils et modes de vie).<br />
<br />
<br />
'''Ouverture du projet collaboratif & parties prenantes'''<br />
<br />
Les hypothèses de modélisation, tout comme les résultats des scénarios, ont vocation à être accessibles à tous en open data. Ce commun a pour objectif d'être diffusé au plus grand nombre afin de pouvoir générer des discussions et des débats, qui permettront d'alimenter de nouveaux récits ainsi que la manière d'en visualiser les résultats de modélisation et de les analyser. Pour cela, seront associées à ce projet des associations (CLER, Virage Energie…) et des entités publiques (Agence Régionale Energie-Climat…) afin d'assurer le relai et la diffusion du commun. Une fois ce cadre commun créé et validé par la communauté, il pourra alimenter les réflexions de la planification écologique par les décideurs politiques afin de les guider dans l'élaboration et la communication des politiques publiques œuvrant en faveur de la sobriété.<br />
<br />
'''Besoins'''<br />
<br />
Les besoins sont :<br />
* Financement : afin de pouvoir démarrer la phase technique de modélisation ainsi que la création du site web.<br />
* Données et expertise : Pour l'élaboration des scénario, les données et l'expertise de l'ADEME sur la thématique de la sobriété, qui seront en partie prises sur le [https://data-transitions2050.ademe.fr/datasets?topics=vKftP1ZR0-SvQtrX4J5pS portail des données de Transition(s) 2050]. <br />
* Compétences spécifiques : Pour l'élaboration du site web, des compétences en graphisme, réalisation et gestion d'application web et de forum en accès ouvert permettraient de compléter les ressources dont disposent déjà les porteurs de projet.<br />
* Communication et diffusion : lorsque le site web aura atteint une forme aboutie, une communication sur le commun afin qu'il puisse être largement diffusé (relai par des associations œuvrant et sensibilisant à ces enjeux)<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Ecosyst%C3%A8me_autour_de_l%27%C3%A9cole_de_la_r%C3%A9silience_de_Lyon&diff=18973Ecosystème autour de l'école de la résilience de Lyon2023-11-27T13:52:57Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Commun de gouvernance de l'écosystème des acteurs autour du projet d'école de la résilience à Lyon<br />
|description=Différentes organisations se sont mobilisées autour d'une '''proposition portée par la Ville de Lyon sous la forme d'une école de la résilience''' dont l'objectif est d'augmenter la capacité de résilience de la ville, en augmentant sa capacité à réagir et à se préparer aux changements liés à la mutation écologique. La Ville se positionne comme facilitatrice d'actions avec une aide pour les co-construire et les accompagner plutôt qu'avec une organisation centralisée. Ce thème et ce mode d'action, peu courants au sein des institutions des collectivités, posent, malgré une volonté explicite de changer de pratiques, différentes problématiques sur les modalités de financement par la Ville ainsi qu'avec les prises de décisions centralisées. Ces modalités (marchés publics, AaP,...) sont peu compatibles avec celles des organisations de type tiers-lieux, associations ou collectifs.<br />
<br />
Cette école de la résilience, avec un axe fort de recherche et d'expérimentation, a été initiée en lien avec les universités de Lyon et avec un collectif de chercheurs, la Fabrique des Questions Simples, qui questionne les orientations et les pratiques de la recherche dans un contexte anthropocène. Les chercheurs dans l'écosystème de l'école résilience rencontrent également des difficultés pour associer des acteurs non académiques dans leurs travaux.<br />
<br />
Il est proposé ici de porter un '''Commun de Gouvernance''' pour mettre en place des outils de gouvernance et de partage d'informations pour faciliter les interactions au sein de cet écosystème d'acteurs, individus et organisations, autour du projet d'école de la résilience. Ce commun intègre également des pratiques issues des tiers-lieux pour créer des contextes d'échanges et de travail entre acteurs hétérogènes.<br />
|Tags=Gouvernance partagée, Tiers Lieux<br />
|commonscategorie=Connaissance<br />
|Theme=Facteurs de résilience<br />
|from=La Myne<br />
|to=Ville de Lyon<br />
|contributeurs=Emlaurent1<br />
|challenge=3- Gouvernance<br />
|Coordonnées géo=45.75781, 4.83201<br />
|othercommon=Où Atterrir ?<br />
|Richesse=Mentorat, Financement, Conseil Expertise<br />
|Skills=Facteurs de résilience<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0<br />
|Develop=Disponible et validé<br />
|complement_res=Des acteurs de la ville de Lyon ont posé une '''première définition de la résilience''' : "Augmenter la capacité de résilience de la ville, c’est augmenter la capacité à réagir et à se préparer aux changements liés à la mutation écologique. Par la compréhension de nos dépendances, par la coopération, des solutions concrètes peuvent localement être construites pour maintenir l’habitabilité de la ville sur le temps long." Cette définition qui a suscité des débats parmi les acteurs intéressés par cette école, n'est pas définitive et sera retravaillé au cours du temps.<br />
<br />
L'école de la résilience est portée par la ville de Lyon et concernera la ville au sens stricte mais elle sera développé en lien étroit avec le territoire, notamment la Métropole de Lyon et les territoires autour (en particulier pour des questions autour de l'alimentation et de l'eau). Une mini-saison thématique sur l'eau est déjà en cours de programmation, l'un des objectifs étant d'initier une dynamique par des actions concrêtes de recherche, pédagogiques et d'animations vers le grand public. <br />
<br />
'''Des membres contributeurs de la Myne sont impliqués sur cette école de la résilience''' en ayant participé à différents ateliers de préparation. La Myne est en '''lien étroit avec la Fabrique des Questions simples''' (FQS), collectif de chercheurs académiques poussant à intégrer le sujet de l'anthropocène dans la recherche, ces contributeurs de la Myne ayant déjà mis en pratique la [https://pad.lamyne.org/FQS_rencontre_mensuelle_gare_centrale# documentation des temps d'échanges de la FQS]. Une contributrice de la Myne est également en cours de montage d'un [https://www.emploi-territorial.fr/offre/o069230801147156-cifre-lien-avec-la-creation-ecole-resilience projet de thèse] dans le cadre de cet école avec comme thème : "Accompagner la transformation des modes de faire l'action publique, en visant toujours plus loin pour adapter les politiques municipales aux défis de demain."<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Eau_min%C3%A9rale_et_de_source_sans_plastique&diff=18972Eau minérale et de source sans plastique2023-11-27T13:51:01Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Distribution d'eau minérale et de source en vrac<br />
|Main_Picture=fin3.png<br />
|url=https://www.linkedin.com/posts/anne-florence-houriez-83090020b_distributeur-deau-de-source-ou-min%C3%A9rale-activity-7083485530826375168-2xF7?utm_source=share&utm_medium=member_desktop<br />
|description=Machine de distribution d'eau minérale ou de source sans emballage plastique.<br />
Réduction de la production plastique et bénéfice de santé publique.<br />
|commonscategorie=Licence<br />
|Theme=Général/Modèles,Général/Approches,Général/Enjeux,Général/Domaines,Vulnérabilités/Ecosystémique,Facteurs de résilience/Instruments<br />
|from=Agences Regionales de Sante, Alma Food, Cap Au Nord Entreprendre, Collectif Transition Citoyenne, Conseil National pour la Résilience Alimentaire (CNRA), Empreintes Citoyennes, Ministère de la Transition Ecologique, PLUS Promouvoir Les Usages Soutenables, Tilt, Coopérative de Transition écologique<br />
|to=ADEME, AIDA<br />
|challenge=A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles, C- Alimentation et agriculture<br />
|othercommon=Appel à projet Innovation et Résilience<br />
|Richesse=Financement, Conseil Expertise, Moyen de prototypage - production - essais et calcul, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général/Modèles,Général/Enjeux<br />
|communauté d'intérêt=Filières en Communs, Riposte alimentaire<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aide=14000 €<br />
|complement_fi=Novembre 2023-Janvier 2023<br />
Fabrication du prototype 7000 euros<br />
Novembre 2023 <br />
extension internationale brevet 5000 euros<br />
Janvier 2024<br />
Inscription concours Lépine 2000 euros<br />
|complement_res=Réduction de la fabrication de bouteilles plastiques<br />
Réduction de la pollution plastique<br />
Bénéfice direct sur la santé<br />
|complement_env=Réduction de la fabrication de bouteilles plastiques<br />
Réduction de la pollution plastique<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=D%C3%A9marche_CodeSocial&diff=18971Démarche CodeSocial2023-11-27T13:48:21Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Marque collective de reliance d'organisations et de projets<br />
|Main_Picture=97694-200.png<br />
|url=https://codesocial.org<br />
|description=Notre commun prend la forme d’une marque collective qui regroupe des organisations qui partagent une volonté d’incarnation de leurs intentions, de transparence, de cohérence et de prise en compte de l’importance de la santé mentale pour chacun. La marque collective se nomme “Démarche #CodeSocial” et est gérée comme un bien commun.<br />
<br />
La démarche #CodeSocial repose sur une recherche de cohérence, de co-créer les conditions pour s’accompagner chacun & ensemble vers une posture de sobriété & résilience.<br />
Comme il s’agit d’un problème systémique, nous croyons en une approche systémique, dans son sens premier “ensemble organisé”.<br />
<br />
Nous considérons la sobriété et la résilience dans une perspective dynamique, dans son interaction entre l’individu & son milieu; ce qui rejoint une définition de la santé qui résulte de l’interaction constante entre l’individu & son milieu et représente donc « cette « capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie ». <br />
<br />
Il s’agit d’une technologie sociale portée par des outils numériques et des rencontres physiques.<br />
<br />
Cette marque collective “La démarche #CodeSocial” s'appuie sur un début d’expérimentation hors cadre de plusieurs années. [[Historique de la démarche CodeSocial|(voir historique )]]<br />
<br />
La démarche #CodeSocial c’est avant tout se relier à un état d’esprit incarné dans la marque collective. Cet état d’esprit est basé sur la qualité du lien et sur l’intention d’incarner au mieux une cohérence entre les paroles et les actes.<br />
<br />
Notre projet de commun s’attache à prendre soin de la santé mentale des contributeurs des organisations comme vecteur d’une meilleure contribution et d’un meilleur service rendu aux bénéficiaires des actions produites par les utilisateurs de la marque collective. <br />
<br />
La santé mentale dépend de notre capacité de nous adapter à notre environnement. Il est donc primordial d’être dans une relation consciente avec lui. D’où le besoin d’holoptisme, de transparence, de confiance et de cohérence.<br />
|Tags=cohérence, Récit, intelligence collective, communautés apprenantes<br />
|commonscategorie=Données, Connaissance, Licence<br />
|Theme=Général,Général/Modèles,Général/Approches,Général/Enjeux,Général/Critiques,Vulnérabilités/Concept,Vulnérabilités/Ecosystémique,Vulnérabilités/Sociale,Vulnérabilités/Economique,Vulnérabilités/Culturelle,Facteurs de résilience,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Culture,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Infrastructure,Anticipation<br />
|from=Association "La démarche CodeSocial"<br />
|to=CIVIPEDIA, ChezNous Mareuil, Consortium d'Accompagnement des Transitions (CAT), La Calandretta, NiceFutur, Soignons Humain, WeMob<br />
|contributeurs=Alainhays, Pauline simon, Thomas N'Dem<br />
|referent=Mathieucoste<br />
|referentademe=Benjaminj, Gabriel.plassat<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, 2- Mise en récits, 3- Gouvernance, 4- Modèle économique<br />
|Coordonnées géo=45.42521, 3.24566<br />
|othercommon=QR cartes<br />
|Richesse=Mentorat, Cas d'usages, Financement, Conseil Expertise, Expérimentation, Contributeur - Communauté<br />
|Skills=Général,Général/Domaines,Général/Critiques,Vulnérabilités,Vulnérabilités/Economique,Facteurs de résilience,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Culture,Facteurs de résilience/Economie,Facteurs de résilience/Infrastructure,Facteurs de résilience/Urbanisme,Anticipation,Anticipation/Veille,Anticipation/Indicateur,Anticipation/Prospective,Regénération,Regénération/Reconstruction,Regénération/Innovation<br />
|communauté d'intérêt=Communauté des territoires<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0<br />
|forum=https://forum.resilience-territoire.ademe.fr/t/la-demarche-codesocial/394<br />
|filesharing=https://ecc.wemob.io/<br />
|Develop=Preuve Concept & 1er client<br />
|aide=0<br />
|complement_fi===Financement==<br />
<br />
<br />
=== Plan de financement, chronogramme ===<br />
A ce stade nous n’avons pas de plan de financement. Le modèle économique de notre commun est simple et basé sur le partage des richesses et des besoins par les utilisateurs de la marque collective. Nous explorons le conditions d’un modèle économique résilient et autonome qui permette le développement du commun. Il est basé sur des notions telles que les matrices de richesses, la catalogue contributif, un système de redistribution transparent et la blockchain.<br />
<br />
<br />
===Justification de l'éligibilité===<br />
Le commun répond au défi 1, 2, 3, 4, comme méthode et protocole de reliance et de mise en dynamique non numérique mais outillé par des technologies numériques. <br />
<br />
Notre fiche acteur est complétée.<br />
<br />
Le commun démarche #CodeSocial est totalement renseigné.<br />
<br />
<br />
<br />
Le choix des licences est précisé.<br />
*CC by SA pour les contenus <br />
<br />
Le délais de production des livrables est de 6 moins/<br />
*livrable sur la description de la méthodologie “démarche #CodeSocial” (le #CodeSocial de la démarche #CodeSocial) (1 mois)<br />
*livrable sur la démarche graine de connaissance (1 mois)<br />
*livrable “mettre en œuvre la démarche #CodeSocial dans son projet / organisation (2 mois)<br />
*livrable “créer un écosystème contributif autour de mon projet / organisation (2 mois)<br />
*livrable “gouvernance de la démarche #CodeSocial (3mois)<br />
*livrable de la plateforme registre #CodeSocial (Git) https://git.codesocial.org (5 mois)<br />
<br />
<br />
===Financement post Appel à communs===<br />
la démarche #CodeSocial sera financé par les contributions des écosystèmes contributifs utilisant cette marque collective sur le principe de la contribution en conscience et de la dynamique [https://bra.in/5jYZK2 des matrices de richesses] et [https://bra.in/5pJxeg des catalogues contributifs]<br />
|complement_res=== Sobriété, Résilience et Territoire==<br />
===Présentation de la compréhension du contexte et de la définition considérée de la sobriété et de la résilience===<br />
La proposition de l’appel à communs est de favoriser les coopérations entres acteurs-trices au service de la transition écologique, pour traiter de sujets complexes et systémiques.<br />
====La complexité====<br />
'''La complexité'''''' est partout. La complexité est sociale, technologique, informationnelle et surtout incontournable. Nous avons à faire face à l'imprévu, au désordre, à l'irrationnel pour créer de la valeur en prenant les meilleures décisions au service du bien commun. L'enjeu majeur de nos sociétés est donc de maîtriser, de comprendre la complexité, ce qui revient à comprendre l’ensemble des interactions ! Les principes de la complexité nous aident à comprendre les systèmes dynamiques qui nous entourent. En comprenant les interactions entre les éléments d'un système complexe, nous pouvons mieux prévoir et gérer les changements qui se produisent.<br />
<br />
Un autre principe clé de la complexité est l'auto-organisation. Les systèmes complexes ont la capacité de s'organiser eux-mêmes à partir du bas, sans nécessiter de contrôle externe. Cela signifie que des structures complexes et des comportements peuvent émerger spontanément à partir d'interactions locales<br />
<br />
'''La démarche systémique''' peut se définir comme : "Une approche qui relie et combine, en permanence, des informations provenant de disciplines et de secteurs différents dans le but d'en dégager des éléments communs, susceptibles d'enrichir une vision globale, à son tour renforcée par la fertilisation et le croisement de domaines complémentaires les uns des autres".<br />
<br />
===Un focus particulier est fait sur l’impact de la sobriété sur la résilience des territoires.===<br />
<br />
====Sobriété====<br />
Les politiques de sobriété sont « un ensemble de mesures, d’organisations collectives et de pratiques du quotidien qui évitent et réduisent la demande en énergie, matériaux, sol et eau tout en assurant le bien-être pour tous dans les limites planétaires ». Elle doit nous conduire à faire évoluer nos modes de production et de consommation et plus globalement nos modes de vie, à l’échelle individuelle et collective.<br />
<br />
'''Sobriété et économie de la connaissance''' : explorer le mariage prometteur entre la sobriété et l'économie de la connaissance, et comment cette combinaison peut contribuer à un avenir plus durable et épanouissant.<br />
<br />
Le concept d'un nouveau modèle économique responsable est de plus en plus discuté dans notre société actuelle. La consommation raisonnée devient une priorité pour de nombreuses personnes conscientes des enjeux environnementaux et sociaux.<br />
<br />
La sobriété, qui consiste à réduire notre consommation excessive, s'aligne parfaitement avec l'idée d'une économie de la connaissance. Au lieu de chercher la satisfaction matérielle dans l'accumulation de biens, nous pouvons trouver une richesse plus profonde dans le partage des connaissances, des idées et des relations sociales.<br />
<br />
La transition écologique et sociale est un défi majeur auquel nous sommes confrontés aujourd'hui. En adoptant un modèle économique axé sur la sobriété et l'économie de la connaissance, nous pouvons créer un cercle vertueux où les ressources sont utilisées de manière responsable, les inégalités sont réduites et les besoins essentiels sont satisfaits.<br />
Il est temps d'envisager sérieusement ce mariage gagnant entre la sobriété et l'économie de la connaissance pour construire un avenir durable et épanouissant pour tous. Ensemble, nous pouvons faire une différence positive dans notre société en adoptant une approche plus réfléchie et responsable envers notre consommation.<br />
<br />
'''Sobriété et robustesse'''<br />
Pour une transition réussie vers un avenir plus durable, il est essentiel de concilier sobriété et robustesse. Cela signifie mettre en place des stratégies durables qui intègrent les principes de sobriété et de robustesse dans tous les aspects de notre société.<br />
La sobriété consiste à réduire notre consommation excessive et à adopter des modes de vie plus économes en ressources. Cela implique d'être conscient des besoins réels plutôt que des désirs superficiels, et de privilégier la qualité plutôt que la quantité. En intégrant ces principes dans nos choix quotidiens, nous pouvons contribuer à préserver les ressources naturelles et réduire notre empreinte écologique.<br />
La robustesse, quant à elle, se réfère à la capacité d'un système à résister aux perturbations et aux changements. Dans le contexte de la transition vers la durabilité, cela signifie créer des structures et des processus flexibles qui peuvent s'adapter aux défis futurs. Pour ce faire, il est essentiel d'établir une collaboration étroite entre tous les acteurs impliqués dans la transition - gouvernements, entreprises, organisations non gouvernementales et citoyens.<br />
En travaillant ensemble avec humilité et en partageant nos connaissances et nos expériences, nous pouvons développer des solutions durables qui allient sobriété et robustesse. Il est important de reconnaître que cette transition ne se fera pas du jour au lendemain ; cela exigera du temps, des efforts continus et une volonté collective de changer nos comportements.<br />
En conclusion, pour concilier sobriété et robustesse dans notre transition vers un avenir durable, nous devons adopter des stratégies durables, intégrer les principes de sobriété et de robustesse dans nos choix quotidiens et collaborer étroitement avec tous les acteurs impliqués. Ensemble, nous pouvons construire un avenir plus résilient et respectueux de l'environnement.<br />
<br />
'''Sobriété sociétale et santé mentale''' <br />
<br />
<br />
<br />
====La résilience====<br />
'''La résilience''' est à remettre dans son contexte, puisqu’elle parle de notre capacité de rebondir suite à un traumatisme.<br />
Il nous semble essentiel d’interroger autant l’individu que l’environnement dans lequel cela arrive<br />
Il s’agit de prendre en compte tant au niveau individuel que sociétal,. La résilience renvoie à nos capacités d’adaptation, à celles de pouvoir se remettre des difficultés, des traumatismes ou des épreuves de la vie. C'est une qualité essentielle qui nous permet de rebondir et de continuer à avancer malgré les obstacles et les adversités. Elle impose la capacité de se remettre en question et de se transformer en étant dans une démarche d’apprentissage permanent tout prenant soin d’être en accord avec nos valeurs profondes.<br />
<br />
« La santé résulte d’une interaction constante entre l’individu et son milieu » et représente donc « cette « capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie »<br />
<br />
<br />
<br />
====Le Territoire====<br />
Pour mettre en œuvre une démarche de résilience territoriale, il est nécessaire de mobiliser l'ensemble des acteurs du territoire : élus locaux, services de l'État, entreprises, associations, citoyens. La résilience territoriale doit être pensée de manière transversale, en intégrant les différentes politiques publiques (urbanisme, développement économique, environnement, etc.) et en favorisant la coopération entre les différents acteurs. <br />
“L'action politique locale doit désormais faire l'apprentissage de la fluidité spatiale, de la coopération et de la complexité. Nombre d'indices démontrent que la légitimité des modes de gouvernements relève de plus en plus de leur capacité à développer, à travers des formes de proximité organisée, de nouvelles qualités individuelles et collectives, publiques et privées, pour appréhender les enjeux politiques et environnementaux mondiaux. L'une des positions défendues dans cet ouvrage suggère que les politiques de développement centrées sur le territoire partagent avec d'autres, la responsabilité d'inventer un nouveau mode d'action politique locale. Cet enjeu est abordé à travers les perspectives des théories cognitives, sous l'angle de l'organisation " apprenante ", c'est-à-dire capable d'apprendre en permanence de son action et de celles des autres. Pareille hypothèse sous-tend une transformation significative des conceptions traditionnelles du développement territorial” (JP Jambes 2001)<br />
<br />
Un territoire deviendrait apprenant quand l’ensemble des acteurs qui le composent sont engagés dans un processus d’acquisition de connaissance et de compétences.<br />
<br />
La notion de territoire prend en compte l'espace géographique ainsi que les réalités psychologiques, politiques , économiques, sociales et culturelles. Il est le théâtre de la complexité.<br />
<br />
Le qualité de vie ressentie dépend beaucoup de son rapport au territoire. L’équilibre intérieur, le logement, le transport, le lien social, les loisirs, l’éducation sont vécus concrètement à l’échelle du territoire.<br />
<br />
'''C’est quoi un territoire apprenant ?'''<br />
<br />
Le territoire est l’espace “commun” entre les différentes catégories d’habitants. Les enfants, les personnes âgées, les actifs, les collectivités territoriales, les associations, les entreprises<br />
<br />
Un territoire dont l’ensemble des acteurs apprennent ensemble, qui entrent dans un processus d’acquisition de connaissances et de compétences. Un territoire où quand quelqu’un a appris quelque choses, quelqu’un d’autre peut apprendre la même chose plus facilement<br />
<br />
Un territoire apprenant vie la complexité comme un contexte d’apprentissage et pas comme un problème. Un territoire apprenant prend en compte son passé, sa culture pour vivre le présent et construire l’avenir.<br />
|complement_env===Impacts environnementaux==<br />
|complement===Synthèse==<br />
Présentation du projet de commun : La démarche #CodeSocial<br />
Notre proposition de commun est de développer une technologie systémique de reliance sociétale d’organisations de différents types à partir du partage d’une marque collective gérée comme un bien commun.<br />
<br />
Il s’agit d’une technologie sociale portée par des outils numériques et des rencontres physiques.<br />
<br />
Cette marque collective “La démarche #CodeSocial” s'appuie sur un début d’expérimentation hors cadre de plusieurs années. (voir historique )<br />
<br />
La démarche #CodeSocial c’est avant tout se relier à un état d’esprit incarné dans la marque collective. Cet état d’esprit est basé sur la qualité du lien et sur l’intention d’incarner au mieux une cohérence entre les paroles et les actes.<br />
<br />
Notre projet de commun s’attache à prendre soin de la santé mentale des contributeurs des organisations comme vecteur d’une meilleure contribution et d’un meilleur service rendu aux bénéficiaires des actions produites par les utilisateurs de la marque collective. <br />
<br />
La santé mentale dépend de notre capacité de nous adapter à notre environnement. Il est donc primordial d’être dans une relation consciente avec lui. D’où le besoin d’holoptisme, de transparence, de confiance et de cohérence.<br />
<br />
En effet, souvent les problèmes de santé mentale dans les organisations viennent d’un décalage entre les paroles et les actes, une perte de sens, des problèmes de gouvernances, de manques de ressources, un manque d’écoute. Avec la démarche #CodeSocial nous avons l’ambition de construire une communauté apprenante capable de répondre à ces problématiques de façon collective et efficiente par une dynamique d’échanges de bonnes pratiques et de relations dans un cadre de confiance.<br />
<br />
Comme son nom l’indique, la démarche #CodeSocial décrit un chemin, la manière dont chaque organisation ou projet se rapproche des intentions définies dans le règlement de la marque collective. Il n’y a pas qu’un chemin et chacun a son propre rythme. Se relier à la marque collective “La démarche #CodeSocial” signifie une adhésion avec l’état d’esprit général. Dans le même temps, il est convenu qu’en partageant des pratiques communes on développe de plus grandes capacités de partages et de reliance. La marque “démarche #CodeSocial” peut être utilisé par toutes organisations qui respectent son état d’esprit. L’enjeu de la démarche #CodeSocial est de poser de manière claire et transparente le quoi, le pourquoi et le comment d’une aventure pour en faire un outil de pilotage et d’animation. L’établissement de règles précises et de principes opposables crée un territoire de confiance favorisant le développement de dynamiques fondé sur la liberté d’initiative et les collaborations croisées. L’ambition finale ? garantir la cohérence entre les intentions et les actions. La démarche #CodeSocial est un outil de description et d’opérationnalisation de la complexité afin de la rendre visualisable et appréhendable par chaque partie prenante. <br />
<br />
La démarche #CodeSocial est un langage “open source” de programmation sociétale. C’est est une brique de construction pour le développement d’une économie de la connaissance ouverte au service des territoires apprenants et résilients. Internet s’est construit grâce au protocole IP dont il est une des bases. Il permet l’ échange de données. Le protocole détermine la manière dont les informations sur la source et la destination des données sont décrites et les sépare des données informatives dans l’en-tête IP. Avec la démarche #CodeSocial nous avons l’ambition de construire l’Internet des projets et des organisations. Un réseau de connaissances ouvertes pour une économie contributive au service du vivant. La démarche #CodeSocial propose de co-construire les architectures sociétales pour appréhender et vivre la complexité, le besoin d’efficience collective et le besoin de renouveler un pacte de confiance. <br />
<br />
En affichant clairement les processus selon un même code, une même grammaire, les individus peuvent plus facilement communiquer, cerner les valeurs communes, et comprendre les modes opératoires qu’elles appliquent. Cette démarche facilite la visualisation et la prise en compte des controverses et des convergences. Il s’agit d’une forme de mise en interopérabilité des organisations individuelles et collectives pour développer une plus grande efficience collective à travers une attention à la qualité de la relation.<br />
<br />
La démarche #CodeSocial repose sur l’analogie au fameux «Code Logiciel » plus souvent appelé « code source » d’un programme informatique ou d’un langage destiné au web. Dans le monde informatique, le code source peut être ouvert ou fermé. Lorsqu’il est ouvert, il permet le développement de dynamiques collaboratives à grande échelle. L’enjeu est ainsi de transférer au monde social et économique les principes et les logiques qui ont fait le succès de l’open-source.<br />
<br />
Notre commun est constitué <br />
du #CodeSocial de l’association “Démarche #CodeSocial” présenté à partir d’un formulaire commun qui questionne le commun de façon identique pour créer une culture commune (voir modèle du formulaire)<br />
d’un annuaire des organisations utilisatrices de la marque “démarche #CodeSocial” en utilisant la technologie git et situé à l’adresse https://git.codesocial.org <br />
d’un catalogue contributif présentant les services et les produits des organisations présentes dans l’annuaire<br />
d’un environnement contributif et connecté (ECC) <br />
<br />
Présentation de la communauté associée<br />
Après la période d’expérimentation hors cadre, nous créons l’association “Démarche #CodeSocial” pour créer, maintenir et faire évoluer le règlement d’usage de la marque collective “Démarche #CodeSocial”. L’association sera composée d’utilisateurs de la marque collective et sera gérée comme un bien commun suivant les principes de bonnes gestion proposées par Elinor Ostrom : <br />
des limites nettement définies (impliquant une exclusion des entités externes ou malvenues)<br />
des règles bien adaptées aux besoins et conditions locales et conformes aux objectifs ;<br />
un système permettant aux individus de participer régulièrement à la définition et à la modification des règles ;<br />
une gouvernance effective et redevable à la communauté vis-à-vis des appropriateurs ;<br />
un système gradué de sanction pour des appropriations de ressources qui violent les règles de la communauté ;<br />
un système peu coûteux de résolution des conflits ;<br />
une autodétermination reconnue par les autorités extérieures ;<br />
s'il y a lieu, une organisation à plusieurs niveaux de projet qui prend toujours pour base ces bassins de ressources communes.<br />
<br />
<br />
===Estimation du Rapport Coût / Impact du Commun dans le domaine de la résilience===<br />
|complement_auto===Autodiagnostic==<br />
<br />
<br />
===Le problème est-il défini ? seul ou par plusieurs personnes ?===<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
===Y a-t-il d’autres contributeurs prêts à travailler sur ce Commun ?===<br />
<br />
<br />
<br />
===Préciser la compréhension du contexte, la définition considérée de la résilience et l'impact du Commun sur le défi considéré===<br />
<br />
<br />
<br />
===Est-ce que les contributeurs sont structurés via une association, entreprise pour recevoir des financements ?===<br />
<br />
<br />
<br />
===Est ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?===<br />
<br />
<br />
<br />
===Le projet de commun s’attachera à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone), en lien si possible avec une collectivité.===<br />
<br />
<br />
<br />
===Le projet de commun sera collaboratif, avec des consortiums non seulement interdisciplinaires, mais ouverts aux acteurs et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques, lorsque cela sera pertinent.===<br />
|aac=candidat 18 Juin<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Catalogue_des_Actions_de_gestion_conservatoire_de_La_R%C3%A9union&diff=18956Catalogue des Actions de gestion conservatoire de La Réunion2023-11-27T11:14:26Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Projet de priorisation des actions de gestion conservatoire à mettre en œuvre sur le territoire réunionnais<br />
|description=Il apparaît urgent d’identifier, de hiérarchiser et de partager collectivement les actions de gestion conservatoire à mettre en œuvre de manière prioritaire sur le territoire réunionnais, tant pour favoriser la conservation et la restauration des « habitats naturels » que pour permettre le maintien à long terme des « espèces protégées », notamment à travers le maintien de trames écologiques fonctionnelles.<br />
<br />
Ces actions auraient comme finalité : <br />
- la conservation à long terme d’un ensemble d’habitats remarquables et notamment des habitats les plus en danger, dans différents secteurs de l’île, <br />
- la préservation de sites nécessaires aux espèces à enjeux et le maintien des espèces protégées,<br />
- un gain écologique net en nature,<br />
- une meilleure prise en compte des continuités écologiques et de la connectivité au sein du réseau de sites, notamment en intégrant des sites de nature « ordinaire » dont la gestion permettrait d’accroître la fonctionnalité et la valeur écologique du territoire,<br />
- la mise à disposition d’un savoir-faire technique pour la réalisation d’opérations de restauration écologique et de conservation, décliné par action de gestion.<br />
|commonscategorie=Logiciel, Données, Connaissance<br />
|Theme=Général/Enjeux,Anticipation/Indicateur,Gestion de crise/Enjeux,Gestion de crise/Protection<br />
|from=DEAL974<br />
|contributeurs=Rémi BOUILLY<br />
|referent=Rémi BOUILLY<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles<br />
|Coordonnées géo=-21.14019, 55.50774<br />
|Richesse=Financement, Moyen de prototypage - production - essais et calcul, Contributeur - Communauté<br />
|Develop=Idée<br />
|aide=50000<br />
|complement_res=- la conservation à long terme d’un ensemble d’habitats remarquables et notamment des habitats les plus en danger, dans différents secteurs de l’île, <br />
- la préservation de sites nécessaires aux espèces à enjeux et le maintien des espèces protégées,<br />
- un gain écologique net en nature,<br />
- une meilleure prise en compte des continuités écologiques et de la connectivité au sein du réseau de sites, notamment en intégrant des sites de nature « ordinaire » dont la gestion permettrait d’accroître la fonctionnalité et la valeur écologique du territoire,<br />
- la mise à disposition d’un savoir-faire technique pour la réalisation d’opérations de restauration écologique et de conservation, décliné par action de gestion.<br />
|complement_real=Phasage du projet :<br />
- définition claire et partagée du besoin <br />
- établissement de la gouvernance : réfléchir à son intégration dans une logique plus globale type ARB/ ORB, réflexion pour une viabilité à long terme,<br />
- évaluation du budget et recherche de financements de démarrage (LIFE ?, FEDER ?, AAP?), puis pérennes,<br />
- mise en place d’un rétroplanning, <br />
- récupération/ traitement des types de données : recouper et intégrer les connaissances/les travaux disponibles localement et prioriser les sites et actions retenus selon une méthodologie à élaborer et à faire valider localement (si rôle « d’assemblier » uniquement),<br />
- production de la solution technique, <br />
- intégration de toutes les données disponibles au moment de la mise en ligne,<br />
- mise à jour des données au fil de l’eau en fonction des données acquises par l’ensemble des producteurs de données (adhérents au SINP et plus?),<br />
- maintenance du site et de ses mises à jour, communication sur les progrès et les évolutions.<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Boite_%C3%A0_outils_-_Territoire_r%C3%A9silient&diff=18955Boite à outils - Territoire résilient2023-11-27T10:54:15Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>{{Ressource<br />
|shortDescription=Une boite à outils papier et numérique pour guider les territoires vers la résilience.<br />
|Main_Picture=apercu_metacartes_territoire.png<br />
|description=Nous proposons de créer une boite à outils "Territoire résilient, pour (re)construire durablement", basée sur un travail de recherche-action participative, de co-création, de prototypage et d'édition afin de produire un guide qui permette aux territoire de se questionner et d'évoluer vers des pratiques plus résiliente.<br />
<br />
Ce commun s'appuie notamment sur :<br />
- '''la traduction du livre "A pattern language"''' écrit par l'architecte américain Christopher Alexander. Publié en 1979, ce travail monumental qui n'a jamais été publié en français propose un ensemble de bonnes pratiques de construction et d'urbanisme, avec une approche systémique intégrant sobriété énergétique, bien être humain et harmonie avec les écosystèmes. Au dela de son contenu, le livre propose un format remarquable pour documenter de manière synthétique et granulaire les solutions à des problèmes récurrents afin de créer un corpus de connaissance utilisable à de multiples échelles, allant du batiment à la biorégion en passant par le quartier, la ville et la campagne.<br />
<br />
- '''L'usage d'une méthode de recherche-action participative.''' Déja utilisé pour la conception de Faire Ensemble et Numérique éthique, la méthode "Mets ta carte!" utilisent des ateliers de coopération ouverts en présence et à distance basé sur des méthodes d'animation participative et des outils numérique éthiques afin de concevoir des boites à outils qui guident la réflexion et facilite la mise en pratique de manière personnalisée et contextualisée.<br />
<br />
- '''L'usage d'un générateur de cartes imprimables'''. Cet outil numérique libre le générateur QR cartes permet de générer une ressource imprimable sous forme de cartes, de ebook et au format web et facilite l'organisation d'ateliers co-créatifs et de prototypage rapide avec des groupes multi-acteurs pluridisciplinaires.<br />
|commonscategorie=Connaissance, Matériel<br />
|Theme=Général/Modèles,Facteurs de résilience,Facteurs de résilience/Gouvernance,Facteurs de résilience/Urbanisme,Facteurs de résilience/Agriculture,Regénération,Regénération/Reconstruction,Regénération/Innovation<br />
|from=Métacartes<br />
|challenge=1- Connaissances - Ressources, A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles, B- Planification et aménagement urbain, C- Alimentation et agriculture<br />
|othercommon=QR cartes<br />
|Richesse=Financement<br />
|licence=Creative Commons BY SA 4.0<br />
|Develop=Idée<br />
}}</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Appel_%C3%A0_Communs_Sobri%C3%A9t%C3%A9_et_R%C3%A9silience_-_2023&diff=16033Appel à Communs Sobriété et Résilience - 20232023-11-20T10:17:00Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>==Présentation==<br />
'''L'Appel à communs''' [[Qu'est ce que la sobriété et la résilience des territoires|'''sobriété et résilience des territoires''']] de l’ADEME vise à rassembler tous les acteurs volontaires pour produire des ressources ouvertes – [[Découvrir les communs|'''les communs''']] – contribuant fortement aux enjeux d’atténuation et d'adaptation aux changements climatiques par la création et le partage de ces communs. <br />
<br />
A l’ère du numérique, il est nécessaire de relier les acteurs·trices afin de développer collectivement des ressources communes : plateformes technologiques, données ouvertes, logiciels libres, retours d’expérience, protocoles, territoires d’expérimentation, connaissances au sens large... <br />
<br />
L'appel à communs est un mode d'intervention dont l’entrée collaborative, dès la phase d’idéation du projet, est au cœur du dispositif. Les projets éligibles répondent aux quatre critères suivants :<br />
<br />
* ils sont développés en licences ouvertes ; <br />
* ils intègrent des communautés d'utilisateurs et de contributeurs ; <br />
* ils sont documentés sur le support public de l'appel à communs (ce wiki) ; <br />
* ils répondent à au moins l'un des défis de l'appel à communs. <br />
<br />
A noter que les projets sont éligibles à tous les stades de maturité. <br />
<br />
L’appel à communs [[Qu'est ce que la sobriété et la résilience des territoires|'''sobriété et résilience des territoires''']] s’appuie sur le [https://librairie.ademe.fr/urbanisme-et-batiment/6149-retour-d-experience-du-1er-appel-a-commun-de-l-ademe.html '''retour d'expérience'''] de la 1ere édition de l'appel à communs lancée en 2021 par l’ADEME sur le sujet de la résilience des territoires. Au vu du bilan positif de cette première édition, l’ADEME a souhaité renouveler le dispositif et s’associer à d’autres agences publiques. Pour cette 2ème édition, l’IGN et l’ANCT sont associés pour soutenir les dynamiques de coopération sur ces sujets. <br />
<br />
Afin de les accompagner dans leurs propositions, l’ADEME met à disposition des porteur·e·s des communs souhaitant participer à l’Appel à communs l’appui d’une équipe conseil externe spécialisée sur le sujet des communs : aspects juridiques, licences ouvertes et open source, organisation et animation de communautés...Elle accompagnera tous les porteure·s de communs souhaitant participer en amont (ateliers collectifs, réponses sur le Forum...), ainsi que les communs lauréats en aval (suivi de chaque commun sur la durée de l’accompagnement de l’ADEME). Pour échanger avec l’ADEME et l'équipe conseil, un '''[https://forum.resilience-territoire.ademe.fr/c/equipe/13 lien]''' vers le forum de discussion est disponible. <br />
<br />
La collaboration avec l’ANCT et l’IGN offre de nouvelles opportunités : <br />
<br />
* Concilier des écosystèmes et des champs d’expertises ; <br />
* Additionner les influences pour diffuser et sensibiliser aux communs ; <br />
* S’appuyer sur les communs identifiés ou initiés par l’ANCT et l’IGN<br />
<br />
<br />
A titre d'illustration, une vidéo de présentation du dispositif de l'appel à communs est disponible [https://www.youtube.com/watch?v=_TCrRQ8NrQQ ici] ainsi que des vidéos de présentation des communs lauréats 2021 [https://www.youtube.com/watch?v=fcaDyn2AtBo& Diagnostic Mobilité ici] et [https://www.youtube.com/watch?v=J9HBXkyv_G4& Guide de la Rue Commune ici].<br />
<br />
==Les défis ==<br />
Tout au long du 2ème semestre 2022, les acteurs·trices volontaires dans les domaines de la [[Qu'est ce que la sobriété et la résilience des territoires|sobriété et de la résilience des territoires]] ont été invité·e·s par l’ADEME à participer à des ateliers de co-construction des [[:Catégorie:Défi|'''défis''']]. Les objectifs étaient de : <br />
<br />
* Identifier collectivement les principaux enjeux et verrous à lever sur la sobriété et la résilience des territoires. <br />
* Permettre aux acteurs d’échanger pour identifier des besoins partagés et éventuellement engager la co-construction de communs. <br />
<br />
Pour cette 2ème édition de l’Appel à communs, l’ADEME a retenu [[:Catégorie:Défi|'''10 défis''']]. Pour chaque défi, la phase de co-construction a permis d’identifier quelques challenges plus ciblés. Les challenges ont vocation à stimuler la coopération entre les acteurs·trices de la communauté, à donner des exemples et des idées, ils n’ont pas de caractère exhaustif ou limitatif par rapport aux sujets qui peuvent être abordés et aux communs qui peuvent être proposés. <br />
<br />
4 défis ont un caractère transversal (1 à 4), 6 ont une entrée plus thématique (A à F) : <br />
<br />
* [[1- Connaissances - Ressources|'''1. Connaissances & ressources''']]<br />
* [[2- Mise en récits|'''2. Mise en récits''']]<br />
* [[3- Gouvernance|'''3. Gouvernance''']]<br />
* [[4- Modèle économique|'''4. Modèles économiques''']]<br />
<br />
* [[A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles|'''A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles''']]<br />
* [[B- Planification et aménagement urbain|'''B- Planification et aménagement urbain''']]<br />
* [[C- Alimentation et agriculture|'''C- Alimentation & agriculture''']]<br />
* '''[[D- Energie et réseaux]] '''<br />
* [[E- Mobilités et logistiques|'''E- Mobilités & Logistique''']]<br />
* [[F- Bâtiment|'''F- Bâtiment''']] <br />
<br />
== Pour participer ==<br />
Pour participer à l’Appel à communs il est demandé de proposer un projet de commun sur ce Wiki en le décrivant via le formulaire [[Créer une ressource|'''créer un commun''']]. Ces projets feront l’objet d’une analyse et d’un classement pour sélectionner les projets lauréats. Seuls les projets lauréats devront être déposés sur le site ADEME ''Agir pour la transition'' pour faire l’objet d’une instruction par l’ADEME pour un éventuel financement.<br />
<br />
Les communs sélectionnés bénéficieront de :<br />
<br />
* un soutien technique de l’ADEME<br />
* selon le sujet, un soutien technique de l’IGN et de l’ANCT,<br />
* un accompagnement de l’équipe conseil externe, spécialiste des communs (licence, gouvernance, modèle économique, communautés)<br />
* un financement de l’ADEME ne pouvant pas dépasser 70% du montant éligible. Le taux d’aide appliqué est fixé par l’ADEME lors de l’instruction du dossier en fonction du système d’aide dont le dossier dépendra.<br />
Avant de pouvoir déposer un projet, il est demandé de rejoindre la communauté de l’appel. Les étapes sont les suivantes :<br />
*se créer un '''[[Spécial:Connexion|compte personnel sur Wiki/Forum]]'''<br />
*se créer une '''[[Créer une ressource|fiche acteur]]''' de son organisation<br />
*s'inscrire sur la [https://framalistes.org/sympa/subscribe/resilience_territoires '''liste de diffusion'''] pour rester informé<br />
*signer '''[[La charte|la charte des droits et devoirs]]'''<br />
<br />
Cela permet de découvrir les challenges déjà identifiés, les communs indexés sur le wiki issus de la 1ère édition, rejoindre une idée de commun ou proposer un nouveau commun.<br />
*découvrir les '''[[:Catégorie:Défi|défis et challenges identifiés]]'''<br />
*découvrir les '''[[:Catégorie:Commun|communs déjà indexés]]'''<br />
*découvrir les '''[[Communs candidats à l'Appel à Communs|communs candidats à l'Appel à communs]]'''<br />
Si vous souhaitez déposer un '''nouveau commun candidat,''' cela signifie qu'aucun commun déjà indexé ou candidat à l'Appel à commun n'est similaire à votre idée de commun. Il est essentiel de renforcer en priorité des communs déjà initiés. <br />
<br />
Nous vous proposons de décrire votre projet de commun dans ce wiki en remplissant le formulaire '''c[[Créer une ressource|réer un commun]]''' qui vous permettra de :<br />
*Sélectionner un ou plusieurs '''[[:Catégorie:Défi|défis]]''' associés,<br />
*Lier le commun à un ou plusieurs acteurs·trices : chaque acteur·trice devra s'être créé une '''[[Créer une ressource|fiche acteur]]''' au préalable<br />
*Détailler le commun à travers les 5 blocs (financement, sobriété et résilience des territoire, impacts environnementaux, synthèse et autodiagnostic)<br />
*Choisir la '''[[:Catégorie:Licence|licence]]'''<br />
*Expliciter vos demandes de '''[[Trouver une Richesse|richesse]]''', puis ajouter vos besoins en terme de '''[[Trouver une compétence|compétences]]''' pour avancer<br />
*Sélectionner "'''[[Communs candidats à l'Appel à Communs|candidat]]'''" dans la fiche wiki de votre commun<br />
<br />
<br />
L'équipe conseil est en appui tout au long du processus afin de :<br />
*Analysent les communs '''[[Communs candidats à l'Appel à Communs|candidats]]'''<br />
*Facilitent la mise en relation de richesse et de compétence<br />
*Conseillent sur les aspects juridiques liés aux Licences<br />
<br />
== Cartes des projets candidats en 2023 ==<br />
=== Carte des Projets de communs Relevé 24 Nov 2023 ===<br />
{{#ask: [[Category:Commun]][[aac2::candidat 24 Nov]]<br />
|format=leaflet<br />
|?Coordonnées géo<br />
|center=France<br />
|zoom=5<br />
|limit=500<br />
}}<br />
<br />
=== Carte des Projets de communs Relevé 1 Juin 2023 ===<br />
{{#ask: [[Category:Commun]][[aac2::candidat 1 Juin]]<br />
|format=leaflet<br />
|?Coordonnées géo<br />
|center=France<br />
|zoom=5<br />
|limit=500<br />
}}<br />
<br />
<br />
== Planning ==<br />
*Lancement le 2 Mai 2023<br />
*1ère vague de sélection : '''1er Juin 2023'''<br />
*2ème vague de sélection : '''24 Novembre 2023'''<br />
==Evaluation des communs ==<br />
L’appel à communs propose '''2 vagues de sélection''' suivant le calendrier indiqué ci-dessus. Tous les projets prétendant à des aides de l’ADEME, entièrement décrits sur le Wiki et respectant les règles d’éligibilité, seront évalués par les expert ·e ·s ADEME, ainsi que, selon les sujets, par l’IGN ou l’ANCT. A la suite des expertises, un classement sera publié et les communs qui auront reçu un avis favorable pourront obtenir un financement de l’ADEME sous réserve des conditions décrites ci-dessous. Les communs n’ayant pas reçu un avis favorable pourront candidater au prochain relevé en tenant compte des retours des expert·e·s. Les expert ·e ·s s'appuient sur [https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fwiki.resilience-territoire.ademe.fr%2Fimages%2Fresilienceterritoire%2Fe%2Fed%2FCOMMUN_initialesexpert_JUIN_2023.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK cette grille d'analyse] pour évaluer les communs. <br />
<br />
Puisque les ressources sont ouvertes et non compétitives, il est souhaitable de maximiser l'utilisation du financement dans le sens de l'intérêt général. Il est recommandé de chercher à fusionner, regrouper des projets de communs similaires, de venir compléter ou renforcer des communs existants à la fois pour optimiser les coûts, réduire les délais de développement et augmenter le nombre d’utilisateurs·trices et contributeurs·trices par commun. <br />
<br />
==== Description des communs ====<br />
Les communs seront évalués sur la base de leur description sur le Wiki dans les 5 rubriques détaillées ci-dessous :<br />
<br />
=====1. Détails du Financement=====<br />
Si le·a porteur·e de commun exprime une demande de financement, il est demandé de détailler les points suivants :<br />
<br />
* plan de financement pendant la convention <br />
* financement/modèle économique post Appel à communs.<br />
<br />
=====2. Détails Sobriété et Résilience des Territoire=====<br />
Il s'agit de fournir un argumentaire détaillé précisant en quels termes et en quelles mesures le commun proposé répond à des enjeux de sobriété et/ou de résilience ainsi qu'aux défis adressés tels que présentés dans l’Appel à communs :<br />
<br />
*Impact sur la sobriété et/ou résilience des territoires (éviter les arguments théoriques et privilégier des faits concrets)<br />
*Lien et ancrage territorial : pour cela, les porteur·e·s de communs peuvent travailler en partenariat avec un·e acteur·trice territorial·e, apporter une lettre de soutien d’une collectivité, association de citoyen·ne·s, etc. et éventuellement montrer comment les travaux ou communs mobilisés s’articulent déjà sur un ou plusieurs territoires. Des sites pilotes peuvent également être proposés. Les porteur·e·s de projets de communs peuvent se référer aux projets déjà référencés sur le wiki pour s’associer avec des territoires. <br />
<br />
=====3. Détails Impacts environnementaux =====<br />
Il s'agit de décrire l'impact estimé du projet de commun sur les aspects environnementaux en s'inspirant notamment de la méthode [https://librairie.ademe.fr/produire-autrement/5040-empreinte-projet-evaluer-l-empreinte-environnementale-d-un-projet.html '''Empreinte projet'''], disponible sur la librairie ADEME. L’évaluation attendue repose sur le 1<sup>er</sup> niveau d’approche, l’'''approche qualitative'''.<br />
<br />
Par ailleurs, quelques soit les choix faits, il sera important de veiller à ce que les communs n'accentuent pas les inégalités sociales. <br />
<br />
=====4. Synthèse du projet de commun=====<br />
Une synthèse du commun sera détaillée sur les points suivants :<br />
<br />
* Expérience du porteur·e de commun dans le domaine<br />
* Description du problème adressé par le commun et rôle du commun au niveau de l'intérêt général <br />
* Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12, 18 mois)<br />
* Taille de la communauté de contributeurs·trices et d'utilisateurs·trices impliquée <br />
* Estimation du rapport coût / impact du commun <br />
<br />
=====5. Autodiagnostic=====<br />
Chaque porteur·e de commun réalise un auto-diagnostic public sur la page Wiki pour identifier le niveau de développement (idée, début de ressource porté par une personne, ressource version Beta avec une communauté, développement d’une ressource existante) et apporte des réponses aux questions suivantes :<br />
<br />
* Le problème est-il clairement défini ? Seul ou par plusieurs personnes ?<br />
* Y a-t-il d’autres contributeurs·trices prêt·e·s à travailler sur ce commun ? Y a-t-il un lien établi avec la communauté open data ?<br />
* Quel est le contexte d’émergence de ce commun ?<br />
* Quelle est votre contribution à la sobriété et/ou la résilience ? Quel est l'impact du commun sur le défi adressé ?<br />
* Est-ce que les contributeurs·trices sont structuré·e·s juridiquement pour recevoir des financements ?<br />
* Est-ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?<br />
* Le projet de commun s’attache-t-il à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone, en lien si possible avec une collectivité) ?<br />
* Le projet de commun est-il collaboratif, avec des consortiums interdisciplinaires, ouverts aux acteurs·trices et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques (si cela est pertinent) ? <br />
* Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante ? (Conseil sur le sujet des communs, conseils sur le sujet de la sobriété et/ou résilience, mentorat, accès à des données, accès à des cas d’usages, besoin d’expérimenter en situation “réelle” - usager·e, infrastructures - des contributeurs·trices et d’autres parties prenantes, accès à des financements).<br />
<br />
==== Condition d'évaluation des communs ====<br />
Seuls les communs candidats répondant aux exigences ci-dessous seront évalués :<br />
<br />
* le projet de commun vise bien un ou plusieurs défis identifiés dans l’Appel à communs<br />
* le porteur a un statut juridique lui permettant de recevoir des aides publiques<br />
* les fiches acteurs des structures impliquées sont renseignées sur le Wiki<br />
* la fiche commun est renseignée sur les 5 rubriques (financement, sobriété & résilience des territoire, impacts environnementaux, synthèse et auto-diagnostic)<br />
* les choix liés à la licence et au modèle de développement du commun sont explicités et justifiés<br />
* le projet de commun produira des livrables sur une durée relativement courte (18 mois max)<br />
<br />
<br />
Seront considérés comme non recevables :<br />
<br />
* Les projets de communs proposés hors délai ;<br />
* Les dossiers incomplets ;<br />
* Les dossiers ne respectant pas le processus de l’appel à communs ;<br />
* Les projets d’une durée supérieure à 18 mois.<br />
<br />
== Classement et contractualisation des communs ==<br />
Après expertise, une proposition de classement sera réalisée par l'ADEME et ses partenaires, l’IGN et l’ANCT.<br />
<br />
Les documents à compléter pour l’instruction du dossier d’aide seront transmis aux communs retenus. L’instruction du dossier ne garantit pas l’aide au financement par l’ADEME. Les projets de communs non retenus pourront toujours poursuivre les échanges de richesses et de compétences pour faire avancer leurs communs et candidater aux relevés suivants.<br />
<br />
Si le commun est retenu par l’ADEME pour instruction, la présentation du projet sur le Wiki constituera la base des annexes technique et financière de la future décision ou convention de financement. Pour les projets sélectionnés pour instruction, conformément aux règles générales de l'ADEME, une demande d'aide devra être déposée sur le site ''Agir pour la transition'' avant tout commencement de la réalisation du projet de commun. Les lauréat·e·s sélectionné·e·s seront informés et recevront les documents à compléter pour déposer la demande d’aide.<br />
<br />
Les modalités d’aides devront être conformes aux régimes d’aides en vigueur à échéance de la contractualisation ; l’ADEME se réserve donc la possibilité d’apporter toute modification rendue nécessaire au regard de l’évolution des encadrements communautaires ou des régimes d’aides applicables. A titre indicatif, vous trouverez ci-dessous le système d’aide à la connaissance (études générales ou R&D) qui couvre cet appel à communs, ainsi que les règles générales de l’ADEME en vigueur actuellement.<br />
<br />
[[:File:Système d'aide ADEME.pdf|Télécharger : le système d'aide ADEME]] et [[:File:ADEME RG 2022.pdf|les règles générales ADEME]]<br />
== Clauses d'engagement des porteurs de communs financés==<br />
Les porteur·e·s de projet de communs s'engagent à respecter les clauses suivantes :<br />
<br />
* Documentation : le projet de commun, tous les résultats, démarches, méthodes... devront être documentés sur le wiki en ajoutant des liens vers des espaces complémentaires si besoin de type GitHub/GitLab. L’espace de Forum peut être utilisé en créant un espace dédié si besoin. Le·a porteur·e devra informer largement les communautés potentiellement intéressées à ses résultats de l’avancée du projet et chercher à nouer des liens avec d’autres communs.<br />
* Communautés : le·a porteur·e devra animer au moins 3 ateliers publics durant le déroulé du projet en cherchant à faire connaitre son projet de commun, élargir sa communauté, faire des liens entre communs. Ces événements pourront être annoncés sur le forum en créant un événement sur le wiki également. Ces ateliers seront également documentés sur le wiki. Le·a porteur·e mettra en œuvre des actions visant à impliquer des contributeurs·trices de la communauté sobriété et résilience des territoires afin de développer et/ou maintenir le commun. Cela contribuera à la poursuite du commun après la fin du soutien de l’ADEME.<br />
* Réunions intermédiaires : des réunions intermédiaires seront proposées à l’ADEME et à l'équipe conseil à minima tous les 3 mois dont les comptes rendus seront publics et ajoutés au wiki.<br />
<br />
<br />
Les porteur·e·s s’engagent à s’inscrire dans la démarche d’intérêt général des communs et à choisir une licence ouverte qui pourra prévoir un usage commercial ou non en fonction de ceux à qui profitent les communs et des finalités envisagées. 2 options sont possibles :<br />
<br />
* Option 1 : le·a porteur·e de communs décide de ne pas retenir l’option « usage commercial » dans le choix de sa licence en interdisant l’usage commercial.<br />
* Option 2 : le·a porteur·e choisit de retenir l’option « usage commercial » dans le choix de sa licence en permettant l’usage commercial dans les cas suivants :<br />
<br />
# Usage commercial par d’autres acteurs·trices économiques : la ressource produite et accessible est ré-appropriable par tous pour quelque finalité que ce soit.<br />
# Usage commercial uniquement pour certaines structures poursuivant des missions de mutualisation et de solidarité : exemple des coopératives<br />
# Usage commercial exclusivement par le·a porteur·e pour un service dérivé permettant le maintien, les évolutions et la pérennité du commun <br />
<br />
Dans ces 3 hypothèses, une exploitation commerciale dérivée des communs ne doit pas remettre en cause la philosophie d'intérêt général des communs et peut permettre de financer les développements ultérieurs des communs.<br />
<br />
== Des questions ? Posez-les sur le [https://forum.resilience-territoire.ademe.fr/c/appel-a-communs-faq/9 Forum]==</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Fichier:COMMUN_initialesexpert_JUIN_2023.xlsx&diff=16031Fichier:COMMUN initialesexpert JUIN 2023.xlsx2023-11-20T10:14:48Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>Grille</div>Héloïse calvierhttps://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/index.php?title=Appel_%C3%A0_Communs_Sobri%C3%A9t%C3%A9_et_R%C3%A9silience_-_2023&diff=15767Appel à Communs Sobriété et Résilience - 20232023-11-16T16:37:30Z<p>Héloïse calvier : </p>
<hr />
<div>==Présentation==<br />
'''L'Appel à communs''' [[Qu'est ce que la sobriété et la résilience des territoires|'''sobriété et résilience des territoires''']] de l’ADEME vise à rassembler tous les acteurs volontaires pour produire des ressources ouvertes – [[Découvrir les communs|'''les communs''']] – contribuant fortement aux enjeux d’atténuation et d'adaptation aux changements climatiques par la création et le partage de ces communs. <br />
<br />
A l’ère du numérique, il est nécessaire de relier les acteurs·trices afin de développer collectivement des ressources communes : plateformes technologiques, données ouvertes, logiciels libres, retours d’expérience, protocoles, territoires d’expérimentation, connaissances au sens large... <br />
<br />
L'appel à communs est un mode d'intervention dont l’entrée collaborative, dès la phase d’idéation du projet, est au cœur du dispositif. Les projets éligibles répondent aux quatre critères suivants :<br />
<br />
* ils sont développés en licences ouvertes ; <br />
* ils intègrent des communautés d'utilisateurs et de contributeurs ; <br />
* ils sont documentés sur le support public de l'appel à communs (ce wiki) ; <br />
* ils répondent à au moins l'un des défis de l'appel à communs. <br />
<br />
A noter que les projets sont éligibles à tous les stades de maturité. <br />
<br />
L’appel à communs [[Qu'est ce que la sobriété et la résilience des territoires|'''sobriété et résilience des territoires''']] s’appuie sur le [https://librairie.ademe.fr/urbanisme-et-batiment/6149-retour-d-experience-du-1er-appel-a-commun-de-l-ademe.html '''retour d'expérience'''] de la 1ere édition de l'appel à communs lancée en 2021 par l’ADEME sur le sujet de la résilience des territoires. Au vu du bilan positif de cette première édition, l’ADEME a souhaité renouveler le dispositif et s’associer à d’autres agences publiques. Pour cette 2ème édition, l’IGN et l’ANCT sont associés pour soutenir les dynamiques de coopération sur ces sujets. <br />
<br />
Afin de les accompagner dans leurs propositions, l’ADEME met à disposition des porteur·e·s des communs souhaitant participer à l’Appel à communs l’appui d’une équipe conseil externe spécialisée sur le sujet des communs : aspects juridiques, licences ouvertes et open source, organisation et animation de communautés...Elle accompagnera tous les porteure·s de communs souhaitant participer en amont (ateliers collectifs, réponses sur le Forum...), ainsi que les communs lauréats en aval (suivi de chaque commun sur la durée de l’accompagnement de l’ADEME). Pour échanger avec l’ADEME et l'équipe conseil, un '''[https://forum.resilience-territoire.ademe.fr/c/equipe/13 lien]''' vers le forum de discussion est disponible. <br />
<br />
La collaboration avec l’ANCT et l’IGN offre de nouvelles opportunités : <br />
<br />
* Concilier des écosystèmes et des champs d’expertises ; <br />
* Additionner les influences pour diffuser et sensibiliser aux communs ; <br />
* S’appuyer sur les communs identifiés ou initiés par l’ANCT et l’IGN<br />
<br />
<br />
A titre d'illustration, une vidéo de présentation du dispositif de l'appel à communs est disponible [https://www.youtube.com/watch?v=_TCrRQ8NrQQ ici] ainsi que des vidéos de présentation des communs lauréats 2021 [https://www.youtube.com/watch?v=fcaDyn2AtBo& Diagnostic Mobilité ici] et [https://www.youtube.com/watch?v=J9HBXkyv_G4& Guide de la Rue Commune ici].<br />
<br />
==Les défis ==<br />
Tout au long du 2ème semestre 2022, les acteurs·trices volontaires dans les domaines de la [[Qu'est ce que la sobriété et la résilience des territoires|sobriété et de la résilience des territoires]] ont été invité·e·s par l’ADEME à participer à des ateliers de co-construction des [[:Catégorie:Défi|'''défis''']]. Les objectifs étaient de : <br />
<br />
* Identifier collectivement les principaux enjeux et verrous à lever sur la sobriété et la résilience des territoires. <br />
* Permettre aux acteurs d’échanger pour identifier des besoins partagés et éventuellement engager la co-construction de communs. <br />
<br />
Pour cette 2ème édition de l’Appel à communs, l’ADEME a retenu [[:Catégorie:Défi|'''10 défis''']]. Pour chaque défi, la phase de co-construction a permis d’identifier quelques challenges plus ciblés. Les challenges ont vocation à stimuler la coopération entre les acteurs·trices de la communauté, à donner des exemples et des idées, ils n’ont pas de caractère exhaustif ou limitatif par rapport aux sujets qui peuvent être abordés et aux communs qui peuvent être proposés. <br />
<br />
4 défis ont un caractère transversal (1 à 4), 6 ont une entrée plus thématique (A à F) : <br />
<br />
* [[1- Connaissances - Ressources|'''1. Connaissances & ressources''']]<br />
* [[2- Mise en récits|'''2. Mise en récits''']]<br />
* [[3- Gouvernance|'''3. Gouvernance''']]<br />
* [[4- Modèle économique|'''4. Modèles économiques''']]<br />
<br />
* [[A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles|'''A- Ecosystèmes et gestion des ressources naturelles''']]<br />
* [[B- Planification et aménagement urbain|'''B- Planification et aménagement urbain''']]<br />
* [[C- Alimentation et agriculture|'''C- Alimentation & agriculture''']]<br />
* '''[[D- Energie et réseaux]] '''<br />
* [[E- Mobilités et logistiques|'''E- Mobilités & Logistique''']]<br />
* [[F- Bâtiment|'''F- Bâtiment''']] <br />
<br />
== Pour participer ==<br />
Pour participer à l’Appel à communs il est demandé de proposer un projet de commun sur ce Wiki en le décrivant via le formulaire [[Créer une ressource|'''créer un commun''']]. Ces projets feront l’objet d’une analyse et d’un classement pour sélectionner les projets lauréats. Seuls les projets lauréats devront être déposés sur le site ADEME ''Agir pour la transition'' pour faire l’objet d’une instruction par l’ADEME pour un éventuel financement.<br />
<br />
Les communs sélectionnés bénéficieront de :<br />
<br />
* un soutien technique de l’ADEME<br />
* selon le sujet, un soutien technique de l’IGN et de l’ANCT,<br />
* un accompagnement de l’équipe conseil externe, spécialiste des communs (licence, gouvernance, modèle économique, communautés)<br />
* un financement de l’ADEME ne pouvant pas dépasser 70% du montant éligible. Le taux d’aide appliqué est fixé par l’ADEME lors de l’instruction du dossier en fonction du système d’aide dont le dossier dépendra.<br />
Avant de pouvoir déposer un projet, il est demandé de rejoindre la communauté de l’appel. Les étapes sont les suivantes :<br />
*se créer un '''[[Spécial:Connexion|compte personnel sur Wiki/Forum]]'''<br />
*se créer une '''[[Créer une ressource|fiche acteur]]''' de son organisation<br />
*s'inscrire sur la [https://framalistes.org/sympa/subscribe/resilience_territoires '''liste de diffusion'''] pour rester informé<br />
*signer '''[[La charte|la charte des droits et devoirs]]'''<br />
<br />
Cela permet de découvrir les challenges déjà identifiés, les communs indexés sur le wiki issus de la 1ère édition, rejoindre une idée de commun ou proposer un nouveau commun.<br />
*découvrir les '''[[:Catégorie:Défi|défis et challenges identifiés]]'''<br />
*découvrir les '''[[:Catégorie:Commun|communs déjà indexés]]'''<br />
*découvrir les '''[[Communs candidats à l'Appel à Communs|communs candidats à l'Appel à communs]]'''<br />
Si vous souhaitez déposer un '''nouveau commun candidat,''' cela signifie qu'aucun commun déjà indexé ou candidat à l'Appel à commun n'est similaire à votre idée de commun. Il est essentiel de renforcer en priorité des communs déjà initiés. <br />
<br />
Nous vous proposons de décrire votre projet de commun dans ce wiki en remplissant le formulaire '''c[[Créer une ressource|réer un commun]]''' qui vous permettra de :<br />
*Sélectionner un ou plusieurs '''[[:Catégorie:Défi|défis]]''' associés,<br />
*Lier le commun à un ou plusieurs acteurs·trices : chaque acteur·trice devra s'être créé une '''[[Créer une ressource|fiche acteur]]''' au préalable<br />
*Détailler le commun à travers les 5 blocs (financement, sobriété et résilience des territoire, impacts environnementaux, synthèse et autodiagnostic)<br />
*Choisir la '''[[:Catégorie:Licence|licence]]'''<br />
*Expliciter vos demandes de '''[[Trouver une Richesse|richesse]]''', puis ajouter vos besoins en terme de '''[[Trouver une compétence|compétences]]''' pour avancer<br />
*Sélectionner "'''[[Communs candidats à l'Appel à Communs|candidat]]'''" dans la fiche wiki de votre commun<br />
<br />
<br />
L'équipe conseil est en appui tout au long du processus afin de :<br />
*Analysent les communs '''[[Communs candidats à l'Appel à Communs|candidats]]'''<br />
*Facilitent la mise en relation de richesse et de compétence<br />
*Conseillent sur les aspects juridiques liés aux Licences<br />
<br />
== Cartes des projets candidats en 2023 ==<br />
=== Carte des Projets de communs Relevé 24 Nov 2023 ===<br />
{{#ask: [[Category:Commun]][[aac2::candidat 24 Nov]]<br />
|format=leaflet<br />
|?Coordonnées géo<br />
|center=France<br />
|zoom=5<br />
|limit=500<br />
}}<br />
<br />
=== Carte des Projets de communs Relevé 1 Juin 2023 ===<br />
{{#ask: [[Category:Commun]][[aac2::candidat 1 Juin]]<br />
|format=leaflet<br />
|?Coordonnées géo<br />
|center=France<br />
|zoom=5<br />
|limit=500<br />
}}<br />
<br />
<br />
== Planning ==<br />
*Lancement le 2 Mai 2023<br />
*1ère vague de sélection : '''1er Juin 2023'''<br />
*2ème vague de sélection : '''24 Novembre 2023'''<br />
==Evaluation des communs ==<br />
L’appel à communs propose '''2 vagues de sélection''' suivant le calendrier indiqué ci-dessus. Tous les projets prétendant à des aides de l’ADEME, entièrement décrits sur le Wiki et respectant les règles d’éligibilité, seront évalués par les expert ·e ·s ADEME, ainsi que, selon les sujets, par l’IGN ou l’ANCT. A la suite des expertises, un classement sera publié et les communs qui auront reçu un avis favorable pourront obtenir un financement de l’ADEME sous réserve des conditions décrites ci-dessous. Les communs n’ayant pas reçu un avis favorable pourront candidater au prochain relevé en tenant compte des retours des expert·e·s.<br />
<br />
Puisque les ressources sont ouvertes et non compétitives, il est souhaitable de maximiser l'utilisation du financement dans le sens de l'intérêt général. Il est recommandé de chercher à fusionner, regrouper des projets de communs similaires, de venir compléter ou renforcer des communs existants à la fois pour optimiser les coûts, réduire les délais de développement et augmenter le nombre d’utilisateurs·trices et contributeurs·trices par commun.<br />
<br />
==== Description des communs ====<br />
Les communs seront évalués sur la base de leur description sur le Wiki dans les 5 rubriques détaillées ci-dessous :<br />
<br />
=====1. Détails du Financement=====<br />
Si le·a porteur·e de commun exprime une demande de financement, il est demandé de détailler les points suivants :<br />
<br />
* plan de financement pendant la convention <br />
* financement/modèle économique post Appel à communs.<br />
<br />
=====2. Détails Sobriété et Résilience des Territoire=====<br />
Il s'agit de fournir un argumentaire détaillé précisant en quels termes et en quelles mesures le commun proposé répond à des enjeux de sobriété et/ou de résilience ainsi qu'aux défis adressés tels que présentés dans l’Appel à communs :<br />
<br />
*Impact sur la sobriété et/ou résilience des territoires (éviter les arguments théoriques et privilégier des faits concrets)<br />
*Lien et ancrage territorial : pour cela, les porteur·e·s de communs peuvent travailler en partenariat avec un·e acteur·trice territorial·e, apporter une lettre de soutien d’une collectivité, association de citoyen·ne·s, etc. et éventuellement montrer comment les travaux ou communs mobilisés s’articulent déjà sur un ou plusieurs territoires. Des sites pilotes peuvent également être proposés. Les porteur·e·s de projets de communs peuvent se référer aux projets déjà référencés sur le wiki pour s’associer avec des territoires. <br />
<br />
=====3. Détails Impacts environnementaux =====<br />
Il s'agit de décrire l'impact estimé du projet de commun sur les aspects environnementaux en s'inspirant notamment de la méthode [https://librairie.ademe.fr/produire-autrement/5040-empreinte-projet-evaluer-l-empreinte-environnementale-d-un-projet.html '''Empreinte projet'''], disponible sur la librairie ADEME. L’évaluation attendue repose sur le 1<sup>er</sup> niveau d’approche, l’'''approche qualitative'''.<br />
<br />
Par ailleurs, quelques soit les choix faits, il sera important de veiller à ce que les communs n'accentuent pas les inégalités sociales. <br />
<br />
=====4. Synthèse du projet de commun=====<br />
Une synthèse du commun sera détaillée sur les points suivants :<br />
<br />
* Expérience du porteur·e de commun dans le domaine<br />
* Description du problème adressé par le commun et rôle du commun au niveau de l'intérêt général <br />
* Description des actions, livrables et planning associé en proposant des points de passage (communauté/commun à tel niveau d'ici 3, 6, 9, 12, 18 mois)<br />
* Taille de la communauté de contributeurs·trices et d'utilisateurs·trices impliquée <br />
* Estimation du rapport coût / impact du commun <br />
<br />
=====5. Autodiagnostic=====<br />
Chaque porteur·e de commun réalise un auto-diagnostic public sur la page Wiki pour identifier le niveau de développement (idée, début de ressource porté par une personne, ressource version Beta avec une communauté, développement d’une ressource existante) et apporte des réponses aux questions suivantes :<br />
<br />
* Le problème est-il clairement défini ? Seul ou par plusieurs personnes ?<br />
* Y a-t-il d’autres contributeurs·trices prêt·e·s à travailler sur ce commun ? Y a-t-il un lien établi avec la communauté open data ?<br />
* Quel est le contexte d’émergence de ce commun ?<br />
* Quelle est votre contribution à la sobriété et/ou la résilience ? Quel est l'impact du commun sur le défi adressé ?<br />
* Est-ce que les contributeurs·trices sont structuré·e·s juridiquement pour recevoir des financements ?<br />
* Est-ce que les besoins sont exprimables pour développer le commun ?<br />
* Le projet de commun s’attache-t-il à développer un ancrage territorial (en France ou dans le monde francophone, en lien si possible avec une collectivité) ?<br />
* Le projet de commun est-il collaboratif, avec des consortiums interdisciplinaires, ouverts aux acteurs·trices et aux parties prenantes des sphères économiques, associatives ou publiques (si cela est pertinent) ? <br />
* Quels sont les besoins à ce jour pour passer à l'étape suivante ? (Conseil sur le sujet des communs, conseils sur le sujet de la sobriété et/ou résilience, mentorat, accès à des données, accès à des cas d’usages, besoin d’expérimenter en situation “réelle” - usager·e, infrastructures - des contributeurs·trices et d’autres parties prenantes, accès à des financements).<br />
<br />
==== Condition d'évaluation des communs ====<br />
Seuls les communs candidats répondant aux exigences ci-dessous seront évalués :<br />
<br />
* le projet de commun vise bien un ou plusieurs défis identifiés dans l’Appel à communs<br />
* le porteur a un statut juridique lui permettant de recevoir des aides publiques<br />
* les fiches acteurs des structures impliquées sont renseignées sur le Wiki<br />
* la fiche commun est renseignée sur les 5 rubriques (financement, sobriété & résilience des territoire, impacts environnementaux, synthèse et auto-diagnostic)<br />
* les choix liés à la licence et au modèle de développement du commun sont explicités et justifiés<br />
* le projet de commun produira des livrables sur une durée relativement courte (18 mois max)<br />
<br />
<br />
Seront considérés comme non recevables :<br />
<br />
* Les projets de communs proposés hors délai ;<br />
* Les dossiers incomplets ;<br />
* Les dossiers ne respectant pas le processus de l’appel à communs ;<br />
* Les projets d’une durée supérieure à 18 mois.<br />
<br />
== Classement et contractualisation des communs ==<br />
Après expertise, une proposition de classement sera réalisée par l'ADEME et ses partenaires, l’IGN et l’ANCT.<br />
<br />
Les documents à compléter pour l’instruction du dossier d’aide seront transmis aux communs retenus. L’instruction du dossier ne garantit pas l’aide au financement par l’ADEME. Les projets de communs non retenus pourront toujours poursuivre les échanges de richesses et de compétences pour faire avancer leurs communs et candidater aux relevés suivants.<br />
<br />
Si le commun est retenu par l’ADEME pour instruction, la présentation du projet sur le Wiki constituera la base des annexes technique et financière de la future décision ou convention de financement. Pour les projets sélectionnés pour instruction, conformément aux règles générales de l'ADEME, une demande d'aide devra être déposée sur le site ''Agir pour la transition'' avant tout commencement de la réalisation du projet de commun. Les lauréat·e·s sélectionné·e·s seront informés et recevront les documents à compléter pour déposer la demande d’aide.<br />
<br />
Les modalités d’aides devront être conformes aux régimes d’aides en vigueur à échéance de la contractualisation ; l’ADEME se réserve donc la possibilité d’apporter toute modification rendue nécessaire au regard de l’évolution des encadrements communautaires ou des régimes d’aides applicables. A titre indicatif, vous trouverez ci-dessous le système d’aide à la connaissance (études générales ou R&D) qui couvre cet appel à communs, ainsi que les règles générales de l’ADEME en vigueur actuellement.<br />
<br />
[[:File:Système d'aide ADEME.pdf|Télécharger : le système d'aide ADEME]] et [[:File:ADEME RG 2022.pdf|les règles générales ADEME]]<br />
== Clauses d'engagement des porteurs de communs financés==<br />
Les porteur·e·s de projet de communs s'engagent à respecter les clauses suivantes :<br />
<br />
* Documentation : le projet de commun, tous les résultats, démarches, méthodes... devront être documentés sur le wiki en ajoutant des liens vers des espaces complémentaires si besoin de type GitHub/GitLab. L’espace de Forum peut être utilisé en créant un espace dédié si besoin. Le·a porteur·e devra informer largement les communautés potentiellement intéressées à ses résultats de l’avancée du projet et chercher à nouer des liens avec d’autres communs.<br />
* Communautés : le·a porteur·e devra animer au moins 3 ateliers publics durant le déroulé du projet en cherchant à faire connaitre son projet de commun, élargir sa communauté, faire des liens entre communs. Ces événements pourront être annoncés sur le forum en créant un événement sur le wiki également. Ces ateliers seront également documentés sur le wiki. Le·a porteur·e mettra en œuvre des actions visant à impliquer des contributeurs·trices de la communauté sobriété et résilience des territoires afin de développer et/ou maintenir le commun. Cela contribuera à la poursuite du commun après la fin du soutien de l’ADEME.<br />
* Réunions intermédiaires : des réunions intermédiaires seront proposées à l’ADEME et à l'équipe conseil à minima tous les 3 mois dont les comptes rendus seront publics et ajoutés au wiki.<br />
<br />
<br />
Les porteur·e·s s’engagent à s’inscrire dans la démarche d’intérêt général des communs et à choisir une licence ouverte qui pourra prévoir un usage commercial ou non en fonction de ceux à qui profitent les communs et des finalités envisagées. 2 options sont possibles :<br />
<br />
* Option 1 : le·a porteur·e de communs décide de ne pas retenir l’option « usage commercial » dans le choix de sa licence en interdisant l’usage commercial.<br />
* Option 2 : le·a porteur·e choisit de retenir l’option « usage commercial » dans le choix de sa licence en permettant l’usage commercial dans les cas suivants :<br />
<br />
# Usage commercial par d’autres acteurs·trices économiques : la ressource produite et accessible est ré-appropriable par tous pour quelque finalité que ce soit.<br />
# Usage commercial uniquement pour certaines structures poursuivant des missions de mutualisation et de solidarité : exemple des coopératives<br />
# Usage commercial exclusivement par le·a porteur·e pour un service dérivé permettant le maintien, les évolutions et la pérennité du commun <br />
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Dans ces 3 hypothèses, une exploitation commerciale dérivée des communs ne doit pas remettre en cause la philosophie d'intérêt général des communs et peut permettre de financer les développements ultérieurs des communs.<br />
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== Des questions ? Posez-les sur le [https://forum.resilience-territoire.ademe.fr/c/appel-a-communs-faq/9 Forum]==</div>Héloïse calvier